L'éternelle
faillite du trotskisme mais une nocivité anti-révolutionnaire
patente
« La
connerie c'est comme le judo, il faut savoir utiliser la force de
l'autre ». Jean Yanne
Le
23 septembre 1938, dans son article « La
lutte anti-impérialiste »,
le judoka Trotsky tient les propos suivants : « Il
règne aujourd'hui au Brésil un régime semi-fasciste qu'aucun
révolutionnaire ne peut considérer sans haine. Supposons cependant
que, demain, l'Angleterre entre dans un conflit militaire avec le
Brésil. Je vous le demande : de quel côté sera la classe
ouvrière ? Je répondrai pour ma part que, dans ce cas, je
serai du côté du Brésil "fasciste" contre l'Angleterre
"démocratique". Pourquoi ? Parce que, dans le conflit
qui les opposerait, ce n'est pas de démocratie ou de fascisme qu'il
s'agirait. Si l'Angleterre gagnait, elle installerait à Rio de
Janeiro un autre fasciste, et enchaînerait doublement le Brésil. Si
au contraire le Brésil l'emportait, cela pourrait donner un élan
considérable à la conscience démocratique et nationale de ce pays
et conduire au renversement de la dictature de Vargas ».
Sans
nous intéresser du tout aux méandres de la pensée du Trotsky en
kimono déchiré,
il faut reconnaître que ses ouailles ont toujours eu une réputation
en berne, qu'ils n'ont pas de chance en tout cas pendant leur
exceptionnelle longévité politique de caméléon (...Trotsky!) et
de girouettes politiques. On les a toujours affublé d'une étiquette
sous forme de deux mots composés : hitléro-trotskistes selon
les staliniens pendant et après la guerre (et il y a effectivement
eu un clan trotskien qui avait choisi la collaboration mais toujours
avec la même tactique foireuse, duper l'allié circonstanciel) ;
puis, plus près de notre époque, trotskistes-guévaristes quand
d'autres étaient mao-spontex. De nos jours sans pouvoir interdire au
public d'entendre le sobriquet « islamo-gauchiste » qui
les met à poil et leur hérisse le poil, ils préfèreraient
certainement des sobriquets diversifiés, adaptés à leur
traditionnelle politique girouette : trotskistes-féministes ou
trotskistes-antiracistes, ou trotskistes-écologiques, etc.
Heureusement seuls des fascistes se permettent d'user du sobriquet
infâmant même pour Allah, qui n'est pas trotskiste et encore moins
gauchiste ; notons en passant qu'ils ont eu droit aussi au
qualificatif de « lepénotrotskistes ».
On a le droit infini de composer avec les sobriquets comme avec les
lego.
Depuis
l'après-guerre, en effet, le trotskisme avec ce judo politique
renversant et débile qui lui sert de base politique référentielle,
a toujours été le Poulidor de l'extrême gauche bourgeoise, en tout
cas l'éternel perdant qui se démenait, à chaque concours, pour
rester dans la course même en sachant qu'elle était truquée.
Le
sobriquet fait partie de l'histoire politique, il est un raccourci
facile, pas toujours clair ni explicite, mais il est de bonne guerre
dans la guerre des mauvaises fois. Il est à ce jour la meilleure
réponse, destructrice même, à cette autre invention plus vicieuse,
le terme islamophobie, qui du coup est affaibli même si les troupes
activistes gauchistes le hurlent désespérément de façon
incantatoire comme leurs dénonciations dérisoires d'un fascisme
inexistant, à moins qu'ils ne sachent pas qu'ils sont assis sur...
l'islamo-fascisme.
C'est
une autre histoire sur laquelle je ne m'apesantirai pas aujourd'hui,
convenant que sur le fond islamisme et fascisme ont la même
caractéristique : celle de tuer indistinctement au couteau ou à
la hache.
LE
CADAVRE DU TROTSKISME BOUGE ENCORE MAIS CE N'EST QU'UN EFFET
D'OPTIQUE
Je
n'ai cessé de le dire et de l'écrire depuis 50 ans, l'extrême
gauche moderne n'aura été qu'un bâtard du stalinisme moribond,
dont la pourriture finale a donné lieu à la survivance des microbes
gauchistes mais surtout à cette tâche verte (islamiste) – dont
j'ai parlé dans l'article précédent - qui apparaît une vingtaine
d'heures après le début de putréfaction du cadavre sur
la paroi de l'abdomen, à peu près là où se situe l'appendice.
Cette tache verte est l'un des premiers signes visibles de la
putréfaction. « Elle
correspond à la migration des pigments des matières fécales
qui traversent les parois et qui apparaissent en surface »,
nous dit un spécialiste. Et ça pue de plus en plus.
Une
parenthèse sur le sobriquet « gauchiste », qui est en
tous
les cas utilisé depuis aussi 50 ans péjorativement. Le rédacteur
du site anarchiste « Sans patrie ni frontières » (de
classe) se croit malin de poser au professeur d'histoire en rappelant
que le terme est un label déposé, qu'il désignait de vrais
opposants à Lénine quand les trotsko-gauchistes ultérieurs ne sont
devenus que de vrais opposants à la laïcité (j'exagère mais il y
a du vrai concernant la mystique militante antifa). On s'en fout,
chaque époque met ce qu'elle veut dans les sobriquets anciens ou
nouveaux. Zemmour se définit bien comme gaulliste alors qu'il est
plutôt pétainiste. On a longtemps désigné comme ultra-gauche le
mouvement maximaliste actuel, résiduel, qui se réclame de la
tradition révolutionnaire « allemande et italienne »,
alors que ce sobriquet désigne aujourd'hui un ramassis de marginaux,
adeptes de l'émeute, distraction de bobos bien nourris, sponsorisés
par les éditions de l'insurrection qui venait via La Fabrique de
l'incendiaire Eric Hazan, qui brûle à sa façon tout passé
révolutionnaire sérieux. La décadence de la société actuelle
systématise la destruction de la mémoire comme on avait caché le
massacre des juifs même après 1945.
En 2015 Daech
brûla 2000 livres au sein de la bibliothèque de la ville irakienne
de Mossoul. Cette destruction systématique des biens culturels par
ce genre de fanatiques a été pratiqué par Hitler et Staline. La
pratique d'effacer le passé troublant de tel chef de parti (Marchais
au STO, le pote de Mitterrand Bousquet chez Pétain, etc.) est
courante dans la plupart des gouvernements et partis politiques, mais
elle est généralement démasquée par l'histoire au long cours.
APRES
LA CENSURE STALINIENNE L'EFFACEMENT ISLAMO-TROTSKIEN
Les
grossières falsifications photographiques du régime stalinien
viennent à l'esprit mais en oubliant tant de livres réécrit sur
commande, censures sur des classiques de Marx et Engels,
réinterprétation de faits historiques à la faveur de tel ou tel
potentat ou bureaucrate ? Il s'agissait pas simplement de
minimiser le rôle effectif de telle ou telle personnalité, mais
également de montrer que les dirigeants adorés n'avaient jamais été
en contact avec certains leaders devenus infréquentables.
C'est
ainsi que par exemple, la secte néo-stalinienne Lutte ouvrière
avait fait disparaître son affiche
la plus honteuse « Le 10
mai, sans illusion mais sans réserve, VOTONS MITTERRAND », que
je me suis soucié de reproduire en quatrième de couverture de mon
histoire du trotskisme moderne en 2002 (inégalée à ce jour).
Pour
le principal parti islamo-gauchiste, le NPA hystérique, c'est bien
pire tellement il y a de couleuvres à éliminer pour les décennies
écoulées. On choisissant de laisser tomber le prolétariat pour les
peuples et les sexes libérés, ce courant trotskien ne renie pas que
la révolution russe mais ne sait pas ou fait mine d'oublier qu'il a
fallu des années aux bolcheviques pour calmer les nationalismes
musulmans locaux , croyance arriérée qui fut un des pires ennemis
de la révolution prolétarienne. Les bolcheviques ne firent aucune
concession au port arbitraire du voile, et furent très durs face aux
viols ou assassinats ou emprisonnements des femmes qui refusaient de
porter le voile, loin de la soumission actuelle des rigolos
féminsites du NPA : « A
partir de 1920, la lutte contre les préjugés religieux se
matérialisa dans les mesures relatives à l'émancipation de la
femme musulmane, souhaitée dès le lendemain de la révolution par
différents congrès féministes. Ils émirent des vœux réclamant
l'abolition de la polygamie, de la claustration, du port du voile, du
mariage des mineures. En dépit des décrets pris dans le même sens
par le pouvoir central, ces réformes se heurtèrent à l'hostilité
des mollahs, des vieillards, et quelquefois même à celle des
membres musulmans du parti communiste ».
On
va se contenter simplement ici de ressortir de nos archives la
compromission de nos trotskiens de la dernière heure avec
l'islamisme, qui démontre bien la collusion de ces cuistres depuis
le début des années 2000. Vous n'en trouverez nulle trace sur leur
site, soigneusement nettoyé après chaque virage, sans compter les
photos de meetings compromettant avec un violeur bien connu désormais
et des apologistes du crime islamiste qui veulent continuer à taxer
l'Etat français sous prétexte d'action humanitaire communautariste
mais catéchèse islaminguante (CCIF et Cie).
Vous
ne trouverez pas le compte-rendu de
la présence du NPA en 2003, (parce qu'il est encore dans les limbes,
il naîtra en 2009), mais sa maman la LCR est bien là
à l’occasion du Forum social européen de Saint-Denis. Des
centaines d’ONG, des dizaines de milliers de militants sont réunis
lors de ce grand rassemblement altermondialiste. Mais c’est la
présence d’un homme qui va créer à elle seule la polémique :
le théologien musulman Tariq Ramadan, invité à débattre avec José
Bové, de la Confédération paysanne, et Daniel Bensaïd, de la
Ligue communiste révolutionnaire.
Vous ne retrouverez pas la photo de Bensaïd aux côtés du
justiciable Ramadan, devenu la honte des féministes bcbg du NPA.
Vous
ne trouverez pas plus le compte rendu ni les clichés de ce qui s'est
passé le vendredi 6 mars 2015 à la Bourse
du travail de Saint-Denis. L’appel à tenir meeting « contre
l’islamophobie et les dérives sécuritaires », avait été
signé par 88 associations (et relayé par Mediapart). La salle était
pleine avec un public, genre jeune lycéen éduqué, des keffiehs et
un certain nombre de femmes voilées, plus quelques tee-shirts « Va
t’faire intégrer » ou « Free Palestine ».
Les
organisateurs : l’UOIF (Union des organisations islamiques de
France), Oumma.com, le collectif Mamans toutes égales et l'organisme
louche, pas encore déniaisé, le CCIF (Comité contre l’islamophobie
en France). Les associés : le NPA, Attac, le Syndicat de la
magistrature, Alain Gresh du Monde diplo, l’Union juive française
pour la paix, le PCF, le FDG. Au centre l'oecuménique jeune Parti
des indigènes de la République, qui préside en sous-main la
soirée. EELV s'était intelligemment retiré de l'invitation à
cette sordide rencontre de faux-culs.
Avant
de ressortir des cartons d'autres effacement, revenons en arrière.
C'est à la fin des années 1970 qu’on
a commencé à observer des "liaisons dangereuses", partout
en Occident, entre des franges de la gauche et l’islam politique.
Tout aurait commencé, selon certains, avec le "péché
originel" de l’extrême gauche, à savoir le soutien aveugle
et naïf à la « révolution iranienne » de 1979. Je vais
y venir plus bas, en réalité il faut remonter au scandaleux
soutien, physique et intellectuel, à l'intronisation des pires
potentats du tiers-monde au début des sixties. À la fin des années
1970, les trotskysmes, avec des intellos comme Foucault, ont cru voir
en Khomeiny, ainsi qu’en l’islamisme, une nouvelle radicalité
politique à même de prolonger voire de se substituer au
marxisme-léninisme. "Certains
ont ensuite cru,
a dit un Jean-Yves Camus, et
croient toujours, que l'anti-occidentalisme de Sayed Qutb, ou
l'anti-impérialisme, même lorsqu'il se limite au rejet des
États-Unis, d'Israël et de l'Occident, suffisent à faire d'un
islamiste un homme de gauche ».
Comme
je le raconte dans mon histoire du trotskisme, la LCR venait de
sortir échaudée d'une lutte armée fantasmatique, ridiculisée par
la bande à Baader et avait révisé sa cuti dans un sage
syndicalisme autogestionnaire. Le Chili avait été une parenthèse
pour s'époumoner encore et toujours contre un fascisme disparu.
Certes la réaction d'ampleur du prolétariat iranien à la chute du
Shah nous avait tous épatés. Pas pour longtemps. Des articles
paraissent, enthousiastes, la description fait penser à la
révolution de 1905 en Russie. Mais comme je l'écris dans mon
bouquin (p.89) : « Les
trotskiens de tout bord adhèrent à cette merveilleuse description,
comme ils s'étaient laissé bercer à l'idée d'un printemps
bolchevique portugais, mais sont vite refroidis par la chape de plomb
de la dictature des mollah. La section iranienne de la IV ème
Internationale, le HKS (Hes Karigar Socialiste), comme les autres
partis de gauche, avait soutenu le possible Kerensky de la révolution
iranienne, l'ayatollah Khomeiny dont le seul mérite était de
s'opposer à l'impérialisme américain. Lors de la guerre Iran-Irak,
les trotskiens iraniens participèrent à l'effort de guerre :
« … non pour soutenir le gouvernement de Téhéran mais pour
défendre une révolution dont ils espéraient, vu les immenses
manifestations qui parcouraient le pays, qu'elle pourrait
transcroître en débordant les intégristes ».
Bourseiller
complète le tableau avec l'autre branche trotskienne la plus louche
et la plus bizarre :
« En
1979, quand les mollahs s’emparent du pouvoir en Iran,
l’Organisation communiste internationaliste (OCI), trotskiste,
apporte son soutien à l’ayatollah Khomeiny : « La crise
révolutionnaire est ouverte en Iran. La révolution est
inévitable », s’écrie l’organe du mouvement, La
Vérité, en février 1979. Derrière la révolution islamiste se
profile la révolution prolétarienne... ».
Conclusion
du drame des militants iraniens qui y laisseront leur peau, on les
salue honorablement et on passera à l'ordre du jour de la nouvelle
pirouette un nouveau comme-back vers le prolétariat européen. Dans
sa présentation au XI ème congrès mondial de la IV ème
internationale, Michel Lequenne (que j'ai eu l'occasion d'interviewer
longuement) est cynique : « il fait passer sous la table
la position nationaliste de ses jeunes camarades iraniens en saluant
leur combat initial aux côtés des prolétaires « les plus
avancés » de l'industrie pétrolière puis leur emprisonnement
final », avec cette fleur de rhétorique digne d'un judoka à
la manque : « (la section iranienne) a été le premier
courant du mouvement ouvrier à subir la répression la plus dure des
khomeinistes ». Et je fais la remarque suivante à laquelle
Lequenne ne pourra pas répondre : « Où est donc le
triomphe révolutionnaire prolétarien face à la victoire de
l'intégrisme islamiste ?(page 90).
Dans
mon histoire des trotskismes français j'ai oublié de mentionner un
élément important, ces anti-US primaires sont en général devancés
et cornaqués par leurs collègues américains et anglais à chaque
coup de barre politique.
Comme
le raconte brillamment Christophe Bourseiller,
les gauchistes Britanniques avaient été les premiers à pratiquer
les alliances avec l’islam politique. « Après les attentats
de 2001, et en réaction au présumé racisme grandissant, des
trotskystes du Socialist Workers Party (SWP) s’allièrent aux
islamistes de la Muslim Association of Britain (MAB) au sein d’une
coalition électorale nommée Respect Party . D’un même mouvement,
on verra alors dans plusieurs pays francophones d’étranges ponts
se former entre gauche radicale et islam politique, que ce soit à
l’occasion de manifestations contre la loi de 2004 sur les signes
religieux à l’école, de marches contre la politique de
colonisation d’Israël ou de conférences contre le racisme.
L’évènement faisant date à l’époque étant la participation
de Tariq Ramadan au Forum social européen de 2004 – un évènement
pourtant porté par des altermondialistes ».
LA
REDEMPTION DES LIBERATIONS NATIONALES
Pour
comprendre les revirements et modes trotskiennes successives, il faut
remonter, comme je l'ai signalé plus haut, à la vogue des
indépendances nationales orchestrées par les deux blocs de la
guerre froide pour régenter désormais le monde sous leurs seuls
auspices. Abandonnant tout défaitisme révolutionnaire avec le même
mépris pour la classe ouvrière des pays développés, mépris que
leurs petits fils afficheront à nouveau en agitant le drapeau de
l'islam dans nos années 2000, les activistes trotskistes européens
ont été porter les valises des nationalistes arabes et africains.
La libération de ces colonies européennes fût non une révolution
moderne, ni une quelconque libération des peuples, mais une
catastrophique succession de dictatures parfois pires que celle des
anciens colonisateurs, où population démunie et classe ouvrière
furent traités comme des chiens par les nouveaux bureaucrates
étatiques. Pas de quoi être fier d'avoir collaboré à
l'installation de potentats cyniques aussi exploiteurs que les
colons, mais un trotskiste, en bon stalinien, sait qu'il n'est rien
de plus facile que d'effacer la mémoire.
Mais effacer la mémoire n'est pas forcément suffisant. Par exemple
les vieux staliniens vous objectent jusqu'à la tombe que l'URSS a
tout de même écrasé Hitler (sans préciser... grâce au prêt-bail
et aux chars US repeints avec l'étoile rouge). Macron fait passer
Jean Moulin pour un libérateur de la France sans préciser que son
martyre a surtout servi la bourgeoisie ni que le Front populaire a
servi à annihiler la force de la classe ouvrière. On verra que les
vrais inventeurs du décolonialisme sont forcément les trotskistes
désireux de faire oublier leur sordide collaboration à
l'intronisation de faux régimes « socialistes »
s'abreuvant du sang de leurs classes « inférieures »
tout en restant soumis, avec ce lâche « soutien critique »
aux puissances capitalistes dominantes dont la Russie capitaliste de
Khrouchtchev.
EN
CONTINUITE AVEC LA LIBERATION NATIONALE, LA LIBERATION ISLAMISTE
Vous
l'avez compris le judoka trotskien se fiche de ses comparses
islamistes et de leur cinéma religieux, il feint et joue au
« défenseur du peuple opprimé », plaide pour le respect
« dans la démocratie » de la culture musulmane. Seul
compte le jour où il va damer le pion à ces imbéciles (dixit
idiots utiles) comme il en a rêvé face au FLN, au FNL, à
Khomeini... Quoiqu'on se doute de qui baisera finalement l'autre,
mollah et islamistes portant un kimono plus large.
Voyons
le langage hystérique d'aujourd'hui qui est le même qu'hier au
temps de la IV ème internationale tiers-mondiste :
« Hier
soir, on a appris que le ministère de l’Intérieur venait de
notifier, par courrier, le Collectif contre l’islamophobie en
France (CCIF) de son intention d’engager un projet de dissolution.
Gérald Darmanin met ainsi ses menaces à exécution et affirme
agir « conformément
aux instructions du Président de la République et du Premier
ministre ».
En s’en prenant
de la sorte à une organisation dont le rôle est de combattre les
violences et discriminations islamophobes, entre autres et notamment
par un accompagnement des victimes et par la publication d’un
rapport annuel dressant un état des lieux de l’islamophobie en
France, le pouvoir franchit un cap supplémentaire dans sa politique
autoritaire. Alors que le contenu du pré-projet de loi
« séparatisme » (rebaptisé « confortant les
principes républicains ») vient d’être rendu public,
confirmant que le gouvernement poursuit sa fuite en avant autoritaire
et islamophobe, la volonté de faire taire le CCIF et, à travers
lui, celles et ceux qui se dressent face à la stigmatisation et aux
discriminations contre les musulmanEs, est révoltante. (…)
Le NPA condamne cette attaque contre le CCIF et assure ses
animateurEs et ses bénévoles de tout son soutien dans leur
indispensable action contre l’islamophobie. C’est l’ensemble du
mouvement social et du mouvement ouvrier qui devrait aujourd’hui se
dresser contre cette nouvelle mesure autoritaire : il en va de
l’avenir du combat antiraciste et, plus globalement, de l’ensemble
des luttes de notre camp social ».
On
a rameuté tous les particules, sectes de gauche et divers assocs
communautaristes, et le communiqué suivant est publié sur le site
policier Médiapart :
« Suite
aux assassinats de Conflans et de Nice, plus de 30 syndicats,
associations et forces politiques prennent position pour que ces
attentats ne soient pas « instrumentalisés pour
stigmatiser ».
(…) Prendre
le prétexte de convictions religieuses ou politiques pour attenter à
la vie de
celles et ceux qui ne partagent pas les mêmes idées met en danger
toute la société, en premier lieu les femmes. Nous
défendons la liberté d’expression et d’association.(...)
Nous affirmons aussi notre soutien aux personnes, collectifs,
associations, syndicats qui
sont accusé∙es par leurs actions contre le racisme de collusion
avec cet attentat, notamment à travers la qualification
d’« islamo-gauchiste », terme qui ne repose sur aucune
réalité. Nous
dénonçons la vague médiatique et sur les réseaux sociaux contre
toutes celles et ceux qui luttent pour la liberté et l’égalité
et assurons en particulier les
personnes directement menacées par l’extrême droite de toute
notre solidarité.
Ces assassinats ne doivent pas faire le jeu des forces réactionnaires
qui souhaitent les utiliser pour diviser la société.
Nous
réitérons notre opposition au projet de loi « séparatisme »
qui n’a rien à voir avec la laïcité et tout à voir avec une
campagne raciste et liberticide visant à diviser la société
française » (…) « Mais il n’est pas trop tard : face
à ce déchainement de haine, une riposte unitaire, alliant
organisations syndicales et politiques, associations antiracistes et
collectifs musulmans, est plus que jamais à l’ordre du jour, pour
combattre l’islamophobie, d’où qu’elle vienne, des sommets de
l’État ou de l’extrême droite la plus rance. Montreuil,
le 26 octobre 2020. ».
Avec
la stratégie « parle à mon cul, j'ai mal à ma tête »,
ce type de communiqué pratique l'art bête et méchant de
l'esquive ; il faut noter que les bonzes de la CGT s'associent
désormais systématiquement à cette islamophilie galopante. On
commence pas dénoncer l'instrumentalisation du crime comme ce
pompier qui assure que le feu a été éteint avant de s'allumer. En
même temps est dénié la revendication du crime, pas catholique
mais islamique, pour ensuite introduire deux choses qui n'ont rien à
voir, la liberté d'association n'est nullement interdite et
l'extrême droite n'a tout de même pas égorgé les personnes
agenouillées ! Ah si la liberté d'association des potes
islamistes qui est défendue, comme était défendue la libération
de Khomeini, qui allait ouvrir la voie à la révolution iranienne...
bolchevique.
Le
Communiqué du PIR en soutien aux assocs (et escrocs) larguées
par l'Etat français, aurait pu être rédigé aussi par le NPA,
c'est le même raisonnement « anticapitaliste » nunuche
avec ce chatoyant ton islamiste et alarmiste: « Nous
tenons à saluer la dignité, l’intelligence et la combativité
dont ont su faire preuve Barakacity et le CCIF face à la machine
répressive de l’Etat confortée par une ignoble campagne
médiatique. Nos frères et soeurs ont raison d’internationaliser
leurs activités. Les musulmans ne se laisseront pas enfermer dans ce
face-à-face provincial avec un gouvernement ayant fait le choix de
la course au racisme avec les mouvements d’extrême droite,
représenté par des provocateurs vulgaires défendant un chauvinisme
suprémaciste. L’islamophobie d’Etat, au-delà des spécificités
nationales françaises, est un phénomène global. La résistance des
musulmans et des peuples du Sud aussi ».
Quelques
mots sur la liberté d'association que devrait conserver l'honorable
CCIF, par un journaliste qui se veut non sectaire, et qui défend sa
conservation « utilitaire » :
« De
même, l’étude des rapports annuels du CCIF est particulièrement
révélatrice de sa propension à faire
passer pour «islamophobe» n’importe quel événement mettant en
cause des musulmans ou affectant d’une manière d’une autre
l’image de l’islam.
Car l’association ne ne se contente pas, comme elle le prétend, de
dénoncer des actes tombant déjà sous le coup de la loi française.
Bien au contraire, sa conception très personnelle du «délit
d’islamophobie»
l’amène non seulement à contester les limites traditionnelles de
la liberté d’expression, mais aussi à prendre fait et cause pour
des individus en délicatesse avec la justice.
Ainsi le CCIF a-t-il recensé comme «actes islamophobes» les
expulsions de Orhan Arslan, Omer Oztürk et Midhat Güler (membres
du mouvement «Kaplan» prônant le recours à la violence et au
terrorisme); la
fermeture de l’école coranique de Grisy-Suisnes (suite
à l’agression particulièrement violente de trois
journalistes); la
fermeture à Levallois d’une mosquée utilisée comme centre de
recrutement djihadiste;
ou encore l’expulsion
d’Abdelkader Yahia Cherif (accusé
par les Renseignements généraux d’appel au jihad et d’apologie
du terrorisme suite aux attentats de Madrid), lequel avait notamment
déclaré au Télégramme
de Brest: «Quant
aux attentats américains et espagnols, il n’y a pas de preuve
absolue de l’implication d’islamistes. Cette version a été
contestée. Et si c’était eux, s’ils ont fait ça, chacun ses
convictions…» ?
Le
CCIF ne se pose pas uniquement en défenseur de la liberté de
religion: il prétend également mener son combat au nom des droits
des femmes. En effet, farouchement opposé à la loi du 15 mars 2004
(sur l’interdiction des signes religieux ostentatoires à l’école)
et à la loi du 11 octobre 2010 (sur l’interdiction de la
dissimulation du visage dans l’espace public), le CCIF en réclame
l’abrogation au
nom de «l’égalité
des sexes et [de] l’autonomisation
des femmes». Le
Collectif laisse entendre que ces législations seraient
responsables de «la
mise à mort sociale des femmes musulmane.
Or,
ce procès de la législation française –entièrement tourné vers
la défense du «choix» des femmes voilées– fait litière de
l’expérience des jeunes filles et des femmes contraintes de porter
un voile. Le CCIF veut donc ignorer que la loi de 2004 a fourni
une excuse
légale à
certaines jeunes filles pour échapper aux pressions familiales et/ou
communautaires, en dépit de la somme de témoignages accablants
recueillis par la commission Stasi. Ainsi l’historien Patrick Weil,
au départ défavorable au principe de l’interdiction, a
justifié son revirement au
regard «des
témoignages de parents musulmans qui [avaient] dû
retirer leur fille des écoles publiques et les placer dans des
établissements privés catholiques où elles n’étaient pas
soumises à une pression constante pour porter le voile». Dans
le même registre, le CCIF prétend qu’«aucun
de ceux et celles qui prétendent que les femmes portent le voile
intégral contre leur gré n’a été en mesure de démontrer la
réalité de cette contrainte». Or,
si les rares études sociologiques sur le sujet montrent que le port
du niqab procède
généralement d’une démarche personnelle, la réalité judiciaire
atteste cependant que les
cas de contrainte ne
sont pas un fantasme islamophobe ».
DANS LA FABRIQUE DE L'IDEOLOGIE ISLAMO-GAUCHISTE
Obono,
Mélenchon et tutti quanti viennent du bain trotskien. La député
LFI
Danièle Obono, elle même ex-bébé trotskien, s'est vu reprocher
d’avoir participé aux 10 ans du Parti des indigestes de
la République (PIR). Elle s’est ensuite défendue auprès
du Monde, disant
ne jamais avoir «été
adhérente du PIR» : «Je
ne suis pas d’accord avec eux, mais ce n’est pas l’enjeu des
discussions qu’on doit avoir sur l’antiracisme.» Avant
d’expliquer que «le
PIR fait partie du mouvement antiraciste. [...] Je défends l’idée
de se battre à côté de gens qui ont des désaccords avec moi».
C'est le même monde de la fabrique exutoire du honteux passé
politique du trotskisme girouette. Des voisins/voisines qui
s'entraident pour enfanter des théories farfelues toujours au nom
d'un droit des peuples à être... dupés et sommés de désigner
autre chose que le capitalisme mais les blancs « colonisateurs »
au profit du règne du nouveau bonheur humain, le communautarisme qui
a le droit de réinventer l'histoire du point de vue du plus petit
dénominateur commun aux opprimés des siècles et des siècles, les
non-européens. Le monde ne doit plus être sauvé du capitalisme,
mais du racisme, de la laïcité sectaire et rembourser au mieux les
descendants des esclaves. Dirons-t-il un jour ce qu'ils doivent au
grand théoricien multiculturaliste, cuisinier idéologique et
fondateur de la LCR, feu Daniel Bensaïd ? Toute cette marmite
sent la soupe arriviste.
Il
y a une petite bourgeoisie diplômée,
dit Nicolas Lebourg, qui
a des obsessions identitaires qu’elle exprime, avec beaucoup de
bruit pour y trouver un capital social, sous la forme d’un bien
culturel que ses ennemis nomment "islamo-gauchisme".
Retour
en arrière encore sur des événements qu'on pouvait voir célébrer
sur le web., laboratoires en quelque sorte de l'idéologie
islamo-gauchiste Avec le concours de notre ami Bourseiller, toujours
aussi précis et percutant :
« ...en
octobre 2004 lors du Forum social européen de Londres, un
rassemblement altermondialiste qui voit converger des militants de
toute l’Europe. Ceux-ci observent avec circonspection une réunion
de femmes voilées, protégées par un service d’ordre trotskiste.
Mieux encore : la vedette du Forum social européen, qui prend
la parole et recueille une ovation, est le théologien Tariq Ramadan.
Le
surgissement de Tariq Ramadan en 2004 mérite une explication. Nous
savons que dans l’esprit des activistes d’extrême-gauche, les
islamistes sont les victimes d’une islamophobie injustifiée. Les
soutenir, c’est par ailleurs se mêler aux masses arabes. La TSI
appelle ainsi à défendre « le droit des femmes à porter le
voile ». L’ennui, c’est que les islamistes sont très
divisés entre eux. Lesquels doit-on soutenir ? Le choix de la
TSI se porte rapidement sur les Frères musulmans, et principalement
sur Tariq Ramadan. Les révolutionnaires veulent en effet privilégier
les islamistes qui leur semblent porteurs d’un message social. Or,
la stratégie des Frères musulmans est celle de l’islamisation
progressive des sociétés laïques.
Dans
la mouvance des Frères musulmans, Tariq Ramadan passe en outre pour
un « gauchiste », car il met en avant la stratégie des
dispositifs d’aide. Si quelqu’un mérite le qualificatif
d’islamo-gauchiste, c’est alors sans doute lui. Il incarne aux
yeux des islamistes une « aile gauche » des Frères
musulmans. Il constitue en tout cas dans les années 2000 la
principale passerelle entre l’extrême gauche trotskiste et les
Frères musulmans.
En
France, le mouvement le plus impacté par la nouvelle convergence est
donc la Ligue communiste révolutionnaire, qui devient en 2009 le
Nouveau Parti anticapitaliste. En mars 2010, le NPA présente aux
élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) une
candidate voilée, Ilham Moussaïd. Karl Marx a pourtant écrit :
« La religion est l’opium du peuple ». Comment des
marxistes peuvent-ils soutenir le voile ? À la suite du
scandale provoqué par cette candidature, la jeune femme scissionne
du NPA, avec une poignée de militants issus des « quartiers ».
L’initiative
la plus importante est toutefois la création du Parti des indigènes
de la république (PIR) en 2010. Cette formation sans équivalent est
l’aboutissement d’un processus initié en 2005 avec le texte :
« Appel pour les assises de l’anticolonialisme postcolonial :
« Nous sommes les indigènes de la République ! »
Dans ce manifeste qui tient la France pour un pays demeuré
intrinsèquement colonial, on glane cette remarque :
« Discriminatoire, sexiste, raciste, la loi antifoulard est une
loi d’exception aux relents coloniaux. »
Non
seulement la LCR signe immédiatement l’appel des Indigènes, mais
ses membres s’inscrivent activement dans la construction du parti,
qui regroupe plusieurs collectifs antiracistes et antisionistes. Le
PIR, dont la devise est « le PIR est à venir », se
trouve ainsi principalement structuré par des militants du NPA et
par des membres du Collectif des musulmans de France (CMF), un
mouvement animé par des Frères musulmans proches de Tariq Ramadan.
Nuit
Debout, une initiative blanche et donc raciste ? Le PIR n’hésite
pas à organiser de son côté des « réunions racisées »,
c’est-à-dire interdites aux blancs, au nom du droit d’expression
des minorités. On observe même des « réunions racisées
non-mixtes », réservées aux seules femmes non-blanches. Nous
voici dans une logique clairement séparatiste ».
Beaucoup d'images ont encore disparu sur cette années 2015 si troublantes, où on est restés sidérés par l'attentat contre Charlie, sans voir ce qui se tramait dans notre dos en milieu islamo-gauchiste.
Le
11 décembre 2015, une réunion contre l’état d’urgence « pour
une politique de paix, de justice et de dignité », rassemble
enfin Tariq Ramadan, la « féministe pro-voile » Ismahane
Chouder, et Marwan Muhammad du Collectif contre l’islamophobie
en France (CCIF). Ces islamistes se retrouvent à la même tribune
qu’Omar Slaouti du NPA, Alain Gresh du Monde
diplomatique,
Laurence Blisson du Syndicat de la magistrature, ou Michel Tubiana de
la Ligue des droits de l’homme, sans oublier une ancienne
dirigeante du Respect
Party,
l’activiste voilée Salma Yaqoob.
WANTED
PHOTO DE BESANCENOT ET RAMADAN
Le
18 décembre 2016 se tient ensuite à la Bourse du travail de
Saint-Denis une « conférence internationale contre
l’islamophobie et la xénophobie », sous l’égide conjointe
du Parti des indigènes de la République et du NPA. Il s’agit
d’une importante réunion, relayée en vidéo dans plusieurs pays,
qui rassemble un grand nombre d’intervenants : outre Lila
Charef, Ismahane Chouder, Marwan Muhammad et Said Bouamama, on
remarque Philippe Marlière, Stathis Kouvélakis, Christine Delphy,
Omar Slaouti, Pierre Tartakowski, Thomas Coutrot, Verveine Angéli de
l’Union syndicale Solidaires et Olivier Besancenot du NPA.
L’appel initial est d’ailleurs cosigné par Olivier Besancenot et
Tariq Ramadan.
Un
dernier mot
Dans
son dernier article sur le nombre désastreux de licenciements
annoncé, le CCI dénonce l'habituelle fragmentation des luttes par
les divers clans syndicaux et gauchistes et crucifie leur
nationalisme. Mais ce sont des vieilleries, des saloperies qui ont
encore court, mais le CCI ne voit pas l'essentiel, qui est l'objet de
mon article, la division générale politique qui est petit à petit
instillée par l'islamo-gauchisme, autour de revendications de plus
en plus communautaristes et qui ne se posent pas comme nationales
mais comme questions « internationales » pour lutter non
contre le capitalisme politque et financier mais contre ces entités
que sont l'islamophobie et le racisme, sans nuance accolées à une
victimisation systématique de couches « racialisées »
ou victimes plus victimes que le prolétariat tout entier. La CGT
s'associe désormais à toutes les pétitions ou communiqués
anti-racistes, bien sûr pour une démocratie française plus blanche
que le persil et une police clean et laissant les banlieues dans leur
merde. Avec l'Adresse de la CGT au monde du travail, et les autres
communiqués en compagnie du NPA, qui doit croire avoir supplanté le
PCF, on s'aperçoit que l'idéologie islamo-gauchiste vient faire de
la lutte de classe un combat anti-raciste stérile, qui vient plus
sûrement opposer ouvriers « blancs » contre ouvriers
musulmans. Pourtant l'auteur de l'article cite le passage de l'appel
CGT qui contient pourtant la merde susdite : « Après
l’effroyable assassinat de Samuel Paty et les attentats de Nice,
des positionnements politiques qui cumulent les amalgames, la
stigmatisation des musulmans et les remises en cause de l’État de
droit se multiplient. On ne défend pas la République en la vidant
de ses valeurs ! »
Le
CCI ne comprend donc rien à cette attaque idéologique et craint
d'utiliser le terme islamo-gauchisme, parce que des méchants de
l'autre extrême l'utilisent aussi, quoique pas dans notre sens. A
contrario, ce cinéma islamo-gauchiste permet de réactiver
ponctuellement l’opposition gauche-droite sur des bases sociétales
confuses, et de permettre au gouvernement de jouer l’inlassable
lutte contre "les extrêmes". Dans un contexte de
déliquescence de la société civile et de crispation identitaire,
le débat politique est ainsi simplifié et résumé à une
confrontation entre "islamophobes" et "islamo-gauchistes",
les premiers étant accusés de soutenir les "islamo-fascistes".
De surcroît, la participation syndicale obère la réalisation du
fait que l'islam se sent le droit de revendiquer dans l'entreprise sa
légitimation. A la remorque de l'islamo-gauchisme, le syndicalisme
flatte les identités religieuses pour glaner des voix parmi les
travailleurs, comme LFI le fait dans les quartiers défavorisés, en
assignant donc des populations et des ouvriers à une identité
présupposée et qui les distingue des autres prolétaires. En les
marginalisant dans le communautarisme imbécile.
NOTES