Une propaganda réchauffée
Mal remis des
grosses bouffes stupides de fin d’année adoubées par toutes les religions vous
voilà pourtant matraqués à nouveau par l’idéologie capitaliste consumériste
avec la bénédiction des charlatans millénaristes. La bouffe extravagante est
avant le sexe l’ingrédient favori des peuples repus une seule fois par an pour
imaginer une humanité sans faim même privée de fin sociale et harmonieuse. Avec
les traditionnels vœux de santé ( ?) de bonheur ( ?) et d’amitié
retrouvée avec les entrepreneurs de la part d’un président de République sans
charisme, ne croyez pas plus aux promesses électorales qu’à la résurrection des
millions de victimes des guerres passées, présentes et à venir.
ET LE PROLETARIAT
BORDEL ?
Ne vous
inquiétez pas il sera encore là cette année et nous allons analyser comment il
a été le souci principal de toutes les chancelleries occultes de cette histoire
fabulatrice dite « 30 ans de guerre au nom de dieu », sous des tonnes
de commentaires faussement objectifs et inutilement instructifs. Vous verrez à
la lecture que votre serviteur n’est point encore devenu un illuminé quelconque
marqué indélébilement par le siècle passé de guerres et de révolutions.
UN MENU
IDEOLOGIQUE réchauffé
Périodiquement
les médias bourgeois nous servent une même guimauve idéologique simpliste peu
différente de la fable du bien et du mal qui a permis de régenter les siècles
d’oppression de la courte épopée humaine. J’ai été évidemment peiné par la
première nouvelle de l’année, non pas l’accident du riche Schumarer ni
l’hystérie autour du mégalomane Dieudonné, mais par ce sondage aux Etats Unis
qui nous apprend qu’un quart des américains pense que l’homme a existé il a des milliards d’années avec la même complexion
qu’aujourd’hui. En tant que darwinien convaincu je ne peux que déplorer
l’influence jusqu’à la fatuité des idéologies conservatrices diverses qui
véhiculent toujours les pires croyances superstitieuses.
30 ans c’est le
découpage que l’historiographie médiatico-bourgeoise enseigne à l’école comme
pour cette masse d’adultes télévisuelle pour découper en tranche l’histoire
moderne, comme s’il s’agissait de cycles invariables. 1914-1945 n’est-ce pas
une période déjà qualifiée de « guerre de 30 ans », suivi des
« 30 glorieuses » de la « reconstruction ».
Voici donc
« 30 ans de guerre au nom de dieu ». La chaîne (idéologique) froide
et monotone LCP a pu abuser tel spectateur sans mémoire. L’émission en deux
parties présentées comme exceptionnelles n’est en fait que la reprise de la
même émission déjà diffusée sur l’autre chaîne (idéologique) dite France 2. Le
bourrage de crâne est immédiat. Une voix off d’un illustre anonyme que
l’imaginaire perverti imagine déjà traduite de l’arabe : « Je me bats
pour une idéologie bien déterminée qui est la religion ». Le tempo est
donné. Suit la généralisation conviviale et fourre-tout : « Comme
jadis les soldats se tuent au nom de dieu. Remonter à 30 ans pour ceux qui ont
choisi de renouveler ce qu’il y a peu on considérait comme obsolète… ».
Etonnant cette
révélation implicite par le terme « renouveler » qui est assez
révélateur du double langage de la bourgeoisie. Elle est obligée de flirter
avec des parcelles de vérité pour meubler son discours d’images crues et lui donner
une apparence de crédibilité. La succession des épisodes devient une traîtrise
pour toute pensée rationnelle. Les images succèdent aux images et aux
témoignages « d’experts » s’effaçant mutuellement pour ne laisser que
la persistance du discours mensonger plus fabulateur que simplement mensonger.
La thèse principale est grossièrement pourvoyeuse d’antisémitisme. Les
scénaristes intellectuels d’Etat ont tout simplement choisi de nous assurer que
tout tourne autour de la question de Jérusalem. L’antienne est balancée
d’emblée à parti de la fameuse guerre des six jours : « Jérusalem
devient le centre des guerres » ! Ecartée d’emblée la nature
impérialiste du capitalisme et les raffineries idéologiques des différents
« brigands impérialistes » (dixit la momie Lénine[1]).
Eliminée la question des compétitions entre grands et petits impérialismes
rivaux toujours inamovibles et si peu opaques pour tout individu réfléchi et
méfiant. Pour démonter cette saga invraisemblable d’une « guerre des
religions » qui aurait succédé à 30 ans de paix armée de guerre froide
prosaïquement « laïque » qu’il nous suffise de prendre l’année 2001
dans la perception d’un individu moyen ou d’un prolétaire lambda surtout.
Qu’est-ce qui a pu attirer son attention au cours de cette année ? La
focalisation des pseudo-historiens journalistes accrédités par l’Etat sur
Jérusalem et le onze septembre ? Le fait que Zidane rejoigne le Real de
Madrid en début d’année ? Que la Grèce intègre l’Europe en janvier ? Les
Bouddhas géants détruits par les cinglés Taliban ? Qu’en octobre, peu
après le onze septembre l’armée US envahisse l’Afghanistan ? Qu’en
décembre la Chine devienne membre de l’OMC ?
A l’évidence le
déroulement de tous ces événements ne dépend en aucune manière de la
focalisation après coup de quelques idéologues accrédités sur Jérusalem et sa
longue histoire biblique chargées de péchés et de fantasmes. Les citoyens
israéliens et palestiniens étaient confis dans leur hostilité mutuelle locale
bien compréhensible mais vaquaient à leur occupation journalière sans
aucunement être consultés sur la marche du monde. Tout comme nous-mêmes en
Europe ou ailleurs. Donc la refabrication de l’histoire permet toutes les
falsifications avec pour axiome : plus c’est gros mieux ça passe !
PREMIER EPISODE
DE LA MYSTIFICATION ANTISEMITE
Que l’on se
moque de la partie des juifs encadrée par leurs professionnels parasites de la
religion est politiquement incorrect. Nixon n’aimait jamais tant lui que se
moquer de ses ministres et conseillers juifs. Ses successeurs ont tous affichés
par la suite une bienveillance de façade pour la galerie mondiale. On peut, et
c’est même salvateur pour la conscience universelle se moquer de toutes les
communautés religieuses qui prétendent au messianisme, faisant oublier sous leur
discours œcuménique pacifiste moderne qu’elles ont été toutes jadis des bandes
génératrices de guerres incessantes entre elles.
Sous un air
d’objectivité qui renvoie dos à dos croyants impérialistes (cathos et
protestants et juifs) et croyants des
petites nations flouées, l’émission « instructive » prétend nous
apprendre que la religiosité était aussi américaine dixit le terme « croisade »
utilisé par le président Reagan. Le déroulé des faits peut être assemblé
ensuite comme un puzzle de Géo Trouvetout. Et de tirer la conclusion avant
toute démonstration : « A la fin des années 1970 la religion revient
au cœur de la politique ». Et de passer un peu vite sur l’intronisation
étrange d’un pape « polonais » face à la gigantesque lutte des
ouvriers polonais. Qu’on me permette de noter ici le formidable coup de dé issu
de la fumée blanche de Rome comme si le conclave des caïds des bonzes du
catholicisme anticommuniste occidental avait pris sa décision en cercle fermé.
Les maquilleurs et experts de « l’administration américaine » ne sont
pas forcément intelligents mais, comme la réalité peut enrichir l’imagination
des gouvernants, il faut bien convenir que la vision des ouvriers polonais
agenouillés pour prier les a soudain rendu (les experts et les gouvernants)
intelligents. Nominer un pape « polonais » fût la première pierre
jetée dans le jardin stalinien du bloc
russe. Le premier ébranlement du mur de Berlin commence là et pas chez Ben
Laden. Les millions qui ont ensuite porté le badge de Solidarnosc ne l’ont pas
fait pour l’éruption d’une société débarrassée du capitalisme et de son frère
bâtard le stalinisme mais pour les « droits de l’homme » et sa
prostituée la démocratie truquée. Un autre élément de compréhension très
illustratif de l’absence de crédibilité en arrière-fond du messianisme
religieux (très impérialiste) n’est évoqué qu’en passant la veille de la
fameuse année du massacre de septembre à New York : l’élection truquée
(plus troublante encore que le déroulement réussi de l’attentat contre les
twins) de Bush junior, pur représentant des « faucons » face à un Al
Gore vainqueur qui s’effaça élégamment sans protester. La bourgeoisie
américaine misait sur la guerre et pas question de céder au pacifisme électoral
du peuple américain.
Revenons à la
chronologie annuelle. Si l’Afghanistan est envahi par l’armée russe, fait de la
plus haute importance puisqu’on nous signalera par la suite que cela convenait
à la stratégie des faucons sachant que ce serait le Vietnam enlisé de la
Russie, le commentateur dogmatique plaque son gimmick : « Jérusalem
devient le centre des guerres » ! Et ma grand-mère faisait du vélo en
1900. Il suffit de glisser à nouveau pour cette première partie de bourrage de
crâne (1979-1989) : « le retour de la religion en politique au Moyen
Orient… pays de l’or noir (pas de l’or juif !) dont dépend le
« niveau de vie » en Occident ». Petit retour en arrière sur
l’accession au pouvoir du Shah d’Iran en 1953 pour égarer un peu plus du moment
de la crise pétrolière très capitaliste. Ce « gendarme de Golfe »
perd le contrôle. En 1978 éclatent de magnifiques grèves des ouvriers iraniens
dans les raffineries de pétrole pour protester contre la répression sanglante
de l’inique despote. Le commentateur n’était pas sur place ni au courant de
l’activité intense des groupes nationalistes religieux mais il assure :
« A la surprise générale les manifestants ne protestent pas au nom de la
lutte de classe mais au nom de la religion ». C’est faux dans un premier
temps. Où qu’ils soient quand ils protestent contre les meurtres de grévistes
le massacre des spectateurs d’une salle de cinéma, ou pour leurs salaires, les
prolétaires manifestent contre l’Etat et ses bandes armées. Les médias filment
ce qu’on leur dit de filmer : zoom sur les ouvriers polonais agenouillés
mais par sur leur exigence que des micros soient posés dans la salle de
négociation patrons-syndicalistes ; zoom sur une bande criant que dieu est
grand quand les ouvriers iraniens discutaient d’autre chose que de dieu dans
leurs assemblées générales et leurs comités.
Le commentateur
émérite laisse ensuite la parole à des transfuges ex-« gardiens de la
révolution » réfugiés aux USA et à un fier expert de la CIA. Ils ne disent
pas que les experts de la CIA sur le terrain mouline en faveur des fanas de la
religion mais déroulent un raisonnement généraliste chevauchant trente
glorieuses et trente religieuses. Objectivement on ne peut les
contredire : après 1945 l’islam avait laissé la place au nationalisme
arabe, qui a déçu (sic les fumeuses « libérations nationales »), puis
est remplacé par les « forces de l’islam radical ». La classe
ouvrière et les peuples martyrisés sont déjà éliminés de l’équation. Place au
combat gigantesque entre le bien (démocratique) et le mal (islamiste). Quoique
(hum hum) l’Occident parraine le doux Massoud au chapeau rond des montagnes et
un certain Ben Laden allié efficace contre le « danger bolchevique ».
En objectif les mains pleines notre expert de la CIA raffine l’analyse pour
compatir avec une certaine inconscience américaine :
« L’administration américaine misait sur l’enlisement de la Russie en
Afghanistan aidant le mouvement religieux à se développer mais ignorant aller
au devant « d’effets pervers ».
La France n’est
pas en reste qui héberge le futur curé dictateur Khomeini. On glisse une
révélation alléchante, pour illustrer la demi-naïveté américaine. C’est donc le
général israélien Segev (donc un comploteur juif) qui révèle le projet de tuer
Khomeini à sa descente d’avion. Revirement du président Carter qui, vu
l’ampleur des grèves, conseille d’éviter cette connerie. Au cours de la nuit du
coup de semonce de Carter le chef des armées du Shah a consigne de rejoindre
les « insurgés », pas les ouvriers en grève massive, mais les clans
politiques religieux. Plus question du projet secret de flinguer Khomeini. Le
spectateur est aux anges, il est dans les secrets d’Etat. Ce
« documentaire » ne peut pas mentir. Le documentaire d’origine
anglo-américaine en profite pour tacler les manigances de la bourgeoisie
française : « la France cherchait un accord privilégié pour le
pétrole avec la future équipe dirigeante. Le Capital n’a pas d’odeur ni de couleur
religieuse ! Modulation accréditant « l’honnêteté démocratique »
des marchands impérialistes en compétition : « Tout le monde croyait
Khomeini démocrate avec qui le marchandage était possible ».
Hélas très vite
les nouveaux gouvernants adopte la loi coranique et on assiste « à
l’identification de la politique à la religion ». Ce salaud de Khomeini
« prend l’Occident à revers. L’impérialisme est désigné comme principal
ennemi » (comprenez impérialisme = Israël + USA). Braves américains nous
sussure l’expert de la CIA, les occidentaux se sont fait rouler les
pauvres : « Khomeini avait été sous-estimé ». Foin du critère
ringard d’impérialiste car les patrons de l’expert ne militent que pour les
« droits de l’homme » : « Le concept d’impérialisme devient
« grand Satan » et donc devient critère religieux ». A la bonne
heure ! Merci Khomeini. La bourgeoisie américaine n’est-elle pas soudain
humiliée par le fiasco de la tentative de libération des otages de
l’ambassade ? : « Les otages américains pendant plus de quatre
cent jours ont permis à Khomeini de cimenter son système ». Traduisez il
montre à tous les petites nations qu’il est possible de tenir la dragée haute
au grand Satan US !
CRISE DE
L’IMPERIALISME ET RENOUVEAU IDEOLOGIQUE
Etrange est la
libération des otages au moment de l’élection de Reagan, le premier grand
faucon du satanisme impérialiste judéo-américain. L’Etat religieux iranien a
joué un pion visant à apaiser le nouveau Satan mais le méchant en profite pour
rebondir en utilisant aussi la religion puisque le simple débarquement de
mercenaires d’armée ne suffit plus comme au Vietnam et qu’il faut « gagner
l’opinion ». Un commentaire flirtant avec la vérité plus ou moins
objective vient à nouveau faire entrer le téléspectateur dans le secret des dieux
(et puis Reagan est gaga et l’expert ne risque pas sa place avec Obama comme
nouveau patron) : « Reagan a offert aux religieux les moyens
d’influencer la sphère politique comme jamais ». Remarquez que ce n’est
pas offensant pour l’ex-patron de l’administration étatique : les petites
nations sont toujours méprisables et manipulables.
Le combat entre
rivaux impérialiste de grandes et petites nations est esquivé car en fait, nous
révèle l’expert pervers, les fondamentalistes évangélistes et leurs amis juifs
grouillent entre eux pour pousser à la guerre… pour le lobby d’armement (mais
ce n’est pas précisé). Reagan c’est « la droite nationaliste au
pouvoir »… pas l’impérialisme toucouleur US ! Et d’ajouter toujours
avec cette ambiguïté d’un écolier de la CIA : « L’idée persiste (aux
USA) que nous sommes le nouveau peuple élu ». Suivez mon regard vers
Jérusalem… : « Les évangélistes ont le regard tourné vers
Jérusalem. Ils sont persuadé qu’ils devront combattre tant que le Temple de
Salomon ne sera pas reconstruit ». Il n’est pas précisé si Jésus Christ se
déplaçait avec une mobylette roulant à l’or noir. Donc, fond de la
détermination biblique de Reagan et Cie : « Cette croyance
messianique partagée (comprenez par les juifs et les faucons) va être utilisée
à des fins politiques ». In gold we trust devient in God we fuck !
Arrière-fond de la détermination du gouvernement US, non pas le lobby de
l’armement ni les réserves pétrolières mais « Ce groupe de protestants
évangélistes qui veulent un soutien inconditionnel à l’Etat d’Israël et sont
contre toute autonomie palestinienne ». N’oublions pas « qu’il y a
deux mille ans l’esplanade des Mosquées était déjà le carrefour des juifs et
des musulmans ». CQFD ! Il faut enfoncer le clou des révélations historiques
de potache de CIA, tout s’explique : « La reconstitution du temple
est devenu l’enjeu après la guerre des six jours ». Pas les annexions de
l’Etat impérialiste et nationaliste israélien. Un illustre sociologue historien
Schlomo Sand ajoute : « On a attendu 2000 ans pour libérer Jérusalem.
Dieu est avec nous ». Le commentateur émérite de déplorer à nouveau les
« conséquences » : l’éruption de la résistance palestinienne. Et
la victoire du sionisme religieux différent du sionisme laïque de la fondation de
l’Etat d’Israël ! Une fanatique juive nationaliste a droit à la parole
pour compléter « l’objectivité » de la réduction de la bagarre des
impérialismes régionaux au statut religieux et immémorial de Jérusalem, la
conquête des colonies : « est un droit donné par dieu et par conséquent
il n’y a pas de place pour un Etat palestinien »… et elle ajoute,
parodiant notre Le Pen national : « vous aussi si vous n’y faites pas
gaffe les arabes vont vous envahir » ; « la vraie guerre c’est
l’islam contre le mal judéo-chrétien ».
Retour à la
chronologie pour le téléspectateur abasourdi par une telle arrogance
« juive ». Le 30 juillet 1980 Jérusalem est décrétée capital d’Israël
au nez et à la barbe de l’ONU. Commentaire avisé : « la bagarre au
nom de dieu sur les esplanades s’ouvre pour les décennies à venir ». Qui
n’a pas compris que la politique internationale ne tourne plus comme une toupie
autour de Jérusalem et que la chute de l’URSS, les guerres ultérieures en
Yougoslavie en Irak ou en Afrique par exemple n’ont pour fil conducteur que la
querelle des esplanades ? Jérusalem n’est-elle pas la matrice fondamentale
du religieux s’emparant de la politique ?
« L’utilisation
politique de la religion va se propager et sera plus difficile à
maîtriser ». Menteur. ET qui se contredit immédiatement par après :
« L’Occident va instrumentaliser à nouveau la religion l’opposition
sunnites/chiites que l’Amérique va savoir réactualiser et utiliser ». On
se demande à cet endroit si le « documentaire » n’est pas dicté par
les faux-culs de l’impérialisme français et anglais face à la masse de
téléspectateurs convaincus que chaque fois que l’armada américaine se pose
quelque part elle fout le merdier.
NOUVEAUX
DEGUISEMENTS DU NATIONALISME ET DE L’IMPERIALISME DE PETITES NATIONS
Pour celui qui
lit attentivement sous les incohérences du discours propagandiste du
capitalisme occidental il y a matière à approfondir du point de vue marxiste
les manigances des impérialistes dominants. L’épisode de la prise du pouvoir en
1979 de Saddam Hussein va en être l’illustration. On nous dit que Saddam
Hussein redoutait l’ascension de Khomeini. C’est évident l’impérialisme irakien
ne pouvait que redouter son principal compétiteur régional chiite l’Iran. On
nous dit que Saddam n’était « pas présentable » mais fréquentable car
« laïque » au début et « socialiste ». L’expert près la CIA
nous affirme toujours pour sembler culpabiliser l’Occident impérialiste,
que : « L’Occident a poussé Saddam Hussein contre l’Iran ».
C’est faux et vrai à la fois. Représentant du petit impérialisme irakien Saddam
avait un intérêt commun pour l’heure. Le 22 juillet 1980 se déclenche la
terrible guerre Irak/Iran qui va durer huit ans, dite première guerre du Golfe.
Notre expert près la CIA nous assure que c’est l’Irak qui a décidé cette
guerre » mais que « personne en Occident ne l’a contesté ».
A cet endroit
très elliptique il nous faut entraîner le téléspectateur vers un autre
documentaire plus intéressant et révélateur sur You Tube : « Guerre
d’Irak, les dossiers secrets » (de Wikileaks). Très gênant pour l’armada
démocratique US. Outre les meurtres impunis un peu partout dans le monde des
militaires américains, les soldats tirent à maintes reprises sur des civils
sans armes leurs rivaux « terroristes » louent les services de
handicapés pour jouer les kamikazes ! L’envie de siéger auprès de dieu
n’est pas forcément l’apanage des gens normaux. De 2004 à 2009 les exactions de
l’armée américaine en Irak sont effroyables. Bush exalte sa volonté de libérer
le peuple d’Irak mais laisse les forces policières irakiennes massacrer des
enfants à la perceuse. Après la « victoire » grâce aux armées de
« la démocratie » la torture sera généralisée par les bandes armées
irakiennes. Tous ces massacres n’ont pas plus à voir avec la mince pellicule
religieuse. Les gens sont tués parce que sunnites ou chiites, Jérusalem est
loin. « La création d’Al Qaida est une conséquence de l’entrée de l’armée
américaine en Irak ». Toute une génération d’enfants et d’adolescents est
initiée aux rites de la guerre moderne, nullement religieuse, mais basée sur
l’appât du gain et de l’esprit de bande. Tel médecin est rétribué pour fournir
un contingent de femmes handicapées kamikazes. Les révélations de Wikileaks
« mettent en danger nos soldats sur le terrain » déclare l’Etat US,
pas les meurtres et dégâts irréparables du pachyderme américain. Obama,
parodiant le « Ich bine in berliner » de Kennedy, viendra chanter son
salamalikoum au Caire le 4 juin 2009. La fin de ce documentaire plus près de la
vérité est cruelle, témoignage d’une ombre iralkienne : « Vous nous
avez obligé à vivre dans le cauchemar de démocratie » !
OU LE VRAI DIEU
RESTE LE PETROLE ET SA VOILEE L’ARGENT
Reprenons la
suite du documentaire réchauffé de la chaîne (idéologique) parlementeuse
française. Saddam vire de bord et utilise l’artifice religieux à son tour. Un
rigolo du nom de Colombo, moins fin que le fameux inspecteur tartine sur le
retour au messianisme séculier autour du mythe de Kerbala : « offrir
le paradis c’est mieux que toutes les odyssées laïques ». Menteur. On a vu
que la détermination des combattants était plus sûrement l’appât du gain pas de
mourir pour le roi de Prusse et que les kamikazes étaient plutôt choisis parmi
des demeurés. Et de nous infibuler que la détermination des divers combattants
arabes, protestants et juifs est l’attente de l’arrivée du Messie. Si la
conscription a disparu dans les armées des pays riches remplacée par l’appât du
gain et la volonté d’échapper à Pôle emploi, qu’est-ce qui nous empêche de penser
qu’il en est de même pour les soldats « terroristes », et non pas ce
désir médiatisé à outrance de « se sacrifier pour dieu » ? Mais
les prolétaires sous l’uniforme obligatoire n’intéresse ni les journalistes
superficiels ni les historiens d’Etat. Place aux généraux de l’islamisme et de
la sainte démocratie occidentale.
Le commenteur
émérite frôle la vérité de l’impérialisme iranien : « Khomeini veut
le leadership du monde arabe mais il n’est pas sunnite » ! Pétain
aussi voulait le leadership du monde européen mais il n’était pas
allemand ! Le commenteur redevient commentateur lorsqu’il révèle que
Khomeini voulait non répandre la religion mais « vendre la révolution
d’Iran » à l’ensemble du monde, habillée des oripeaux islamiques. Et pas
de meilleur thème unificateur que la revendication de la « justice en
Palestine ». Où l’on retrouve Jérusalem et pas le dieu Capital.
Le Liban est la
charnière de la guerre qui vient en 1982 : « Poudrière qu’Israël vit
comme une menace ». Où Jérusalem écarte pétrole et manigances des grands
impérialismes. Hamieh du Amal entre en scène : « Israël est une
cellule cancéreuse du monde musulman ». Le juif voilà l’ennemi ! Il
ajoute : « Si Israël n’existait pas on vendrait gentiment le pétrole
pas des armes ».
Comme tout impérialisme
l’Iran crée ses troupes d’intervention externes à sa mesure d’impérialisme
nain : le Hezbollah, parti de dieu : « une des principales
sources du terrorisme ».
LA DEUXIEME
GUERRE DU GOLFE ET L’IRANGATE
L’expert de la
CIA révèle qu’on espère en haut lieu que la guerre dure. Pourquoi ? Parce
que les grandes puissances livrent des armes des deux côtés. Le général
israélien Segev crache le morceau : la reconstruction sera une mine d’or.
C’est encore un juif qui parle, n’est-ce pas ?
Scandale qui ne
peut être longtemps tenu secret : des armes sont envoyés clandestinement
par l’Amérique en Iran. La bourgeoisie iranienne ne crache plus sur le grand
Satan. Le merdier américain est universellement reconnu : « on
retrouve partout les empreintes digitales de l’Amérique ». La fin des hostilités est de l’eau de
boudin : on n’a pas trouvé d’armes chimiques en Irak. Qu’importe,
l’industrie d’armement y a trouvé son compte même si on enterrait 200 personnes
par jour au plus fort du massacre. L’expert de la CIA se fait philosophe :
« Les guerres ne se terminent jamais comme prévu ». Mais malgré les
scandales et les révélations elles recommencent toujours. Khomeini est obligé
de signer la paix mais les deux Etats sont endettés. Dieu n’est pas une banque
crédible. Que faire ?
La chute du mur
de Berlin en 1989 provoque un redoublement d’intensité des guerres locales. Le
marteau et l’enclume de la guerre froide refroidie a réchauffé tous les petits
impérialismes indépendamment de… Jérusalem. La compétition des diverses nations
atour non de Jérusalem mais des champs pétroliers ne se déroule plus « au
nom des idéologies mais au nom de dieu ». C’est vrai d’ailleurs Bush père
n’assure-t-il pas que « dieu continue à protéger les Etats Unis
d’Amérique » ? Le refrain revient pour la deuxième partie du docu
ressorti pour ce premier jour de l’an 2014 par notre télévision d’Etat :
« On disait dieu mort, mais depuis la fin des années 1970, la religion
fait son retour sur les champs de bataille ». On se garde de préciser que
la national-impérialisme a fait son retour. On en rajoute une couche :
« Des guerres saintes comme jadis se tournent vers Jérusalem ». Pas
vers la maîtrise de l’or noir.
Nulle querelle
pour l’hégémonie régionale des divers petits impérialismes en lice avec le
graissage militaire des grandes puissances pour expliquer l’abcès sur le Moyen
Orient mais une autre trouvaille des scénaristes d’Etat : « L’exode
massif des juifs de Russie vers Israël accroit l’affrontement
juifs/musulmans ». La formulation est ici particulièrement perverse.
D’abord des juifs viennent d’autres pays, ensuite les juifs d’Urss sont plutôt
maltraités à leur arrivée et on leur réserve les basses besognes et
l’enrôlement d’office dans l’armée. Une partie de la population israélienne
n’est nullement religieuse comme nombre d’arabes ne se considèrent pas comme
musulmans. La propaganda d’Etat a de ces simplifications miteuses !
La deuxième
guerre d’Irak a lieu parce que l’impérialisme irakien, personnifié par les
médias par le seul dictateur Saddam, a besoin de se rembourser des faramineuses
dépenses de guerre, achats d’armes non offertes par les lobbies occidentaux.
Saddam se paye donc le Koweit son principal créancier, ce qui le rend célèbre
aux yeux des vagabonds du monde entier et des gauchistes tiermondistes. Saddam
a-t-il été piégé par l’ambassadrice américaine. En dépit de toutes les
circonvolutions de notre commenteur, oui. Complètement. Grâce à cette incartade
au « droit international », les roitelets brigands du Koweit sont
replacés sur leur trône mais surtout la bourgeoisie américaine (pas le peuple
américain) reprend pied dans le territoire le plus riche en pétrole du coin.
Avènement du
« nouvel ordre mondial » selon Bush : « Un monde où les
forts respectent les droits des faibles »… à rester faibles. Proclamant
encore une fois : « God save United States » contre « Allah
Akbar », qui est moins équipé en matériel de pointe. Colombo dépeint un
paradoxe américain qui n’en est pas un mais le classique double langage
bourgeois, flibustier impérialiste qui se fout d’établir la démocratie comme de
la première chemise de Washington.
ET de déplorer
que l’intrusion impérialiste américaine ne soit pas vécue comme une aide des
puissants au faibles mais comme foutage de gueule sanglant, générant un
nationalisme humilié favorisant la « vengeance terroriste ». Et de
nous asséner cette vérité qu’il eût fallu proclamer plus avant : « Le
nouvel ordre mondial américain n’est pas dieu ni la paix mais le
pétrole ». Cette affirmation n’est qu’une demi-vérité car contrairement
aux dénonciations des gauchistes de l’époque il s’agit aussi d’une opération
géostratégique, voire principalement stratégique et passagère car, comme on le
voit aujourd’hui, les Etats Unis peuvent détenir une indépendance énergétique
avec le gaz de schiste (et se désengager de la région et de Jérusalem…).
Au lieu de
développer sur une vérité subite bien que partielle, le commentateur redevient
commenteur et se retourne vers le centre du monde… idéologique :
Jérusalem. « Les missiles scud de Saddam vers Jérusalem travaillent à
galvaniser ses troupes face à l’armée américaine ». Sans compter le monde
arabe qui s’exalte de voir terroriser le « monde juif ».
On peut noter un
anti-américanisme aléatoire qui alterne avec une fixation sur Jérusalem. La
propaganda aime à désorienter. La saga connait des rebondissements. Toute la
gent journalistique s’offusque que l’armada US s’arrête aux portes de la
capitale et laisse massacrer la population chiite qu’elle avait poussé à
s’insurger contre l’Etat irakien. L’expert nous décrit cet arrêt comme un échec
mais dit en même temps le contraire : c’était pour maintenir et renforcer
la présence américaine dans la région et lui permettre d’installer des bases
militaires permanentes en Arabie Saoudite, pas très heureuse de ces campements.
NOUVELLE
IDEOLOGIE PLANETAIRE : LE NORD CONTRE LE SUD
On cherchait
avidement comment remplacer la césure Ouest/Est. Grâce aux guerres du Golfe
l’idéologie impérialiste s’est enrichie de cette nouvelle notion qui élimine la
caractéristique méprisable de tiers-monde, restaure la fable des riches contre
les pauvres et réactualise d’une certaine façon le concept crétins des
libérations nationales « anti-impérialistes ». Les conservateurs
américains sont crédités de la trouvaille du concept de « clash des
civilisations » qui remise la classe ouvrière internationale au musée de
la hache et du rouet, et justifiera peu à peu la fable interclassiste du
multiculturalisme.
Pour la séquence
1998-1992, Jérusalem doit être situé au Nord puisque elle redevient centrale
dans le discours de propaganda éclectique : « Jérusalem devient (on
croyait qu’elle l’était déjà devenue depuis 1967 !?) le centre symbolique
des belligérants ». On en rajoute une couche sur l’exode des juifs de
Russie : « …occupation vécue comme une colonisation et entrainant la
première intifada ». L’infirme à voix fluette Sheik Yassine trône à la
fondation du Hamas paramiliatire. Le Hezbollah est une créature iranienne qui
va plus ou moins s’associer au Hamas qui se réclame de l’idéologie des Frères
musulmans égyptiens. Ces deux bandes au service des impérialismes iranien et
arabe sont typiques des petits nationalismes étriqués à vocation mondialiste
dont le programme fictif et imaginaire se couvre de la prétention à créer
« la république islamique de Palestine ». Le commenteur est incapable
de voir que l’affaiblissement fatal du Fatah est dû à l’affaiblissement de
l’impérialisme russe. Le général israélien Segev note que les iraniens ont
soutenu le Hamas et est bien conscient que c’est à la suite de l’effondrement
de la maison stalinienne que les barbes ont poussé en Iran comme en Palestine,
pas faute de coiffeurs ni de rasoirs.
Entre en scène
le journaliste controversé, bien que souvent pertinent Enderlin qui lui, reste
bien plus sur le terrain social que notre commenteur. Il décrit l’embrigadement
de générations d’adolescents à l’avenir bouché. Là encore au lieu d’approfondir
l’absence de socialisation et de constitution d’une classe ouvrière homogène
dans ces régions, le commenteur ramène sa fraise pour nous ramener par la main
à Jérusalem ou Itzak Rabin vient d’être assassiné. Enderlin déplore qu’aucune
enquête n’ait abouti sur les commanditaires de crime, épilogue sur le combat
pacifiste de Rabin contre la « droite religieuse ». Possible qu’une
fraction de la bourgeoisie israélienne ait commandité le crime pour couler un
peu plus la possibilité d’un demi-Etat palestinien, mais là n’est pas le propos,
il s’agit encore de diaboliser Jérusalem.
En réalité,
provocations, focalisation sur Jérusalem n’ont pour dessein que de faire passer
au second plan la domination américaine, et la nécessité de l’entretien d’un
conflit interminable dans une région dont la ressource régulière et peut-être
plus importante que le pétrole est d’assurer une rente aux lobbies
internationaux de l’armement.
L’ACTE 3 DU
NOUVEL ORDRE MONDIAL
Le scénario
désignant souterrainement, l’air de pas y toucher, « l’Amérique
juive » sous le commentaire neutre va connaître son épilogue spectaculaire
avec l’évocation de l’attentat du onze
septembre 2001. En intro, le grand barbu saoudien milliardaire des montagnes
afghanes déclarant : « Dieu a frappé l’Amérique en son cœur ».
Le conte des « 30 ans de guerre religieuse » va atteindre les crêtes
de Jérusalem pas les abysses du capitalisme. Pour certains téléspectateurs
arabes car chaque épisode de la saga s’adresse à chaque communauté avec l’art
de la feinte, le commenteur journaliste devient un vengeur des peuples sans
nation et un substitut à la ferveur contre Satan. L’inspecteur Colombo
commente : « Ben Laden symbolisait l’opposition du monde de l’argent
et de la croyance » ; il était « une représentation mythologique
de la bataille finale ». Enderlin revient : « Arafat n’a pas
compris que l’opinion internationale allait mettre dans le même sac A Qaida et
les nationalistes palestiniens » ; et de citer un édile
israélien : « Le 11 septembre a été un véritable miracle pour la
politique israélienne » ; de quoi alimenter le fantasme du complot
juivo-américain !
Quelle que soit
les suppositions que l’on peut faire sur le drame new-yorkais il est
incontestable qu’il a servi à lancer un hypernationalisme américain comme le
massacre de Pear Harbor avait permis d’entrainer « l’opinion
amaricaine » dans la guerre mondiale II. Et d’autoriser le lobby militaire
à envahir l’Afghanistan au mois d’octobre au nom de « la guerre globale
contre le terrorisme ». Comme là où Attila posait son cul, il ne repoussera
rien après la razzia impérialiste. Le jeune Bush aura été « appela pour
réaliser cette mission » (entendez appelé par dieu). Détruire Ben Laden
est complètement secondaire, c’est bien après qu’il sera exécuté en train de
regarder des VHS porno. C’est l’expert de la CIA qui le dit, car ce n’est plus
qu’un secret de Polichinelle : l’Afghanistan n’était qu’une escale pour virer
vers Mésopotamie et Iran, mais surtout envahir enfin complètement l’Irak.
L’impérialisme américain est une colombe au long cours. L’armada américaine
affichait une prétention à éliminer le terrorisme (mensonge le terrorisme
planétaire reste nécessaire aux grandes puissances) mais son but restait, reste
« d’étendre son rayon d’action ». Le téléspectateur se sent à nouveau
dans le secret des dieux et même ravi lorsque parole est donnée a un ancien
trouffion : « Tout n’était que mensonges ». « La guerre
contre l’Irak a été inutile » dit un autre. Détrompe-toi spectateur qui te
croit intelligent, cette lucidité est typique de la propaganda démocratique,
elle peut dire parfois une vérité, plutôt une demi-vérité mais toujours
accompagnée du commenteur qui tue toute indignation, au niveau du « c’est
comme ça » : « Ce ne fut qu’une invasion et une occupation.
Jadis on appelait ça de l’impérialisme ».
Pas de quoi
fouetter un chat. On ne peut que faire des constats même plus s’indigner :
-
« L’Amérique
a augmenté son contrôle sur la région ».
-
« Les
deux mondes se tournent le dos. Hamas et Hezbollah se renforceront par la
disparition de l’Etat d’Israël ».
-
Le
méchant Ahmadinejah, déjà disparu des écrans n’était-il pas un nouvel
Hitler ?
-
« L’AIPAC,
puissant lobby israélien néo-conservateur désigne comme nouvel ennemi à abattre
l’Iran » (encore Jérusalem la juive…)
Enderlin vient
compléter la mystification en imaginant une nouvelle guerre mondiale :
« si on va vers une guerre religieuse cela amènera jusqu’au communautés
juives et évangélistes en Europe et aux USA ». Fantasme de journaliste car
cela fait 30 ans en effet que se déroule la 3ème guerre mondiale qui
se déroule surtout dans les villes du « sud », qui fait des milliers
de morts civiles plus que n’en ont jamais fait les guerres mondiales et les
guerres d’indépendances nationales.
La parade
parenthèse d’Obama le pacifique aura servi à leurrer un temps la classe
ouvrière internationale avant que son successeur ne reprenne le flambeau
impérialiste vers une toujours possible véritable quatrième guerre mondiale de
30 ans ou beaucoup moins.
Le docu menteur
se termine par une dernière escarmouche visant les colons et nationalistes
juifs avec leur « plan de judéisation » de Jérusalem jusqu’en 2020.
Est évoqué comme
solution la fiction d’un Etat palestinien arabe quoique « elle ne
parvienne pas à s’imposer ».
Notre cher
expert pervers de la CIA est laconique : « Le terrorisme
international continuera à faire les gros titres pour les décennies à
venir ».
Un soldat
israélien se montre désemparé et confie qu’on lui reproche de rester en
uniforme.
Une musique
lugubre sert de générique de fin avec une citation de la bourgeoise philosophe
Hannah Arendt hors sujet.
Il y en a eu
pour tout le monde pour les nationalistes juifs, pour les antisémites arabes,
pour les antisémites français mais tout cet éclectisme peut se défendre de tout
parti pris. C’est cela la mystification démocratique bourgeoise : le règne
de la confusion. Le pouvoir de l’impuissance du spectateur qui ne peut s’empêcher
de penser que les 30 ans de guerre arbitrairement découpés par la propaganda
dominante se sont bien déroulés AU NOM DU CAPITALISME.
[1] Lénine
est mort jeune dans une terrible paralysie et a été ridiculisé par un mausolée
stalinien, mais que penser de la momie du massacreur Sharon maintenu en coma
artificiel 8 ans durant !