l'image qui a fait jouir toute la racaille des bobos parisiens et leurs confrères de la banlieue islamisée. |
Lorsque la gauche bourgeoise est au
pouvoir le cervelet du militant gauchiste se rétrécit à la
grosseur d'une tête d'épingle. Les valeurs et voleurs de gauche au
pouvoir se disputent à n'en plus finir dans la confusion mentale. Le
pouvoir reste celui de l'argent et des patrons. Le flic devient le principal défenseur de l'ordre social avant sa hiérarchie gauche caviar et les syndicats professionnels de la traîtrise et du mensonge.La droite en
opposition n'est plus qu'à la traîne d'une extrême droite
fâchiste, raciste et anti-démocratique. Trotskiste un jour, trotskiste toujours! Etudiant ou ministre, le gauchiste parvenu demeure un bipolaire orwellien, accroc à l'interprétation binaire d'un monde anti-fâchiste. Face aux syndicats
bourgeois qui freinent, isolent ou détruisent les grèves et leur
extension, nos têtes d'épingle ruent bien dans les brancards, mais
sans outrepasser la remontrance verbale contre les ex-camarades
devenus ministres, quoique restés intrinsèquement et pathologiquement anti-fâchistes; un Cambadélis, porte parole du parti d'Etat, même pas ministre, posant intrinsèquement la pensée trotskienne rayonnante depuis l'estrade étatique, en décrétant que les flics sont tous des fachos avérés ou potentiels. Le fascisme supposé des protestataires (quoique débarrassés de leur uniforme et obligés de manifester de nuit... comme Nuit debout) voici LE MAL, pas le gouvernement capitaliste qui laisse le chaos financier et la voyoucratie islamingante (presque flamingante comme aurait dit Brel) prospérer! L'injure la plus radicale que les gauchistes de base adressent à
leurs ex-chefaillons transfuges parvenus reste : « la gauche fait comme la
droite ».
Le gouvernement Hollande-Valls aura eu
le mérite de faire passer une des plus violentes attaques contre la
classe ouvrière depuis la guerre (la grande) avec sa loi travail ;
il aura su venir à bout d'une colère réelle, profonde et qui n'est
pourtant pas éteinte chez la plupart des exploités conscients. Un
aspect étonnant de cette attaque étatique, au long cours et au
grand détriment de la classe ouvrière, aura été que les appareils
syndicaux n'auront jamais été vraiment mis en cause, alors qu'il en
eût été (peut-être) autrement sous une législature de droite
bourgeoise. Ce paradoxe des alternances bourgeoises ne doit pas
étonner, car le « peuple de gauche » est sans mémoire (le sabotage des luttes ouvrières est facilement oublié comme l'égorgement dans leur domicile privé d'un couple d'employés de la police),
et se nourrit des billevesées et des chants syndicaux chaque fois
que les lourds appareils bureaucratiques organisent des promenades où
les flics robocops font gicler le sang des manifestants.
Le manifestant tête d'épingle n'en
veut pas à la tête qui commande aux cognes mais à la main gantée
du cogneur fonctionnaire et demande l'interdiction de ces flash-balls
qui éborgnent. La plupart de la dizaine de manifestations
enterrements n'ont été animées que par la haine du flic, pas du
gouvernement. Même les merdeux lycéens, appâtés par la saveur des
grenades lacrymogènes et la désignation du CRS comme ennemi
suprême, accoururent avec les habituels barricadiers du spectacle
d'insurrection d'opérette - d'ailleurs plus souvent vieux cons has
been avec catogan chauve et barbichette chenue ou semi-clochard que
jeunes déterminés - pour « se faire un flic ».
Comme l'essentiel de la confrontation
programmée en feuilletons est resté dans l'ombre des cabinets
ministériels et les fumées des pétards syndicaux, le sentiment
d'échec est resté fixé sur les flics et les bagarres avec eux, où
l'image de l'immolation d'un CRS place de la république -
heureusement ratée car il était protégé par son uniforme
ignifugé de robocop – servit d'exutoire à la « haine de
classe »
des bobos parisiens. Est-ce cette parodie d'immolation au cocktail Molotov qui a inspiré nos paumés des banlieues qui, depuis quelques semaines, multiplient les jets de ces cocktails contre les voitures de police ? Possible, la révolte sans imagination et no future des laissés pour compte peut aussi s'emparer des formes les plus débiles de la guerre syndicale de rue, et avec le même fantasme (pour parodier les sociologues) : « brûler un flic pour devenir adulte ».
des bobos parisiens. Est-ce cette parodie d'immolation au cocktail Molotov qui a inspiré nos paumés des banlieues qui, depuis quelques semaines, multiplient les jets de ces cocktails contre les voitures de police ? Possible, la révolte sans imagination et no future des laissés pour compte peut aussi s'emparer des formes les plus débiles de la guerre syndicale de rue, et avec le même fantasme (pour parodier les sociologues) : « brûler un flic pour devenir adulte ».
Or le gauchisme décomposé, à la
suite du gauchisme incandescent des sixties qui applaudissait à tout
ce qui bougeait, se félicite désormais des tentatives de meurtre de
policiers qu'impliquent ces jets de cocktails Molotov, qui peuvent
tuer ou handicaper à vie. Et il s'en félicite d'autant plus qu'il
met en parallèle les brutalités policières, indéniables, lors des
manifestations contre la loi travail. Si tout le chaos social était
si simple, pourquoi pas en effet se gêner de renvoyer les policiers
à leur sinistre job d'exécutants des sales besognes pour les riches
et les bourgeois ! Crève salope de l'Etat exploiteur !Mais quel infantilisme et quelle disproportion hystérique! Les flics ont-il égorgé des couples de manifestants? Les ont-il arrosé au lance-flamme d'un cocktail Molotov?
Outre que chez les plus tarés on a
affaire à une apologie du meurtre, cette tentative de comparaison
est hors sujet face à une chaotisation sociale où n'importe qui
peut être victime de cette violence débile et au sens propre
islamo-fasciste. L a voyoucratie et les bandes de dealers ne sont pas
des manifestants ni des colistiers de la classe ouvrière, mais un
lumpen qui méprise au moins autant la classe ouvrière que les
bourgeois eux-mêmes. La théorie gauchiste déglinguée englobe
quiconque lance un cocktail Molotov comme un ennemi de l'Etat, et
donc soutient en fait, plus souvent en catimini, les actions
terroristes (cf. leur héros Rouillan) pourvu que des hommes en
uniforme en soient la cible car l'habit ferait le moine. C'est la
vieille théorie de la guérilla stalinienne toujours pas digérée
par les variétés de trotskysmes et d'ultra-gauche ; dans leurs
rêves, et nos cauchemars, une fois au pouvoir ces
« révolutionnaires » viscéralement anti-flics
exerceront la « terreur rouge » et extermineront tous les
anciens uniformes. Vive la révolution qui fera table rase de tous
ces salauds de flics. Quand d'autres en prendront la place. Pire
certainement.
Le plus extraordinaire face à la
« grogne » de flics qui manifestent en civil, à la nuit
tombée, avec véhicules de fonction, le brassard professionnel et
hors syndicat, c'est que, comme un seul homme, gouvernement, médias
et gauchistes leur tombèrent dessus : ILS SONT manipulés par
le FN !
Voilà ce que l'on entend depuis trois
jours sur TF1, BFM, Arté, l'OBS, France infaux, les blogs et sites de
déblatération des gauchistes. Le gouvernement veut botter en touche une situation "compliquée", comme disent souvent les commentateurs sportifs. Pour un peu ils vont finir par
essayer de nous faire avaler qu'on est à la veille d'un nouveau
février 1934 !
TROTSKIEN UN JOUR, TROTSKIEN TOUJOURS !
BON A RIEN SANS FIN
Deux anciens militants trotskystes,
devenus apparatchiks d'Etat, Cambadélis et Dray (ex-inculpés tous
deux pour malversations financières, et un Juju Mitterrandolâtre revanchard de ne jamais avoir obtenu le poste de premier flic de France malgré tant d'apéritifs avec les hauts flics) ont donné le la. Cambadélis a
expliqué que le mouvement était manipulé par le FN, faisant
éclater de rire à juste titre le finaud bras droit de Marine. Dray
a assuré, comme tout gauchiste de base que les flics votent de toute
façon FN, donc c'est des méchants à fusiller quoiqu'il arrive. Il
est plus troublant que ces petits personnages secondaires de la mafia
PS conchient les flics, qui assurent leur protection dans leurs
régaliennes fonctions, que le rejet primaire du trotskien ou anar
lambda ; ils dévoilent le mépris des élites gouvernementales
pour leurs simples exécutants ! Un sondage nous est servi aux
20 heures, assurant, selon le chef du service politique de BFM, que
57 % des flics vont voter FN ; on a compris les flics ne sont
qu'un repaire de fachos racistes et ils doivent la fermer et rentrer
dans le rang. Et continuer à prendre dans la gueule les cocktails
Molotov de la racaille introuvable et toujours en fuite, mais victime
justement impunie de la société injuste.
La technique du pouvoir dominant, et de
ses brebis gauchistes sur le web, est simple et le mensonge royal :
l'amalgame. Comme au beau temps du stalinisme, tout mouvement de
protestation sociale est forcément louche, œuvre de « houligans »,
d'hitléro-trotskystes voire de complices des Poutine-Trump. En
l'occurrence simple complot facho !
Or, la protestation des flics est très
légitime fa ce à ce gouvernement d'incapables discoureurs de la
fatalité. Les flics ont historiquement mauvaise réputation dans le mouvement ouvrier, ils arrivent toujours en retard quand un forfait est commis par la pègre aguerrie, ils sont chargés de violenter les grévistes et de jeter au trou les pauvres rétifs. Mais les voici ravalés soudain d'une certaine manière au rang de prolétaires infantilisés et méprisés, comme ces couches moyennes ravagées par la crise capitaliste! Après avoir été portés aux nues comme héros dans la
parade anti-terroriste, alors qu'ils sont ciblés par les bébés
daesch de banlieue, prêts à les écraser, les cramer, les
zigouiller au nom de la loi du quartier ou de la bienheureuse
expansion islamique et folklorique des frères et sœurs à la mode
(traduisez : laissez-nous dealer tranquille et terroriser les
mécréants non consommateurs) : il faut que les pandores
écrasent et sachent que s'ils sont contraints d'utiliser leur
flingue c'est eux qu'on foutra derrière les barreaux. Qu'ils ne
comptent pas plus sur les politiques que sur les juges ou
syndicalistes pour les défendre. Sarkozy a supprimé une dizaine de
milliers d'emplois dans leur fonction et Taubira a institué la
relaxe généralisée pour les petits délinquants, que le flic
frappé retrouve aussitôt en train de le narguer dans la rue... Bien
fait, vite libéré.
Pour une fois que les flics vont plus
loin que les ouvriers qui se sont laissés parquer par leurs bergers
syndicaux, agissant indépendamment de leur bureaucratie corporative
et pas pour des objectifs étroits ; nos lâches marioles
gauchistes auraient pu user de la comparaison. Il est évident que,
contrairement au bla-bla du sinistre de tutelle ou leurs syndicats
minables, ou le zozo Sarko ou cette pauvre Le Pen, ils ne réclament
pas spécialement toujours plus d'effectifs, des filtres à glace
incassables, ni plus de répression : ils réclament que la
société prenne sa responsabilité, que la haute hiérarchie de la
magistrature bourgeoise cesse de se ficher du monde, enfermée dans
son autisme et son confort hors des lieux de cassage de gueule.
Cette requête des flics de base, les
plus exposés, et pas spécialement ceux chargés de réprimer les
grèves ni des arrestations arbitraires - mais exécutants exposés aux pires lâches terroristes ou émeutiers et aux ordres de hiérarques hautains loin du front socialo-islamique, petits bureaucrates réduits au nombre de mille commissaires en bunker protégé - qui devrait leur valoir bien
sûr le soutien de la classe ouvrière, reste hélas utopique. Le
système est foutu. La violence des paumés n'est qu'une des
conséquences, avec les guerres impérialistes opaques, de la crise du cynique capital
financier, des conditions drastiques et inhumaines que posent la
plupart des patrons désormais à l'embauche, et de la malhonnêteté
des organismes sociaux de l'Etat qui fait lanterner et humilie tant
de jeunes pas encore prolétarisés dans des stages à la con, qui
n'offre rien aux sans-diplômes même s'il sont intelligents, qui
pousse une grande partie à se consoler dans un communautarisme
stérile, et à fuir vers les paradis artificiels, pépère Allah et le shit.
L'élite gouvernementale intime aux
policiers de ne pas répliquer par peur des émeutes, soit, mais
lorsque les provocations se généralisent, que des pompiers, des
toubibs, des infirmiers, des conducteurs de bus, des enseignants sont
agressés, violentés, se voient exiger de se soumettre à un ordre
infra-social, à Allah, comme au Mexique les cartels de la drogue
imposent leur loi, il faudrait courber l'échine et se contenter
d'aquoibonisme. Ce n'est pas un simple problème pour les policiers
donc ! Nous sommes tous concernés par ce délitement social qui
ne peut trouver sa solution dans les discours vaseux et victimaires
des divers psys ou spécialistes de mes couilles. La pudeur et
l'aveuglement de la gauche bourgeoise et de ses gauchistes pour
soi-disant préserver les immigrés en général et la religion
d'asservissement des pauvres, face aux exactions des progénitures
des derniers arrivés dans l'identité française, sont certainement
une stratégie électoraliste à courte vue, un bon moyen pour
diviser et ridiculiser la classe ouvrière, mais elles jettent de
l'huile sur le feu, un feu qui n'est pas l'éternelle menace de
captation par l'extrême droite mais : autodestruction,
suicides, désespoir de policiers, de postiers, d'acteurs de la vie
sociale, etc.
En d'autres temps, où les principaux
chefs gauchistes n'étaient pas au pouvoir, ils promettaient une
« autodéfense ouvrière » contre la police gaulliste,
mais aujourd'hui que la police de base est aussi agressée et
humiliée que tant d'autres métiers, le gauchisme résiduel est du
côté des racailles et des terroristes !
Face au chaos capitaliste, ce n'est pas
plus de répression, plus de prison, des magistrats justes, des
policiers avec le droit de tirer dans le tas, une droite revenant au
pouvoir avec le même autisme et la même morgue que les élites de
la gauche au pouvoir, qu'il faudrait, mais c'est l'Etat capitaliste
qu'il faudrait renverser et qu'une majorité de policiers honnêtes
marchent avec le prolétariat pour en finir avec l'exploitation et la
violence contre les personnes. Cela aussi est utopique. Pour le
moment. Mais cela ne doit pas empêcher le prolétaire fonctionnaire
policier d'y réfléchir, ni de savoir qu'il lui faudra un jour
choisir un camp. Sous le capitalisme décadent et brutal aucun fonctionnaire policier n'est protégé ni par un uniforme de robot, aussi fragile que la cotte de mailles des mercenaires du Moyen Age, ni par des lois iniques et au service de la minorité élitaire, l'arrogance bourgeoise dominante.
Post scriptum: deux notifications:
La radicalité ridicule des émeutiers vengeurs des bavures policières:
Pendant la guerre d'Espagne les flics majoritairement aux côtés des républicains:
"Les troupes des Corps de sécurité et d'assaut restèrent dans leur ensemble fidèles au gouvernement de la république - environ 70 % d'entre eux. C'est dans les villes de Saragosse, Oviedo et Valladolid qu'on compta le plus de défection à la république. De tous les corps policiers, les gardes d'assaut jouissaient cependant d'une relative meilleure image auprès des populations civiles. Aussi un grand nombre des militaires restés fidèles au camp républicain en rejoignirent les rangs, afin d'éviter la suspicion qui entourait les militaires, au point que Francisco Largo Caballero, chef du gouvernement, dut se résoudre à les en empêcher.
Les Corps furent peu à peu transformés, afin de coller aux nouvelles missions qui leur étaient assignées. La Garde civile avait déjà été transformée en « Garde nationale républicaine » (Guardia Nacional Republicana ). Le 27 décembre 1936, par décret, les Corps de sécurité et d'assaut y furent intégrés dans le nouveau « Corps de sécurité intérieure » (Cuerpo de Seguridad Interior).
Finalement, après la guerre, les gardes d'assaut furent supprimés et, par la loi du 15 mars 1940, intégrés aux « gris » (los grises), c'est-à-dire le « Corps de police armée et de circulation » (Cuerpo de Policía Armada y de Tráfico)".
Post scriptum: deux notifications:
La radicalité ridicule des émeutiers vengeurs des bavures policières:
"Une manifestation interdite d'un
collectif pour "le désarmement de la police et la
démilitarisation des conflits" s'est soldée par de nombreuses
dégradations ce samedi après-midi à Saint Etienne. Des
abribus ont été brisés et des distributeurs de banque ainsi que
des horodateurs ont été mis hors-service. Une vitrine d'une agence
bancaire a été cassée et le local de la fédération
départementale du PS saccagé, a indiqué le parquet. Devant la
Bourse du travail, plusieurs prises de parole ont d'abord eu lieu
pour "dénoncer les répressions policières sous toutes leurs
formes et la guerre coloniale menée par la France au
Moyen-Orient". Encadrés à distance par plusieurs
centaines de policiers et de gendarmes mobiles, environ 200
manifestants -en majorité de la mouvance d'extrême gauche- ont
ensuite battu bruyamment le pavé du centre-ville pendant plusieurs
heures derrière une banderole visant le fabricant local de
flash-balls et d'armes de chasse sur laquelle était écrit:
"Verney-Carron dernière sommation !".
Après avoir contourné l'hyper-centre de la ville, où les forces de l'ordre étaient stationnées en nombre, des participants ont alors symboliquement mis le feu devant l'ancienne manufacture d'armes -aujourd'hui la Cité du design- à une reproduction géante en carton d'un flash-ball sur lequel était écrit: "Une balle pour rétablir la paix sociale". D'autres manifestants, cagoulés cette fois, ont profité de l'absence des forces de l'ordre aux abords du défilé pour tagger murs et vitrines faisant référence notamment au militant écologiste Rémi Fraisse, décédé il y a deux ans sur le site du barrage de Sivens. Pour les participants à ce collectif venus des différentes régions, parmi lesquels figurent la soeur jumelle d'Adama Traoré, un jeune homme mort le 19 juillet dans le Val d'Oise après une interpellation musclée, la journée de dimanche doit notamment être consacrée à des ateliers d'auto-défense et à des conférences animées par des universitaires. Aucune information sur d'éventuelles interpellations n'a été communiquée".
Après avoir contourné l'hyper-centre de la ville, où les forces de l'ordre étaient stationnées en nombre, des participants ont alors symboliquement mis le feu devant l'ancienne manufacture d'armes -aujourd'hui la Cité du design- à une reproduction géante en carton d'un flash-ball sur lequel était écrit: "Une balle pour rétablir la paix sociale". D'autres manifestants, cagoulés cette fois, ont profité de l'absence des forces de l'ordre aux abords du défilé pour tagger murs et vitrines faisant référence notamment au militant écologiste Rémi Fraisse, décédé il y a deux ans sur le site du barrage de Sivens. Pour les participants à ce collectif venus des différentes régions, parmi lesquels figurent la soeur jumelle d'Adama Traoré, un jeune homme mort le 19 juillet dans le Val d'Oise après une interpellation musclée, la journée de dimanche doit notamment être consacrée à des ateliers d'auto-défense et à des conférences animées par des universitaires. Aucune information sur d'éventuelles interpellations n'a été communiquée".
La publicité donnée par les médias à ces "vengeurs anarchistes" au slogan réformiste de "désarmer la police" (!?) et garder la paix sociale!, sert aussi à ridiculiser la protestation (certes aussi réformiste et impuissante) des flics qui en ont marre d'être pris pour cibles vivantes quand les magistrats sont au chaud dans leur bureau (Hollande et Juppé n'aiment pas non plus les magistrats, sic!).
Pendant la guerre d'Espagne les flics majoritairement aux côtés des républicains:
"Les troupes des Corps de sécurité et d'assaut restèrent dans leur ensemble fidèles au gouvernement de la république - environ 70 % d'entre eux. C'est dans les villes de Saragosse, Oviedo et Valladolid qu'on compta le plus de défection à la république. De tous les corps policiers, les gardes d'assaut jouissaient cependant d'une relative meilleure image auprès des populations civiles. Aussi un grand nombre des militaires restés fidèles au camp républicain en rejoignirent les rangs, afin d'éviter la suspicion qui entourait les militaires, au point que Francisco Largo Caballero, chef du gouvernement, dut se résoudre à les en empêcher.
Les Corps furent peu à peu transformés, afin de coller aux nouvelles missions qui leur étaient assignées. La Garde civile avait déjà été transformée en « Garde nationale républicaine » (Guardia Nacional Republicana ). Le 27 décembre 1936, par décret, les Corps de sécurité et d'assaut y furent intégrés dans le nouveau « Corps de sécurité intérieure » (Cuerpo de Seguridad Interior).
Finalement, après la guerre, les gardes d'assaut furent supprimés et, par la loi du 15 mars 1940, intégrés aux « gris » (los grises), c'est-à-dire le « Corps de police armée et de circulation » (Cuerpo de Policía Armada y de Tráfico)".