Un
jour des historiens s'interrogeront sur l'étrange mort de Ben
Laden1.
En 2011 c'est à dire à la veille de la réélection pour un
deuxième mandat de Barak Obama. Ils s'interrogeront aussi sur la fin
programmée de daech à Mossoul à la veille du départ d'un Obama
faisant tout pour passer le relais à Madame Clinton. Derrière ces
guerres renouvelées il y a évidemment toujours les bagarres au sein
du capitalisme financier. La fin annoncée du sinistre daech, comme
celle d'Al Qaida – avant un autre auccesseur opaque –
servira-t-elle plus l'élection de Clinton femme que les débilités
de l'archi-milliardaire Trump ? Ou les dernières révélations
embrumées sur les e-mails mal protégés de la dame de
l'establishment vont-elles donner ses chances au bateleur de foire
populiste ?Le FBI n'est-il pas que le porte-parole de l'autre faction US qui préfère le diable à moumoute à la mamie flouée par son mari, mais accroc aux millions accumulés par le clan familial et future va-t-en guerre? Une chose est sûre pour "faire de la politique" aux USA, il faut être milliardaire et élections rime avec banksters (cf. le trader truand Marc Rich (sic) ressorti des cartons).
Derrière
les pitreries de café de commerce et de blagounettes pour boite
échangiste, un combat féroce se mène entre deux factions US
impérialistes et pétrolières, et rivales. Souvent les mêmes
factions que lors de la guerre du Vietnam. Les deux principaux trusts
qui avaient eu intérêt à la guerre du Vietnam – General Electric
et Exxon – sont derrière le clan Clinton. En face l'autre faction
US représentée par Trump groupe d'autres compagnies dont celles qui
font les recherches pétrolières en Mer du Nord, en conjonction avec
les Russes, ce qui explique les relations plus compréhensives de
cette faction avec Poutine et les services rendus régulièrement par
les hackers russes (et Assange)...
Ce
n'est en tout cas pas la révélation que la candidate recevait les
questions avant ses interviews qui va la déstabiliser. Aux states
comme en France ou ailleurs il faut être sacrément naïf (sauf
exception rarissime) pour ignorer que les suce-boules journalistes
sont tenus de faire parvenir leurs questions aux divers politiciens
avant même de les poser oralement ; exception étant faite pour
les merdes de minorités marginales d'extrême gauche ou d'extrême
droite. De Gaulle recevait toutes les questions dûment écrites, et
avec sa mémoire extraordinaire de jésuite – lorsqu'une question
était oubliée – il disait : « je crois me souvenir que
quelqu'un m'avait posé une autre question".
L'époque
de pourriture de la démocratie fantaisiste et dictatoriale de la
bourgeoisie fait la part belle aux « lanceurs d'alerte »
(quitte à en maintenir certains en prisons ou sous accusation
infâmante fabriquée, voire taxés d'alimenter la fachosphère
complotiste). Sur les E-mails piratés, la mère Clinton n'en est pas
à un coup d'essai. Tout le monde a oublié que le premier août
dernier, Wikileaks avec Assange déclarait : « Les E-mails
piratés d'Hillary montrent qu'Hillary arme les djihadistes ».
Et d'argumenter :
“Selon
un
rapport d'enquête dans The Canary par l’universitaire et
journaliste respecté Nafeez Ahmed: Des documents obtenus par
plusieurs enquêtes journalistiques révèlent que Lafarge a payé
des impôts au groupe terroriste afin de pouvoir continuer à
exploiter son usine de ciment en Syrie, et a même acheté du pétrole
à Daech/ISIS pendant des années ... Lafarge
a également des liens étroits avec la candidate présidentielle
démocrate Hillary Clinton. Lafarge est un donateur régulier à la
Fondation Clinton. Clinton elle-même a été administrateur de
Lafarge au début des années 1990, et a fait un travail juridique de
l'entreprise dans les années 1980. Au cours de sa connexion à
Lafarge, l'entreprise a été impliquée dans la facilitation d'un
réseau, soutenu par la CIA, d'exportation d'armes secrètes pour
Saddam Hussein.Parmi ses premiers bienfaiteurs était l'ancienne
première dame et la candidate présidentielle actuelle, Hillary
Clinton. De 1990 à 1992, Clinton a siégé au conseil
d'administration de Lafarge. Sous son mandat, la filiale de Lafarge
en Ohio a été attrapée brûlant des déchets dangereux pour
alimenter ses cimenteries. Clinton a défendu Lafarge à l'époque ».
Mais
le background de la mère Clinton est plus louche encore, et relève
du cynisme sans fard de
l'oligarchie. Candidat
malheureux à l'élection la plus minable de toute l'histoire de la
bourgeoisie américaine, Bernie Sanders, sorte de Mélenchon mieux
calibré, et populaire dans la classe ouvrière américaine, avait
accusé Hillary Clinton d'avoir fait des discours payés par
la banque d'affaires Goldman Sachs. «Moi
je ne reçois pas d'argent des grosses banques,
avait déclaré le sénateur du Vermont. Je
me méfie des gens qui reçoivent des grosses sommes venant de Wall
Street.»
Depuis que la
mère Clinton a quitté son poste de secrétaire d'État en 2013,
elle a en effet gagné 675.000 dollars rien que pour ses discours
chez Goldman Sachs. Mentionner ses liens avec cette banque, qui
symbolise tous les excès de Wall Street, est de nature à décoiffer
ses soutiens grands bobos de la rue de Solférino et risquer de se
faire traiter d'antisémite. La banque la plus pourrie du monde
favorise la girouette la mieux placée pour les intérêts
impérialistes de la faction bourgeoise américaine en poupe, aussi
bien républicaine que démocrate. Ce coup-ci pourtant, elle banque
pour le gang dit démocrate, comme en 2008 ou Goldman Sachs était la
deuxième source de financement de la première campagne d'Obama.
Comme
l'a rappelé l'honnête Bernie Sanders, cette aide est soumise à
condition : la plupart des hauts postes à la Réserve Fédérale
et au Département du Trésor doivent être réservés aux anciens de
Goldman Sachs, sorte d'Etat stalinien dans l'Etat démocrate ;
tout comme ses serviteurs infiltrés dans la poulpe européenne
bénéficient automatiquement du retour d'asscenseur comme le larbin
Barroso.
Hillary Clinton
avait refusé de publier ses discours prononcés auprès de plusieurs
institutions financières de Wall Street. L'emmerdeur pro-russe
WikiLeaks a publié vendredi des extraits de ces allocutions.
Grassement payée (près de 600 000 dolllars au total pour ses
discours à Goldman Sachs), elle y déclare qu’elle est
foncièrement en faveur du libre-échange, qu’elle serait prête
à équilibrer le budget fédéral et à augmenter l’âge
permettant de toucher Social Security (retraites).
Il
y a tant d'autres infosà faire gerber la classe ouvrière
mondiale... par exemple les contributions directes aux campagnes
d’Hillary Clinton, notamment pour un siège au Sénat en 2000, pour
la présidence du pays en 2008, puis en 2016, soit un total de 712,4
millions de dollars au 30 septembre 2015, selon les données publiées
récemment par Open Secrets. Sur cinq sources de financement
majeures, quatre sont de grandes banques : Citigroup Inc., Goldman
Sachs, JPMorgan Chase & Co., et Morgan Stanley.
Ou
encore les aléas de la fondation Clinton, que nous révèle l'Obs :
« Cependant, la plupart des grands bienfaiteurs de
l’association font partie des donateurs qui ont apporté leur
soutien à Hillary Clinton à chaque campagne électorale et versé
des honoraires à six chiffres. Pour ces donateurs, en majorité des
sociétés, le lien qu’ils établissent avec les Clinton est aussi
important que les causes défendues par l’association. D’après
l’analyse des fonds de la Fondation Clinton publiée en février
2015 par le Washington Post, le secteur des services financiers
représente la plus grande part des entreprises donatrices. La
fondation compte également comme donateurs principaux des
entreprises spécialisées dans les énergies et la défense
nationale, ainsi que les gouvernements étrangers avec lesquels elles
font commerce.(...) Le forum annuel "Clinton Global Initiative"
offre un cadre idéal pour les transactions entre les Clinton et
leurs bienfaiteurs. Parmi les sponsors de l’événement qui s’est
tenu à New York en 2014 et 2015 se trouvaient notamment HSBC, Coca
Cola, Monsanto, Proctor & Gamble, Cisco, PricewaterhouseCoopers,
Blakstone Group, Goldam Sachs (bis repetita) Exxon Mobile, Microsoft
et Hewlett Packard. Moyennant la somme minimum de 250.000 dollars,
les chefs d’entreprise présents lors de ces forums jouissent d’un
certain nombre de privilèges dont la possibilité de rencontrer les
Clinton2.
La révélation de ses discours pour Goldman Sachs avait été
du pain bénit pour son rival comique troupier à la primaire
démocrate ; le brave Bernie Sanders, estimant qu’elle ne
pouvait pas réguler les sociétés qui en même temps la
rétribuaient....
Donald Trump a
essayé d’utiliser contre elle ces courriers volés (disons
hackérisés par les amis russes), l’accusant notamment de ne pas
avoir sécurisé des documents internes à l’administration
américaine en utilisant un e-mail privé alors qu’elle était
secrétaire d’Etat, ce qui est fort le café de la part d'un
concurrent qui s'affiche plutôt nationaliste mais poreux aux
services secrets russes.
Il s’est
également lourdement appuyé sur les révélations de Wikileaks
montrant que Mme Clinton, lors de discours privés à des géants
bancaires en 2013 et 2014, avait pris position pour le libre-échange
et l’autorégulation de Wall street, en opposition avec son
discours de candidate, mais le milliardaire n'a pas vraiment
capitalisé des critiques déjà faites en leur temps par Bernie
Sanders, lui-même n'étant pas très net vu son faramineux
enrichissement en léger déclin.
DES HISTOIRES DE
SLIP OU UNE CYNIQUE GUERRE POUR LE POUVOIR FINANCIER ?
Dans cette
polémique à fleurets mouchetés, quelques fois à coup de sabre
porno (les affaires de sexe en politique émoustillent toujours nos
rudes parpaillots ricains), la vérité n'est pas lisible par les
classes exploitées qui n'y voient que coups bas du traditionnel
carnaval électoral américain et ridicule autour de personnes
grotesques et de banquets noyés sous les fanions étoilés, où les pauvres sont les plus cons du monde car ils admirent les riches qui, eux, "ont réussi", où la notion de classe ouvrière est noyée sous les termes imbéciles de classe moyenne.
Entre les lignes, et les effets de manche, les découvertes sensationnelles de la dernière ligne droite, plutôt tordue, nous, observateurs attentifs et déniaisés, apercevons les deux factions couteaux entre les dents et kalachnikov toujours chargée dans le coffre arrière. Bien sûr que la faction dominante – qui veut rester dominante et s'afficher nettement belliciste - avec Hillary Clinton, comme avec son futur prédécesseur Obama, marche main dans la main avec les pétromonarchies criminelles d'Arabie Saoudite et autres émirats bonux, tous ces fondateurs de générations de mercenaire terroristes islamingants, dans ce combat opaque entre impérialistes sur le dos de la population civile mondiale. La cheville ouvrière n'est pourtant qu'une petite secrétaire mais sa bio en dit aussi long que les gaffes de Clinton femme.
Entre les lignes, et les effets de manche, les découvertes sensationnelles de la dernière ligne droite, plutôt tordue, nous, observateurs attentifs et déniaisés, apercevons les deux factions couteaux entre les dents et kalachnikov toujours chargée dans le coffre arrière. Bien sûr que la faction dominante – qui veut rester dominante et s'afficher nettement belliciste - avec Hillary Clinton, comme avec son futur prédécesseur Obama, marche main dans la main avec les pétromonarchies criminelles d'Arabie Saoudite et autres émirats bonux, tous ces fondateurs de générations de mercenaire terroristes islamingants, dans ce combat opaque entre impérialistes sur le dos de la population civile mondiale. La cheville ouvrière n'est pourtant qu'une petite secrétaire mais sa bio en dit aussi long que les gaffes de Clinton femme.
Née dans le
Michigan de parents enseignants d'origine indienne et pakistanaise,
Huma, qui a passé son enfance en Arabie Saoudite avant de revenir
faire ses études supérieures aux États-Unis,
était arrivée comme stagiaire à la Maison Blanche
en 1996, alors affectée au bureau de la Première dame. Elle n'y
aurait pas fait de pipe (hilarité). Elle suit la pas marrante
Hillary lorsque celle-ci devient sénatrice de l'État de New
York en 2001 et devient sa directrice de cabinet. Depuis, elle la
suit partout, portable en main, y compris à la Fondation Clinton ou
aux apéros chez Goldman Sachs et dans les piscines parfumées des
pachas saoudiens. .
Le 10 juillet
2010, elle épouse Anthony Weiner, élu démocrate du Congrès, alors
promis à un bel avenir politique. Bill Clinton officie à leur
mariage. Le couple a un fils, Jason, né en décembre 2011. Mais
entre-temps, Anthony Weiner a dû démissionner en mai 2011, après
avoir reconnu
avoir envoyé des photos de son slip bombé à des inconnues sur
Twitter. En mai
2013, il annonce néanmoins sa candidature à la mairie de New York.
Deux mois plus tard, de nouvelles accusations font surface, montrant
qu'il continue à envoyer des messages lubriques
sur la toile, derrière le surnom "Carlos Danger". La
presse américaine en fait les gorges chaudes le nommant désormais
camarade Wiener (qui signifie pénis en argot US). La polémique,
toujours plus bas que la ceinture fait rire, anime comme en France
les émissions pipole-politique mais empêche toute réflexion
sérieuse sur la réalité de la guerre souterraine entre factions
bourgeoises.
La vérité sur
la façon de traiter, par la presse européenne, de la même manière
superficielle que les médias américains est bien vue par des
internautes lambdas comme celui-ci : « ...vous ne
saisissez pas tous les aspects de cette affaire...Au delà de
l’échange de documents classifiés sur un serveur privé à
l'usage "illégal", qui se retrouvent en partie sur du
matériel appartenant a Huma Abedin (d'origine saoudienne, a propos
de laquelle on se demande pour qui elle roule) , il y a les activités
criminelles des Clintons= trafic d'influence entre la Fondation, les
donateurs "extérieurs" et le Département d'Etat ou
l'Administration en général....qui explique leur enrichissement.
Le serveur utilisé illégalement a probablement été mis en place pour mener ces activités criminelles en toute discrétion. Les services rendus par le Département d'Etat contre des $$$ versés a la C. Fondation sont probablement dans les 33000 emails effacés... jusqu'à maintenant le FBI se concentrait sur l'utilisation illégale d'un serveur privé dans le cadre des fonctions de HC au Département d'Etat. Mais là il se pourrait bien que l'on retrouve sur le disque dur de l'ordinateur récemment saisi d'Hama Abedin les 33000 emails que HC a effacés... ».
Le serveur utilisé illégalement a probablement été mis en place pour mener ces activités criminelles en toute discrétion. Les services rendus par le Département d'Etat contre des $$$ versés a la C. Fondation sont probablement dans les 33000 emails effacés... jusqu'à maintenant le FBI se concentrait sur l'utilisation illégale d'un serveur privé dans le cadre des fonctions de HC au Département d'Etat. Mais là il se pourrait bien que l'on retrouve sur le disque dur de l'ordinateur récemment saisi d'Hama Abedin les 33000 emails que HC a effacés... ».
PLUS
GRAVE, il faut lire l'article du pro-russe Meyssan, qui va plus loin,
même s'il faut toujours le lire avec prudence : « Dans un
premier temps, le FBI a observé que le serveur privé n’avait pas
la sécurisation du serveur du département d’État. Mme Clinton
n’avait donc commis qu’une faute de sécurité. Dans un second
temps, le FBI a saisi l’ordinateur de l’ancien membre du Congrès,
Anthony Weiner. Celui-ci est l’ancien époux d’Huma Abedin,
directrice de cabinet d’Hillary. Des e-mails provenant de la
secrétaire d’État y ont été retrouvés ».
« Huma
Abedin est une états-unienne ayant été élevée en Arabie
saoudite. Son père dirige une revue académique —dont elle fut
durant des années la secrétaire de rédaction— qui reproduit
régulièrement l’avis des Frères musulmans. Sa mère préside
l’association saoudienne des femmes membres de la Confrérie et
travaillait avec l’épouse du président égyptien Mohamed Morsi.
Son frère Hassan travaille pour le compte du cheikh Yusuf
al-Qaradawi, le prêcheur des Frères et conseiller spirituel
d’Al-Jazeera » 3.
Conclusion de Meyssan : « Sachant que la totalité des leaders
jihadistes dans le monde sont soit issus de la Confrérie, soit de
l’Ordre soufi des Naqshbandîs —les deux composantes de la Ligue
islamique mondiale, l’organisation saoudienne anti-nationaliste
arabe— on aimerait en savoir plus sur les relations de Madame
Clinton avec l’Arabie saoudite et les Frères.
Il se trouve que
dans l’équipe de son challenger Donald Trump, on compte le général
Michael T. Flynn qui tenta de s’opposer à la création du Califat
par la Maison-Blanche et démissionna de la direction de la Defense
Intelligence Agency (Agence de Renseignement militaire) pour
marquer sa réprobation. Il y côtoie Frank Gaffney, un « guerrier
froid » historique, désormais qualifié de
« conspirationniste » pour avoir dénoncé la présence
des Frères dans l’État fédéral.
Il va de soi
que, du point de vue du FBI, tout soutien aux organisations
jihadistes est un crime, quelle que soit la politique de la CIA. En
1991, les policiers —et le sénateur John Kerry— avaient provoqué
la faillite de la banque pakistanaise (quoiqu’enregistrée aux îles
Caïman) BCCI que la CIA utilisait pour toutes sortes d’opérations
secrètes avec les Frères musulmans tout autant qu’avec les
cartels latinos des drogues ».
En tout cas une
chose est sûre, plus que d'habitude le taux d'abstention de la
classe ouvrière américaine va être encore considérable.
Passant l'autre
jour à Montrouge devant l'école primaire qu'avait fréquenté
Alfred Rosmer enfant, j'ai eu envie de le relire pour mieux comprendre
les difficultés du présent.
« Ces
choses sont plus compliquées; il faut comprendre que les
gouvernements ne s’engagent dans ce
qui reste pour eux une
redoutable aventure que lorsqu’ils ont acquis la quasi-certitude
d’entraîner la nation tout entière derrière eux, que lorsqu’ils
sont parvenus par une préparation patiente et habile à égarer le
prolétariat. Quand la guerre passe, c’est que la classe ouvrière
a déjà été vaincue; défaite écrasante lorsque ses chefs se
rallient à l’ennemi de classe, font cause commune avec lui :
l’union sacrée se dresse sur les ruines de l’internationalisme
prolétarien.
J’ai donc décrit longuement l’oubli soudain des décisions de congrès, des décisions solennelles qui engageaient devant le monde ouvrier ceux qui les votaient, le passage de l’insurrection contre la guerre à l’union sacrée pour la guerre, dans chacun des grands groupements de la classe ouvrière. Je les ai pris séparément et suivis pendant cette période de ténèbres quasi complètes. Cette méthode rendait inévitables des redites mais elle trouvait un avantage compensateur dans le fait de ramener le lecteur sans cesse devant la situation vraie — la situation créée par la guerre — de lui faire sentir les difficultés considérables de la lutte pour la défense du socialisme pendant la guerre. La lutte ouvrière contre la bourgeoisie est toujours difficile. Elle est déjà difficile en temps de paix et le sera désormais chaque jour davantage. Elle est incomparablement plus difficile en temps de guerre. Le prolétariat préparera d’autant plus utilement sa résistance qu’il connaîtra mieux les conditions dans lesquelles il devra livrer son combat ».
Nous briserons les frontières! |
J’ai donc décrit longuement l’oubli soudain des décisions de congrès, des décisions solennelles qui engageaient devant le monde ouvrier ceux qui les votaient, le passage de l’insurrection contre la guerre à l’union sacrée pour la guerre, dans chacun des grands groupements de la classe ouvrière. Je les ai pris séparément et suivis pendant cette période de ténèbres quasi complètes. Cette méthode rendait inévitables des redites mais elle trouvait un avantage compensateur dans le fait de ramener le lecteur sans cesse devant la situation vraie — la situation créée par la guerre — de lui faire sentir les difficultés considérables de la lutte pour la défense du socialisme pendant la guerre. La lutte ouvrière contre la bourgeoisie est toujours difficile. Elle est déjà difficile en temps de paix et le sera désormais chaque jour davantage. Elle est incomparablement plus difficile en temps de guerre. Le prolétariat préparera d’autant plus utilement sa résistance qu’il connaîtra mieux les conditions dans lesquelles il devra livrer son combat ».
NOTES
1
lire article de la TCI :
http://www.leftcom.org/fr/articles/2011-06-21/l%E2%80%99%C3%A9trange-mort-d%E2%80%99oussama-ben-laden)
3Il
faut lire l'intégralité de l'article bien documenté :
http://www.voltairenet.org/article193919.html)