par Eric Aucordier
(Bobby Seale, Seize the time. The story of the Black Panther Party and Huey P. Newton)
Il faut dénoncer l'escroquerie anti-prolétarienne
de la "Semaine Anticoloniale et Antiraciste, du 5 au 21 mars
2016". Ils ont tous signé ! Crapules sous fascistes du PIR,
antisémites du BDS, gestionnaires syndicaux de la force de travail
CGT, réformistes braillards du NPA et leur rejeton CCR, fervents
admirateurs de "soleils de l'humanité" stalino / maoistes
du PCOF et anarchistes en carton AL, CNT, tous ont signé la charte
de la semaine anti coloniale, et appellent à descendre dans la rue
le 19 Mars 2016 à Barbès.
Pourtant derrière une façade de revendications à
vocation émancipatrices, se cachent de véritables pièges qui ont
démontré dans le sang leur caractère foncièrement anti
prolétarien. L'introduction du texte montre des faiblesses qui ne
justifient pas les capitulations épouvantables qui suivront par la
suite, mais l'expliquent partiellement. Regardons de plus près :
1/ "Les guerres menées par la France comme
par les autres puissances impérialistes sont des guerres de pillage
et d’ingérence pour le contrôle des ressources. Ces guerres
sèment le désastre. Elles tuent des civils, et font des dizaines
de milliers de morts, des millions de blessés et de déplacé,
provoquent des viols et des mutilations de milliers de femmes
réduites à l’esclavage.
Elles créent la misère la bas et entretiennent un
climat de peur et de militarisation ici. Ces guerres s’ajoutent
aux autres moyens utilisés contre les peuples (dette, occupations,
accaparement des terres …) pour renforcer partout la domination
coloniale et néocoloniale (Françafrique, Moyen Orient, Palestine,
colonies françaises…)"
Réponse : Voila qui commence mal. Cette définition
de l'impérialisme inspirée d'un Lénine vieillissant dans une URSS
désespérément à la recherche de débouchés commerciaux, nous
présente un monde coupé en deux, avec d'un côté de vieilles
bourgeoisies séniles occupées à piller de jeunes nations
porteuses d'un capitalisme sain et juvénile. Rien n'est plus faux.
Dans des textes comme l’Accumulation du capital (1913) et la
Brochure de Junius (1915), Rosa Luxembourg montre que l’impérialisme
n’est pas simplement une forme de pillage commis par les pays
développés au dépens des nations arriérées mais qu’il est
l’expression de l’ensemble des rapports capitalistes mondiaux :
“La politique impérialiste n’est pas l’essence
d’un pays ou d’un groupe de pays. Elle est le produit de
l’évolution mondiale du capitalisme à un moment donné de sa
maturation. C’est un phénomène international, un tout
inséparable qu’on ne peut comprendre que dans ses rapports
réciproques et auquel aucun État ne saurait se soustraire”
(Brochure de Junius).
Il n'y a pas lieu ici de développer les théories
de ces deux géants du mouvement ouvrier, mais de constater que les
impérialismes Turc, Chinois, Iranien, etc, existent bel et bien, ce
qui incontestablement valide la théorie de Rosa. Prenons pour
exemple le cas de l'Iran, si cher à Houria Boutelja "racialiste"
devant l'éternel, et qui n'a de cesse de dénoncer l'occupation de
la Palestine. Ce pays sorti victorieux d'une lutte de libération
nationale, exploite non seulement son propre prolétariat d'une
façon aussi éhontée que n'importe quelle dictature sud américaine
à la solde d'un impérialisme, envoie des soldats combattre en
Syrie et en Irak, créé des milices au Liban et au Yémen et
opprime avec férocité une partie du Kurdistan. En témoigne ce
rapport pour "l'Association pour les Droits Humains au
Kurdistan d'Iran-Genève", (a) qui explique :
"Alors que le Kurdistan iranien est, en terme
de richesses naturelles (pétrole, agriculture ressources
minérales), avec l’Ahwaz (territoire de la minorité arabe) l’une
des régions les plus riches d’Iran, un rapport publié en avril
2006 par l’ONU montre, chiffres à l’appui, que cette zone est
l’une des plus discriminées et des appauvries du territoire.
(...)
Parallèlement au pillage économique, le régime
iranien pratique, depuis son arrivée au pouvoir en 1979, une
politique de « dékurdistanisation, à savoir :
Les jeunes Kurdes sont amenés à quitter le
Kurdistan avec leur famille car ils n’y trouvent pas de travail.
Le régime n’investit pas au Kurdistan et toutes les richesses
minérales et pétrolières extraites au Kurdistan sont traitées
dans les provinces Perses comme Shiraz, Abadan et Téhéran.
Depuis la déclaration de « la guerre sainte »
par l’ayatollah Khomeini, chef islamiste de l’Iran en 1979, les
Kurdes subissent une politique très sévère de répression, de
discrimination et de nettoyage ethnique.
A la suite des bombardements des villes kurdes par l’armée Iranienne en 1979, 52.000 civils Kurdes ont été tués et plus d’un demi-million Kurdes ont quitté leurs villes et leurs villages."
A la suite des bombardements des villes kurdes par l’armée Iranienne en 1979, 52.000 civils Kurdes ont été tués et plus d’un demi-million Kurdes ont quitté leurs villes et leurs villages."
Contrairement à un Lénine qui voyait dans le
capitalisme un système encore “progressiste” et même
révolutionnaire dans les aires néo coloniales alors qu’il se
décomposait en Occident, l'analyse de Rosa prenant pour base le
développement du marché mondial, et non pas la vision d'un monde
divisé en nations isolées, expliquait qu'il ne pouvait plus y
avoir d’expansion réelle du marché mondial (la première guerre
impérialiste mondiale l’a prouvé définitivement), mais
seulement une redistribution violente des marchés existants. Dés
lors, la seule possibilité pour une nation, petite ou grande, de se
“défendre” est de s’allier à un impérialisme contre les
attaques d’un autre impérialisme et d’avoir elle-même une
attitude impérialiste vis-à-vis de nations plus faibles, et ainsi
de suite. Toutes les nations sont impérialistes, et pourtant
l'introduction du texte de la "semaine coloniale", nous
pousse déjà dans les bras de pseudos "libérateurs",
"anti impérialistes" et égorgeurs d'ouvriers, que sont
Pol Pot, le Hamas et Khomeiny ! Retour à la charte :
2/ "Parce que nous nous opposons aux mesures
d’exception, aux violences policières et au contrôle généralisé
des populations qui ciblent en priorité les personnes musulmanes ou
supposées telles, les quartiers populaires et les mouvements
sociaux."
Réponse : L'exemple du Kurdistan iranien que je
viens de donner, et qui reste dans une analyse globale de
l'impérialisme à l'échelle mondiale, prouve le contraire. C'est
une classe, la bourgeoisie, qui oppresse, et ses dirigeants peuvent
être musulmans, chrétiens ou autres.. N'en déplaisent aux cliques
des indigènes de la République et autres gangsters affiliés, la
race et la religion n'ont jamais déterminé la classe.
Mais tout ceci n'est qu'un vulgaire tour de passe
passe. Pour vendre leur camelote islamiste, nos "anti-racistes"
ont délaissé en cours de route, et sans prévenir quiconque, cette
analyse de l'impérialisme à l'échelle mondiale qui servait de
base à l'introduction de leur texte, pour mieux se retirer sur
leurs frontières nationales, et ainsi expliquer que les seules
victimes de l'impérialisme sur cette foutue planète, seraient
musulmanes !
Cette pratique qui vise aussi à tirer un trait
d'égalité entre la situation des masses musulmanes sous férule
néo coloniales et la vie d'un immigré en banlieue parisienne,
relève au mieux de la plaisanterie. A écouter ces imbéciles, il
semble que le SMIC et autres prestations sociales APL, etc, ne
soient à disposition que de la France "blanche", et que
l'état bourgeois organise régulièrement les fameuses et
épouvantables "ratonnades" de sinistre mémoire.
Faut il rappelé ce que fut le "Code de
l’indigénat", imposé par la France en 1887 à l’ensemble
de ses colonies ? Il distinguait les « citoyens français » (de
souche métropolitaine) et les « sujets français » (les
colonisés). Les sujets français étaient privés de leur liberté
(de circulation, de résidence, de travail…) et de leurs droits
politiques, seul leur statut personnel (relevant de la religion ou
des coutumes) était conservé.
On constate de suite l'utilité que revêt aux yeux
de la bourgeoisie la prose imbécile des bavards racialistes. Au
lieu d'organiser la classe ouvrière sur une plate-forme commune de
lutte contre le capitalisme, ils ne font que dresser les uns contre
les autres les plus pauvres d'entre nous, au nom de leur couleur de
peau. Finie la lutte des classes, et place à la lutte des « races
», ou les patrons, militaires, juges et flics colorés, seront
toujours plus présentables qu'un Juif SDF, forcément assimilé à
Israel.
Personne ne nie que les prolétaires d’origine
immigrée subissent des discriminations de toutes sortes, à
l’embauche, au logement, et qu'ils sont couramment victimes de
violences policières. Mais affirmer que ce particularisme n’est
qu’une forme de continuation du système colonial, qu’il faut
supprimer par un combat « décolonial » n' aucun sens. Durant les
50 ans qui nous séparent des derniers accès à l’indépendance
des anciennes colonies, les capitalistes ont opéré un écrasement
des salaires (directs et indirects) à l’échelle mondiale. Les
travailleurs ex-colonisés ont représenté une main d’œuvre peu
formée et bon marché. Leur émigration en France a donc eu lieu
dans le cadre général d’un rapport salarial défavorable au
prolétariat, ce qui a permis au patronat de maintenir la situation
de ces exploités, de leurs familles, dans le cœur du processus de
dégradation généralisée des conditions de vie. Substituer à
cette analyse celle du « racisme d’Etat », c’est occulter la
responsabilité des capitalistes en déplaçant le problème sur le
terrain inoffensif de la morale.
Pour clore ce chapitre, j'ajouterai que près de
200 millions de chrétiens sont victimes d’intimidations, de
discriminations, de violences à travers le monde, et je ne parle
pas des oppressions subies par les bouddhistes ou autres athées.
Limiter l'oppression impérialiste au monde musulman est un
mensonge. Touchons maintenant du bout du doigt le sommet de la farce
anti-raciste :
3 / "soutenir le droit à l’autodétermination
des peuples en apportant notre solidarité aux forces de résistance
et d’émancipation."
Réponse : Pour dénoncer ce subterfuge
interclassiste, il est bon de faire un saut dans le temps. Alors que
l'impérialisme et la domination du capital financier s'imposaient
au monde en ce début du XX ème siècle et que la première guerre
mondiale signifiant le repartage des colonies entre les puissances
coloniales, achevait la mue d'une bourgeoise auparavant
révolutionnaire en une classe parasitaire, définitivement
réactionnaire, s'est posée la question au sein du mouvement
ouvrier de savoir à quoi ressemblerait les révolutions dans les
aires soumises aux puissances impérialistes.
Posons le problème tel qu'il se présentait : Si dans les pays Occidentaux, la bourgeoisie révolutionnaire de 1789 avait ouvert la voie aux réformes bourgeoises - terres aux paysans, droits démocratiques, séparation de l'église et de l'état, il n'en était pas de même dans les pays sous domination impérialiste, ou ces droits restaient à acquérir.
Trotsky, et contrairement aux misérables gauchistes qui se réclament frauduleusement de son nom, hier encore à la ramasse de Pol Pot et de Khomeiny et aujourd'hui aux basques du Hezbollah ou du Hamas, expliquait que les bourgeoisies nationales des pays économiquement arriérés, bien qu'elles détestent la domination impérialiste qui leur enlève le droit à prélever toute la plus value produite à l'échelle de la nation, redoutent par dessus tout d'entraîner le prolétariat dans une révolution contre ce même impérialisme. Armer et engager le prolétariat dans la lutte, c'est pour le bourgeois nationaliste et anti impérialiste, prendre le risque de le voir dans un même élan s'emparer du pouvoir et exproprier toute les fractions bourgeoises, impérialistes ou non, y compris la sienne.
Posons le problème tel qu'il se présentait : Si dans les pays Occidentaux, la bourgeoisie révolutionnaire de 1789 avait ouvert la voie aux réformes bourgeoises - terres aux paysans, droits démocratiques, séparation de l'église et de l'état, il n'en était pas de même dans les pays sous domination impérialiste, ou ces droits restaient à acquérir.
Trotsky, et contrairement aux misérables gauchistes qui se réclament frauduleusement de son nom, hier encore à la ramasse de Pol Pot et de Khomeiny et aujourd'hui aux basques du Hezbollah ou du Hamas, expliquait que les bourgeoisies nationales des pays économiquement arriérés, bien qu'elles détestent la domination impérialiste qui leur enlève le droit à prélever toute la plus value produite à l'échelle de la nation, redoutent par dessus tout d'entraîner le prolétariat dans une révolution contre ce même impérialisme. Armer et engager le prolétariat dans la lutte, c'est pour le bourgeois nationaliste et anti impérialiste, prendre le risque de le voir dans un même élan s'emparer du pouvoir et exproprier toute les fractions bourgeoises, impérialistes ou non, y compris la sienne.
Ce pronostic validé par les événements de 1905
ou les soviets ouvriers s'étaient vus écrasés par une bourgeoisie
russe terrorisée, avait amené Trotsky a formuler sa célèbre
théorie de la "Révolution permanente", que l'on peut
résumer ainsi :
Dans les sphères néo coloniales, c'est au
prolétariat sur un programme de classe, de prendre la direction de
la révolution en entraînant derrière lui les masses opprimées,
CONTRE l'impérialisme, et CONTRE la bourgeoisie nationaliste. C'est
à ce même prolétariat que reviendra la tâche de distribuer la
terre aux paysans, de séparer l'église de l'état et d'accorder
les droits démocratiques aux masses, PUISQUE LA BOURGEOISIE EN EST
INCAPABLE. Mais dans le même temps, la classe ouvrière,
conformément à ses intérêts de classe, expropriera la
bourgeoisie et se chargera d'étendre la révolution prolétarienne
hors de ses frontières.
Nous sommes très loin du baratin de nos invalides
politiques de la "Semaine Anticoloniale et Antiraciste" et
autres sbires capitulards du NPA qui cherchent - sans rire - des
vertus révolutionnaires
dans la Charia programmée du Hamas, et
imaginent le plus sérieusement du monde, qu'une fraction bourgeoise
aurait le don de se montrer "progressiste" en 2016 ! Ces
bateleurs de foire qui font de la "théorie", sans se
préoccuper des gifles que la réalité leur envoie dans la gueule,
n'ont tiré aucune leçon de la faillite Iranienne, ou ils
appelaient de façon criminelle, un prolétariat qui avait envahi la
scène politique et menaçait toute forme de domination bourgeoise,
à se ranger sous les ordres des cliques islamo/capitalistes. Le
résultat d'une telle trahison ne s'est pas fait attendre : Bain de
sang ouvrier, et mise à mort des militants révolutionnaires,
exécutés par les mal-nommés "gardien de la révolution".
La vie des prolétaires, elle, n'a pas changé depuis : exploitation
épouvantable, pendaison des femmes et homosexuels, révolution
agraire de pacotille.
Ne nous y trompons pas, "soutenir le droit à
l’autodétermination des peuples en apportant notre solidarité
aux forces de résistance et d’émancipation", c'est voler au
secours de fraction bourgeoisies qui se prétendent elles même
"progressistes", alors que le capitalisme en décadence ne
tolère plus ce genre de plaisanterie depuis bien longtemps. Il n'y
a dans ce mot d'ordre aucune revendication prolétarienne de prise
de pouvoir sur une ligne de classe, mais une bouillie qui justifie
de se traîner à la remorque du Hamas ou de Khomeiny, avant que ces
derniers, une fois au pouvoir, écrasent le mouvement ouvrier.
Revenons à notre sujet. La différence de
conception de la révolution dans les zones sous domination
impérialiste entre Lénine et Trotsky consistait dans l'opposition
entre le mot d'ordre de la dictature du prolétariat qui s'appuie
sur la paysannerie - Trotsky - et celui de la " dictature
démocratique du prolétariat et de la paysannerie " soutenu
par Lénine. La discussion ne portait pas sur la possibilité de
sauter par-dessus le stade bourgeois démocratique ou sur la
nécessité de l'union des ouvriers et des paysans pour prendre le
pouvoir - encore moins sur l'existence d'une fraction bourgeoise
"révolutionnaire", lol - mais sur le mécanisme politique
de la collaboration du prolétariat et de la paysannerie dans la
révolution démocratique.
Sur cette question, Lénine rejoindra l'opinion de
Trotsky en Avril 17, soit 6 mois avant la révolution qui verra le
prolétariat prendre le pouvoir en URSS. Fin de l'histoire. Que les
bolcheviks aient échoué par la suite, et se soient transformés en
oppresseurs du prolétariat, tout en capitulant dans le même temps
au sujet des LLN, ne change rien aux leçons à tirer d'Octobre 17,
et à la lutte que nous devons mener pour préserver la nécessaire
indépendance POLITIQUE de la classe ouvrière vis à vis de toutes
les formations bourgeoises et leurs fameux "libérateurs",
icônes de "l'extrême gauche", quand elle part à
l'assaut du pouvoir..
En vérité, la réfutation de la thèse de Trotsky
fut l'oeuvre de Staline, lui qui à l'image de nos "anti
racistes", niait le rôle dirigeant du prolétariat dans les
révolutions éclatant dans les zones coloniales, pour mieux faire
l'apologie de forces bourgeoises dites "progressistes". Il
ne fallut guère de temps, pour que le prolétariat Chinois soit
massacré à Canton par les troupes "alliées" de Tchang
kaï chek, bombardé à l'occasion du titre de "bourgeois
nationaliste révolutionnaire" par ce même Staline, comme
l'est aujourd'hui Khaled Mechaal, le dirigeant du Hamas, par nos
"Anticoloniaux et Antiracistes".
Ce sont donc les "anti-racistes" qui nous
ressortent de la boite à contre-révolution, cette misérable
théorie qui porte le nom de "révolution par étapes", et
que l'on peut résumer de la sorte :
1 / Dans la lutte contre l'impérialisme, le
prolétariat se met à la remorque d'une fraction bourgeoise
nationaliste.
2 / Une fois la victoire acquise, la classe
ouvrière est exterminée par nos bourgeois, effrayés à l'idée
d'une révolution ouvrière.
Contre la
guerre, le racisme et le colonialisme Toutes et tous dans la rue le
19 Mars 2016, 14 H Barbès Les guerres menées par la France comme
(...)
anticolonial.net|Par
Sortir du Colonialisme
aparté
On trouve des discussions très intéressantes sur
face book après les crimes de Bruxelles et le spectacle de la
dénonciation gouvernementale du terrorisme « islaminguant »,
suite à la découverte de ce genre de photo mièvre sur le web, la
discussion a commencé...
Débilité
islamo / gauchiste !
Et pourquoi pas un bonne soeur pour compléter le
tableau, le tout sous le regard bienveillant de Boutin et Ramadan ?
Depuis quand la religion n'est plus oppression pour les femmes ?
Depuis quand est elle un modèle d'émancipation ?
Je n'exigerais jamais de l'état bourgeois qu'il ôte
le voile à cette femme, mais je refuse de faire passer l'aliénation
religieuse pour je ne sais quel bidule progressiste !
Votre réponse...
Mohend-jean
Guenouche Faire attention aux propagandes du style , les punks ,
les Anarchistes, etc , on n' ait ami avec avec les gens qui , quoi
qui ???? , avec qui hoooo attention . On joue sur les émotions .
Eric
Aucordier C'est bien ce que je dis...dans ces publications, la
musulmane est toujours une gentille réactionnaire. J'insiste,
gentille, mais réactionnaire. Dés lors la morale de l'histoire est
sans surprise : Les femmes, qu'elles luttent pour leur émancipation
ou...Voir
plus
Jean-louis
Roche ok avec Eric, mais les deux caractéristiques des deux
filles sont dramatiques: elles
symbolisent bien: exclusion sociale et marginalité, et ne peuvent que susciter compassion ou pitié. Pour moi c'est la pitié.
Léon
Karl Engels Pathétique et grossier montage politique pour créer
la confusion et la désorientation dans les repères qu'acquièrent
les jeunes sur ce qui doit mener une société vers le progrès et
non le réactionnaire et l'empirisme revendicatif
Eric
Aucordier Disons qu'au lendemain d'attentats sanglants, il va
quand même falloir cesser de nous expliquer, que la religion des
opprimés c'est super sympa, contes de fées à l'appui, en
s'appuyant sur le concept "d'islamophobie", qui interdit
toute critique sérieuse des événements en cours, et qui au final
ne fait qu'assimiler TOUS les immigrés, à la radicalité
religieuse. Expliquer qu'il ne faut "pas faire d'amalgames",
c'est aussi ouvrir la porte à la violence des crânes rasés.
Certes, la grande majorité des musulmans n'a strictement rien à
voir, ni ne soutient les poseurs de bombes, mais il est tout aussi
incontestable que ces derniers ont un rapport avec l'Islam politique.
Il est donc urgent de poser la question de cet islam politique, en
tirer des conclusions, et détricoter ce mensonge qui voudrait que
sous le socialisme, chacun sera libre de s'épanouir comme nudiste ou
sous un tchador, et que la coexistence sera des plus belles. Moi je
voudrais que l'on tire une ligne de classe dans ce bloc, que l'on
parle un peu de tous ceux que la religion opprime, et qui en ont
assez de la terreur - je pèse mes mots - subie au quotidien par des
types fouillant jusqu'à leur poubelle pour vérifier s'il y a
consommation d'alcool. Qui parle des 70.000 jeunes filles de ce pays,
mariées de force chaque année, de celles obligées de porter le
voile sous peine de représailles ? Ou sont elles dans ce combat, nos
féministes qui braillent pourtant à tous vents, quand un type gagne
50 euros mensuels de plus qu'un femme pour le même boulot ? Va
falloir quand même se réveiller. Aujourd'hui, des musulmans
défilent aux côtés de CIVITAS pour la défense de la religion et
du petit Jésus. A-t-on le droit de dire que ces gens sont
réactionnaires, et dans le même temps affirmer que le prolo
maghrébin qui montait sur un piquet de grève pour lutter contre les
flics de Mauroy est un camarade, ou faut il fermer sa gueule pour ne
froisser personne.Faire ce travail politique qui inclut une défense
inconditionnelle des immigrés contre les tarés de la peste brune,
me semble être une priorité absolue, certainement pas les défilés
aux côtés de l'UOIF et de l'hystérique homophobe raciste, Houria
Boutelja.
Léon
Karl Engels En promotionnant l'ambiguïté du culturalisme
religieux la bourgeoisie savait a l'avance que cela allait créer la
division dans le camp des travailleurs, le camps des exploités est
puissant lorsqu'il est uni, forcément ses ennemis chercheront
toujours ce qui peut le désunir. Et la religion depuis la nuit des
temps a été un redoutable outil pour leurs ambitions
d'exploitation.
Nyte
Orchid Oui! Il n'y a pas de religion des opprimé-e-s il n'y a
que des religions qui oppriment!
Anis
Hnana Croyez-moi les amis, pour les frères musulmans et leurs
acolytes, il faut jamais leur faire confiance. Ils sont prêts à
faire toutes les alliances possibles, même avec le diable lorsqu'ils
sont en mauvaise posture, mais quand ils sont dans une position de
force , quand ils sont dotés de pouvoir, ils laissent transparaître
leur visage monstrueux et commencent à liquider leurs adversaires,
et les premiers qui figurent sur la liste de ceux qui doivent être
rayés de la carte sont les militants de la gauche et les
syndicalistes. L'Histoire est révélatrice de leurs crimes: ils ont
fait cela en Iran ( après s'être alliés avec les communistes
contre le chah), au Soudan et partout où ils ont régné. Dans mon
pays, ils ont assassiné deux grandes figures de la gauche, qui n'ont
pas eu de répit à dénoncer leur corruption et leur nature
criminelle, et tous les militants de la gauche doivent comprendre
qu'ils seront les premiers à passer sous le fer des islamistes. Il
faut donc que ça soit clair: la véritable guerre se mène dans ces
mêmes pays où les islamistes pensent trouver refuge et se
renforcer. Les gouvernements capitalistes européens cherchent à se
protéger du terrorisme, alors qu'ils sont en très bonne entente
avec les pays qui financent et protègent le terrorisme, à commencer
par les pays du golf et la Turquie ( qui maintenant fait du
chantage.) et ceci est valable aussi pour certains gouvernements
capitalistes des pays arabes comme le gouvernement tunisien. Il faut
donc voir plus profondément car les actes terroristes qui ont frappé
la France ou la Belgique sont bel et bien le résultat d'une
politique irresponsable et déraisonnable de la part de ces
gouvernements. Quant aux partis qui se disent "islamistes",
et dont certaines figures vivent en Europe et possèdent même la
nationalité, il n'est pas de doute qu'ils y sont pour quelque chose
dans ce qui se passe actuellement.
Eric
Aucordier Merci pour ce précieux témoignage, qui illustre
parfaitement ce que nous écrivions plus haut. Au vu de tes propos et
de ta nationalité, nos antifas qui passent leur temps à maudire
cette page, vont être ennuyés pour expliquer que tu fais le jeu du
FN.
Pierre
Rodolphe Tran-Van Bah non, ils disent bien que je suis un faf ,
un facho et un mascu. Moi affreux pd prolo des rizières qui menace
ces pauvres hétéros bourgeois...
Eric
Aucordier Oui, mais toi t'es connu ici, Anis ne l'est pas
encore ! émoticône wink