Les campagnes idéologiques gouvernementales d’été sont
en général plus faciles étant donné l’état de prostration dans laquelle
est plongée la classe ouvrière en
période estivale. La « gauche gouvernementale » avait cru trouver
dans l’assassinat accidentel du jeune étudiant Méric un argument
« antifasciste » pour sponsoriser son décret
« révolutionnaire » autorisant le « mariage gay », mais
l’émotion retomba aussi vite qu’un soufflé. On tenta alors de relancer la sauce
antifasciste avec l’arrestation arbitraire et figurative d’un touriste
terroriste norvégien,
qui n’avait rien comploté du tout, pour faire frémir les masses de gauchistes
antifascistes sous les parasols quand les masses, elles, se massaient sur le
parcours du Tour de France de la débilité cycliste. Le touriste terroriste
remercia la french maréchaussée pour sa correction (elegance and amability)
pendant sa GAV largement ébruitée par les médias, mais aussitôt recouverte par
le bruit des pétards des « trappistes », nouvelle catégorie de
sauvageons qui démarrent au quart de tour quand une provocatrice voilée est
sommée de dévoiler son identité.
Sans que les perceptions des news n’agissent
chronologiquement sur notre psyché, le grave accident ferroviaire de Brétigny
sur Orge vint s’écraser sur l’émeute anti-policière de Trappes. Il fût question
de pillage de victimes accidentées comme de tentative d’étranglement de
policiers. La presse de gauche, comme au beau temps du stalinisme, monta au
créneau pour dénoncer la « rumeur » islamophobe quand celle de droite
remet le couvert contre le « laxisme » et « l’angélisme »
de la gauche au gouvernement. Le compte-rendu des deux « accidents »
pour ne pas dire « incidents graves » fît ensuite l’objet de deux
interprétations : celle de la police et celle des « gens »
représentés évidemment par les
journalistes accrédités, seuls porte-paroles autorisés de
« l’opinion ». Une première cette bi-info ! Bi-intox ?, Cette
nouvelle manière de découpler, diviser et donner au choix l’info diverse s’est répandue
sans doute à notre insu depuis belle luette ; faits divers et accidents
tombent désormais dans la théorie de la double information, plutôt même de la
double interprétation « tendancieuse », « partisane »,
« informationphobe » ou « désinformationphobe », pour tout
dire tombe sous le coup dans le domaine de votre sensibilité politique, plutôt
à gauche si vous haïssez par principe les policiers, plutôt à droite si vous
considérez que la « racaille » des banlieues en fait trop, une
nouvelle fois et toujours.
Dans le cas du pillage des victimes de l’accident de
train comme dans celui du « contrôle au faciès » de Trappes, la
sensibilité « de gauche » plaide pour le doute face à la version
policière en temps normal ; par exemple les policiers ne mentent-ils pas
toujours sous un gouvernement de droite pour minorer le nombre réel de
manifestants , alors que sous un gouvernement de gauche ils sont
clairement les alliés de Le Pen? Mais voilà une situation anormale, un gouvernement
de gauche qui autorise ses journalistes à se moquer des policiers et donne
consigne – pour dédramatiser – de mentir sur les faits réels en dénonçant
l’islamophobie-rampante-des-masses-blanches-fascistes-prêtes-à-voter-Le-Pen… Et
lorsque la vérité des deux situations transparaît malgré tant de prévenances
vertueuses et républicaines – le mariage de la carpe islamiste et du lapin
Duracel laïque – la confusion est à son comble et démoralise tout spectateur
qui tente de réfléchir au sens à donner au merdier ambiant.
Examinons les rebondissements du merdier, en nous
fiant plus aux commentaires des anonymes, parfois percutants, plus déliés et moins pleutres que les
journalistes professionnels avec leur fil à la patte. Passage en revue.
Trop de "moines" chez les trappistes !
«
Les
échauffourées de Trappes du 20 et 21 juillet 2013 n’ont rien de
communautariste, d’islamiste et encore moins d’islamique, assure un intégré de
la gauche caviar. Même si l’origine le plus probable serait liée au contrôle de
routine d’une femme en niqab qui aurait mal tourné, après que le mari
eut protesté contre le contrôle de police ».
Un patron de gauche vole au secours des
trappistes, quoiqu’ils aient pris d’assaut un commissariat républicain :
« Depuis 50 ans, la politique de la ville c'est des milliards pour
enfermer les populations dans leur quartier. Ce n'est pas une affaire de
religion. C'est l'assistanat, dans son principe, qui ne fonctionne plus.
L'intégration ? La France n'a jamais su faire. L'Etat doit se réformer en
profondeur, et permettre de faire progresser l'estime de soi dans le coeur des citoyens,
de toutes origines, dans le respect de la Loi. Vive le revenu d'existence, la
régionalisation et l'esprit d'entreprise ».
Un gauchiste légaliste déplore l’assaut des
« trappistes » : « Absolument inacceptable, quand on vit
dans un pays, on doit en respecter les règles, supporter les injustices et les
combattre par des moyens légaux ».
Le journal Le Monde ayant reproduit la
déclaration d’un « jeune homme » (que vous traduirez évidemment par
« racaille lambda ») lequel assurait que l’ambiance à Trappes c’est « des
envies de faire la révolution », interloque plusieurs lecteurs de ce
torchon servile qu’on se contente de parcours sur le web gratuit :
« --- c est une révolution... --- non sire, c est le prurit estival d’un
quartier de laissés pour compte de la république a qui on n’a pas su faire
passer les 3 principes de base de 89 --- ils n’en ont retenu aucun... --- hélas
sire ... seule une version mono-sexuée de la fraternité.... --- alors, la révolution
semble bien mal partie... --- en effet sire, elle n’est plus pour demain... je
vous suggèrerais bien qu’on ne soit plus crs sans le capes... ---voila de fait
une utopie a creuser... « .
Un autre explique qu’une révolution ce n’est pas
brûler un commissariat de police pour défendre les préceptes coraniques
d’oppression de la femme, et que ce n’est pas brûler les voitures d’occasion
des ouvriers ni le mobilier social déjà pauvre dans les environs. La même
dépêche d’AFPest reprise par l’ensemble des journaux
« Une nuit d'affrontements, et puis
l'attente. Samedi 20 juillet, dans la matinée, une ambiance lourde régnait à
Trappes, où le calme était revenu après que la ville a été secouée par des
émeutes autour de son commissariat, dans la nuit de vendredi à samedi. La veille, environ 250 jeunes de la ville étaient venus réclamer la
libération d'un Trappiste (sic) de 21 ans. Lequel avait été placé en garde à
vue pour rébellion, pour avoir sauté à la gorge, donné un coup de
poing et tenté d'étrangler un policier qui contrôlait l'identité de sa femme,
portant un voile intégral, près d'un Abribus, selon la police. Une
version policière infirmée par celle de la jeune mère de famille, qui a
expliqué dans un communiqué transmis au Collectif contre l'islamophobie en
France (CCIF) avoir "subi une injustice de la part de la police", qui
aurait aussi bousculé sa mère et insulté son mari. Vendredi soir, les violences devant le commissariat, qui ont
opposé les forces de l'ordre aux émeutiers – qui ont échangé tirs de Flash-Ball
et de gaz lacrymogènes contre cailloux et mortiers – se sont déroulées "en deux temps", explique
le préfet de police des Yvelines, Erard Corbin de Mangoux. Le commissariat
a d'abord connu un "siège violent"
par des jeunes, entre 20 h 30 et 21 h 45, l'heure de la rupture du jeûne. Un
garçon de 14 ans a été hospitalisé "dans
un état grave" après avoir été blessé à l'œil. Une enquête de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été diligentée
pour savoir si, comme le disent les habitants
du quartier, il s'agit bien d'un tir de Flash-Ball qui est à l'origine de la
blessure. La seconde partie, de
minuit à 2 heures du matin, a donné lieu à des affrontements plus "sporadiques", des
dégradations d'Abribus, des voitures cassées et des poubelles brûlées, dont les stigmates étaient encore
visibles samedi après-midi. Ces violences auraient cessé aux alentours de 3
heures du matin. Six personnes
ont été placées en garde à vue, alors que, selon le procureur de la République
de Versailles, Vincent
Lesclous, le mari de la femme en niqab, déféré au parquet
de Versailles, "devrait être
convoqué dans environ deux mois après avoir été libéré avec un contrôle judiciaire". Surtout, ce qui inquiète le préfet des Yvelines, département qui détient
le record de contrôles d'identité visant des femmes voilées, c'est "ce petit noyau d'individus à Trappes
qui profite de chaque occasion pour tenter d'embraser la ville ».
Jusque là
rien que de très traditionnel dans le rayon « canicule émeutière en
banlieue », mais ce ne doit plus être traditionnel grâce à la démarche
perverse de « l’envoyé spécial » Shahzad Abdul qui va se charger de
poser les questions qui permettent d’exprimer le « légitime malaise
musulman » en laissant noyer le problème sous l’indignation du
« contrôle au faciès », bon marché de l’indignation contre la droite
lorsqu’elle est au gouvernement mais opération risquée lorsque des bavures
policières ont lieu aux ordres de la gauche gouvernementale ; mais ce
journaliste est malin il fait comme si police et émeutiers existaient
indépendamment du gouvernement « antiraciste » et
« islamophile ».
« Au marché de Trappes, à quelques mètre du
commissariat, personne ou presque n'évoque les événements de la veille.
Pourtant, beaucoup redoutent la reprise des violences samedi soir, après la
rupture du jeûne, vers 21 h 30. Comme une dizaine d'autres voitures dans sa
rue, la Mégane de Fatiha
Bouarahouane, 32 ans, a été endommagée cette
nuit. "C'est sûr que ça va reprendre. Mais c'est cinquante-cinquante, la police cherche aussi. Quand on est
contrôlé cent fois, la 101e fois, ça pète ! ", se désole la jeune femme. Et si le procureur de la République se réjouit
du "calme revenu",
elle affirme que le calme "durera
tant que le jeûne durera" (du coup le lecteur « identitaire »
s’énerve bien que le journaliste ait pris soin de remplacer ramadan par un
terme chrétien-francophone : le jeûne ! Pour une fois que ce n’est
pas un « jeune » racaille !). Continuons notre lecture de
l’info du journaliste gouvernemental :
« Tous
les Trappistes interrogés évoquent des contrôles d'identité qui ne visent "que les musulmans", une
atmosphère islamophobe propre à Trappes, selon eux. "Toute la ville est énervée ! Vous pensez qu'on se révolte juste pour un contrôle
qui tourne mal ? C'est toute l'atmosphère de Trappes qui nous donne des envies
de révolution", s'emporte un homme d'une trentaine
d'années devant un centre commercial de la ville. Pour celui qui se présente comme un "penseur de Trappes", "ça peut recommencer. Ça va recommencer. Mais pas qu'ici : dans n'importe quelle banlieue. On en a marre
que les politiques ici veuillent 'blanchiser' la ville". La veille, "c'est allé
crescendo, dit-il. C'est quand
ils ont tiré sur le petit que c'est parti en vrille ! Nous, on en a marre
des policiers bandits qui jouent à 'qui interpellera le mieux une femme
voilée'." C'est alors qu'un de ses amis croit voir passer un policier en civil. Il crie : "Ça va être chaud pour vous ce
soir ! Préparez-vous, nous on est prêts !" Kamel Laouadi, 32 ans et père de famille,
exhibe fièrement ses deux imposants fusils... à eau. "Ça, c'est du gros calibre !", plaisante-t-il,
avant de reprendre l'air grave. "On n'a pas la haine par hasard. On se
battrait pour la France, mais il faut arrêter de venir toucher à la religion tout le temps." Pour lui, "ce qui va se passer ce soir" n'est qu'un début. "Dans vingt ans, Trappes, c'est la Tchétchénie ! ».
LA FAUTE AUX ARABES EN GENERAL OU AUX
ISLAMISTES ?
Non c’est la faute à la minorité salafiste selon celui-ci qui propose ses solutions « radicales »:
« « Kamel, qui est certainement un brave homme, déclare avec
bonne conscience qu'il est prêt à se battre pour la France mais qu'il faut
arrêter de toucher à la religion...Kamel n'a rien compris au problème. Ce n'est
pas à la religion musulmane que l'on s'attaque (liberté de culte en France)
mais au fait que les islamistes veulent la substituer à la constitution et aux
lois françaises. Car il faut le redire sans cesse: en France ce n'est pas la
religion qui dicte la loi, aucune religion! La vraie révolution serait
l'application des lois de la république. Quant à ceux qui ne les respectent pas
: retour aux pays. Sans états d'âmes ! il faut une tolérance zéro et la
suppression des droits civiques, donc allocations familiales et sociales,
allocation chômage, allocation logement etc...cela devrait faire réfléchir et
remplir les caisses de l'état. Les responsables religieux doivent aussi se
démarquer de cette racaille qui se prétend musulman et nuit aux vrais
pratiquants ».
Non pas la faute aux scooters, dit cet autre, mais aux Audi : « « Ayant mon bureau rue Maurice Thorez, je confirme ce que vous
dites. Pas que des scooters. Tous les mercredis après-midi, des motards sans
casque qui font le tour du quartier moteur hurlant. La police municipale
s'installe de temps à autre... pour faire des contrôles radar. Apparemment, la
police n'a jamais pensé à compter le nombre de Maserati et d'Audi de grosse
cylindrée. Moi, si. C'est instructif. Si pauvreté il y a elle est bien
minoritaire. Ce sont les jeunes qui sont abandonnés ».
Allez donc voir « chez eux » : « Je reviens d'Arabie Saoudite, et là bas il n'y a aucun problème
lorsque la police contrôle la population. Par contre après 17 h les femmes ont
tout intérêt à être à la maison, sinon elles sont systématiquement contrôlées,
et pas la moindre émeute en vue, comment font-ils? ».
Non du tout ! aux flics humiliant systématiquement les
« contrôlés » : « J'ai
habité longtemps cette région. Me suis fait souvent contrôlé par une police
irrespectueuse, pour qui toute personne dont la peau ne tire pas vers la bonne
couleur est un suspect. Mais alors un suspect permanent, qui se cacherait
derrière de multiples identités. Puis le tutoiement permanent, le cynisme,
voire les sourires en coin quand ils prononcent à voix haute votre nom de
famille. Mais surtout ne jamais leur parler dans un français châtié, sinon :
"tu te fous de moi ?"... ».
Oui c’est la faute à la femme « bâchée », considère un
troisième larron : « Ce que je note dans cette histoire, c'est
que cette femme dit obtempérer à chaque fois qu'on la "contrôle",
cela signifie donc qu'elle enfreint la loi tous les jours. Selon la loi, il
n'est pas question de la contrôler mais de la verbaliser. Une fois verbalisée,
elle devrait avoir enlever sa bâche ou ne plus circuler dans la rue....d'où la
tentation de croire qu'il s'agit d'une provocation quotidienne... ».
Les islamisés ne sont-ils pas des pré-fascistes, plus dangereux que le
FN ? « Quand il s'agit de monter les gens les uns
contre les autres, je pense que les porteuses de niqab et autres barbus n'ont
rien à envier aux chemises brunes de l'extrême droite. A ce niveau, la
revendication politique ne sert qu'à alimenter la haine, la violence et le
rejet de l'autre. La République doit se protéger contre ses semeurs de troubles .
C'est un peu logique, puisque les barbus sont d'extrême droite. Dommage que
cette extrême droite-là, pourtant particulièrement virulente, dérange moins une
certaine gauche que le FN ». « Son souhait, ou celui de son mari
salafiste, c'est que les femmes de la planète entière subissent cette loi
obscurantiste. Le voile porté ostensiblement (difficile de faire autrement,
c'est vrai) n'est que l'étendard d'un mouvement politico-religieux dont les
ambitions sont connues de tous. Tout comme l'étaient les chemises de couleur de
certains mouvements politiques dans les années 30. Vous ne lisez pas les
journaux ? ».
Bof… Le voile les ridiculise :
« J'ai vu la même chose sur la plage, une mère et sa jeune fille voilées
dans l'eau, vision glaçante, quasi apocalyptique, visage caché. Et la sortie de
l'eau, ô surprise, effet hilarant, car l'effet tee-shirt mouillé était plus que
suggestif et rien n'échappa aux estivants de la plastique féminine de ces deux
femmes. Détail d'importance qui échappa manifestement aux barbus à leurs côtés ».
Il faut rétablir le droit de se promener intégralement voilée, c’est la manœuvre à laquelle se livrent les
« extrémistes » : « Autant je déteste et méprise l'islam
extrémiste, comme toutes les religions extrémistes, je pense que c'était une
erreur monumentale d'interdire le voile intégral. La liberté prime. Résultat de
cette loi: chaque contrôle devient un incident et un conflit islam-occident.
Rapprochons-nous enfin. Si on ne l'avait pas interdit, la pression sociale
aurait pu s'exercer librement sur les femmes musulmanes en France, et nous
aurions aujourd'hui des banlieues, des écoles, où un grande partie des femmes
seraient contraintes de porter le niqab. Ce que veulent les extrémistes, c'est
créer de si grands troubles lors des contrôles que la République y renonce ».
Le
Figaro jette au même moment que ce lecteur l’angoisse dans les chaumières
sur une possible suppression de la loi anti-voile: « Si Manuel Valls promet de faire respecter l'ordre, des voix s'élèvent dans
la majorité pour remettre en cause la loi sur la burqa. Une fois de plus, Manuel Valls doit se sentir bien seul ce
week-end. Le ministre de l'Intérieur a condamné les violences communautaristes
de Trappes en soulignant qu'«aucune raison» ne les justifiait et qu'elles étaient
«inacceptables». Il s'est ainsi démarqué de la quasi-totalité des commentaires
entendus à gauche, qui ont mis en cause l'attitude de la droite et l'héritage
de Nicolas
Sarkozy. Voire la loi elle-même. La sénatrice EELV Esther Benbassa a tweeté samedi:
«Trappes brûle. Quand notre ministre Valls comprendra-t-il les dérives
auxquelles donne lieu le contrôle d'identité injuste et injustifié?» La loi, qui
interdit «la dissimulation du visage», avait été votée en juillet 2010 par une écrasante majorité de la
droite et du centre, et une vingtaine de députés de gauche. Parmi eux, quatorze
socialistes, dont Manuel Valls et Aurélie Filippetti, et un communiste, André Gérin. Le reste du groupe PS n'avait pas pris part au vote, Jean-Marc Ayrault, qui le présidait à l'époque,
s'étant tout de même engagé à «ne pas faire obstacle» à l'adoption du texte.
«Sinon, avait-il expliqué dans La
Croix, les Français ne comprendraient pas notre position.» Il faut dire
qu'elle ne brillait pas par sa clarté. Les socialistes se disaient d'accord sur
«le principe» de l'interdiction de la burqa, mais accusaient la droite de
vouloir «instrumentaliser» la question à des fins électorales. «De quelle
manière les forces de l'ordre arriveront-elles à amener une femme à abandonner
cette burqa?», avait aussi fait valoir Benoît Hamon, à l'époque porte-parole du PS,
pour justifier l'attitude de son parti. Devenu ministre, l'ancien élu de la 11e
circonscription des Yvelines, où se situe Trappes, a évolué. Il a estimé samedi
sur BFMTV que «le devoir de
l'État est de faire respecter la loi républicaine partout» et «surtout à
Trappes», une ville où, selon lui, «il fait bon vivre».Bas du formulaire
En vérité la majorité des français est composée de
« beaufs » : « Inutile de jouer les
Cassandre, dès lors que le principal problème est déjà là: une grande partie
des Français, de leurs politiques, de leurs médias, sont des beaufs. Des membres
de la classe moyenne, ce qui vaut comme caractéristique sociologique et comme
jugement de valeur, qui n'auront jamais que haine et que mépris pour les gens
du dessous, ces gueux. Et cette haine et ce mépris ne produiront jamais que de
la gangrène (du repli communautaire, de la violence, etc...) ».
Faire de l’humour peut sauver ?
« Quand je passe à coté de quelqu'un d'entièrement voilé, qui me dit que
c'est une femme ? ».
Trappes n’est pas tchétchène :
« Je ne comprends pas la comparaison qui est faite avec la Tchétchénie.
Les tchétchènes ont voulu leur indépendance, la Russie considérant qu'elle
faisait partie intégrante de son territoire depuis quelques siècles n'a pas
voulu en entendre parler et a écrasé la révolte à la suite de 2 guerres successives.
Vous n'allez pas me dire que les musulmans qui ne sont dans cette ville que
depuis 30 ans vont demander l'indépendance de Trappes. J'avoue que quelque
chose m'échappe ».
LA FIXETTE SUR LE VOILE ABOUTIT AU SOUTIEN A L’ORDRE DEMOCRATIQUE BOURGEOIS
Pour les
gauchistes antiracistes et islamophiles le gouvernement sauve l’honneur
antifasciste en dénonçant l’islamophobie ambiante des français de base, et pour
les français de base la police fait respecter les lois ambiguës du personnel
politique corrompu : « Atmosphère islamophobe...ben voyons. Toujours
les mêmes arguments...c'est la faute à la police, pas la nôtre...la République
est une et indivisible, et laïque. Non, la religion n'a pas sa place sur la
voie publique, quelle que soit sa confession, c'est une affaire privée, qui se
vit dans le domaine privé. La République se vit à visage découvert et dispose
de lois que chacun doit respecter. Provoquer des émeutes pour
"couvrir" une rébellion injustifiée ne fera que renforcer cette
atmosphère CQFD ».
Soutien à la police
républicaine : « Il faut afficher notre soutien indéfectible
pour notre police républicaine à Trappes. Ne pas céder face à ces moyennageux.
Courage pour les jours à venir. La loi existe sur le port du voile intégral.
Elle doit être appliquée. A Trappes mais aussi à Lyon et dans bien d'autres
villes, les salafistes bafouent la république et nous provoquent. La seule
réponse, la fermeté républicaine, seule à même d'éviter que le front national
ne devienne le premier parti de France. Ce niqab est clairement une provocation
contre notre société. La loi républicaine a posé certaines barrières que
certains veulent briser pour provoquer car on peut tout à fait être un bon
pratiquant sans porter ce voile intégral que notre pays a refusé
démocratiquement. S'en suivent les émeutes, qui ne sont que le signe que pour
certains, le communautarisme est plus fort que la réflexion et le sentiment
d'appartenir à une nation qui sait donner sa chance à un Djamel Debouze
(trappiste) ».
Le racisme n’est pas une spécificité de « blancs » : « Entièrement d'accord, la religion fait partie de la sphère
privée, c'est d'ailleurs étonnant que ce soit souvent (mais pas
systématiquement quand même) la même religion qui fasse parler d'elle.
Personnellement j'en ai plus qu'assez de toujours entendre les mêmes choses :
les blancs sont racistes contre les gentils arabes et les gentils noirs. Le
racisme ça existe aussi dans l'autre sens, la preuve : qu'est-ce que ça peut
bien lui faire s'il y a plus de blancs à Trappes à ce témoin ? Pourquoi, M.
Abdul, donnez-vous si complaisamment la parole à des provocateurs haineux, en
quête de djihad antiflic ? Les pensez-vous dignes porte-parole des habitants de
Trappes ? L'origine des violences de cette nuit est-elle dans un énième
contrôle (injustifié, of course) ou dans l'interpellation d'une personne qui
exprimait publiquement son mépris des lois de la République en se promenant le
visage masqué dans un espace public, pauvre propriété privée que son mac aura
évidemment protégée...? ».
La révolution, c'est faire un "p’tit" tour
sur soi même, pour se retrouver au même endroit. Le problème c'est que, pendant
ce temps là, les autres ont continué à avancer. Résultat : on régresse. Pitié
pas de révolution. Evitez-vous cela. Reprenons la discussion au niveau du
contrat. C'est là que se situe le noeud gordien. Nous avons tous à y gagner de prendre cette voie. Toutes les autres conduisent à la sujétion donc à
la soumission d'une sous partie de la société.
Un « trappiste »
intramuros ne craint de prévoir la tournure de l’envahissement dans deux
décennies : « Dans vingt ans, Trappes, c'est la Tchétchénie !" Au
moins, on ne pourra pas dire qu'on a été pris par surprise. Reste à savoir ce
que l'on peut faire pour empêcher une guerre civile ! Je signale par ailleurs,
car on a trop tendance à l'oublier, que mohamed merah est devenu le héros d'une
partie non négligeable de nos concitoyens ! On a tout de même le droit de
s'interroger et de se demander dans quel pays nous voulons vivre ! ».
Vous avez aimé le chantage au racisme, (ces 30
dernières années..)? Vous adorerez le chantage à l'"islamophobie".
C’est un problème pour « les Français » de la « résistance » : « Alors pour ce monsieur Abdul : pourquoi cette violence est elle quasi
toujours issue de musulmans? Qui agresse pour une simple cigarette ou un
"mauvais regard" selon la terminologie employée? Rarement des bouddhistes,
des hindouistes ou des protestants. A force de jouer les Daladier et
Chamberlain bien lâches devant Hitler, nous aurons comme Churchill le disait le
sang et les larmes grâce à nos politiciens. Quelle autre religion tente tous
les jours de saper la laïcité républicaine ? Les francais n'en peuvent plus et
penseront n'avoir d'autre choix, déçus par les réalisations pitoyables de l'ump
et du ps que de tenter l'aventure FN avec les inconnues que cela comporte ».
Marrant, ce n'est pas Islamistes ou liés a l'immigration, mais les 3 remèdes
fournis par notre expert sont tous liés a l'Islam (le premier et dernier) et a
l'immigration (deuxième).
Celui-ci ne
veut pas lier pauvreté et exclusion à violence de sous-classe : "Cesser
de lier immigration et violence". ... lol ben voyons... ! Il n'y a
vraiment plus que les "docteurs" et " sociologues chercheurs au
CNRS" pour vous expliquer qu'en France il n'y a pas de lien entre
immigration et violence. D'ailleurs je suis certain qu'ils vous rachètent votre
appart à Trappes au-dessus du prix ! »
Les politiciens sont tous des hypocrites face à un « mal » réel : « Sur le problème de la sécurité, le Gouvernement qu'il soit
de droite ou de gauche a toujours menti. Il continue devant une insistance
écrasante pour révéler des faits à la fois honteux et déplorables. Très souvent
on n'a que les enfants qu'on mérite et les réactions diverses des journalistes
et des politiciens montrent avec quelle hypocrisie le problème est traité. Ce
que semblent ignorer ces faiseurs d'opinion, c'est que le Mal est là se
manifestant avec de plus en plus d'arrogance devant un Ministre qui n'en peut
mais et se complait dans des discours lénifiants auxquels plus personne
n'apporte attention ».
LE TROUBLE REBONDIT AVEC LE RETOUR SUR L’ACCIDENT DE BRETIGNY
« A-t-on
voulu cacher une réalité trop dérangeante ? Contrairement à la version
officielle véhiculée par les autorités politiques, policières et sanitaires, il
y a bel et bien eu des scènes de vol et de caillassage après le déraillement du
train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge. Le
Point s'est procuré le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10
au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité
(DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l'opération de sécurisation mise
en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS
37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux. Or le compte rendu des forces de
l'ordre est sans ambiguïté. "À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37
devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la
progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles", note
la synthèse de la DCCRS. Un constat fort différent de celui dressé par les
responsables de la Croix-Rouge et du Samu qui affirmaient n'avoir constaté
"aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale" en
gare de Brétigny. Pourtant le rapport de synthèse de la DCCRS va plus loin :
"Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s'emparer d'effets
personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes." Et la note
d'enfoncer le clou : "Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de
l'accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et
sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République,
Premier ministre, ministre de l'Intérieur, ministre des Transports, ministre de
la Santé...). À la lecture de la synthèse, on apprend qu'un dispositif de
sécurité très important a été déployé alors sur place. Ainsi pour assurer des
escortes d'ambulances, un équipage motocycliste de la CRS autoroutière
Sud-Ile-de-France était également réquisitionné. Par ailleurs, deux autres
sections de la compagnie 37, employées sur le département de la Seine-et-Marne
ainsi que les fonctionnaires de la CRS 51-Orléans, utilisées sur le département
de la Seine-Saint-Denis étaient appelées en renfort. Pourtant, ministres et sous-préfet présents
sur place ont démenti à l'unisson tout caillassage sur les forces de secours et
vol sur les victimes. Ainsi, sur i>Télé, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier déclarait ne pas avoir eu connaissance "de victimes
dépouillées", faisant simplement état "d'actes isolés" et
"de pompiers qui par petits groupes ont été accueillis de façon un peu
rude". Le sous-préfet d'Estampes, Ghyslain Chatel, démentait pour sa part
que les secours aient fait l'objet de jets de projectiles, à l'exception
"d'un camion de pompiers, qui pourrait avoir été visé mais pas touché".
Contacté jeudi par Le Point.fr, Luc-Didier Mazoyer, le directeur départemental
de la sécurité publique de l'Essonne, persiste et signe : "J'étais sur
place, il y a certes eu des tensions pour repousser des individus, mais je n'ai
vu ni scène de pillages ni violences urbaines. J'ai déclenché une enquête pour
en avoir le coeur net." Le parquet d'Évry a ouvert une enquête
préliminaire pour vol en réunion avec violences, à la suite des incidents qui
se sont déroulés en marge de la catastrophe. Les autorités avaient seulement
reconnu qu'un urgentiste du Samu s'était fait voler son portable. Dans le cadre
de cette affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue puis relâchées,
les perquisitions à leurs domiciles n'ayant rien donné. Eux-mêmes ont nié toute
participation à ces vols. L'un d'eux a néanmoins été désigné comme l'auteur du vol du téléphone par
sa victime. Selon le parquet d'Évry, aucune plainte pour d'autres vols n'aurait
été à ce jour déposée. Nos révélations ne vont pas manquer de relancer la
polémique. En effet, dès le vendredi, le syndicat de police Alliance avait fait
état de scènes de pillage avec un groupe de jeunes qui "aurait dépouillé
les victimes et notamment les premiers cadavres". Des déclarations
démenties avec virulence par de nombreux responsables socialistes ou ministres
du gouvernement. Le syndicat avait alors quelque peu fait machine arrière.
Aujourd'hui, la synthèse de la DCCRS, même si elle ne mentionne pas le terme de
cadavre, ni celui de pillage, semble bel et bien donner raison au syndicat ».
UNE QUERELLE
FRANÇAIS/ETRANGERS IMMIGRES ravivée par l’accident ferroviaire?
Nouveaux
commentaires de spectateurs indignés :
« L'heure
d'arrivée des premiers CRS sur les lieux de l'accident ferroviaire de Brétigny,
une heure et demie après les secours, "ne colle pas" avec la description
d'un rapport policier faisant état de vols d'effets appartenant aux victimes, a
indiqué aujourd'hui une source préfectorale. ... "Et qui a fait état de ce
rapport à la presse ? Un syndicat policier d'extrême droite. Bon, je dis ça, je me comprends... ».
« Dans
cette sordide affaire, les politicards de gauche sont à la hauteur : cacher la
vérité une fois de plus, afin de protéger leurs chouchous de banlieue. Il ne
faut surtout pas que la vérité éclate au grand jour et que les
"Français" qui ne sont pas
dupes, demandent des comptes à ce ministre qui n'est qu'un "faux
dur"mais qui comme les autres n'est qu'un "godillot"
Sarko a sauté pour n'avoir pas eu le courage de "nettoyer " les
banlieues les socialistes sauteront pour les mêmes raisons ».
« Merci
de rechercher la vérité, cette recherche devrait être faite pat tous les
médias. Malheureusement certains semblent être aux ordres. Déplorable le sens
de responsabilité de certains journaleux et scandaleux et ignoble que des
délinquants puisent s'en prendre aux victimes. Dans quelle société sommes nous
? »
« Vous
avez raison. Je crois que nos politiciens, quels qu'ils soient, n'ont pas les
outils pour mener des actions dans le sens d'une éradication de ce phénomène.
Ça va nous tomber dessus un jour où l'autre et nous n'aurons que le choix de
rester et nous soumettre ou partir (comme certains imams le disent eux-mêmes
dans des vidéos postées sur Youtube) ou alors : la castagne !Ils étaient 200 ou
400, dans deux ans ils seront 600 ou 800, et dans 10 ans 1000 ou 2000 et vous
ne ferez plus la loi ».
SABOTAGE ?
« Quatre
boulons qui se dévissent sous l'effet de la chaleur... Vous avez vu jouer çà ou
?... Et pourquoi uniquement celui-là et pas d'autres ? La voie avait été
inspectée le 4 juillet par des spécialistes... Qui sont-ils ? Quel est leur
avis ?... Des "dépouillements de cadavres et de blessés" ? Allons ma
bonne dame vous n'y pensez-pas, c'est pour cela que les CRS ont conservés leurs
casques ?... Ils avaient froid à la tête c'est tout!
Ah ils ont portés plainte ? C'est juste pour se faire rembourser de leurs vieux
portables ?... C'était un sabotage
basta !Chaque heure une autre explication sur ce drame ! Maintenant il y
aurait eu des faux boulons montés sur cette pièce, et elle ne serait pas la
cause primaire de ce drame... L'affaire est claire, la SNCF et ce gouvernement
vont absolument tout faire pour noyer le poisson, et surtout ne rien payer aux
victimes et usagers ! »
TERRORISME
INTERIEUR…
« Ca continue...... Et encore à trappes et au Tour de France à Nice où la caravane
(Cochonou) et les gendarmes se sont fait caillasser dans les quartiers
sensibles. Mais tout va très bien madame
la Marquise. La lâcheté est une
constante chez nos politiques de Droite comme de gauche. Ils tentent de faire
diversion en se pêchant avec bienveillance sur les minorités et en s'affichant
anti racistes. On peut ne pas être raciste et faire appliquer la Loi avec
fermeté envers tout le monde, sans exception. Il faut accepter la réalité et
observer qui cause ces troubles graves à la sécurité publique. On ne peut
brûler des voitures et créer des émeutes quand un policier veut faire appliquer
la Loi. Reculer sans cesse devant ce terrorisme intérieur c'est donner
l'autorisation d'aller toujours plus loin, jusqu'à quand ? Il y aura une fin
mais à ce moment là ce sera dramatique et incontrôlable. Attention au jour où
la majorité silencieuse, excédée se réveillera brutalement.
SAUVAGEONS A
REPETITION…
Indignation
du posteur moyen : « Devant la révélation, suite à un rapport de
police, de tels faits ; la première interrogation se tourne vers ceux qui sont
censés nous protéger, nos gouvernants à travers les ministres concernés. Il est
facile de conclure à l'incapacité de ces ministres ou à leurs besoins de
minimiser des actes pitoyables. Cette gestion d'événements très graves rejoint
leur apprentissage dans la bonne marche de l'Etat. Le silence encourage ces
"sauvageons" à renouveler leurs exploits... Pitoyables sous tous les
plans...Deux versions du contrôle de police à l'origine des
violences… ».
Retour à Trappes, Version journaleuse : « Les
affrontements,
qui
ont commencé vendredi vers 21 heures, semblent avoir pour origine
l'interpellation la veille d'un homme qui se serait violemment opposé au
contrôle par la police de son épouse voilée, dont le visage était dissimulé,
selon Jean-Marc Galland, directeur de cabinet du préfet des Yvelines. Le
procureur de Versailles a indiqué qu'il avait tenté d'étrangler un policier. Ce
dernier présente des marques d'étranglement au cou et une trace de coup au
niveau d'une pommette, a-t-il précisé. Mais le
Collectif contre
l'islamophobie en France (CCIF), qui dit avoir été contacté par la
femme voilée, a contesté cette version. Il évoque des «provocations» de la
police et dénonce un «contrôle d'identité musclé». Dans un communiqué, le CCIF
indique que «plusieurs témoins de la scène rapportent des déclarations racistes
de la part des policiers et un abus de moyens physiques à l'encontre» de la
jeune femme. Cette dernière, dont le témoignage est publié sur le site
Al-Kanz,
a raconté qu'elle allait se prêter au contrôle lorsqu'elle a vu un agent de
police «pousser violemment (sa) mère». Son mari aurait alors protesté, avant
d'être «maintenu à terre» et menotté par les forces de l'ordre. L'épouse
affirme avoir été traînée par le voile et «plaquée sur le capot de la voiture»
avant d'être emmenée au commissariat. Sur le chemin, «ils nous criaient dessus
comme si on était des chiens». Elle ajoute avoir été traitée de «fantôme».
(ce qui n’est pas une insulte mais un constat,
jlR).
Une souris inconnue de notre PAF a soudain bondi : cette… Coordination contre le racisme et
l'islamophobie (CRI) a également «réfuté les versions policières» et réclamé
une enquête «indépendante». Pour Marine Le Pen, qui n’allait pas se gêner dans
la partition qui lui est réservée, les affrontements du week-end «sont liés à
la montée d'un communautarisme délétère exacerbé par une immigration de masse».De
son côté, le cire-pompe du déclassé Sarkozy, Brice Hortefeux a dénoncé «les
errements, l'inertie et l'idéologie» du gouvernement en faisant le lien entre
les violences à Trappes et le flou qui entoure les événements consécutifs à la
catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge. Le larbin de Sarkozy en a profité
pour accuser le gouvernement d'avoir «cherché à masquer honteusement les jets
de projectiles et agressions de victimes qui, selon un rapport policier, sont
intervenus sur les lieux».
Un ami du gouvernement, as du cirage de pompe en attendant un futur
marioquin, Jean-Christophe Cambadélis, lui, a trouvé qu'il y avait eu «surmédiatisation
des méfaits en marge du drame de Brétigny». Et que c'était une illustration du
«climat français, sur lequel prospèrent le Front national et quelques
extrémistes». Sur son blog, tout en assurant
que «le port du niqab est une provocation qui doit être traitée comme telle»,
le député PS de Paris affirme qu'un «contrôle musclé ne règle rien à
l'affaire». «La cohésion française abîmée par le sarkozysme est achevée par la
relégation urbaine», écrit-il, en exprimant ses craintes que «les discours de fermeté
ne soient que des cautères sur une jambe de bois». C’est toujours la faute aux
autres (oubliée la triste pantalonnade de Jospin en 1989 pliant face au voile
et autorisant la prière en entreprise, cf. mon livre page 212, comment la
gauche a supplanté le prolétaire par l’immigré).
CONCLUSION : Tous s’empaillent de
façon fantasmatique (mais qu’est-ce la
politique bourgeoise dominante sinon un immense fantasme populaire de
bistrot) sur le lien immigration-violence, le rébus immigration-religion, le nœud
coulant drogue-islamisation, la persécution policière et le laxisme des magistrats,
le diable et sa belle-mère… Rien sur les
prétextes futiles à des comportements désespérés… La réflexion sur ces « accidents
sociaux » serait entièrement cernée par les oppositions gauche/droite.
Il n’y a pas identité
ethno-religieuse de la part des émeutiers, qui, par nature, sont impulsifs. La
rumeur, leur rumeur, peu importe – que ce soit la réaction du faux mari de la
pétasse voilée ou un contrôle humiliant des flics – déclenche l’incendie. Il ne
se trouve pas derrière un plan concerté de prise du pouvoir local par les
salafistes. Si la police ne faisait pas son travail minimal syndical, les
agressions contre les provocatrices en hijab se développeraient. Deux types ont
été condamnés à deux mois fermes, d’autres n’ont pu être identifiés…
L’EXORCISATION DU QUESTIONNEMENT
Le discours d’un certain Bruno Roger-Petit,
tendance gauche caviar ergoteuse (Nouvel Obs) qui pose au probe moralisateur
islamophile, en dit long sur le double jeu des amis du gouvernement de la
gauche œuf de lump. BRP s’en prend violemment au beau blond du 20 heures
Laurent Delahousse qui a osé une question (très pipole certes, mais logique
pour le spectateur troublé par les violences et pillages qu’on lui a servi
depuis deux semaines) à Hollande le 14 juillet: « Lors de votre
visite en Tunisie, vous avez prononcé une phrase très importante, 'La France
sait que l'Islam et la démocratie sont compatibles'. C'est un discours qui
s'adressait évidemment à la Tunisie, au parti Ennahda. (Un temps) Je voulais
vous poser une question. En France il y a cinq à six millions de musulmans, un
tiers se déclare croyant. Si un jour, un parti islamiste, fondamentaliste, se
créait en France, quelle serait votre réaction ? ». RBP fusille le
journaliste pipole pour cette question dérangeante pour son maître de l’Elysée :
«question non réfléchie, fantasmée, impensée » (on a rarement vu
journaliste aussi
servile vis-à-vis du pouvoir): « François Hollande a répondu comme il
convenait, réponse qui valait sans
doute plus pour ses insulteurs du matin que pour les personnes stigmatisées, de
fait, par Laurent Delahousse : Aucune religion n’est contradictoire avec la
démocratie. La démocratie, c’est le bien commun, qui n’empêche en aucune façon
le fait religieux. En France, cette conciliation, nous l’avons fondée autour du
principe de laïcité". Une
question de science-fiction au détriment de la réalité, hurle le Roger-Petit. À la fin, on s'interroge. Comment l'un des
représentants de l'élite médiatique la plus célébrée, la plus encensée et la
plus reconnue, en vient-il à poser une telle question dans le cadre d'un
entretien avec le président de la République, qui plus est le 14 juillet ?
Comment un journaliste, peut-il interroger le chef de l’État sur une question
de science-fiction (la création d'un parti politique islamiste fondamentaliste
en France) au détriment de la réalité (la création d'une formation politique de
catholiques extrémistes en vue des élections européennes prochaines) ? Il y a
là une sorte de mystère. On peut comprendre, dans ce contexte, les réactions
que suscitent la question de Delahousse, comme celle du député socialiste Pouria Amirshahi sur
Twitter : "Il travaille pour qui Delhousse, le FN ou Al-Qaïda ?". On
aimerait savoir comment les principaux responsables de l'information de France
télévisions, Rémi Pfimlin et Thierry Thuillier, jugent cette question de
Laurent Delahousse et si elle est le reflet de la pensée globale des rédactions
du service public, de leur vision de la France et des Français. Et l'on
regrette, de la manière la plus sincère, que le temps d'une question, ce 14
juillet, Laurent Delahousse se soit fait le petit télégraphiste d'une cause si
peu juste, si peu noble, et pour tout dire, si peu républicaine ».
Virez donc chers maîtres ce blondinet si peu
scrupuleux ! C’est l’interprétation de RBP qui est impensée parce qu'elle
démontre qu’il se met au service de cet ambigu soutien gouvernemental à une religion
arriérée qui ne se confond nullement dans les faits avec la révolte impulsive
des banlieues, et sert d’écran à cette même révolte en la faisant endosser par
la minorité des spectateurs salafistes ; or, nous le savons bien, salafistes
comme caïds dealers sont toujours ennnuyés par ces explosions de violence qui
dérangent leurs commerces respectifs et la collusion de leurs « balances »
avec la police ; la vraie menace « fondamentaliste » n’est-ce
pas ce discours intégriste et moralisateur bourgeois qui dénonce le FN un
jour et les terroristes « islamistes » un autre jour? Pour nier
toute colère des basses classes, certes incapables de s’identifier au prolétariat.
Plutôt que de
jauger la pertinence de son confrère, pour une question induite par le bourrage
de crâne étatique, ce journaliste véreux joue à gloser sur sa pertinence, ce
qui en dit long sur sa mauvaise foi. Et sur sa vision étroitement nationale du
gouvernement des consciences quand le spectacle du monde est celui des femmes
opprimées dans les pays arriérés, islamisés et lobotomisés.
Le parti
fondamentaliste de la bourgeoisie existe bel et bien, c’est celui de toutes les
factions bourgeoises et religieuses complices dans les faits pour faire mariner
de faux débats et pour appeler… au calme social.
Enfin, pour
étriller un peu plus de grands absents de « l’amitié des peuples » et
du « marxisme tolérant envers toutes les religions du moment qu’elles font
plaisir aux pauvres », on relève le silence bruyant de toutes les bonnes sœurs
gauchistes et de nos prudes maximalistes. Sujet lourd à porter ? Ne pas
contrarier la « gauche humaniste » au pouvoir ?
Le néonazi norvégien Kristian Vikernes, arrêté mardi
en Corrèze avec son épouse française, Marie Cachet, n'avait aucun projet
terroriste et se montre coopératif, a déclaré mercredi son avocat, Me Julien
Freyssinet. La jeune femme a été remise en liberté
mercredi soir, a-t-on appris de source judiciaire, mais la garde à vue de
Kristian Vikernes, qui peut durer jusqu'à 96 heures, a été prolongée. Me
Freyssinet a justifié sur BFM TV l'achat par l'épouse de son client de quatre
fusils, dans un cadre légal, par "la philosophie de vie choisie par le
couple : le survivalisme". Il s'agit notamment de vivre en autarcie et par
conséquent de devoir chasser pour avoir sa nourriture, a-t-il expliqué. Le ministère de l'Intérieurr,
Manuel Valls, avait affirmé mardi que Vikernes, "proche de la
mouvance néonazie", était "susceptible de préparer un acte terroriste
d'envergure" et "constituait donc une menace potentielle". Il
avait toutefois précisé par la suite qu'aucune cible ni projet précis n'avaient
été identifiés. Me Julien Freyssinet a souligné que Kristian Vikernes était
conscient de son lourd passé. "Je crois que c'est l'accumulation de ces éléments
qui a fait qu'il y a pu avoir des craintes à son égard", a-t-il dit,
toujours sur BFM TV. Selon lui, son client nie toute sympathie envers le tueur
norvégien Anders Behring Breivik, auteur de la tuerie de l'île d'Utoeya en
juillet 2011. "Il désapprouve l'acte. Il est très clair là-dessus, il n'a
aucun lien avec le massacre de Breivik." Kristian Vikernes avait reçu le
manifeste de l'auteur de la tuerie d'Utoeya mais a reproché sur son blog à
Anders Breivik d'avoir tué des jeunes Norvégiens. Selon Manuel Valls, les
services de renseignements ont néanmoins "considéré que les messages qu'il
faisait passer ces derniers temps sur Internet manifestaient une très grande
violence". Kristian Vikernes, dit "Varg", figure du black metal
norvégien, s'est installé en France après avoir été condamné à 21 ans de prison en
Norvège dans les années 90 pour avoir tué un membre du groupe Mayhem. Il a
bénéficié d'une libération conditionnelle en 2009.