Dramatisation
de toute la presse de l'élite de la gauche bobo, silence des
gauchistes français... Nos directeurs de conscience politique bcbg
auraient-ils perdu leur latin ? Ou plutôt leur nouvelle langue
de bois, comme la prose féministe du petit NPA poutounien ?
Les
partis « anti-système » (mais lequel?) auraient
bouleversé la donne. Ne serait-on pas à la veille de défilés de
nouvelles Chemises noires et autres retraites au flambeau hitlérien ?
Heureusement la presse de l'élite bourgeoise n'utilise encore que
les prudes termes de « populisme » et de
« nationalistes », laissant aux petits suivistes
gauchistes simplistes le qualificatif infamant de « fascistes ».
L'OBS constate sobrement, jouissant par avance de : l'effarement
contraint ou simulé de ses lecteurs en cravates ou pull Balmain :
«
Les
nationalistes de la Ligue (ex-Ligue du Nord, devenu une sorte de FN
local), dirigée par de Matteo Salvini, dépassent 18% des voix,
contre 4% en 2013. Ils s'offrent le luxe de passer devant leurs
alliés de Forza Italia de Berlusconi (14%). Le mouvement "dégagiste"
et eurosceptique 5 Etoiles est désormais le premier parti italien :
son score atteint près de 32%... ».
Mais
le ton change rapidement, avec des lueurs de lucidité :
« Il
y a de quoi s’alarmer : l’Italie est non seulement l’un des
pays fondateurs de l’Union européenne (et la troisième économie
de l’Europe continentale), c’est aussi le pays du fascisme. Un
cauchemar que l’on croyait, jusqu’à une période récente,
oublié dans les poubelles du XXe siècle. La médiocre campagne qui
a précédé le scrutin a montré que la bête n’était pas morte.
La xénophobie (avec sa variante anti-islam) s’est déchaînée,
sans aucune retenue. On a même entendu un candidat de la Ligue,
Attilio Fontana, affirmer sans broncher, sur une radio, que la "race
blanche" était menacée. (…) pourtant,
ce résultat était prévisible. Pire : les partenaires de l’Italie
au sein de l’UE l’ont quasiment programmé, en laissant la
péninsule se débrouiller, seule, face à une puissante vague
migratoire venue d’Afrique, via la Libye. Plus de 600.000 personnes
ont traversé la méditerranée depuis cinq ans, dans un pays
incapable d’absorber un tel accroissement de la population, pour
des raisons économiques et budgétaires. »
L'OBS
oublie ce qu'il avait écrit ou professé la veille. En décembre de
l'an juste passé, la rentière de l'hebdo, Marcelle Padovani
montrait l'Italie comme le modèle d'intégration via un sénateur
bourgeois ex-militant gauchiste de Lotta Continua, transité au repos
sénatorial par la fraction bourgeoise « verte ».
Présentation de l'interview rigolote :
« L’Italie
offre-t-elle un "modèle" possible d’intégration aux
migrants ? Interview de Luigi Manconi, sociologue spécialiste de
l’immigration, sénateur et président de la Commission pour les
droits de l’homme au Parlement de Rome ».
Que nous conte ce brave sénateur rangé des barricades ?
« Puis,
pour rester dans le long terme, l’Europe devrait se convaincre que
ses 500 millions d’habitants actuels se réduiront de plusieurs
millions d’ici à 2050. Comment enrayer ce déclin démographique ?
Elle devrait savoir aussi, l’Europe, que le seul Nigeria aura
bientôt à lui tout seul autant d’habitants que tout le Vieux
continent. On va les laisser crever dans leur Afrique natale ?
C’est sur ces chiffres incontestables qu’il convient de
raisonner, avec pragmatisme. Et bâtir ainsi une politique. Ce
n’est pas parce que je suis italien que je le dis, mais il est
clair que mon pays est en tête des pays européens les plus ouverts
aux immigrés. C’est une évidence. Parce qu’il subit de plein
fouet la vague migratoire (180.000 en 2016, 110.000 en 2017) et est
contraint d’inventer des solutions. »
Déclin
démographique et crise ou invasion migratoire ?
L'affaire
est si sérieuse pour l'élite que, même Le Figaro, resté
maurrassien et limite facho, est tombé dans la fable du « déclin
démographique », et déplorait la semaine dernière qu'il y
ait un trou des naissances de trois cent mille unités en Ritalie !
D'où vient ce chiffre ? Comme les chiffres incontestables du
sénateur gauchiste, on ne le saura jamais. Il ressort du
raisonnement des Padovani et Manconi que, dans leur imaginaire hors
du capitalisme réel, l'avenir des miséreux en Afrique est de les
caser coûte que coûte en Europe ; ce qui est, si on ne veut
pas être méchant, un raisonnement post et néo-colonialiste – on
veut bien des échappés de la farce des libérations nationales
comme pue-la-sueur en Europe – mais l'Afrique doit rester une terre
de pillage de matières premières !
Les
« inventions » de Manconi sont ainsi très limitées :
« ...le
problème est que sur 7.970 communes italiennes, seulement 1.340 ont
adhéré à l’initiative. Or tout le monde sait que 12 immigrés
dans une petite ville de 5.000 habitants, cela ne pose aucun
problème. S’ils sont 120, c'est plus compliqué. C’est donc
dommage que le SPAR doive se contenter d’un nombre aussi réduit de
communes disposées à l’accueil. Si elles étaient plus
nombreuses, le problème serait résolu. »1
.
Manconi
roule pour le réseau des emplois « humanitaires » qui
fournissent de l'emploi à gauchistes ; cette fraction du petit
commerce capitaliste est ce qui motive principalement le marché
antiraciste militant des sectes gauchistes italiennes au NPA en
France et diverses ramifications nord-américaines (les euphémistes
ONG) ; d'où la surenchère réac-utopiste de l'ouverture à
tout va des frontières comme argument internationaliste frauduleux,
mais nullement prolétarien des clowns figurants du NPA2.
Contrairement au bla-bla du gauchiste recyclé sénateur, l'Italie n
est aucunement le pays le plus ouvert, c'est le plus exposé aux
fuyards des guerres africaines, grâce aux joyeux passeurs et la
complicités des ONG gauchistes qui vont chercher les migrants sur
les cotes lybiennes. Lampeduza aimerait être aussi éloigné de
l'Afrique du Nord que Paris ou Nantes. Les italiens qui voient ces
débarquements organisés et les drames ne sont pas forcément
d'indécrottables racistes ni des militants de la Ligue du Nord.
La
mère Padovani avait déchanté au vu du déroulement électoral,
alors que l'orchestration antifasciste a été diablement réussie
avec en prime un cinglé qui a grièvement blessé six migrants :
«...
ce qui se présentait comme un épisode électoral un peu terne, avec
un taux d’abstention très élevé, duquel serait sorti vainqueur
un centre droit faiblard et instable, est devenu une campagne
hargneuse, violente, dont le sujet central est l’immigration. Le
quotidien "La Repubblica" a eu beau rappeler que même les
expulsions sont coûteuses (les experts évaluent à 4.000 euros par
migrant le coût d’une expulsion, ce qui pour 600.000 personnes
atteindrait la jolie somme de 2,4 milliards d'euros) et d’autres
journaux souligner que la politique d’entente du gouvernement
italien avec les Libyens a obtenu de beaux résultats en matière de
contrôle des côtes, le thème est lancé et l’Italie redevient le
laboratoire du populisme européen ».
Même
le journal patronal, Les Echos, a déploré que ces élections aient
été « instrumentalisées » autour de la question
migratoire. La recruteuse de migrants désespérés pour des salaires
ridicules (pour des prolétaires européens pas pour les spoliés du
gauchisme indépendantiste) au profit du patronat européen, nous
sort à chaque fois un argumentaire de plus pour justifier (masquer)
l'invasion de la misère africaine : expulser coûterait plus
cher qu'assimiler (sans intégrer car il faut respecter l'islam).
L'argumentaire énamouré de l'accueil sans fin et sans limite de
toute la misère des pays en guerre est insondable. Comme est
inénarrable ce souci de l'avis ponctuel de l'électeur lambda auquel
la dictature bourgeoise soft et perverse ne demande pas l'avis pour
gérer le capitalisme. On lui pourrit de toute façon son avis. De
même qu'on ne demande pas son « avis » ou son
« opinion » au prolétaire qu'on va licencier, on décrète
qu'il est raciste et facho parce qu'il voit arriver des concurrents
de misère, et parce qu'il sait (ignorant raciste intrinsèque qu'il
est) qu'on va rémunérer le migrant vingt fois ou plus, moins cher
que lui et sans assurances sociales (l'Etat bourgeois en a marre de
« faire du social »). L'arsouille persévère à penser
que les nouveaux venus sont de trop et qu'ils pourraient trouver une
solution chez eux plutôt que de venir ici chercher à se sauver...
Dans les deux cas, prolétaire comme migrant sont parfaitement
méprisés et n'entrent aucunement en ligne de compte pour une
dignité humaine et une dignité sociale et politique.
DOUCHE
FROIDE POUR L'ELITE BOURGEOISE OU BONNE PARTICIPATION ELECTORALE ?
L'édito
de l'OBS, de Pascale Riché, qui suit le résultat bordélique des
élections italiennes dément les racontars des Padovani et Manconi :
« Rien
n’a été fait pour répartir l’accueil de ces migrants, au
contraire : on a appliqué avec zèle le "règlement de Dublin",
qui veut que tout migrant doit demander l'asile dans le premier pays
de l'Union européenne dans lequel il est arrivé. Rien
n’a été fait
non plus pour aider les Italiens à fournir un accueil décent à ces
migrants. Ces derniers ont le plus souvent été livrés à
eux-mêmes, sans logement, sans soins, sans nourriture, poussés vers
la marginalité et parfois la délinquance. Ajoutez
à cela l'austérité permanente, imposée au nom de la discipline
européenne depuis la crise de 2008, avec pour résultat un chômage
des jeunes de 34%, des faillites en cascades, une explosion de la
pauvreté : comment être surpris des résultats du 4 mars ? Au
vu des résultats, il est impossible de dire qui formera le prochain
gouvernement : aucune coalition n’a atteint les 40% nécessaires
pour s’assurer d'une majorité stable au Parlement. Mais les urnes
ont confirmé avec une grande netteté le désamour des Italiens
vis-à-vis de l’Europe, à laquelle ils étaient pourtant attachés
depuis des décennies. Bien des voix avaient mis en garde l’UE et
ses membres face au risque d’un tel scénario-cauchemar, faute
d’une plus grande solidarité. Ils sont pourtant restés sourds,
malgré les nombreux appels à l’aide de Rome. Le piège s'est
refermé dimanche. L'Europe jura, mais un peu tard, etc. »
Désamour manifeste de l'électeur lambda des partis populistes comme du mouvement 5 étoiles dont le programme précise: "zéro débarquement de migrant"(et l'hilarant "revenu de citoyenneté" qui en a abusé plus d'un post coïtum électoral). Tout
rédacteur de l'OBS se doit de mentir et de mentir effrontément,
tout en semblant reconnaître une vérité désagréable pour leur
discours habituel lénifiant et humaniste à bon compte ; mais
au fond toujours un remake masqué du vieux chauvinisme3.
Ce n'est pas l'Europe, monstre bureaucratique vague qui surfe sur
l'agonie des nations et favorise les régionalismes nationalistes,
qui a permis de LIMITER L'ABSTENTIONISME, c'est la mondialisation
sauvage, le chômage, l'affichage de la prétention migrante « à
venir passer un diplôme d'ingénieur en Grande Bretagne » ,
c'est plus encore la vieille fracture entre le Nord et le Sud de
l'Italie. Ce n'est pas l'Europe qui a gonflé le chiffre du parti du
clown M5 étoiles mais le fait-divers tragique de Macerata élevant
au rang de remontada du fascisme le « raid raciste » d'un
petit énergumène (« Ritalie sous le choc »),
ex-candidat malchanceux de la Ligue du Nord qui « a redonné
chance aux populismes » (l'OBS), confirmant le risque de
renaissance du fascisme (NPA), mais en vérité qui aura servi de
gonflette électorale pour un pan de l'électorat drivé par l'élite
de la gauche bourgeoise, concernant un fascisme inexistant4.
Le jeu politique de la mondialisation sauvage est un théâtre
d'ombres où tous les chats sont fascistes.
Les
partis « nationalistes » de Salvini et Berlusconi auront
capté pour leur part les abstentionnistes troublés par les faits
divers concernant des exactions de migrants (dans le besoin...
insatisfaits par l'accueil oecuménique des curés et des gauchistes,
ou des curés gauchistes et des gauchistes curés)5.
L'essentiel était sauf : la participation aux urnes a été une
réussite. Pour le reste, comme en Italie ou en Allemagne, la gestion
des affaires gouvernementales se fait si naturellement et sans
insurrection, ni fasciste ni communiste, qu'on peut voir venir voire
provoquer, j'allais dire « organiser l'ambiance » pour de
nouvelles élections, qui ne s'usent que si l'on s'en sert trop.
On
se souvient que la spé de Ritalie, Padovani, à l'encre sympathique
pour ses confrères en bla-bla de gauche dorée, se félicitait de la
réussite électorale : « ce
qui se présentait comme un épisode électoral un peu terne, avec un
taux d’abstention très élevé, duquel serait sorti vainqueur un
centre droit faiblard et instable, est devenu une campagne hargneuse,
violente, dont le sujet central est l’immigration ».
Sic ! Sic !
Des
scénarios à foison suffisaient largement à émotionner autant que
le « raid raciste », convenez-en (encore un extrait
de l'hebdo à penser gauche grand bobo):
« Un
revenant ! Qui aurait pu imaginer que, dans l’Italie de 2018,
quatre-vingts ans après sa disparition, Benito Mussolini ferait un
retour aussi remarqué ? Et pourtant, sous la forme d’un film,
sobrement intitulé "Sono tornato" ["Me
revoilà", NDLR], le
Duce est là ! Ni un documentaire, ni un film historique, cette
comédie, mêlant fiction et scènes réelles, est hilarante, si l’on
en croit les extraits que la production (Indian Production) a
transmis aux journalistes. Néanmoins sa sortie (prévue le 1er
février), bien orchestrée, fait discuter en Italie. Car on peut
aussi y voir l’histoire tragique du pays se répéter…
Adapté
d’un film allemand satirique, sorti en 2015, qui relatait le retour
du Führer dans les rues de Berlin, et qui fit scandale outre-Rhin,
le retour du Duce évoque la possible répétition d’une tragédie
historique. Car dans ce "Sono tornato", volontairement
comique, on note aussi les réactions bien réelles des gens de la
rue. Il y a ceux qui font carrément le salut romain en croisant le
Duce. Ceux qui demandent un selfie à l’acteur. D’autres,
éberlués, interrogent : "Mais qui c’est ?"
D’autres le reconnaissent parfaitement et disent : "Il
faudrait faire comme lui. Supprimer les partis. En garder un ou deux
au maximum." D’autres, enfin, imaginent avec son retour une
possible "élimination des migrants" ».
Voilà
tout ce que je peux déduire du bordello italien, comme j'aurais pu
le dire du bordello
espagnol et catalan, du bordello anglais,
allemand, du futur bordello français, etc.Des bordellos qui
n'empêchent pas du tout la bourgeoisie de régner ni de sermonner
ses électeurs méprisés. Et où le prolétariat est quasi absent de
la situation, comme atomisé, certes comme il est normal en période
de mystification électorale. Avec des partis à profusion, tiens !
Comme en 68 où apparurent une noria de sectes trotskiennes et
maoïstes, comme si la multiplicité des partis ou particules avait
la même fonction que les globules blancs de notre organisme.
Graffiti de mai 68 |
Laissons
la conclusion d'actualité à France 3 (chaîne non menacée de disparition, quel bonheur!, comme TF1) :
« Le
premier scénario est celui d'un Premier ministre issu de l'ex-Ligue
du Nord. Ce serait une première. Il faut pour cela que Matteo
Salvini obtienne le soutien de petits partis puisque sa coalition qui
va de la droite à l'extrême droite n'a pas de majorité pour
gouverner.
Alliance
des perdants ?
Le
deuxième scénario possible est une alliance entre les partis
modérés, les perdants de cette élection, pour pouvoir poursuivre
la construction européenne, sur le modèle de ce qui vient de se
passer en Allemagne.
La
troisième possibilité est une alliance anti-système entre la Ligue
et le Mouvement 5 Étoiles. Un scénario peu probable, mais possible,
selon Marc Dana, l'envoyé spécial de France 3 qui s'exprime en
direct de Rome ce lundi soir. Dans ce cas, l'Italie,
pays fondateur de l'UE, serait dirigée par des eurosceptiques. Seule
certitude : la formation du gouvernement prendra plusieurs
semaines ».
NOTES :
1
Manconi vante le SPAR : le
SPAR ou "Système de protection des demandeurs d’asile et des
réfugiés". C’est un organisme public qui assure un
"deuxième accueil" aux immigrés déjà présents sur le
territoire. En utilisant des critères justes, qui permettent la
redistribution sur le territoire de groupes de demandeurs d’asile
compatibles entre eux (par exemple des originaires du Sri Lanka, ou
du Maroc, ou d’ailleurs ; ou un groupe de familles
relativement homogène, en évitant à chaque fois de mélanger
les nationalités ou les tranches d’âge). Ces groupes sont
dirigés vers de petits centres d’accueil situés dans les
municipalités qui ont signé un accord volontaire avec les
autorités.
2La
prose antiraciste, féministe cucul et simpliste du NPA a tout pour
désorienter politiquement seulement … des lycéens et leurs profs
hors des réalités sociales et politiques de lutte « des
classes » : « Le
ministre de l’Intérieur Gérard Collomb vient de présenter, en
conseil des ministres, son projet de loi « asile et immigration ».
Ce projet vise à limiter encore un peu plus l’octroi du droit
d’asile et à rendre plus difficile les recours pour les exiléEs.
Il s’inscrit dans une volonté affichée d’accroître les
expulsions et d’amplifier la chasse aux migrantEs.
Cet
alignement de plus en plus net sur les positions de l’extrême
droite xénophobe va à rebours de ce qui se passe dans la société,
où l’on assiste à un renforcement des mouvements de solidarité
avec les migrantEs et une multiplication des initiatives de soutien
concret, de la vallée de la Roya à l’université Paris 8 en
passant par Ouistreham, Nantes ou Villeurbanne.
Le
NPA apporte tout son soutien à ces initiatives : il faut accueillir
les migrantEs, ouvrir les frontières, faciliter la liberfté de
circulation et d’installation, régulariser les sans-papiers et en
finir avec les politiques sécuritaires qui propagent les préjugés
racistes.
Le
NPA sera de toutes les mobilisations pour mettre en échec ce projet
de loi. Il s’investit notamment dans la préparation de la marche
contre le racisme d’État, contre la loi asile et immigration et
contre la chasse aux migrantEs, organisée par un collectif
d’associations le 17 mars prochain à Paris. »
3Comme
le révèle ce soutien attristé à un collabo moderne qui « a
risqué sa vie pour la France » : « Mohammad Basir
Ibrahimi ressemble à beaucoup de ses compatriotes en exil, à une
particularité près : il a risqué sa vie pour la France et quand
on voit ce qu’il lui arrive, on n’ose à peine imaginer le sort
réservé aux autres. Pendant près de deux ans, il a travaillé
pour l’armée française à Kaboul en tant qu’interprète. Des
documents officiels du ministère de la Défense (que s’est
procurés la radio France-Bleu) attestent de ses qualités
professionnelles. Puis, en 2015, lorsque l’Otan décide de se
retirer d’Afghanistan et que les talibans reprennent l’offensive,
il demande un visa à l’ambassade de France qui le lui refuse
(comme à 150 autres auxiliaires de l’armée également abandonnés
à leur sort et en danger) ». Tous les arguments sont bons
pour les sergents recruteurs journalistes du mondialisme sauvage
qui exclut toute conception marxiste de l'immigration et de son
ancienne place traditionnelle dans le mouvement ouvrier!
4Je
rappelle que, comme le césarisme, le boulangisme ou tout autre
idéologie politique, le fascisme comme le nazisme sont « datés »
et correspondent à une période de contre révolution où face au
risque de révolution mondiale intronisé par Octobre 17, c'est la
bourgeoisie qui a inventé le fascisme et le nazisme comme forces de
répression anti-prolétariennes et pour accélérer la marche à la
guerre mondiale ; il est sinistre et presque tragi-comique de
voir l'ensemble de la bourgeoisie furieusement mondialiste, voire
« internationaliste » hurler au loup fasciste face à
l'indignation des « populations » méprisées (parce que
les ouvriers « blancs » ou pas d'Europe ne sont pas
aveugles face au discours antiraciste et antifasciste, parce que,
politiquement, il reste une expérience passée pas complètement
oubliée, de l'amitié sincère des fractions bourgeoises avant
guerre pour leurs consoeurs nazies ou fascistes ! Un système
autoritaire et de focalisation raciale ne peut naître ou renaître
qu'en période de contre révolution, mais la révolution elle est
où ? Et les migrants ne peuvent pas jouer le rôle maléfique
attribué aux juifs avant-guerre ? Sauf à alimenter divers
fantasmes pas complètement irréels : progression de l'islam
arriéré, et des faits divers sexuels, la faute aux guerres de la
France et des autres en Syrie, etc.
5Les
trotskiens féministes ne semblent aucunement se soucier, comme les
autorités de la libéralisation sauvage, des besoins sexuels
(normaux) de cette masse de souvent très jeunes migrants. L'acte
hétérosexuel va-t-il finir par être prohibé après la campagne
balancetonporc ? Trump va-t-il tomber de son piédestal si la
pute qu'il a rétribué 130.000 dollars, gagne un procès fielleux
et faux-cul pour lequel elle a dû toucher le double pour balancer …
le porc qui déplaît désormais à Goldman&Sachs ? Cf. le
départ de son commis voyageur Cohn, présenté comme un séisme par
le Huffpost, financé par... GS : « « A
la Maison Blanche, cet ancien haut responsable de la puissante
banque d’affaires Goldman Sachs jouait les contrepoids par rapport
aux
instincts nationalistes du
président confortés par son conseiller stratégique Stephen
Bannon, un ultra évincé en août 2017, puis par Peter
Navarro, un partisan du protectionnisme dont l’influence a été
déterminante au cours des dernières semaines. Qualifié de
« globalist
Gary »
par ses détracteurs, Gary Cohn n’avait déjà pas pu empêcher
la décision de rompre
avec un projet
de traité de libre-échange avec des pays riverains du Pacifique,
puis celle de quitter
l’accord de Paris
contre le réchauffement climatique ». On notera l'acidité de
la plume de l'arriviste gauchiste de Suresnes, Gilles Paris,
concernant une nouvelle entité politique: « les instincts
nationalistes » de Trump, on pourra ensuite parler des
« instincts bobos », des « instincts gauchistes »
ou « fascistes » relookés, etc.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/03/07/gary-cohn-principal-conseiller-economique-de-donald-trump-demissionne_5266661_3222.html#0piVL61Y5LCFRgby.99
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/03/07/gary-cohn-principal-conseiller-economique-de-donald-trump-demissionne_5266661_3222.html#0piVL61Y5LCFRgby.99