« J'ai
été porté par une partie de cette colère ».
Macron
(24 janvier à Bourg de péage)
Les
visites surprises en trompe l'oeil de Macron
Après
nous avoir humilié dans la lutte sur les retraites et avec une grève
pourrie chez les cheminots, après avoir mutilé tant de manifestants
en gilets jaunes, enfermé des centaines d'entre nous, condamné à
tour de bras ceux qui se défendaient contre les chiens policiers en
armure et casqués, ils projettent de nous interdire de manifester.
Grand bien leur fasse, nous nous réunirons en AG dans les
universités et dans les entreprises comme en 68. Vexées par
Griveaux, les familles gilets jaunes ont bien raison de déclarer
qu'elles ne déclareront plus les lieux de leurs manifs à Paris. Nos
organisateurs de l'ombre gilet jaune ont désormais leurs katanguais,
d'ex soldats du Dombass (selon Griveaux) que j'ai dû croiser sans le
savoir lors de l'Acte X au bas de la rue de Rennes.
J'hésitais
dans l'article précédent quant à mesurer qui était en meilleure
position dans la bataille des images, mais le ramdam du « grand
débat » a tellement envahi les écrans et mobilisé les
commentaires éternellement serviles des quatre chaînes de
propaganda (BFM-LCI-France info-CNews) malgré que je ne les regarde
plus, qu'il faut bien convenir que Macron caracole en tête dans les
chaumières des...riches et des vieux grabataires, toujours selon les
sondages. Il s'arrange pour occuper quotidiennement le devant de
l'actualité d'une manière plus abondante que Sarkozy naguère, mais
en crispant plus sûrement le peuple où c'est pourtant la classe
ouvrière qui est la classe la plus visée par ses attaques
économiques et politiques. Attaques économiques sous le prétexte
de pousser les chômeurs à ne pas refuser un travail de merde sinon
pour justifier l'ouverture béante aux migrants et à leur islam ;
nouvelles attaques modulées sur les retraites au prétexte qu'il y
aurait trop de doublons privilégiés. Attaques politiques ensuite
pour faire avaler que la démocratie parlementaire basée sur le
pognon et la corruption serait la seule alternative aux « fachos »
du RN et aux anti-démocrates gilets jaunes. On retiendra de sa
visite suprise à Bourg de machin, sa défense de la pauvreté des
hauts fonctionnaires qui se sacrifient pour « l'Etat de tous »
au lieu de mener carrière enrichissante dans le privé.
Rira
bien qui rira le dernier, en réalité Macron fait la course en tête
la peur au ventre. L'organisation des rencontres « avec le
peuple » sent la précipitation et la fébrilité, qui
transparaît avec plein de petits Benalla à tronche patibulaire qui
se faufilent nerveusement dans des foules choisies de moutons.
Contrairement à ce que disent les journalistes, de l'OBS en
particulier, tout est savamment millimétré. Quelle horreur si le
brillant bavard tombait sur une bande de gilets jaunes hurleurs !
Journée marathon ce jeudi, à les croire, après un déjeuner sans
caméra ni journalistes avec une soixantaine de petits maires de rien
du tout à Valence et la visite obligée d'électeurs gériatriques,
il débarque tout à fait spontanément (à en croire l'Obs) dans un
bled nommé Bourg de péage (cela ne s'invente pas et c'est peut-être
un choix subliminal). Le bled compte quand même 10.000 personnes
mais n'est pas subversif, c'est le terrain de chasse de son maroquin
de l'agriculture Didier Guillaume. La salle est bien « préparée »
avec une majorité de chefs d'entreprise et de retraités. Les
intervenants sont encore plus tartes que les petits maires visités
la dernière fois et le jour même en secret.
"Pardon
de m'inviter au dernier moment", dit Jupiter qui possède l'art
de se foutre de la gueule de la terre entière. Quoique les forces de
l'ordre, à cran, s'attelaient au dernier moment à sécuriser à la
zone tout en filtrant les quelque 250 personnes inscrites au débat,
dont une poignée vêtue de gilets jaunes. Le mal aimé Wauqiez
l'avait défié « d'aller au contact », voire selon un
autre « à portée d'engueulade ». Tout s'est déroulé
sereinement, trop sereinement pour être honnête avec de nombreux
applaudissements des vieux et des patrons. Jupiter a joué de son
arrogance coutumière
Celle
ou celui qui reste devant sa télé, les sectes étrangères à la
misère et aux classes opprimées peuvent considérer que c'en est
fini, que la macronie va tout emporter avec son roadmovie provincial
et dissoudre le mouvement avec la venue des élections européennes,
et ce miracle de création inopinée d'une liste gilet jaune1
pour permettre de réduire un peu plus les prétentions des Le Pen et
Mélenchon. Voire que les bonnets rouges macroniens le samedi 27 vont
réincarner Malraux dane le corps du brave Luc Ferry, le cheveu en
bataille dans les premiers rangs de la bourgeoisie parisienne mais
bourré au point de confondre la place de la République avec les
Champs Elysées du 30 juin 68.
Si
Macron et son système d'oppression n'ont pas changé avec cette
nouvelle farce de dialogue national, le mouvement des gilets jaunes
n'est pourtant pas véritablement affaibli. Qu'il est coriace
tudieu ! La haine n'est plus son seul moteur, mais le refus de
l'oubli de tant de victimes du terrorisme policier est lancinant,
comme est marquant le fait que sur les réseaux apparaissent de plus
en plus de gens ou de prolétaires venus des déçus de la gauche
bourgeoise et qui ne traînent pas les sédiments racistes et
constituionnalistes de l'extrême droite, qui apparaît souvent en
minorité ou facilement remise à sa place dans les confrontations
ping-pong sur le web. Présence des militants gauchistes accrue mais
assez impuissante et pas vraiment en situation de récupération
comme je le montrerai plus loin.
UN
MOUVEMENT SI CORIACE QUI NE MEURT JAMAIS....
Un
simple coup d’œil rapide sur l'histoire de bientôt trois mois de
durée de la lutte des gilets jaunes – plus que 68 et Nuit debout -
nous donne une image d'une insubordination insaisissable qui ne
ressemble en rien à celle qu'on se fait habituellement en France de
la révolte sociale au cours des discussions. Au lieu du schéma
rigide et vide qui nous montre une « action » apolitique
linéaire exécutée avec prudence et selon un plan décidé par les
instances suprêmes des syndicats, nous voyons un fragment de vie
réelle fait de chair et de sang qu'on ne peut que comparer à
l'action du prolétariat révolutionnaire, rattachée au contraire
par mille liens aux couches pauvres du peuple tout entier2.
La longue lutte des gilets jaunes, cet ornithorynque comme l'a dit un
de nos camarades, telle que nous la montre la situation en France est
un phénomène si mouvant qu'il reflète en lui des phases de la
lutte petite bourgeoise et anti bourgeoise, tous les stades et tous
les moments d'une conscience de classe en devenir. Son champ
d'application, sa force d'action, les facteurs de son déclenchement,
se transforment continuellement.
Notre
révolte de gilets jaunes se caractérise par sa fluidité et son
obstination. Elle ouvre soudain aux classes déshéritées de vastes
perspectives nouvelles au moment où des débats gouvernementeurs
semblaient l'engager dans une impasse. Et elle refuse de fonctionner
au moment où l'on croit pouvoir compter sur elle en toute sécurité
par une dérisoire liste jaune dont on imagine pourtant que trop
pauvres les gilets jaunes ne pourraient pas la financer, sauf à se
laisser acheter par Tapie. Tantôt la vague du mouvement envahit tout
le pays jusqu'à la Belgique et Londres et pas seulement les sondages
asbtraits, tantôt elle se divise en un réseau infini de minces
ruisseaux; tantôt elle jaillit de tel rond-point comme une source
vive, tantôt elle se perd dans telle banlieue périphérique.
Occupations maintenues de tant de ronds-points, peinture jetée sur
les maisons des députés bourgeois, petites grèves économiques3
et manifestations ininterrompues touchant des secteurs particuliers
ou des villes entières, luttes revendicatives pacifiques ou
batailles de rue, - toutes ces formes de lutte se croisent ou se
côtoient, se traversent ou débordent l'une sur l'autre c'est un
océan de phénomènes éternellement nouveaux et fluctuants. Et la
loi du mouvement de ces phénomènes apparaît clairement elle ne
réside pas dans la lutte des gilets jaunes eux-mêmes, dans ses
particularités techniques, mais dans le rapport des forces
politiques et sociales d'une bourgeoisie affolée face au peuple dans
la rue4.
La
lutte de masse est simplement la forme prise par la colère des
couches paupérisées et tout décalage dans le rapport des forces
aux prises, malgré les divisions pilotées par la police secrète de
Macron et malgré une répression terrifiante et impardonnable, tout
cela influe immédiatement sur l'action et la détermination des
femmes et des hommes en gilets jaunes par mille chemins invisibles et
incontrôlables. Cependant l'action du mouvement lui-même ne
s'arrête pratiquement pas un seul instant. Il ne fait que revêtir
d'autres formes, que modifier son extension, ses effets. Il est comme
la pulsation vivante d'une révolution pas encore éclose et en même
temps son moteur le plus puissant. En un mot notre mouvement
atypique, comme la révolution russe nous en offre le modèle, n'est
pas un moyen ingénieux inventé pour renforcer les effets de manche
de la citoyenneté et du RIC facho, mais il est le mouvement même
qui va à la rencontre, encore lointaine, de la masse prolétarienne,
la force de ce prolongement du long combat qui va renverser l'Etat et
préparer la lutte prolétarienne dans un cours irrésistible vers
une nouvelle et vraie révolution. A partir de là on peut déduire
quelques points de vue généraux qui permettront de juger les
problèmes secondaires parmi les gilets jaunes, mais ne ralentiront
pas leurs avancées...
UN
INTERMEDE SYNDICAL QUI NE PEUT PAS RECUPERER LE MOUVEMENT
Comme
nombre d'anciens militants aux réflexes pavloviens concernant les
classiques et automatiques récupérations par les force sbourgeoises
oppositionnelles, j'ai un moment cru que la pénétration classique
des refoulés trotskistes et le chapeautage des barnums syndicaux
signeraient la fin ou l'étouffement du mouvement dès leur coup de
sifflet. Bernique. A droite comme à gauche on nous signala depuis un
moment que la CGT allait organiser une grève générale début
février. Certains gilets jaunes s'emballèrent au point que je dus
les bombarder de citations de Rosa Luxemburg5
sur l'impossibilité pour un syndicat de gouvernement de déclencher
la guerre civile. Je leur ai même enjoint de se rendre sur le site
de la CGT. Là il est clairement indiqué qu'il s'agit d'une simple
et redondante JOURNEE D'ACTION , pas de quoi fouetter un Macron.
Je
vais égalemen sur le site du NPA pour vérifier s'ils s'emballent
comme à chaque pet de la CGT, ou comme au début de la merdique
grève perlée des cheminots (emballement que j'avais dénoncé alors
lors de leur AG publique à Paris), et qu'ils crient « grève
généééééééééraaaaaaaaaaale » comme d'hab. Pas du
tout ! Chat échaudé craint l'eau froide ! Le commentaire
est mesuré6,
à côté d'articles secouristes où on défend notre ami le boxeur
araignée Christophe Dettinger, ont lit avec toujours ce pauvre
vocabulaire féministe qu'il « faut y aller » mais
sans passion:
« Les
confédérations et fédérations s’auto-alimentent dans une
stratégie d’émiettement des mobilisations : les fédérations
syndicales appellent dans des cadres unitaires à géométrie
variable secteur par secteur : la psychiatrie le mardi 22 janvier,
l’Éducation nationale (et encore, pas l’ensemble du secteur !)
le jeudi 24 janvier, les services publics les autres jours
(puisqu’un préavis les couvre). Si chaque secteur a effectivement
des revendications spécifiques, la question de l’augmentation des
salaires concerne l’ensemble des salariéEs et au-delà,
l’augmentation des revenus (pensions de retraite, allocations)
l’ensemble du monde du travail. Les attaques contre les services
publics concernent touTEs les salariéEs y travaillant,
fonctionnaires, CDI ou vacataires, mais aussi touTEs les usagerEs…
La CGT a planté dans le paysage une date de grève
interprofessionnelle le mardi 5 février… Une date éloignée
et décidée sans concertation. Du coup, même Solidaires ne
reprend pas cet appel. Construire la solidarité avec les
mobilisations des Gilets jaunes qui portent pourtant des
revendications convergentes (en tant qu’usagerEs des services
publics), voire identiques (en tant que salariéEs, certes souvent
non syndiquéEs) (sic!), ne semble pas être le souci des directions
syndicales qui cherchent à éviter l’affrontement avec le
gouvernement et le patronat. Du coup, de nouveaux cadres de
mobilisation tentent de s’organiser : les Stylos rouges, des AG
d’établissements mobilisés dans l’éducation, des coordinations
dans la psychiatrie… pour beaucoup sous l’impulsion de militantEs
syndicaux qui ne veulent pas rester l’arme au pied. TouTEs
sont revigorés par ces Gilets jaunes qui font souffler un vent de
contestation et démontrent, semaine après semaine, leur
détermination et leur capacité à affronter ce gouvernement :
dans la rue mais aussi sur le terrain politique en refusant les
cadres institutionnels de « débats » dans lesquels ce pouvoir
cherche à les engluer. C’est touTEs ensemble qu’il faut
maintenant y aller ! ».
La
presse bourgeoise était plus laconique :
« A
la CGT, le sujet était sur le bout des lèvres depuis quelques
semaines. Jeudi, la centrale s’est finalement décidée : pour
«répondre à l’urgence
sociale», elle a appelé à la
grève le 5 février. Et, cette fois-ci, tout le monde – «les
salarié·e·s, les agent·e·s, les jeunes comme les retraité·e·s,
les privé·e·s d’emploi» – est
convié à se mobiliser pour réclamer «une
augmentation du smic, du point d’indice, de tous les salaires et
pensions ainsi que des minimas sociaux».
Mais aussi, pêle-mêle, pour demander une réforme de la fiscalité,
le développement des services publics, «partout
sur le territoire», le respect
des libertés publiques tel que le droit de manifester, mais aussi la
suppression des aides publiques aux entreprises. (…) Contrairement
à l’union syndicale Solidaires qui a appelé, le 12 janvier,
à manifester avec les gilets jaunes, la CGT a donc décidé
d’imposer son propre calendrier, avec une journée d’action un
mardi. «Se mobiliser le samedi,
c’est bien, mais se mobiliser en semaine c’est mieux»,
tranche le secrétaire général de la CGT. Le
symbole de la lutte de classe, je ne crois pas que ce soit d’occuper
des ronds-points, mais plutôt d’occuper des entreprises ».
Le
syndicat gouvernemental ne peut pas supporter qu'on ait auatnt
ridiculisé le syndicalisme, et on se rappelle que lors de l'acte 3
ou 4, la CGT avait manifesté vers la place de la République sans
que personne n'y porte attention. Et, contrairement au flot
moutonnier des services publics, les ouvriers du privé ont été
éduqués à se passer des syndicats et à assumer leurs grèves
eux-mêmes.
J'ai
donc dû batailler, parfois sans doute aux côtés de trotskistes
masqués (par leurs pseudos pas des cagoules), pour expliquer que la
grève générale est un mythe pratiquement jamais réalisé même
dans les révolutions du passé, au sens où une paralysie générale
de l'économie est impossible sauf à généraliser la famine. La
grève totale ne peut avoir lieu que dans une situation de guerre
civile, comme par exemple à Kiev le 23 juillet 1917 où la police
tire sur la tête de la manifestation tuant femmes et enfants que les
ouvriers et les soldats ont mis stupidement à l'avant.
On
mesure à quel point on a affaire à un gouvernement de benêts et
leurs services d'espionnage électronique inclus. Alors que, au
début, sur les réseaux un tas de rigolos en appelaient aux armes...
avec pour seules armes des pistolets à grenaille ou à eau7,
les services spécialisés ont fini par les prendre au sérieux, et
c'est pourquoi on vit lors de deux actes des flics avec de vrais
fusils d'assaut et chargés !
Avec
ses diverses actions toujours et heureusement indépendantes des
mafias syndicales, le mouvement ne sera toujours pas encadré samedi
prochain. Même si le naïf Eric Drouet a cru bon d'appeler « lui
aussi » à la grève générale qui n'est pas prête d'avoir
lieu avec un prolétariat encore largement soumis et dans la croyance
en une démocratie « améliorable ».
Priscilla et Chouard vers la sortie? |
LE MOUVEMENT ESOTERIQUE EN FAVEUR DU RIC S'ENKYLOSE
Ce
soir je reçois par hasard une conférence en direct de Chouard où
Priscilla, assise à la tribune à ses côtés n'ouvre pas la bouche,
fait de la figuration et prend des notes comme une sage collégienne.
Je leur balance le post suivant :
Sans
tête le mouvement avait donc besoin de ce petit prof, mi-curé
mi-flic au débit aussi lassant qu'une chanson de Moustaki, et cette
pauvre Priscilla qui fait lycéenne qui prend des notes… N'importe
qui ne peut pas écrire une nouvelle constitution c'est une blague.
Chouard est démagogue de dire "vous allez l'écrire".
L'idée de référendum qui suppose qu'on serait tous des libres
citoyens, où tout un chacun pourrait pétitionner pour "contrôler"
ainsi les politiciens, mais donc les garder, ne remet pas en cause le
système général des élections bourgeoises truquées. Dans le
système capitaliste proposer un type d'élection indépendant
"citoyenniste" sous le règne du fric et du flic est comme
proposer au prisonnier de peindre en rose les barreaux de sa prison.
Le placide et ronronnant Chouard n'est jamais confronté à des
contradicteurs révolutionnaires c'est pourquoi il est invité à
palabrer devant des ignares, dont beaucoup votent RN et comprennent
fort bien l'intérêt du chiméRIC pour leur pomme. Ce que l'on voit
à l'image prouve l'existence d'un clan qui n'ose pas se nommer
parti, mais qui est un parti, avec des orientations totalement
fumeuses.
NOTES
1Qui
fait l'objet d'un raz de marée dénonciateur sur les réseaux :
« via
un intervenant sur un des groupes GJ ! Témoignage d'une personne
qui habite dans la même ville qu'Ingrid Levavasseur texte que j'ai
copié :
Je l'ai vue sur le terrain croyez moi elle n'est pas si dupe que ça. Elle a trahi les Gj depuis le début. Elle a enregistré la réunion qu'elle a organisé à l'insu des gens, elle a rencontré schiappa en douce depuis longtemps, le reportage sur France 2 était totalement truqué elle a pris la place d'une infirmière qui soignait le blessé pour elle même faire semblant face aux caméras puis s'en est allée, elle a fait un pacte avec Carrefour pour éviter une manif un dimanche de Noël.... Les gens de Tourville étaient écœuré ils n'en voulaient plus. La première fois que je l'ai vu au péage elle réclamait les caméras j'ai trouvé ça bizarre j'ai compris pourquoi ensuite ..la shiapa et d'autres ont approché les groupes GJ......Ces infos ont été confirmées par des GJ !
Je l'ai vue sur le terrain croyez moi elle n'est pas si dupe que ça. Elle a trahi les Gj depuis le début. Elle a enregistré la réunion qu'elle a organisé à l'insu des gens, elle a rencontré schiappa en douce depuis longtemps, le reportage sur France 2 était totalement truqué elle a pris la place d'une infirmière qui soignait le blessé pour elle même faire semblant face aux caméras puis s'en est allée, elle a fait un pacte avec Carrefour pour éviter une manif un dimanche de Noël.... Les gens de Tourville étaient écœuré ils n'en voulaient plus. La première fois que je l'ai vu au péage elle réclamait les caméras j'ai trouvé ça bizarre j'ai compris pourquoi ensuite ..la shiapa et d'autres ont approché les groupes GJ......Ces infos ont été confirmées par des GJ !
2Avec
un sens du sacrifice quitte à rogner sur le budget personnel pour
pouvoir aller manifester, ce que je n'ai jamais vu dans le mouvement
ouvrier depuis 50 ans, où les ouvriers syndiqués grévistes ne
consentent à aller manifester que si leurs confortables syndicats
leur payent le voyage en cars chantant « olélé ollala avec
la CGT on est toujours
là ».www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/24/01016-20190124ARTFIG00146-il-faut-etre-malin-comment-des-gilets-jaunes-se-mobilisent-malgre-des-budgets-souvent-serres.php
3Petites
car les grands secteurs ne sont pas concernés encore, mais où il y
a eu des marques de solidarité émouvante avec la noria gilets
jaunes. La plus grosse partie de la classe ouvrière des services
publics n'est pas prête à entrer dans la bagarre, comme lors du
retournement de Sarkozy (qui s e vantait qu'on ne voyait pkus de
grève) Macron a mi un bémol aux déclarations contre les
« fonctionnaires privilégiés », même s'il n'a défendu
que les « hauts fonctionnaires ». Donc ne pas s'attendre
dans l'immédiat à une grève généralisée mais plutôt à une
trêve généralisée.
4Contrairement
à de modernes épigones craintifs et sectaires, Lénine et Rosa
Luxemburg parlaient assez généralement du peuple sans se
gargariser avec le seul prolétariat.
5« Quelles
leçons peut-on tirer de 1905 ? La grève générale n'est pas
décidée, programmée ; elle constitue un phénomène
historique, qui se produit à cause de nécessités historiques.
Vouloir faire de la propagande pour la grève générale pour
« gagner
peu à peu la classe ouvrière »
à cette « idée »
c’est aussi vain que «d'entreprendre
une campagne de propagande pour l'idée de la révolution ou du
combat sur les barricades ».
On
entend par là un débrayage massif et unique du prolétariat
industriel, entrepris à l'occasion d'un fait politique de la plus
grande portée, sur la base d'une entente réciproque intervenue à
propos entre les bureaux du Parti et des syndicats, et qui, mené
avec l'ordre le plus parfait et dans un esprit de discipline, cesse
dans un ordre plus parfait encore, sur un mot d'ordre donné au
moment opportun par les bureaux dirigeants, étant entendu que le
règlement des subsides, des frais, des sacrifices, en un mot tout
le bilan matériel de la grève, est déterminé à l'avance avec
précision.
Or, en comparant ce
schéma théorique avec la grève de masse telle qu'elle se
manifeste en Russie depuis cinq ans, on est obligé de constater
qu'un concept autour duquel tournent toutes les discussions
allemandes ne correspond à la réalité d'aucune des nombreuses
grèves de masse qui ont eu lieu et que, d'autre part, les grèves
de masse en Russie se présentent sous des formes si variées qu'il
est absolument impossible de parler de « la » grève de
masse, d'une grève schématique abstraite. »
6Même
avec le commentaire de Besancenot chez Bourdingue : « "La
grève générale, ça me parait une bonne idée. (...) On ne va pas
arrêter le gouvernement avec des menaces ou des sourires, mais en
lui faisant peur", a fait valoir l'ancien porte-parole du NPA.
"A un moment donné, il faut être plus nombreux. (...) Il faut
arrêter de regarder depuis le côté du chemin ce mouvement (des
gilets jaunes, ndlr). Maintenant il faut en être une bonne
fois pour toute", a-t-il martelé, appelant "son camp"
à rejoindre le mouvement. Olivier Besancenot a par ailleurs
souligné le caractère historique du mouvement des gilets jaunes.
"Il y a une mobilisation inédite, historique, qui n'est pas
simplement en résistance contre un projet, mais qui est pour
quelque chose. C'est la première fois depuis mai 68 qu'on a un
mouvement qui gagne quelque chose", a-t-il développé.
7Certains
me certifièrent en bouch à oreille que des armes, planquées par
les résistants floués en 1945, avaient été déterrées, ce qui
me fait me gausser à chaque fois... elles sont bien enterrées et
fort rouillées.