"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 3 novembre 2017

La police a-t-elle incendié la gendarmerie ?



Ou les avatars de nouvelles « pétroleuses »1

Misère du pouvoir jupitérien. On se souvient des coups de menton de Sarkozy contre les chômeurs, ces fainéants professionnels. Coup de gueule mêlé au mépris de classe. Avec Macron c'est du mépris concrétisé, il les attaque sans fard pour les appauvrir. En ridiculisant ses syndicats de gouvernement comme il vient de le faire (et royalement), donc en exhibant l'inanité des processions de rue, l'Etat bourgeois prend le pari de pousser au développement de l'action anarchiste classique, non pas terroriste comme les familles d'assassins de la contre société salafiste, si utile au développement de l'emploi sous uniforme, mais d'attentats contre les symboles du régime d'exploitation des prolétaires et de mise à la rue des chômeurs.
Depuis plusieurs mois en France s'est développé une attaque incendiaire contre des gendarmeries où vedettes anonymes d'Indymédia peuvent cotoyer sans s'en douter d'autres anonymes bien plus professionnels. L'histoire des attentats anarchistes de la fin du XIX e siècle nous a appris que des fonctionnaires sans uniforme aimaient bien se mêler aux dits attentats mais pas forcément pour en prémunir les prolétaires ni la population.

Aux origines de cette vague d'attentats contre des locaux policiers, diversifiés et pas tous du même ordre, une affaire bien louche qui sent le coup monté à plein nez2. L'agression odieuse en mai 2016 d'un couple de policiers multi-genre (une femme et un noir) au volant de leur voiture de fonction : jet d'un cocktail Molotov dans le véhicule puis agression à la barre de fer par un manifestant cagoulé du policier noir qui s'était extrait du véhicule et avait fait face courageusement sans dégainer son revolver. L'image absolue pour héroïser le policier parfait face au « taré anarchiste » ou plutôt l'ex ploum-ploum devenu "toto barjo". La séquence fît le tour du monde et le policier temporaire passa en CDI. Du côté de la majorité silencieuse l'affaire était entendue pour les mois à venir, la police s'était montrée une fois de plus courageuse et ceux qui s'en prennent à elles de lâches assassins (oubliées les bavures, affaire Théo, etc.). Du côté des mutins de Panurge gauchistes et idiots du marais clochard anarchiste, les images de policiers incendiés provoquaient un orgasme ininterrompu.

Suite du feuilleton : pas moyen de retrouver les deux ou trois cagoulés qui s'étaient mis à taper furieusement sur un véhicule ordinaire et inoffensif de la police. On en dénicha deux : « Angel Bernanos, 19 ans, arrière-petit- fils de l'écrivain militant de l'Action française et anti-franquiste, fiché S pour son appartenance à "la mouvance contestataire antifasciste susceptible de se livrer à des violences". Avec son frère aîné, Antonin, 22 ans, il a été présenté comme l'un des "meneurs" de l'attaque de deux policiers, quai de Valmy, le 18 mai dernier, en marge d'une manifestation des forces de l'ordre contre "la haine antiflics". 
Réaction des accusés (ils sont six) : «Une injustice totale, tranche celui qui a toujours nié avoir porté le moindre coup à l'adjoint de sécurité Kevin Philippy. On sait désormais que l'enquête qui nous met en cause est totalement biaisée ». Qu'elle est très étrange en fait. Le 2 décembre 2016, le juge des libertés avait ordonné la libération d'"Anto", son aîné, après six mois de détention à Fleury-Mérogis. Une décision - de laquelle le parquet a fait appel - motivée par "plusieurs éléments nouveaux" intervenus ces derniers mois. A commencer par la fragilité du témoignage sous X émanant d'un policier des RG parisiens (DRPP)3, sur lequel se fonde largement l'enquête4.  
Il présentait notamment Angel Bernanos comme l'auteur des coups de barre de fer portés à Kevin Philippy, jusqu'à ce que Nicolas F., 40 ans, reconnaisse le 20 juillet dernier avoir frappé le policier ("pour l'éloigner et non attenter à sa vie") et s'en excuse... "J'étais de l'autre côté de la rue où se sont déroulés les faits, comme en ont attesté deux personnes devant la justice", rappelle Angel Bernanos ». Il est évident que ces deux hommes sont innocents et que leur seul crime, comme au temps du sinistre Marcellin est d'être coupables d'avoir été des « badauds ».
L'attaque violente et lâche du véhicule de police ne peut avoir été inventée et montée que par ces défenseurs anonymes rétribués par l'Etat pour « criminaliser » la révolte sociale, même celle qui se défend violemment contre les violences policières sans se servir de cocktails Molotov ou barres de fer.
L'attaque de la gendarmerie de Grenoble le 21 septembre est revendiquée par un « groupe nocturne » comme le note Libération : « Ces «lâches auteurs», se présentant pour leur part comme «Des nocturnes», ont choisi de se manifester publiquement dès 13 heures, via le site internet d’information alternative local IndymediaGrenoble. Ils présentent l’incendie comme une «attaque de solidarité» avec les prévenus du procès de l’affaire de la voiture de police brûlée quai de Valmy à Paris, le 18 mai 2016, lors des manifestations contre la loi travail, procès ouvert mercredi au tribunal de grande instance de Paris. Leur texte de revendication, titré «Solidarité incendiaire», est court et précis : «Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée. Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique. […] Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. […] Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage.»
Un comité de soutien s'est constitué depuis un an pour les deux principaux accusés (à tort) et cet attentat pourrait être considéré en effet comme une manifestation de soutien par des individus agissant de leur propre initiative de révoltés contre la justice de classe qui « fabrique » des coupables sur mesure pour criminaliser les révoltés et la classe ouvrière. Cet attentat n'était qu'un épisode de la « vague » que décrivait aussi Libération : « La «vague» évoquée résonne avec la destruction par le feu de cinq véhicules de la gendarmerie de Haute-Vienne, dans la nuit de lundi à mardi à Limoges, là aussi à l’intérieur d’une caserne, revendiquée mardi via Indymedia Nantes par des «ex-gendarmes mobiles anarchistes» exprimant leur «solidarité aux inculpé-e-s dans l’affaire de la voiture de police brûlée quai Valmy». A chaque fois, on note un humour déflagrateur, assez proche de la bande à Coupat, eux-mêmes fort manipulés avec l'histoire des caténaires.
La vague d'incendies ne touche pas que les gendarmeries, sans compter que attaquer une gendarmerie suppose d'être très culotté, voire bien informé de sa protection... Libération émet des doutes sur ce premier attentat : « Mêlés aux communiqués sur de nombreux conflits locaux ou régionaux, de la lutte contre le Center parcs de Roybon au soutien aux migrants, on trouve ainsi sur le site plusieurs revendications anonymes d’incendies. Elles témoignent d’un usage privilégié du feu ces derniers mois chez certains activistes radicaux, en particulier dans la lutte contre les «nécrotechnologies» comme l’incendie d’une antenne de téléphonie mobile en Ardèche en juillet ou la mise à feu de véhicules et locaux d’Enedis (ERDF) à Grenoble en mai et dans la Drome en juin, ou contre «le contrôle social» comme la mise à feu de véhicules du CCAS de Grenoble en mars. Rien ne permet pourtant d’affirmer que ces divers incendiaires sont ceux qui se sont attaqués à la gendarmerie iséroise… ».
C'est avec « l'incendie criminel » le 25 octobre d'une gendarmerie de Meylan (Isère), que cette nouvelle opération sent encore plus le roussi, la rousse quoi (la police, vieux mot d'argot du mot rouchin, rosse, mauvais cheval). On assiste alors à l'invention d'un nouveau néologisme : anarcho-féministes. La formulation est typique de ce que peut formuler un policier votant à l'extrême droite avec ses obsessions contre l'idéologie orwellienne gauchiste : un « groupe de femmes », en « lutte contre le sexisme », agissant par « envie de revanche ». Ce qui est formidable en plus est que le procureur de Grenoble, sans aucune preuve sortie par le journaliste qui l'affirme, confirme ses doutes qu'il s'agit bien d'une attaque « perpétrée par un groupe anarcho-libertaire », et il précise « un groupe de femmes » (elles ont des couilles celles-là!). Elles ont revendiqué aussi l'attentat précédent des « nocturnes » de Grenoble sur le site ultra-gauche Indymédia. C'est comme les twins de New York, le terrorisme frappe donc deux fois. Le journaliste précise que son article n'a pas été modéré (car deux communiqués précédents ont en effet été gommés des médias par la police de l'ombre).
La suite du justificatif nous rappelle que depuis la fabrique des Protocoles des sages de Sion, la police française possède toujours des plumes pointues dans la perversion. Lisons la suite de la version journalistique : « Sans se nommer, le groupe indique vouloir lutter "contre le sexisme" et "contre le genre", même s'il serait non-mixte, puisque les auteures de l'incendie indiquent "se retrouver entre personnes qui partagent les mêmes ressentis, qui vivent dans leur chair ce que signifie d'être assignées meufs [nées et restées dans le genre féminin]".  C'est d'ailleurs dans ce genre assigné à leur naissance qu'elles puisent leur justification: "On se prouve qu'on est capable de poser des actes sur nos idées, et qu'on a besoin de personne d'autre que nous-même pour le faire", écrivent-elles. Pour "toutes les fois" où elles se sont "découragées" en se persuadant qu'elles n'en étaient "pas capables", qu'elles n'en avaient "pas les compétences, pas la force, pas les moyens", elles décident donc de "concrétiser cette envie de revanche" en attaquant la gendarmerie de Meylan ». Revanche et
vengeance c'est la même planche stérile, os à ronger de n'importe quel des sans culottes primaires de 89 ou populiste anar dix-neuvième. Quelle revanche? Quelle vengeance? Et contre qui ou quoi? Aucun questionnement de classe en tout cas.
Jusque là on peut en effet douter de l'origine de ce communique "vengeur", il y aurait là une bonne représentation de la débilité mentale de n'importe quelle dirigeante féministe du NPA ou des connes qui exigeaient de rester entre elles place de la République lors des Nuits debout. Mais oui ce sont bien elles dans toute la splendeur de leur féminocratie ! La suite du communiqué nous fît ensuite pouffer de rire, tant elle suinte l'amalgame aux assassinats islaminguants et révèle la limite de l'imaginaire policier, malgré un talent certain d'écriture, pour inventer de faux coupables et pour ridiculiser le mouvement social. Le journaliste est complice (ou railleur) puisqu'il titre en gras :
S'attaquer "aux individus" plutôt "qu'à leur fonction"
« La suite du communiqué décrit, pas à pas, la façon dont elles ont procédé pour mettre le feu aux véhicules garés dans le bâtiment. D'abord, en cadenassant l'accès voiture de la gendarmerie "pour assurer notre sécurité (et faire une blague aux pompiers)". Puis l'attente, le stress, le "dernier sourire et un câlin" et la découpe du grillage. Avant "l'assaut du parking", discret, "avec dix litres d'essence ». 
« Nous avons ciblé les voitures privées des flics, au détriment des quelques sérigraphiées, parce qu'on avait envie de s'attaquer plutôt aux individus qui portent les uniformes qu'à leur fonction", écrivent-elles. "Nous pensons que les rôles existent parce qu'il y a des personnes pour les remplir. Si derrière l'uniforme il y a un humain, c'est à lui que nous avons cherché à nuire ». 

Or, traditionnellement, toute l'histoire du mouvement ouvrier et aussi anarchiste témoigne du CONTRAIRE. Contrairement à la minorité de flics racistes tueurs, aux débiles djihadistes, soit par la grève, soit par l'attentat personnel, on s'est toujours attaqué à la FONCTION pas à l'individu ni à sa famille ni à ses enfants. Je pense même que les féministes bourgeoises les plus étroites sont plutôt d'accord avec cette attitude du mouvement ouvrier et révolutionnaire. La fabrique de ce communiqué policier, inversant les données, reflète bien la mentalité fasciste et islamiste - l'individu est chargé de tous les péchés -; ces idéologies bâtardes, comme le montre toute l'histoire des réactions bourgeoises, s'en prennent aux individus et non pas aux infrastructures du système dominant. Datant d'avant l'apparition des philosophes des lumières et de la classe ouvrière, qui a produit une conscience collective et une compréhension des dominations structurelles religieuses puis capitalistes, l'islam individualiste (individualisé par la société marchande) n'est plus que l'exercice obligé du petit beurgeois paupérisé et aliéné qui évite de s'en prendre aux puissants (chefs de guerre et imams) pour tuer sans distinction enfants, femmes et hommes. Cette mentalité terroriste est inhumaine, c'est pourquoi elle est... bondieuserie spéculative. Et, face à tout contradicteur islamiste ou fana du violeur Ramadan, je leur ferme la bouche: "Pitres pitoyables! c'est l'homme qui a inventé dieu, un homme de sociétés primaires, et ce n'est pas l'homme qu'il faut tuer aujourd'hui mais le capitalisme".

Le reste de l'assimilation au grossier règne de l'assassinat islamique n'est plus que romance ridicule de policier zélé qui veut faire rire son supérieur : « Sur le chemin du retour, les incendiaires se décrivent comme "légères, fortes, soudées, avec le sentiment que rien ne pourrait plus nous arrêter". "Par l'organisation affinitaire, et par l'attaque, nous repoussons ces limites (sociales et mentales) ». C'est sûr la débilité mentale depuis les meurtres salafistes jusqu'aux ergotages féministes n'a plus de limites. Et les super romanciers policiers d'ajouter la touche qui fait véridique et « solidaire » : « A l'instar du groupe ayant revendiqué l'incendie d'une gendarmerie de Grenoble un mois plus tôt (dont le communiqué a été supprimé depuis), le groupe rend aussi hommage "aux deux personnes incarcérées de l'affaire de la voiture de flics brûlée" sur le quai de Valmy, à Paris ». 
Il y a des hommages dont on peut se passer, surtout ceux qui sentent « la rousse ». Et la signature policière se démasque en validant finalement l'accusation fabriquée des juges contre les deux otages « badauds » de la voiture policière cramée de mai 2016.
A défaut de mornes et impuissants défilés syndicaux, va-t-on nous distraire désormais de notre colère avec des incendies répétés de locaux policiers par de nouvelles fictives « pétroleuses » et de crachats sur les godasses des CRS comme stade ultime de la subversion anti-capitaliste ou simplement anti-macronienne ?



PS: Je rappelle enfin qu'il existe un risque rocambolesque, que, la prochaine fois un gendarme arrête un flic! Ne faites pas la moue. Cela s'est produit le 23 mars 1979. J'étais alors perché sur le lampadaire en face de l'Opéra, avec un mégaphone, missionné par le CCI pour appeler les ouvriers de Longwy à une AG de rue. La police s'est mise furieusement à foncer sur les autonomes dont les plus fliqués canardaient déjà. Hop finie la possibilité d'AG  de classe! Dépité j'avais dû descendre de mon promontoire. Par contre, il fallut criminaliser l'affrontement prolétarien dans un tel quartier bourgeois. On avait arrêté un briseur de vitrine et les quelques ballots qui piquaient au passage des sacs à main en cuir répandus sur le trottoir. Manque de pot, le "manifestant pillard", un revolver à la ceinture, n'était autre qu'un collègue indochinois des RG. Le scandale avait quand même permis à la CGT d'effacer son rôle de saboteur et son rejet par les sidérurgistes de province débarqués à Paris avec la prise de la Bastille en tête.

NOTES

1L'imaginaire policier est encore hanté par la Commune de Paris et ses détracteurs qui, si longtemps après, leur fournissent encore les fantasmes diaboliques. Les pétroleuses est le terme qualifiant une femme accusée d’avoir employé du pétrole pour allumer des incendies, en 1871, lors de l’écrasement de la Commune de Paris par les versaillais. On affubla de ce terme, particulièrement après l’incendie de l’Hôtel de ville de Paris (24 mai 1871), les femmes qui avaient pris part aux combats armés, faisant d’elles les boucs émissaires du vandalisme survenu pendant la Semaine sanglante.
2Le 29 mai 2017, onze véhicules utilitaires d’ENEDIS avaient été incendiés sur le parking de l’entreprise (ex ERDF) rue du Vercors à Grenoble. Le 11 avril, 185 composteurs-valideurs avaient été mis hors d'usage à des stations de tramways.Le 8 mars, 7 véhicules de la Métropole de Grenoble avaient été incendiés.Le 23 mars, c'était 7 véhicules dont 3 du centre communal d'action sociale (CCAS) de Grenoble, accusé de "cogérer la misère".
Enfin, la première action revendiquée avait été le saccage de la permanence Les Républicains (LR) en centre-ville le 21 mars, pour exprimer le "dégoût" de la politique prônée et le rejet des partis "sentinelles d'un ordre marchand".
3La plupart des journalistes utilisent encore les termes Renseignements Généraux, lesquels avaient été supprimés en 2008 pour cause de priorité accordée à l'antiterrorisme salafiste, l'opposition de gauche et des gauchistes n'étant vraiment en rien subversive. Les RG ont été très discrètement recréé au début 2015 sous la nouvelle appellation : Service central de renseignement territorial. Quelle belle preuve de ce que la question sociale inquiète à nouveau le pouvoir, plus que les errements des tueurs islamistes ! Preuve qu'il se développe en marge des mutins de Panurge gauchistes et mélenchoniens une révolte « radicale » et pas forcément prolétarienne, ni inutile à l'illusion démocratique.
4Un témoignage censé être anonyme qui identifie les quatre mis en examen. Problème: une mention de son nom laissée sur un procès-verbal a révélé qu'il s'agit d'un policier des renseignements généraux. L'homme était présent lors de la manifestation. "Il les connaît tous. Il est capable de dire qui était là et qui ne l'était pas, il donne des noms, pas d'autres. C'est certes un élément clé du dossier mais ce n'est pas le seul, il est corroboré par d'autres", explique à L'Express une source proche du dossier. "La levée de son anonymat n'entache en rien la validité de la procédure", ajoute-t-elle, regrettant que l'on cherche à "ridiculiser", selon ses mots, "parquet comme policiers".  (cf. L'Express)

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