Etant bien
convenu que nous sommes en régime libéral démocratique et que c’est le peuple
qui, en votant, choisit ses dirigeants politiques, les contrôle tout au long de
leur mandat ou les révoque s’ils commettent des malversations.
Stop plus
personne ne croit à ces fadaises, et peu imaginent qu’un autre système
politico-social pourrait se débarrasser de politiciens appointés, menteurs
professionnels et intouchables. Et d’en conclure qu’il faut faire avec,
s’indigner juste ce qu’il faut et faire confiance aux oublis de la mémoire.
Il est surtout
remarquable que le système de domination bourgeois moderne procède toujours
comme si ses caïds politiques étaient naturellement bons, dévoués et
profondément honnêtes. Certes les partis politiques sont tous des tavernes putrides
où les divers caïmans se disputent le pouvoir sur la majorité des simples
votants. Et si vous affirmez qu’ils sont tous pourris de droite à gauche et aux
extrêmes, gare à vous, cela signifie – puisque vous niez le droit à l’existence
républicaine de divers partis concurrents – que vous êtes un fasciste.
On ne peut
qu’être frappé par la répétition outrancière d’affirmations qui, de prime abord
sont totalement mensongères pour ne pas dire culottées lorsqu’il s’agit de
distraire le public autour d’une personnalité. A vrai dire Machiavel est
dépassé, la bourgeoisie use et abuse d’un double et même d’un triple langage.
Elle fait dire à ses médias le contraire du contraire de ce qui est l’évidence pour toute
intelligence moyenne. Le vocabulaire et le sens premier des mots sont violés en
permanence. Ainsi une crapule qui a détourné des fonds publics demeure Monsieur
le député, un dirigeant syndical qui a signé un accord pourri reste le représentant
du personnel. Les petites frappes de banlieue restent caractérisés comme des
« jeunes », alors que dans années 1950, tout journaliste les
étiquetait voyous ou apaches. Un ancien président de la République qui a
accumulé les pires mensonges et des insultes de charretier doit rester
considéré comme Monsieur le Président. Le prolétaire qui tu son patron qui le
persécutait reste toujours lui un « forcené ».
La façon dont
la bourgeoisie met en scène les personnages publics célèbres est inqualifiable,
profondément irritante et délibérément répétitive dans leur phase de gloire
comme dans leur faillite personnelle. La façon cavalière dont les lobbies de M.
Strauss-Kahn assuraient avec force sondages qu’il allait être qu’il devait être
de toute manière le futur chef de l’Etat, ne se discutait pas, comme le
commercial qui anime un samedi entier le racolage avec micro et dont la voix big brother parade et poursuit
sans façon chaque consommateur attelé derrière son caddie dans le vaste
supermarché de son quartier sans que personne n’aille casser la gueule au
camelot. C’est imposé voilà tout, vous pouvez éviter de rentrer faire vos
courses dans ce supermarché, comme vous pouvez vous abstenir de voter et de
répondre aux enquêtes téléphoniques des instituts de sondage. ILS s’en FICHENT.
Tout à l’heure vous étiez un fasciste et maintenant vous n’êtes qu’un marginal
inoffensif.
La chute de
DSK donna lieue à de répétitifs commentaires attristés de morale conjugale,
féministe et bienséante autant de la part de ses adversaires réjouis que de ses
amis interlopes odieux. Et cela dura au moins trois ans, et le sujet reste
encore d’actualité chaque fois qu’un journaliste manque d’imagination dans la
morne actualité quotidienne de la vie en régime capitaliste. Encore l’art d’enculer
les mouches pour distraire des vrais problèmes.
Le scandale
autour des personnalités doit être rigoureusement scandaleux. Vous avez le
choix de prendre partie pour la victime ou pour son criminel, quoique dans les
deux cas vous ne vous sentiez pas à l’aise. Tous les milieux son touchés, ainsi
j’ai entendu dire, de la bouche d’un collègue ouvrier : « Marie
Trintignant cette salope a foutu en l’air la carrière d’un chanteur de
talent » ; ledit chanteur Cantat n’est pourtant qu’un pauvre PN sans
intérêt, cynique à souhait qui a pu compter sur la justice de classe toujours
magnanime pour les crimes « passionnels». Les fans restent fans du pire
criminel parce que l’émotion prime sur la raison. Le sportif handicapé
Pistorius – il courait sur une piste - a
bénéficié, et mondialement, du même traitement de faveur. La presse semblait
s’inquiéter terriblement du risque qu’il ne dispose pas d’une liberté
provisoire et allait presque jusqu’à regretter qu’on ne lui permette plus de
voyager à l’étranger. Pendant des semaines le « pauvre champion » fit
les Unes. De la femme qu’il a lâchement abattu de plusieurs coups de revolver
on ne parla plus, sauf dans un entrefilet pour nous informer qu’elle avait été
réduite en cendres. Encore une salope qui l’avait cherché. Pistorius aurait-il
la possibilité de reprendre son entraînement et de participer aux prochains
olympiques. Allez savoir… Autant l’athlète était beau et admirable aux temps de
ses exploits, autant la compassion était de rigueur compte tenu de son handicap
et de sa capacité coriace à refuser de se considérer comme criminel (un coureur
ne vise toujours que le triomphe). Encore un PN friqué pratiquement assuré
d’un jugement compassionnel. C’est comme
çà…
En résumé,
tous ces individus, et bien d’autres sont analysés en tant qu’individus de
pouvoir. Vous êtes sommés de les juger comme tels, avec leurs travers
individuels, leurs tragédies et leurs gloires qui doivent vous servir de
référence pour vos vies minables de gagne-petit. Jamais ne sont véritablement
analysées leurs relations de pouvoir et d’influence. Jamais n’est soupesé la
nature et l’état du monde qui les a enfantés. Ils doivent demeurer eux aussi
des pierres qui roulent en dehors de toute classe d’appartenance, en dehors de
tout critère qui motive domination et exploitation.
UN DIMANCHE
D’INTOX PRESIDENTIELLE
Tel était le
titre qu’avait choisi le journal Libération il y a un an presque jour pour jour
pour qualifier la liste
crise rendait la situation ingérable pour les bonimenteurs qui méprisent si
bien le prolétariat, et qu’il fallait laisser endosser la tunique de
l’austérité par les rivaux de la gauche énarchique, pour justifier quelques
années après le retour d’une droite qui-avait-bien-dit-la-vérité alors que
leurs successeurs promettaient la « croissance » ; ce sont les
bordiguistes qui ont le mieux analysé cette manœuvre.
des propositions mensongères du candidat Sarkozy à un
moment où lui-même savait à peu près qu’il n’avait pas grande chance d’être
réélu par ces maudites « couches moyennes » qui l’avaient lâché,
prêtes même à élire n’importe quel pingouin à sa place. Entre parenthèses
c’était faire beaucoup d’honneur aux couches petites bourgeoises qui ne
décident de rien en général au niveau de l’Etat mais votent toujours pour un
candidat de parti officiel lorsque vient la consigne féodale de l’alternance.
Une partie de la bourgeoisie, et du camp de la droite, voulait se débarrasser
de toute façon de ce blaireau histrion. Et pas pour une question de personne
mais parce que l’approfondissement de la
Le tumulte
autour du come-back de Sarkozy correspond non pas au seul désir de
« vengeance » d’un petit personnage sans envergure, mais à la gravité
de l’enfoncement économique de la France, que l’on dit si proche de la Grèce,
de l’Espagne et de l’Italie… Mais il ne s’agit pas d’une renaissance d’un élu
(à coups de pognon) qui n’a pas varié
d’un iota dans sa vérité – tailler des croupières aux « avantages
sociaux », supprimer les retraites et faire passer les chômeurs pour des
incapables – que d’une manœuvre dilatoire pour parer à toute éventualité
dramatique si l’autre ne pouvait aller jusqu’au bout de son mandat.
Sarkozy a beau
traîner toute une série de scandaleux enrichissements, où il a été impliqué
nommément, il reste un intouchable. Avez-vous vu gangster Chirac et roi des
mafieux Pasqua finir leurs jours (gâteux) en prison. Non parce que ces
intouchables symbolisent la bourgeoisie dans son ensemble, laquelle ne va
jamais se faire hara-kiri.
Voilà qu’un
juge terrible, au nom aussi paradoxal que le vocabulaire à tiroir des
puissants, méchant Gentil a osé convoquer comme un vulgaire criminel de droit
commun, même pas de droit élitaire, Monsieur le Président. Parce que Sarkozy aurait
abusé de la faiblesse d’une milliardaire un peu gaga. Au passage notons que
c’est pas la pire vilenie que Sarkozy ait commis, la liste est longue pour son
rôle d’entremetteur louche pour ses amis successifs du sérail bourgeois
jusqu’au Karachigate, ou plus simplement sa responsabilité dans la mort des
soldats français envoyés au casse-pipe. En soi la milliardaire en question,
même gaga, a le droit de distribuer son argent comme elle l’entend, même si
elle entend mal et que, comme toutes les vieilles rombières richissimes elle
était en manque des paillettes d’or du pouvoir. Les vieux on les laisse pourrir
dans leur trou, sauf s’ils sont riches et dispendieux. La vieille dame riche
fût si flattée que le blaireau au sommet de sa gloire vint lui rendre visite en
faisant des courbettes. Oui elle pouvait être fière, son pognon avait donné à
Sarkozy la tronche de la France « qui gagne » et qui s’enrichit en
faisant bosser les millions de prolétaires. C’est quand même mieux qui si elle
avait refilé l’oseille à Le Pen, hein ? Fasciste !
Le magistrat pas gentil n’a certainement pas agi sur
commande – cette espèce est bien trop fière et arrogante – mais il savait que
s’occuper de plus près du candidat des riches ne pouvait pas déplaire du tout à
ses patrons de la gauche au pouvoir et encore moins aux millions de
prolétaires, qui ne sont pas les flics et militants abrutis qui envahissent les
espaces de post, les espèces de…
Les juges bourgeois ont un pouvoir impressionnant en
effet en France, et beaucoup de politiciens et patrons véreux (trop visiblement
véreux) l’ont appris à leurs dépens. Les juges ne sont ni les accusateurs
publics au temps des révolutions ni des révolutionnaires déguisés avec une
bavette de bébé, ils contribuent puissamment de par leur statut de rigidité
carcérale à la mystification démocratique en rendant possible, contrairement au
régime à parti unique, de pincer les plus pourris pour la galerie afin que la
masse des pourris continuent à régner.
Normalement,
les politiques s’inclinent devant les juges, respectent pendant des années
leurs décisions quotidiennes souvent parfaitement iniques face aux
« petites gens ». Avec les groupies Mauricette NKM, Rachida Datée et
Moreno la cochonne, la meute affiliée au réseau Sarkozy s’est pourtant mise à
pousser des cris d’orfraie face à la désobligeance de ce « petit
juge », qui « déshonore » la France (comprenez barbouille la
trogne à Sarkozy). Ils n’allaient pas aboyer avec les autres pour mordre la
main qui les a nourris et promus aux belles places ministérielles. Sans peur du
ridicule cette fraction de la droite plus rien a ainsi affirmé que la justice
n’est vraie que lorsqu’elle, la droite, est en charge du pouvoir d’opprimer la
société. Oui une honte d’inculper, oui inculper même si on a changé le mot en vocable
plus convivial de mise en examen, un homme aussi intègre, et surtout
honnête ! Les rivaux du Sarkozy éliminé de la piste et ses ex-amis laissés
sur le bord du trottoir riaient en coin,
protestant fort mollement, peu enclins comme le noble parti au pouvoir, à
violer une Dame justice bien utile lors des fortes tempêtes internes.
Donc, le
dimanche 24 mars, vous étiez au volant de votre voiture, ou devant le journal
odieuvisiuel, ou avachi depuis des heures face à votre ordi, et vous n’avez par
conséquent pas pu échapper à un long dimanche de fiançailles présidentielles et
de retrouvaille de l’ex-président avec son opinion paramétrée exprès par
l’institut de sondage de garde dominical, habituel concierge dictant
« l’opinion » des locataires et propriétaires du territoire hexagonal.
Toutes les dix minutes à la radio, dans la même version dans les multiples
chaînes de télé, les cristaux liquides et les casques Sennheiser laisser
couler, purulent, le refrain « Sarkozy contre-attaque » ; même
qu’on apprenait (de source sûre ?) que le commis de la droite caviar avait
menacé sans façon le magistrat au sortir de ses dix heures d’interrogatoire
(merci M. le magistrat pour ce traitement « citoyen » !). On
imagine les tombereaux d’insultes qui ont fusés en catimini, micro off ;
parmi les truands du clan Sarkozy. Pourtant la dite justice et ses officiants
font partie de l’appareil militaire de l’Etat bourgeois ! Et la preuve était servie que Dame justice
peut être violée si elle ne se soumet point aux divers intouchables de la
république inégalitaire et raquetteuse.
Plus ridicule
la droite « plus rien » (l’UMP n’est plus qu’un cadavre rongé
par des ambitions de nullards), a osé comparer avec le procès d’Outreau, vaste
et pénible erreur judiciaire cntre des prolétaires sans défense. Or le procès
d’Outreau mené par un autre intouchable rigide a démontré que la justice de
classe reste impitoyable pour les faibles (surtout en période de crise
économique où il faut racler même les fonds de tiroir des plus pauvres), et
que, même s’il y a eu des excuses et un petit plaisir pour nous les sans grades
de voir le petit juge tortionnaire des pauvres obligé de s’expliquer comme un
petit garçon face aux questions pointue de deux excellents députés. Cet
arriviste impavide et inhumain n’a pas outre mesure été sanctionné et a
poursuivi une carrière ascendante chez les flics d’élite. Il s’est permis de s’engraisser
copieusement en faisant condamner lourdement Libération qui avait mal parlé de
lui. Ce juge n’obéissait pas lui non plus au pouvoir de droite en place, mais
il n’allait pas non plus contre l’indifférence ministérielle antique concernant
les sans défense ; il resta choyé comme une prune par son clan
hiérarchique. Maintenant concernant la méchant Gentil faudrait pas qu’il
« déconne » en faisant la même « erreur professionnelle »
avec un intouchable. Lui risque le placard ou une balle dans le citron, comme
le juge Michel ; voilà ce qui arrive à celui qui veut faire le malin avec
la légalité fictive. Un Boulin l’a compris lui aussi, mais trop tard.
Le plus
sublime dans ce viol de la légalité bourgeoise, j’allais dire létalité
judiciaire, par la faction de droite mise à nu, reste quand même l’accusation
de partialité du juge. Songez, ce salaud, pardon ce « type », qui
déshonore Marianne Sarkozy, avait – hé hé – commis il y a plusieurs mois du
temps de la présidence de France Sarkozy un article dénonçant déjà les
forfaitures de Sarkozy, sa, disons le mot odieux « corruption »,
auprès de laquelle le pauvre Cahuzac n’est qu’un néophyte, c’est bien la preuve
qu’il roulait pour « la gauche ». CQFD ! Les bandits pas
manchots de la droite caviar se permettent en simultanéité technicolor de poser
aux défenseurs de l’impartialité légendaire des juges bourgeois ! On ne
dira pas ici que c’est un comble mais un argument de catacombe.
Honteux
vraiment il se permettait « déjà », « à l’avance », de
pointer du doigt d’une magistrature corrompue (entendez ceux qui se laissent
« acheter » par la gauche rivale) notre Sarkozy national de « corruption »
et sans plus de preuve que tout ce que ces idiots de prolétaires imaginent aux
portes grinçantes de Pôle emploi ! Et çà marche, nombre d’électeurs
neuneus, parmi les ouvriers serviles du privé et l’encadrement du secteur
public n’en retiennent déjà que l’idée du « complot » du clan
Hollande, affublés de juges « véreux ». Comme disait l’intellectuel Goebbels,
si souvent cité à juste raison pour sa maxime, vous répétez un million de fois
un mensonge et il devient vérité. D’ailleurs Sarkozy a appris d’Hitler, comme
tous les politiciens bourgeois modernisés, qu’il faut se déplacer souvent d’un
endroit à l’autre en avion dans un court laps de temps pour aller porter le
même mensonge en des endroits différents, car les radiations médiatiques ne
sont pas suffisantes si la vedette du politico-business ne vient pas serrer un
millier de paluches pour que des milliers d’autres jalousent les heureux
bénficiaires qui ne vont plus se laver les mains pendant deux mois.. Voyager à
l’étranger fait plus chic aussi, bien que les escales du blaireau en Suisse et
en Libye nous portent à supputer qu’il fait pâle figure à côté des excusions de
Rommel.
Et voilà nous
retombons dans ce machiavélisme amélioré mais un peu simplet, efficace par son
caractère répétitif, lancinant et pervers
que j’ai étrillé tout au début de cet article. Un bourrage de crâne
digne de feu la propagandastaffel qui fait passer à la trappe l’essentiel dans
la passe d’armes entre méchant Gentil et
gentil Sarkozy: de tous les bords politiciens les élections se gagnent non par
l’avis des braves votants mais par le pognon, il suffit d’abrutir ces pauvres
médiaspectateurs pour qu’ils croient
participer. Faites ce que je vous dis ne faites pas ce que je fais, roucoule
l’homme politique en chaire et en toc. C’est le même discours que le voleur à
la tire, pris la main dans le sac, et qui assure que sa victime lui a donné le
contenu du sac avec son consentement. Comment ne pas être séduit par autant
d’honnêteté ?
Toutes les dix
minutes, à chaque édition d’infos, quelle qu’elle soit, était fourni un sondage
béni assurant que 60% des français croyaient à un retour triomphal du
(sauveur ?) Sarkozy crucifié par un évêque cochon. Prodigieux sondage car
à la même époque l’an dernier Sarkozy plafonnait à 30% à peine d’un autre
institut de formatage de l’opinion. C’est la première fois dans l’histoire des
sondages modernes qu’un politicien prend 30% de plus en un an. C’est
phénoménal, imaginez un unijambiste blanc triomphant de tous les gros musclés blacks
à deux jambes sur un cent mètres. Il est vrai qu’il y a du Pictorius chez
Nicolas et qu’on risque de l’appeler Sarkorius pour la période qui vient.
D’ailleurs un
journal populaire régional qui sait si bien s’adresser aux lecteurs non
intellectuels – Le Parisien - a fort bien résumé involontairement la campagne
d’enculage de mouches qui se profile : « Sarkozy n’est pas
fini ». Oui mais ne dit-on pas cela d’un adulte qui a été mal sevré ?
L’aile
bourgeoise de gauche sait très bien que Sarkozy ne sera pas plus condamné que
Pasqua, mais le viol auquel se livre une droite minable, qui sert très bien à
renforcer chez leurs « couches moyennes » la conviction que si la
gestion de l’Etat par une fraction ou une autre c’est blanc bonnet et bonnet
blanc, est propice idéologiquement à laisser voter que la gauche, même étatisée,
s’attaque (un peu) aux riches et à une de leurs mascottes. C’est toujours un
petit quelque chose de pris comme dit mon voisin syndicaliste chaque fois que
son délégué lui annonce qu’il aura 0,001% d’augmentation.
La prochaine
campagne électorale présidentielle est déjà lancée. Sarkozy se prend pour un
coureur de fond alors oubliant son âge et ses incidents de jogger, et des
concurrents moins vermoulus. Rattrapera bien qui rattrapera le dernier. Ils
vont recommencer à nous faire chier quotidiennement comme au temps de la
première compétition du blaireau, où pendant des années on nous a infligé sa
trogne quotidiennement avec son moindre pet de souris. Je suis de tout cœur
pour une fois avec les électeurs déçus que finalement Hollande n’ait pas réussi
à nous débarrasser définitivement du paysage cet histrion. Quoique j’aie
tendance à penser à ce que le « gentil » Hollande a chuchoté à un
mioche ingrat – qui réclamait la potiche vedette des cours de maternelle :
« Sarkozy tu ne le reverras plus ». Comme président c’est sûr – aucun
président de droite n’a jamais été réélu après avoir été écarté du pouvoir
central - mais comme emmerdeur çà l’est
moins.