Ou
les avatars de nouvelles « pétroleuses »1
Misère
du pouvoir jupitérien. On se souvient des coups de menton de Sarkozy
contre les chômeurs, ces fainéants professionnels. Coup de gueule
mêlé au mépris de classe. Avec Macron c'est du mépris concrétisé,
il les attaque sans fard pour les appauvrir. En ridiculisant ses
syndicats de gouvernement comme il vient de le faire (et royalement),
donc en exhibant l'inanité des processions de rue,
l'Etat bourgeois prend le pari de pousser au développement de
l'action anarchiste classique, non pas terroriste comme les familles
d'assassins de la contre société salafiste, si utile au
développement de l'emploi sous uniforme, mais d'attentats contre les
symboles du régime d'exploitation des prolétaires et de mise à la
rue des chômeurs.
Depuis
plusieurs mois en France s'est développé une attaque incendiaire
contre des gendarmeries où vedettes anonymes d'Indymédia peuvent
cotoyer sans s'en douter d'autres anonymes bien plus professionnels.
L'histoire des attentats anarchistes de la fin du XIX e siècle nous
a appris que des fonctionnaires sans uniforme aimaient bien se mêler
aux dits attentats mais pas forcément pour en prémunir les
prolétaires ni la population.
Aux
origines de cette vague d'attentats contre des locaux policiers,
diversifiés et pas tous du même ordre, une affaire bien louche qui
sent le coup monté à plein nez2.
L'agression odieuse en mai 2016 d'un couple de policiers multi-genre
(une femme et un noir) au volant de leur voiture de fonction :
jet d'un cocktail Molotov dans le véhicule puis agression à la
barre de fer par un manifestant cagoulé du policier noir qui s'était
extrait du véhicule et avait fait face courageusement sans dégainer
son revolver. L'image absolue pour héroïser le policier parfait
face au « taré anarchiste » ou plutôt l'ex ploum-ploum devenu "toto barjo". La séquence fît le tour
du monde et le policier temporaire passa en CDI. Du côté de la
majorité silencieuse l'affaire était entendue pour les mois à
venir, la police s'était montrée une fois de plus courageuse et
ceux qui s'en prennent à elles de lâches assassins (oubliées les
bavures, affaire Théo, etc.). Du côté des mutins de Panurge
gauchistes et idiots du marais clochard anarchiste, les images de
policiers incendiés provoquaient un orgasme ininterrompu.
Suite
du feuilleton : pas moyen de retrouver les deux ou trois
cagoulés qui s'étaient mis à taper furieusement sur un véhicule ordinaire et inoffensif de la police. On en dénicha
deux : « Angel Bernanos, 19 ans, arrière-petit- fils de
l'écrivain militant de l'Action française et anti-franquiste, fiché
S pour son appartenance à "la mouvance contestataire
antifasciste susceptible de se livrer à des violences". Avec
son frère aîné, Antonin,
22 ans, il a été présenté comme l'un des "meneurs"
de l'attaque
de deux policiers, quai de Valmy, le 18 mai dernier, en marge
d'une manifestation des forces de l'ordre contre "la haine
antiflics".
Réaction
des accusés (ils sont six) : «Une injustice totale, tranche
celui qui a toujours nié avoir porté le moindre coup à l'adjoint
de sécurité Kevin Philippy. On sait désormais que l'enquête qui
nous met en cause est totalement biaisée ». Qu'elle est très
étrange en fait. Le 2 décembre 2016, le juge des libertés avait
ordonné la libération d'"Anto", son aîné, après six
mois de détention à Fleury-Mérogis. Une décision - de laquelle le
parquet a fait appel - motivée par "plusieurs éléments
nouveaux" intervenus ces derniers mois. A commencer par la
fragilité du témoignage sous X émanant d'un policier des RG
parisiens (DRPP)3,
sur lequel se fonde largement l'enquête4.
Il présentait notamment
Angel Bernanos comme l'auteur des coups de barre de fer portés à
Kevin
Philippy, jusqu'à ce que Nicolas F., 40 ans, reconnaisse le 20
juillet dernier avoir frappé le policier ("pour l'éloigner et
non attenter à sa vie") et s'en excuse... "J'étais de
l'autre côté de la rue où se sont déroulés les faits, comme en
ont attesté deux personnes devant la justice", rappelle Angel
Bernanos ». Il est évident que ces deux hommes sont
innocents et que leur seul crime, comme au temps du sinistre
Marcellin est d'être coupables d'avoir été des « badauds ».
L'attaque violente et
lâche du véhicule de police ne peut avoir été inventée et montée
que par ces défenseurs anonymes rétribués par l'Etat pour
« criminaliser » la révolte sociale, même celle qui se
défend violemment contre les violences policières sans se servir de
cocktails Molotov ou barres de fer.
L'attaque de la
gendarmerie de Grenoble le 21 septembre est revendiquée par un
« groupe nocturne » comme le note Libération :
« Ces «lâches auteurs», se présentant pour leur
part comme «Des nocturnes», ont choisi de se manifester
publiquement dès 13 heures, via le site internet d’information
alternative local IndymediaGrenoble. Ils présentent l’incendie
comme une «attaque de solidarité» avec les prévenus du
procès de l’affaire de la voiture de police brûlée quai de Valmy
à Paris, le 18 mai 2016, lors des manifestations contre la
loi travail, procès ouvert mercredi au tribunal de grande instance
de Paris. Leur texte de revendication, titré «Solidarité
incendiaire», est court et précis : «Ce jeudi, à trois
heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée.
Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons
incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique.
[…] Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité
avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. […] Quelle
que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la
police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage.»
Un comité de soutien
s'est constitué depuis un an pour les deux principaux accusés (à
tort) et cet attentat pourrait être considéré en effet comme une
manifestation de soutien par des individus agissant de leur propre
initiative de révoltés contre la justice de classe qui « fabrique »
des coupables sur mesure pour criminaliser les révoltés et la
classe ouvrière. Cet attentat n'était qu'un épisode de la
« vague » que décrivait aussi Libération : « La
«vague» évoquée résonne avec la destruction par le feu
de cinq véhicules de la gendarmerie de Haute-Vienne, dans la nuit de
lundi à mardi à Limoges, là aussi à l’intérieur d’une
caserne, revendiquée mardi via Indymedia Nantes par des
«ex-gendarmes mobiles anarchistes» exprimant leur
«solidarité aux inculpé-e-s dans l’affaire de la voiture de
police brûlée quai Valmy». A chaque fois, on note un humour
déflagrateur, assez proche de la bande à Coupat, eux-mêmes fort
manipulés avec l'histoire des caténaires.
La vague d'incendies ne
touche pas que les gendarmeries, sans compter que attaquer une
gendarmerie suppose d'être très culotté, voire bien informé de sa
protection... Libération émet des doutes sur ce premier attentat :
« Mêlés aux communiqués sur de nombreux conflits locaux ou
régionaux, de la lutte contre le Center parcs de Roybon au soutien
aux migrants, on trouve ainsi sur le site plusieurs revendications
anonymes d’incendies. Elles témoignent d’un usage privilégié
du feu ces derniers mois chez certains activistes radicaux, en
particulier dans la lutte contre les «nécrotechnologies» comme
l’incendie d’une antenne de téléphonie mobile en Ardèche en
juillet ou la mise à feu de véhicules et locaux d’Enedis (ERDF) à
Grenoble en mai et dans la Drome en juin, ou contre «le contrôle
social» comme la mise à feu de véhicules du CCAS de Grenoble en
mars. Rien ne permet pourtant d’affirmer que ces divers
incendiaires sont ceux qui se sont attaqués à la gendarmerie
iséroise… ».
C'est avec « l'incendie
criminel » le 25 octobre d'une gendarmerie de Meylan (Isère),
que cette nouvelle opération sent encore plus le roussi, la rousse
quoi (la police, vieux mot d'argot du mot rouchin, rosse, mauvais
cheval). On assiste alors à l'invention d'un nouveau néologisme :
anarcho-féministes. La formulation est typique de ce que peut
formuler un policier votant à l'extrême droite avec ses obsessions
contre l'idéologie orwellienne gauchiste : un « groupe de
femmes », en « lutte contre le sexisme », agissant
par « envie de revanche ». Ce qui est formidable en plus
est que le procureur de Grenoble, sans aucune preuve sortie par le
journaliste qui l'affirme, confirme ses doutes qu'il s'agit bien
d'une attaque « perpétrée par un groupe anarcho-libertaire »,
et il précise « un groupe de femmes » (elles ont des
couilles celles-là!). Elles ont revendiqué aussi l'attentat
précédent des « nocturnes » de Grenoble sur le site
ultra-gauche Indymédia. C'est comme les twins de New York, le
terrorisme frappe donc deux fois. Le journaliste précise que son
article n'a pas été modéré (car deux communiqués précédents
ont en effet été gommés des médias par la police de l'ombre).
La suite du justificatif
nous rappelle que depuis la fabrique des Protocoles des sages de
Sion, la police française possède toujours des plumes pointues dans
la perversion. Lisons la suite de la version journalistique :
« Sans se nommer, le groupe indique vouloir lutter "contre
le sexisme" et "contre le genre", même s'il serait
non-mixte, puisque les auteures de l'incendie indiquent "se
retrouver entre personnes qui partagent les mêmes ressentis, qui
vivent dans leur chair ce que signifie d'être assignées meufs [nées
et restées dans le genre féminin]". C'est
d'ailleurs dans ce genre assigné à leur naissance qu'elles puisent
leur justification: "On se prouve qu'on est capable de poser des
actes sur nos idées, et qu'on a besoin de personne d'autre que
nous-même pour le faire", écrivent-elles. Pour "toutes
les fois" où elles se sont "découragées" en se
persuadant qu'elles n'en étaient "pas capables", qu'elles
n'en avaient "pas les compétences, pas la force, pas les
moyens", elles décident donc de "concrétiser cette envie
de revanche" en attaquant
la gendarmerie de Meylan ». Revanche et
vengeance c'est la même planche stérile, os à ronger de n'importe quel des sans culottes primaires de 89 ou populiste anar dix-neuvième. Quelle revanche? Quelle vengeance? Et contre qui ou quoi? Aucun questionnement de classe en tout cas.
vengeance c'est la même planche stérile, os à ronger de n'importe quel des sans culottes primaires de 89 ou populiste anar dix-neuvième. Quelle revanche? Quelle vengeance? Et contre qui ou quoi? Aucun questionnement de classe en tout cas.
Jusque là on peut en
effet douter de l'origine de ce communique "vengeur", il y aurait là une bonne représentation de la débilité
mentale de n'importe quelle dirigeante féministe du NPA ou des
connes qui exigeaient de rester entre elles place de la République
lors des Nuits debout. Mais oui ce sont bien elles dans toute la
splendeur de leur féminocratie ! La suite du communiqué nous
fît ensuite pouffer de rire, tant elle suinte l'amalgame aux assassinats islaminguants et révèle la limite de l'imaginaire policier,
malgré un talent certain d'écriture, pour inventer de faux
coupables et pour ridiculiser le mouvement social. Le journaliste est
complice (ou railleur) puisqu'il titre en gras :
S'attaquer "aux
individus" plutôt "qu'à leur fonction"
« La suite du
communiqué décrit, pas à pas, la façon dont elles ont procédé
pour mettre le feu aux véhicules garés dans le bâtiment. D'abord,
en cadenassant l'accès voiture de la gendarmerie "pour assurer
notre sécurité (et faire une blague aux pompiers)". Puis
l'attente, le stress, le "dernier sourire et un câlin" et
la découpe du grillage. Avant "l'assaut du parking",
discret, "avec dix litres d'essence ».
« Nous avons ciblé les voitures privées des
flics, au détriment des quelques sérigraphiées, parce qu'on avait
envie de s'attaquer plutôt aux individus
qui portent les uniformes qu'à leur fonction",
écrivent-elles. "Nous pensons que les rôles existent parce
qu'il y a des personnes pour les remplir. Si derrière l'uniforme il
y a un humain, c'est à lui que nous avons cherché à nuire ».
Or, traditionnellement, toute l'histoire du
mouvement ouvrier et aussi anarchiste témoigne du CONTRAIRE.
Contrairement à la minorité de flics racistes tueurs, aux débiles
djihadistes, soit par la grève, soit par l'attentat personnel, on
s'est toujours attaqué à la FONCTION pas à l'individu ni à sa
famille ni à ses enfants. Je pense même que les féministes
bourgeoises les plus étroites sont plutôt d'accord avec cette
attitude du mouvement ouvrier et révolutionnaire. La fabrique de ce
communiqué policier, inversant les données, reflète bien la
mentalité fasciste et islamiste - l'individu est chargé de tous les péchés -; ces idéologies bâtardes, comme le montre toute l'histoire des réactions
bourgeoises, s'en prennent aux individus et non pas aux infrastructures
du système dominant. Datant d'avant l'apparition des philosophes des lumières et de la classe ouvrière, qui a produit une conscience collective et une compréhension des dominations structurelles religieuses puis capitalistes, l'islam individualiste (individualisé par la société marchande) n'est plus que l'exercice obligé du petit beurgeois paupérisé et aliéné qui évite de s'en prendre aux puissants (chefs de guerre et imams) pour tuer sans distinction enfants, femmes et hommes. Cette mentalité terroriste est inhumaine, c'est pourquoi elle est... bondieuserie spéculative. Et, face à tout contradicteur islamiste ou fana du violeur Ramadan, je leur ferme la bouche: "Pitres pitoyables! c'est l'homme qui a inventé dieu, un homme de sociétés primaires, et ce n'est pas l'homme qu'il faut tuer aujourd'hui mais le capitalisme".
Le reste de l'assimilation au grossier règne de l'assassinat islamique n'est plus que
romance ridicule de policier zélé qui veut faire rire son
supérieur : « Sur le chemin du retour, les incendiaires
se décrivent comme "légères, fortes, soudées, avec le
sentiment que rien ne pourrait plus nous arrêter". "Par
l'organisation affinitaire, et par l'attaque, nous repoussons ces
limites (sociales et mentales) ». C'est sûr la débilité
mentale depuis les meurtres salafistes jusqu'aux ergotages féministes
n'a plus de limites. Et les super romanciers policiers d'ajouter la
touche qui fait véridique et « solidaire » : « A
l'instar du groupe ayant revendiqué l'incendie d'une gendarmerie de
Grenoble un mois plus tôt (dont le communiqué a été supprimé
depuis), le groupe rend aussi
hommage "aux deux personnes incarcérées de l'affaire de la
voiture de flics brûlée" sur le quai de Valmy, à
Paris ».
Il y a des hommages dont
on peut se passer, surtout ceux qui sentent « la rousse ».
Et la signature policière se démasque en validant finalement
l'accusation fabriquée des juges contre les deux otages « badauds »
de la voiture policière cramée de mai 2016.
A défaut de mornes et
impuissants défilés syndicaux, va-t-on nous distraire désormais de
notre colère avec des incendies répétés de locaux policiers par
de nouvelles fictives « pétroleuses » et de crachats sur
les godasses des CRS comme stade ultime de la subversion
anti-capitaliste ou simplement anti-macronienne ?
PS: Je rappelle enfin qu'il existe un risque rocambolesque, que, la prochaine fois un gendarme arrête un flic! Ne faites pas la moue. Cela s'est produit le 23 mars 1979. J'étais alors perché sur le lampadaire en face de l'Opéra, avec un mégaphone, missionné par le CCI pour appeler les ouvriers de Longwy à une AG de rue. La police s'est mise furieusement à foncer sur les autonomes dont les plus fliqués canardaient déjà. Hop finie la possibilité d'AG de classe! Dépité j'avais dû descendre de mon promontoire. Par contre, il fallut criminaliser l'affrontement prolétarien dans un tel quartier bourgeois. On avait arrêté un briseur de vitrine et les quelques ballots qui piquaient au passage des sacs à main en cuir répandus sur le trottoir. Manque de pot, le "manifestant pillard", un revolver à la ceinture, n'était autre qu'un collègue indochinois des RG. Le scandale avait quand même permis à la CGT d'effacer son rôle de saboteur et son rejet par les sidérurgistes de province débarqués à Paris avec la prise de la Bastille en tête.
PS: Je rappelle enfin qu'il existe un risque rocambolesque, que, la prochaine fois un gendarme arrête un flic! Ne faites pas la moue. Cela s'est produit le 23 mars 1979. J'étais alors perché sur le lampadaire en face de l'Opéra, avec un mégaphone, missionné par le CCI pour appeler les ouvriers de Longwy à une AG de rue. La police s'est mise furieusement à foncer sur les autonomes dont les plus fliqués canardaient déjà. Hop finie la possibilité d'AG de classe! Dépité j'avais dû descendre de mon promontoire. Par contre, il fallut criminaliser l'affrontement prolétarien dans un tel quartier bourgeois. On avait arrêté un briseur de vitrine et les quelques ballots qui piquaient au passage des sacs à main en cuir répandus sur le trottoir. Manque de pot, le "manifestant pillard", un revolver à la ceinture, n'était autre qu'un collègue indochinois des RG. Le scandale avait quand même permis à la CGT d'effacer son rôle de saboteur et son rejet par les sidérurgistes de province débarqués à Paris avec la prise de la Bastille en tête.
NOTES
1L'imaginaire
policier est encore hanté par la Commune de Paris et ses
détracteurs qui, si longtemps après, leur fournissent encore les
fantasmes diaboliques. Les pétroleuses est le terme
qualifiant une femme accusée d’avoir employé du pétrole pour
allumer des incendies, en 1871,
lors de l’écrasement de la Commune
de Paris par les versaillais. On affubla de ce terme,
particulièrement après l’incendie de l’Hôtel
de ville de Paris (24 mai 1871), les femmes qui avaient pris
part aux combats armés, faisant d’elles les boucs
émissaires du vandalisme
survenu pendant la Semaine
sanglante.
2Le
29 mai 2017, onze véhicules utilitaires d’ENEDIS avaient été
incendiés sur le parking de l’entreprise (ex ERDF) rue du Vercors
à Grenoble. Le 11 avril, 185 composteurs-valideurs avaient été
mis hors d'usage à des stations de tramways.Le 8 mars, 7 véhicules
de la Métropole de Grenoble avaient été incendiés.Le 23 mars,
c'était 7 véhicules dont 3 du centre communal d'action sociale
(CCAS) de Grenoble, accusé de "cogérer la misère".
Enfin, la première action revendiquée avait été le saccage de la permanence Les Républicains (LR) en centre-ville le 21 mars, pour exprimer le "dégoût" de la politique prônée et le rejet des partis "sentinelles d'un ordre marchand".
Enfin, la première action revendiquée avait été le saccage de la permanence Les Républicains (LR) en centre-ville le 21 mars, pour exprimer le "dégoût" de la politique prônée et le rejet des partis "sentinelles d'un ordre marchand".
3La
plupart des journalistes utilisent encore les termes Renseignements
Généraux, lesquels avaient été supprimés en 2008 pour cause de
priorité accordée à l'antiterrorisme salafiste, l'opposition de
gauche et des gauchistes n'étant vraiment en rien subversive. Les
RG ont été très discrètement recréé au début 2015 sous la
nouvelle appellation : Service central de renseignement
territorial. Quelle belle preuve de ce que la question sociale
inquiète à nouveau le pouvoir, plus que les errements des tueurs
islamistes ! Preuve qu'il se développe en marge des mutins de
Panurge gauchistes et mélenchoniens une révolte « radicale »
et pas forcément prolétarienne, ni inutile à l'illusion
démocratique.
4Un
témoignage censé être anonyme qui identifie les quatre mis en
examen. Problème: une mention de son nom laissée sur un
procès-verbal a révélé qu'il s'agit d'un policier des
renseignements
généraux. L'homme était présent lors de la manifestation.
"Il les connaît tous. Il est capable de dire qui était là et
qui ne l'était pas, il donne des noms, pas d'autres. C'est certes
un élément clé du dossier mais ce n'est pas le seul, il est
corroboré par d'autres", explique à L'Express une source
proche du dossier. "La levée de son anonymat n'entache en rien
la validité de la procédure", ajoute-t-elle, regrettant que
l'on cherche à "ridiculiser", selon ses mots, "parquet
comme policiers". (cf. L'Express)