UNE
CATASTROPHE PAS TRES NATURELLE... Impéritie ou politique suicidaire
du culte de la propriété privée ?
Suivi
de : Emmanuel Todd a-t-il pris sa carte à la CGT
Qu'est-ce qui est plus catastrophique en ce moment à
Paris ? Une météo alliée de la plus forte attaque bourgeoise
depuis la guerre contre la classe ouvrière ou une impéritie de
l'Etat bourgeois français soumis à la dictature de l'immobilier
mercantile à parer à l'inondation du poumon économique de la
France ? A Vaison la romaine que je t'oublie !1
Et c'est pas principalement le réchauffement climatique de l'industrie capitaliste mondiale délirante! C'est bien la bourgeoisie française dans la splendeur de son imprévoyance! Ils sont où nos donneurs de leçons écologistes et leur COP 21? Ils ont mendié quelques places au gouvernement des chrysanthèmes et des forts en thèmes à dormir debout! Au secours Hulot reviens avec la pipe à rigoler de ton grand-père!
Elle était évoquée la crue de 1910 depuis si longtemps, telle une carte postale jaunie, nos journaputes qui dédramatisent heure par heure même avec la pire montée de flots qui paralysent peu à peu toute la région parisienne mieux qu'une simple grève CGT, nous font subir des spécialistes des « catastrophes naturelles » qui, eux-mêmes affligeants de servilité à l'égard du pouvoir en place, racontent à peu près n'importe quoi pour tenter de masquer l'impéritie et l'irresponsabilité des « pouvoirs publics » successifs, à la ville comme à la campagne... En ville on « bétonne » sans se soucier que ça déconne complètement pour l'absorption des eaux dans les sols ! En campagne on abreuve les paysans de produits qui détruisent les sols et les rendent imperméables à l'eau de pluie. Les spécialistes déconnent complètement en voulant nous faire passer pour une catastrophe naturelle la destructivité de la loi capitaliste du profit ! Et la déconnade va continuer sous le mode assistance comme après les attentats terroristes. Les dégâts du capitalisme ne seraient traitables que par... les compagnies d'assurance :
Elle était évoquée la crue de 1910 depuis si longtemps, telle une carte postale jaunie, nos journaputes qui dédramatisent heure par heure même avec la pire montée de flots qui paralysent peu à peu toute la région parisienne mieux qu'une simple grève CGT, nous font subir des spécialistes des « catastrophes naturelles » qui, eux-mêmes affligeants de servilité à l'égard du pouvoir en place, racontent à peu près n'importe quoi pour tenter de masquer l'impéritie et l'irresponsabilité des « pouvoirs publics » successifs, à la ville comme à la campagne... En ville on « bétonne » sans se soucier que ça déconne complètement pour l'absorption des eaux dans les sols ! En campagne on abreuve les paysans de produits qui détruisent les sols et les rendent imperméables à l'eau de pluie. Les spécialistes déconnent complètement en voulant nous faire passer pour une catastrophe naturelle la destructivité de la loi capitaliste du profit ! Et la déconnade va continuer sous le mode assistance comme après les attentats terroristes. Les dégâts du capitalisme ne seraient traitables que par... les compagnies d'assurance :
« L'Etat de catastrophe naturelle doit être
déclaré mercredi en conseil des ministres. Les victimes ont
théoriquement dix jours après la publication de l'arrêté de
catastrophe naturelle pour faire connaître leurs dommages. « Ce
délai sera allongé », a promis vendredi Bernard Spitz, qui
étaient aux côtés de Manuel Valls et de Juliette Méadel, lors de
leur déplacement dans les communes de Longjumeau, Corbeil-Essonnes
et Evry. Il s'agit pour les assureurs du premier sinistre climatique
majeur de l'année 2016, avec les orages de grêle de la fin mai. En
2015, les événements naturels avaient laissé une charge de 1,5
milliards d'euros au secteur, un coût dans la moyenne haute des
dernières années. Selon des projections publiées en décembre par
l'AFA, le coût des aléas naturels pour les assureurs pourrait
s'élever au total à 92 milliards d'euros sur la période 2014-2039,
soit presque deux fois plus que sur les 25 années précédentes (48
milliards d'euros) ».
On fait livrer en
catastrophe des tonnes de parpaings pour limiter les dégâts dans le
métro. Valérie Pécresse flanquée du deuxième zouave de l'Elysée,
Valls, vient demander non pas de réfléchir à de nécessaires
travaux pharaoniques pour protéger l'une des principales capitales
du monde mais à la CGT d'arrêter une grève dans le secteur des
transports en solidarité... avec la bêtise dominante des
gestionnaires aveugles de l'Etat !
Effroi
des bureaucrates anonymes de la RATP « 140 km de tunnels
peuvent potentiellement être sous l’eau »: « Nous
avons armé
notre cellule de crise. Compte tenu des informations fournies par le
service de prévision des crues, nous avons décidé d’engager
notre logistique, c’est-à-dire de faire transporter
en banlieue proche, dans sept sites de stockage, du matériel
habituellement stocké dans un rayon de 100 km autour de Paris.
Nous avons activé nos fournisseurs et nos transporteurs : la
nuit prochaine et tôt demain matin, trente gros camions doivent
apporter
50 000 parpaings, 250 bétonneuses, des instruments de levage,
du ciment… Tout cela nous permettra de dresser
des remparts contre l’eau autour des stations de métro les plus
exposées.A
ce stade, vendredi 3 juin, en fin d’après-midi, nous ne
pouvons pas encore savoir
si cela sera utile ou non. Notre plan d’action élaboré en 2002
prévoit le déclenchement de ce processus à partir
du moment où la cote de la Seine atteint 6,60 mètres, ce qui va
probablement se produire
pendant la nuit. Nous ne savons s’il y aura une aggravation de la
crue ensuite, cela dépend entre autres des pluies ». Pauvres
bureaucrates impuissants! Lors de grandes crues, il n’y a pas que
les débordements du fleuve, il se produit aussi des phénomènes de
résurgence : la gare Saint-Lazare était encerclée par l’eau
en 1910 : elle se trouve dans une cuvette !
Depuis 1910, malgré deux
guerres mondiales, diverses inondations depuis les années 1950, les
« pouvoirs publics » et leurs bureaucratie inutile de
« prévention des risques » n'ont pas trouvé mieux que
de garder en réserve des tonnes de parpaings... de la Commune de
Paris ?
Le problème est posé
depuis longtemps par de sérieux géographes non soumis à la loi
mercantile et anti-écologique du profit bétonneur et déconneur !
« Sur ce blog2,
j’ai déjà à deux reprises abordé le risque d’inondation dans
le Val-de-Marne
et dans la vallée de la Loire.
Avant d’y revenir, je m’arrête néanmoins un instant sur le
discours prononcé par le président de la République hier –
samedi 16 mars 2013 – à Bordeaux, lors de l’inauguration du pont
Chaban-Delmas. C’était devant le « plus haut pont levant
d’Europe » (France Info) qui enjambe depuis le début de
l’année la Garonne. (…) Une image satellite me permettra de
faire la transition et m’évitera d’insister sur le complet
contre-sens présidentiel. On découvre la confluence entre la Marne
(Est-Ouest) et la Seine (Sud-Nord). Dans la partie droite, s’étend
la commune d’Alfortville et ses 44.000 habitants, dont la moitié
vont un jour ou l’autre se retrouver sous l’eau (cf photo
en haut). La voie de chemin de fer trace visiblement la limite
entre les hors-d’eau et les dans-l’eau…
our la suite, un post permet de mesurer l’action
publique à l’aune du risque inondable : ‘L’aménagement
des territoires face au risque d’inondation: regards croisés sur
la Loire moyenne et le Val-de-Marne‘ Un paradoxe
cruel se manifeste. D’un côté, on observe l’amélioration
constante de l’encadrement législatif, preuve que l’Etat prend
en compte la dimension environnementale; il est vrai que les erreurs
technicistes du passé ont laissé des traces… De
l’autre, les communes agissent à leur guise. Niant le risque (dans
le cas d’objectifs en terme d’aménagement) ou
l’instrumentalisant (mise en place d’espaces verts, de parcours
‘nature’, etc.)
Stéphanie Beucher et Sylvain Rode n’y vont pas
par quatre chemins pour expliquer la concentration des risques en
Loire moyenne et dans le Val-de-Marne. Alors que la population
soumise au risque est passée de 120.000 (1950) à 300.000 (2000)
dans la vallée de la Loire moyenne…
« [l]es communes ligériennes concernées par le Projet d’Intérêt Général se sont opposées unanimement à ce projet. » [En 1994-95] « Certains élus jugent le risque négligeable et considèrent qu’il est très surestimé par les services de l’État, cette surestimation injustifiée produisant des effets inacceptables sur leur territoire. D’autres élus ne contestent pas l’aléa en lui-même, mais plutôt l’appréciation portée par l’État… » « [Nombre] d’élus s’engouffrent dans la brèche de l’imprécision scientifique des cartes élaborées par les services de l’État, lesquelles servent de référence à son action préventive. »
Les auteurs passent
ensuite au cas du Val-de-Marne (pour lequel une crue type 1910
impacterait 220.000 sinistrés). Lors de la publication du Plan de
Prévention du Risque d’Inondation, il y a scandale dans une
commune : Alfortville… La colère monte dès lors que le PPRI
désigne des territoires comme « expansion des crues de la
Marne« … Les désignés s’insurgent ! On s’aperçoit
que les communes du Val-de-Marne ont (toutes ?) fait le choix de la
négation du risque… En accusant l’Etat d’impéritie : « …
seule une politique de construction d’infrastructures lourdes de
protection constitue une solution efficace de gestion des
inondations« .
En résumé, dans le Val-de-Marne, on milite pour un
barrage (de +) sur la Seine (la Bassée, dans le secteur de la
confluence entre le fleuve et l’Yonne)… Ce barrage – non
construit – a d’ores et déjà une efficacité contestée,
mais a un avantage pour les habitants du Val-de-Marne : sa situation
plus en amont, chez les autres…
A Vitry-sur-Seine (contre exemple ?), la mairie joue
carte sur table. La population a été informée du risque
d’inondation. Mais la mairie a en même temps décidé de
valoriser trois nouveaux quartiers… Sous le niveau de
crue ! D’autres exceptions ? A Tours, la moitié de la plaine de la
Gloriette (lit du Cher) transformée en espace vert. Plus en aval,
sur la commune de Nazelles-Négron, les auteurs décrivent une sorte
de sortie de la Loire, et un maire renonçant à un projet
d’habitation les pieds dans l’eau au profit d’une construction
sur le plateau dominant la vallée. La dernière exception pour
les auteurs se situe à Villeneuve-le-Roi. Cette commune à moitié
en zone inondable, et au tiers classée Seveso, combine en
effet (re)logement social et aménagement durable en zone
inondable ».
La crue de 1910 on y est
déjà pratiquement et même en pire puisque les régions nord et sud
de Paris sont largement touchées, que des villes entières de
Longjumeau à Nemours ont été inondées comme elles ne l'avaient
jamais été même pas en 1910 ! Et les journaputes de continuer
à « relativiser » avec leurs bottes achetées en vitesse
à LIDL avant fermeture.
Il a existé des projets,
notamment un tunnel longeant la Seine qui aurait permis de drainer les eaux excédentaires, ou de faire
baisser la rivière inconstante de Paname au moins d'un niveau d'un mètre... mais c'est trop cher...
cinq cent millions à l'époque quand les dégâts actuels seront de
l'ordre de milliards... Réjouissons-nous tout de même: les premiers
apparts et caves touchées sont ceux du 16ème arrondissement ;
gageons que les élus bourgeois de ce ghetto à riches seront tenus pour la prochaine
échéance électorale de hisser des parpaings autour des augustes
demeures des principaux voleurs de France. Mais le problème ne sera
pas réglé pour autant. Je serais terroriste, je saurais qu'il suffit
de faire péter deux ou trois barrages entre Amiens et Paris pour
noyer la capitale !
Les
géographes et démographes ne seraient-ils que les derniers bipèdes
à tenir un langage de vérité ?
L'impéritie
de l'Etat bourgeois à juguler la folie bétonnière du taux de
profit n'a fait que s'ajouter à son incapacité à faire passer sans
mal une réforme, au sens attaque cynique – il n'y a plus de
réforme progressive sous le capitalisme décadent – avec l'aide
des syndicats. Impuissance des syndicats et du gouvernement à nous
baiser aussi vite que les fois précédentes ? Cela paraît
évident. On ne peut rien reprocher au gouvernement : il fait ce
qu'aurait fait un banal gouvernement de droite. Aucun reproche non
plus aux syndicats, ils ont tout fait comme d'hab pour diviser la
riposte ouvrière, tenter de l'émietter au maximum avec tant de
défilés et de grèves dispersées qu'on en viendrait presque à les
plaindre, soit de jouer les collabos comme la CFDT soit de jouer les
durs à cuire comme l'hypocrite CGT, et leur misérable pote SUD, éternels minoritaires du flicage des prolétaires en lutte (cf. la dernière ridicule manif dite intercatégorielle des cheminots gauchistes). Le principal syndicat sponsorisé "terroriste" - ce qui fît bien rire dans les chaumières - a reçu le
soutien inattendu de notre principal « prophète certifié »
national. Comme géographe et comme démographe, moins comme
sociologue et essayiste, Emmanuel Todd a parfois dit des choses
intéressantes, à contre courant de « l'opinion », ce
qui fît vendre ses livres. Sans rien changer au fond et à l'ambiguïté
réactionnaire de ce personnage touche-à-tout, fondamentalement contre révolutionnaire dans la lignée de son prof Raymond Aron.
L'oracle
Emmanuel Todd a-t-il pris sa carte à la CGT ?
Extrait d'interview :
« Je suis un
anti-communiste radical. Donc, si je dis du bien de la CGT, cela ne
doit pas être mal compris. C'est la CGT dans sa fonction
actuelle de force, nouvelle et inattendue, qui, par effet de vide et
de positionnement aléatoire, se trouve défendre la démocratie
libérale en France.
Nous devons deux choses à la CGT. D'une, plus
personne ne nous parle de l'Islam. C'est le transfert du mot radical
de l'islamisme vers le militantisme ouvrier. Tous ceux qui croyaient
qu'on pouvait faire n'importe quoi en désignant un bouc émissaire
sont tout d'un coup, par volatilité, passés au radicalisme de la
lutte des classes. La CGT a fait sortir la France de ce tunnel
ethnicisant dans lequel le drame des attentats l'avait mise.
Vous faites référence à l'emploi du mot
"terrorisme" employé par Pierre Gattaz lors de son
interview au journal Le Monde ?
« Les socialistes ou Pierre Gattaz, c'est
pareil. Je commence à avoir la nostalgie de Laurence Parisot, que
l'on n'imagine pas sombrer dans cette ineptie. Mais le tunnel
ethnique emmenait la France beaucoup plus surement vers les problèmes
que l'affrontement actuel sur le code du travail. La deuxième chose
est que la CGT et l'hostilité de la population face à la
loi El khomri ont mis le Front national totalement en porte à faux.
Depuis le début de cette crise, le FN vasouille. Si le parti
socialiste pense que ses électeurs doivent lui obéir, alors on
comprend leur concept de pédagogie ; c'est la stratégie du maître
qui doit faire comprendre aux enfants, par l'obéissance. Le même
problème de crise de représentation se pose à propos du FN. Parce
que les cadres du parti sont des gens d'extrême droite, et on l'a
senti au moment de la crise. Ils voulaient de l'ordre. Face à un
évènement réel, les cadres du FN sont justes des gens très à
droite, et ils se foutent de leurs électeurs ouvriers. Le PS méprise
son électorat, mais le FN aussi. Même si Florian Philippot a fait
du rétropédalage, il était déjà trop tard. La menace que fait
peser le parti socialiste à la démocratie se voit à travers son
attitude face à la liberté d'expression. J'ai vraiment été touché
face à la purge à l'Obs, et au licenciement d'Aude Lancelin. Non
pas parce qu'elle me permettait de m'exprimer, avec d'autres, parce
que je suis un enfant de l'Obs, mais j'ai vu la mise au pas de ce
journal par le pouvoir socialiste. J'ai vu, presque en même temps,
la suppression de l'émission de Fréderic Taddeï, "Ce soir ou
jamais". Ils osent faire des choses que Nicolas Sarkozy n'aurait
pas osé faire. J'ai dit des choses cent fois pires sur Nicolas
Sarkozy que sur François Hollande, et je n'ai jamais eu aucun
problème. Le PS est probablement plus dangereux pour la
liberté d'expression que la droite. Ce n'est pas
l'intolérance des gens d'extrême gauche, qui n'en auraient pas les
moyens. Les socialistes sont beaucoup plus intolérants, en fait, que
les gens de droite. Ce n'est pas un hasard. Si je fais la somme de ce
que les socialistes ont fait, en termes de contrôle de la presse,
d'inversion des valeurs de la gauche sans tenir compte de leur
électorat, le bon concept est un concept violent et doux à
la fois ; il s'agit du fascisme rose, le mot rose évoquant
la douceur du processus »3.
Sur la saloperie de
l'élite bourgeoise rose, sur la mafia FN, que du bon. Mais il y a
une fausse naïveté et une désinvolture de diva médiatique qui
fait commencer le monde avec son nombril. Il découvre que la gauche
est plus bourgeoise que bourgeoise : «Hollande aura eu un rôle
historique : celui de révéler que la gauche pouvait se
concilier avec les structures les plus inégalitaires, prouvant par
là même que le système politique français est totalement
détraqué.»
Il inverse les données
au profit de la théorie de l'islamophobie : «Ce qui m’inquiète
n’est pas tant la poignée de déséquilibrés mentaux qui se
réclament de l’Islam pour commettre des crimes, que les raisons
pour lesquelles, en janvier dernier, une société est devenue
totalement hystérique jusqu’à aller convoquer des gamins de 8 ans
dans des commissariats de police.» Il a fait parler de lui en
dénonçant le 11 janvier comme une imposture, mais nous n'avons pas
eu besoin de ses moitiés de conseils pour dénoncer ici la comédie
de « l'unité nationale ».
C'est justement dans ces
conseils à moitié que se dévoile le bourgeois Todd : une demi
vérité n'équivaut pas à une vérité et ne fait pas ce prétendu
prophète un ennemi des puissants. Prenons son argument de vente :
le 11 janvier comme imposture d'islamophobes. Cette prise de position
est apparemment presque révolutionnaire, contre la fausseté du
« vivre ensemble » de la guimauve antiterroriste
orchestrée par le PS au pouvoir. En réalité ce n'est que l'aile
droite de l'islamo-gauchisme qui se répand de Besancenot à
Médiapart (et même maintenant à Cantona et aux fouteux voyous).
La formule élogieuse -
La CGT a fait sortir la France de ce tunnel ethnicisant dans
lequel le drame des attentats l'avait mise – est
très perverse car apparemment juste mais si fausse en réalité.
Personne ne peut nier que l'attaque bourgeoise du gouvernement de la
gauche caviar, faisant ressurgir une lutte de classe étonnante de
vitalité (mais non pas le garde-chiourme CGT qui a pris le train en
marche jusqu'à ce qu'il soit noyé par les eaux, je n'invente rien),
a complètement fait passer au second plan les querelles sur l'islam
envahissant et les chrysanthèmes sur le corps des massacrés par les
tarés terroristes. Est-ce à dire que le terrorisme a disparu et
qu'on peut oublier les massacrés ? C'est là qu'on voit que
Monsieur Todd est aussi un endormeur comme les journaputes.
Chaque
chose en son temps. C'est vrai que la lutte de classes à son niveau
primaire tend à effacer toutes les propagandes bourgeoises, comme la
révolution efface la guerre, mais la menace de guerre ne disparaît
pas pour autant même si les souris de l'islamisme ont baissé d'un
ton leurs prêches quand la police d'Etat s'est montrée
particulièrement brutale face aux prolétaires manifestants et à
des enfants lycéens. Cela ne signifie aucunement qu'une alliance
serait possible entre islamistes, leurs amis syndicalistes
islamo-guchistes et les masses paupérisées et brutalisées par
l'Etat bourgeois qui croyait à une vie gouvernementale pépère...
en rose.
La méthode du démographe
qui a pignon sur rue est de dévider des aspects partiels de la
réalité, de les cloisonner. Il rajoute un maquillage supplémentaire
à celui de l'Etat bourgeois, comme le montre cet encart
confusionniste :
On voit surtout
l'anti-marxiste qui raisonne en termes de jeunes et vieux. Comme les
syndicats qui raisonnent en termes de salariés et de chômeurs, Todd
reprend les poncifs sur les riches retraités contre les jeunes
défavorisés (qui fut un des principaux arguments bourgeois
économiste lors de l'attaque sur les retraites, j'ai bien les et pas
la). C'est un genre d'opposition totalement inoffensif. Or les
problèmes de guerre des classes demeurent et vont rejaillir de façon
plus explosive que ne l'imagine ce pauvre petit démagogue, surtout
quand les pitres de « Nuit debout » seront encore en
train de dormir pendant la journée. Alors que leur fonction est de
veiller à ce que la soupe gauchiste saupoudrée d'un peu de Todd et
de CGT puisse enrayer la lutte « de classe ».
PS: et lire ici: http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/06/03/pourquoi-la-crue-de-la-seine-a-t-elle-ete-sous-estimee_4934096_3244.html
+ les commentaires des lecteurs... Le bla-bla incompétent de la mère Royal, le mensonge quotidien des journaputes, l'imprévoyance et l'incurie gouvernementale vont faire lever bientôt de vraies protestations non couvertes par les... assurances charlatanesques que "tout va mieux". Et tant mieux si la coupe d'Europe prend l'eau! Les problèmes posés par l'imprévoyance bourgeoises sont même plus graves que leur attaque salariale contre le prolétariat, ils mettent en danger la société entière!
NOTES
+ les commentaires des lecteurs... Le bla-bla incompétent de la mère Royal, le mensonge quotidien des journaputes, l'imprévoyance et l'incurie gouvernementale vont faire lever bientôt de vraies protestations non couvertes par les... assurances charlatanesques que "tout va mieux". Et tant mieux si la coupe d'Europe prend l'eau! Les problèmes posés par l'imprévoyance bourgeoises sont même plus graves que leur attaque salariale contre le prolétariat, ils mettent en danger la société entière!
NOTES
1http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00027/inondations-catastrophiques-a-vaison-la-romaine.html
2http://geographie.blog.lemonde.fr/2013/03/17/decentralisation-piege-a-inondations-dun-discours-prononce-par-francois-hollande-a-bordeaux/
3
Read more at
http://www.atlantico.fr/decryptage/emmanuel-todd-fais-somme-que-socialistes-ont-fait-bon-concept-est-violent-et-doux-fois-agit-fascisme-rose-2718343.html#OHaBDWivUuKiwmlX.99