Avant d’examiner la prise de
position abstraite contre la guerre des
maximalistes internationalistes, faisons le détour parmi les charlots bourgeois
contestataires pour la galerie de l’intervention impérialiste française. C’est
une tradition bourgeoise démocratique illusionniste depuis la pose
antimilitariste du souverainiste Chevènement sous Mitterrand Ier de déléguer la
fonction de bouffon protestataire, prêt à y perdre sa place de ministre, pour
chapeauter cette partie obscure et indifférenciée de l’opinion toujours hostile
aux guerres capitalistes, ou cette opinion gauchiste relative prête à soutenir
Saddam, Kadhafi ou tout djihadiste pourvu qu’il se dise anti-impérialiste
(Chevènement avait d’ailleurs été serrer la paluche au dictateur de Bagdad).
Mélenchon, parfait toutou reconnaissant de Mitterrand avait lui aussi joué de
cette partition. Deux bouffons sont à nouveau entré en piste sur ce registre
qui, disons-le tout net, fait honte à Karl Liebknecht. Mamère et Mélenchon à
nouveau.
Dans le web totalitaire
comme sur les plateaux TV, les deux lascars rivalisent de circonvolutions
autant que de courbettes chauvines. Evidemment ni la clique des Verts ni le Front
de gauche n’ont voté contre la guerre à l’Assemblée des prostates éradiquées[1]. A
charge aux deux pitres de nuancer leur soutien de fond à leur classe d’appartenance
ruinée et obligée de se comporter à nouveau comme en 1830 en pillard manchot.
Sous le verbe protestataire filtre le discours servilement pointilleux. Ce
pauvre Noël Mamère qualifie de "propagande"
les raisons de l'intervention au Mali, ajoutant aussitôt pour les brêles « assumer
sa voix discordante « avec ce genre de démonstration idoine qui
tortille du cul sans remettre en cause le fait accompli : « J'entends la propagande, j'entends ce qui est dit par les militaires, a déclaré M. Mamère dans les couloirs de l'Assemblée. Les militaires ne font que répéter ce qu'on leur dit au plus haut
niveau. Quand on dit qu'on a répondu à l'urgence, on a d'abord répondu à
l'appel du président malien qui n'est que la marionnette des militaires,
lesquels militaires s'apprêtaient à le déposer dans la semaine, a-t-il poursuivi. Alors
qui a-t-on sauvé ? Le président du Mali
ou le peuple malien ? ». Nulle remise en cause de la « gauche au
pouvoir » car la cause des « dégâts collatéraux au nord du Mali »
c’est Sarko ! N’a-t-il pas lui, maire de Bègles et marieur d’homosexuels,
toujours : « … combattu la 'Françafrique'.
Les gouvernements de droite ou de gauche qui se sont succédé n'ont fait qu'aider des
dictateurs, des spoliateurs et des corrompus. Nous en payons le prix fort
aujourd'hui avec cette intervention militaire", a-t-il estimé ». Le
gouvernement Hollande est donc avant tout une…victime, victime en plus de cette
armée malienne : « … de traîne-savate, c'est
une armée de familles qui n'ont pas envie de voir leurs cousins se faire descendre dans le nord du Mali ».
La pauvre chef de file marginalisée
de EELV, Eva Joly, est sur la même longueur de bassin, l’intervention est « simplement
discutable », et, comme Villepin et Mélanchon, elle craint « l’enlisement ».
Que de touchantes sollicitudes néo-gouvernementales par ces rudes opposants à
la guerre « anti-terroriste » !
La poupée gigogne du Front de Gauche
impuissant à envahir le cercueil du PCF, se fend d’un communiqué répercuté par
toute la presse aux ordres, lequel avance de pauvres « objections »
bien franchouillardes, suivi d’une chronique explicative délirante sur son blog :
1.L’intervention s’est faite sans mandat de l’ONU ; 2. L’appel à l’aide
directe du pouvoir malien actuel n’a aucune légitimité onusienne ; 3.Les
intérêts de la France n’étaient pas en cause ; 4. Une décision prise sans
consultation du Parlement.
Le traître professionnel rampant
nuance aussitôt ces rudes admonestations au pouvoir central hollandais en
tendant de ses mains fragiles les images de l’enlisement et du soutien malgré
tout naturel aux « populations africaines » (lesquelles ?) :
« aux
populations africaines sous la férule d’islamistes fous furieux ne saurait être
remis en cause » ; nuances renforcées : « Mais un vrai
soutien, oui, pas ce qui paraît avoir toutes les chances de passer pour une
nouvelle guerre d’occupation. Un soutien mené avec un peu plus de préparation,
de doigté diplomatique, un peu moins de naïveté politique et surtout sans cette
arrogance balourde et précipitée qui fait si souvent de nous la risée de nos
voisins. Car le principal risque est celui de l’enlisement, comme en
Afghanistan ou en Libye. Voilà pourquoi la France de François Hollande se
retrouve aujourd’hui isolée en première ligne… ».
Extrait de la prose pervers narcissique du
mélanchonesque opposant à la guerre et sa vision des mœurs parlementaires
européennes et de son confrère va-t-en guerre Cohn-Bendit, ancien étudiant
radical soixantehuitard : « Quand
c’est la guerre la parole politique publique et médiatique vire au noir et
blanc. Le premier devoir du temps de guerre est de continuer à réfléchir. Sur
tous les sujets. Et aussi sur la guerre. Surtout quand ses buts et sa
légitimité ne sont pas assurés. La solidarité patriotique s’obtient au prix de
la vérité et non des élans d’un jour dans des engagements aveuglés. (…) …Ambiance lunaire au parlement européen. Un
« débat » impromptu a été décidé sur la situation au Mali. Dans cette
enceinte subliminalement anti française et assez névrotiquement anglo-saxonne,
la guerre du Mali a pourtant valu à notre pays beaucoup de remerciements.
Comment aurait-il pu en être autrement ? Ici phosphore la plus grande
concentration de bellicistes de la planète, après le parlement nord-américain
bien sûr. Certes, Daniel Cohn-Bendit ne put s’empêcher de dire toute arrogance
germanique bien bue que cette guerre « dépassait peut-être les moyens des Français ». Mais il jeta pourtant le bon pavé
dans la mare. En effet il dit son malaise à entendre toutes les belles
déclarations guerrières qui se succédaient mais qui au bout du compte
n’empêchait pas que sur le terrain seuls les Français se trouvaient là. Les
autres parlent. Et c’est tout. En effet ».
Mélenchon se reprend à peine plus tard pour
nettoyer tout soupçon de manque de patriotisme et d’un éventuel clin d’œil aux
partisans de la charia : « On
comprend aussi après ce que je viens de raconter ce que sont devenues toutes
les nuances de ce que j’ai écrit : une transcription en noir et blanc. Qui
n’est pas « pour », sans condition, sans réserve, sans question, sans
mémoire et sans prédiction défavorable est donc « contre ». C’est-à-dire
pour « laisser faire ». Donc pour la prise de Bamako par les
terroristes, pour la charia, les supplices publics et l’asservissement des
femmes. A moins qu’étant opposé à tout cela, mais sans me mettre au garde à
vous, je sois seulement un inconscient des réalités de notre temps «
dans-le-monde-qui-change-et-où-il-faut-defendre-les-frontières-de-la-démocratie-et-des-droits-de-l’homme-et-surtout-ceux-des-femmes
» devant chaque pick-up rempli de barbus. Amen !(…) Puis j’ai conclu en
notant que le fait de décider cela tout seul sans saisir le gouvernement ni le
parlement est condamnable. Ce sera mon plan pour poser ici quelques arguments
qui valent la peine de marquer une pause dans la marche au pas des esprits et
des commentaires».
Ce langage de tordu - qui se veut fleuri, arguties baveuses de vieux politicien qui croit, comme M.Jourdain, avoir inventé une prose originale sans le savoir depuis que les médias lui offrent un strapontin permanent, qui plaît tant aux vieux intellos staliniens toujours friands de tout discours protestataire pourvu qu’il masque avec emphase le chauvinisme le plus plat -
ridiculise à nouveau un peu plus le
système parlementaire et vient au contraire rendre un fieffé service à « l’opinion »
(sacrément con) qui valide l’intervention « rapide » d’un président
qui a « gagné enfin ses galons » en ne trainassant pas avec la
parlote des libellules politiciennes de l’Assemblée des testicules sans
testostérone.
LA DENONCIATION DE LA GUERRE PAR LES CLOWNS GAUCHISTES
Voici le communiqué du « PS
d’Algérie », groupuscule trotskien affilié à une certaine IVème
Internationale, vieux fossile en bocal des années chaudes des tendres révoltes
estudiantines, c’est rédigé par les vieux caciques du NPA à Paris et cela
résume une pantalonnade de plus au nom des « peuples opprimés » qui n’en peuvent plus mais qui ne peuvent même plus se
libérer eux-mêmes : « Comme les soulèvements des peuples
dans les pays arabes et même en Europe, la crise malienne trouve ses racines dans le désastre
économique et social engendré par le libéralisme, imposé par les puissances et
les institutions impérialistes d’une part et, d’autre part, dans les régimes
dictatoriaux garants de leurs intérêts. Le peuple Malien, qu’il soit au nord
ou au sud, a besoin de développement, de dignité et de prospérité et non pas de
bombes et de servitude. C’est au peuple malien de chasser les quelques bandes
islamistes armées qui veulent imposer leurs lois. C’est au peuple malien de
décider librement de son devenir.
- - Halte à l’intervention française et impérialiste au Mali !
- - Non à la guerre coloniale au Mali !
- - Non à l’ouverture de l’espace aérien algérien aux bombardiers français !
- - Solidarité avec le peuple et les réfugiés maliens !
- - Pour une solution politique garantissant les droits démocratiques et le développement à toutes les composantes du peuple Malien !
Secrétariat National du PST ».
On imagine
mal comment les différentes composantes ethniques du peuple malien, sans armes,
sans colonne vertébrale de classe, pourrait faire la même chose que l’armée de
Hollande ! Mais qu’importe, comme les pitres Mamère et Mélenchon, c’est
une déclaration pour la galerie !
La « direction
française » du NPA (ancien CC de la LCR ou ce qu’il en reste) en remet une
couche le 18 janvier après l’assaut contre les preneurs d’otages, qualifié de
façon euphémique de « drame »
« Le drame d'In Amenas condamne l’intervention militaire Française
au Mali !
François Hollande a cru bon de justifier l'intervention militaire française
au Mali par le drame de la prise d'otages en Algérie qui a occasionné au moins
30 morts selon des informations officielles alors que l’ensemble des otages n'a
pas été libérés. Loin de justifier l'intervention néocoloniale de la France ce
drame la condamne. Comment croire que la guerre pouvait rester limitée au seul
Mali ? Comment ne pas penser qu'elle contribuerait à créer un terrain
qu'utiliseraient les intégristes islamistes ? L'impasse sanglante de la guerre
en Afghanistan en a été une terrible démonstration. Mais le véritable enjeu de cette guerre n'est
pas la lutte contre le terrorisme ou les pratiques barbares des groupes
islamistes. Elle ne vise pas à servir la liberté comme le prétend Hollande mais
les intérêts géostratégiques et économiques des multinationales au nom desquels
sont morts les 30 otages qui leur ont été sacrifiés à In Amenas. La crise
malienne trouve ses racines dans le désastre économique et social engendré par
le libéralisme, imposé par les puissances impérialistes et les régimes
dictatoriaux locaux garants de leurs intérêts. Le peuple Malien, qu’il soit au
nord ou au sud, a besoin de développement, de dignité et de prospérité et non
pas de bombes et de servitude. C’est au peuple malien de chasser les bandes
islamistes armées qui veulent imposer leurs lois. C’est au peuple malien de
décider librement de son devenir.
Montreuil, le 18 janvier 2013 ».
Question :
c’est quoi et c’est qui le peuple malien ? Le NPA n’appellera pas à
manifester dans la rue pour autant car AREVA c’est aussi EDF, et l’uranium du
Mali contribue à alimenter en électricité les locaux de l’orga et les voitures
écolos des camarades d’EELV.
Lutte Ouvrière prend
fait et cause pour la « population locale » et contrairement aux
gugusses généralistes du NPA ne parle pas de peuple malien mais de « populations »
(populations locales de tous les pays unissez-vous !) :
« Guerre
au Mali : l’armée française dans ses basses œuvres
« L’objectif,
c’est la reconquête totale. On ne va pas laisser des poches de
résistance » , a déclaré à propos du Mali Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Mais
la reconquête au profit de qui ? Certainement pas en faveur de la
population locale, mais au profit des sociétés dites françaises qui, au cœur de
l’Afrique, continuent à exploiter les populations, secondées par ce qui reste
de l’État malien. Croire que l’État français, qui dans cette zone a toujours
soutenu les pires dictatures pour le compte de ses multinationales, s’est
soudainement mué en champion de la démocratie et de la liberté pour les femmes,
c’est pire et plus dangereux que de croire au Père Noël ou au Loup Garou ».
Voilà en
résumé la « terrible » contestation de la guerre par les populations
politiciennes de la gauche de la gauche, du tribun névrosé Mélenchon à la
professeure guindée de LO : des commentaires dignes des contes de Hoffman
et de Charles Perrault. Si Sarko était droit dans ses bottes, Hollande est sur
un tapis volant porté par Ali l’islamiste et les quarante gauchistes.
UN MILIEU MAXIMALISTE empêtré entre radotages de principe et analyses
burlesques avec mots d'ordre abstraits :
Le gouvernement de la bourgeoisie française, avec son seul Ayrault, n'aura pas à appliquer le carnet B ni à procéder à l'arrestation des dirigeants maximalistes, non tant pour leur absence de troupes que pour la vacuité et insignifiance de l'impact de leurs jugements. Le CCI est comme toujours le
plus collé aux analyses du chaos du point de vue bourgeois. RI n°436 dès octobre 2012 se complaisait dans une longue description
des horreurs djihadistes au nord, recopiage de cette pré-campagne préparatoire
à l’intervention (avec ces « horribles » destructions de mosquées de
sable et de torchis…) et autres amputations ; le Mali était agité comme
élément pour que le prolétarien de base prenne conscience (enfin !) du « vrai
visage du capitalisme » : «
Le Mali n’est pas seulement un “Afghanistan africain” mais le visage du
capitalisme moribond (…) Voilà un pays en décomposition totale qui ne peut
offrir aucune perspective vivable à sa population et à ses enfants livrés à
eux-mêmes, dont nombreux sont ceux qui, pour survivre, se laissent manipuler ou
se font recruter de force par divers mafieux et autres trafiquants qui les
transforment en soldats ou en mercenaires. Voilà comment de simples hommes
victimes de la misère du capitalisme peuvent devenir, du jour au lendemain, des
tueurs, des “apprentis bourreaux” d’une grande cruauté. Tous ces jeunes,
chômeurs et éternels sans travail, tous ces “sans rien” se trouvent à la merci de
tous les brigands criminels assoiffés de profits et de sang : “démocrates”
civils ou militaires, putschistes, nationalistes indépendantistes,
“djihadistes” et autres vrais “fous de Dieu”. (Amina, 9 septembre).
Les
bordiguistes dès octobre 2012 voyez aussi venir le chaos – « Sahel: le Mali sombre dans le chaos et la
barbarie » - mais, versant opposé du « démocrate CCI » avec un
léger pendant plutôt vers les djihadistes comme hier ils étaient aux côtés des
libérateurs nationalistes staliniens ; les termes populations alternent
avec les vocables « masses déshéritées » : « Ni les populations du nord-Mali, Touaregs ou non, ni en général les
masses déshéritées maliennes, ni les prolétaires français, n'ont rien à gagner
d'une intervention militaire impérialiste, dont d'une façon ou d'une autre ils
feront les frais. Les maux dont souffrent les masses maliennes ne seront
pas résolues par la guerre, mais par la lutte sociale et politique; la seule
voie pour résoudre les problèmes qui se posent aux prolétaires comme aux masses
maliennes réside dans la lutte contre l'ordre impérialiste international qui
condamne d'un côté des populations entières à végéter dans une misère sans
espoir, et de l'autre les prolétaires du monde entier à une exploitation
toujours plus grande. Et dans cette lutte ce sont les prolétaires des pays
impérialistes qui ont la responsabilité la plus grande, parce que ce sont eux
qui peuvent frapper au coeur le capitalisme mondial et détruire son ordre
inhumain.
Non à toute intervention militaire française au
Mali!
Impérialisme français hors d'Afrique!
Vive la révolution communiste mondiale! ».
A mi-chemin entre irréalisme et abstraction! On ne nous explique
pas comment les « masses maliennes » vont pouvoir lutter contre « l’ordre
impérialiste international » (qui n’est justement pas un ordre mais un
désordre de rivalités dont l’intervention « solitaire » française est
l’illustration et cache un bien singulier capharnaüm). On ne nous explicite pas
non plus quelle est cette lutte des « prolétaires des pays impérialistes »
qui pourrait soit (éventuellement) arrêter la guerre, ni (en grand écran) « frapper
au cœur le capitalisme mondial » ; les luttes coincées des « prolétaires
pour leurs intérêts immédiats » en attendant le parti-messie ?
Peut-être ben qu’oui peut’tête bin qu’non ! ».
Le 20
janvier le proéminent Parti communiste international revient au galop avec ses
magnifiques et redondantes suppositions et un imaginaire politique à couper le
souffle avec l’échelle de mesure de base intangible, le travailleur
immigré clé de voute de la situation mondiale (en négligeant le millier d' "expatriés" pris en otage par le gang armé à In Amenas):
« L’impérialisme
français représente ainsi une menace directe envers toutes les éventuelles
luttes d’émancipation des prolétaires et des populations opprimées et
exploitées de ces pays, et plus généralement une menace envers le sort des
populations civiles qui font toujours les frais des affrontements entres forces
et Etats bourgeois. Mais les bourgeois et leurs hommes de paille politiques
vont aussi faire payer les frais de leur guerre aux prolétaires de France ;
d’abord en aggravant plus particulièrement la pression policière envers les
travailleurs immigrés issus de ces régions (le plan « Vigipirate » a été
renforcé et, selon la presse, les services policiers cherchent à accroître la
surveillance des prolétaires d’origine malienne en France, au nombre de
plusieurs dizaines de milliers), et en aggravant l’exploitation capitaliste.
Si au moment où était déclenchée la guerre du Mali, un accord « historique » était signé entre le patronat et les syndicats les plus collaborationnistes pour plier davantage les travailleurs aux exigences capitalistes, et Renault annonçait la suppression de milliers d’emplois, cela relève évidemment du hasard du calendrier. Mais au fond la guerre impérialiste à l’extérieur et la guerre sociale à l’intérieur, ne sont que les deux aspects d’une même attaque du capitalisme pour restaurer ses taux de profit en accroissant l’exploitation, la misère et l’oppression. Et ce n’est pas un hasard si cette attaque capitaliste, qui rencontre l’approbation unanime de tous les partis politiques, du PCF au Front National, est menée par un gouvernement de gauche : jamais un gouvernement de droite n’aurait pu asséner de tels coups sans susciter de réactions ! Comme toujours, les larbins réformistes de la bourgeoisie ~ les grands appareils politiques et syndicaux (et leurs suivistes d’extrême gauche) – sont les seuls capables de paralyser la classe ouvrière quand elle est frappée par la classe ennemie.
Le déclenchement de la guerre au Mali, qui a provoqué par contrecoup la sanglante attaque contre le gisement gazier d’In Amenas en Algérie, doit être compris par les prolétaires comme l’illustration de ce que leur réserve le capitalisme en crise : non pas un avenir d’amélioration graduelle de leurs conditions après un moment difficile, mais un avenir de sang et de larmes, auquel il n’est possible d’échapper que par la lutte. Parce qu’ il vit de leur exploitation, les prolétaires des métropoles impérialistes ont la possibilité de mettre fin au système capitaliste qui ensanglante la planète ; il leur faut pour cela combattre sans hésiter toutes les attaques bourgeoises, dans la perspective de renouer avec la lutte de classe révolutionnaire qui leur a déjà permis dans le passé de se lancer à l’assaut du capitalisme : les prolétaires n’ont à perdre que leurs chaînes, ils ont un monde à gagner !
Si au moment où était déclenchée la guerre du Mali, un accord « historique » était signé entre le patronat et les syndicats les plus collaborationnistes pour plier davantage les travailleurs aux exigences capitalistes, et Renault annonçait la suppression de milliers d’emplois, cela relève évidemment du hasard du calendrier. Mais au fond la guerre impérialiste à l’extérieur et la guerre sociale à l’intérieur, ne sont que les deux aspects d’une même attaque du capitalisme pour restaurer ses taux de profit en accroissant l’exploitation, la misère et l’oppression. Et ce n’est pas un hasard si cette attaque capitaliste, qui rencontre l’approbation unanime de tous les partis politiques, du PCF au Front National, est menée par un gouvernement de gauche : jamais un gouvernement de droite n’aurait pu asséner de tels coups sans susciter de réactions ! Comme toujours, les larbins réformistes de la bourgeoisie ~ les grands appareils politiques et syndicaux (et leurs suivistes d’extrême gauche) – sont les seuls capables de paralyser la classe ouvrière quand elle est frappée par la classe ennemie.
Le déclenchement de la guerre au Mali, qui a provoqué par contrecoup la sanglante attaque contre le gisement gazier d’In Amenas en Algérie, doit être compris par les prolétaires comme l’illustration de ce que leur réserve le capitalisme en crise : non pas un avenir d’amélioration graduelle de leurs conditions après un moment difficile, mais un avenir de sang et de larmes, auquel il n’est possible d’échapper que par la lutte. Parce qu’ il vit de leur exploitation, les prolétaires des métropoles impérialistes ont la possibilité de mettre fin au système capitaliste qui ensanglante la planète ; il leur faut pour cela combattre sans hésiter toutes les attaques bourgeoises, dans la perspective de renouer avec la lutte de classe révolutionnaire qui leur a déjà permis dans le passé de se lancer à l’assaut du capitalisme : les prolétaires n’ont à perdre que leurs chaînes, ils ont un monde à gagner !
A bas l’intervention
impérialiste au Mali !
Non à l’union
sacrée en soutien à la guerre impérialiste !
A bas
l’impérialisme français ! Vive l’union internationale des prolétaires !
Vive la
reprise de la lutte de classe contre le capitalisme mondial!
Parti
Communiste International ».
Plus les mots d'ordre sont étrangers à toute actualité immédiate et à des années lumière des possibles de la lutte des classes plus ils peuvent être scandés par le lecteur s'il ne déprime pas devant sa glace. Le PCI rejoint le CCI avec un certain soulagement, incontestablement cette guerre de rapine « doit être comprise par les prolétaires comme l’illustration de ce que leur réserve le capitalisme en crise » ! Mais, trois fois hélas, ce n’est pas le cas. Sondages et commentaires internautes à l’appui les prolétaires sont plutôt pour, non pas comme en 14 (on n’oblige personne et la solde des engagés volontaires est démultipliée et garantie) mais parce que la charia … ne passe pas. Réponse au PCI d’un internaute sur indymédia : « …
avec tous les compliment des amputés des mains de Gao,Tombouctou et
autres exécutés sommaires par Ansardine...article édifiant...toujours aussi
ignobles les marxistes...si vous avez une meilleure idée qu'une intervention
militaire dans la situation actuelle, surtout ne vous gênez pas pour faire
des propositions...mais arrangez vous quand même pour faire assez vite sans
quoi y aura plus assez de gens vivants ou avec des mains pour signer un
éventuel traité de paix... mokna
|
||
Du point de vue des principes, de la
dénonciation de la guerre néo-coloniale en cours, rien à redire, le FGCI reste
dans la ligne des groupes fidèles à la tradition internationaliste et est
certainement le cercle (réduit) à fournir une analyse claire, bien que
simpliste avec ses éternels radotages sur la venue imminente d’une nouvelle
guerre mondiale. Cette Fraction de Gauche Communiste Internationaliste [2]
a vu son communiqué publié aussi par Klasbatalo le 21 janvier (abandonnant tout
sens critique), mais son groupe mondial d’obédience (Tendance Communiste
Internationaliste, dixit Battaglia en plus modeste) reste absent du concert des
protestations alambiquées.
Extraits :
« En Afrique, la France est le gendarme de l'Europe contre les USA et leurs acolytes
Tout comme le refus de ces pays de
participer à la 2e guerre américaine en Irak en 2003, l'affirmation
des intérêts impérialistes européens portés par la France sur le continent
africain et dans le bassin méditerranéen, tout comme les discussions autour
d'une défense européenne, marque un moment supplémentaire de la dynamique à la
polarisation impérialiste autour de deux axes : l'un américain, l'autre
germano-européen.
Pour les prolétaires, pour les ouvriers, il
n'y a rien de bon dans cette dynamique d'affrontements impérialistes
croissants : outre les guerres et les massacres, outre l'utilisation de la
terreur et du terrorisme – les médias et spécialistes bourgeois n'ont de cesse
de clamer qu'il va y avoir encore plus d'attentats et de prise d'otage, y
compris au cœur même des principaux pays capitalistes –, la militarisation
croissante et le développement de la production d'armement – la mise en place
d'une « défense européenne » par exemple – viendront encore plus
s'ajouter au fardeau de la crise du capitalisme que la classe ouvrière doit
payer au prix d'une exploitation accrue et épuisante, du chômage et de la
misère, de la répression et de la terreur d'Etat. Pour les prolétaires, rien de
bon sinon la perspective de la guerre généralisée, de la barbarie tout azimut,
et des sacrifices en tout genre jusqu'à l'ultime, celui de leur vie. Qui est
barbare et terroriste ? Le capitalisme. Aux prolétaires de s'y opposer en
refusant les sacrifices de tout ordre afin d'en finir avec lui et d'établir
leur propre pouvoir. Seule la révolution prolétarienne, la destruction de
l'Etat capitaliste et l'exercice du pouvoir politique de la classe ouvrière,
bref la guerre de classe contre la bourgeoisie terroriste et barbare, ouvrira
la voie à une autre société sans misère et sans guerre : le
communisme !
La FGCI, le 20 janvier 2013 ».
Très très
bien et encore bravo dans l'abstraction. On attendra encore le temps qu’il faudra que la classe
ouvrière, encore en coma prolongé, « refuse les sacrifices de tout ordre » et « détruise
l’Etat bourgeois ». En espérant sincèrement le grand soir internationaliste, le
problème est dans le titre de la prise de position de nos catastrophiques
maximalistes esseulés. Où ont-ils été trouver que la France était le « gendarme
de l’Europe » ? Glissement sémantique adipeux car la France reste
bien par contre le « gendarme de l’Afrique ». Les USA sont certes en
partie derrière les groupes armés (qualifiés en général d’islamistes pour faire
plus mieux), mais s’amuser à déléguer la France comme organisme militaire
patenté d’une Europe militaire qui n’existe pas, ne fait pas très sérieux. En
plus la France n’a aucunement les moyens de s’opposer aux manigances
américaines ou russes et chinoises. La réalité est plus prosaïque, comme je l’ai
souligné dans mon premier article, la bourgeoisie française agit à la sauvette
pour tenter de préserver ses intérêts en tentant d'éviter la partition du sablier malien (qui ressemble vraiment, convenez-en, à un sablier avec cette tentative de faire... remonter le sable même contre les lois de la gravitation). La pauvre, désindustrialisée n’a plus
que son pillage colonial pour prétendre damer le pion à la grosse Bertha
allemande. L’Allemagne lui a fait comprendre, comme les autres, qu’on ne lui
avait rien demandé, et libre à elle d’aller s’embourber dans les mirages du
Sahara et du Sahel. On en parle ces temps-ci du couple franco-allemand, on le
bichonne, on le commémore. Et pourtant pas de couple plus infidèle. La
bourgeoisie allemande a choisi la transgression de la vieille alliance
pleurnicharde antifasciste depuis la démolition du mur de Berlin. La robuste
Germanie est désormais vent debout tournée vers les plaines russes, leurs
matières premières, leur gaz et leur pétrole. L’Europe c’est pour les gigolos
français.
Voilà
pourquoi la France est solitaire et votre fille muette.
ps: le 22 janvier sur son site le CCI publie un texte "d'analyse" collage de toutes ses banalités habituelles sur le chaos croissant avec pour titre: "Intervention française au Mali: encore une guerre au nom de la paix"; plus laconique tu meurs!
oooooooooooooooo
EXPLICATION DE LA GUERRE DE 1914 PAR LENINE:
" En réalité, la bourgeoisie allemande a entrepris une guerre de rapine contre la Serbie pour la soumettre et étouffer la révolution nationale des Slaves du Sud, tout en portant le gros de ses forces militaires contre des pays plus libres, la Belgique et la France, afin de piller un concurrent plus riche. La bourgeoisie allemande répand la fable d'une guerre qui serait défensive de son côté ; en fait, elle a choisi le moment le plus propice, de son point de vue, pour déclencher la guerre, en utilisant les derniers perfectionnements de son matériel de guerre et en devançant l'emploi des nouveaux armements déjà envisagés et décidés par la Russie et la France.
A la tête de l'autre groupe de nations belligérantes se trouve la bourgeoisie anglaise et française, qui dupe la classe ouvrière et les masses laborieuses en les assurant qu'elle fait la guerre pour la patrie, la liberté et la culture, contre le militarisme et le despotisme de l'Allemagne. En réalité, cette bourgeoisie a, depuis longtemps, acheté de ses milliards et préparé, pour attaquer l'Allemagne, les troupes du tsarisme russe, la monarchie la plus réactionnaire et la plus barbare de l'Europe.
En vérité, la lutte de la bourgeoisie anglaise et française a pour but de mettre la main sur les colonies allemandes et de ruiner une nation concurrente, qui se distingue par un développement économique plus rapide. Et c'est pour ce noble but que des nations « avancées », « démocratiques », aident le tsarisme barbare à opprimer plus encore la Pologne, l'Ukraine, etc., à écraser encore plus la révolution en Russie.
Les deux groupes de pays belligérants ne le cèdent en rien l'un à l'autre, dans cette guerre, qu'il s'agisse des pillages, des actes de sauvagerie, ou des innombrables atrocités. Mais pour duper le prolétariat et détourner son attention de la seule guerre véritablement libératrice, ‑ c'est‑à‑dire de la guerre civile contre la bourgeoisie, celle de « son propre » pays comme celle des pays « étrangers », ‑ pour atteindre ce noble objectif, la bourgeoisie de chaque pays cherche, par des phrases mensongères sur le patriotisme, à exalter la portée de « sa » guerre nationale et assure qu'elle veut triompher de l'ennemi, non pour piller et conquérir des territoires, mais pour « libérer » tous les peuples, sauf le sien." Et avec le principal rédacteur du CC, pas question d'abstractions:
"La transformation de la guerre impérialiste actuelle en guerre civile est le seul mot d'ordre prolétarien juste, enseigné par l'expérience de la Commune, indiqué par la résolution de Bâle (1912) et découlant des conditions de la guerre impérialiste entre pays bourgeois hautement évolués. Si grandes que paraissent à tel ou tel moment les difficultés de cette transformation, les socialistes ne renonceront jamais, dès l'instant que la guerre est devenue un fait, à accomplir dans ce sens un travail de préparation méthodique, persévérant et sans défaillance.
C'est seulement en s'engageant dans cette voie que le prolétariat pourra s'arracher à l'influence de la bourgeoisie chauvine et avancer résolument, d'une manière ou d'une autre, avec plus ou moins de rapidité, sur le chemin de la liberté réelle des peuples et du socialisme.
ps: le 22 janvier sur son site le CCI publie un texte "d'analyse" collage de toutes ses banalités habituelles sur le chaos croissant avec pour titre: "Intervention française au Mali: encore une guerre au nom de la paix"; plus laconique tu meurs!
oooooooooooooooo
EXPLICATION DE LA GUERRE DE 1914 PAR LENINE:
" En réalité, la bourgeoisie allemande a entrepris une guerre de rapine contre la Serbie pour la soumettre et étouffer la révolution nationale des Slaves du Sud, tout en portant le gros de ses forces militaires contre des pays plus libres, la Belgique et la France, afin de piller un concurrent plus riche. La bourgeoisie allemande répand la fable d'une guerre qui serait défensive de son côté ; en fait, elle a choisi le moment le plus propice, de son point de vue, pour déclencher la guerre, en utilisant les derniers perfectionnements de son matériel de guerre et en devançant l'emploi des nouveaux armements déjà envisagés et décidés par la Russie et la France.
A la tête de l'autre groupe de nations belligérantes se trouve la bourgeoisie anglaise et française, qui dupe la classe ouvrière et les masses laborieuses en les assurant qu'elle fait la guerre pour la patrie, la liberté et la culture, contre le militarisme et le despotisme de l'Allemagne. En réalité, cette bourgeoisie a, depuis longtemps, acheté de ses milliards et préparé, pour attaquer l'Allemagne, les troupes du tsarisme russe, la monarchie la plus réactionnaire et la plus barbare de l'Europe.
En vérité, la lutte de la bourgeoisie anglaise et française a pour but de mettre la main sur les colonies allemandes et de ruiner une nation concurrente, qui se distingue par un développement économique plus rapide. Et c'est pour ce noble but que des nations « avancées », « démocratiques », aident le tsarisme barbare à opprimer plus encore la Pologne, l'Ukraine, etc., à écraser encore plus la révolution en Russie.
Les deux groupes de pays belligérants ne le cèdent en rien l'un à l'autre, dans cette guerre, qu'il s'agisse des pillages, des actes de sauvagerie, ou des innombrables atrocités. Mais pour duper le prolétariat et détourner son attention de la seule guerre véritablement libératrice, ‑ c'est‑à‑dire de la guerre civile contre la bourgeoisie, celle de « son propre » pays comme celle des pays « étrangers », ‑ pour atteindre ce noble objectif, la bourgeoisie de chaque pays cherche, par des phrases mensongères sur le patriotisme, à exalter la portée de « sa » guerre nationale et assure qu'elle veut triompher de l'ennemi, non pour piller et conquérir des territoires, mais pour « libérer » tous les peuples, sauf le sien." Et avec le principal rédacteur du CC, pas question d'abstractions:
"La transformation de la guerre impérialiste actuelle en guerre civile est le seul mot d'ordre prolétarien juste, enseigné par l'expérience de la Commune, indiqué par la résolution de Bâle (1912) et découlant des conditions de la guerre impérialiste entre pays bourgeois hautement évolués. Si grandes que paraissent à tel ou tel moment les difficultés de cette transformation, les socialistes ne renonceront jamais, dès l'instant que la guerre est devenue un fait, à accomplir dans ce sens un travail de préparation méthodique, persévérant et sans défaillance.
C'est seulement en s'engageant dans cette voie que le prolétariat pourra s'arracher à l'influence de la bourgeoisie chauvine et avancer résolument, d'une manière ou d'une autre, avec plus ou moins de rapidité, sur le chemin de la liberté réelle des peuples et du socialisme.
Vive la fraternité internationale des ouvriers
contre le chauvinisme et le patriotisme de la bourgeoisie de tous
les pays !
Vive l'Internationale prolétarienne,
affranchie de l'opportunisme !
Le Comité central du Parti ouvrier social‑démocrate de
Russie ( 28 septembre (11 octobre) 1914. Paru dans le n°33 du Social-Démocrate
(1.11.1914)
[1] « Mali : rompre avec la logique guerrière. Déclaration du Parti de gauche :
Le Parti de
gauche (PG) prend acte de la décision du Président de la
République d'engager militairement des troupes françaises
au Mali. Il rend hommage
au lieutenant Damien Boiteux ».(déclaration reproduite sur le site de la
tendance CLAIRE du NPA).
[2] La tendance Claire du NPA ouvrirait-elle les bras à la
FGCI ? Sur leur site on trouve aussi bien des textes de la FGCI que du
PCI, travail de séduction du gauchisme décomposé envers le milieu maximaliste
ou vide politique ? La tendance CLAIRE précise « Les
brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le
sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Tendance CLAIRE du NPA (pour le Communisme, la
Lutte Auto-organisée, Internationaliste et RévolutionnairE) a été fondée le 14
février 2009, au lendemain du congrès fondation du NPA, par les militants
venant de l’ex-Groupe CRI, certains de
l’ex-LCR
et d’autres sans parti auparavant. Sa base est constituée par le programme fondateur
de la IVe Internationale,
« Sommaire du dernier numéro de l'organe de la Fraction de la Gauche
communiste internationale (scission du Courant Communiste international)
La crise
économique, la marche à la guerre et la lutte des classes s'accélèrent
Prise de position
de la Tendance communiste internationaliste sur l'évolution de la crise
économique
La crise de la
"dette souveraine" international
Résolution
honteuse du 16ème Congrès du CCI (2005) contre la Gauche communiste : Dans le
secret, le CCI actuel se trahit et trahit la classe ouvrière
Le marxisme est
prolétarien et révolutionnaire, l'anarchisme ne l'a jamais été
R. Luxemburg : La
socialisation de la société (1918)
LIRE ICI LE
BULLETIN ». Pas flatteur, au moins ils n’osent pas reproduire
mes articles autrement gênants de PU. !
les tres rares sites dissidents en lien ,en complement du votre
RépondreSupprimerhttp://juralib.noblogs.org/tag/mali/
http://www.mediapart.fr/blog/90011
merci pour votre travail inlassable, bonne continuation
Vous parlez de la tendance claire dans votre dernier billet.
RépondreSupprimerIl est dommage que vous vous laissiez aller à de telles attaques. Depuis deux ans, nous avons publié environ 4000 brèves sur notre site ; au gré de nos lectures, nous mettons des liens vers des textes qui nous semblent pouvoir intéresser nos lecteurs. Visiblement obsédé par certains groupuscules, vous suggérez que la présence de liens vers des textes de la FGCI ou du PCI pourrait signaler un rapprochement politique, un "travail de séduction", etc. C'est assez lamentable. Pour votre gouverne, et peut être celle de vos lecteurs, nous avons déjà mis des liens vers vos textes... alors avant d'affirmer que la Tendance claire n'ose pas reproduire votre prose subversive, vous auriez pu vous donner la peine de vérifier. Mais l'envie de cracher votre venin était sans doute plus forte.
Vos obsessions ne nous empêcherons pas de vous lire, et même de continuer à mettre des liens vers votre site.
En espérant que vous ne vous laisserez plus aller à de telles facilités,
Gaston (militant de la tendance claire du npa)
PS : en effet, les brèves que nous mettons en ligne ne nous engagent pas et ne valent pas approbation. Précision qui (la preuve) n'empêche pas ceux qui veulent procéder à des amalgames de les faire. Mais si vous voulez critiquer nos positions, vous ne manquerez pas de contributions de la tendance claire sur notre site...
Merci Gaston de ces précisions, et je vous remercie tout de même de faire des liens avec mes textes (je me fais fort d'être irrécupérable), mais ne jouez pas à l'innocent. Vous faites partie d'un courant ...peu clair où magouilles et tactiques de récup sont de notoriété publique; j'ose même ajouter que lorsque les groupes gauchistes s'affaiblissent ou se scindent ils deviennent soudain "plus démocrates", mais bonne journée à vous.
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