"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

samedi 8 septembre 2012

La maison de maçon de l’entreprenant Lénine et son étincelle inutile



QUELLE UTILITE DE LA PRESSE MAXIMALISTE ?

« A côté des chômeurs, on a vu se développer, depuis les années 1990, les travailleurs précaires et les pauvres, rappelait l’ancien premier ministre socialiste. Le résultat, c'est qu'à peu près un tiers de la population active est en situation de grave précarité dans les pays industrialisés. Peut-on s'y résoudre ? Non, car cela devient explosif budgétairement, socialement et politiquement. Cela conduit à la désaffection civique, au ralliement à des forces politiques populistes, à un affaiblissement électoral des partis en situation de gouverner et donc à une redoutable instabilité » (interview au Monde le 27-02-2012).
Lorsqu’on lit ce genre de déclaration, du vieux bourgeois Rocard, on ne peut que gerber six mois après, et après la victoire électorale de Hollande. Et gerber deux fois face à ce mépris des prolétaires fustigés comme irresponsables civiquement, populistes de fait, voire, dans l’imaginaire caviar rose, futures chemises noires de la grosse Bertha Le Pen.
Oui la situation est gravissime, à la veille du grand barnum des « partenaires sociaux » - avec les sous-fifres du président "normal" devenu banal - en vue de « renégocier les conditions de travail » : dans quelle mesure les bourgeois « socialistes » vont-ils accroître la flexibilité, sponsoriser les PME, éradiquer les 35 heures, fignoler cette merde de « rupture conventionnelle », rendre moins ridicules les employés de Pôle emploi, etc. ???
La situation est grave mais pas désespérée politiquement pour la bourgeoisie. Le dernier numéro du journal Le Prolétaire en réfère très justement au nain ami de Sarkozy, A.Minc qui a déclaré que « l’alternance » était une bénédiction (cf. « Si Sarkozy avait été réélu, le pays aurait été très difficile à gouverner »). Les bordiguistes ajoutent aussi subtilement que les gauchistes, à force de soutenir la gauche caviar ne font plus que pâle figuration. Le clown Mélenchon correspond bien à ce que le stalinisme et le trotskysme putréfiés peuvent produire, un misérable PN qui aboie dans le vide. Le parti présidentiel godillot occupe le devant de la scène pour nous passionner entre le désir d’un ex-animateur antiraciste et un vieux coucou revenu de la lambertologie. La droite n’est plus qu’un panier de crabes non comestibles. Les syndicats sont toujours aussi incrédibles et immergés dans l’anonymat des fonctionnaires étatiques.
Face aux attaques que prépare la bourgeoisie gouvernementale, chacun peut retenir son souffle. Comment vont réagir les prolétaires – car ils vont réagir forcément (baisse des salaires + chômage incompressible) – dans le public et dans le privé ? Qui va montrer l’exemple ou pas ?
Le CCI et ses scissions assurent bêtement que les mineurs espagnols « montrent l’exemple », ce qui est faux. L’article du Prolétaire explique que c’est plus compliqué : « Les grands et moins grands syndicats jaunes qui contrôlent les régions minières (…) oeuvrent à lier les revendications des travailleurs de la mine à une espèce de « bien commun » régional ou national » ; ces mines ne subsistent que grâce aux subsides de l’Etat, et l’aide à « l’économie locale » profite surtout au financement des apparatchiks syndicaux. Bref la lutte est noyée dans une saga populaire : « La Marche noire, dirigée par ceux qui ont pendant des décennies sacrifié les prolétaires de ces régions sur les autels de la rentabilité capitaliste, a été une tentative de transformer la lutte en une scène de théâtre où se joue une parodie de la lutte de classe ».
Evidemment comme tous les autres courants maximalistes, les bordiguistes concluent par la rengaine inusable : « les prolétaires ne pourront compter que sur leurs propres forces, sur leur propre détermination et sur leur propre organisation de classe ». Et demain le temps sera ensoleillé ou maussade ?
Chaque fois que je lis « Le Prolétaire » ou « Révolution Internationale » (que je n’achète plus puisque mes correspondants me l’envoient gratuitement, pour s’en débarrasser ?), je me pose la question de l’utilité de cette presse au papier épais, aux articles relativement clean, lisibles et accessibles mais très peu lus, écoulés difficilement à quelques dizaines d’exemplaires. La vente des journaux de chômeurs et de roumains est passée par là pour rendre ringarde la vente à la criée, et les entrées des « grosses boites » avec des milliers d’ouvriers à vélo tendant une main négligente vers le distributeur de tracts, se sont évaporées comme les cheminées d’usines. J’avoue avoir peine moi-même, quoique resté séduit par le papier et Gutenberg, à relire ce que j’ai déjà lu à l’écran. En effet, nous sommes désormais conditionnés pour la lecture de la presse en général par une lecture gratos à l’écran de notre ordi, en position allongée sur notre lit une tasse de café à la main. La presse française quotidienne est hyper chère, et même l’effort du journal Le Prolétaire de rester à un euro apparaît de trop, et une ressource peu solide (les militants y vont de leur poche). Mais la presse bourgeoise, de Libé à L’Express n’a pas besoin de vendre, elle est sponsorisée par des grands groupes financiers américains ou autochtones, et les quelques articles payant sur le web c’est juste pour faire croire à une caution « honnête » des milliers de lecteurs lambda et aux naïfs qui imaginent une indépendance de la presse démocratique.
Que Faire ? Disait ce bon Lénine vers 1903.  « Que Faire ? », quoique daté, reste un ouvrage génial. Il est normal qu’il reste la référence à tous les maximalistes, et même aux anarchistes (marxiens refoulés). Bordiguistes et CCistes restent plutôt proches des économistes anarchistes que critiquait l’ingénieur du Kremlin. Relisons les propos mi-actuels et mi-volontaristes d’un chef de travaux publics « prolétariens ».

La maison de maçon de l’entrepreneur Lénine

« Il est faux que “nous ayons travaillé surtout parmi les ouvriers cultivés, et que les masses aient mené à peu près exclusivement la lutte économique”. Sous cette forme, cette affirmation dévie vers la tendance radicalement fausse qu'a toujours la Svoboda à opposer les ouvriers cultivés à la “masse”. Durant ces dernières années, les ouvriers cultivés aussi ont mené chez nous “à peu près exclusivement la lutte économique”. C'est là un premier point. D'autre part, les masses n'apprendront jamais à mener la lutte politique, tant que nous n'aiderons pas à former des dirigeants pour cette lutte, aussi bien parmi les ouvriers cultivés que parmi les intellectuels. Or, de tels dirigeants ne peuvent s'éduquer qu'en s'initiant à l'appréciation quotidienne et méthodique de tous les aspects de notre vie politique, de toutes les tentatives de protestation et de lutte des différentes classes à différents propos. C'est pourquoi parler d'“éduquer des organisations politiques” et en même temps opposer “la besogne paperassière” d'un journal politique au “travail politique local vivant” est tout bonnement ridicule ! L'Iskra ne cherche-t-elle pas à rajuster le “plan” de son journal au “plan” qui consiste à réaliser un “degré de préparation” permettant de soutenir à la fois le mouvement des sans-travail, les soulèvements paysans, le mécontentement des zemtsy, “l'indignation de la population contre l'arbitraire des “bachi-bouzouks tsaristes”, etc. Mais tous ceux qui connaissent le mouvement savent fort bien que l'immense majorité des organisations locales ne songe même pas à cela; que beaucoup de projets de “travail politique vivant” indiqués ici n'ont encore jamais été mis à exécution par aucune organisation; que, par exemple, la tentative d'attirer l'attention sur la croissance du mécontentement et des protestations parmi les intellectuels des zemstvos déconcerte aussi bien Niadiéjdine (“Seigneur ! N'est-ce pas aux zemtsy que cet organe est destiné ?”, A la veille de la révolution, p. 129), que les économistes (lettre de l'Iskra n°12) et de nombreux praticiens. Dans ces conditions on ne peut “commencer” que par ceci : inciter les gens à penser à tout cela, à totaliser et à généraliser toutes les manifestations d'effervescence et de lutte active. A une époque où l'on avilit les tâches social-démocrates, on ne peut commencer le “travail politique vivantque par une agitation politique vivante, impossible sans un journal pour toute la Russie, paraissant fréquemment et judicieusement diffusé ».
« Dites-moi, s'il vous plaît : lorsque les maçons posent en différents points les pierres d'un édifice immense, aux formes absolument inédites, ils tendent un fil qui les aide à trouver la place juste, leur indique le but final de tout le travail, leur permet de mettre en oeuvre non seulement chaque pierre, mais même chaque morceau de pierre qui, cimenté avec le morceau qui précède et celui qui suit, donnera la ligne définitive et totale. Est-ce là un travail “paperassier” ? N'est-il pas évident que nous traversons aujourd'hui dans notre Parti une période où, ayant des pierres et des maçons, il nous manque justement ce fil visible à tout le monde et auquel chacun pourrait s'en tenir ? Laissons crier ceux qui soutiennent qu'en tendant le fil (…) du moment que notre fil a été tendu correctement, nous voulions qu'il fût approuvé pour sa rectitude même, et non pour avoir été tendu par un organe officiel.(…) Si nous avions un groupe de maçons expérimentés, suffisamment solidaires pour pouvoir sans cordeau poser les pierres où il convient (à parler abstraitement, ce n'est pas du tout impossible), nous pourrions peut-être nous saisir d'un autre maillon. Le malheur est précisément que nous n'avons pas encore de ces maçons expérimentés et solidaires; que, fréquemment, les pierres sont posées au petit bonheur, au mépris du cordeau, sans être cimentées l'une à l'autre, au point que l'ennemi n'a qu'à souffler dessus pour les disperser, non comme des pierres, mais comme des grains de sable.
Les échafaudages ne sont nullement nécessaires pour la bâtisse elle-même; ils sont faits avec un matériel de qualité inférieure; ils sont dressés pour un temps relativement court et jetés au feu dès que l'édifice est terminé dans ses grandes lignes. En ce qui concerne la construction d'organisations révolutionnaires, l'expérience atteste (par exemple, dans la période de 1870-80) que l'on réussit parfois à construire sans échafaudages. Mais maintenant nous ne saurions même nous représenter qu'il soit possible d'élever sans échafaudages l'édifice dont nous avons besoin. (…) Beaucoup (Nadiéjdine est de ce nombre) ont reproché à l'Iskra de fournir de maigres renseignements sur le chômage, de ne donner que des correspondances fortuites sur les choses les plus ordinaires de la vie rurale. Le reproche est fondé; mais ici l'Iskra est “coupable sans avoir péché”. Nous nous efforçons de “tendre” également notre “fil” à travers la campagne; mais presque nulle part il n'y a de maçons; il nous faut encourager tous ceux qui nous communiquent même les faits les plus ordinaires, dans l'espoir que cela augmentera le nombre de nos collaborateurs dans ce domaine et nous apprendra à nous tous à choisir enfin des faits véritablement saillants. (…) Et si réellement nous parvenions à obtenir que la totalité ou la majeure partie des comités, groupes et cercles locaux, s'associent activement à l’œuvre commune, nous pourrions à très bref délai mettre sur pied un hebdomadaire, régulièrement diffusé à des dizaines de milliers d'exemplaires dans toute la Russie. Ce journal serait comme une partie d'un gigantesque soufflet de forge qui attise chaque étincelle de la lutte de classe et de l'indignation populaire, pour en faire jaillir un immense incendie ».

Le soufflet de forge au musée

Lénine utilise donc une image en vogue dans la classe ouvrière de la fin du 19e siècle : la forge. La forge symbolise la force, le lieu où l’homme vainc l’acier, lui donne forme selon sa volonté. Tout le volontarisme bolchevique se retrouve dans cette image, assez bancale, malheureuse et dangereuse finalement : chaque étincelle est attisée et finit par foutre le feu à la boutique du forgeron ! Songez, Lénine veut former les forgerons qui vont « diriger la lutte », donc battre le fer pendant qu’il est chaud. Pendant que l’acier refroidi, les forgerons vont collecter des informations pour les envoyer au comité central qui va les sélectionner pour les publier dans un journal unique, centralisé nationalement ; et il demande de vraies infos sur les chômeurs. Voilà le journal promu « organisateur collectif » ; en fait, comme l’ont imité tous les maximalistes et les gauchistes jusqu’à leurs faibles publications aujourd’hui, le journal dans toutes les sectes politiques radicales est l’évangile mensuel : les cénacles se réunissent pour commenter la dernière édition, louer la ligne générale en générale, et, éventuellement, si le membre présent du comité central ne fait pas les gros yeux, proposer d’inclure tel ou tel sujet. La rédaction d’article est considérée comme une promotion indubitable qui flatte l’intéressé, quoique souvent tarabusté (« il te faut reprendre ton article camarade car il ne correspond pas à l’orientation générale définie par la dernière commission exécutive plénière »). Au moins avec les bordiguistes, pas de menues flatteries, aucun article n’est signé, et si une connerie est défendue cela retombe sur tous.
Le journal d’agitation et de propagande maximaliste a pris un coup de vieux, comme les tracts (mais les tacts peuvent être encore un bon moyen d’agitation) à l’ère du web. Plusieurs journaux se sont appelés « l’étincelle » depuis les années 1930 (= Iskra de Lénine) avec la même conception volontariste idiote que le journal de propagande allait mettre le feu à la plaine par ses révélations ou ses dénonciations. D’une part cela ne s’est jamais produit, ce n’est pas l’Iskra des bolcheviques qui allume le feu de la révolution en 1917 mais la guerre mondiale ! Ce n’est pas l’Iskra qui explique aux ouvriers comment il leur faut s’organiser – ou ils l’expliquent mais pour créer des syndicats – mais les ouvriers qui inventent les Conseils ouvriers ! D’autre part, concernant les grèves, le chômage, l’immigration, la presse bourgeoise donnent tous les éléments auxquels les petites minorités d’activistes n’ont pas accès. Ces dernières en reprenant les informations de la presse bourgeoise ont eu tendance à radoter la même rengaine : toute révolte de classe partirait toujours de la base économique, et le même fond commun idéologique : antiracisme bourgeois, culte de l’immigré, soutien aux syndicats d’Etat, sans développer une pensée originale vraiment subversive contre le système.
L’avenir devrait rappeler que si retour de l’activité sociale politique du prolétariat il y a, elle ne sera pas amplifiée ni renforcée par une presse à diffusion infinitésimale (et qui laisse peu de place à une argumentation développée en huit pages placardées). Le mouvement prolétarien pour renaître, pour être lui « un gigantesque soufflet de forge » a besoin de larges discussions publiques, de rues ; il a besoin de discussions politiques ! Lénine reste plus révolutionnaire entre les lignes de son Que Faire ? (si l’on passe sur les aspects volontaristes et néo-populistes) que tous nos maximalistes modernes. Les discussions politiques dont le prolétariat a besoin ne sont pas « faut-il sauvegarder PSA ? », « comment sauver les entreprises de ma région ? », « comment donner du travail en priorité aux français ? », « comment aider les Roms ? », « Comment lutter contre la pollution ? », mais comment réorganiser une société qui n’intègre plus, qui jette à la poubelle les travailleurs usés, une société du désordre qui n’en finit pas de détruire à petit feu, une société en passe de se gripper complètement. Et qu’il faut foutre en l’air.



dimanche 2 septembre 2012

LES CONTES DES MILLE ET UNE BIGOTERIES DU CAPITALISME ALLEMAND


Le drapeau de l'empire byzantin vous rappelle-t-il quelque chose?
POURQUOI ARTE TRAFIQUE L’HISTOIRE DE L’HUMANITE ?

(Les nouvelles inventions de l’antiracisme historique)

« Il n’y a pas d’orientalisme, de sinologie, d’iranologie, etc. Il y a des disciplines scientifiques (…) Il n’y a pas d’Orient, il y a des peuples, pays, régions, sociétés, cultures, en grand nombre sur la terre. Certains ont des caractères communs (durables ou passagers). (…) Les orientalistes sont encore nombreux à être prisonniers de l’orientalisme, à être enfermés dans un ghetto et souvent à s’y complaire. (…) La complaisance des orientalistes pour leur ghetto s’est trouvée aggravée par les nécessités de la spécialisation et les séductions du professionnalisme… ».  Maxime Rodinson
L’Allemagne est le principal pays vendeur de véhicules haut de gamme dans les quartiers nord de Marseille et dans le 9-3. L’Allemagne est la principale boutique commerciale pour pauvres avec capuches ou voiles, avec son enseigne LIDL, qui boute dehors ses clients sans ménagement dès qu’ils sont passés à la caisse. L’Allemagne tient à développer le commerce d’armes avec les « frères musulmans » : le commandant de la marine égyptienne, Osama Ahmed el-Gendy, a déclaré vendredi que l’Egypte a signé un accord avec l’Allemagne dans lequel le gouvernement des Frères musulmans vont recevoir deux sous-marins d’attaque de type-209. Comme on comprend que l’Allemagne ait besoin de glorifier la « civilisation musulmane » quitte à réviser l’histoire réelle , en reprenant la thèse de l’orientaliste nazie Sigrid Hunke (1913-1999) célèbre depuis 1960 pour son ouvrage : « Le soleil d’Allah illumine l’Occident » qui défendait la thèse d’un islam civilisateur, pionnier, au géni exceptionnel, auquel l’Occident devrait tout, philosophie, mathématiques, science expériementale, tolérance religieuse, etc. (voir l'annexe du livre de Gougenheim, Aristote au Mont Saint-Michel).
L’Allemagne, qui se sent encore  coupable de l’hitlérisme, s’est alignée sur l’antiracisme historique US, nouvelle mode d’interprétation et de trucage de l’histoire. J’ai déjà dit mille fois ce que je pensais sur l’antiracisme en général , cette foire à l’encan de l’idéologie bourgeoise, comme le racisme son demi-frère, pour m’appesantir à nouveau sur cette mystification.
« Le Proche-Orient carrefour économique, scientifique et culturel ! Accompagnez-nous dans cette odyssée fabuleuse de l’Orient à l’Occident ». Chant du départ de la série cultuelle destinée à célébrer le divin islam !
L’émission du vendredi 1er septembre sur la chaîne allemande ARTE a suscité mon ire et mon dégoût, d’abord face à la gamine puis face à l’écran. Dans le genre émission culturelle et cultuelle on ne pouvait faire pire : « De l’Orient à l’Occident ». Le sommaire était séduisant : les premiers hommes et l’écriture, la naissance des monothéismes, etc. J’en voulais à la petite (15 ans) d’avoir refusé d’assister à l’émission « culturelle ». Je n’avais pas mégoté mes arguments : « vous êtes vraiment bornés vous les ados… z’intéressez à rien, nullards, obsédés des jeux vidéos, ignares en histoire de la 6ème à la terminale… Je comprends que t’as ramé pendant tes vacances pour te fader L’écume des jours du trompettiste Vian mais pour une fois qu’une chaîne télé fait l’effort de vous résumer 200 bouquins sur l’histoire de la création de l’humanité tu préfères twitter avec tes copines.. va chier ! ».
Très vite je me suis ressaisis, consterné par l’avalanche musulmaniaque qui suintait d’Arte. Ouf me dis-je la gamine a échappé à une des pires propagandastafel !
L’Etat boche réglait ses comptes d’abord avec ces salauds de grecs qui n’honorent plus leurs factures. Les commentaires affirmatifs sont débités avec une faconde surprenante qui dispute à la connaissance réelle la superficialité des commandes d’Etat bourgeois. L’écriture a été inventée en Mésopotamie il y a 5000 ans. Ouais mais ils y étaient pas pour en être si sûrs. L’art de la chaîne allemande avec collaboration francophile est de laisser croire à de « récentes découvertes », et de prétendre dégommer des poncifs. Tiens justement, contre ces truands de grecs : « La Grèce fait oublier l’apport de l’Orient à la construction du monde », « les grecs ont emprunté beaucoup aux autres civilisations ».
L’arrière-cuisine des cuistres d’Arte part en même temps d’une conception impérialiste néo-nazie du développement des civilisations :le progrès ce sont les conquêtes d’Alexandre le grand comme par après les razzias des armées arabes. En passant, l’anonyme truqueur met dans la bouche d’Alexandre le refrain de l’émission : « Alexandre a pris conscience de ce que l’Occident devait à l’Orient ». La voix off du comédien préposé à la lecture propagandiste ajoute (ce qui fait plus probant en archéologie, surtout celle des employés d’Assad !) : « les fouilles ont montré comment les découvertes orientales ont influencé l’Occident ». Et ces pauvres grecs n’ont été encore une fois que de vulgaires copieurs : « Les grecs ont apprivoisé les idées orientales jusque dans la représentation de leurs dieux… Regardez bien ces portraits grecs ils sont typiquement orientaux… les orientaux ont appris aux grecs à fabriquer leurs statuettes… le moule était une technique orientale… Les colonies grecques d’Asie mineure ont joué un rôle dans la propagation des idées orientales. Le savoir faire et la philosophie se sont ensuite propagés à l’ensemble du monde… Alexandre a compris que les statues grecques dont il était si fier étaient d’origine orientale…. Regardez bien le portrait d’Ischtar, la déesse babylonienne, mais c’est elle que les grecs ont copié pour créer leur Aphrodite ! Ach ! On croyait que toute l’histoire occidentale commençait par les Grecs ! Des pans entiers du monde moderne reprennent des traditions déjà existantes à Babylone… les grecs purent assimiler les connaissances orientales. Thalès n’a pu réaliser ses calculs qu’en s’appuyant sur les archives des babyloniens… les savants grecs avaient accès aux recherches des savants de Babylone…
Nulle part on n’entend rappeler qu’au niveau artistique, les arabes avec leurs arabesques se sont beaucoup inspirés des indous et de la civilisation byzantine…

ARTE LAISSE EQUIVALOIR ORIENT ET ARABES…
Les peuples de Syrie, d’Egypte, du Liban, d’Irak, etc. ne sont pas arabes avant les grandes invasions des troupes mahométanes.
Entre chaque commentaire la propagande opère par des images subliminales – paysages musulmans actuels, minarets, intérieur de l’église de Cordoue, le tout mêlé aux ruines babyloniennes – et  jamais il n’est précisé (pendant la première partie de l’émission) que les populations traitées en Irak, dans le sud de la Turquie et en Egypte ne sont pas arabes. Il faut attendre le 7e siècle ap. J-C pour que les invasions arabes « arabisent » la plupart des pays du Proche et Moyen Orient que l’on classe aujourd’hui dans l’aire dominée par la dictature musulmane. Les commentaires évitent aussi en général de resituer les grandes cités antiques sous leur nom moderne ce qui fait que, pour le téléspectateur franchouillard tout comme l’acquéreur d’une BMW série 6 cabriolet des quartiers nord de Massilia, on n’aperçoit qu’une carte sans frontière d’un soi-disant Orient arabe !
Avec la deuxième série c’est encore le « triomphe de la volonté » qui pointe le bout de sa croix gammée : « Le triomphe du monothéisme ». Tout baigne dans l’œcuménisme, les trois monothéismes ont pour père ce bon vieux Abraham. Avec les lourdingues bottes teutonnes, on nous rabâche que ce processus (monothéiste) « né au Proche-Orient » a fini « par gagner tout l’Occident » : « … maintenant (ton joyeux) il y a partout des mosquées, des temples, des églises (oubliées les synagogues ?) et ce sublime flash-back : « c’était déjà le cas lorsque les premières villes sont apparues il y a 6000 ans » ! Le larbin dithyrambique en perd la notion des dates car, il y a 6000 ans n’existaient pas les fameux monothéismes ni leurs garages à croyants.
Les emprunts grecs à l’Egypte sont passés sous silence et l’Egypte n’est évoquée que très brièvement que pour le génie monothéiste d’Akhénaton, coup de chapeau aux frères musulmans nationalistes et bons clients de l’industrie d’armement teutonne ?
Nouvelle insistance bottée sur le polythéisme des premiers juifs, lesquels auraient tort de se considérer comme les premiers inventeurs du monothéisme (hein et le pharaon Akhénaton ?) et de plus le brevet est détenu par le crucifié de Jérusalem ! C’est surtout Paul de Tarse qui a fait le boulot de propagande et qui l’a payé cher chez les ritals. La voix de la teutonnie commerciale rabâche encore que ce concept révolutionnaire est venu d’Orient (oh oui mes frères d’Egypte en espèces sonnantes et bénies !).  
En troisième partie, les cuisiniers d’Arte se lâchent carrément : l’islam a transformé le monde entier ! Oublié le christianisme et son universalisme, trafiquons gaiement la religion ethnique arabe et parons-là de cet universalisme dont elle n’a que foutre. L’islam a permis l’unification des tribus nomades arriérées, fécondons l’Etat islamique en 622. Le coran a renforcé cette unité en régissant (= commander) le quotidien des musulmans. Le commentaire enfle d’enflures a-historiques : « après la paix de Damas (première victoire de l’impérialisme mahométan) ce nouveau type de gouvernement allait changer la donne dans le monde entier ». Hurrah !
« Et il n’a pas imposé sa croyance aux chrétiens » ! Faux, ils sont réduits à l’état de citoyens de seconde zone dits dhimmis, hyper imposés puis éliminés à la première occasion !
Je passe sur le facétieux et accommodant compte rendu du comique voyage nocturne du PN Mahomet (je le décrypte dans mon livre), car le tout est assaisonné d’un bla-bla œcuménique sur une soi-disant tolérance de cet aliéné de Mahomet. Quand les fainéantes armées de Bédouins envahissent le grenier à blé oriental l’Egypte, le servile commentateur pour la teutonnie commerciale en délire ne trouve pas mieux que de marteler le refrain des épisodes précédents (çà c’est de la gute propagandastafel !) : « (sur l’image subliminale des colonnes de Cordoue’s church) l’islam avait changé la face du monde, pas seulement révolutionné l’Occident mais le monde entier ». Dernier coup de chapeau aux commerciaux de l’Egypte des Frères acheteurs et aux copains de l’université musulmane d’Istanbul qui ont fourni la matière à la série historicienne d’Arte, et les spécialistes embrigadés d’Etat : « La civilisation arabe a ouvert la voie à un culte de la religion qui s’est développé à une vitesse extraordinaire et a créé un empire (une clientèle ?) mondial ». Les nazis d’Arte ne craignent pas d’assurer que l’islam compterait plus de deux milliards de sectateurs dans le monde entier, alors qu’en 2003 il n’en était décompte que 1,3 milliards. La suite promet d’être encore plus trafiquée et odieuse : Le miracle de Cordoue (à suivre dimanche prochain).
Mon livre à paraître est centré sur le lien immigration et religion : « L’immigré fataliste et sa religion policière ».
PS : il faut lire la conquête de l’Egypte par Amelineau (sur le web)
Genèse de l’idée de conquête chez les Musulmans.
 
Lorsque la victoire eut accompagné les premières armes des Musulmans, lorsque la conquête de la Perse eut montré que rien ne pouvait tenir contre le courage fanatisé des sectateurs de l’Islam, lorsque le succès de l’invasion musulmane en Syrie, la conquête des lieux saints du christianisme et de Jérusalem eurent prouvé que le colosse de l’empire romain n’était pas invulnérable, alors les idées que Amr avait entretenues dans les années de sa jeunesse purent se préciser ; il vit quel avantage immense ce serait pour ses compatriotes que de posséder un pays où l’on était certain de récolter non seulement ce qu’il fallait pour vivre, mais aussi de quoi faire vivre le pays déshérité de l’Arabie, d’assurer le bien-être à cette Arabie, même la richesse à tous les Musulmans. Ce serait une faute en histoire et en philosophie de représenter les conquérants arabes comme des gens simples, mus seulement par le désir de faire du prosélytisme religieux ; ils n’étaient pas inaccessibles aux autres passions, aux appétits qui sont souvent les mobiles des actes humains. Les conducteurs de l’invasion musulmane étaient des gens intelligents, réfléchis, susceptibles d’instruction, sinon instruits, avides d’apprendre ce qui leur manquait, comme ils le firent bien voir aussitôt après la conquête ; ils avaient aussi tout l’égoïsme nécessaire aux conquérants, et la cruauté dont ils firent preuve ne différa pas sensiblement de celle que les Perses, plus froidement, plus sauvagement cruels, avaient montrée lors de l’invasion qui venait à peine de finir lorsque Cyrus arriva en Égypte. Qui dit conquête dit guerre, tyrannie et cruautés ; le sens de la conservation personnelle l’emporte nécessairement sur les sentiments d’humanité.
Et ce qu’il dit sur les historiens arabes :
Il est vraiment surprenant que les Arabes n’aient cherché à conserver le souvenir des grandes choses qu’ils avaient exécutées au viie siècle en Égypte que trois cents ans environ après les événements passés. Les Coptes nous offrent du moins des documents contemporains ; les Arabes ne nous ont livré que des compilations faites au plus tôt deux siècles et demi ou trois siècles après les événements, quand ce n’est pas cinq ou six, même sept. Comme la tradition de ces faits n’avait pu se faire qu’oralement, je laisse à penser quelle confiance méritent de tels auteurs pour la question de la conquête de l’Égypte.
Le nombre des historiens arabes de race ou de langage est encore assez nombreux et parmi eux on rencontre des hommes qui jouissent d’une grande renommée et qui la méritent bien peu, comme nous allons voir. L’Arabe n’est pas historien ; c’est à peine un compilateur qui insère les renseignements qu’il trouve n’importe où, pêle-mêle et sans critique. L’Arabe est avant tout poète : il a pu faire dans la poésie des œuvres remarquables ou du moins qui passent pour l’être ; il y a réuni une quantité d’allusions à ses mœurs, aux faits de sa vie journalière et à ceux de son histoire, il y a fait entrer surtout d’interminables généalogies qui avaient pour lui un grand intérêt mais qui en ont beaucoup moins pour ceux qui n’appartiennent pas à sa race. Comme je l’ai dit à propos des auteurs coptes, on ne peut guère lui faire un reproche de sa manière de traiter l’histoire et la poésie ; il devait avant tout chercher à plaire à ses congénères et contemporains et non pas à ceux dont il ne connaissait pas même le nom et l’origine. Fidèle au fondateur de l’islamisme qui était un grand poète, il était destiné à écrire des chansons de geste, ou, si l’on veut, des poèmes épiques, mais non des œuvres proprement historiques. Aussi ne recherche-t-il que des faits merveilleux ; il est encore plus friand de miracles que les chroniqueurs de notre moyen âge. Ce qu’il lui faut, ce qu’il se plaît surtout à raconter, ce sont des actes héroïques qui ne manquèrent certes pas de se produire dans la vie d’un peuple guerrier ; ce sont les grands coups d’épée qui illustrent un homme et dont le récit, passant avec admiration de génération en génération, étonnera encore les derniers lecteurs ou auditeurs. La suite chronologique des événements ne le tente pas, la suite logique des faits avec l’indication des causes lui sourit encore moins, malgré la prudence innée qu’il apporte à certains actes de la vie ; il ne se dit aucunement, il ne se doute même pas peut-être que les événements politiques ont des causes tout comme les choses de la vie ordinaire ; son génie est tourné vers l’action, et non pas vers la spéculation et la réflexion. Le fatalisme lui semble la loi de toutes choses. Aussi peut-on être assuré que, si divers écrivains, qu’on range dans la catégorie des historiens, parlent d’un même événement, ils en donneront tous un récit différent, à moins que tous ne l’aient transcrit d’un même auteur précédent. Les auteurs arabes n’ont pas en effet le respect de la propriété littéraire : ils copient purement et simplement leurs prédécesseurs. S’il est consciencieux, il arrive parfois qu’un auteur arabe cite ses sources ; mais le plus souvent il se contente d’écrire : un tel, fils d’un tel, qui le tenait d’un tel, fils d’un tel, lequel l’avait entendu raconter à un tel, fils d’un tel, et ainsi de suite. S’il s’aperçoit d’un conflit entre les divers témoignages, il s’en tire en ajoutant gravement : « Mais Dieu sait ce qui est vrai. » Cela suffisait, et l’on ne pensait pas que ce n’était pas à Dieu que les historiens destinaient leurs ouvrages, mais aux hommes qui avaient besoin de s’instruire.
Les historiens arabes avaient, il est vrai, à lutter contre de grandes difficultés et ils ont à peu près prouvé que ces difficultés étaient insurmontables. Lorsqu’ils arrivèrent à la domination politique, ils n’étaient que peu instruits sur les civilisations auxquelles ils succédaient, ils étaient vraiment peu en état de connaître les ères, les années, les mois qui ne correspondaient pas aux leurs puisque les différents computs étaient en désaccord les uns avec les autres et qu’ils avaient conservé leur année lunaire, malgré les inconvénients qui en résultaient pour eux. Ils ne connaissaient pas, ou presque pas, les pays qu’ils envahissaient ; les noms des grandes villes mêmes leur échappaient et ils en ignoraient complètement l’histoire ; ils n’avaient aucune connaissance des littératures étrangères et, à supposer qu’ils les eussent connues, leur génie n’était pas fait pour les goûter et les apprécier. Ils appartenaient à un autre type de races ; on ne peut le leur reprocher, on ne peut que constater les difficultés de leur position. Ces réflexions rendront compréhensibles les erreurs que j’aurai à signaler dans la seconde partie de cette étude, ainsi que la manière dont les auteurs arabes ont entendu l’histoire. Je le répète, ils étaient admirablement faits pour écrire des chansons de geste, c’est-à-dire le récit de combats où l’important était de donner de grands coups d’épée, et de la sorte ils ont produit leurs Actions héroïques, connues sous le nom de Mogaciddiu ».
NB bis : résumé de l’expansion de l’islam : « Né en Arabie, l'islam s'est étendu pendant ses premières décennies, rapidement au nord-est vers l'Irak, l'Iran, la haute Mésopotamie ; et à l'ouest vers la Syrie, la Palestine et l'Égypte (les provinces les plus riches de l'Empire byzantin). L'islam pénètre le monde chrétien et gréco-romain peu après la mort du prophète de l'islam Mahomet. Sous les Omeyyades, l'expansion continue, les conquêtes territoriales se faisant par voie terrestre jusqu'au Maghreb à la fin du VIIe siècle et jusqu'aux côtes espagnoles au début du VIIIe siècle. En 712, les Maures franchissent le détroit de Gibraltar et envahissent l'Espagne. Ils sont arrêtés à Poitiers en 732 par les troupes du maire du palais, Charles Martel.
Expansion vers l'Asie centrale, Boukhara, Kaboul, et ils atteignent la frontière de l'Indus. Contact avec l'Empire byzantin, la mer Caspienne et Caucase au nord. La mer Méditerranée est contrôlée par l'Empire byzantin lequel est une menace sur les conquêtes arabes. Les Arabes construisent une flotte et attaquent Constantinople sans succès à trois reprises, le feu grégeois jouant un rôle déterminant en faveur des Byzantins. Les Byzantins restent maîtres de la mer et bloquent donc l'expansion musulmane, ainsi que le commerce avec les Arabes. La mer reste une frontière, mais devient une mer d'échanges. Après une conquête rapide d'un siècle, les frontières ne bougent plus jusqu'au XIe siècle. Quand les Arabes ont conquis un territoire, ils établissent des camps à part et vivent du fruit de leurs conquêtes et d'impôts (la jizya) versés par les non-musulmans, en échange d'une liberté et protection restreinte ».
NB trio : « Les arabes veulent changer l’histoire de l’Egypte », preuve que l’histoire est devenue partisane le débat fait rage aussi entre historiens arabes et israéliens :
« La thèse que les pyramides d’Egypte n’auraient pas été bâties par des esclaves juifs mais par des ouvriers libres et rémunérés est défendue par Zahi Hawass, le patron des antiquités égyptiennes. Pour cet égyptologue, la chose est donc entendue, « des esclaves n’auraient jamais pu avoir leur tombeaux près de celui du roi », martèle t-il. « Ce ne sont pas des esclaves comme l’ont montré de nombreux films, mais bien des hommes libres qui ont transporté et assemblé les millions de tonnes de pierres des pyramides ». Selon lui « tous participaient de leur plein gré à un grand projet national ». Rappelons d’abord que les pyramides sont les tombeaux des pharaons, anciens rois d’Egypte. Elles ont été construites entre l’an 3200 et 1700 avant notre ère, et sont bâties avec de la pierre et des briques. Les premières pyramides (tombes de Saqqarah et Abydos) ont été construites en 3000 av JC (« époque thinite »). Les célèbres pyramides de Chéops, Chépren et Mykérinos datent de « l’ancien empire », soit entre 2780 et 2300 av JC. Bibliquement parlant les esclaves juifs ont bâti les pyramides. À l’époque de Moïse le peuple hébreu était sous la domination de pharaon et était utilisé comme esclave pour construire les temples et pyramide. Après grâce à Moïse il a libéré son peuple (les plaies d’Égypte, la mer morte qui s’ouvre en deux, etc etc). Les théologiens estiment que l’esclavage des juifs par les égyptiens a commencé environ en l’an 1700 av JC et a pris fin en l’an 1250 av JC (date de la sortie d’Egypte avec Moïse). A l’époque de la sortie d’Egypte, le pharaon en exercice était Ramsès II (nouvel empire). A cette époque, les esclaves juifs ont été utilisés pour la construction de temples et autres bâtiments. Historiquement parlant l’historien grec Hérodote d’Halicarnasse, qui vivait au Ve siècle av. JC, avait décrit clairement comment les bâtisseurs des pyramides furent des esclaves. La découverte de baraquements et d’un cimetière civil à proximité des pyramides de Khéphren et Mykérinos conforte l’idée selon laquelle les ouvriers bâtisseurs étaient majoritairement des Hommes soumis à une corvée. L’esclavage des juifs en Egypte était bien réel. Les Egyptiens réduisirent en esclavage « les enfants d’Israël » qui participèrent à des constructions pour Pharaon Sinon pourquoi les juifs avaient été chassés d’Egypte au temps des pharaons ? Dans l’Égypte ancienne, l’esclavage était une institution. Et tous les esclaves, la propriété de Pharaon. Une main-d’oeuvre servile et inépuisable édifiant de gigantesques pyramides. Jusqu’à la fondation de l’égyptologie, vers le milieu du XIXe siècle, les travaux sur l’esclavage dans l’Égypte ancienne s’inspiraient essentiellement des sources grecques. Lesquelles se complaisaient à décrire les sujets des pharaons comme un peuple servile contraint par le fouet à édifier les monuments inutiles de rois mégalomanes.Aucun égyptologue sérieux ne peux douter aujourd’hui qu’il ait existé en Égypte des personnes contraintes de travailler gratuitement pour d’autres sauf ….Zahi Hawass, le patron des antiquités égyptiennes, qui veux d’un seul coup nier la servitude des Hébreux en Égypte. Cet égyptologue prétend que des artisans libres et même bien traités ont construits les pyramides et les tombeaux des pharaons, alors que tout le monde sait que les juifs fuyaient l’esclavage, sinon pourquoi les pharaons (athées) poursuivaient-ils les juifs dans leur exode afin de les tuer ou les faire revenir en Égypte? Même dans le Coran ont dit que le pharaon persécutait les juifs, esclaves utilisés en particulier pour la construction des pyramides. Alors faudrait t-il aujourd’hui rectifier le Coran pour dire tout à fait le contraire que pharaon utilise des artisans libres et n’on pas des esclaves juifs ? Certains historiens arabes antijuifs sont aujourd’hui en plein révisionnisme historique. Leurs falsifications et diffamations visent à changer l’histoire des Hébreux. Les adversaires d’Israël basent souvent leurs actions sur le mensonge. Et voila il y’a quelques jours les guides arabes falsifient l’histoire de Jérusalem au musée de la Tour de David. Plus grave encore, la Jordanie et les Palestiniens voulaient récemment voler les Manuscrits de la Mer Morte. Ces rouleaux, vieux de 2.000 ans, ont pourtant permis de mieux comprendre le judaïsme.
Ftouh Souhail, Tunis pour JSSNews