« Âgée
de 19 ans, Inès M. semble tenir une place centrale au sein du
venimeux trio. Fichée S depuis 2015 en raison de ses velléités de
départ vers la Syrie, cette jeune femme établie dans un pavillon
coquet de Tremblay-en-France a brutalement changé d'habitudes
vestimentaires afin de porter le voile ». Le Figaro
«Le
passage à l'acte de femmes téléguidées depuis la Syrie prouve que
l'État islamique entend en faire des combattantes», souligne
François Molins, qui précise qu'elles ne sont plus «confinées
dans des tâches familiales et domestiques». Journaliste rapportant
les propos de M. Molins
DU BURKINI AUX BONBONNES
DE GAZ ET AUX BOBONNES ISLAMIQUES
Le feuilleton daechien se
poursuit mieux qu'une série télé. Les arrêtés anti- burkinis
peuvent être suspendus tout le monde s'en fout, l'automne est là.
Les burkinettes anarchistes pourront toujours troquer le tissu
collant contre une combinaison de plongée, aucun maire ne se
risquera à interdire celle-ci. Retour aux habits d'hiver, paranoïa
en plus, car, comme vous l'indique la première citation ci-dessus –
une des fofolles islamingantes est...habillée pour l'hiver – on
« change brutalement d'habitudes vestimentaires pour porter le
voile » dans certaines banlieues... avec cette particularité
qu'on se promène avec un couteau de boucher dessous... (l'une des
fofolles, terme sexiste certes, a ainsi percé violemment l'épaule
d'un policier). Pour ceux que cela défrise d'apercevoir une nonne
bâchée il y aura désormais la crainte du coup de couteau de
cuisine en pleine rue. Pour le gauchiste qui tolère une « religion
des pauvres » c'est à nouveau de la sale propagande de
gouvernement - qui, comme le démontre l'interprétation de ce
procureur manipuleur - provoque sciemment le féminisme émancipé de
la cuisine et de la boucherie. Avec la découverte des bonbonnes dans
le coffre d'une voiture sans plaques minéralogiques et warning
allumé, les bobonnes sont devenues terroristes.
Le scénario ne dévie pas de la cuisine médiatique. En quelque
sorte se vérifierait une « évolution » islamiste du cas
de la femme, enfin bombe humaine à l'égal de l'homme terroriste
moyen ; au paradis l'attendent 72 Chippendales aux corps
bodybuildés pour un gangbang céleste.
Victor Hugo n'eût pas
imaginé des bonbonnes de gaz placées non loin de Notre Dame par
bobonnes interposées.
Misérables ! Eût-il protesté ! Dénoncé l'amalgame
raciste entre Notre Dame et une bobonne islamisante ?
Rebondissement
machiavélique incroyable, à faire pâlir tous les anarchistes
athées mécréants de l'ordinaire complotisme d'extrême droite, il
serait avéré « d'inquiétantes connexions des femmes
djihadistes de l'Essonne » ; une des bobonnes était
promise au tueur du curé, ou à l'égorgeur du couple de gendarmes,
semble-t-il. On se rapproche de la houri sur terre. Daech se
démocratise, se féminise, mais (faudrait-il s'en plaindre?) plonge
dans l'amateurisme le plus stupide comme ceux d'en face: avant de
pouvoir faire exploser de quelconques mécréants de passage, deux
bobonnes se sont enfuies en prenant un garçon de café pour un
policier (toujours le prestige impressionnant de l'uniforme), et la
maison poulaga a mis trois heures avant de venir constater si le
véhicule n'avait pas explosé ; la peur de l'uniforme des
bobonnes islamiques sans doute ; quoique à notre humble avis
elles n'étaient point discriminées par leur habit de carnaval
islamique au jour du jour de l'attentat foiré.
APRES L'ETE INDIEN DU
BURKINI LE FOURNEAU GAUCHISTE DU CCI
Que les personnes qui
tombent par hasard sur ce blog sans savoir distinguer Bordiga de
Staline, passent leur chemin, que mes anciennes amantes qui veulent
prendre de mes nouvelles et que les pétasses de Meetic qui n'ont pas
donné suite ne se formalisent pas sur le sigle CCI, cela n'a aucune
espèce d'importance, ce pourrait être aussi bien une mosquée avec
mentalité d'assiégé ou un quelconque groupuscule gauchiste, vous
mettez le terme secte à la place et vous comprendrez. Moi j'ajoute :
secte malheureuse.
Voici pourtant le
squelette d'un ancien groupuscule révolutionnaire qui se croyait
promis à un grand avenir, rien moins qu'une cinquième ou sixième
internationale, mais est tombé en désuétude pour ne pas dire
décrépitude. Oui décrépitude conviendrait mieux, comme un vieux
machin qui se traîne avec un déambulatoire et une nounou africaine
à ses côtés qui se fait passer pour marxiste.
Veilleur de nuit le CCI
ignore ce qui se passe le jour. Le « vieux » CCI avait
donné vie à plusieurs bâtards dont on pouvait espérer qu'ils
puissent faire oublier leur naissance trouble, de type parasitaire.
Une branche classique moins nombreuse que les doigts de ma main
continue à radoter un anti-terrorisme couard et les billevesées sur
« nos frères de classe immigrés », comme mes potes à
la récré, et un paquet de « puces intellectuelles »
bruxelloises sert de voiture-balai à la secte on Tour. Tous sont des
repoussoirs à toute forme d'organisation crédible, les uns parce
qu'ils n'ont jamais appris et radotent les mêmes sermons et les
autres tirent dans tous les sens avec un œcuménisme sanctificateur
nietzschéen dont sainte Rosa Luxemburg est la grande prêtresse qui
pardonne tout. Même décrépi le CCI fait des efforts théoriques
qu'on ne retrouve pas chez ses puces négatrices de toute
organisation, et proches du mysticisme daechien : tout viendra
du ciel. Ainsi, Bourrinet, dont j'ai salué le bon travail
d'historien sur le maximalisme transalpin, a bénéficié pour un
vieil article de 2011 d'une tribune à relents de revanche chez les
puces bruxelloises : « Pathologie sectaire dans la gauche
communiste », de la forteresse assiégée à l’écroulement
de la Baliverna. S'appuyant sur le grand penseur Raoul Victor, ce roi
des flûtistes sémantiques qui a toujours enrichi le marxisme avec
les définitions du dictionnaire – auteur d'un article complètement
décalé et hors sol sur les attentats de janvier 2015 – où les
termes intransigeance et sectarisme valsent comme un couple
d'éclopés, nous apprenait que les organisations maximalistes ne
peuvent être peuplées que de mouchards (pas de la police, mais se
mouchardant entre eux face au CC, commandement central si vous
voulez. Et pour ne pas paraître nihiliste, comme daech lorsqu'ils
font des conneries est couvert par le coran, invoque à tour de
citations la sainte Rosa, démocratique et parfumée. Mais là où le
bréviaire des tueurs islamiques ne masque plus les bandes manipulées
par l'impérialisme, Rosa peut servir de cache-sexe aux balivernes
luxembourgo-anarchistes de nos nihilistes bobos ultra-gauches (c'est
le cas de le dire). Et Rosa avait, hélas, malgré son héroïsme
incontestable un côté utopique et très sentimental.
LE CCI EN TENUE DE PLAGE
HUMANITAIRE
Salman Ruschdie a
parfaitement résumé le scandale du burkini : une tenue
ridicule mais qui ne méritait pas que les flics viennent sur les
plages demander à la bobonne islamique de se désaper au milieu des
baigneurs conformes et laids. Mais examinons l'angle d'attaque du
CCI. Comme tout groupe sérieusement anticapitaliste il ne va pas
s'en prendre aux pauvres ni aux victimes du flolklore musulmaniaque.
Il dénoncera au passage ces « véritables camisoles de force
contre les femmes, souvent victimes consentantes de leur propre
prison vestimentaire et surtout idéologique » (le NPA va
hurler et les traiter de fachos avérés!). Il ajoutera ces sublimes
phrases marxistes qui éclairent si bien d'un coup de projecteur
éclairé la noirceur obscurantiste partie prenante de:
« ...l'aliénation généralisée et totalitaire que fait subir
la société capitaliste à l'humanité, une intériorisation des
rapports sociaux de domination ».
Alors que dans un récent
article, plus réfléchi, sur les délires de l'immigrationnisme à
la Merkel, il semblait y avoir une ouverture du regard sur le
mensonge déconcertant de tous les bons apôtres du capitalisme
libéral et multiracial, on retombe dans l'ornière gauchiste, fondée
sur cette culpabilité très christiano-bourgeoise à la Plenel, de
prendre la défense des plus pauvres fussent-ils les plus crétins.
Pensant bien sûr aux « frères de classe immigrés » et
pas à la population prolétaire indistincte ou même à la
population en général qui peut être la cible des criminels
islamistes, la presse internétisée du CCI nous ressort le concept
de pogrom, déjà fort rodé en interne contre les opposants et les
« puces intellectuelles » externalisées. Le terme de
progom fait peur, on ne peut pas oublier le juif bouc-émissaire,
mais il s'agit là d'un anachronisme antifa, prisé par les
discoureurs gauchistes. La population de croyance musulmane n'est
nullement visée par une préparation de quelconques pogroms
revanchards, quoique ce soit surtout une lubie des bobonnes
gouvernementales à chaque fois qu'a lieu un pogrom de spectateurs ou
de promeneurs. Laissons de côté ce terme connoté et inopérant de
pogrom, même s'il se déroule quelques faits divers de vengeance
ridicule.
Il y a bien une montée
de l'obscurantisme dans la population civile, que reconnaît le CCI,
mais sur lequel il ne développe pas (de peur de critiquer « les
plus pauvres ») et qu'il recouvre du pudique sac à merde du
Cac 40. Le Burkini fait partie d'une stratégie commerciale perverse,
comme toute stratégie commerciale certes réplique tout un chacun.
Mais des faits sont tout de même plus grave que l'interdiction, vite
levée du burkini, ces agressions violentes de couples dont la femme
était en short, de jeunes filles jugées trop dénudées par des
bobonnes musulmanes en vadrouille ou des paumés déracinés qui
traînent en bandes de désoeuvrés. Nous sommes certainement
majoritaires en France à donner raison aux corses qui ont été
mettre une râclée à ces gens qui prétendent imposer un mode de
vie obscurantiste, qui est même étranger à l'islam classique
puisqu'il n'est qu'un comportement calqué sur l'individualisme
crasse dominant, si bien incarné par le portable et moâ, les « je
fais ce que je veux », « c'est moi qui te donne des
leçons de morale », « j'ai la priorité parce que je
suis immigré ou fils d'immigré colonisé ». On ne peut pas
combattre de façon rationnelle le délire islamiste, mais non plus
le discours gouvernemental pervers, parti de Washington. Les Etats
occidentaux condamnent le terrorisme islamique tout en le facilitant
en externe et en interne, par la prolifération des guerres comme par
une batterie de lois dites antiracistes qui éliminent toute
opposition de classe. S'il ne s'agissait que de cogner à notre tour
les bandes de donneurs de leçon d'islam, il existe les musclés
nécessaires côté français et pas forcément des musclés
recommandables. Le problème est politico-social. La classe ouvrière
n'a rien à déléguer à la police qui fonctionne aux ordres de
l'Etat bourgeois. Aucun citoyen n'a le droit de contester
l'habillement de son voisin même s'il lui déplaît. C'est sur ce
qu'on appelait autrefois le terrain de classe, cet euphémisme
bizarre pour le lieu de travail, qui sera peut-être le dernier îlots
pour empêcher la balkanisation islamique... bien que la gauche
caviar ait tout fait pour répandre les salles de prière en usine.
La gauche bourgeoise est tellement con qu'elle est prête à
distribuer des bananes halal si cela permet la réélection de ses
apparatchiks.
Pour les robustes tenant
d'un marxisme inoxydable, il ne suffit plus d'en référer à la
religion (en général) comme opium du peuple de ce bon Karl Marx
d'une autre époque pour contrer les campagnes idéologiques
bourgeoises et départager le bon grain de l'ivraie dans la mélasse
médiatique.
La décomposition du capitalisme explique tout, et serait presque
rassurante pour les esprits cartésiens même s'ils n'en voient pas
le bout :
« Dans un contexte de tendance à la
dislocation croissante du corps social, dans lequel la classe
ouvrière ne parvient pour le moment pas à défendre une perspective
révolutionnaire, le communautarisme, et toutes les tendances
irrationnelles au repli sur soi se renforcent. Cette dynamique
alimente les peurs, les incompréhensions, les préjugés xénophobes
et raciaux, voire la haine aveugle et obsessionnelle d’une partie
des “autochtones” envers les “étrangers”, et inversement ».
Et de montrer un doigt colérique aux corses :
« Ceci illustre la réalité du danger
d’installation et de banalisation de la mentalité de pogrom au
cœur même du capitalisme. Les difficultés actuelles de la classe
ouvrière, même si elle n’a pas entièrement perdu sa capacité de
résistance, sa capacité à renouer avec sa propre alternative
révolutionnaire, tendent en effet à miner l’espérance en un
monde meilleur dans l’esprit de nombreux prolétaires.
Faute, pour le moment, de comprendre la nature réelle des rapports
sociaux capitalistes et ce qu’ils contiennent de contradictions
inextricables, faute de réelle perspective, le danger est de vouloir
trouver des boucs émissaires aux “malheurs du monde”. Cette
démarche réactionnaire, préconisant le retour chimérique à un
“ordre ancien” où les rapports sociaux étaient prétendument
plus “harmonieux” et “équitables”, perçoit les immigrés et
les éléments les plus fragilisés par la crise comme les principaux
responsables de cette illusion perdue et comme des fauteurs de
troubles ».
Et de s'embarquer sur l'horrible xénophobie et de
taxer le danger de populisme comme n'importe quel blog gauchiste :
« jeu dangereux avec le populisme... (où) la classe ouvrière
n'a rien à gagner en prenant partie sur ce terrain pourri et piégé
de bout en bout par le nationalisme ».
Voilà, la même position rigide que Jules Guesde
lors de l'Affaire Dreyfus, simple querelle entre bourgeois pour un
militaire en plus ! La classe ouvrière doit rester
indifférente
aux sujets politiques (« piégés de bout en bout par la
bourgeoisie », mais pas par les bonbonnes). La classe ouvrière
n'a rien à dire sur le mode de vie, si elle réprouve le mode de vie
obscurantiste qui se répand dans les ghettos de banlieue et dans le
métro (= « confusion dans la tête des ouvriers »),
c'est qu'elle n'est bonne qu'à voter pour la smala Le Pen.
Pourtant l'article, s'il passe à côté de
l'essentiel en se focalisant sur la notion décalée et inappropriée
de pogrom, remarque justement qu'il y a une « montée en
puissance de l'obscurantisme religieux ». Si on voulait
concevoir la notion de pogrom (très liée à celle d'antifascisme de
salon) comme recevable, pardon alors qui sont les « pogromés » ?
Mais les centaines de victimes françaises ou étrangères toutes
religions confondues depuis janvier 2015, décimées à la
mitrailleuse au Bataclan, écrasés comme des steaks hachés à Nice,
égorgés comme le couple de gendarmes. Ces faits ignobles ne sont
pas manipulation d'Etat ni une juste vengeance pour les enfantas
massacrés en Syrie (version gauchos islamistes honteux). Ces crimes
n'ont pas été commis par des suédois, quoiqu'on connaisse un
norvégien capable de ce genre de saloperies. Ce n'est pas parce
qu'on est pauvre ou mal payé quel l'on se « radicalise »
(= égorgeur professionnel). Le passage au meurtre terroriste
concerne généralement des noms à consonance arabe (que big brother
démocratique a muté en initiales par antiracisme orwellien).
L'expansion de l'univers du bazar et des femmes habillées en sacs de
patate développe une clientèle musulmane, ciblée su je puid dire
qui se coupe d'elle-même de plus en plus des « français
racistes ». Le supermarché, devenu principale aire de loisirs,
est devenu le carrefour des exotismes antipathiques, où
l'indifférence traditionnelle des moutons consommateurs a cédé la
place à une hostilité rentrée. Ce n'est ni le coran ni les simples
petits désidératas des bobonnes anarchistes du fond de la cuisine
qui sont responsables de cette atteinte au mode de vie laïque
européen traditionnel.
La faute à qui ? Au peuple ou aux
gouvernants ? Cette traditionnelle billevesée était ressortie,
lors d'une émission C' dans l'air, du placard par une journaliste
qui fût très belle et assidue au plumard des politiciens du haut du
panier : les masses allemandes ayant manifesté en faveur des
bras ouverts à l'imigration massive, Mme Merkel avait été obligée
de s'y conformer ! C'est formidable comme l'idéologie
démocratique bourgeoise arrive à faire prendre ses désidératas
pour vos désirs intimes ! Les besoins du capital allemand + le
merdier immigrationniste provoqué par l'intervention homéopathique
du capital américain contre daech et son ombre, sont bien au-dessus
des émotions d'une partie de la population moyenne allemande ;
émotions aléatoires comme l'on sait vu la contradiction sexuelle
immanente de tant d'arrivées d'hommes seuls, non gérables par les
sains bordels allemands.
Le tapis rouge pour se servir à fond de l'islam,
puisque le stalinisme n'existe plus que dans les limites du stade de
la Courneuve, est bien une volonté déterminée de l'Etat bourgeois
(dois-je le répéter?) pour unifier les communautarismes ou faire
croire à un faisceau d'intérêts communs : quel rapport entre
un fils d'immigré de première ou deuxième génération et un
migrant afghan ? Entre un migrant syrien catholique et un abruti
salafiste bien français de souche ?
La bourgeoisie dominante, comme le capital marchant,
s'est mondialisée. L'idée de nation ne lui importe plus, elle
laisse cette lubie à ses opposants pratiquement ringardisés, mais
qui serve au moins à faire croire qu'une école « républicaine »,
restaurant les valeurs nationales (préciser svp lesquelles?), qu'un
retour au service militaire obligatoire restaurerait la
morale...républicaine. Au niveau culturel c'est encore pire. Même
Bordiga ne nous servirait plus à rien lui qui était acharné à
dénoncer la laïcité bourgeoise et ceux qui voulaient s'en faire
les complices. La laïcité est devenue presque un racisme. Loi
hypocrite déjà en 1905, elle sert à tenter d'officialiser à son
tour l'islam comme religion d'Etat. Pendant que les gauchistes
barrent la route à la porte à un fascisme qui se faut attendre,
l'islam entre par la fenêtre. Il ne constitue pas une troisième
société, entre capitalisme et communisme, mais un des derniers
balais qui tient la serpillière du capitalisme puant. Le CCI n'est
pas obligé de fournir sa lessive.
Dans la définition du
national-socialisme (lequel était quand même plus industriel et
moderne que la bouillie islamique) par Trotsky en 1933, il suffit de
remplacer ce terme par islamisme : « L'islamisme a amené
à la politique les bas-fonds de la société. Non seulement dans les
maisons paysannes, mais aussi dans les gratte-ciel des villes vivent
encore aujourd'hui, à côté du XX° siècle, le Xe et le XIIe
siècles. Des centaines de millions de gens utilisent le courant
électrique, sans cesser de croire à la force magique des gestes et
des incantations. Le pape à Rome prêche à la radio sur le miracle
de la transmutation de l'eau en vin. Les étoiles de cinéma se font
dire la bonne aventure. Les aviateurs qui dirigent de merveilleuses
mécaniques, créées par le génie de l'homme, portent des amulettes
sous leur combinaison. Quelles réserves inépuisables
d'obscurantisme, d'ignorance et de barbarie ! Le désespoir les a
fait se dresser, l'islamisme leur a donné un drapeau. Tout ce qu'un
développement sans obstacle de la société aurait dû rejeter de
l'organisme national, sous la forme d'excréments de la culture, est
maintenant vomi : la civilisation capitaliste vomit une barbarie non
digérée. Telle est la physiologie de l'islamisme ».
LA FEMME N'EST PAS
L'AVENIR DE L'ISLAM
On se rappelle le poète
Chénier exécuté sous la folie robespierriste (les islamistes et
leurs amis délirants comme Dieudonné se gaussent d'ailleurs des
égorgements jacobins) : « Du nom de liberté, le meurtre
est revêtu ». Même les pires chauvines du féminisme
reconnaissent une aptitude historique de la femme à la soumission
(besoin du père, d'une protection, etc.). George Sand, comme le
mouvement ouvrier au XIXe siècle considérait que les femmes non
intégrées au travail et à la société civile n'étaient pas mûres
pour le droite de vote. Elle estimait qu'avant d'avoir des droits
politiques, il fallait que les femmes aient des droits civils. Elles
devaient être des individus autonomes avant de pouvoir devenir des
citoyens. C'est encore à peu près la situation de bobonne
musulmane (et les gauchistes voudraient lui donner le droit de vote
halal lorsqu'elle n'est pas française). Un nombre important de
femmes musulmanes ne travaillent pas, on l'oublie, et donc sont
complètement dépendantes de leur mari comme la femme de l'ouvrier
au XIXe siècle. Dans ce cadre le voile devient un moyen
d'affirmation d'une identité « protestataire »,
anarchiste de la cuisine, à défaut d'une quelconque identité qui
n'est pas reconnue par la société - « bobonne au foyer »
c'est encore plus négatif que chômeur.
La femme n'est pas
destinée à rester la bobonne de l'homme, ni la bobonne de l'islam
modéré ou hard. Nous ne pouvons pas voiler que seule une révolution
communiste mondiale peut faire sauter le capitalisme et sa version
sociétale islamisée. Il paraît qu'il faudra être patient et
tolérant.
NOTES: