Suivi
de Panégyrique des gaffes des politiciens
« Il
ne suffit pas que ceux d'en bas ne veuillent plus, il faut aussi que
ceux d'en haut ne puissent plus ».
LENINE
«Je
ne parle pas du tout de l'impéritie des maîtres ni de l'indolence
des valets et des sujets qui laissent toutes choses aller comme il
plaît au bon Dieu ; et pourtant, les deux réunies suffiraient
déjà pour provoquer une catastrophe ».
MARX (Lettre à Ruge,
1843)
“Merkel
est une politicienne prudente, qui attend le bon moment pour agir”,
commente
le magazine brésilien Veja.
Néanmoins, “elle veut occuper le
centre du débat et sait que c’est à elle qu’il revient de
construire une politique migratoire commune en Europe”.
« L'Allemagne
montre l'exemple dans la crise des migrants ». Alain Duhamel
« Angela
Merkel est la dirigeante la plus lucide et la plus honnête en
Europe. En effet, elle est en train de donner une leçon de
générosité et de politique ». Hervé Gattegno (commenteur
sur BFM TV)
La
ville la plus riche d'Allemagne la ville de Munich s'est retrouvée
dimanche saturée par l'afflux de milliers de réfugiés et que
l'Allemagne a décidé de réintroduire provisoirement des contrôles
à ses frontières. L'Autriche envoie l'armée à ses frontières. Au
bord de la saturation, l'Allemagne a réintroduit dimanche les
contrôles à ses frontières pour "contenir" l'afflux de
dizaines milliers de migrants. Une volte-face pour un pays qui avait
dans un premier temps ouvert ses bras à ces populations, une
décision qui "assène" un "coup à Schengen". La
parenthèse enchanteresse de 'Mama Merkel' ouvrant les bras de
l'Allemagne à tous les réfugiés syriens demandeurs d'asile
est terminée, constatent plusieurs journaleux commenteurs:
« Mais,
Angela Merkel, "a dû capituler devant la réalité : son pays
est au bord de la rupture et l'opinion risquait de ne plus la suivre.
Certains conservateurs dénoncent même une grave erreur de jugement
de sa part". Grave erreur ou gaffe historique ?
Enfin,
l'immigrationniste à tous crins "Libération", revient
longuement sur l'accueil des réfugiés à Munich "qui a
accueilli tant bien que mal 63.000 personnes depuis le 31 août"
et dont le préfet se demande "première la fois comment [il] va
s'en sortir". Dans la ville la plus riche d'Allemagne il n'est
"plus possible de trouver des lits : certains réfugiés dorment
sur des tapis de sol et des Munichois apportent des sacs de couchage.
Voilà qu'on envisage d'ouvrir les installations olympiques",
écrit le quotidien, qui décrit une situation de saturation qui a
sans doute poussé le gouvernement allemand à revoir sa position
initiale sur l'accueil des migrants.
Impéritie,
incurie, imprévoyance...
Saint-Simon
vante la « classe industrielle » contre « l'impéritie
de la bourgeoisie ». Les utopistes du XIXème siècle
perçoivent déjà ce qui distingue le prolétariat de la
bourgeoisie. Le prolétariat est la classe de l'avenir avec son
perpétuel « souci du lendemain » (peur selon Babeuf),
alors que jusque là les classes dominantes méprisaient
« l'imprévoyance pécuniaire » du pauvre. Singulier
retournement, c'est la bourgeoisie qui s'avère imprévoyante en fin
de parcours à notre époque moderne, politiques au jour le jour, nez
sur ses statistiques froides. Elle n'avait pas prévu les
conséquences à court terme de ses guerres dans les champs
pétroliers! Elle n'avait pas prévu le raz de marée de populations
apeurées ! Elle n'avait pas prévu que la vague allait être
envahissante ! La charité médiatique s'éteint d'un coup,
étrange girouette, et voilà notre brave bourgeoisie européenne qui
montre les dents et en appelle aux armées pour protéger ses biens !
Imprévoyance
certainement, comment la bourgeoisie allemande a-t-elle pu laisser
son porte-voix se lancer dans pareille aventure ? D'abord la
faconde arrogante de prétendre recevoir immédiatement des centaines
de milliers de migrants, ensuite les arguments sociologiques :
vieillissement démographique avec gros besoin de main d'oeuvre dans
un pays « antiraciste » depuis l'élimination d'Hitler où
une personne sur cinq est issue de l'immigration : turcs,
polonais, russes, italiens, grecs, croates... ; les patrons
allemands avaient rejoint le chœur des moralistes immigrationnistes
qui veulent accueillir et intégrer tous les étrangers du monde et
le plus vite et le mieux possible. Le PDG de la Poste, Frank Appel,
avait rappelé que l’économie avait 500 000 postes vacants et
a promis d’embaucher des réfugiés dès que leur situation
juridique le permettra (pas forcément leur maîtrise de la langue
allemande?)
Le
puissant syndicat allemand IG Metall s'était engagé à aider les
réfugiés à s'insérer sur le marché du travail en instaurant un
programme de parrainage et de stages dans tout le pays. « L'union
des travailleurs » (traduction du barnum syndical étatique)
avait déjà libéré 500.000 euros pour soutenir ses activités dans
les sections locales. Le patron du syndicat, Detlef Wetzel, a appelé
les employeurs a créer des possibilités de formations et d'emplois,
"sans profiter de cette situation qui facilite le dumping
social".
Cela
sent à plein nez un accommodement opportuniste car il y a plusieurs
mois l'orientation de la bourgeoisie allemande était affichée en
direction du recrutement de travailleurs de l'Est et en faveur du
développement de l'apprentissage de la langue allemande en première
langue dans les pays latins... Avec un souci de limiter, sans le
dire, la venue des travailleurs turcs, parce que Pegida n'a pas
forcément tort, la « kultur » musulmane finit par être
envahissante. Le soudain revirement face à l'arrivée de population
majoritairement musulmanes tient de l'impulsivité ou de pressions
obscures dont nous aurons sans doute jamais la teneur. Il faut se
poser la question pourquoi une femme de tête, figure de proue de la
bourgeoisie allemande, une Thatcher plus sympathique, a pu ainsi
prendre une telle orientation « humanitaire » (= écran
de fumée) sans en mesurer les conséquences forcément
incontrôlables ?
A
la mi-août Merkel avait donc clairement favorisé, sans réfléchir
(elle qui est pourtant réputée pour penser lentement) l'appel
d'air ! « La situation outre-Rhin, où les migrants sont
souvent hébergés sous des tentes ou dans des containers
d'habitations, «n'est absolument pas satisfaisante», avait déploré
la nouvelle héroïne de l'Express, du patronat et de Libération.
Toutefois, Angela Merkel précisait que l'Allemagne ne serait pas
débordée et que des solutions adéquates pourraient être trouvées,
notamment en mobilisant «toutes les réserves de personnel» des
administrations compétentes. En mai, déjà, Berlin avait annoncé
solennellement que l'Office fédéral pour la migration et les
réfugiés (BAMF) allait recruter au moins 2000 nouveaux
fonctionnaires pour traiter les demandes d'asile en rapide hausse: un
quasi-doublement des effectifs de l'agence sise à Nuremberg ».
Fin
août Angélique chancelière s'était servi du drame des 70 morts
dans un camion frigorifique pour lancer un avertissement pour que
l'Europe « partage l'effort ». Le battage idéologique
marchait si bien qu'une majorité de sondés allemands, ou d'allemand
sondés, croyaient que leur auguste chancelière allait être capable
de faire face au défi de l’intégration de centaines de milliers
de réfugiés. De très nombreuses initiatives privées d’aide aux
réfugiés voyaient le jour et on se moquait de l'égoïsme français.
Les
experts s’accordaient sur un point : c’est bien sous la houlette
d'Angélique que la droite allemande avait fini par accepter
l’immigration. «Sans
le dire clairement, elle a inscrit son action dans la ligne impulsée
par les gouvernements rouge-vert
[le
SPD et Die Grünen, équivalents respectifs du Parti socialiste et
d’Europe Ecologie-les Verts, ndlr], et de
Schröder
[l’ex-chancelier SPD] qui ont rénové le droit de la nationalité
et mis l’accent sur l’intégration des étrangers»,
précisait à Libération un certain Hajo Funke.
Les
gouvernements Merkel successifs ayant peu à peu modernisé le droit
des étrangers et simplifié le droit d’asile, notamment en
facilitant leur accès au marché du travail, il ne restait plus qu'à
se féliciter du renforcement du dialogue interculturel et
interreligieux où la question de l’enseignement de l’islam à
l’école a conduit à la création de la Conférence sur l’islam,
un cadre permanent de rencontres entre représentants des communautés
religieuses musulmanes et de l’Etat fédéral. De manière
générale, les experts se félicitaient de la volonté d’ouverture
du monde politique allemand, qui s’est engagé en faveur d’un
discours positif à l’égard des étrangers.
Gaffe
dans la gaffe, celle du 7 septembre, Maman Merkel est radieuse:
« L'Allemagne va être "changée" par l'afflux massif
de migrants ».
PATATRAS !
A
la mi-septembre, à la veille de la réunion des caciques affolés de
l'UE, on referme les frontières partout, on envoie l'armée... Le
flux des réfugiés est en train de s'amplifier, boosté par la
promesse de l'Eldorado allemand. C'est sinistre, c'est une atmosphère
de guerre qui se répand. Le plus sinistre est au niveau politique
dans le choeur humanitaire qui embellissait depuis deux semaines une
situation inextricable, la gauche au pouvoir, l'extrême gauche
minable suiviste humanitaire et l'ultra-gauche silencieuse, laissant
tout le boulot de lucidité à nos droites et extrême-droite !
Passons
sur le disque rayé du FN sur l'invasion, qui se vérifie en tout cas
ce coup-ci, invasion de misère et de surnuméraires dans la crise
économique et en plus migratoire, mais les amis de Sarkozy se
régalent à bon compte:la solidarité européenne ? De
l'enrobage ! Les propos accueillant tout azimut de Merkel « un
appel d'air » (Juppé). Sarkozy jubile, n'avait-il pas évoqué
une « fuite d'eau » au mois de juin ?
Une
de ses sous-fifre, NKM tape juste également dans la fourmilière
des bonnes intentions confusionnistes: "La confusion entre le
mot 'migrant' qui renvoie à toutes les migrations quelle que soit
leur nature, qu'il s'agisse de migrations politiques, qu'il s'agisse
de migrations économiques, et le mot 'réfugié', qui renvoie à
l'immigration politique, à la suite de persécutions, ou de guerres,
cette confusion est dangereuse".
Au
final, droite française comme gouvernement allemand et gouvernement
français à la traîne tombent d'accord chacun dans leur coin :
« il faut refermer les frontières ! » ;
précision faite :
"Quand
on dit les fermer (les frontières), c'est que les règles pour
entrer soient appliquées, que les gens ne rentrent pas
clandestinement d'une manière massive, c'est ça que nous
entendons".
Schengen
c'est girouette à gogos comme « l'Europe des peuples »
est peuple de naïfs.
D'une
manière massive ! Incroyable comme si la massivité des fuites
face à la guerre venait de se révéler au personnel de la droite
bourgeoise en opposition ! La seule révélation, ou
amplification est en effet que les migrants qui veulent se réfugier
ne veulent plus passer par la mer mais ont choisi plus sûr, par
terre ferme en contournant la bordure méditerranéenne pour venir se
frotter aux barbelés, aux chiens policiers et aux militaires en
rangs serrés.
Avant
de réfléchir plus avant sur ce débordement migratoire qui affole
clairement tous les Etats européens, et surtout sur l'impéritie
bourgeoise qui transparaît grossièrement, il faut signaler à
nouveau les mensonges par omission d'internet et toute la bande
presse écrite-radio-télé, aucune comparaison avec le cynisme
criminel de l'impérialisme britannique au moment du drame des
réfugiés juifs de l'Exodus (1947) ni le drame vécu par rapatriés
pieds noirs et harkis (1962).
Avant
d'analyser la gaffe historique de Merkel, et ce qui l'a conditionné,
on peut remarquer que les gaffes ne jouent pas un grand rôle en
Allemagne, comparées aux campagnes américaines ou françaises qui
en déversent des tombereaux tous les mois. Merkel qui prend son
temps pour répondre ne commet pas beaucoup de gaffes. Citons en
deux. Après le meurtre de Ben Laden, elle avait déclaré qu'elle
était « heureuse que le meurtre ait été planifié pour le
tuer ». Le mot heureux a été très critiqué évidemment par
les conservateurs du parti chrétien, car être heureux de la mort
d'une personne n'est pas une valeur chrétienne. Quand le politicien
arriviste Karl-Theodor zu Guttnberg, devenu ministre de la Défense,
a voulu se faire passer pour Doktor (grosse kalifikation en Germanie)
alors qu'il avait plagié la plupart des parties dudit doctorat,
Merkel a provoqué un tollé car elle l'a protégé, arguant qu'elle
avait voulu embaucher un ministre pas un scientifique !
L'IMPREVOYANCE
POLITIQUE DE LA BOURGEOISIE
Dans
un ouvrage de 1983 sur la question de la pauvreté en France au XIXe
siècle, l'anthropologue Jean-Baptiste Martin découvre que l'idée
d'imprévoyance (financière) chapeautait la vision sociale de la
pauvreté (cf. L'idéologie de la pauvreté chez l'élite
canadienne-française du XIXe siècle, mémoire de Colette Pomerleau,
université du Québec). On va voir que l'imprévoyance est plutôt
devenue l'être inconsistant de la bourgeoisie décadente. Au XIXe
siècle la bourgeoisie montante commence à mépriser la charité et
son idéologie vise alors à privilégier le salariat, l'épargne et
les bonnes mœurs. Le développement de l'industrie permettait la
réduction de la pauvreté. Malheureusement du XXe siècle à notre
siècle actuel, la pauvreté et l'encadrement étatique de
l'assistance ont décuplé. L'auteure rappelle les conditions
déplorables dans lesquelles évoluait la classe laborieuse
québécoise vers la fin du XIXe siècle : « les ouvriers
sont mal logés, dans des maisons mal bâties, malsaine et louées à
des taux exorbitants ». L'interprétation dominante de la
pauvreté n'a pas changé du jeune au vieux capitalisme : c'est
la faute à l'individu lui-même qui refuse de travailler pour mieux
se complaire dans l'oisiveté et le vice. Les philanthropes du XIXème
voulaient « réformer les pauvres », pas la société
bourgeoise. Les grandes études sur la pauvreté dans le capital de
Marx et l'admirable ouvrage du jeune Engels nous renseignent bien
mieux que le l'ampleur, la persistance et le contenu de la pauvreté.
Ils s'insurgent en permanence contre ceux qui ne voient dans la
misère que la misère et pas son contenu révolutionnaire, la classe
ouvrière. Ils démontrent tout au long de leurs écrits que, si la
bourgeoisie considèrent les ouvriers comme des enfants impulsifs et
dispendieux, en réalité ce prolétariat n'est pas du tout
imprévoyant pour l'avenir de l'humanité puisqu'il imagine et combat
pour une autre société qui bannira à jamais l'imprévoyance, celle
financière de l'ouvrier n'aura plus lieu d'être, mais la plus
grave, l'impéritie bourgeoise, belliciste, inconsciente, criminelle,
elle, aura été éradiquée.
Pendant
le long XIXème la bourgeoisie considère que la pauvreté et le
crime signifie l'inadaptation du peuple et du prolétariat aux
valeurs de la nouvelle société libérale, quand plus tard ils ne
seront interprétés que comme expression d'une déviation
personnelle de type pathologique. Le chômeur est considéré avec un
mépris souverain par la jeune bourgeoisie canadienne, à la manière
d'un Sarkozy contemporain. La prévoyance (bancaire) est la principe
vertu pour devenir riche. Une partie de la classe ouvrière
québécoise est malgré tout prévoyante en combattant syndicalement
pour la création d'assurances sociales pour prévoir de faire face
« aux difficultés et aux coups durs de la vie ». La
bourgeoisie est déjà débile avec son amour de l'argent, acquérir
une fortune doit permettre le développement de sa personnalité !
C'est déjà une imprévoyance d'autruche face au mouvement ouvrier
qui, confusément, pas à pas, ne pense qu'à la libération et au
développement d'une humanité souffrante. La pauvreté, si elle
n'est pas contrôlée charitablement par la religion et l'Etat, peut
constituer un danger. Le père Chandonnet (que dieu ait son âme!)
craignait de voir les pauvres tomber sous l'emprise des sectes
hérétiques, en particulier les syndicats, pires ennemis de la foi
chrétienne, qui n'avaient, on n'en doute point qu'un but : les
conduire à l'apostasie. Le clergé s'efforce à nouveau de dévier
les causes de la pauvreté sur l'ivrognerie parmi les ouvriers, ce
qui permet de faire passer le discours de moralisation pour noyer
l'esprit de révolte ; mais l'ivrognerie et l'analphabétisme
sont des réalités qui devront être prises en compte par les
combattants des premières organisations ouvrières.
L'idée
d'une causalité due à l'imprévoyance refait surface à la fin du
siècle, stigmatisée comme insouciance ouvrière. En 1822, la ville
de Montréal avait passé un règlement visant à facilité la
distinction entre les « mendiants autorisés » et les
escrocs (comme nous entre les réfugiés et les migrants...).
L'accroissement du nombre de mendiants alarma tant les citoyens que
de grands débats publics furent organisés (on remarquera qu'aucun
réel débat public n'est organisé à l'échelle des formidables
moyens de communication modernes en ce moment sur la question des
migrants. Trop dangereux car révélant l'incapacité politique et
sociale de la bourgeoisie!). La conclusion des débats de l'élite
bourgeoise et cléricale canadienne fut similaire à la politique
immigratoire des Etats européens actuels : l'enfermement dans
des camps, la réglementation du statut de pauvre et la surveillance.
On n'a pas progressé ! Le révérend Malthus lui était déjà
un ancêtre du FN, il proposait de priver les pauvres de tout
secours, ce que rappelle ENGELS au profit des « maisons de
travail », ces « Bastilles de la loi sur les Pauvres ».
Ce qui favorisa l'immigration : « ...on comprend que des
milliers de pauvres des îles britanniques aient préféré s'exiler
en Amérique plutôt que d'aller demander l'assistance publique ».
Mais cette loi rébarbative contribua à la mobilisation des
ouvriers, les poussant à s'organiser eux-mêmes et pour secourir
leurs congénères tombés dans la misère. L'idée d'augmenter les
taxes du gouvernement pour aider les pauvres est très longtemps
combattue par la société bourgeoise de l'époque, mais la
conception de la charité individuelle « à la demande »
fait s'effondrer la charité religieuse traditionnelle facs aux coûts
grandissants d'une misère en expansion.
Si
l'autorité de l'Etat ne peut plus réguler ni encadrer la misère,
alors non seulement est prouvée l'incapacité de l'Etat bourgeois à
gérer la société (cf. Irak et Syrie), alors la voie est ouverte à
la guerre, ou à la révolution si le prolétariat a bien compris que
la bourgeoisie, par son imprévoyance, mène l'humanité à la ruine
et à la mort.
UNE
GAFFE HISTORIQUE (pas une simple bourde)
Plus
que d'une simple bourde de A.Merkel nous avons affaire à une gaffe
historique grave, non pas qu'il ne faille pas s'occuper des migrants
(autrement qu'en les refoulant ou en les entassant dans des camps de
toile) mais parce qu'elle révèle une déchirure dans tout un pays
du monde libéral bourgeois qui se prétendait ouvert et
« prévoyant ». Tous les Etats sont en réalité
bousculés et surpris par cet événement migratoire qui prend des
proportions inattendues, malgré l'arrogance avec laquelle l'Etat
allemand se vantait d'absorber 800.000 migrants avant la fin de
l'année, sans oublier ce ridicule appel à l'aide de l'Etat français
pour « se soulager » d'un millier, introuvables par un
bureau de l'Ofpra en Allemagne.
Bourdes
et gaffes sont souvent le produit inconscient d'un mensonge avorté
ou d'une vérité qui ne devait point sourdre. Produit d'une
exigence inattendue du moment aussi : la décision de Merkel
d'accélérer le rythme d'accueil des migrants a été prématurée,
sans réelle concertation malgré le suivisme de Hollande, et n'a pas
vu venir la catastrophe. La bourgeoisie allemande s'en prend
désormais au « manque de solidarité européenne » mais
pour gommer que la gaffe de Merkel provient surtout d'une vantardise
typiquement teutonne, mais la vantardise du petit mec, musclé
peut-être, mais qui ne fait pas le poids. L'Allemagne, tant qu'elle
n'aura ni armée conséquente, ni bombe nucléaire, ne sera jamais
une grande puissance ; une économie forte ne suffit pas, de
même que les monarchies pétrolières sans armes sophistiquées et
protection US, n'auraient aucune voix dans le concert des
impérialismes. L'Allemagne reste vassalisée par la puissance
américaine et sa politique oscille entre son intérêt pour
commercer avec la Russie – que la bourgeoisie US sait si bien
barrer avec la bagarre en Ukraine – et son obstination à
chapeauter l'Europe. La bourgeoisie allemande et
son gouvernement qui inspirent la politique monétaire de la Banque
centrale européenne (BCE), la soutient contre vents et marées. Ils
s’accrochent donc obstinément à l’euro surévalué comme leur
arme précieuse pour affaiblir l’ économie concurrente européenne
et la soumettre.
La
prétention allemande à gérer l'accueil des migrants ne portait pas
tant sur sa propre capacité - vantée et célébrée par toute la
presse franchouillarde commenteuse, mais forcément limitée en lieux
d'accueil et capacité d'absorption culturelle et linguistique - à
absorber un nombre infini qu'à en répartir la charge sur tous ses
vassaux. Bernique ! D'où l'affolement à Munich ! Mais
faut pas se prendre pour un grand quand on reste petit maman Merkel !
Des
gaffes historiques il y en a eu bien avant le court règne de Merkel.
Il y a gaffe et gaffe. Gaffe qui ruine une réputation, mais gaffe
aussi qui entraîne tant et tant de morts inutiles. Chacun sa gaffe.
Pour Raymond Poincarré, président de la république, la gaffe en
1793 a été l'exécution de Louis XVI. Napoléon a gaffé à
Waterloo en sous-estimant ses adversaires. "Nous
sommes prêts et archi-prêts, il ne manque pas à notre armée un
bouton de guêtre !" déclare le général Le Bœuf,
ministre de la guerre en 1870 face à l'empereur. Napoléon III,
vieillissant et malade, se laisse entraîner et sera incapable
d’assumer ses fonctions de commandant en chef, d’où la
capitulation de Sedan (2 septembre 1870). La gaffe du tsar Nicolas a
été d'entrer en guerre en 1914 pour tenir sa parole auprès de la
France, il en est résulté un révolution prolétarienne
inoubliable. La gaffe de Mitterrand a été de laisser passer la
saillie de Giscard : « vous n'avez pas le monopole du
coeur ». La gaffe de Chirac a été de ne pas balancer
l'affaire du Raimbow Warrior face à un Mitterrand arrogant et
menteur. La gaffe de Sarkozy a été de laisser Hollande répéter 15
fois l'anaphore « moi président ». La gaffe de Chirac a
été de dissoudre l'assemblée nationale, etc.
L'Europe
est à deux doigts de la faillite, une faillite politique et
économique qui n'est pas de la faute « aux sarrazins »
qui débarquent. Un effet domino peut être généré par cette
situation. Il est indéniable que les désobéissances des pays les
suivistes auprès de l'Allemagne font tache d’huile.
Une vague de banqueroutes politiques commence souvent dans un pays
(par exemple en Grèce, qui semble oubliée...) pour s’étendre
ensuite, quelques mois plus tard, aux autres, sans que soit évoquée
une quelconque banqueroute économique.
Elle
est toujours là comme en 2011 : « Par
un jeu de dominos pervers, plusieurs pays de la Communauté
européenne sont au bord de la banqueroute (Irlande, Grèce) ou mis
en danger par l'explosion de leur dette publique (Portugal, Espagne,
Italie), tandis que les Etats-Unis sont minés par leur déficit
abyssal. (…) Les gouvernements ne sont plus que des dominos
obéissant aux financiers :
« En
1788, la dette se montait à environ 4 milliards de livres, alors que
les recettes de l'Etat n'excédaient guère 500 millions et que les
dépenses atteignaient 630 millions. Pour autant qu'on puisse le
calculer, elle dépassait certainement 80 % du PIB. Il faut dire que
l'intervention française dans la guerre d'indépendance américaine,
à elle seule, coûta 1 milliard. A ce moment, le service de la dette
absorbait environ la moitié du budget et l'endettement s'accroissait
de manière inexorable. Il fallut se résigner à convoquer les états
généraux pour demander des subsides. La suite est connue, sur le
plan politique. » (En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/13/le-long-passe-de-la-dette-publique_1559248_3232.html#BwYf91DzrUSvk1lb.99)
(Gérard Béaur, 13 août 2011)
Je ne vais pas développer aujourd'hui, mais pensant à la nuée
des secouristes bobos et au discours immigrationniste des artistes
gauchistes qui veulent bien prendre un migrant chez eux (mais qu'on
n'entend plus une fois les projecteurs numériques éteints), je ne
peux résister à piquer à Robin Goodfellow cette citation extraite
de leur excellent travail sur les syllogismes d'ultra-gauche :
« Lénine
faisait remarquer qu’« Un des principaux caractères
scientifiques, politiques et pratiques de toute
révolution véritable, c'est l'augmentation extraordinairement
rapide, brusque, du nombre des petits bourgeois qui commencent à
participer activement, personnellement, pratiquement, à la vie
politique, à l'organisation
de l’Etat. »
Derrière toute cette comédie de la charité
qui cacha momentanément l'impuissance (religieuse) de l'Etat ou
révéla une religiosité d'Etat incrédible, derrière ces flots de
malheureux victimes des guerres des marchands d'armes européens et
autres, il y a la révélation de l'impéritie, de l'imprévoyance de
l'Etat à assurer paix et avenir à la société, il y a une
incompétence criminelle à sauver le monde humain. La vision de
cette impuissance à gouverner, qui fût manifeste avec la gaffe de
Merkel, conditionnera la prolétariat à prendre au long terme, ou
peut-être plus tôt, ses responsabilités historiques.
PANEGYRIQUE
DES GAFFES DES POLITICIENS
ANGELA MERKEL
L'antisémitisme est notre devoir
gouvernemental et civique. (Berlin, 17 janvier 2015)
Cette question de savoir comment
nous agissons avec les migrants (...) va nous occuper bien, bien
plus que la Grèce ou la stabilité de l'euro. (16 août 2015, sur
ZDF)
L'Allemagne étudie à présent
les moyens d'accélérer ces procédures pour se consacrer davantage
aux réfugiés nécessitant vraiment une aide, comme les Syriens,
les Irakiens ou les Afghans. (17 août 2015)
J’ai
parlé ce matin au président français. La position
franco-allemande que nous allons transmettre aux institutions
européennes est que ceux qui ont besoin de protection (…) en
bénéficient et que nous avons besoin de quotas contraignants au
sein de l’Union européenne pour se partager les devoirs ;
c’est le principe de solidarité.
(Berne 3 septembre 2015)
Mais
malgré les dépenses supplémentaires, nous avons l’obligation de
surveiller les dépenses. Il n’y aura pas d’augmentation
d’impôts. (5 septembre 2015)
ALAIN
JUPPÉ
- Pourquoi être seulement désagréable lorsqu'on peut
être parfaitement odieux ?
- Un Premier Ministre, on le lèche,
on le lâche, on le lynche !
-
J’ai entendu tout à l’heure que nous
étions amis (avec Sarko)et donc nous sommes amis pour toujours, pas
simplement jusqu’en 2017. (janvier 2015)
ALAIN
MADELIN
- Le remède contre le chômage, c’est de trouver du
travail aux chômeurs.
ALAIN
PEYREFITTE (1925-1999)
- Si on abolissait la peine de mort,
il est possible que les policiers décident de ne plus faire de
prisonniers et de tirer dans le tas.
ANDRE
MALRAUX (1901-1976- Pompidou a un sens extraordinaire pour
prévoir ce qui n’arrivera pas.
ANDRE
SANTINI
- A force de descendre dans les sondages, elle va finir
par trouver du pétrole ! (à propos d'Edith Cresson )
- Je
me demande si l'on n'en a pas trop fait pour les obsèques de
François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant
pour Giscard. (en 1996 alors que Giscard était encore en vie).
-
Raymond Barre, c'est mon compagnon de chambre : il dort à coté de
moi à l'Assemblée.
- Saint Louis rendait la justice sous un
chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland..
ARLETTE
LAGUILLER
- Mes idées n'ont pas pris une ride. (2006)
ARNAUD
MONTEBOURG
- Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut, c'est son
compagnon.
ARNO
KLARSFELD (candidat aux législatives dans le XIIe)
- Je ne
suis pas un expert du XIIe arrondissement mais je l'ai traversé
quand j'ai couru le marathon de Paris.
BERNARD
KOUCHNER.
- Il doit bien rester un angle de tir pour la paix
-
Il faut protéger les crétins d'Irak, pardon, les chrétiens d'Irak.
(10/11/2010)
-
Tous les pays qui ont, dans le passé, accueilli des Jeux Olympiques
ont progressé sur la voie des droits de l'homme ! (déclaration
conjointe de Bernard Kouchner et David Douillet)
BERNARD
LAPORTE (ministre des sports)- Je voulais voir les
Antilles de vive voix.
- On n'atteint pas les 3% annoncés par le
Président pendant sa campagne pour le budget des sports, mais
c'étaient des promesses électorales !
BERNARD
TAPIE
- La limite des démocraties est que la politique est
contrainte d'agir toujours dans le sens de la majorité alors que la
majorité des gens sont des imbéciles. (1986)
- Pourquoi
acheter un journal quand on peut acheter un journaliste ?
BRICE
HORTEFEUX
- Il y a deux fichiers majeurs : le fichier des
empreintes génitales, et le fichier des empreintes génétiques.
(17/10/2010)
CARLA
BRUNI-SARKOZY
-
Il a cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués (en
parlant de son mari)
CHARLES
DE GAULLE (1890-1970)
-
L’avenir dure longtemps
- Un ministère de la condition
féminine ? Et pourquoi pas un sous-secrétariat d'Etat au tricot ?.
-
vive l'Algérie Française de Dunkerque à Tamanrasset (Mostaganem
1958)
CLAUDE
BARTOLONÉ
- L'avenir appartient aux défricheurs de
l'avenir.(8/1994)
DANIEL
COHN-BENDIT
- Il faut instituer un "impôt-homme"... Dès
leur naissance, les hommes devraient payer une taxe pour protéger
les femmes de la prostitution.'
DAVID
DOUILLET
- On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le
sont. Sauf les tapettes !
- On peut surtout avoir des
acquis que l'on peut mettre dans tous les domaines possibles et
inimaginaux. (30/6/2011)
DOMINIQUE
DE VILLEPIN.
- Le pétrole est une ressource inépuisable qui va
se faire de plus en plus rare.
DOMINIQUE
STRAUSS-KAHN
- C'est l'union d'un postier et d'une timbrée (à
propos de l'alliance Besancenot-Laguiller).
DOMINIQUE
VOYNET
Plus que jamais, il faut que les femmes se serrent les
couilles... pardon, les coudes (4/2007)
DWIGHT
D. EISENHOWER, (1890-1969, président des USA de 1953 à
1961)
- Les choses sont plus comme elles sont maintenant
qu'elles ne l'étaient jamais auparavant.
EDGAR
FAURE (1908-1988)
- Qui a fait plus que moi pour les
parents d'orphelins ?
- Voici que s'avance l'immobilisme et, nous
ne savons pas comment l'arrêter..
EDITH
CRESSON
- Face à un problème, il n’y a pas 36 solutions : il
faut lui trouver une solution.
EDOUARD
BALLADUR
- L'abstention sera l'un de nos principaux obstacles.
C'est donc par le bouche-à-bouche qu'il faudra convaincre les
électeurs d'aller voter. (2/1998)
- Les gens qui
continuent à voter pour nous ont bien du mérite !
EDOUARD
HERRIOT (1872-1957)
- La politique c’est comme
l’andouillette, ça peut sentir la merde, mais pas trop.,
-
Quand les règles cessent d'être simples, elle ne sont plus
appliquées au bout de huit jours.
ELISABETH
GUIGOU
Si une femme politique est jolie, on sous-entend qu'elle
couche. Si elle est quelconque, on dit que c'est un "tas".
ERIC
WOERTH
-
J’ai lancé toutes les procédures pour renforcer la fraude
fiscale. (juin
2010)
FIDEL
CASTRO
- Le multipartisme est une multicochonnerie.
FRANÇOIS
BAYROU
- C'est dur de vouloir penser par soi-même
- J'ai été
longtemps un jeune conformiste. Et sans doute, formiste était-il de
trop.
- Je pratique beaucoup Internet. J'ai toujours été
familier d'Internet, depuis le premier jour, depuis avant l'arrivée
d'Internet
- Si je suis élu, rien ne changera en France.
FRANÇOIS
GOULARD
- Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute; il
est vrai que nous ne sommes que mardi
FRANÇOIS
HOLLANDE (un concurrent d'importance face à Le Pen pour le nombre de
gaffes et petits blagues)
- Jack Lang avait toutes les qualités
pour briguer la Présidence de la République. C'est pour cela que je
l'ai chaudement encouragé à se retirer.
- Il n’y a rien de
plus terrible pour un soldat déjà anonyme que de mourir
inconnu. (11/11/14)
je
suis venu célébrer deux lois, que nous devons à l'obstination, à
la volonté et au courage de Jules Ferry : la loi du 16 juin 1881
relative à la gratuité de l'enseignement primaire ; et la loi du
28 mars 1882 relative au caractère laïque et obligatoire de
l'école ».(2012) Mais c'est une exemple de citation
largement tronquée par les médias qui cherchent à faire honte à
Hollande d'avoir salué un colonialiste, or plus loin dans le
discours il ne niait pas cet aspect pourri de Ferry (quoique taxé
de simple égarement) : « Tout exemple connaît des
limites, toute grandeur a ses faiblesses. Et tout homme est
faillible. En saluant aujourd'hui la mémoire de Jules Ferry,
je n'ignore rien de certains de ses égarements politiques. Sa
défense de la colonisation fut une faute morale et politique. Elle
doit, à ce titre, être condamnée ».
-
Dans
le gouvernement il y a plus de femmes que d’hommes depuis le départ
de Cahuzac
.
-
La crise migratoire "peut être maîtrisée et elle le sera. (
6e conférence de presse de son quinquennat à l'Elysée à Paris,
septembre 2015).
FRANÇOIS
MITTERRAND (1916-1996)
Dans
le cas douloureux, simple du point de vue du droit international,
mais compliqué si l’on s’en réfère à l’enchevêtrement des
faits, la France a l’intention d’adopter une attitude
d’humanité. Si les navires qui transportent les émigrants
touchent à nouveau un de ses ports, la France n’a pas l’intention
de leur fermer ses portes, mais elle ne les contraindra pas non plus
à descendre sur terre (ministre au moment de l'affaire des réfugiés
juifs de l'Exodus 1947)
La
rébellion Algérienne ne peut trouver qu'une forme terminale :
la guerre», puis «L'Algérie, c'est la France.», puis « La
seule négociation, c'est la guerre » (1954)
- Le
bicentenaire, ça ne se fête pas tous les ans, ça se fête tous
les cent ans. (à l'occasion du bicentenaire de la Révolution en
1989)
- « La révolution, c’est d’abord une
rupture. Celui qui n’accepte pas cette rupture avec l’ordre établi, avec
la société capitaliste, celui-là ne peut pas être adhérent du Parti
socialiste. »(1971)
FRANK
RIZZO (1920-1991,
ancien maire et chef de la police de Philadelphie)
-
Les rues de Philadelphie sont sûres,
ce sont les gens dans les rues qui les rendent dangereuses.
GEORGES
CLEMENCEAU (1841-1929)
- En politique, on succède à des
imbéciles et on est remplacé par des incapables.
- La
France est un pays extrêmement fertile : on y plante des
fonctionnaires et il y pousse des impôts.
- Ne craignez jamais
de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous
n'avez rien fait.
- Pour mes obsèques, je ne veux que le strict
nécessaire, c'est-à-dire moi.
- Un traître est celui qui quitte
son parti pour s'inscrire à un autre. Et un converti, celui qui
quitte cet autre pour s'inscrire au vôtre.
- Voilà un homme
admirable, courageux, qui a toujours eu des couilles au cul... même
quand ce n'étaient pas les siennes. (à propos du Maréchal
Lyautey )
GEORGES
MARCHAIS (1920-1997)
- C'était p'têt pas vot'question,
oui mais c’est ma réponse !
- Ça me branle pas ! (il
répondait sur Antenne2 à une question d'Hervé Claude en 1989
''Toutes les démocraties populaires rejettent le communisme ça ne
vous ébranle pas ?" )
- Comme on me cite mal , je vais
me prendre à l'envers. (1978)
- Je crois que le respect
de la démocratie voudrait que j'aie le dernier mot. (1973)
-
Je n'en ai discuté avec personne, mais c'est la position de mon
parti. (1989)
- Le bilan global de ces soixante et un ans
(de l'URSS) est positif. Le goulag ? A supposer qu'il existe...
(1978)
- Nous autres communistes nous avons une position
claire, nous n’avons jamais changé, nous ne changerons jamais,
nous sommes pour le changement ! (1980)
- Si vous
êtes en difficulté, ne me coupez pas. (1978)
GEORGES
W. BUSH
- Astronautique : Pour la Nasa, l’espace est
toujours une haute priorité
- Bonne mœurs : Ce serait une erreur
pour les sénateurs des Etats-Unis de laisser n'importe quel type de
clone humain que ce soit sortir de leur chambre
- Démocratie :
Une faible participation est une indication que moins de gens sont
allés voter.
- Ecologie : Ce n’est pas la pollution qui attaque
l’environnement. Ce sont les impuretés de notre air et de notre
eau qui en sont responsables
- Economie : La vaste majorité de
nos importations vient de l’extérieur du pays.
- Economie : Il
est très important pour tous de réaliser que lus le négoce
augmente, plus il y a de commerce
- Géopolitique : Les troubles
au Moyen-Orient engendrent des troubles dans toute cette région
-
Introspection : Je pense que tous ceux qui ne pensent pas que je sois
assez malin pour la tâche présidentielle sont en deçà de la
réalité
- Introspection : La raison pour laquelle je crois en
une baisse des impôts, c'est avant tout parce que j'y crois
-
Introspection : Je ne sais pas si je vais gagner ou non, je pense que
oui. Je sais que je suis prêt pour cette charge (de président). Et
si je ne le suis pas, et bien tant pis !
- Pédagogie : J'aime
l'idée d'une école dans laquelle les gens viendraient pour
s'éduquer et resteraient dans l'état dans lequel ils sont
éduqués.
- Pédagogie : La troisième priorité est de donner la
première des priorités à l'enseignement.
- Philosophie : Je
crois que nous sommes dans une tendance irréversible pour plus de
liberté et de démocratie, mais ça pourrait changer
-
Philosophie : Je pense que nous sommes d’accord, le passé
est terminé
- Philosophie : Je sais que l’être humain et
le poisson peuvent coexister pacifiquement
- Philosophie : Le
futur sera meilleur demain
- Philosophie : Je pense que quand vos
dites que vous allez faire quelque chose et que vous ne le faîtes
pas, c'est de la loyauté.
- Philosophie : La chose qui est
importante pour moi, c'est de toujours me souvenir quelle est la
chose la plus importante
- Préséance : La chose la plus
importante n'est pas d'être gouverneur ou première Dame dans mon
cas...
- Rétropolitique : Je veillerai à respecter le pouvoir
exécutif, non seulement pour moi-même, mais aussi pour mes
prédécesseurs
- Sécurité : Pour chaque fusillade mortelle, il
y a à peu près trois fusillades non mortelles. Et ça c'est
inacceptable aux Etats-Unis. C'est simplement inacceptable. Nous
ferons tout pour y remédier.
- Sexualité : L'un dans l'autre,
ce fut une année fabuleuse pour Laura (Busch) et moi
- Stratégie
: Si nous ne réussissons pas, nous courrons le risque d’échouer.
(Nicolas Sarkozy plagiat cette citation en déclarant à son tour
"Si nous ne réussissons pas, nous échouerons." On sent
bien là le tribut de l'élève à son maître)
- Stratégie :
La mission, c'est de nous battre et de gagner la guerre afin
d'empêcher la guerre.
- Stratégie : Les gens s'attendent à ce
que nous échouions. Notre mission est de dépasser leur attente.
-
Stratégie : Notre Nation doit s'unifier pour se
réunir
- Stratégie : Nous faisons tout ce qui est en notre
pouvoir pour mettre fin à la solution.
- Stratégie : Nous sommes
prêts pour tout événement imprévu qui peut ou ne pas se
produire.
- Stratégie : La 3ème des priorités est de donner la
première des priorités à l'enseignement
- Stratégie : J'ai une
politique étrangère axée sur l'étranger
- Technologie : La
situation critique de la Californie est la conséquence d'équipements
électriques insuffisamment puissants, et donc du pouvoir insuffisant
de rendre plus puissante la puissance des équipements électriques.
- Théologie : Je crois que Dieu a créé le monde. Et je
pense que nous sommes en train de découvrir plus et plus et plus
comment c'est actuellement arrivé.
- Inclassable : J’ai fait
des bons jugements dans le passé, j’ai fait des bons jugements
dans le futur.
- Inclassable : Je crois que vous m'avez mal
sous-estimé.
- Muette : Lors d'un gala présidentiel retransmis
sur ABC le 6 mars 2002, le président G.W.Bush fit de grands signes
de la main en direction de Stevie Wonder, lorsque le chanteur aveugle
arriva sur scène.
GEORGINA
DUFOIX
- Avec le premier ministre, nous avons des rapports tous
les matins. (à propos de Laurent Fabius )
HENRI
GUAINO
Si Nicolas Sarkozy n’avait pas été là, il n’y
aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde. '
JACK
LANG
- Je souhaite que les français descendent dans la rue avec
leur instrument à la main. (à l'occasion de la 1ère fête de la
musique)- Parmi les personnes présentes il y a dix ans à
l’inauguration, certaines sont bien entendu absentes mais les
autres sont aujourd’hui parmi nous.
JACQUES
CHIRAC
- Bien sûr que je suis de gauche ! Je mange de la
choucroute et je bois de la bière.
- Ça m'en touche une sans
faire bouger l'autre.
- Chers ambassadeurs, portez des
couleurs plus vives, faites-vous sponsoriser par les grands
couturiers, soyez bronzés : n’ayez pas l’air de cadavres !
-
En matière de politique internationale, on ne retient mes propos que
si je dis une connerie.
- Et je dis aux Français vous
n'êtes pas dans un pays où la corruption règne.
- J'aime le
bon vin, je n'abuse pas. Mais la bière a un avantage c'est que cela
désaltère, vous comprenez désaltérer, cela coupe la soif et il
n'y a pas trop d'alcool dedans, beaucoup moins que dans le vin. Alors
on peut boire davantage.
- J'apprécie beaucoup plus le pain, le
pâté, le saucisson que les limitations de vitesse.
- Il n’y a
que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, c’est ce que j’ai
toujours dit.
- Je crois qu’en Russie il y a des gens sérieux
et des gens qui ne sont pas sérieux. C’est de plus en plus la même
chose en France.
- Je crois que l’on est en train d’enculer
des mouches qui ne nous demandent rien.
- Je crois que les deux
sexes sont complémentaires. (1977)- Je suis favorable à
un septennat de sept ans
- Je suis venu dire aux Français qu'il
est temps de renoncer au renoncement.
- Le courage, c’est de ne
pas avoir peur. (Mars 1988)
- Les promesses n'engagent que
ceux qui les reçoivent.
- Ma femme est un homme politique.
-
Moi, je n'aime pas les voitures blindées parce qu'on ne peut pas
ouvrir les fenêtres complètement. J'aime avoir le bras dans une
fenêtre ouverte.
- Moi, vous savez, je n’aime que deux choses
: la trompette de cavalerie et les romans policiers.
- Pour moi,
la femme idéale, c'est la femme corrézienne, celle de l'ancien
temps, dure à la peine, qui sert les hommes à table, ne s'assied
jamais avec eux et ne parle pas.
- Un chef, c'est fait pour
cheffer.
- Victor Hugo disait joliment "la nature nous
parle, mais nous ne l'écoutons pas". Je ne suis pas sûr
d'ailleurs qu'il parlait d'écologie à ce sujet, mais enfin, peu
importe.
- Vous avez fait une connerie ? Ce n'est pas grave
! Regardez-moi ! Des conneries, qu'est-ce que j'en ai fait et je suis
encore là ! Vous en ferez d'autres, allez... (rassurant
Pierre Moscovici )
JACQUES
TOUBON
- En écoutant la Marseillaise, j’en ai les larmes aux
yeux, comme en regardant la mort de Bambi.
- Il faut contraindre
les hommes a être libres.
- Même en avion, nous serons tous
dans le même bateau.
JEAN
TIBERI
- J'ai l'honneur de vous remettre la merdaille de merveille
de la Ville... (remettant à Eugène Ionesco, la médaille de
vermeil de la ville de Paris en Avril 1995)
JEAN-CHRISTOPHE
CAMBADELIS
- Nous ne devons pas céder à la panique, mais la
situation est catastrophique.
JEAN-LOUIS
DEBRE.
- Je n’imagine pas un instant cette île séparée du
continent. (à propos de la Corse, citation
élue meilleure perle politique pour l'année 2004)
JEAN-MARC
AYRAULT
Nous
voulons favoriser la montée en gamme de nos entreprises. Cela
signifie favoriser l’innovation et la spéculation. (2012)
JEAN-FRANÇOIS
DENIAU (1928-2007)
- J'ai mal à la France. (10/5/1981 )
JEAN-MARIE
LE PEN (le champion des gaffes et gaffes à demi, un livre n'y
suffirait pas)
- Il faut rétablir la pine de mort.
(l'heure de vérité)
Monsieur
Durafour-crématoire, merci de cet aveu (1988)
"Mon
personnel de maison est noir, mon cuisinier est noir [...] que
faut-il que je fasse ? Que je me marie avec un noir, homosexuel et
sidaïque ?"
(21 avril 2002)
"Je
ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu
moi-même en voir. Je n'ai pas étudié spécialement la question.
Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la
Deuxième Guerre mondiale."
(13 septembre 1987)
-
Hiroshima
est un détail de l'histoire aérienne de la guerre
(18
septembre 1987)
- La première usine qu'il faut faire en France,
c'est une usine à couilles ! (2012)
- Si je suis élu
président, mon premier voyage à l'étranger ce sera Montfermeil.
-
"Le
bobo est plutôt de gauche et il est plutôt poilu de la gueule.
C'est la mode musulmane ça, d'être poilu de la gueule. Comme
ça, ça vous fait prendre pour un FLN."
(17 avril 2012)
- L'immigration
? "Monseigneur
Ebola peut régler ça en trois mois."
(20 mai 2014)
JEAN-PIERRE
CHEVENEMENT
- Je suis pour le basisme qui vient de la base.
-
Le meilleur moyen d'apprendre à apprendre, c'est encore d'apprendre.
(1984)
JEAN-PIERRE
RAFFARIN
- Ces événements s’inscrivent dans une politique
globale de lutte contre l’égalité dans laquelle s’investit le
Gouvernement. (2/3/2004 son plus "beau" lapsus)
-
Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens..
-
Il faut sauter des haies et finalement, je saute les haies les unes
après les autres.
- Je n'aime pas beaucoup ne pas être dans le
logiciel central de moi-même
- Je suis là pour avancer pour la
France avec un certain recul.
- L'avenir est une suite de
quotidiens.
- L'Europe à laquelle nous devons penser demain, ce
n'est pas l'Europe d'hier.
- L'intelligence de la main communique
directement avec le cœur. (7 mars 2004).
- La France est encore
au purgatoire puisqu'il reste des socialistes. (2 juillet 2003)
- Les jeunes sont destinés à devenir des adultes.
- Les
veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints.
- Merci
de nous montrer que la victoire n'est pas facile, qu'elle se gagne
étable par étable, commune par commune. (s'adressant à Bernadette
Chirac)
- Ne soyons pas frileux, ne soyons pas frigide
avec l'Europe.
- Notre route est droite, mais la pente est forte.
- Regardez bien au fond du flacon d'où est sortie la bulle
Internet : vous verrez qu'il y reste encore beaucoup de savon !
-
Tout le gouvernement va se mobiliser pour aider la France du gazon.
(13 juin 2002).
KAÏD
AHMED (1921-1978, responsable algérien)
- La femme est un
sujet brûlant sur lequel j'aimerais m'étendre longuement. (1968)
LAURENT
FABIUS
- Il est plus facile de céder son siège à une femme dans
l'autobus qu'à l'Assemblée nationale.
- Le sexe, c'est ce qu'il
y a de plus profond chez l'homme et la femme. (4/9/85, L'heure de
vérité)
- On m'aime mieux quand on me voit.
LEONID
BREJNEV (1907-1982)
- Chez nous, il n’y a pas de parti
d’opposition parce que nous pensons qu’une opposition pourrait
troubler les rapports affectueux qui unissent le gouvernement au
peuple.
LIONEL
LUCA (député UMP "de base")
- Il n'y a pas que
des cons chez nous !
LUC
FERRY
- Un bon gouvernement ce n'est pas un gouvernement qui a
raison tout le temps.
LUIZ
INACIO LULA DA SILVA
- Ma mère était une femme qui est née
analphabète
MANUEL
VALLS
-
Parce que nous sommes viscéralement attachés au droit d'asile, ceux
qui fuient la guerre, les persécutions, la torture, les dictatures,
doivent être accueillis. (2015)
- J'étais partisan du non, mais
face à la montée du non, je vote oui.
MARIE-FRANCE
GARAUD, (née en 1934, ancienne éminence grise de Georges
Pompidou)
- Il ment tellement que l'on ne peut même pas
croire le contraire de ce qu'il dit. (à propos de Jacques Chirac)
- Je croyais qu'il était du marbre dont on fait les statues,
en réalité il est de la faïence dont on fait les bidets. (à
propos de Jacques Chirac)
MARTINE
AUBRY
- Aujourd'hui la parole est au dialogue.
MARISOL
TOURAINE
-
Il faut laisser aux femmes le temps de se retourner.
- Il y a
quand même des médicaments qui soignent !
MAURICE
THOREZ
MICHEL
BARNIER
- Que l'on soit pour ou contre la Turquie, on ne pourra
pas changer l'endroit où elle se trouve .
MICHEL
DEBRE (1912-1996)
- Il faut que la contraception ait ses
règles
MICHELLE
ALLIOT-MARIE
- C'est en marchant que l'on trouve le mouvement,
c'est en s'unissant que l'on trouve l'union. (6/2000)
- La
France, c'est la Tour Eiffel et Jacques Chirac.
NADINE
MORANO
- Je suis sarkozyste jusqu'au bout des globules
- Le
vol de portables à l'arraché est un phénomène récent qui
n’existait pas avant les téléphones mobiles (9/2011)-
Me faire passer pour quelqu'un qui serait raciste, alors que j'ai des
amis qui sont justement Arabes, et dont ma meilleure amie qui est
Tchadienne, donc plus noire qu'une Arabe, je trouve ça choquant
NICOLAS
SARKOZY
- François Fillon commence à m'emmerder avec ses
caprices de jeune fille !
- Il y a quelque chose auquel je suis
très attaché, c’est que la France a toujours été du côté des
opprimés, toujours du côté des dictateurs. 5/9/2015
-
J'ai l'honneur de vous remettre le prix de la Veuve-Clito... (alors
qu'il était ministre du Budget du gouvernement Balladur, remettant
le prix "Veuve-Clicquot" de la "femme d'affaires de
l'année" à la présidente des laboratoires Upsa en octobre
1994)
-
J'irai encore plus loin dans l'ouverture.
- Je me fous des
Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder
une carte ! (2007)
-
Je ne suis candidat à rien. (citation
élue meilleure perle politique pour l'année 2005)
-
Je ne veux pas qu’aucun Français ne soit condamné à
l’inactivité. (19/3/2007)
-
Je
veux mettre au service de l'injustice, plus de moyen (4/2006)
-
Si nous ne réussissons pas, nous échouerons
- Une partie des
français se dit "il fait une politique pour quelques-uns et pas
pour tous." Si les français croient ça (et ils ont raison de
le croire), je dois en tirer des conclusions immédiates. (4/2008)
NOËL
MAMÈRE
- Les écologistes ne s'intéressent pas qu'au cul des
oiseaux et à la chlorophylle.
NORA
BERRA (secrétaire d'état à la santé)
- Je rappelle,
dans le cadre de la vague de froid qui s'abat actuellement les
principales mesures à adopter en cas de grand froid, notamment pour
les populations vulnérables (sans-abri, nourrissons...)... En cas de
grand froid, je recommande aux personnes les plus vulnérables
d'éviter de sortir. (4/2/2012)
PASCAL
CLEMENT (Garde des Sceaux)
- Je suis peut-être nul, mais
le ministre, c'est moi.
PATRICE
DE MAC MAHON (1808-1893)
- La fièvre typhoïde est une
maladie terrible. Ou on en meurt, ou on en reste idiot. Et je sais de
quoi je parle, je l'ai eue.
PATRICK
DEVEDJIAN
- C'est mieux d'être un président bling-bling qu'un
candidat plan-plan. (à propos de Nicolas Sarkozy, 21/1/08)
-
Je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux sarkozystes,
c'est tout dire. (citation élue meilleure
perle politique pour l'année 2007 )
Les coupures de
presse sont celles qui cicatrisent le plus vite.
Les
Allemands "nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des
arabes. (septembre 2015)
PHILIPPE
DE VILLIERS
- Ce n'est pas que j'ai réfléchi, c'est que la
réflexion s'est imposée à moi. (1995)
- Quand on va
m'entendre et que l'on va me voir, ça va se voir et ça va
s'entendre.
PHILIPPE
SEGUIN (1943-2010)
- Ce n'est pas parce que les caisses
sont vides qu'elles sont inépuisables
PIERRE
MAUROY
- La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose.
RACHIDA
DATI
- Les fonds d’investissement veulent une "rentabilité
à 20, 25 %, avec une fellation quasi-nulle... (26/9/2010)'-
C'est un gode des bonnes pratiques...(1/4/ 2011)
-
votre carrière de journaliste est pathétique ma pauvre fille (à
Elise Lucet, fuyant ses questions pour Cash investigation)
RAYMOND
BARRE (1924-2007)
- Il faut mettre
un frein à l'immobilisme (THE BEST!)
- L'avenir ce
n'est pas la fuite en avant dans le passé.
-
Cet attentat odieux voulait frapper les
Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des
Français innocents qui traversaient la rue Copernic (au moment de
l'attentat ru Copernic, 1980)
-
La meilleure façon de résoudre le chômage, c'est de travailler. .
- Le manque de cadres justifiait le maintien de Papon dans ses
fonctions après la guerre.
- Moi, je viens toujours au
salon de l’agriculture pour voir les vaches, et voir les vaches me
regarder.
- Pourquoi voulez-vous que j’esquive la question
quand la question ne se pose pas ?
- Quand le moment est venu,
l'heure est arrivée. .
ROBERT
HUE
- Si Bush et Thatcher avaient eu un enfant ensemble, ils
l'auraient appelé Sarkozy.
ROBERT-ANDRE
VIVIEN
1975
: Sous la présidence de Giscard d'Estaing. Débat visant à
instituer une taxe ahurissante destiné à tuer le cinéma
pornographique. Intervention de ce député de droite, qui trouvait
le texte encore trop gentil ! :
- Messieurs il faut durcir votre
sexe !
ROMANO
PRODI
Les seuls grands travaux que Berlusconi a réalisé ont été
son lifting et ses implants capillaires !
ROSELYNE
BACHELOT
- 99% du changement climatique est lié à l'inclinaison
de la Terre. (Paris Match, 05/09/2002)
- La moitié du
nuage d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation
anglaise et allemande.
- Ségolène Royal n'est pas maladroite,
elle est mal à gauche.
SEGOLENE
ROYAL
- C'est moi qui maîtrise la rareté de ma parole
politique, pour dire des choses intelligentes quand j'ai besoin de
les dire. (2010)
- Il faut redonner de la précarité,
c'est un vrai combat. (janvier 2007) - Je m'adresse à
vous, à cette génération qui n'est pas encore née
- Les
enfants ne mentent jamais.
- Même quand je ne dis rien, cela
fait du bruit. (citation élue meilleure
perle politique pour l'année 2006 )- Pourquoi on va
en savoir plus sur l'origine de la vie ? Parce que la comète est
restée à l'abri du réchauffement climatique…(11/2014, suite à
l'accostage de la sonde Philae sur la comète Tchouri)
- Qui
va sur la grande muraille conquiert la bravitude.
- Une
capacité de réaction, voilà ce qui a manqué à Airbus !
- Une
femme sur trois est assassinée par son mari.
SEKOU
TOURE
Avant
l'indépendance on était au bord de l'abîme, nous avons fait un
pas en avant. (Sekou Touré président-dictateur de la Guinée de
1958 à 1984)
SILVIO
BERLUSCONI.
- Bien sûr, leur abri actuel est tout à fait
provisoire, mais justement, il faut prendre ça comme un week-end en
camping. (en 2009, à propos des sinistrés du séisme de
l'Aquila, qui a fait 300 morts).
- J'ai fait mieux que
quiconque dans tous les domaines où je suis intervenu.
- Je
suis le Jésus-Christ de la politique
- Mussolini n'a tué
personne, il a envoyé des gens en vacances sous forme d'exil
intérieur. (2003)
- Seul Napoléon a fait mieux que moi !
SIMONE
VEIL
-
Rien de plus ennuyeux qu’une réunion électorale. Un jour je me
suis endormie pendant mon propre discours.
THIERRY
LEPAON (secrétaire général de la CGT)
- Qu'on ne nous
dise pas que le bac va être reporté ou annulé à cause de nous !
Il n'y a que 8% des lycéens qui prennent le train.(Pendant une
grève des cheminots, 13/9/2014)
VALERIE
BOYER (députée sarkozyste)
- Vous en connaissez, vous
des lois qui ne sont pas électoralistes ? (29/1/2012)
VALERIE
PECRESSE
- Ségolène Royal est une femme qui cache une forêt
d’hommes, Nicolas Sarkozy, un homme qui cache une forêt de femmes.
VALERY
GISCARD D'ESTAING
- A mon âge, l'immortalité est devenue une
valeur-refuge. (à propos de son élection à l'Académie
Française.)
- C'est un texte facilement lisible, limpide et
assez joliment écrit : je le dis d'autant plus aisément que c'est
moi qui l'ai écrit. (au sujet du projet de Constitution
Européenne).
- C'est une bonne idée d'avoir choisi le
référendum, à condition que la réponse soit oui ! (au sujet du
projet de Constitution Européenne.) - Si le nouveau
gouvernement décide de gouverner, alors il doit gouverner.
WINSTON
CHURCHILL (1874-1965)
- Christophe Colomb fut le premier
socialiste, il ne savait pas où il allait, ignorait où il se
trouvait, et tout cela aux frais des autres.
XAVIER
BERTRAND
J’ai toujours été pour les excès de rémunération.
(2012)
YVETTE
ROUDY
- Je suis pour l'égalité des sexes, et en tant que
ministre, je prendrai toutes les mesures qui s'imposent.
“Le
Discours de la servitude volontaire constitue une remise en cause de
la légitimité des gouvernants, que La Boétie appelle “maîtres”
ou “tyrans”. Quelle que
soit la manière dont un tyran s’est hissé au pouvoir (élections,
violence, succession), ce n’est jamais son bon gouvernement qui
explique sa domination et le fait que celle-ci perdure. Pour La
Boétie, les gouvernants ont plutôt tendance à se distinguer par
leur impéritie. Plus que la peur de la sanction, c’est
d’abord l’habitude qu’a le peuple de la servitude qui explique
que la domination du maître perdure. Ensuite
vient l’idéologie (que Marx appellera opium du peuple) et les
superstitions. Mais ces deux
premiers moyens ne permettent de dominer que les ignorants. Vient le
“secret de toute domination” : faire participer les dominés à
leur domination. Ainsi, le
tyran jette des miettes aux courtisans. Si le peuple est contraint
d’obéir, les courtisans ne doivent pas seulement obéir, mais
devancer les désirs du tyran. Aussi, ils sont encore moins libres
que le peuple lui-même, et choisissent volontairement la servitude.
Ainsi s’instaure une pyramide
du pouvoir: le tyran en domine cinq, qui en dominent cent, qui
eux-mêmes en dominent mille… Cette pyramide s’effondre dès lors
que les courtisans cessent de se donner corps
et âme au tyran. Alors celui-ci perd tout pouvoir acquis.“
Wikipédia
Pour
souhaitables qu’elles demeurent, les révolutions sont rares. Elles
supposent à la fois une masse de mécontents prêts à agir ;
un Etat dont la légitimité et l’autorité se trouvent contestées
par une fraction de ses partisans habituels (en raison de son
impéritie économique, ou de son incurie militaire, ou des divisions
internes qui le paralysent puis le disloquent) ; enfin, la
préexistence d’idées radicales de remise en cause de l’ordre
social, extrêmement minoritaires au départ (lire
« En
1789, subversifs malgré eux »),
mais auxquelles pourront se raccrocher tous ceux dont les anciennes
croyances ou loyautés ont été dissoutes (11).
L’historienne
américaine Victoria Bonnell a étudié les ouvriers de Moscou et de
Saint-Pétersbourg à la veille de la première guerre mondiale.
Comme il s’agit du seul cas où ce groupe social fut l’acteur
majeur d’une révolution « réussie », sa conclusion
mérite d’être rapportée : « Ce
qui caractérise la conscience révolutionnaire est la conviction que
les griefs ne peuvent être satisfaits que par la transformation des
institutions existantes et par l’établissement d’une autre
organisation sociale (12). »
Autant dire que cette conscience n’apparaît pas spontanément,
sans une mobilisation politique et un bouillonnement intellectuel
préalables.
Serge
Halimi (Eloge des révolutions, Monde diplo, 2009)
Sur
la question de l'histoire de l'immigration lire ou relire
l'intelligent et le lucide texte de Robin Goodfellow après les
attentats de janvier, en date du 26 janvier sur ce blog.