L’école de
« je suis partout » à l’oeuvre[1]
Renseignements
généraux sur le faussaire Cousin, suite à l’écoute de ses propos sur radio courtoisie.
Le faussaire
est d’emblée mis sur un piédestal par E. Ratier, le colonel de l’émission.
Cousin ne serait qu’un des auteurs d’un ouvrage collectif « Critique de la
société de l’indistinction ». Cousin se définit comme ancien
situationniste, ce qui fait chic et indépendant, ce qui n’est pas du tout le
cas. Cousin monte au crachoir à grande vitesse pour laisser croire qu’il
maîtrise bien ses sujets (or d’une émission à l’autre il répète les mêmes
inepties invraisemblables). Le langage est parsemé d’expressions dites
ultra-gauche par les journalistes de la radio pétainiste, on entend les mots
« gauche du capital » ou « gauche bourgeoise », Cousin est
édité aux éditions « révolution sociale ». Cet inventeur godiche d'une "armée de réserve (immigrée) du capital (mais pas des patrons) veut faire passer Marx pour un ami lointain de Marine Le Pen en faisant porter la responsabilité de l'exploitation capitaliste sur les immigrés en général, considérés comme simples envahisseurs et non prolétaires. Ce gus vient dans les parages du mouvement marxiste maximaliste d'une manière plus soft et ironique qu'en 2002 (2).
Exemple de son imposture et qui révèle qu’il n’est pas un véritable critique de la gauche bourgeoise mais un souteneur de la droite pétainiste, son radotage infect sur mai 68 ; ainsi les ouvriers à l’époque auraient vraiment compris que la gauche c’est l’ennemi, exemple ? Montbéliard : « il y a une véritable insurrection ouvrières, il y a même des morts. Les ouvriers se battaient contre la gauche » !? Monument de connerie, les ouvriers se battaient pour garder leur usine et ce sont les CRS de De Gaulle et de la droite pétainiste qui ont tiré dans le tas ! Ailleurs il va clamant que « Mélenchon est un redoutable ennemi de la classe ouvrière » (c’est Marine Le Pen qui le lui a soufflé ?). La gauche bourgeoise et le pitre Mélenchon ont pour fonction d’encadrer et d’illusionner la classe ouvrière, ils font partie des ennemis de la classe ouvrière mais encore faudrait-il préciser Marine Le Pen et radio courtoisie aussi ! Sinon c’est encore de l’enfumage grotesque d’un camp féodalo-catho.
Exemple de son imposture et qui révèle qu’il n’est pas un véritable critique de la gauche bourgeoise mais un souteneur de la droite pétainiste, son radotage infect sur mai 68 ; ainsi les ouvriers à l’époque auraient vraiment compris que la gauche c’est l’ennemi, exemple ? Montbéliard : « il y a une véritable insurrection ouvrières, il y a même des morts. Les ouvriers se battaient contre la gauche » !? Monument de connerie, les ouvriers se battaient pour garder leur usine et ce sont les CRS de De Gaulle et de la droite pétainiste qui ont tiré dans le tas ! Ailleurs il va clamant que « Mélenchon est un redoutable ennemi de la classe ouvrière » (c’est Marine Le Pen qui le lui a soufflé ?). La gauche bourgeoise et le pitre Mélenchon ont pour fonction d’encadrer et d’illusionner la classe ouvrière, ils font partie des ennemis de la classe ouvrière mais encore faudrait-il préciser Marine Le Pen et radio courtoisie aussi ! Sinon c’est encore de l’enfumage grotesque d’un camp féodalo-catho.
Le refrain de
ce pauvre Cousin est au mieux du sous-Bové mal digéré, il est jour et nuit
« opposé à la dictature de la marchandise ». Voyons ensuite comment
il trace des repères pour les auditeurs lors de sa première réception à radio…
goujaterie avec des notions postérieures aux époques dont il se prétend
connaisseur: « Babeuf et Orwell. Babeuf remet en cause la dictature
capitaliste ( ?)… Babeuf dénonce la révolution capitaliste qui guillotine
la « population radicale » et extermine les communautés rurales
( ?). Il est le premier à dénoncer une révolution « populicide »
(néologisme très Jean-Marie…). Seul liant entre la fabrique d’un raisonnement
hors histoire et pleinement révisionniste, la régulière dénonciation de la
gauche et de l’extrême gauche (avec une lourdeur simpliste qui donne plutôt
envie de se solidariser avec ces deux camps politiques bourgeois) :
« la gauche bien pensante vient de l’ultra-gauche » ( ? il dit
être ultra-gauche, va-t-il finir à gauche ?). Il s’arroge, avec la
référence à Orwell, de dénoncer les massacres à Barcelone en 1937 par les
staliniens des anarchistes et des républicains. Les révolutionnaires
maximalistes marxistes ne l’ont pas attendu ni Orwell pour rappeler cette
vérité. Mais Cousin s’en fout des dits massacres, l’exemple n’est là,
froidement et sans égard pour les « massacrés », que pour justifier son argument :
« on a assimilé les massacrés à des franquistes, voilà comment sont
traités tous ceux qui critiquent la gauche ». C’est un peu fort le café
qu’un zozo qui baigne dans la mouvance néo-franquiste vienne dénoncer le sale
boulot des staliniens, exécuté finalement au service du… franquisme.
En bon potache
nationaliste Cousin a potassé tous les commentateurs de Marx plus qu’il ne l’a
lu. Les Rubel et Janover lui ont été plus utiles que les textes originaux.
Toujours en mêlant un néo-situationnisme vieillot appliqué au XIXe siècle, il
part de la remarque de Marx vers 1880 – « tout ce que je sais c’est que je
ne suis pas marxiste » - pour en enfilades lui faire dire qu’il était
ainsi, déjà, contre la « tyrannie du spectaculaire », d’autant que
« Marx est un anti-léniniste absolu ». Cousin assure dans l’enfilade
suivante : « Marx est contre la gauche et l’extrême gauche, il répète
que c’est l’extrême gauche du capital », de même que, comme l’on sait Marx
avait décrété que le communisme c’était « la communauté humaine + les
spoutniks ». « Les gauchistes sont le bras armé du capital »,
quésaco cette formule, c’est de Baader ou de Peppone ? Puis Cousin nous
assure que Marx a été le plus critique de l’immigration (Ratier fait part de la
pamoison des auditeurs de radio pétainiste à cet endroit). Pendant que l’autre
cite un soi-disant chapitre 7 du capital, Ratier ne se tient plus et
jouit : « Francis Cousin ne veut pas qu’on le qualifie d’extrême
droite mais c’est bien d’extrême droiture qu’il faut parler à son sujet ».
Cousin revient sur Barcelone en 1937 où « les militants ouvriers radicaux
sont fusillés par les staliniens et traités de franquistes… c’est ainsi chaque
fois qu’un mouvement radical émerge on fait l’amalgame ». C’est pourquoi,
j’en déduis que radio courtoisie est en fait radio bolchévique et que
Ratier s’est rasé le crâne pour ressembler à Lénine, et que Marine a
explicitement demandé à sa coiffeuse la coupe Kroupskaïa !
Et le Marx de
l’Irlande, il est-ti pas génial ? Hein ? Oui oui et il a fait tout un
travail sur l’armée de réserve du Capital, on remplace un adulte par quatre
enfants (ailleurs il dit trois), deux femmes, etc. ». Point d’orgue
sémantique cousinesque : « l’immigration est consubstantielle à la
dialectique du capital ». C’est aussi ronflant que minable. Il y a des
ouvriers radicaux aussi en 68 opposés à Séguy et à son appareil flicard du
capital et ses gauchistes, il est sifflé par les ouvriers à Renault, à
Montbéliard il y a des émeutes contre la gauche du capital ( ?), des
morts » (bis repetita). Point d’orgue de la « tyrannie du
spectaculaire » et du capital en 69-70 : « syndicats et patronat
vont demander à Pompidou d’ouvrir les vannes massives de l’immigration »
(la vanne cousinesque ets plus massive que l’immigration). « Marx vivrait
de nos jours et publierait la question juive, il serait en prison ». Mais
tous ces batifolages historisibles ne sont rien à côté de l’arriération de
l’Orient et de l’Afrique : « Orient et Afrique c’est le temps
immobile, dominé par un eco-système mental qui empêche toute révolution
radicale. Marx a souvent souligné cette grande spécificité de l’Europe, la
persistance des communautés, des communeux en France… l’histoire du continent
européen c’est le continent du temps révolutionnaire transformable ».
« Le capital a sans arrêt détruit les communautés paysannes »,
préoccupation commune aux pétainistes et aux anarchistes d’ailleurs. « Les
USA sont le pays de l’immobilité », tiens comme l’Orient et
l’Afrique ! Cela sent l’européen facho-situ : « liquider la
radicalité de 68, c’est détruire la communauté européenne’ qui s’oppose
« au temps immobile de la marchandise » (c’est quoi ce concept
kaka ?).
Ratier veut
tirer tout le bénef possible de la nouvelle vedette pétainiste des papys
grincheux de la vieille droite doriotiste et néo-pétainiste : « Vous
savez Francis Cousin que Marine Le Pen parle de vous dans son dernier livre et
qu’elle vous trouve… euh… intéressant, qu’en pensez-vous ? »
-
« On a massacré en 14 et en 39 les ouvriers
européens, cette substance qui ne pouvait être intégrée dans la
marchandise… » (pas comme l’immigration…)
Le faussaire
invente tous les jours de nouveaux mensonges en suivant un calque résolument
ultra-gauche ou qui fait référence aux affrontements des ouvriers comme tels à
l’Etat : « je me souviens de 1979 à Paris où les sidérurgistes
avaient cassé toutes les vitres des magasins en criant « à bas la
marchandise ! ». Pitre inconsistant, j’y étais mais avec les ouvriers
de Longwy se défendant contre les attaques de la police, et ce sont des agents provocateurs
et un flic armé en civil qui cassèrent les vitrines pour rendre service à la
CGT et au gouvernement !
Ratier insiste
pour avoir le ralliement officiel de Cousin à sa chochotte, mais le sous-marin
de Marine (je sais c’était facile à aligner) esquive encore : « j’ai
du respect pour tout le monde. Ce que je veux faire comprendre à vos auditeurs
c’est que ce qui fait peur à la bourgeoisie, ce sont les prolétaires communards
européens ( !?) qu’on veut faire disparaître, la conscience communautaire
radicale du communard européen. Le projet de Marx, qui a toujours dénoncé
Mélenchon, c’est de retrouver la communauté humaine contre la dictature de la
marchandise ». Ce type est affligeant, mais d’un niveau intellectuel
suffisamment grossier pour que le papy de base frontiste croit comprendre Marx
et le Capital, Belzébuth et Lénine. Un auditeur en déambulatoire demande quelle
est la solution : « Non… le niveau de décadence de l’emprise de la
marchandise est tel…la voie est sans issue. La crise n’est pas gérable.
L’écroulement de toute cette société… tout est expliqué de manière radicale
dans le Capital ». C’est faux en plus, Marx ne pouvait s’attaquer et
décrire que le capital jouvenceau du XIXe siècle, mais peu importe il faut
faire dire à Marx ce qui passe par la tête du barbouilleur Cousin. Pas
nationaliste le Cousin ? Bien sûr
que si, avec les relents grincheux de toute sa famille d’ex-colonialistes
floués par les blocs : « Les américains ont cassé tous les mouvements
subversifs en Orient. Ils sont en train de détruire la Syrie, rare pays où la
religion n’était pas dominante… 95% des femmes sont voilées en Egypte contre
10% avant (il a raison sur ce point hélas). Cousin il n’a pas les points de
référence du FN ? Ah mais si, car « la tyrannie démocratique du
spectacle marchand » a menti sur Carpentras, le 11 septembre…avec l’appui
de « l’extrême gauche du Capital ». Et que je vous jette des formules
trafiquées qui ont un fort relent « ultra-gauchiste » : « l’antifascisme
est le pire produit du fascisme », « l’antistalinisme est le pire
produit du stalinisme, et on enrégimente les gens dans ces horreurs »,
comme l’anticousin est le pire produit du Cousin. « Enrégimenter les gens,
la gauche et l’ultra-gauche ont toujours eu ce rôle ». Ratier ne lui
signale pas cette bévue, il met l’ultra-gauche finalement dans le même sac que
la gauche tout en jouant à l’ultra-gauche néo-situ !
Ratier, cruel,
repose en plus lourdingue sa question :
-
Francis pouvez-vous nous dire pourquoi vous êtes
attirés par Marine Le Pen ?
L’autre serre
les fesses et se passe de répondre en bottant en touche : « Il y a un
terreau subversif. Il y a une lutte dans les entreprises où des groupes
d’ouvriers comprennent très bien le bourrage de crâne et ont compris qu’on leur
substituait … l’ouvrier radical s’abstient ou vote FN. On sait bien qu’il y a
une lutte de classe qui continue. Le problème mondial c’est de comprendre que
la classe ouvrière c’est pas les gens en bleu, c’est vous c’est moi, c’est les
hommes qui n’ont plus de pouvoir face à la marchandisation. Ce qu’il faut
comprendre c’est que la gauche et l’extrême gauche c’est le capital. Il n’y a
plus que des écuries électorales».
Brave Cousin,
on a compris, la droite et l’extrême droite, c’est la classe ouvrière !
[1]
Je dois ce titre à la réflexion de mon excellent camarade Y. (lire son courrier
ci-contre) qui qualifie Cousin de «Monsieur je-vais-partout »… en effet
c’est au fond la même filiation pétainiste de l’abominable (abo-minable)
torchon antisémite et pétainiste « Je suis partout ». Il faut
rappeler que le pétainisme glorifiait « l’ouvrier français » !
lequel n’était qu’une pauvre tâche collaboratrice au capital… national rêvé par
notre faussaire, qui insulte jusqu’à la mémoire de Guy Debord, quoique je me
fiche des situs et post-situs, mais surtout remet en cause la dignité d’une
classe internationaliste, qui n’est pas identifiable dans les sondages ou les
délires des fous du nationalisme ancien ou nouveau.
(2)
(2)
Voici ce que j'écrivais dans PU 52
bis version papier sur le courrier menaçant qui m'avait été expédié (ainsi d'ailleurs
qu'à Coleman): (je pense vers 2002, année de l’attentat de M.Brunerie versus
Chirac (Bourseiller loue en cet an 2012 finissant le bouquin de Brunerie qui vient de sortir). Ecrit en
gros caractères : « COLLABO ! »
( ?) C’est ce qui est marqué en lettres géantes sur une feuille
blanche envoyée à la boite à lettres du Prolétariat universel, sont joints
également deux feuillets qui comportent une vingtaine de versets du Coran sur
la femme et menaçant les « infidèles » ; l’écriture sur
l’enveloppe postée depuis Montreuil est tremblée et écrite de la main gauche.
Quésaco ? S’agit-il d’une femme trompée ?De la femme du colonel
Fabienne ? D’un ultra-gauche vilipendé ? De Lucky Luke ? D’une
facétie de mauvais goût des RG ? D’AD ? Du DAL ? Du
Mossad ? D’un intégriste infantile payé par la CIA ? Yves Coleman a
également reçu le même genre de lettre. On demande à tous ceux qui, responsables
de publication ou militants, ont reçus ou qui recevraient une telle missive de
se faire connaître à notre adresse habituelle et on communiquera les données à
l’observatoire des polices de l’Etat gangster (cf. PU 46) où à la maternelle
des tarés congénitaux. Tout le monde est prévenu. Merci à toutes celles et à
tous ceux qui m’ont exprimés leur solidarité et « confiance ». Mais
je n’ai pas peur. La source la plus probable provient de l’ex-Unité radicale du
cinglé qui a tenté de tirer sur Chirac le 14 juillet dernier. Le Monde du
samedi 26 octobre révèle qu’un certain Hervé Lalin (compagnon de Maxime
Brunerie) aurait fauché le fichier d’adresses de la maison Gallimard et relevé
une liste, de personnalités littéraires fort connues pour leur rôle de suce-boule
des gouvernements de gauche, saisie par la police sarkozienne. Lors de
l’agression du curé de Saint Denis par ce groupuscule d’extrême droite, un
tract a été laissé sur place qualifiant le prêtre de « collabo de
l’invasion » et signé « unité amicale ». C’est dans la manière
de potaches tarés et pas finis de collecter évidemment en librairie les
adresses de tout ce qui se publie et dénonce la politique d’Etat
« anti-arabe » sous son masque vertueusement antiraciste. Ainsi rien
ne différencie l’ultra-gauche de l’extrême-gauche aux yeux de ces imbéciles
simplistes puisque nous dénonçons cette théorie fumeuse de l’invasion comme
servant à diviser les prolétaires, bien que nous divergeons sur la façon de la
formuler - outrageante pour la conscience de classe et petite bourgeoise
irresponsable de la part des gauchistes par leur encouragement effectif à des
poches de gangstérisme ingérables pour des populations inintégrables qui fuient
la misère et la guerre à la périphérie. Tout ce qui ne se situe donc pas du
côté d’un archaïque Fort Chabrol de la nation (et pour le retour à la ferme)
est donc « collabo » de l’Etat démocratique pour ces petits excités
impuissants bons à raisonner avec leurs biceps. Ces petits cons feraient mieux
de s’appliquer l’étiquette à eux-mêmes et à leurs vieux paternels lâches
délateurs pétainistes à la retraite ou au caveau ; ce vocabulaire va
parfaitement à cette méthode de corbeau qui a tant envoyé d’hommes, de femmes
et d’enfants sous le régime vichyste, à la mort (*) au service d’une idéologie
bourgeoise honteuse qui ne peut plus s’exprimer que dans les fosses à purin.
Je ne connaissais pas la radio que vous avez évoqué. J'ai donc regardé sur wikipedia à "Radio courtoisie", et voici pour la ligne éditoriale:
RépondreSupprimerLa ligne politique[modifier | modifier le code]
Sur le plan politique, Jean Ferré a souhaité que Radio Courtoisie fût à la fois ancrée à droite et « ouverte à toutes les familles de la droite », du centre droit en passant par le Front national, et incluant ainsi l'extrême droite. Jean Ferré a très souvent expliqué à son antenne les attaques dont sa radio faisait l’objet ; pour certains de ses détracteurs, Radio Courtoisie était la radio de Le Pen, pour d’autres la radio de Chirac[réf. nécessaire]. À tous, il opposait toujours sa ferme volonté (selon lui poitevine) de faire de sa radio une radio ouverte à toutes les droites, c’est-à-dire selon lui ouverte aussi au Front national et à tous autres mouvements diabolisés de la vraie droite.
Jean Ferré était lui-même royaliste et personnellement très antigaulliste. Mais, dans une émission du 3 octobre 1991, il rappelait qu’il avait sacrifié son antigaullisme sur l’autel de la réconciliation, qu’il s’était engagé vis-à-vis de lui-même à ne jamais dénoncer en public les méfaits du général De Gaulle, et que, par ailleurs, il respectait certains grands gaullistes comme Alain Griotterayou Jean Marc Varaud. Comme il le précisait lui-même dans son propre Libre Journal du 16 avril 2001, son projet était de rassembler tous les patriotes. À de nombreuses reprises, Jean Ferré a affirmé qu’il n’était pas d’accord avec tout ce qui se disait à l’antenne de Radio Courtoisie, mais qu’il avait voulu, conformément à sa ligne éditoriale, donner pleine et entière liberté à ses patrons d’émission, dans leurs propos et dans le choix de leurs invités.
S’expriment ainsi régulièrement au micro de Radio Courtoisie des chrétiens-démocrates, des libéraux, des gaullistes, des nationalistes, des royalistes, etc.
Pour présenter les émissions plus directement politiques ou économiques, on trouve des animateurs comme Paul-Marie Coûteaux, Michel de Rostolan, Benoîte Taffin, Henry de Lesquen, Martial Bild, Jacques Garello, Henri Fouquereau, Bernard Antony, Catherine Rouvier, Gérard Marin, Thibaud de la Tocquenay, Christian Marin, David Mascré, Max Lebrun, Alexandre Bouclet, Hugues Sérapion. Parmi les anciens patrons d'émission, on peut mentionner Serge de Beketch (jusqu'à son décès en 2007), Bernard Cabanes, Alain Paucard, Alain Griotteray, le commandant Pierre Guillaume dit Le Crabe Tambour, Alain Pichon, Claude Reichmann, Jean-Gilles Maliarakis.
Deux objectifs sont définis dans le dossier de candidature déposé en 1986 : respecter le droit à l’expression de toutes les familles de la droite française; défendre et illustrer la langue française. En pratique, la ligne éditoriale de Radio Courtoisie s'oriente autour de quatre axes : l'axe historique, l'axe politique (droite[s]), l'axe religieux (majoritairement catholique traditionnel), l'axe culturel. Une même émission aborde souvent des thèmes politiques et des thèmes religieux, alors que les émissions culturelles ou historiques ne mélangent que rarement les genres.
Une des nouveautés de l'année 2007 est la mise en place d'une émission quotidienne d'information, le Bulletin de réinformation, qui dure quinze minutes, destiné à combattre la désinformation régnant en France.
La station préserve sa liberté éditoriale en s'interdisant tout recours à la publicité. C’est une radio associative à laquelle les auditeurs sont régulièrement invités à contribuer par une adhésion annuelle et par des dons."
Donc dire qu'il s'agit uniquement d'une "radio pétainiste" ...
Mr Jean-Louis Roche n'a visiblement pas bien cerné les propos de Mr Cousin, doux euphémisme ! Les pseudos radicaux ont toujours été à la pointe de l'anti-radicalisme.
RépondreSupprimerLes groupuscules d'ultragauche comme par exemple "Action Direct" étaient infiltrés jusqu'à la moelle. Ils n'ont servi que les intérêts d'une classe capitaliste contre une autre.
Mais la radicalité primordiale d'un Francis Cousin a bien du mal à être entendu par ceux qu'ils recadrent, surtout à gauche.
Mr Cousin participe aux débats auxquels il est invité, à charge pour la pseudo gauche radicale de l'entendre, ce serait tout à leur crédit.
Cessez donc Mr Roche de l'invectiver depuis votre haut sens critique virtuel, et avant de l'ouvrir, rencardez-vous au moins un minimum, ce serait également tout à votre crédit.
Vous êtes exactement ce que Mr Cousin dénonce, le nervi contre votre gré d'un système que vous prétendez combattre.
Vous, vous êtes la parfaite caricature que dénonce Mr Cousin. Un nervi hautement (ou bassement, c'est selon) aliéné à l'idéologie que vous prétendez combattre. Rencardez-vous davantage sur le travail de Mr Cousin, ce serait tout à votre crédit.
RépondreSupprimerLe degré subversif de la radicalité de Mr Francis Cousin vous fait cruellement défaut, est-ce une raison suffisante pour en faire un complexe d'infériorité ?
Parce qu'en plus vous sélectionnez la teneur des commentaires ? Bel exemple d'ouverture n'est-ce pas ? Je ne sais pas pourquoi cela m'étonne à moitié...
RépondreSupprimerl'Antifascisme est le pire derivé du fascisme.
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