Un point commun à toutes les guerres
actuelles sur les cinq continents: difficile de faire marcher au pas
la classe ouvrière et les classes pauvres du tiers-monde. Bien sûr
la plupart des grandes puissances disposent d'armées de métier,
composées de prolétaires arrivistes mais qui ont tout de même une
base arrière familiale vigilante et apte à protester devant un
linceul de plastique. Mais un engagement militaire inflationniste
requiert toujours la conscription non simplement pour renforcer les
armées mercenaires nationales mais pour assurer à l'arrière une
"solidarité idéologique" face au sacrifice masqué pour
les financiers lâches de l'arrière et leurs larbins politiques.
L'Ukraine est typique de la contradiction ambiante, tout comme la
Russie. L'internetie bourgeoise vient de reconnaître, après des
semaines de black out (et certainement à cause des infos que le
groupe "Guerre de classe" a fait circuler) que le cap des
2000 morts a été franchi largement, reléguant Gaza en seconde
position. Le sentiment nationaliste a eu beau être réchauffé en
Ukraine, les médias occidentaux (dont TV française) ont beau
bourrer le crâne en montrant l'engagement de "volontaires
civils" à l'entraînement, c'est du bluff. La classe ouvrière
en Ukraine est sidérée et ses femmes montent au créneau pour
s'opposer à la guerre poussée par la bourgeoisie US et assurée par
le boucher Poutine. En Russie même, où les médias occidentaux nous
assurent que 90% de la population est derrière le tsarévitch
Poutine, le mouvement de protestation s'amplifie sous le black out du
régime néo-stalinien.
Voici quelques éléments de la nature
de la protestation (même si l'utilisation à notre point de vue ne
peut être que partielle puisque l'Express n'est qu'un des organes de
la CIA)..
Officiellement, aucun soldat russe ne
combat en Ukraine. Mais les familles des soldats questionnent les
circonstances de la mort de leurs enfants, parfois enterrés
secrètement par l'armée.
(En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/il-n-y-a-pas-de-guerre-en-ukraine-mais-les-soldats-russes-y-meurent_1571440.html?xtor=RSS-3011&google_editors_picks=true#lSIfmoOuxowlg53j.99)
(En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/il-n-y-a-pas-de-guerre-en-ukraine-mais-les-soldats-russes-y-meurent_1571440.html?xtor=RSS-3011&google_editors_picks=true#lSIfmoOuxowlg53j.99)
Le leader des séparatistes prorusses a
déclaré que 3000 ou 4000 soldats se battent à leurs côtés. Selon
le Comité
des mères de soldats de Russie, ils seraient entre 10 000 et 15
000. "Poutine viole non seulement les lois internationales, la
Convention de Genève mais aussi la loi russe. Quant au commandant en
chef des forces aériennes, il oblige ses hommes à combattre dans un
pays étranger, l'Ukraine, quand leurs mères reçoivent des
cercueils anonymes", déplorait Valentina Melnikova".
Valeria Solokova n'est pas seule à s'inquiéter pour un proche, envoyé à la frontière. Jeudi, des mères et des épouses ont tenté de manifester près de la base militaire du 331e régiment de la 98e division aéroportée de Kostroma. Les autorités leur ont interdit de sortir leurs banderoles et la presse a été priée de ne pas relater l'événement.
(...)
D'autres ne reverront pas leur fils, même si leur pays n'est pas officiellement en guerre. Le conseil des droits de l'Homme rattaché à la présidence russe -qui entretient des rapports compliqués avec le Kremlin- rapporte le cas d'une mère qui a reçu le corps de son fils, parti pour des exercices militaires, dans un cercueil. Sur le certificat de décès, il est simplement indiqué "mort de ses blessures". Où? L'armée ne l'a pas précisé, relate USA Today. "Elle a joint d'autres soldats de son unité, ils lui ont expliqué qu'une centaine de soldats ont été tués dans la région de Donetsk", le 13 août, détaille Sergei Krivenko, président du conseil. Selon Reuters, environ 300 soldats auraient été blessés le même jour. Dans ce contexte, des parents se questionnent sur la mort de neuf soldats, officiellement à Rostov, une ville frontalière avec l'Ukraine.
D'autres ne reverront pas leur fils, même si leur pays n'est pas officiellement en guerre. Le conseil des droits de l'Homme rattaché à la présidence russe -qui entretient des rapports compliqués avec le Kremlin- rapporte le cas d'une mère qui a reçu le corps de son fils, parti pour des exercices militaires, dans un cercueil. Sur le certificat de décès, il est simplement indiqué "mort de ses blessures". Où? L'armée ne l'a pas précisé, relate USA Today. "Elle a joint d'autres soldats de son unité, ils lui ont expliqué qu'une centaine de soldats ont été tués dans la région de Donetsk", le 13 août, détaille Sergei Krivenko, président du conseil. Selon Reuters, environ 300 soldats auraient été blessés le même jour. Dans ce contexte, des parents se questionnent sur la mort de neuf soldats, officiellement à Rostov, une ville frontalière avec l'Ukraine.
Soldats fantômes
"Volontaires", "vacanciers" ou "frères de sang" dans la bouche des officiels russes et des séparatistes, ces hommes en armes circulent en Ukraine sans insignes et sans documents officiels, laissés à la frontière. "Je reçois des appels de familles demandant quoi faire, avec des conscrits forcés à signer des contrats pour être envoyés à la frontière", explique Lidia Sviridova du Comité des mères de Saratov. D'autres témoignages font état de documents signés sous la contrainte pour attester que les soldats sont volontaires.La culture du non-dit entoure la guerre menée en Ukraine. A tel point que certains soldats sont enterrés dans le secret: à Pskov, dans le nord de la Russie, des parachutistes ont des tombes sans nom et sans photo, selon Le Monde. L'armée en dit le moins possible aux familles sur les circonstances de leur mort, les journalistes sont menacés lorsqu'ils tentent d'enquêter. Officiellement, "ces informations sont actuellement vérifiées par les autorités compétentes", a déclaré mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Tout cela ne vous rappelle-t-il pas l'Afghanistan puis la Tchétchénie? Sauf que "ça se rapproche" du coeur de l'Europe, c'est à dire du lieu principal du monde où l'on ne peut pas mentir indéfiniment au prolétariat!
AU LIEU DE PERDRE LEUR TEMPS A ESSAYER
DE SE FAIRE RECONNAITRE PAR L'OUVRIER-CONSOMMATEUR DANS SON COMBAT
CORPORATISTE ETROIT ET ENGONCE DANS L'IDEOLOGIE PRODUCTIVISTE
NATIONALE, LES PRETENDANTS A "JOUER UN ROLE REVOLUTIONNAIRE"
ET AUTRES ASPIRANTS A ETRE "LE PARTI DE DEMAIN", FERAIENT
MIEUX DE SE PREPARER DEJA A LUTTER CONTRE LA GUERRE
FINANCIARO-CAPITALISTE.
AILLEURS SEULE LA FUITE FACE AUX
MASSACRES...
En Afrique, en Syrie, en Libye, en
Irak, à Gaza, la fuite est le seul recours des populations otages
martyrisées. Face au carnage, prises d'otage, viols et pillages des
diverses bandes armées, il n'y a aucun recours pour cette humanité
livrée aux barbares armés jusqu'aux dents, tarés sanguinaires qui
n'agissent au nom de l'islam arriéré ou de la démocratie corrompue
que pour s'enrichir et jouir du meurtre1.
Keynes parlait de la nécessité de
l'euthanasie des rentiers, on peut tout autant souhaiter l'euthanasie
de la plupart des dirigeants et financiers des grandes puissances.
ET, chose extraodinaire, qu'il faut relever avec force: même sans
une opposition ouverte du prolétariat ou contestation idéologique
de ses (minuscules) unités maximalistes: LA VERITE VOIT LE JOUR! Les
capitalistes s'euthanasient eux-mêmes. Même ce pauvre Hollande,
glorieux général Camenbert au Mali, délesté de son arrogant
sous-fifre hystérique, le con Montebourg, a dû faire marche
arrière: avec les "amis de la Syrie" il soutenait jusque
là la bande des tueurs djihadistes contre le boucher Assad. Plus
drôle, pour l'histoire de la mystification bipolaire du jeu de la
guerre, le sémillant Obama, en costume blanc, a assuré que tout en
bombardant les djihadistes il n'était pas question de s'allier au
boucher Assad. Ne parlons pas de Poutine qui ment comme il respire et
ridiculise les convois de médicaments internationaux.
Pour le prolétariat il n'y a même
plus besoin d'un parti même pas léniniste pour crier: "nous ne
choisissons aucun camp". Tous les camps s'avèrent si bien
criminels eux-mêmes... Et les journalistes, surtout ceux de C dans
l'air – sponsorisés chacun par telle ou telle mafia industrielle
ou pharmaceutique ou même la caisse noire de l'Etat – qui parlent
de choses qui nous sont étrangères2,
n'apportent pas tant des infos creuses qu'une absence de réflexion
néantissime.
Nous passons le plus clair de notre
temps à subir le mensonge généralisé, plus si déconcertant
puisque tant de fois la vérité leur éclate désormais à la gueule
de plus en plus souvent. Mais notre force monte chaque jour lorsque
nous sommes quelques uns à assurer qu'il va fallloir le foutre en
l'air leur système de meurtre et de jouissance cynique qui pourrit
tous les rapports humains sans les aliéner complètement.
Continuez salopards de jouisseurs
bourgeois à nous étonner par votre narcissisme idéologique et
votre perversion sociale, vous ne nous vendrez même pas la corde
pour vous prendre comme pronostiquait Lénine: vous êtes vous-mêmes
en train de vous pendre.
1L'émission
destinée au bourrage de crâne des banlieues françaises, le "Grand
journal" avec l'idiot De Caunes, recevait hier des familles des
gamines embrigadées par divers djihads, avec une compassion puante
et les explications sociologiques les plus navrantes. Ces cons de
troncs journalistiques auraient mieux fait de féliciter les
sergents recruteurs djihadistes: eux au moins "y arrivent",
et peu importe si les "pôvres" ados – qui se trompent
de révolte contre le système – se rendent compte trop tard qu'on
les a envoyés au casse-pipe... comme le ti jeunes de 1914!
2Les
sondages se ridiculisent de plus en plus eux-mêmes. Voici ce qui
restera une perle rare et étonnante de la connerie de l'arrière
cuisine à sondage: QUEL HOMME PEUT SAUVER LA FRANCE? Faut vraiment
nous prendre pour des arriérés mentaux pour poser une telle
question, et pour nous prêter ensuite la réponse: 50% Juppé
(vieille canaille sortie de la naphtaline), et 40% pour Sarko
(vieille canaille ultra-corrompue) et enfin l'idiot du village
Hollande vers les 15%. Et ces cuistres professionnels osent appela
cela la "dictature de l'opinion", nous répondons
vivement: non la dictature de la cuisine démocratique bourgeoise véreuse.