Bateleur noir & rouge |
O.
Besancenot : “Pour gagner, il faut que le pouvoir de la rue prenne
le dessus sur le pouoir de Macron.”1
« Je
tiens à ce qu'elle soit élevée… comme une philosophe, voire
comme une cynique. »
Le
père de Mary Shelley
Une
opposition Frankenstein
Le
mot est à la mode pour le gouvernement bancal d'Italie et celui
girouette d'Espagne. C'est bizarre, suggère le nom célèbre du
monstre de Mary Shelley, créature impossible à inventer normale,
comme pour mieux flouter les divers partis « anti-système »
parvenus au pouvoir, croyance journalistique ; sauf qu'ils sont
aussi « Frankenstein » en opposition où avec leur
« pouvoir dans la rue ». Oui ce sont bien les mêmes faux
derches qui sont dans la rue en train de vous promettre la
régularisation de l'immigration massive et qui, demain, occupant
éventuellement des strapontins gouvernementaux, laisseront à
d'autres collègues de l'arc « anti-système » se salir
les mains avec l'impossible solution migratoire au plan national.
Dans
sa décadence le capitalisme dévoile aussi son économie
Frankenstein. Le trafic de drogue est illicite officiellement, mais
pas vraiment. Le
trafic de drogue en France génère une activité économique évaluée
à près
de 2,7 milliards d'euros par an,
ce qui équivaut à un peu plus de 0,1 point de produit intérieur
brut (PIB), a annoncé mercredi l'Insee. L'organisme intègre
désormais l'activité
générée par le trafic de stupéfiants au calcul du PIB, et donc de
la croissance
en française.
Je
n'aime pas Machiavel, cet intellectuel de gouvernement est cynique,
superstitieux. Cet arriviste obséquieux avec les princes croit que
les hommes sont fondamentalement méchants et véhicule les derniers
relents de la philosophie antique, mais il nous transmet le meilleur
des règles de domination des princes de la Renaissance, et ce qui
n'a pas changé au niveau du pouvoir : l'extrême scélératesse
est le secret même de l'art de gouverner !
Machiavel
observe que la religion chrétienne couronne plutôt les vertus
humbles et contemplatives que les vertus actives. Il se déclare
opposé à l'idée chrétienne de progrès. Sous couvert du terme
« progressiste » nos gauchistes restent très religieux
et très apostoliques et apolitiques finalement. La religion n'est
guère qu'un instrument politique :
« Malheur
à l'Etat où la crainte de l'Etre suprême n'existe pas ! Il
doit périr s'il n'est maintenu par la crainte même du prince, qui
supplée au défaut de religion ; et comme les princes ne
règnent que le temps de leur vie, il faut également que l'Etat,
dont l'existence ne tient qu'à la vertu de celui qui règne, périsse
promptement ».
L'Etat
depuis des siècles a perfectionné sa capacité à encadrer « la
multitude », et la seule opposition sérieuse et fondamentale à
son « pouvoir » a toujours été constituée par des
minorités au « parti pris ». Machiavel avait anticipé
Lénine : « Car le vulgaire se prend toujours aux
apparences, et ne juge que par l'événement. Or, le vulgaire, c'est
presque tout le monde, et le petit nombre ne peut compter que lorsque
la multitude ne sait sur quoi s'appuyer ». L'ami de
Machiavel, Guichardin, lui aussi intellectuel de gouvernement voyait
parfois plus clairement le risque qui pendait au nez des
oppositionnels, d'être de faux oppositionnels cachant de simples
compétiteurs.2
C'est
marrant mais on ne m'invite jamais sur les plateaux de télévision;
pourtant je ne ferais qu'une bouchée des divers Besancenot,
Mélenchon, Plenel et autres Benbassa, écolos bobos, trotskos robots
et pédalos syndicaux. Tous ces saltimbanques sont chargés d'aboyer
sur scène et de râler pour ne rien changer, tout en prônant
liberté, égalité et fraternité sans frontières.
La
misère est croissante dans nos rues. Tous les cinquante mètres on
trouvait jusqu'ici des mendiants et mendiantes français, alternant
avec des réfugiés de couleur. Le gouvernement a décidé de
l'exporter en banlieue, ce qui fait que lorsque vous partez à pied
depuis Bagneux et Montrouge, de Saint-Denis ou de Vincennes vous avez
affaire aux quêteurs de rue jusqu'à Paris intra-muros, assis à
même le sol dans la crasse ou debout avec panonceau, ou accrochés
aux feux rouges avec bambin dans les bras ou occupé avec son
portable.
Besancenot
leur donne-t-il un euro au passage ? Ces pauvres à la rue ne
sont que la crête d'un magma invisible, au « vulgaire qui s'en
tient aux apparences », de 6 millions de chômeurs et de 9
millions de pauvres. Ni l'Etat droit dans ses bottes et ni ses
opposants bavards n'apporteront de solutions pérennes et massives.
Quel est donc la puissance qui les guide ? Est-ce la volonté de
promettre pour ne pas tenir ou de nous tenir la jambe pour faire du
vent ? Comme ce gouvernement qui promet des dents gratuites aux sans
dents, pourtant bien nombreux en France, puis après de les raser
gratis, surtout au fond des poches.
Un
des slogans ridicules de mai 68 avait été « le pouvoir est
dans la rue », mais comme la plupart des slogans intrépides ou
impulsifs, il était parfaitement récupérable. Le 30 mai 1968 (et
personne ne l'a fêté ce 30 mai 2018), avec la manif gaullienne des
Champs-Elysées (je suis sur un trottoir et je la regarde effaré),
« le pouvoir » en effet était dans la rue et scellait le
terme de la secousse du mois de mai3.
Depuis la manifestation en général, même avec ses nouveaux
ploum-ploum, les black blocks a perdu tout caractère subversif4,
même si anars et le NPA noir et rouge entretiennent le mythe auprès
des lycéens. Or, une caractéristique de l'Etat que les
intellectuels de gouvernement Machiavel et Guichardin avaient fort
bien saisi, est sa capacité à se dédoubler et à se servir d'une
opposition sur mesure5.
Actualisons. Si les médias de l'Etat bourgeois laissent autant se
pavaner sur les plateaux de
télévision de petits personnages sans
intérêt et cuistres en diable tels que les Mélenchon, Besansenot
et son pote Poutou, Ruffin, etc. (comme naguère le grand
dénonciateur de mai 68, Marchais) ce n'est pas par respect de la
démocratie ou parité de la libre expression, mais pour mieux les
laisser se ridiculiser eux-mêmes6.
Ils croient d'ailleurs être « le pouvoir de la rue »
lorsqu'ils défilent derrière les fonctionnaires gouvernementaux que
sont les permanents syndicaux. Le gouvernement est aussi capable de
céder au prurit des désidératas du lumpen zadiste, leur laissant
leurs champs dévastés avant de repasser la patate chaude à la
région.
Papy Krivine tient des meetings 68 |
Allons
les visiter dans leur coin d'internet.
AU
MILIEU DE L'ETIOLEMENT DE LA GREVE TRONQUEE A LA SNCF, LE BOUGISME
TROTSKIEN FAIT POUET POUET AVEC SON CRI ROMANTIQUE POUR
L'IMMIGRATION A TOUS CRINS et oublie la grève en cours de balade
Prenons
cet édito sur le site du NPA qui fait appel au sentiment brut de ses
toutes jeunes recrues indignées, insoumises voire « émancipées »
(dixit le gonfanon Besancenot) on découvre un slogan antimarxiste
« la
guerre de touTEs contre touTEs » avec la mythification d'une
victime d'un fait divers, Clément Méric. On ne va pas citer tout ce
galimatias mais en décrypter les mensonges débités sur un ton
sensationnel propre à manipuler le jeune lycéen :
« Sans
papiers comme l’étaient les mortEs de ces dernières semaines,
Ismaïl Deh, Sénégalais de 58 ans, depuis 18 ans en
France, tabassé à mort par la police à Versailles, Mawda, fillette
kurde de 2 ans tuée d’une balle policière à la frontière
belge, Blessing, Nigériane de 20 ans noyée dans la Durance
suite à une intervention policière.
Nous
manifesterons le 2 juin parce que la loi asile-immigration va
encore accentuer ces politiques de chasse aux migrantEs, les
contrôles, -l’enfermement, les expulsions. Macron et Collomb
sont les agents du crime. Nous vomissons leurs appels à la nation, à
la République, à la patrie, ces appels qui excluent, parmi nous, au
côté des migrantEs, les musulmanEs, les Rroms, les NoirEs et les
Arabes ».
Puis
le ton monte, presque du Emile Pouget réchauffé,
« Contre
l’ordre national
L’ordre
national est celui de l’encasernement et du contrôle généralisé,
des grenades qui mutilent, des frontières qui tuent. Cet ordre
cherche à souder une partie de notre classe, sous le drapeau
bleu-blanc-rouge et au son de la
Marseillaise,
autour de l’État et de la police. Quand ils exhortent, pour le
bien de la nation à sauver « notre » culture, « nos »
valeurs, « nos » entreprises, ce qu’ils veulent sauver, ce
sont leurs profits et leurs privilèges, ceux des plus riches. Nous
n’avons rien à faire de leurs coffres-forts. Ils ne sont ni à
nous ni pour nous. Les trains et les avions sont faits pour voyager,
les écoles pour éduquer, les hôpitaux pour soigner. On veut des
cheminotEs, du personnel dans les aéroports, des enseignantEs, du
personnel soignant dans les hôpitaux pour touTEs. Pas de murs, de
tris, de sélection ni de frontières. Pas de policiers, pas de
prisons, pas de centres de rétention »7.
Le
vrai alterne avec le faux et même l'outrancier, en écartant des
problèmes beaucoup plus graves ou prosaïques, c'est la stratégie
de l'omission, si bien pratiquée par leurs pères spirituels
staliniens. Nul doute qu'il continue à se produire des bavures
policières8,
condamnables comme cet assassinat indirect du sénégalais vendeur de
rue. Mais pourquoi faire croire que la fillette kurde aurait été
tuée volontairement par les flics belges, alors qu'elle a été
atteinte par une balle tirée en direction d'une voiture de racailles
en fuite ? Et pourquoi ne jamais parler ni dénoncer les
meurtres islamistes gratuits, des deux femmes policières à Liège
et d'un jeune homme ? Parce que les « insoumis » et
divers trotskiens sont les otages des fachos musulmaniaques de nos
banlieues ! Ils vomissent la nation au nom de n'importe quoi,
d'une collection de catégories raciales, d'une nation palestinienne
qui ne vaudrait pas mieux que la nation juive ; pour rappel
TOUTES les indépendances nationales que les trotskistes ont soutenu
se sont traduites par une répression massive et immédiate de la
classe ouvrière !
COMMENT
LE NPA A CRU INSTRUMENTALISER LE RACOLAGE DE LA GAUCHE BOURGEOISE ?
Lisons
la vantardise « unitaire » et « front populiste »
de leur prose à partir du bide de la marée vaguement « populaire »
avec une curieuse en-tête (j'y reviens par après): « La
marche du 26 mai est une première. La convergence des organisations
syndicales – CGT, Solidaires, FSU, UNEF, SAF, Syndicat de la
magistrature –, des associations et mouvements – ATTAC, Copernic,
Droit au logement, Collectif pour les droits des femmes… – et des
partis politiques est en effet pour le moins inédite. C'est
l’aboutissement d’un long, très long combat pour l’unité. Un
combat dont on peut dire, sans chauvinisme de courant politique,
qu’il doit beaucoup aux interventions d’Olivier Besan-cenot et à
la politique unitaire du NPA qui, depuis des mois, appelle à cette
convergence. C’est aussi l’expression d’une profonde aspiration
à l’unité de celles et ceux qui n’en peuvent plus de voir
Macron dérouler ses contre-réformes libérales les unes après les
autres. La nécessité de mettre un coup d’arrêt à ce rouleau
compresseur exige l’unité ».
Il
existe aussi une très comique langue de bois propre à ce trotskisme
noir et rouge, qui, après avoir féminisé le vocabulaire, crée des
néologismes pour faire « jeune » et « créatif »,
ainsi des « bougés significatifs » qui encensent une
marmelade d'assocs et clans divers des veufs et veuves de la gauche
gouvernementale :
Petits soldats populaires |
« Des
bougés significatifs
L’appel
à la « Marée populaire » du 26 mai est le résultat de
plusieurs « bougés ». Le premier est sans aucun doute celui
qui s’est produit du côté des organisations politiques avec une
première déclaration unitaire d’Alternative libertaire, EÉLV,
Ensemble !, Gauche démocratique et sociale, Génération.s, Groupe
parlementaire FI, NPA, Nouvelle donne, PCF, PCOF, PG, République et
socialisme (« Défendons
tous les services publics, solidarité avec les cheminotEs »)
avant la journée de mobilisation du 22 mars. Prise de position
qui indique une prise de conscience, parfois douloureuse, qu’aucune
force ne peut prétendre représenter à elle seule l’expression
politique de l’opposition à gauche au gouvernement et à sa
politique, ni même dicter les conditions de l’unité aux autres en
les invitant simplement à se rallier à une initiative décidée par
elle seule. Cette première prise de position a été suivi de
différentes actions communes.
L’autre
bougé significatif est évidemment du côté syndical et en
particulier dans la CGT, où la rupture avec l’héritage du rôle
de « courroie de transmission » du PCF avait laissé la place à
un refus pur et simple de toute action commune avec les partis
politiques. La majorité très large lors de la consultation interne
des organisations en faveur de la participation au 26 (78
organisations CGT ont voté pour, six se sont abstenues et six ont
voté contre) est de ce point de vue un tournant important ».
Le
bougisme trotskien est comme Gilbert Bécaud, « monsieur
100.000 volts », de la gueule rien que de la gueule. Et après,
sans honte, de clamer : « Construire le succès du
26 mai...et après on continue... ».
On
continue à mentir et à chauffer les troupes !
Comment
voulez-vous qu'on les prenne au sérieux dans leur vomissement
impulsif de cet « ordre national » à qui est opposé une
société avec seulement des cheminot(e)s, des profs, des hôpitaux,
pas de tris, pas de prisons, pas de flics... une société
capitaliste idéale avec de belles entreprises nationalisées, un
service public ad hoc, du travail pour tous, ouverte à tout voyageur
avec que des gentils gens... Le scénario parfaitement nunuche du
gauchisme radicalement réformiste et romantique idéaliste, mal dans
ses baskets à l'approche de la messe footballistique où la
Marseillaise va reprendre la première place au hit-parade de la
marée... populaire. Pauvres bougés !
LE
NPA OTAGE du « comité Adama »
Cette
pauvre loque d'organisme trotskiste sans principes politiques n'est
pas seulement le jouet des « forces unies de la gauche »
mais otage du marécage islamiste. C'est Le Monde qui vend la mèche
après coup du surprenant droit de préséance en tête du défilé
tortueux du 26 mai, où le révisionnisme antiraciste se prend pour
le centre du monde, pas du journal :
« On
veut dire : vous vous mettez derrière nous, vous suivez nos
luttes. On va au bout du processus, et on prend le contrôle de la
manifestation unitaire,
explique au Monde
le porte-parole du comité, Youcef Brakni, 32 ans. Ils
veulent des ouvriers, et ils regardent ailleurs… Alors on va se
mettre
devant. On n’a besoin de personne pour parler
à notre place. » L’appel
du Comité Adama
a été publié le 18 mai sur les réseaux sociaux et rencontre
un certain succès. Dans son viseur, les organisations de gauche.
« Il
est temps d’en finir
avec les appels creux à “la convergence des luttes”, peut-on
ainsi lire.
Nous refusons les injonctions qui sont faites aux mouvements des
quartiers populaires de n’aborder que “la question sociale”,
avec au passage un refus de considérer
le racisme qui structure la société comme participant de cette
“question sociale”. (…)
On
assiste à une véritable gestion coloniale des quartiers qui font
face aux violences policières. »
La
publication de cet appel est une sorte de tournant pour le « cortège
de tête » − groupe affinitaire réunissant des militants
radicaux se réclamant de l’antifascisme, de l’anarchisme ou de
l’autonomie, dont certains constituent le
black bloc, en raison de leur tenue
entièrement noire, masques ou cagoules compris. Cette fois, la seule
dimension émeutière veut être dépassée, laissant la place à un
message politique et des revendications. Soit une forme plus
classique de contestation ».
Le
petit rigolo de la lutte antiraciste veut sans doute dire que les
émeutes à répétition par exemple à Vaux en Velin constituent une
politisation et aussi la manifestation des gifles contre les filles
pas assez couvertes un exemple de lutte « contre l'Etat
français » :
« Il
n’y a pas plus politisé que les quartiers populaires, même si
cela ne se traduit pas par des manifestations. Les luttes sont là,
mais on ne veut pas les voir.
On n’a pas de leçons à recevoir,
nous sommes la cible numéro un des politiques de Macron »,
continue M. Brakni. Il ajoute :
« La gauche ne veut pas se confronter
à ces luttes. Mais on ne sera pas un réservoir électoral. Il faut
respecter
les gens, ce pourquoi ils se battent. » Dans
leur texte, les militants du Comité Adama insistent sur les
violences policières et le « racisme
d’Etat ».
Selon eux, la gauche entre dans cette logique « post-coloniale »
et fait preuve de paternalisme envers les quartiers populaires, et
notamment les musulmans. « Ce
n’est pas possible de demander
les voix des quartiers et de faire
les déclarations comme celles d’Adrien Quatennens (député
LFI du Nord) et
Jean-Luc Mélenchon sur
la militante voilée de l’UNEF, de
hurler
avec l’extrême droite »,
résume M. Brakni ».
Sous un logo vague, ou en tout cas une secte apparentée, le NPA, comme les pitres de LFI, par honte de tout paternalisme, se couchent devant cette apologie d'un populisme pas meilleur ni moins puant que celui de n'importe quelle extrême droite excluante :
« L’action
antifasciste Paris-Banlieue, proche du Comité Adama, a très
rapidement appuyé la démarche. « C’est
un événement politique majeur »,
écrivent les antifascistes franciliens. Ils dénoncent un
« apartheid
social et racial qui structure la métropole parisienne »,
une « violence
industrielle » de
la part de l’Etat contre « les
damnés des métropoles ».
Avant de conclure :
« Nous appelons toutes et tous à se retrouver
en tête de cortège, derrière ces collectifs, en veillant à ne pas
les invisibiliser par nos pratiques. »
En langage de militant radical, cela veut dire : pas de
constitution d’un black bloc qui pourrait faire fuir les familles,
mais aussi mettre en danger les migrants et les sans-papiers qui
doivent être présents samedi aux côtés du Comité pour Adama. Une
consigne similaire avant été lancée − et plutôt respectée −
lors de la marche
pour la justice et la dignité de 2017 ».
Ce
coup de force, avec force fumigènes de couleur, très médiatisé,
n'a pas soulevé de clameurs particulières de la part des groupies
gouvernementales ni de la part des miettes de la gauche contrite. La
fumée des pétards du carnaval populaire ne masque pas que la secte
à Mélenchon comme celle à Besancenot sont travaillées de
l'intérieur par les tendances PIR (fachos musulmans), racialistes et
islamo-gauchistes.
Le
Monde avait le culot de titrer cet article sur la magouille des
racialistes fachos "Les quartiers populaires en tête de
cortège", alors qu'en réalité il s'agissait seulement de ce
seul comité Adama qui, quoi que prétendent ses représentants, n'a
pas à se considérer comme représentatif des quartiers
"populaires".
LES
PETITS ARRANGEMENTS DES CONTESTATAIRES AVEC LA VERITE
IMMIGRATIONNISTE (l'escamotage des bateleurs trotskiens)
Le
ministre de l’Intérieur Gérard Collomb avait suscité des
réactions vertueusement indignées en jugeant que les migrants «font
un peu de « benchmarking »,
au moment de choisir leur pays de destination : «Vous
voyez par exemple que telle nationalité se
dirige plutôt sur tel pays non pas parce qu’elle est plus
francophile mais parce qu’elle juge que là, c’est plus
facile», avait
déclaré le ministre devant une commission du Sénat, où il
présentait son projet de loi Asile et immigration. Que le
principal flic de France se permette de dire cette vérité, relève
plus de la provocation perverse que de la vérité neutre9.
Début avril, à l’Assemblée, il avait déjà jugé que certaines
régions étaient «submergées
par les flux de demandeurs d’asile»,
« un terme habituellement utilisé par l’extrême droite »,
ajoutait un journaliste sagace. C'est ainsi qu'il décida de
« désubmerger » Paris en répandant des centaines de
réfugiés dans toute l'île de France... et dans les « village ».
Dans
le domaine manifestatoire, Collomb (le Deferre
de Macron) avait été aussi tancé par les activistes menteurs pour
avoir estimé que les participants aux manifestations
antigouvernementales étaient «d’un
certain point de vue complices»
des «casseurs»,
en raison de leur «passivité».
Sur la question migratoire, la vedette du bazar télévisé,
Besancenot fût mis en exergue avec ses « diarrhées qui
sortent du Collomb », mais nier l'évidence est sa profession
de foi anarcho-trotskienne, donc même pas drôle. Ce petit rigolo
prend les migrants pour des cons, et nous en plus (Castaner l'a bien
dit).
Sur
les manifestants « complices » des black blocks, c'est
vrai et faux à la fois. Le manifestant lambda ne va pas se friter
avec un fils de bobo qui est en train de se vêtir de l'uniforme
« subversif » (cagoule et baskets...pour fuir plus
rapidement en évitant de ramasser une grenade policière) car cela
ne le concerne pas et il n'est pas policier syndical ; car,
Besancenot et ses potes, en pleine idylle avec les résidus
staliniens, se garde bien de souligner la raison de la frustration du
chef de la police : naguère les sbires de la CGT et du PCF se
chargeaient très bien de remettre aux cognes les ploum-ploum
d'époque, ou de les désarmer ; la remarque du chef de la
police était donc subliminale et destinée à rappeler le personnel
syndical à sa fonction physique en cas de troubles anarchiques
« internes ».
Revenons
à l'épine principale de la gauche bien pensante et angélique (ils
ont horreur qu'on leur balance ce terme, forcément facho). Quand la
question est de savoir si c'est vrai ou pas que les migrants
affichent leurs préférences pour certains pays, il n'y a pas
beaucoup à argumenter : actuellement 300.000 réfugiés refusés
par l'Allemagne, d'autres boulés en Italie, tentent leur chance
ailleurs et surtout en France. Ce « benchmarking »,
Besancenot, s'il était au chômage, le pratiquerait tout autant en
se rendant à Pôle Emploi ou en tentant le voyage au Canada.
Beaucoup de bruit pour rien pour la baudruche immigrationniste de
l'islamocratie.
La
preuve: quand ils sont identifiés et répertoriés dans certains
pays, à leur arrivée, comme l'Italie, il ne veulent pas y rester et
disent préférer aller ailleurs comme en France ou en Allemagne.
Il n'y a même pas besoin d'être un simple électeur de « l'extrême
droite » pour comprendre cela et sans être raciste ni
inhumain.
Dans
la gestion controversée de l'immigration, le système dominant n'est
aucunement humanitaire. Sauf qu'on vit une période différente où
la migration a pris un aspect massif et exponentiel (comme le
chômage). On est dans la démesure et les démagogues oppositionnels
en carton pâte jouent aux vertueux juges des « gens de
peu » (qu'il faut conscientiser à l'antiracisme), « notre
classe », comme ose le dire le représentant des catégories
raciales et islamistes, le NPA. Ces cuistres ne peuvent décemment
poser les termes de l'immigration comme dans les sixties. Alors, les
industriels français, en manque de main d'oeuvre, en particulier
dans l'automobile faisaient venir en France une main d'oeuvre bon
marché et parlant français, donc des anciennes colonies en
particulier du Maghreb. Ces travailleurs n’étaient pas des sans
papiers , ni des réfugiés politiques ; il y avait un
turn-over. Après avoir amassé un pécule, l'ouvrier à la chaîne
repartait dans son pays pour tenir commerce et était remplacé par
son cousin, etc. jusqu'à ce que Giscard opère au regroupement
familial et développe les barres d'immeuble qui ont tant contribué
à générer exclusion et violence. Désormais, d'une part les
industriels ont encore plus besoin d'une classe ouvrière taillable
et corvéable à merci mais très encadrée par la religion, comme
nous l'avait expliqué Machiavel.
Désormais
ce n'est plus une immigration régulée mais une invasion d'être
humains fuyant guerre et misère. Face à ce déferlement où
journalistes et gauchistes nous montrent du doigt les noyés en
Méditerranée, il n'y a que bla-bla mais aucune solution pérenne et
massive. Par contre il y a un sacré « benchmarking » des
diverses assocs humanitaires et au bout des subventions alléchantes.
Exemple troublant, non évoqué par NPA et complices, depuis
de nombreuses années, déjà, sur le « territoire de la
République » (et sans aucun lien avec la guerre en Syrie) les
antennes de Médecins du monde, à Mayotte, accueillent et protègent
les comoriens clandestins sous couverts de leur dispenser des soins.
Ces « humanitaires » entretiennent la filière d’entrée
des femmes comoriennes, venues accoucher à Mayotte pour conférer à
leurs enfants la nationalité française et ainsi interdire
l’expulsion de leurs parents. Les deux thèmes favoris de médecins
du monde depuis huit ans sont la dénonciation de la « répression »
anti migratoires à Calais et à Mayotte. Dans la novlangue de ces
associations, peuplées de militants de la gauche bourgeoise, il
s’agit d’une « politique répressive à l’encontre de
l’immigration ».
LE
SYNDROME GUYANAIS MET A MAL LE « RESISTER ET LUTTER TOUS
ENSEMBLE » (et avec n'importe qui) DES MENTEURS TROTSKISTES!
Les
propos du ministre de l'Intérieur, qui a jugé que les réfugiés
«font un peu de benchmarking» au moment de choisir leur pays
d'accueil, a aussi provoqué des hauts-les-coeurs jusque dans les
rangs des groupies gouvernementales préposées au double langage.
Mais on s'en fout des divers masques à Macron. C'est le
« benchtrotskisme » qui a été le plus cynique et
menteur.
On
se souvient avoir lu et entendu sur france info, que, concernant
Mayotte : « la
question de l'immigration
clandestine est
une bombe à retardement qu'aucun gouvernement n'a jusqu'à présent
su régler ». Revisitons les commentaires des journalistes il y
a une année écoulée :
« A
Mayotte,
c'est également un collectif, constitué notamment de leaders
syndicaux, qui a déclenché le mouvement à la suite de violences
autour des établissements scolaires. Comme en Guyane l'an dernier,
les élus mahorais ne sont, en apparence, pas en première ligne dans
l'organisation des manifestations et des barrages ».
Le
NPA n'expliquera jamais en quoi le trafic des accouchements comoriens
en Guyane gêne la population guyanaise ni le gonflement
démographique qu'il induit contribuant à la paupérisation locale
et à une gestion critique d'une population excédentaire. Ces
irresponsables romantiques
antiracistes s'en foutent.
Le pop art du mensonge |
« Lors
de la crise guyanaise
il y a un an, le gouvernement de Bernard Cazeneuve avait tardé à
prendre la mesure de la situation. Alors que l'élection
présidentielle approchait, c'est seulement au lendemain de la grande
marche du 28 mars que le gouvernement avait décidé d'envoyer sur
place deux ministres : Matthias Fekl, ministre de l'Intérieur, Ericka
Bareigts, en charge des Outre-mer. Le 31 mars, au balcon de la
préfecture et après plusieurs heures de blocages dans les
négociations avec le collectif "Pou Lagwiyann Dékolé",
Ericka Bareigts avait présenté ses excuses "au peuple
guyanais".
-
« Des
comités dits de décasage ont été constitué, notamment dans le
Nord de l’île. Il s’agit pour les Mahorais de se regrouper pour
inciter les clandestins à abandonner leurs cases illégales et à
rentrer chez eux. S’ils ne partent pas, ils les conduisent à la
gendarmerie. Mais
si l’État ne peut plus éloigner les clandestins, on peut redouter
que ces groupes mahorais fassent disparaître les intrus par d’autres
moyens plus radicaux. En attendant, certains Comoriens ont accepté
de repartir aux Comores de leur plein gré, par avion aux frais de
l’État.
A
Paris, l’exécutif peine à prendre les décisions qui s’imposent.
Selon Le
Monde,
le ministère de l’outre-mer et Matignon plaident pour un
renforcement de la coopération avec l’État comorien, en
contrepartie d’un engagement de sa part à lutter contre
l’immigration clandestine. Le ministère des affaires étrangères,
qui a l’oreille de l’Élysée, suggère quant à lui de créer
une association entre Mayotte et les Comores dans le cadre d’un
accord de coopération régionale. On ne connaît pas la position des
ministères de l’intérieur et de la défense ».
Imaginez
de tels comités de décasage en métropole, Marine Le Pen en aurait
été jugée responsable et mise aux fers ! La plus hâbleuse
des politiciennes, l'ancienne garde des Sceaux, la Guyanaise
Christiane Taubira, a oublié elle aussi de noter la revendication
contre l'immigration sauvage de ses propres concitoyens, elle a
appelé au "dialogue" avec une "plus grande
implication des élus locaux", "sinon le blocage va durer".
L'exécutif socialiste a "incontestablement" agi en
augmentant notamment les forces de police et de gendarmerie, a-t-elle
relevé.
En
Guyane, les médias français ont évoqué des grèves et des
revendications indépendantistes en taisant les revendications liées
à l’immigration. Le NPA n'a pas seulement tu cette revendication
(cf. la Une de leur publication) mais ont prétendu apporter leur
soutien aux « insurgés » dont la fin de l’immigration
illégale était l’une des principales revendications.
La
grève avait commencé dans la ville de Kourou,
le 20
mars
2017,
initiée par le collectif des Toukans, celui des « 500
frères », et des syndicalistes de l'Union des travailleurs
guyanais (UTG) au sein de EDF, réservoir à aristocratie syndicale
guyanaise Ils mettent en place des blocages, initialement pour
protester contre la vente à un opérateur privé du Centre
médico-chirurgical de Kourou, mais aussi pour attirer l'attention
sur les problématiques d'insécurité, d'orpaillage illégal et
d'immigration clandestine incontrôlée4.
Résumé
oecuménique : Pour permettre à ce territoire d'Outre-Mer
d'Amérique du Sud de rattraper son retard sur la France
métropolitaine, le collectif réclamait notamment des mesures pour
renforcer les moyens
de lutte contre l'insécurité,
désenclaver
les communes
dont certaines n'ont toujours ni
eau ni électricité,
mieux reconnaître
les peuples autochtones,
améliorer les services
de santé défaillants
et le système
scolaire inadapté
à une démographie galopante.
NOTES
1La
coquille est du pigiste du pigiste du NPA :
https://npa2009.org/videos/o-besancenot-pour-gagner-il-faut-que-le-pouvoir-de-la-rue-prenne-le-dessus-sur-le-pouoir-de,
et n'est nulle part corrigé, preuve qu'ils ne lisent même pas
vraiment leurs déclarations pouët pouët. Ou que le pigiste a voulu parodier l'accent guyanais...
2« J'ai
considéré souvent que le nom de liberté sert plutôt à ceux qui
veulent en faire un prétexte et un voile pour leur ambitieuse
passion qu'il n'exprime un désir vraiment naturel aux hommes... Ce
qui est naturel aux hommes, si je ne me trompe, c'est le désir de
la supériorité et de la domination sur leurs semblables, si bien
qu'il en est fort peu qui, trouvant l'occasion de se faire les
maîtres, ne le fassent volontiers. Au fond de ces discordes civiles
suscitées au nom de la liberté dont on éblouit les simples, que
trouverait-on le plus souvent, si ce n'est des ambitions
personnelles ? N'a-t-on pas vu presque toujours celui qui
renverse le tyran au nom de l'égalité et de la liberté se mettre
ensuite à sa place ? (…) Notre temps est corrompu, c'est
pourquoi je dis que la plupart de ceux qui prêchent la liberté,
s'ils croyaient rencontrer pour eux-mêmes, sous un gouvernement
despotique, une meilleure condition, y courraient et par la poste,
et ces grandes âmes, ces esprits généreux dont on parle tant, n'y
arriveraient peut-être pas les derniers ».
Francesco
Guicciardini, dit François
Guichardin (Dialogue sur le gouvernement de Florence, (1483-1540).
3Lire
cette excellente analyse de cette journée, qui contint tant de
slogans débiles, tel le « Conhn-Bendit à Dachau » :
http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1995_num_48_1_4422 :
Frank Georgi « Le pouvoir
est dans la rue ». 30 Mai 1968 la « manifestation gaulliste » des
Champs-Elysées .
4https://www.jstor.org/stable/3780112?seq=1#page_scan_tab_contents
5« Pour
prendre ses ennemis dans ses gluaux, ce cruel basilic se mit à
siffler doucement, afin de les attirer dans son repaire. Il ne fut
pas longtemps sans les voir tomber dans le piège ». Machiavel
6Ainsi
sur une des dites chaînes d'infos on pouvait observer un Laurent
Joffrin, franc-mac de la gauche caviar, se ridiculiser et accumuler
les contradictions de l'angélisme immigrationniste, alternant le
Rocard pragmatique avec l'humanitaire qui est la potion magique pour
justifier les PME des assocs secouristes sans frontières. Face à
ce genre d'apôtre d'une mondialisation parfaitement hypocrite on
lui oppose toujours un journaliste de droite ou FN, comme quoi « il
faut être de gauche » ou alors « t'es forcément de
droite ». Mais ça ne marche plus.
7https://npa2009.org/actualite/antiracisme/le-2-juin-contre-la-loi-asile-immigration-pour-la-liberte-de-circulation-et
8L'Etat
bourgeois démocratique dispose des pare-feux adéquats et des
cénacles bureaucratiques ad hoc, dont on n'entend plus parler une
fois passés les ravages de l'oubli « populaire », que
résume fort bien la formule usitée : « La
Préfecture
de Police de Paris affirme qu'une "enquête interne a été
diligentée dès que les faits ont été dénoncés". Les
citoyens présents lors de la visite ont saisi l’Inspection
générale de la Police nationale (IGPN). Le Défenseur des
Droits a également été saisi jeudi soir par les citoyens qui ont
publié un résumé des faits sur internet. "Notre équipe de
juristes va désormais instruire cette affaire", précise
l’institution aux journalistes présents.
9Je
fais mienne évidemment cette réflexion d'un commentateur anonyme :
« Un
peu de nuances ferait du bien partout en France. Il y a des migrants
qui veulent juste fuir la mort, et d'autres qui veulent juste
bénéficier d'un système. On ne peut pas les mettre dans le même
sac. C'est comme pour les musulmans. Ils ne sont pas Tous fanatisés,
ils ne se sentent pas tous concernés par le terrorisme, ils
n'éprouvent pas tous le besoin de montrer patte blanche parce
qu'ils sont parfaitement en conformité avec les règles et lois de
leur pays et qu'ils sont français ».