« Le
management tue. La précarité tue. La pauvreté tue. Un étudiant,
une lycéenne s'immole : être jeune n'épargne plus du
désespoir d'être sans avenir  (…) On mesure mal aussi, dans
la jeunesse surtout, la part de plus en plus sensible des
trajectoires déviées, des refus de se conformer, des retours à la
terre, des quêtes d'autres manières de vivre. La crise sans fin du
capitalisme néo-libéral n'est pas seulement économique, elle est
existentielle ». Laurent Jeanpierre (l'OBS)
« Il
n'y a plus de vision politique, au plein sens du terme, capable de
tracer une perspective d'avenir claire. D'où les réactions de
colère, comme celle qui s'est exprimée l'hiver dernier avec les
gilets jaunes, qui sont en train de se propager partout. Parce que la
dimension psychologique signe l'échec de la politique à cerner les
problèmes de la société et à proposer la manière d'y remédier.
L'absence de perspective d'ensemble est saisissante ». Marcel
Gauchet
Il me
souvient qu'au début de l'année 1968, s'étaient déroulées des
manifestations pour la défense de la retraite qui n'avaient
passionné personne et qu'on avait vite oubliées avec l'explosion du
mois de mai posant brutalement un problème d'alternative au
capitalisme et pas une histoire d'agenda pour chacun et chacune en
fin de carrière professionnelle  ni de répartition des avantages
corporatifs du système des retraites hiérarchisées capitalistes...
Il me souvient qu'au début de tous les grands mouvements de révolte
« révolutionnaire » et pas sans lendemain triste de
paisible retraité, comme en 68, c'est la jeunesse qui portait le
flambeau. Nos jeunes d'aujourd'hui ne se soucient plus de politique
mais veulent un logement et un salaire pour réussir leurs études...
Cette
focalisation soudaine et si bien organisée sur la retraite est aussi
une dépolitisation de la lutte contre l'exploitation, comme
l'explique si bien une spécialiste, Danièle Linhart1.
Avec
nos deux « grèves générales» fictives – la grève
générale a toujours été un mythe anarcho-syndicaliste et de plus
quasi impossible en temps réel dans le monde moderne – ce sont des
vieux syndicalistes, de vieux gauchistes blanchis sous le harnais qui
mènent la danse. Quand on est jeune on se fiche de la retraite, on
veut combattre pour la vie et surtout pour voir plus loin que la
limite individuelle et sociale de la retraite. Que les vieux
prolétaires, usés par le travail, la désirent, tant mieux, mais
qu'ils se laissent berner par les spécialistes de l'encadrement
politique « moral »2
et les bateleurs de foire syndicale qu'elle peut leur apporter
bonheur et « bon niveau de vie », on a le droit de s'en
moquer. Loin d'être un tremplin pour un mouvement collectif de
classe, cette « colère organisée » surfe sur
l'individualisme de la société de loisir et des besoins artificiels
créés par le capitalisme décadent ; il faut lire là-dessus
l'excellent Marcel Gauchet dans le dernier numéro de l'OBS3.
La création des 35 heures a généré le besoin de plus de loisirs,
comme pour les retraites longues, un moindre intérêt pour le
travail tout en accroissant la souffrance sociale par une pression
accrue pour la rentabilité des multiples tâches requises ».
C'est Mitterrand comme je le redis plus loin qui  a ouvert la boite
de Pandore des déficits colossaux. L'âge pivot à 64 ans proposé
par les sous-fifres macroniens n'est qu'un retour lent aux fatidiques
65 ans voir plus si affinités avec la longévité. Pratiquement
aucune minorité politique ni aucun groupe n'a compris la manœuvre
en cours, sauf Matière et Révolution4.
UNE
COLERE « organisée »5
Le
gouvernement a programmé en toute connaissance de cause cette
« colère organisée ». À
aucun moment il n'a cherché à désamorcer ce mouvement syndical de
protestation corporative.
Il joue l'opinion depuis la veille de la programmation syndicale, et
il n'a rien à craindre ni des résidus gilets jaunes ni de la
« colère syndicale » feinte. Il compte bien tirer
avantage d'un « conflit dur », envisagé et souhaité
dans les couloirs ministériels, où, quoiqu'il arrive il posera au
« réformateur courageux » ; avec une relative
sérénité compte tenu de ce que les appareils syndicaux ne risquent
pas, dans ce cadre pipé, d'être débordés par « leur base »
(les couillons comme l'instillent les médias). Il a fait montre d'un
culot provocateur en faisant déclencher sur commande syndicale un
bordel gréviste reposant sur les privilégiés des transports
publics, surtout sur décision et contrôle des généraux syndicaux,
sans que son projet soit officiellement présenté, les sous-fifres
ministres se permettant de narguer le public en considérant avec
morgue « que les gens se mobilisent contre une réforme qu'ils
ne connaissent pas ; le commis d'Etat à barbe dépeinte viendra
siffler la fin de la récré mercredi.
Le
« mouvement social » de rejet du « plan Macron »
fabriqué de toute pièce, programmé et millimétré par les
syndicats gouvernementaux est une vaste fumisterie qui vise à
entraîner dans le mur de larges couches angoissées de la société
plus que simplement mécontentes. Le petit rouquin bras droit de
Mélenchon, ces amis des décoloniaux racistes, qui a décrété que
la retraite était « la mère des batailles » se fout du
monde comme de la réelle lutte des classes : le but de la lutte
de classe n'est pas la retraite aménagée ou garantie mais la mise à
bas du capitalisme. L'arbre de Noël de la « revanche des
syndicats » sur les gilets jaunes (dixit les médias serviles)
sent l'imbroglio fabriqué par ces domestiques de l'Etat bourgeois en
complicité avec ses édiles du sommet. En général je me fie aussi
en politique à mes sentiments, j'ai été enthousiaste au début de
Mai 68, aussi au début du mouvement des gilets jaunes. Là ça pue,
ça met mal à l'aise, ça sent le débat obscur de spécialistes. Il
est fait référence à 1995, 2003, 2010 où à chaque fois les
gouvernements auraient reculé face aux manifestations syndicales. Or
on s'aperçoit que tel est pris qui croyait prendre. Les
gouvernements successifs font passer petit à petit la pilule amère ;
la plupart des lois sociales délétères pour encadrer plus le
travail sont passées par morceaux. Les secteurs dits « privilégiésé
ont tous été passés à la moulinette, EDF a été démantelé sans
que les syndicrates mettent le feu à la plaine. Au
printemps 2018, le statut de la SNCF a été cassé par l’Assemblée
nationale. La SNCF sera éclatée en 2020 en plusieurs sociétés
anonymes, le réseau ferroviaire ouvert à la concurrence avec la
prévision de la suppression de milliers de kilomètres de lignes. Le
statut des cheminots datant de plus d’un siècle sera supprimé
pour les nouveaux embauchés au 1er janvier
2020.  Plus grave que le projet en
pointillé de retraite par points, la réforme de l'assurance chômage
qui humilie un peu plus les chômeurs est passée à l'as il y a deux
mois avec l'accord des collabos syndicaux, et les petites querelles
autour des interrogations sur la retraite par points évitent
soigneusement de traiter de la retraite amoindrie des chômeurs et
chômeuses à partir de cinquante ans. Il est vrai que le cas des
chômeurs mobilise peu la population salariée en confortable CDI
attachée à ses prérogatives de corporation !6
Certes
le grand responsable du chaos sur ce plan reste Mitterrand qui, en
faisant passer la retraite de 65 à 60 ans, a certes ravi plusieurs
générations de plusieurs classes – pour faire croire que la
gauche était une amie sincère de la classe ouvrière contrairement
à la droite au moins sur un point – et avec quelques
nationalisations pour l'honneur, mais en négligeant l'inflation
faramineuse et prévisible du nombre de retraités par rapport aux
actifs pour les années à venir... eux par contre en diminution
constante.
Certes
les couches moyennes (la petite bourgeoisie salariée, les cadres
supérieurs, médecins, avocats, etc.) est touchée et elles le font
savoir sans pour autant s'associer à l'effort gréviste surtout
concentré et limité au secteur public, et où les salariés du
privé sont encore les dindons de la farce,  coincés dans la
paralysie des transports par une pseudo « grève générale »
et exclus des avantages en faveur des « agents de l'Etat ».
 Avec l'enfoncement dans la crise mondiale (qui n'est pas une simple
question de déficits) l'Etat bourgeois est certes amené à scier
sur la branche sur laquelle il était assis depuis au moins cinquante
ans, à mécontenter ces couches moyennes qui le soutenaient et
tirent la langue désormais sans pour autant manifester la moindre
solidarité avec les classes inférieures. C'est pourquoi le « tous
ensemble contre une même attaque » est une esbrouffe ridicule
des syndicalistes gauchistes et même de nos minorités dites
anciennement « ultra-gauches »7.
Les couches moyennes ne sont pas encore prêtes à « tomber
dans le prolétariat » ni à renoncer à leurs privilèges et
retraites supérieures ; leur programme restera pour longtemps
la nunucherie écologique, une écologie qui n'est pas pour tout le
monde mais pour ceux qui en ont les moyens.
La
révolution c'est pas pour maintenant et ce ne sera pas une soirée
de gala !
Naguère notre vieil ami et camarade Marc Chirik ne cessait de nous
dire que le problème pour la bourgeoisie ce n'était pas la dureté
du pouvoir ou de savoir si tel président se prenait pour Napoléon
ou De Gaulle, mais de disposer d'une opposition forte avec un projet
un tant soit peu crédible. C'est bien là tout le problème des
gouvernants actuels, et pas seulement en France. Comme on a pitié de
voir les Corbyn, Mélenchon et autres Salvini, qui ne sont aucunement
des recours crédibles ni sérieux à la crise politique grandissante
de la fable démocratique bourgeoise. La soit disante lutte pour des
retraites décentes vise en fin de compte à faire croire que dans le
capitalisme une masse de privilégiés (encore au boulot) pourrait
échapper à la misère qui se généralise. Il faut par contre dire
la vérité aux prolétaires, comme le disait le jeune fondateur du
CCI en Europe à a fin des années 1970, Raoul Victor : « le
passage à une autre société supposera des sacrifices et la fin des
besoins inutiles créés par le capitalisme, mais il n'y  a pas
d'autre chemin ». Les vrais révolutionnaires ne sont pas des
vendeurs de rêves syndicrates, des gauchistes aux utopies plouques.
Ils ont pour tâche de dénoncer les menteurs professionnels et
d'affirmer qu'une autre société est possible sans concessions à
l'écologie punitive des bobos ni aux moralistes d'un capitalisme
propre.
NOTES
1« Même
 si de fortes mobilisations apparaissent chez les travailleurs de la
 santé (sans doute parce qu'ils savent que leur travail concerne
 tout un chacun) force est de constater que le travail s'estompe
 progressivement comme enjeu politique. La question de son
 organisation et de sa gestion n'est pas au centre des révoltes, ni
 des luttes. C'est que le patronat a réussi à le « dépolitiser »
 (…) le patronat à créé les conditions d'une insensibilisation
 du travail comme enjeu de société et enjeu politique laissant
 l'emploi et le salaire comme seules questions apparentes ».
 Danièle Linhart (Repolitiser le travail)
2Selon
 l'excellent Marcel Gauchet, l'extrême gauche : « …
 elle, en revanche, est en train de muter sous l'influence de la
 nébuleuse néoféministe, décoloniale, indigéniste,
 « minoritariste ». Elle n'est plus révolutionnaire au
 sens classique, mais morale.
 Cette nouvelle extrême gauche se complaît dans la dénonciation de
 tous ceux qui n'adhèrent pas à sa vision des choses, les renvoyant
 dans la catégorie des « ennemis du genre humain » ou
 des « salauds ». Et elle ne se contente pas de les
 poursuivre de sa vindicte, elle entend les empêcher de
 s'exprimer ».
3« Au
 fond, la retraite d'aujourd'hui réalise le rêve du socialisme
 utopique du XIXe siècle : un revenu et des loisirs ! Mais
 les actifs d'aujourd'hui craignent que cet état de grâce – qui
 ne concerne pas tous les retraités ! - ne se reproduise pas
 pour les nouvelles générations. C'est une dimension nouvelle qui
 n'était pas aussi présente en 1995, car, depuis, le sentiment de
 déclassement du pays, pour ne pas parler de déclin, s'est
 grandement accentué. On touche donc là à quelque chose de très
 lourd qui révèle la crise de l'identité française, au sens
 historique du terme ». Qui touche surtout à une politique de
 l'autruche où la retraite serait une sorte de club méditerranée
 permettant de remiser la société socialiste ou communiste future
 au rang de la hache et du rouet.
4Mention
 spéciale pour la lucidité de MATIERE ET REVOLUTION : « ...ils
 vont mettre en scène une mobilisation syndicale et un faux recul
 gouvernemental avec un Grenelle et une nouvelle réforme des
 retraites acceptée par certains syndicats. Tous crieront à la
 victoire partielle et en même temps toutes les autres attaques
 passeront en douce comme la privatisation du rail, la destruction de
 l’hôpital public, la guerre tous azimuts, les attaques des
 chômeurs et de la sécu, etc...En fait, les appareils syndicaux
 veulent seulement diriger le mouvement pour le limiter, pour le
 contrôler, pour éviter que la classe ouvrière ne s’auto-organise
 et pour ensuite la trahir en la vendant au pouvoir et au grand
 capital…En effet, secteur par secteur, ce n’est que les
 travailleurs que les syndicats organisent pour préparer la journée
 du 5 décembre et les suivantes, non, c’est les négociations avec
 le pouvoir qu’elles mettent en place ! Et on le voit dans
 tous les secteurs, dans toutes les catégories, pour tous les
 syndicats. Tous sont reçus. Tous négocient dans le dos des
 travailleurs. Tous trahissent dès maintenant !
 https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve1036
5Je
 n'invente rien, c'est la consternante secte NPA, association de
 sergents recruteurs des syndicats gouvernementaux et sponsors des
 fachos décoloniaux qui rend compte des préparatifs de tous ces
 faux amis des ouvriers et des retraités : « L’organisation
 de la mobilisation des cheminots
Dès
 septembre, 5 syndicats de la RATP (FO, UNSA, CGC, SUD et Solidaires)
  lançaient un appel à la grève reconductible à partir du 5
 décembre. Désireux de ne pas subir une défaite de plus et tirant
 les leçons de l’échec de 2018, dès septembre 2019, SUD Rail et
 UNSA ferroviaire lançaient, eux aussi, un appel à la grève
 reconductible à partir du 5 décembre contre le projet Delevoye,
 suivi par FO et la CGT » (lu sur le site du NPA avec les mêmes
 lamentations pitoyables sur la « grève générale » qui
 va mettre à bas le capitalisme... en dansant derrière les
 syndicats gouvernementaux. Les chiffres sur le taux de grévistes
 chez les cheminots sont  trafiqués, la grève n'y est pas suivie
 majoritairement, le taux élevé des conducteurs de train oublie de
 mentionner que c'est une minorité de l'effectif des cheminots. Le
 caméléonnisme bien connu de ce courant trotskien, qui se couche
 devant toutes les modes, adopte aussi la couleur jaune, l'éclectisme
 et l'interclassisme de nos pauvres gilets jaunes est ainsi exalté
 et intégré au « mouvement social » exemplaire !  
 Parmi ces caméléons islamophiles de tous les communautarismes un
 certain Léon Crémieux (chef d'une certaine 4e internationale, vous
 connaissez cette secte vous?) conclut une longue explication servile
 de la fabrique « colère syndicale », confondant la
 retraite avec l'avenir d'une société débarrassée du capitalisme,
 ce qui est le comble du réformisme radical: « Le mouvement
 pour les retraites pose directement la question de la société dans
 laquelle nous voulons vivre, débarrassée de l’exploitation et
 des oppressions, organisée démocratiquement pour la satisfaction
 des besoins sociaux. Faire avancer cette perspective dépendra dans
 les jours qui viennent de la force du mouvement social ». La
 messe est dite par ce vieux rigolo des « sphères
 dirigeantes » du trotskisme embaumé.
La
 secte ouvriériste LO est moins éclectique, plus critique vis à
 vis des « directions syndicales » mais tout aussi
 rabatteuse : «en
 1995 Juppé s’était montré aussi arrogant que Macron l’est
 aujourd'hui, et il avait dû manger son chapeau face à la
 détermination des grévistes. Aujourd'hui, nous pouvons en faire
 autant, si nous reprenons confiance dans notre force
 collective.Beaucoup d’entre nous se méfient des confédérations
 syndicales et de leurs calculs d’appareils qui les ont
 régulièrement conduits à sacrifier les intérêts des
 travailleurs.Eh bien, il faut se battre avec la conviction que nous
 pouvons nous organiser pour contrôler et diriger notre mouvement de
 façon démocratique. Avec la conviction que nous pouvons décider
 et agir sans attendre les consignes des confédérations ».
6Secteur
 privé : 19 millions de salarié, secteur public : 4
 millions ! (84 % des actifs). Je n'ai aucune admiration pour
 les corporations ni pour les ouvriers « corporatistes »
 idiots au souvenir des tristes mineurs roumains amis de Ceausescu,
 ni pour les exactions naguère de grévistes staliniens, ni pour ces
 grévistes suivistes des ordres syndicaux, minoritaires, pas très
 courageux et planqués au fond des hangars sans nulle considération
 pour la masse de prolétaires obligés de subir leur blocage égoïste
 et sans communication publique pour justifier de rester minoritaire
 sans souci de partager une expérience de lutte réelle. Le CCI
 résume bien l'aliénation de la notion de classe  : « « La
 bourgeoisie est parvenue à leur faire croire que la classe ouvrière
 n’existait plus, qu’ils n’étaient pas des ouvriers mais des
 cheminots, des urgentistes, des électriciens, des enseignants, des
 pilotes, des laborantins. Mieux encore, aux yeux de la classe
 dominante : des “citoyens”. 
 
…) 
 
7Il
 est symptomatique que le courant de la « gauche communiste »
 (italienne et allemande) qui voit confirmé massivement ce qu'il
 avait justement dénoncé pendant un demi-siècle – l'implosion du
 système des partis politiques et des syndicats (sans voir
 l'implosion de leurs propres partis fictifs néo-léninistes) –
 soit incapable de s'orienter face à cette nouvelle donne politique
 et donc d'orienter autrement que par d'antédiluviens clichés :
 « tous ensemble pour faire reculer le gouvernement », ou
 « une même attaque contre les travailleurs ». Ce qui
 revient à encourager une collection de corporatismes et de
 privilèges de « grosses boites », en oubliant que des
 revendications unitaires ne sont pas une série de privilèges
 corporatifs, en oubliant aussi que toutes les révolutions ont été
 menées par la petite bourgeoisie (Robespierre et Lénine étaient
 avocats) et que les basses classes y ont toujours servi de masses de
 manœuvre, et que demain encore la petite bourgeoisie voudra mener
 en tête la lutte contre l'Etat mais en maintenant ses prérogatives
 de classe... arriviste.
