"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 21 novembre 2025

ALLONS-Y ENFANTS DE LA PATRIE...




Avec son discours au Congrès des maires de France le grand manitou de l'armée bourgeoise, général Fabien Mandon, en acyniquement appelé àla nécessité du meurtre des enfants de la nation ou de la république si vous préférez : «On a tout le savoir, toute la force économique et démographique pour dissuader le régime de Moscou […]. Ce qu’il nous manque, et c’est là où vous avez un rôle majeur, c’est la force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est». Se faire mal ce n'est pas pour les profits des industriels de l'armement (très assoiffés en ce moment) mais c'est procréer de la chair à canon en volume.

«Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, parce qu’il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense, alors on est en risque». Le premier membre de la phrase qui a choqué n'est pourtant pas le plus important. C'est le second : « souffrir économiquement » car l'armement cela coûte cher et qu'il vous faudra le payer avant la récompense : envoyer vos enfants se faire massacrer pour les marchands de canon et de Raffale...peut-être bien pour « sauver l'industrie fran,çaise ».

Poutine a bon dos, il est seul responsable de la fin de la béatitude des années de reconstruction et de l'égoïsme inconscient des générations privilégiées (et inconscientes) du baby-boum. Il fautdonc réveiller les français qui dorment s'est indigné le député journaliste Bernard Guetta en tête de tous les généraux de plateau soutenant mordicus l'abruti qui trouve normal de planifier sans honte la « mort de nos enfants » (mais pas les siens ». Comme un seul général en culottes courtes tous les médias officiels ont emboité le pas avec autant de détermination qu'un témoin de Jéhovah ou d'Allah. Normal, ils savent à peu près tous ces parasites, queleur système capitaliste n'a pour seule solution que la guerre. Chaque colporteur ou courtier soutien le commerce, ainsi le VRP Glucksmann (probable employé de la CIA), qui fait semblant d'oublier qu'il avait déclaré qu'il fallait envoyer des troupes en Ukraine, défend séance tenante le commerce en question au prétexte qu'il servirait à ne pas envoyer d'enfants français au front ukrainien.

Tout transpire pourtant une fébrilité hors de propos quant à une réelle mobilisation de la population européenne, même si des bruits de bottes féminines se fond entendre au Danemark et si les polonais sont de oplus en plus embrigadés. Un kit de survie est déjà distribué, à quand les masques à gaz ?1

Dans ma colonne ce droite, je vous avez déjà informé des projections des hauts gradés de la gendarmerie : « Lors de sa première audition à l’Assemblée nationale en tant que chef d’état-major des armées [CEMA], le général Fabien Mandon a dit avoir donné l’objectif aux armées de « se tenir prêtes » à un éventuel « choc dans les trois ou quatre ans » à venir. Et cela après avoir longuement décrit les menaces posées par la Russie, « pays qui peut être tenté de poursuivre la guerre sur notre continent » une fois la paix signée avec l’Ukraine ».

Je vous promettais des révélations. Les voici, après l'armement dit nécessaire à la « défense pour la paix », ce qui prime ce n'est pas faire prendre conscience de la nécessité de la guerre (dixit le salaud Guetta) mais la paix « intérieure » :

« Dans la phase de montée en puissance, la Gendarmerie risque d’être impactée. Sans attendre forcément un engagement en tant que tel, je pense qu’on aura des manifestations, des actions, des retours en sécurité intérieure sur le territoire national. C’est à cette hypothèse que nous devons nous préparer », a conclu le général Bonneau.

Ce n’est pas la première fois, cette année, que ce sujet est abordé par un responsable militaire. En avril, alors à la tête de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense [DRSD], le général Philippe Susnjara, avait souligné les menées subversives de groupes radicaux, susceptibles d’être instrumentalisées par des puissances étrangères.

« Aujourd’hui, notre point d’attention est la convergence des luttes entre différents types de groupuscules, à l’image de ce qui s’est passé récemment entre les groupuscules antimilitaristes et les mouvements pro-palestiniens, qui ont par exemple ciblé un certain nombre d’entreprises de notre Base industrielle et technologique de défense », avait dit le général Susnjara, lors d’un point presse du ministère des Armées, en avril.Et d’ajouter : « Ce que l’on constate, c’est qu’on a quelques actions de ces mouvances plutôt antimilitaristes, d’ultra-gauche ou pro-palestiniennes qui s’attaquent à la réputation et qui mènent des actions symboliques [tags sur les murs, tractage] ».

Plus tôt, la DRSD s’était interrogée sur le rôle de « représentants syndicaux » [sans les désigner] dans des campagnes de déstabilisation de la Base industrielle et technologique de défense [BITD]. Et de prendre l’exemple de la diffusion d’un tract qui dénonçait « l’offensive de l’industrie de l’armement française dans l’unique but de servir le profit, les intérêts capitalistes et les guerres impérialistes ». Quoi qu’il en soit, l’une des priorités de la Gendarmerie nationale est d’avoir les moyens nécessaires pour assurer la défense opérationnelle du territoire.

Et de conclure que la gendarmerie a besoin de sous pour renouveler son armement...de guerre civile

« Aujourd’hui, 22 000 fusils d’assaut doivent être remplacés, pour un budget estimé à 110 millions d’euros. L’ensemble du budget estimé pour renouveler les équipements dits ‘militaires’ de la gendarmerie, mais qui servent aussi au quotidien – les monoculaires de vision nocturne qui permettent de débusquer des individus se livrant à des actions de sabotage, et les armes tactiques utiles à la gendarmerie mobile -, est aujourd’hui de 800 millions d’euros », a détaillé le général Bonneau ».

Une énorme dépense de plus avec celles du tueur d'enfants le général machin. Descamps d'entraînement de jeunes recrues ont été façonné avec de vraies tranchées à ravir les journalistes de TF1.

Un autre journaliste cacochyme, Serge July bien que retraité et qui sévit encore dans le journal à bobos Libé, déplore la faiblesse du maréchal Macron dans « son inspiration guerrière » - il s'agit plutôt d'une aspiration -, qui pourtant a le mérite d'avoir favorisé l'ambiance de guerre depuis des années :

« Emmanuel Macron face à l’épidémie de Covid – sa première «guerre» – avait inventé à côté du Conseil des ministres un cabinet de guerre sécurisé, qui se réunissait dans le poste de commandement Jupiter, sous l’Elysée. Depuis, il prétend diriger la France en chef de guerre, d’où sans doute un tic de langage qui a pollué toute sa conférence de presse, avec l’abus du verbe «réarmer» : «réarmer» l’école, «réarmer» la natalité, «réarmer» l’économie etc. «Réarmer» a un côté très martial, très autoritaire, sans doute très utile pour un président privé de majorité parlementaire et qui espère séduire les électeurs de ses adversaires parce que ce vocabulaire flatte une thématique de droite, sinon d’extrême droite ».

July, vieillard gauchiste radoteur, est à côté de la plaque, la guerre n'est pas une thématique de droite ! Réveille-toi pépé !

UNE GAUCHE OPPOSITIONNELLE BOURGEOISE plutôt gênée 

L'histoire nous enseigne que la gauche, devant le fait accompli, ou plutôt la veille a toujours voté les crédits de guerre en 14, en 39 et en 54 pour la non-guerre d'Algérie (qui n'a pas cessé depuis). La défense nationale est sacrée pour tout bourgeois de droite ou de gauche. Seuls d'affreux révolutionnaires terroristes et ultra-gauches peuvent se permettre de chier sur la défense nationale. Nathalie Arthaud, qui a osé reprendre lachanson « s'ils s'obstinent ces généraux... », a choqué les journalistes du Figaro. La protestation de la clique parlementaire LFI a été, elle, très courtoise : «Un chef d’état-major des armées ne devrait pas dire ça. Ces déclarations interviennent après d’autres prises de position expliquant que la France devait se tenir prête à un possible affrontement avec la Russie d’ici quatre ou cinq ans. En répétant publiquement ces scénarios de guerre et en les dramatisant jusqu’à évoquer la perte d’enfants, le CEMA outrepasse son rôle. De tels propos ne relèvent en aucun cas de sa fonction.» Leur gourou a été plus obséquieux encore :

«Je veux exprimer un désaccord total avec le discours du chef d’état-major des armées. Ce n’est pas à lui d’aller inviter les maires ni qui que ce soit à des préparations guerrières décidées par personne». Si ! Par le maréchal Macron ! Plus lâche et méprisable, ce pauvre Mélenchon n'a rien trouvé de plus bête à opposer qu'une banalité pacifiste minable, le général machin n'aurait pas été capable de «prévoir des sacrifices qui seraient la conséquence de nos échecs diplomatiques sur lesquels son avis public n’a pas été demandé». « Nos échecs diplomatiques », c'est un « nous » de défense nationale ?

Le chefaillon de la puce politique française Fabien Roussel, afficha une posture plus insoumise, mais uniquement dans sa première phrase, que le gourou de LFI :

« C’est NON ! 51 000 monuments aux morts dans nos communes ce n’est pas assez ? Oui à la défense nationale mais non aux discours va-t-en-guerre insupportables !». Mais quand même oui à la défense nationale cet autre nom de la guerre nationale.

Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, plus retors (l'extrême droite adore armées et uniformes de police) a estimé que le général Fabien Mandon n’avait pas «le légitimité» pour tenir ces propos, dénonçant  «une faute» de sa part, «ou alors le président de la République lui a demandé de le faire et c’est encore plus énorme». Non le général machin n'a pas fauté, il a tenu le langage du cynisme miltaire comme en Ukraine où les soldats ne sont que des pions2, et c'est bien sûr son maréchal qui l'a expédié tenir de tels propos pour faire le buzz. Deouis plusieurs années l'Etat bourgeois est obsédé par l'idée de tester la population, ce fût le cas aux USA avant 1940.

Qu'est-ce qui inquiète vraiment la bourgeoisie dans sa marche heurtée vers la guerre mondiale ?

Le classique ennemi intérieur, le prolé »tariat ? Cette bonne blague, à l'heure actuelle la classe ouvrière c'est zéro en France, minable en Ukraine et en Russie. C'est l'islam arrogant et indifférent aux patries et accessoirement les brûleurs de pneus ultra-gauches. Les sondages ciblent cet autre ennemi intérieur, dit terrorisme islamique, l'électeur musulman ; quand à d'autres moments ces mêmes sondages sondent les français desouche sur le nombre d'algériens dans les prisons françaises. Le prurit sur la guerre déclarée par l'Etat fainéant contre les méchants cartels des drogues, n'est qu'un épisode de distraction inutile pour tenter de faire croire à une utilité « intérieure » des polices.

Le sondage sur la conscience nationale des jeunes musulmans est pourtant loin d'être choquant ou inintéressant. On les dénonce pour leur avis de faire passer leur religion avant les « lois de la république sainte », mais ils sont presque sur le même plan que les milliers d'ouvriers, dans leur lutte de classe, qui font passer leurs intérêts de classe avant le code des lois bourgeoises !

Cela ne signifie pas pour autant équivalence d'un combat anticapitaliste.

Le sondage met en colère Libération : Un «mouvement de ré-affiliation religieuse qui touche tout spécialement les jeunes générations» dans la population musulmane de France. C’est la conclusion tirée par l’Ifop dans son «état des lieux du rapport à l’islam et à l’islamisme des musulmans de France». Dévoilée mardi 18 novembre, l’étude menée par l’institut de sondage a largement été reprise dans la presse conservatrice française, du Figaro au Point, en passant par l'extrême droite. Le journal Libération, toujours à la pointe de la défense des migrants et de l'islam, s'interroge sur le «Ecran de veille», la revue qui a commandé le sondage Ifop sur les musulmans de France ? Et en conclut sans démonstration : « Le mensuel, très peu connu du grand public, s’intéresse de près au mouvement des Frères musulmans. Son directeur, mais aussi nombre de ses «consultants», sont cités dans une large affaire d’ingérence présumée des Emirats arabes unis ». Allez savoir ce que les Emirats ont à voir avec les répercussions de ce sondage...

Libération fait pourtant une remarque assure juste dans l'ensemble :

« ...les jeunes musulmqans sur la pente réac comme les autres selon une enquête Ifop, les Français musulmans (7% de la population) sont de plus en plus religieux et rigoristes. Mais ce phénomène reflète un raidissement religieux mondial qui ne touche pas que l’islam. Les musulmans de France sont de plus en plus religieux, rigoristes et défiants envers la science. L’inquiétante tendance, observée depuis plusieurs années, au repli identitaire chez nombre de jeunes musulmans est confirmée par une enquête Ifop. A noter que 7 % des Français seulement sont musulmans (le «grand remplacement» attendra) alors que, ambiancés par la propagande politique de l’extrême droite et de la droite, galvanisées par leurs puissants relais médiatiques, les Français dans leur ensemble (Ipsos, 2016) estiment que la population nationale est composée de 31 % de musulmans ». Les chiffres cde Libération sont faux, c'est 14%. Par contre on est bien dans le 50/50 ; chez les 18-29, la proportion de catholiques et de musulmans est équivalentes. Par contre dans l'arméeles recrutements de musulmans sont en pourcentage plus important que les pourcentages précédents et en partie sous la table. Il apparaît que ce n'est qu'une partie de la population immigrée qui travaille et qu'une autre partie n'a d'échappatoire que dans l'armée, même avec des réticences. Pourquoi ne leur a-t-on pas posé des questions plus pertinentes:

- avez-vous envie de mourir pour la patrie, algérienne ou française?

- pensez-vous que les marchands de canon sont en sécurité à l'arrière?

- est-ce que vous seriez prêts à fusiller politiques et généraux qui vont vous envoyer à la guerre?

- est-ce que vous n'aimeriez pas lutter contre la guerre en solidarité avec les prolétaires français comme vous?

Cette population qui préfère Allah à Marianne pourrait-elle devenir un frein à la guerre dans le sens cinquième colonne ou, par exemple, se situer dans lre camp des généraux algériens au cas où l'Algérie se placerait dans le camp opposé une fois la guerre déclarée, comme je le croyais jusqu'à plus ample recherche?

A l'heure actuelle toutes ces supputations (mais prises en compte par les militaires) restent fantaisistes. La guerre de 1914ca montré en revanche que les musulmans peuvent être totalement manipulés pour mourir pour la patrie française.


COMMENT ENCADRER LES MUSULMANS DANS L'ARMEE NATIONALE ?

Durant la dite Grande Guerre, quelque 172 000 Algériens, 54 000 Tunisiens et 37 000 Marocains ont servi sur le front français. Plus de 40 000 d’entre eux y ont laissé la vie. En outre, 215 000 soldats indigènes, dont 160 000 tirailleurs sénégalais, ont participé au conflit, constituant cette « force noire » que le colonel Mangin appelait de ses vœux en 1910. Parmi les combattants venus du Maghreb, il y a surtout des musulmans, tandis que les unités d’Afrique noire comptent aussi, dans de moindres proportions, des adeptes de l’Islam. Pour des raisons confessionnelles et géopoli¬ tiques, le commandement préfère ne pas engager ces troupes contre les Turcs. Dans les tranchées de France, il y a encore une soumissuion-attachement au régime colonial.

La création d’un service d’assistance religieuse pour les soldats musulmans a pour but de limiter les effets éventuels de la propagande allemande sur les troupes indigènes et de convaincre les Turcos du caractère juste et sacré de la guerre livrée par la France3. En décembre 1939, le commandement lance Ya’llah, « illustré mensuel des militaires musulmans Nord Africains ». En une vingtaine de pages rédigées aux trois quarts en arabe, ce bulletin donne des informations pratiques, aborde les questions religieuses et militaires, résume les « événements du mois » et reproduit les textes de citations obtenues par des tirailleurs. Cette publication doit servir la cause française. A propos de la fête de l’Aïd El-Kébir, elle signale que dans toutes les unités, « des dispositions ont été prises afin que les Musulmans (...) puissent largement s’associer aux réjouissances traditionnelles », tandis que « les peuples musulmans d’Orient [ont fait] des vœux pour la Victoire des puissances alliées amies de l'Islam ». Relatant un pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, organisé avec l’aide des autorités militaires qui ont affrété un paquebot, Ya’llah signale le bon déroulement de la traversée. Celle-ci permet aux pèlerins de « vérifier que la France et la Grande Bretagne [sont] maîtresses des mers »

Puis il développe les « raisons d'ordre politique » qui lui paraissent interdire la création d’une aumônerie musulmane. Parmi les lettrés, chez lesquels se recrutent les imams, se trouvent « les nationalistes les plus farouches ». Une fois installé dans l’unité, l’aumônier ne manquerait pas de demander un lieu de réunion, qui ferait office de mosquée et qui serait interdit aux infidèles.

Pendant la guerre d'Algérie ce sera plus complexe encore, et cela mériterait une autre étude révélant des conséquences jusqu'à nos jours où les populations musulmanes seront plus rétives à un sacrifice national qu'aux temps de la colonisation.

Cependant, enrichie des erreurs passées l'armée nationale a pu obtenir le soutien de l'Etat pour une bonne intégration des croyants en Allah. Le 16 mars 2005, le ministre de la Défense a signé un arrêté pour l’application du décret de 1964, récemment modifié, relatif aux ministres des cultes attachés aux forces armées prévoyant un représentant du culte musulman parmi les aumôniers en chef placés auprès du chef d’état-major des armées. Celui ci a également auprès de lui, depuis le 17 janvier 2005, un chargé de mission devant réfléchir à l’organisation d’une aumônerie militaire musulmane. Cette ouverture institutionnelle à l’Islam est nouvelle car, malgré plusieurs propositions ou tentatives en ce sens depuis un siècle, une telle instance n’avait pas encore vu durablement le jour.

Des patrons à l'armée (qui organisent les pélerinages à la Mecque, et même pour les policiers), aux gauchistes, la diversité nationale - le non hystérique à la haine attribuée surtout aux français qui ne s'accomodent pas de l'invasion religieuse – est le meilleur chemin pour bâtir l'union nationale permettant la mobilisation générale. Or dans l'un et l'autre cas, victoire de la diversité heureuse ou continuation des hostilités raciales et communautaires, l'union nationale n'est pas prêt d'aboutir ; la division nationale est, paradoxalement (et tant pis pour les religieux du prolétariat) et pour l'instant, le principal obtacle à l'entrée en guerre. Quand au fond, au long terme il s'avère qu'il s'agit d'une division élaborée etnperverse de la classe ouvrière pour l'empêcher, malgré des coups durs économiques de plus en plus insupportables de postuler au rang de principale force apte à empêcher ou arrêter la guerre, avec une autre solution pour une humanité commune qu'on l'appelle communauté humaine ou communisme non caricaturé.

LA DIVERSITE GAUCHISTE COMME CONTRIBUTION A L'UNION PATRIOTIQUE (et sacrée comme l'islam)

Les quelques cliques gauchistes n'ont encore eu le temps de s'indigner à leur façon, hystérique, contre le général machin mais examinons comment elles contribuent peit à petit, même si c'est en grande partie pari la jeunesse des couches moyennes urbaines et des milieux marginaux, dits black blocs ou ultra-gauches. Le groupement le plus ridicule, le NPA, ne procède que de manière hystérique, ce qui est le meilleur moyen d'empêcher toute réflexion critique et distanciée.

Pourtant pas nés à l'époque des libérations nationales qui n'ont abouti qu'à l'accession au pouvoir de dictatures sanglantes, libérations présentées jusque là comme révolutionnaires par leurs père en trotskysmes, les merdeux n'ont pas honte de défendre le régime corrompu et pourri des dictateurs généraux algériens (à la suite du vote mettant en cause l'accord franco-algérien de 1968).

Il y a d'abord un aspect franchement ringard, comme si on était dans les années 30 ? On assisterait donc à une « marche » en avant du fascisme donc. « Les verrous sautent ».

L'islamphonie du NPA un concert avec patrons et généraux : « L’islamophobie comme ciment. Il n’est pas étonnant non plus que le ralliement de la droite traditionnelle à l’extrême droite se fasse sur fond d’islamophobie. Ainsi, une proposition de loi RN, contraignante cette fois, a déjà été adoptée par le Sénat et par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Elle vise à élargir l’interdiction des signes religieux aux activités hors de l’école, y compris pendant les voyages scolaires. Elle n’a pas été examinée, faute de temps, mais elle reviendra. Avant d’autres propositions, limitant toujours davantage les libertés des musulmanEs.

C'est une Offensive raciste contre le droit à la santé ; L’agenda politique raciste est également porté par le gouvernement, qui veut encore réduire l’accès à l’Aide médicale de l’État (AME), une vieille obsession de la droite et de l'extrême droite.Et lors de l’étude du budget de la Sécurité sociale en commission, les députéEs ont voté, à l’initiative de LR, la disparition du titre de séjour pour soins, qui permet à une personne étrangère résidant en France et atteinte d’une maladie grave de recevoir un traitement. Un droit déjà extrêmement limité, le nombre de maladies éligibles étant très faible ».

Seule solution : un sursaut antifasciste et antiraciste car « le processus de fascisation s'accélère, avec la possibilité de plus en plus crédible de l'accession du RN au pouvoir. La porosité entre la droite et l’extrême droite, qui partagent les mêmes obsessions racistes et autoritaires, ne doit pas faire oublier que le RN, héritier de Vichy et de l’OAS, n’est pas un parti comme un autre.

Il y a urgence à un sursaut antifasciste et donc antiraciste, unitaire et populaire ».

Sursaut dans leur vide politique ? Unité de malades mentaux ?

Alors que la question de la guerre est autrement plus importante que le bordel politique intérieur français et que le RN est un parti comme les autres, aussi impuissant à trouver une solution à la crise mais le plus populaire face aux crimes et contradictions de l'immigration heureuse si les portes étaient grandes ouvertes, les jeunesses bobos s'excitent sur des ombres du passé. Avec leurs deux mamelles antiraciste et antifasciste ils réduisent toute politique réellement révolutionnaire à des leçons de morale au peuple, plutôt ouvrier et non diplômé qualifié de raciste et de facho. Les mamelles sont sensées unifier classes « antiracistes », communautés religieuses et féministes, transgenres travailleurs du métro, cyclistes et automobilistes. C'est le grand n'mporte quoi et ça s'appelle « mouvements sociaux et écologistes », plus vague tu pisses contre un arbre. Cela n'aboutira jamais à une idyllique France bobo, éclo et féministe, mais déjà cela aboutit à ridiculiser la classe ouvrière, plutôt celle des champs, sous un goubli-boulga qui dissout toute véritable lutte de classe, même si c'est nommé luttes anti-capiralistes. Là nous pouvons mesurer un constat historique, comme le cirque mensonger du front populaire de 36, ces clowneries aboutissent à la démoralisation du prolétariat, condition sine qua non pour qu'il baisse la tête et marche à la guerre.

Comme les déclarations d'amour électoral de Mélenchon à l'islam (lui qui conchiait cette aliénation jadis) l'affirmation que la police tue ce plus en plus surtout noirs et arabes est un mensonge pour faire « révolutionnaire anti-flic », et rabattre desjeunes des cités vers les burezaux de vote avec les bulletins pour Mélenchon.

Commémorant la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré le 27 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, électrocutés car entré dans un poste EDF (non fermé à clé?) en fuyant un contrôle de police, le NPA hurle un constat accablant : les forces de répression de l’État sont aujourd’hui encore plus meurtrières et fait chanter dans les manifs « tout le monde déteste la police » (sauf moi si un taré OQTF surgit dans la rae de métro un couteau en main. « Les chiffres sont effrayants »... si l'on se base sur les recensements des blogs communautaires ! Depuis 2005, plus de 560 personnes sont mortes à la suite d’une interaction avec la police ou la gendarmerie, selon les recensements de Basta ! et du Bondy Blog parus ces derniers jours. « Parmi elles, 162 ont péri lors de simples contrôles. En vingt ans, le nombre de décès annuels a plus que triplé : une dizaine dans les années 2000, plus de 65 en 2024 ».

« Une violence raciste et capitaliste ! Le profil des victimes reste constant : jeunes hommes non blancs, issus des classes populaires et des quartiers populaires. Ils meurent pour un feu rouge, un défaut de casque, un refus d’obtempérer, une crise de détresse psychique (???). La BAC et les brigades motorisées sont en première ligne »..oui mais aussi des violences des bandes du coin. Ces cons ne se soucient pas de rappeler qu'en brûlant un feu rouge l'abruti à scooter a tué au passage une femme ou un enfant. Définition de la police par un merdeux du NPA : « institution structurée par le racisme, le virilisme et le corporatisme », on pourrait en dire autant des sectes trotskiennes, ou la haine impulsive contre tout uniforme est aussi une forme de racisme et leur vision politique étroite un corporatisme imbécile. Je ne veux pas défendre la police en soi mais elle n'est pas tout l'Etat et elle est constituée en grand partie de fonctionnaires honnêtes, salariés, et pas tous prêts à choisir le camp des généraux le jour où çà pétera.

L'interprétation wokiste prend vite le dessus : « Cette violence n’est pas un dérapage : elle est structurelle, inscrite dans une police façonnée par la gestion coloniale des populations racisées {ces flics n'étaient pourtant pas nés ni n'ont été formés au colonialisme] , par la défense d’un ordre social inégalitaire, par la répression des « mouvements sociaux et écologistes. » L’impunité judiciaire en est le bras armé : aucun des policiers responsables de la mort de Zyed et Bouna n’a été condamné ». C'est pourtant EDF, qui ne referme pas des milliers de coffrets S300 cassés dans la rue, qui aurait dû être condamné pour avoir laissé la porte en acier ouverte !

Suivent des propositions aussi réfomistes (radicales?) que ridicules :

- Affaiblir, désarmer, démanteler la police

- l’abrogation des lois sécuritaires, en priorité la loi Cazeneuve sur le refus d’obtempérer.. et la permission pour motos et voitures volées ce brûler les feux rouges et accessoirement d'écraser un flic 

- la réforme du recrutement et de la formation des policier·es (hi hi)

    Et plus ésotérique et impressionniste :

- l’abrogation des lois racistes et islamophobes.

Or tout ce raisonnement est disproportionné et cucul la praline, pour ne pas dire infantile et irresponsable, typique de cette petite bourgeoisie qui fait la morale un bandeau sur les yeux, se bouchant les oreilles quand tant de musulmans égorgent leur femme ou la tabassent, quand les potes tuent un des leurs parce qu'il n'a pas réglé sa dose de cocaïn comme certains « beaufs » français. Les chiffres du Bondy blog sont ridicules. Le ministère de l'intérieur a recensé entre 2016 et 2021 : 4983 VICTIMES HOMICIDES dont une infime partie par des policiers en légitime défense, mais en général condamnés par des magistrats...gauchistes.


Les généraux cyniques, qui méprisent aussi la police, peuvent compter désormais sur le NPA et ses rivaux pantins désarticulés, irresponsables maquilleurs des réalités socialesface aux nécessités de l'insurection généralisée contre la guerre, qui commencera probablement à Taïwan.


notes

 

1Un kit d’urgence pour tenir trois jours : Première recommandation, constituer un « kit d’urgence » permettant d’affronter les 72 premières heures d’une crise, celles où les secours sont le plus sollicités. Le guide préconise de stocker six litres d’eau par personne, de la nourriture non périssable, une trousse de secours, des médicaments, une radio à piles, des vêtements chauds, une lampe de poche, un peu d’argent liquide, ainsi que des copies de ses documents d’identité protégées dans une pochette étanche. Le tout placé dans un endroit facilement accessible.

Le guide insiste sur le rôle de chacun. Si les forces de sécurité intérieure et les armées demeurent en première ligne, la résilience nationale repose aussi sur l’engagement citoyen : réservistes de la défense et de l’intérieur, sapeurs-pompiers volontaires, réserve sanitaire, bénévolat associatif. Le manuel renvoie vers les plateformes dédiées afin d’encourager les Français à contribuer, à leur mesure, au fonctionnement du pays en cas de crise majeure. Une volonté assumée de Sébastien Lecornu. L’ancien ministre des armées s’était fixé un objectif de 100.000 réservistes supplémentaires à l’horizon 2030, soit un réserviste pour deux soldats professionnels.


2I Je vous ressers ma note sur  les récompenses de l'ordre militaire àn Kiev : On croit mourir pour la patrie mais la guerre n'est qu'un jeu à points...Blesser un soldat russe vaut huit points, en tuer un en vaut douze. Frapper un char peut valoir jusqu’à quarante points, selon qu’il est touché ou détruit. Quant à capturer un prisonnier de guerre, c’est le jackpot : cent vingt points. Cet exploit, les dronistes de la 3e brigade d’assaut l’ont déjà plusieurs fois à leur actif. Ce qui leur a valu d’être classés sixième, sur près de 500 unités, dans le dernier palmarès publié par le gouvernement.

3L’échec du djihad au service de l’Allemagne

Les Allemands ont pour projet d’instrumentaliser l’islam en cas de guerre en Europe. Dans les calculs de Berlin, qui ne lésine pas sur les moyens accordés à sa propagande, il suffira de s’allier à l’Empire ottoman et de pousser son sultan à proclamer la guerre sainte contre les Français, les Anglais et les Russes, pour que les musulmans – vus comme des fanatiques soumis à leurs chefs religieux – se soulèvent contre les puissances coloniales. Dès lors, ces dernières devront détourner des armées du front européen pour rétablir l’ordre dans leur empire, et la victoire allemande en sera d’autant plus facilitée. Sur le papier, tout fonctionne. Mais l’appel au djihad lancé par le sultan ottoman le 14 novembre 1914 ne provoque pas les insurrections espérées. Au Maroc comme en Afrique noire, on ne reconnaît pas le Turc Mehmed V comme commandeur des croyants. Les mieux disposés, à l’instar du bey de Tunis, décrivent le sultan comme prisonnier des intrigues allemandes. Il est en effet cocasse de voir l’Empire ottoman appeler à la guerre sainte alors que ses dirigeants, les Jeunes-Turcs, sont des mécréants patentés. Quant au djihad contre des chrétiens dans le cadre d’une alliance avec d’autres chrétiens, le projet perd de sa cohérence. Chou blanc pour les Allemands. Ceux-ci ne désespèrent pas et financent des officines de propagande qui éditent des revues et des tracts en allemand, arabe, français, anglais, ourdou, perse, kabyle, etc., dont les appels à l’insurrection n’ont pas plus de succès. Le tract intitulé « Prière du Kaiser à Allah » suggère que Guillaume II s’est converti à l’islam, ce qui est grotesque et renforce l’idée de l’instrumentalisation de la religion. C’est pourquoi les tirailleurs coloniaux sont en rage quand ils voient, au front, les Allemands planter des drapeaux verts pour les inciter à déserter.