« Peut être, dans cette
première mêlée véritablement internationale avec l'opportunisme socialiste, la
social-démocratie révolutionnaire internationale se fortifiera-t-elle assez
pour mettre fin à la réaction politique qui sévit depuis longtemps en Europe ».
Lénine 1902
Nous
vivons une période de réaction. Formulé si brutalement le constat ne veut rien
dire pour le quidam ou même la plupart des militants de toute obédience. La
notion de réaction pour les opprimés à toutes les époques concerne évidemment
le moment qui suit l’échec des révolutions. Pour l’époque moderne c’est le
triomphe de la bourgeoisie versaillaise en 1871 dont le mouvement ouvrier
mettra tant d’années à se relever, et même à se reconstituer (la majorité des
ouvriers parisiens ayant été massacrés). La réaction, le triomphe bourgeois a
lieu sur le territoire national tout en affectant le mouvement ouvrier des
autres pays. L’échec de la révolution internationale commencée en Russie en
1917 reste un sujet infini de débats et de désaccords sur le début de la
période de « réaction » : dès 1921 avec la répression de
Kronstadt pour les anarchistes, en 1923 lors du deuxième échec
insurrectionnaliste en Allemagne pour le KAPD, en 1926 lorsque Staline proclame
la victoire du socialisme dans un seul pays selon les divers héritiers du
bolchévisme premier cru. En tout cas les années 1930 mettront tout le monde d’accord
avec la montée résistible vers la nouvelle guerre mondiale. Pour nombre de
jeunes groupes maximalistes de l’après 1968, le prolétariat s’était « réveillé »
cette année-là (c’est la formule qu’utilisait Marx lorsque le mouvement ouvrier
relevait la tête après une série d’échecs ou après la victoire de la « contre-révolution »[1],
des « réactionnaires », c'est-à-dire des bourgeois. Il faut
reconnaître que l’appréhension a été plus difficile et compliquée pour
caractériser comme « bourgeois » le régime stalinien vu que
trotskiens et politiciens capitalistes refusaient de considérer le long règne
stalinien comme idoine.
Une
période de réaction, courte ou longue, ne signifie pas que la paix sociale
règne – exceptée un temps sur les tombes de la Commune de Paris ou celles,
immenses de 40-44, ni qu’il n’y a plus aucune grève ni protestation de diverses
sortes venant des classes inférieures. Ce qui caractérise une période de « réaction »,
du point de vue social et politique, c’est le triomphe de la « conservation »,
le retour des idées « réactionnaires » donc conservatrices de l’ordre
capitaliste et religieux. Il est frappant de constater mais cela devrait être
développé ultérieurement, que le réveil du prolétariat après la longue atonie
suivant le massacre des « communeux » se fasse dans le combat contre
l’Eglise, pour un enseignement laïque avec le soutien des bourgeois
progressistes contre les curés « réactionnaires » ; ce combat
laïque resta ambigu, ne fut pas assimilable en entier par le mouvement ouvrier
et servit bien plus à renforcer le rôle de l’Etat bourgeois jusqu’à la veille
de 1914 ; la bourgeoisie industrielle avait besoin que l’ouvrier moderne
sache lire et écrire pour s’adapter aux nouvelles machines et se fichait de les
cultiver en soi, autant que de les arracher aux croyances superstitieuses des
caïds religieux. La séparation de l’Eglise et de l’Etat ne fût que provisoire,
le temps pour l’Etat de prétendre remplacer l’Eglise.
Une
période de réaction signifie que tout espoir de révolution a disparu dans l’esprit
des masses et qu’elles sont livrées à nouveau quasi complètement aux idées « réactionnaires ».
Le « réveil »
de 1968 semble si lointain qu’on peut être légitimement convaincu, au vu de la
situation mondiale incertaine et opaque, que le prolétariat s’est rendormi,
même s’il ouvre un œil de temps à autre, et le referme effrayé par ce qu’il
aperçoit ! Indubitablement les premières années de ce pauvre troisième
millénaire de l’espèce humaine sont marquées par le retour du refoulé
religieux. On en viendrait presque à regretter, non seulement les
effervescentes années révolutionnaires 1920, mais aussi l’époque de la reconstruction
où même le stalinisme laissait à penser qu’on en avait fini bientôt avec toutes
les croyances religieuses ; Gagarine n’avait en effet rencontré ni Dieu ni
Mahomet ni Bouddha « l’être éveillé ».
Une
période de réaction signifie enfin qu’il n’existe plus de groupe politique
révolutionnaire conséquent au niveau politique comme au niveau du nombre d’adhérents ;
les résidus de groupes plus importants antérieurement se comportent eux-mêmes
de façon religieuse, à la façon des sectes religieuses avec des doctrines
étrangères au réel comme le notait Marx en son temps contre Lassalle :
« Comme tous ceux qui prétendent avoir dans
leur poche une panacée contre les souffrances des masses, il donna d'emblée à
son agitation un caractère sectaire de type religieux. En effet, toute secte
est religieuse. Précisément parce qu'il était le fondateur d'une secte, il nia
tout rapport naturel avec le mouvement antérieur d'Allemagne ou de l'étranger. Il tomba dans l'erreur de Proudhon,
en ne cherchant pas la base de son agitation dans les éléments réels du
mouvement de classe, mais en voulant prescrire à ce dernier sa marche d'après
une recette doctrinaire déterminée »[2].
Aujourd’hui – on ne sait plus où on en est (les mots ont-ils encore
un sens et les concepts historiques une vertu explicative ?) – bon, la situation est grave mais on ose espérer qu’elle
n’est pas désespérée. Les prolétaires comptent toujours plus pour des prunes
mais leur atonie favorise encore plus la spéculation financière du Capital roi,
comme le dit Nicolas Goetzmann : « Depuis les années 80, le chômage frappe
les sociétés occidentales et a privé les salariés de leur capacité de
négociation salariale. Dans de telles conditions, chaque part de revenu
supplémentaire aura tendance à revenir aux actionnaires et non aux salariés.
Sans pression des salariés, le capital est roi ».
On va
voir que dans le cas du résidu du PCI dit bordiguiste, malgré une analyse « invariante »
de classe, on tombe dans l’analyse sectaire qui évite les réelles questions en
mettant en accusation les ouvriers, comme tous les bobos gauchistes ou les
élites du PS ne se gênent pas pour, ce faisant, justifier le chaos du
multiculturalisme et la sordide « tolérance religieuse ».
POURQUOI
LES BORDIGUISTES VEULENT SE CACHER DERRIERE LA GIROUETTE DIEUDONNE ?
Dieudonné
comme girouette on ne fait pas mieux, mais si la girouette n’était pas celle
quo’n croit ? L’article du Prolétaire n° 510, de ce début d’année,
commençait bien en rappelant la période électoraliste gauchiste de ce clown ;
j’ajoute que Cohn Bendit était venu lui apporter son soutien à Dreux dans la
lutte contre « le facho Le Pen ». Puis retour de veste et enfin
moment promotionnel pour le petit espagnol en vue du poste de Premier ministre,
qui, sur une estrade aux côtés du triste sire BHL, dénonce l’antisionisme comme
seconde forme de l’antisémitisme, voue Dieudonné aux enfers, etc. Avec mes
compléments, un paragraphe plus loin on tombe sur la raison de l’article,
répondre à un chti parti maoïste qui considéra que les indifférentistes à la
querelle entre le clown et le premier flic de France n’étaient que de pauvres
hères influencés par le texte « Auschwitz le grand alibi » ; quel
intérêt de répondre à cela quand on sait que c’est probablement le football ou Canal
+ qui en sont responsables ?
Le
Prolétaire bordiguien ne veut en réalité que s’aligner sur deux positions bobos
gauchistes, et c’est regrettable pour un petit organisme qui se prétend féroce
critique du gauchisme et de ses dérivés trotskiens en général[3].
Je rappelle que les gauchistes sont au pouvoir, il suffit d’examiner le passé
politique de tous les ministres de Hollande et d’observer le procureur qui
officie chez Ruquier tous les samedis soir, pour s’imbiber de moralisme
antiraciste et de tolérance religieuse œcuménique.
La
première position que le « radical » PCI prétend combattre concerne
le « front populaire » envisagé par les neuneus maoïstes face à une
menace fasciste (pourtant invisible hors des couples d’anars ou soliloques de
demeurés) qui sent l’horrible « interclassisme », mais se défend d’être
antifasciste de classe[4],
tout en noyant le poisson par un couplet sur l’inoxydable « antifascisme
démocratique ».
La
deuxième position, qui en profite pour faire passer au second plan l’antisémitisme
(et il est en effet secondaire dans les pays anciennement développés) va nous
expliquer, carrément avec l’argumentaire gauchiste de base, qu’est-ce qui
divise de nos jours le monde ouvrier :
« Mais
le racisme qui divise actuellement les rangs ouvriers, ce n’est pas l’antisémitisme,
mais le racisme et la xénophobie nationaliste contre les travailleurs immigrés
et les étrangers, l’idéologie qui les paralyse, c’est l’idéologie démocratique
dont l’antifascisme est un des fleurons, et le respect superstitieux de l’Etat
qui en est la conséquence. C’est bien pourquoi ce racisme et cette idéologie
sont en permanence diffusés par le multiforme appareil politique et
propagandiste de la bourgeoisie, et repris par ses laquais ».
« Racisme
diffusé en permanence par l’Etat » !? Au moins les gauchistes ne sont
pas aussi outranciers en
n’en accusent que le FN. Tout faux les bordiguiens, au
contraire – quoique Valls soit chargé du sale boulot d’expulsion – tous gémissent,
dandinent et ergotent intransigeance antiraciste et respect de toutes les
croyances, même les plus indigestes.
Notre
infime PCI tombe dans la caricature de secte gauchiste et se déleste au passage
du marxisme. Ce n’est pas le racisme qui divise les ouvriers mais la
CONCURRENCE. La concurrence n’est pas forcément raciale, même si elle peut
générer un rejet de l’autre (quelle que soit sa race du fait qu’il « me pique
la place »). Comme n’importe quel bobo jugeant du haut de son loft ou de
son 4X4, voilà notre bordiguiste de service qui prend des airs méprisants pour
ce qu’il caractérise comme « xénophobie nationaliste » contre
immigrés et « étrangers » ; l’ouvrier moyen serait pris en
sandwich entre ce « racisme » (inculqué par l’Etat, car les ouvriers « français »
ne peuvent penser par eux-mêmes seul le parti imaginaire peut le faire à leur
place) et « l’idéologie démocratique ». Or même ce deuxième clapet de
la mâchoire n’est plus la réalité de classe vu les taux d’abstention.
Les
prolétaires en général ne peuvent pas être racistes, même si ce phénomène existe
en leur sein. Le racisme avéré lorsqu’il est utilisé pour juger de catégories
sociales doit prendre en compte la situation précise, la catégorie, le type de
personne, les raisons de sa jalousie (car le racisme est une manifestation de
jalousie inconsciente) ; autant dire que c’est un non sens en terme de
raisonnement, et qu’il n’est pas étonnant que les commentateurs laquais disent « la
classe ouvrière est raciste » ; cela ne recoupe aucune réalité ni
sociologique ni politique.
Ce qui
eût été plus digne d’un prétendant au parti comme guide du prolétariat, aurait
été qu’il se pose les questions des « inquiétudes », des « soucis »,
des « interrogations », des « étonnements », des « incompréhensions »
etc. qui se posent dans la classe ouvrière face au mode de vie et au type d’environnement
communautariste qui lui est proposé au quotidien.
Avant d’aller
à l’essentiel (qui démontrera l’impuissance des dernières sectes marxistes à
dénoncer les religions et les prérogatives intégristes dans le quotidien)
notons qu’il est lamentable qu’un cercle qui prétend saluer « Le 8 mars,
journée prolétarienne et communiste » ignore carrément l’humiliation
quotidienne des femmes sous l’islam, les mutilations sexuelles en Afrique au
nom de cette même croyance moyenâgeuse, pour nous ressortir un texte
poussiéreux et anachronique du pudibond Lénine. C’est sans doute pour ne pas
porter atteinte à la « préférence immigrée » bordiguienne qui a
supplanté « l’ouvrier blanc raciste »[5];
SORTIR
DES SECTES POUR OUVRIR LES YEUX
Il
faut avoir lu « La République ou la
burqa : Les services publics face à l'islam manipulé » (nov 2009) de Dounia et Lylia Bouzar
et arrêter de taxer la classe ouvrière en France de racisme quand l’Etat
orchestre la division religieuse et communautariste jusque sur les lieux de
travail. La fameuse tolérance religieuse vient nous faire chier même sur le
lieu de travail. Résumé du book :
Un
salarié peut-il réclamer un local de prière sur son lieu de travail, refuser de
serrer la main à des collègues féminines ou à des clientes, imposer ses congés
pour le ramadan ? Inversement, le DRH peut-il interdire le port du foulard à
une chef de service, ou celui de la barbe à un commercial ? Le plus grand flou
règne sur ces questions, qu'on ne peut résoudre simplement, comme on le ferait
dans le service public, en faisant appel au principe de neutralité. L'enquête
de Dounia et Lylia Bouzar, anthropologues du fait religieux, montre que l'on
oscille en général entre un dangereux laxisme (par crainte de paraître raciste
ou islamophobe) et des pratiques discriminatoires. Mais tous les plans de la
société sont concernés par les exigences musulmanes : piscine uniquement
pour femmes, cantines halal, crèches avec employées voilées, hôpitaux avec
médecins strictement féminins pour les femmes, etc. Le livre égrène les
nombreux cas de violences masculines des « immigrés préférés » qui
considèrent que le corps de leur femme est leur propriété privée[6]
et butent qui un docteur, qui un infirmier, quand les menaces de mort se
généralisent contre enseignants, directeurs d’école ou simple voisin qui a
laissé pisser son chien sur la clôture. Dounia et Lylia Bouzar sont
certainement de dangereuses racistes qui votent FN !
L’immixtion
du religieux le plus arriéré (argument de colonialiste n’est-ce pas ?) dans
la vie de tous les jours et dans le cadre de l’entreprise est une superbe
opération de division de la part de l’Etat. Cela handicape lourdement toute
résurgence de classe. Croire comme le PCI qu’il suffira d’un « retour aux
principes et aux méthodes de la lutte de classe indépendante » est un rêve
de doux dingue si ce n’est se ficher du monde en proclamant par ailleurs qu’il
faut ouvrir toutes grandes les portes à la misère du monde et « régulariser
TOUS les sans-papiers ». Ainsi après avoir traité les ouvriers nationaux
de racistes on promet la lune aux ouvriers errants sans papier, mais c’est
écrit dans un petit journal que plus personne ne lit. A part moi parce que je
suis l’anthropologue bénévole du maximalisme en déshérence.
J’ai
souvent rappelé, dans le cas de la France, que c’est à l’époque du gouvernement
Jospin, mais même aussi au temps de Giscard, que l’introduction du religieux
dans le monde du travail avait été sponsorisée même par certains syndicats. Nos révolutionnaires
maximalistes ne se sont jamais prononcés là-dessus, je les questionne donc tous
(et répondez si vous avez des arguments) :
-
Les revendications religieuses font-elles
partie des revendications immédiates du prolétariat ?
-
Doit-on soutenir un compagnon de travail qui
réclame une salle de prière ?
-
Doit-on comprendre qu’une collègue vienne
voilée au travail et refuse de serrer la main ?
Pour l’heure,
je persiste à dire qu’on est dans une sale période de réaction et que je ne
suis OK qu’avec une seule revendication : que tous nous puissions profiter
de toutes les diverses fêtes religieuses à titre de congé supplémentaire !
ANNEXE
SUR L’IMMIGRATION CROISSANTE :
A LIRE SUR ATLANTICO : «Les Roms ou la France bobo face à ses
hypocrisies ».
« … Bien sûr, parler
d’invasion est hors de propos, mais la situation actuelle est des plus
favorable à une immigration intra-européenne appelée à prendre de l’ampleur,
surtout chez ceux qui sont poussés par le vent de la misère alors que s’offre à
eux un espace européen ouvert au nom du marché sans frontière que l’Union
européenne a cru bon de créer. En réalité, on a fait
prévaloir dans la construction européenne le Marché sur toute autre
considération, en créant un espace de libre circulation des hommes
parallèlement aux capitaux, sans le moins du monde anticiper sur les disparités
sociales des Etats membres. C’est cela qui crée le phénomène
d’immigration actuel des anciens pays de l’Est communistes vers les pays
développés de l’Ouest à fort niveau de protection sociale. La France est de ce
point de vue d’ailleurs en haut du palmarès et de plus en plus prisée. (…)
On sait par exemple que, les mesures
prises pour rendre plus facile l’accès au statut de mineur isolé étranger en
France par la circulaire Taubira, mise en œuvre à ce sujet en novembre dernier
alliée à la circulaire Valls de 2012, ont fait se multiplier les candidats à ce
statut. Ceci, alors que fréquemment des majeurs se trouvent reconnus à présent
comme mineurs du fait du protocole actuel de prise en charge qui avant lui,
étaient déclarés majeurs. On constate le doublement du nombre de mineurs isolés
étrangers en quelques années (10.000) avec un phénomène qui s’accélère,
débordant littéralement les services de l’Aide Sociale à l’Enfance des
départements avec des financements qui explosent.
Là encore, on attend que
la situation devienne intenable pour réagir, c’est-à-dire que des Présidents de
Conseils généraux refusent d’accueillir de nouveaux mineurs isolés qui sont
actuellement répartis sur toute la France, pour s’interroger. Qu’en sera-t-il de leur
intégration si on laisse filer les choses et est-ce bien rendre service à
ceux-ci que de ne pas réagir en laissant un véritable appel d’air se faire ainsi
en direction d’une immigration économique qui utilise cette voie d’eau pour
s’installer en France ? Les mineurs isolés qui ont besoin d’être accueillis sur
notre sol pour de bonnes raisons, risquent bien de se retrouver noyés derrière
cette immigration économique cachée derrière de bonnes intentions
gouvernementales qui risquent de s’avérer irresponsables à l’arrivée, pour
faire imploser tout simplement le système. Sans oublier au passage ce que
cela fournit d’arguments en or à l’extrême-droite ».
[1]
Dans sa lettre à JB
Schweitzer du 10 oct 1868, Marx explique à son interlocuteur que l'Association
de Lassalle
a été fondée durant une « période de réaction » et que : « Après
un sommeil de quinze ans, le mouvement ouvrier a été tiré de sa torpeur en
Allemagne par Lassalle… ».
[2] Le cas illustrant le mieux
hélas, cette atrophie en secte religieuse est évidemment le CCI – Courant Complexé
Interne – dont vous avez eu vent des derniers procès et délires sur ce blog.
Les paranos du CCI feront un appel au « milieu révolu » pour dénoncer
une attaque policière conjointe contre CCI et PCI …dont mon article modeste
sera la preuve incontournable !
[3] Besancenot n’est plus facteur à
vélo à Neuilly, mais guichetier dans un vulgaire autre arrondissement ; j’en
profite pour rappeler que les arrondissements ont été définis comme un escargot
à l’envers.
[4] « … la défense
intransigeante de positions anticapitalistes de classe y compris dans la lutte
contre la réaction fasciste : on l’a encore vu lors des réactions au
meurtre de Clément Méric ». Où est donc cette « réaction fasciste ? ».
Et le meurtre circonstanciel du petit Méric n’a pas plus démontré de lucidité
politique chez les anciens comme chez les nouveaux militants d’extrême gauche
et d’ultra-gauche rangés des pavés.
[5] Et cf ;
mon livre « Immigration et religion » page 228 et suiv., qui gêne
apparemment beaucoup de monde dans l’ultra-gauche et chez les nanards
gauchistes.
[6] Je
pensais que les bordiguistes étaient pour la suppression de la propriété privée,
le respect des femmes et la liberté pour la science médicale !