(banquiers
pourris et voyous cyniques)
« De
l’aveu
des
autorités
compétentes,
les
bagnes
ont
toujours
eu
des
capitaux.
Cette
bizarrerie
se
conçoit.
Aucun
vol
ne
se
retrouve,
excepté
dans
des
cas
bizarres.
Les
condamnés,
ne
pouvant
rien
emporter
avec
eux
au
bagne,
sont
forcés
d’avoir
recours
à
la
confiance,
à
la
capacité,
de
confier
leurs
fonds,
comme
dans
la
société
l’on
se
confie
à
une
maison
de
banque ».
Balzac
(O.C. 1855)
« Quant
au lumpenprolétariat, ce produit passif de la pourriture des couches
inférieures de la vieille société, il peut se trouver, çà et là,
entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne ;
cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre
à la réaction ».
Manifeste
communiste (1848)
Pourquoi
traiter dans un même article de deux films en tête du box office
qui semblent aussi étrangers l'un à l'autre, le premier du vieux
réalisateur gauchiste Costas Gavras, soumis depuis toujours aux
critères politiques simplistes de la gauche bourgeoise, et le second
d'un certain Ladj Ly (à ne pas confondre avec Lady Di) apologiste du
lumpenprolétariat musulman supposé assoiffé de vengeance
post-colonialiste et irrasciblement anti-blanc ? Parce qu'ils
sont tous deux les deux principales facettes de la gauche et de
l'extrême gauche principales propagatrices de la nouvelle confiture
électorale de gauche : il existerait une solution nationale et
sociale à la crise du capitalisme (concurrente du populisme) qui
irait de pair avec l'ouverture totale des frontières à tous exclus
du monde riche européen, au demeurant territoire raciste, fasciste
et anti-féministe. Cette perspective moins subversive que « morale »
peut ainsi prétendre être à la fois « anti-capitaliste »
(car dénonçant les banques et telle ou telle puissance
impérialiste) et « internationaliste » puisque
l'abolition des frontières, même en pleine domination capitaliste,
serait automatiquement révolutionnaire.
Traiter
de ces deux aspects de la société en décadence quelqu'un l'a fait
bien mieux que moi dans « La comédie humaine », et avec
brio. L'inventeur du roman moderne a su peindre le tableau d'une
société où banquiers et « racailles » voisinent sans
se mésestimer (cf. La maison Nucingen). Je dois dire que,
adolescent, le fait d'avoir lu très tôt Balzac, si talentueux
peintre de l'essor de la société capitaliste industrielle et
dessinateur du banquier remplaçant le noble poudré, m'a
certainement prédisposé à devenir marxiste. Je n'ai jamais pu lire
plus de trois pages du poète Victor Hugo quand Balzac ravissait mon
imagination en lui faisant découvrir le monde réel sans fard.
Quoiqu'il en soit des boursouflures de Hugo, de ses « Misérables »
est toutefois sorti le prolétariat1.
Banquiers
voyous et voyous politiques
«Adults
in the Room», le dernier chant du cygne Costa-Gavras...
Le
réalisateur de Z raconte la crise de 2015 du point de vue du seul
Yánis Varoufákis. Un choix périlleux qui affaiblit le film ;
l’éphémère ministre des Finances – pitre néo-mélenchonien
éjecté
du gouvernement grec en juillet 2015 –
était un personnage controversé, y compris dans son ancienne
famille politique gauchiste. Artiste « engagé » de la
gauche bourgeoise, Gavras a voulu surfer sur l'impopularité de
l'Europe dans une majeure partie des populations, y inclus les
méchants populistes, un solide nombre de spectateurs putatifs... Les
publicitaires du film de Médiapart à Libé ont couvert d'éloges
cette « plongée dans les coulisses de la dette grecque »,
prétendant mettre à nu « les errements de l'Eurogroupe ».
Gravas
prend pour argent comptant tout ce qu'il a dû lire dans le livre de
Yanis Varoufakis et en premier lieu l'extrême auto-satisfaction de
cet ex-ministre. Varoufakis ne se remet jamais en question, et le
cinéaste non plus. Le souci dans une telle affaire
politico-financière c'est que la lecture unilatérale des faits
repose sur un point important : croire une seule et même personne
sur l'échiquier européen. Au final, le scénario est surtout d'une
grande démagogie, ludique certes mais démago et manichéen sans
aucun doute. Si seulement c'était si simple ! On se focalise donc
sur le reste, l'arrière-plan et si on veut apprécier un temps soit
peu le travail on se doit d'accepter la dimension pédagogique...
gauchiste du film.
On
se souvient du battage international « les Grecs sont
coupables »... de leur faillite ! Un
peuple d’inconsidérés et de tricheurs que les autres Européens
ont sauvés n’écoutant que leur bon cœur. Un déni absolu et
radical des effets déstabilisateurs de l’austérité. Des larmes
de crocodile sur les difficultés économiques et sociales de la
population grecque. Une louange des effets bénéfiques des
privatisations et de toutes les réformes structurelles possibles et
imaginables, comme l'invention de concurrents à EDF pour rendre
l'électricité plus chère. Jusqu'à
ce que les magouilles des banques éclatent au grand jour
(Goldman&Sachs et Cie). Propulsés
à la faveur de la crise, Lucas Papademos, Mario Draghi et Mario
Monti étaient tous liés à la banque d'affaires Goldman Sachs. Et
ils ont tous trempé, aussi, dans le maquillage des comptes et la
gestion des dettes européennes.
Sans qu'on comprenne vraiment toutes les arcanes des chantages et
manipulations financières, la gauche
Mélenchon-Montebourg-Tsipras-Varoufakis nous a joué du violon
nationalisations et intérêts patriotiques, avec toutes les nuances
de vieux concepts cuits mais modernisés avec l'habituel
anti-américanisme primaire et une vision européenne aléatoire2.
300.000 grecs ont quitté leur pays pendant la crise. Le
problème était qu’à cause de la monnaie commune Athènes ne
pouvait pas soutenir l’économie par un processus de dévaluation.
Peu
de groupes politiques maximalistes ont fait une critique approfondie
des contes de fée des idéologues résidus de la gauche sociale
démocrate et stalinienne ; RI a certes dénoncé les fables de
Varoufakis mais limitées à l'accusation de l'agression capitaliste
extérieure à la Grèce3,
comme si la bourgeoisie usurière et financière n'avait plus existé
dans ce pays pendant cet épisode énième révélateur de la crise
de la baudruche Europe.
Dans
ses deux ouvrages Varoufakis dénonçait les « égoïsmes
nationaux » mais surtout l'allemand sans comprendre que
l'Allemagne n'est restée qu'un pion des Etats Unis. Les eurocrates
dès
le milieu des années 1960 ont vu l’établissement d’une monnaie
unique européenne comme le moyen de s’emparer du pouvoir monétaire
allemand. Or, à ce jeu-là, ils ont surtout réussi à être
prisonnier d’une zone Euro où ils ne décident pas grand chose
tant cette dernière obéit dans sa construction même aux desiderata
des autorités allemandes, et où, en plus, l’Allemagne
industrielle ne cesse de l’emporter sur la France en voie de
désindustrialisation.
Le
raisonnement de Y. Varoufakis est contradictoire et creux. Il ne
cesse de vouloir montrer que, depuis le milieu des années 1960, le
cours des événements ne dépend que de la poursuite d’intérêts
nationaux où le fort écrase le faible, où le rusé berne le moins
rusé tout en se dissimulant derrière l’idée européenne, avec
une bureaucratie de l’UE qui n'aurait aucune autre ambition que de
développer son pouvoir. Il en vient à croire à une réforme de
l’Union européenne afin d’y faire émerger un intérêt général
européen d’essence démocratique. Au chapitre « Manifeste
pour démocratiser l’Europe », il
fournit le même genre de guimauve que la noria gilets jaunes
« interclassiste » en France: il suffirait de généraliser
des assemblées citoyennes, libérant la parole aux plus pauvres.
Cet équilibriste utopiste dénonce le
fonctionnement actuel de l’Union européenne comme revenant à
traiter différemment les gens selon leur État d’appartenance. Y.
Varoufakis illusionne évidemment sur la capacité des bourgeoisies
nationales à répartir équitablement les charges et les avantages,
de la fallacieuse « solidarité européenne ».
Toute la littérature économico-démocrate de Varoufakis n'a en rien
changé le cours des événements où la droite a finalement viré
le parti gauchiste mou de Tsipras. Les
Grecs ont voté à 39,7 % des suffrages pour Nouvelle
Démocratie le parti de Kyriakos Mitsotakis, qui obtiendra 158
des 300 sièges que compte la Vouli, le parlement
grec. Syriza, le parti de gauche d'Alexis
Tsipras,
n'obtint que 31,5 % des voix et 86 sièges. Malgré la
reprise de la croissance depuis 2017, la population semble lassée
des promesses du Premier ministre sortant, surnommé par certains le
maître de la « kolotumba », c'est-à-dire de la
cabriole.
Même
si le chômage a diminué, le prolétariat grec subit encore
lourdement les conditions de l'austérité en 2019, et la crise
capitaliste, queue du monde entier, n'est pas résolue quoique le
règlement des dettes diverses préoccupe autant les prolétaires que
le sexe des anges.
Varoufakis
et Cie se sont moqués du monde en se focalisant sur l'Allemagne, à
moins qu'il ne soit qu'un imbécile biberonné aux fables gauchistes
du rapiéçage écologique, féministe et antiraciste du capitalisme.
La pluie et le beau temps c'est la bourgeoisie américaine qui le
fait.
L'Allemagne
n'a jamais honoré complètement ses dettes de 1933, donc peu avant
l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Les engins blindés de l'armée
allemande étaient réparés pendant la guerre par des techniciens
américains. Ford a financé le parti nazi depuis ses débuts. La
plupart des industriels nazis n'ont pas été inquiétés après
1945. La guerre du Vietnam a été menée a partir de la principale
base américaine en Allemagne4.
Ces contreparties du capitalisme en guerre permettent de mieux
comprendre en quoi le cheval de Troie US empêche l'éclosion d'une
véritable Europe plus que les égoïsmes nationaux selon le pitre
Varoufakis. Quant au cavalier seul de la France qui se la joue encore
grande puissance, il réside toujours sur le pillage de l'Afrique
avec l'argument « humanitaire » pour « aider les
régimes démocratiques » (les pourritures politiques
africaines corrompues et inconsistantes comme celles du Mali), ou plus retord, soit disant pour "aider au développement" (des industriels français), "nous protéger" (des divers clients compétiteurs impérialistes des mercenaires daechiens) et y faire tuer ses commerciaux militaires sur
place (13 hier pleurés par les médias comme héros du néo-colonialisme masqué).
LE
LUMPENPROLETARIAT PRIX DU JURY BOURGEOIS
«
J’ai fait un film rassembleur qui appelle à l’harmonie entre les
Français ».
Ladj Ly (réalisateur)
Prix
du jury au dernier festival de Cannes, Les Misérables ont déjà
séduit tout le paysage médiatique. Cinéphile averti, Emmanuel
Macron a été «
bouleversé par la justesse » du
long-métrage allant jusqu’à demander «
au gouvernement de se dépêcher de trouver des idées et d’agir
pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers ».
Ladj
Ly a été longuement interviewé par tant de médias, déplorant ces
policiers qui
«
assassinent les jeunes de banlieue ».
Tant d’assassinats, tant de victimes innocentes des flics racistes
lui ont donné la haine.
Du
film « Les misérables », ennuyeux brouet niveau
feuilleton télévisé pour « racailles », pardon,
« lumpen » de banlieues déshéritées, il ne sort rien
que le chaos. Son réalisateur a d'ailleurs plus plagié Balzac que
Hugo en choisissant comme fil conducteur au récit de son gentil
western, qui se veut docu réalité impartial, trois flics
caricaturaux (style plagié aussi) : le bon, la brute, le truand
(un air de déjà vu jouissif pour jeunes et vieux cinéphiles). Ces
trois là possèdent les qualités du célèbre Vidocq.
Je
n'aime pas la police ni la BAC, et comme communiste je pense toujours
qu'il faudra dissoudre la police bourgeoise avec l'Etat et qu'espérer
que celle qu'on subit aujourd'hui devienne plus humaine ou protège
les femmes battues ou violées est comme rêver que Macron ait un œil
crevé par un LBD. Je suis quelque part admiratif que certaines
cités-ghettos portent le nom de Balzac. Mais Balzac ne prend pas
parti, il laisse décrire la pègre par Vidocq.
On se souvient que ce dernier est accusé à plusieurs reprises
d'avoir fomenté des coups montés illégaux pour prendre les voleurs
en flagrant délit (comme la BAC de nos jours). La brigade de sûreté,
financée sur des fonds secrets, est constamment sujette à
controverses. La brigade est haïe autant par la pègre, qu'elle met
à mal, que par les hautes instances, à qui elle donne mauvaise
presse. Vidocq,
voyou expérimenté, est accusé à plusieurs reprises d'avoir
fomenté des coups montés illégaux pour prendre les voleurs en
flagrant délit. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir
été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché
au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la
pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats
exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers
et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix... Les
ennemis de Vidocq, ses
ennemis se trouvent dans la pègre mais aussi au pouvoir. Ladj Ly
trouve ses amis dans la pègre mais aussi au pouvoir. Cet arsouille
du spectacle pousse les spectateurs en même temps dans les deux
camps opposés, nous français du côté de la police vu le cynisme
et le culot des bandes de lumpen et leurs amis djihadistes, et eux
les djeuns dont la seule distraction est de se venger des « exactions
répétées » de « flic blanc et raciste » en
attendant pôle emploi ou un voyage aux pays préférés d'Allah.
Malgré son blabla soit disant neutre, qui lui a permis de remporter
un oscar et un satisfecit présidentiel (Car Macron connaît bien la
vie en banlieue paupérisée et islamisée...), son parti-pris en
faveur de la violence du lumpenprolétariat féru de vengeance et
soigneusement éloigné de toute réflexion politique, milite pour
l'appel au meurtre des policiers comme Graal des largués et paumés
en banlieue. C'est la suite logique de « La haine » de
l'excité Kassovitz. D'inégalités sociales point, de classes
sociales point mais de racisme éternel oui, de bavures incessantes
oui. Là où Balzac laisse dire l'ancien truand Vidocq en se méfiant
du témoignage policier comme du témoignage racaille, Ladj Ly se
place résolument du côté d'un lumpenprolétariat exultant applaudi
par tous les médias, majoritairement de gauche désormais. Depuis le
lointain effondrement du bloc de l'Est et l'usure des alternances
gauche/droite en Europe et même immédiatement après mai 68,
l'idéologie dominante a mué en « morale dominante »
drivée par les campus US, c'est pourquoi l'Université au nord de
Paris, contrôlée idéologiquement par les islamo-gauchistes
(décidément les pires ennemis du prolétariat), régente la censure
politique de tout ce qui est anti-libéralisme et laïcité affirmée.
Dans son dernier ouvrage éclairant, Brice Couturier explique bien
l'aboutissement du multiculturalisme américain comme variante de la
doxa stalinienne, où les trotskiens sont les meilleurs exécutants
tant parmi les juges que parmi les journalistes et les
syndicalistes :
« L'endoctrinement
écolo-gauchisant prodigué par notre système scolaire produit non
pas les contestataires espérés, mais des générations de
conformistes se surveillant mutuellement sur les réseaux sociaux »5.
Souvent
avec des contradictions, des conceptions anti-marxistes et favorables
à l'étroitesse politique du RN, une poignée d'éditoralistes
dénonce inlassablement mais avec brio ce « pouvoir culturel »
de la gauche bourgeoise tant dans les couloirs du pouvoir que dans
ceux de l'opposition, où l'on voit les bobos se conformer à
l'admiration du lumpen à la manière de leur maître penseur
Bakounine ; Zemmour, est menacé de mort lui, comme Rushdie, par
les amis de Ladj Ly et tous les chefaillons musulmaniaques du
lumpenprolétariat. Plus marginales dans le battage assourdissant des
grands médias et du web, des revues comme Causeur et Marianne ont
fait état des éructations lamentables du cinéaste es banlieusard6.
Mais silence partout
ailleurs pour ne pas nuire à la promotion tout azimut du film
« phare des banlieues », promis à des suites
épisodiques...
On rit encore dans les
chaumières du jugement contre Zemmour « 'définitivement'
condamné pour provocation à la haine raciale », et de la
partition de l'histrion gauchiste Noiriel dénonçant chez Zemmour
« une forme de délinquance de la pensée ». Dans la
génétique historique de la gauche bourgeoise, la jurisprudence
stalinienne et féodale n'est jamais loin. Est-on définitivement
condamnés à subir l'apologie du lumpenprolétariat musulman et à
considérer que les flics sont les seuls responsables de
l'exploitation capitaliste ?
Concernant le prolétariat
qui va lutter contre l'attaque sur les retraites, est-on
définitivement condamné à croire, selon not' bon président qu'il
s'agit d'une « grève corporative » ?
notes
1Le
réalisateur Ladj Ly croit malin de terminer son film par la fameuse
citation de girouette Hugo : « Mes
amis, retenez ceci, il n'y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes.
Il n'y a que de mauvais cultivateurs ».Or cette sentence est
tout sauf révolutionnaire, elle suppose une « bonne éducation
du peuple » pas le renversement du capitalisme, ce dont se
fichent tous les théoriciens racialistes lumpen de nos banlieues
musulmanisées, dont le seul ennemi ne peut être que l'uniforme du
policier.
3«
In
fine, Syriza
et Tsipras sont confirmés comme des “héros” et “victimes”
de l’ex-Troïka, instance assimilée aux “méchants
capitalistes”.
Ainsi,
malgré les attaques brutales et croissantes menées directement par
l’État grec, ces dernières apparaissent comme imposées par
“l’extérieur”. Le gouvernement grec qui réprime et pressure
les prolétaires comme jamais, ce vrai bourreau à la tête de
l’État bourgeois, retrouve là un statut de véritable
“combattant” tenant tête aux “capitalistes” pour soi-disant
atténuer la “souffrance du peuple grec”. Finalement, Syriza,
confortée par ce coup de pouce et son “soutien populaire”,
bénéficie toujours d’une image “ouvrière”. Et cette
mystification est d’autant plus efficace qu’elle est très
largement relayée et appuyée par les gauchistes de tous poils en
Europe qui applaudissent la victoire du non
pour
mieux étayer leur discours sur une prétendue alternative possible
à l’austérité : “Depuis
le 25 janvier 2015 et la victoire électorale de Syriza en Grèce,
la troïka UE-BCE-FMI use d’une brutalité inouïe pour faire
capituler le gouvernement Tsipras, pour que le choix populaire d’en
finir avec l’austérité soit bafoué” ».(dixit
les charlots du NPA).
5
Brice Couturier : 1969,
année fatidique, tout est parti de là
(Ed de l'observatoire, 2019) et aussi lumineux : « le
gauchisme culturel a accompagné une dépolitisation du mouvement,
une focalisation sur les « problèmes de société » au
détriment de la « question sociale ». Inclusivisme,
féminicide, et autres islamophlies font partie de la panoplie de la
girouette trotskienne le NPA, dont le dernier avatar est... la
« giletjaunisation » du mouvement ouvrier...Quant
au soutien à l'islamisation rampante à ses débuts, on pouvait
faire confiance au syndicat CGT :
« en 1977, la cgt avait déjà considéré comme un phénomène
« progressiste » l'implantation de mosquée dans les
usines, chez Renault ou Citroën (cf. Gille Kepel, A l'Ouest d'Allah
(Seuil 1994). A
tout point de vue RI puis le CCI ont eu totalement raison de
dénoncer la gauche et l'extrême gauche comme intégralement
bourgeoises et étrangères à la classe ouvrière internationale,
même si ce groupe n'a pas encore été capable de souligner la
conversion islamophilique et immigrationniste de ces clowns
politiques.
6Au
cours d'un entretien sur le site du blog du cinéma, le réalisateur
originaire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis, là où Hugo a écrit
son roman rigolo) dénonce «
le pays qui aime faire la morale au monde entier »
[la France], dont «
une grosse partie »
de la population «
est devenue raciste et islamophobe assumée ».
Il s’acharne ensuite sur celle qu’il qualifie de «
conne »
ou encore de «
connasse »,
la journaliste Zineb El Rhazoui. «
J’ai presque envie de l’insulter ! L’autre connasse de Zineb
qui incite les policiers à tirer sur la ‘racaille de cité’. Va
te faire enculer! »,
a éructé Ladj Ly, en référence aux propos tenus par la
journaliste sur
CNews,
où elle prenait la défense de policiers attaqués par des
délinquants. Le cinéaste s’en est ensuite pris à Éric Zemmour,
sans le nommer : «
Je vais même pas citer le nom de l’autre là, ce fils de pute ».
«
On dirait que le but de ces gens là c’est de créer une guerre
civile dans ce pays »,
estime-t-il avant d’ajouter : «
J’appelle ça le ‘terrorisme’ aujourd’hui. Ça ressemble à
ça au début : tu pousses des gens à s’entretuer. C’est eux
qui posent la première pierre, c’est eux les premiers terroristes
».
Or ce n'est pas Zemmour qui a massacré une centaine de personnes en
France depuis 2015 ! Mais les amis ou demi-amis djihadistes du
publicitaire de la banlieue en pleine islamisation !