N’en doutez pas
si le parti bolchevique renaît de ses cendres à la faveur de la prochaine
guerre mondiale et que je suis nommé commissaire du prolétariat à l’information,
je ferai nommer Paulo à la place de David Pujadas. Méfiez-vous cependant, si l’information
se met à servir les trusts capitalistes à l’étranger, je la supprimerai.
Radioman Paulo a
un incontestable brio dans sa façon de poser les questions aux « minorités »
auxquelles il donne enfin la parole, une façon sur sa radio perso VOSSTANIE, de
les flatter en n’ayant pas l’air de se foutre de leur gueule (et il est
pervers), chose que n’oserait pas le nain de France 2. Il sait flatter,
relancer en tortillant du cul avant de se prendre pour un grand DJ en
interrompant la conversation pour glisser l’intermède musical qui sied si bien
aux « grandes » (radios). L’animateur radioman bénévole, si imprégné
de ses maîtres penseurs Barrot/Clouscard/Michéa, ne déroge pas à sa formation
anarcho-autodidacte en bafouillant auprès de ses « interlocutants »
(pour ne pas dire interlocutés) qu’il faut recréer du « lien social ».
Et ils sont séduits les caves qui s’imaginent sur un grand plateau radio avec
des milliers d’écoutants. Ils en redemandent. Après le quarteron maritime régionaliste
« la mouette enragée », un bouffon de l’OCL en mission chez Peugeot,
papy Charles Reeve le conseillant insoumis portugais, voici voilà : le
Groupe d’Action pour la Recomposition de l’Autonomie Prolétarienne, acronyme
(comme a dit le cultivé Paulo) GARAP pour les quelques intimes. N’ayez crainte
brave gens, il ne s’agit ni des GARI ni d’un méchant groupe armé clandestin
mais d’un GARAGE à quelques intellectuels déclassés[1],
certes des garapins plus intelligents que la moyenne des troupes de base du
gauchisme, mais guère éclairés en histoire du communisme et assez penauds dans
la pratique politique. Mais ne soyons pas trop méchants, les jeunes conscients
en politique maximaliste sont une rareté à notre époque. Nos garagistes sont en
effet plein de bonne volonté, aptes à la modestie, capables de pertinentes
réflexions quoique ponctuelles sans cadre théorique autre qu’un soi-disant
matérialisme dialectique plus anarchisant que marxisant, plus activiste que
capable d’innovation théorique plus à l’affût d’une modernité qui sent le rance.
Mais laissons travailler notre dynamique radioman à la voix chaude et
rassurante, jamais agressif quoique souvent mielleux. Et remerciez-moi je me
suis fadé les quatre heures que dure l’interview, comme 89 personnes avant moi
sur You Tube.
« Nous
voulons savoir qui vous êtes, comment vous vous définissez » (il dit nous
pour son « groupe » constitué de lui et de sa compagne Carlita). L’entame
journalistique est parfaite, moi spectateur auditif c’est ce que je veux savoir
merci Paulo:
-
…
On n’est pas comme à la CNT où il y a des chefs informels (très juste). On n’a
rien à voir avec Lénine ni avec Mao. On se réfère aux luttes de l’autonomie
italienne des années 1970. On s’inspire aussi des situs.
On apprend que
le groupe réalise une « enquête ouvrière », pourquoi pas vu la perte
de référence et d’identité ouvrière par les temps qui courent. On aurait pu
nous rappeler que c’était une tradition au XIXe siècle de Villermé à Marx, et
nous la décrire cette enquête moderne, et rigoureusement ; ce qui ne fût
pas le cas. Au lieu de laisser développer les idées générales du groupe, Carlita,
la groupie du pianiste (un couple politique c’est toujours le préliminaire à
une secte) bondit comme à chaque fois comme elle le fît avec les poissonniers libertaires
de Boulogne sur mer et le bouffon de Peugeot (elle « a du mal à rencontrer
les gens sur son lieu de travail ») et de quémander une solution à SON
problème local et de boite :
-
Je
voudrais savoir comment vous vous organisez, comment vous le mettez en pratique ?
Comment vous « sensibilisez » les gens là où ils sont ?
Elle cherche des
trucs dans son cas, car les trucs des interviewés précédents étaient pas
terribles. Sensibiliser les gens, quel euphémisme, synonyme de conscientiser…
hé hé assez léniniste ne croyez-vous pas ?
La démonstration
de l’invisible du Garap n’est pas très étoffée mais on comprend qu’il y a eu
création d’un comité de lutte. Paulo exulte que l’enquête a réussi à « retisser
du lien social », quésaco ? Radioman explicite face à la timidité des
djeunes garapins mieux que ceux-ci n’espéraient le faire en présence de
tant d’auditeurs : « vous avez réussi à faire que les individus
soient moins des atomes, c’est très pratique, enfin le lien pratique-théorie…
-
Oui
oui si c’est pas mis en pratique, çà vaut rien.
On se sent presque
soulagé pour nos garapins hésitants et toujours impressionnés par tant de
faveur radiophonique (enfin la reconnaissance universelle… l’accès aux grands
médias !). Mais, cruel Paulo le voila-ti pas qu’il tourne la faucille dans
la plaie, qu’il en remet une couche face à l’autre qui se sentait déjà soulagé
qu’on ait répondu à sa place :
-
On
ne sait toujours pas qui s’associe et surtout pour quoi faire ?
Bravo Paulo,
continue comme çà et je te fais nommer aussi à la place de Michel Drucker les
dimanches après-midi prolétariens. Tragique destinée de toute composante organisationnelle, personne ne vient pur à la politique à vocation révolutionnaire, qui de LO qui de sa simple maman qui du grouillement anar, mais aucune liaison sérieuse avec la véritable expérience maximaliste du passé (ni physique ni de principe), hormis les allusions aux intellos de S ou B ou aux littérateurs situationnistes. Le pauvre garapin parvient au bout d’un
petit silence à balbutier :
- On
veut le communisme.
Le silence se
fait pesant. Notre ami radioman conscient de la gêne de la dizaine d’auditeurs 145
rue Amelot jusqu'au 33 rue des Vignoles, désespéré de réussir à leur tirer les
vers du nez laisse tout de même venir sans dévoiler son autoritarisme naturel.
Le garapin se réveille enfin. Il assure qu’on a rien à voir avec « l’ultra-gauche
du Capital » (ce qui nous rassure grandement) et qu’ils ne comptent pas se
faire avoir par internet mais le détourner « pour établir des contacts
avec les gens » notamment la revue Ni patrie ni frontières[2]
Notre brillant
homme de radio – qui s’est mis visiblement dans la peau de lèche-botte Drucker –
coupe court à la torture :
-
Visiblement
votre bulletin est très riche, cela donne une très bonne idée de ce que vous
êtes.
Un autre garapin
entre en scène :
-
Au
niveau des communiqués c’est assez subjectif ( !?) on se prononce contre
le travail et on fait des mises en perspective théoriques.
Plus Drucker que
jamais, et fayot dans la complaisance, notre radioman l’interrompt :
-
…
Y a de la réflexion. Y a une réflexion entre théorie et pratique, une
élaboration très précise de ce qui pourra être fait dans la société communiste.[3] Le matériel que vous donnez (sur la religion,
les questions identitaires, les élections, etc. est pratique-pratique[4]
Carlita en profite pour faire un retour en force
en reprenant des concepts clouscardiens enseignés par son mentor radioman:
-
C’est
important de transmettre la conscience prolétarienne on a besoin de recréer un
lien social face à la misère mais on est aussi des artistes qui vont permettre
aux gens de réfléchir.
Puis elle se
penche sur le cas des managers, des humains malgré tout, mais « l’intelligence
est dans le camp des prolétaires » (on en est ravi). Et elle ajoute que « on
a des collègues attentifs ». Attentifs ou qui s’en tapent ? Et c’est
quoi cette notion de « collègues » ?
NEANMOINS,
autant tout ce qui ressort de l’intervention du Garap – luttes dans les boites,
actions de quartier – apparaît très flou quoique marqué au coin de la modestie,
et une impuissance à se situer historiquement (j’y reviendrai en abandonnant le
ton sarcastique) – autant il apparaît qu’ils sont capables d’un vrai
raisonnement politique révolutionnaire, totalement déconnecté de leur
prétention à jouer au parti de la conscience (et quand sur le terrain il ne
font rien de plus finalement que de tenter de rivaliser avec les activistes
gauchistes là où la classe ouvrière ne peut plus rien exprimer de façon « indépendante »
vu la prédominance de la pollution syndicale.
En faisant
fonctionner leur cerveau, et en laissant de côté la clownerie situationniste
(qui fait chic et radical mais est creuse), nos garapins font montre d’une
belle vivacité d’esprit et d’un discernement étonnant concernant l’idéologie
antifasciste. Je résume le propos de l’un d’eux. On ne peut pas combattre avec
les catégories de l’ennemi. On doit créer nos propres catégories face au
fascisme et à l’antifascisme des médias. On n’est plus dans les années 1930. Le
fascisme était une formule de défense du Capital, qui est derrière nous. Les
formes réactionnaires ne sont plus les mêmes qu’il y a 70 ans. On ne peut pas
se laisser exposer à la manipulation et à la diversion. Concernant l’islamisme :
refus de la conciliation gauchiste comme religion des pauvres, on ne peut pas
défendre l’islam parce qu’il y a aussi une extrême-droite islamique. Des
identitaires aux Frères musulmans ils se retrouvent sur les mêmes concepts de
société : défense du Capital et patriarcat.. On enferme l’ouvrier arabe
dans la catégorie musulman, or il reste avant tout prolétaire. Il n’y a pas de
communauté musulmane. Pourquoi ne pas combattre tous les communautarismes en
même temps ? Nous voulons abolir dans la société la séparation
minorité/majorité. La condition religieuse est une oppression.
Sur le débile
mental Soral, les représentants du Garap sont aussi très clairs. Ce n’est qu’un
sous-fascisme qui s’épanouit dans les paillettes. Le représentant d’une bande
de bouffons qui se servent de la déshumanisation des rapports sociaux pour
trouver un public confusionniste et qui veulent sauver le capitalisme. Pareil
pour la diversion antifasciste en Grèce alors que ce sont des gouvernements de
gauche qui ont attaqué la classe ouvrière. La fonction, la déviation de la
gauche au pouvoir est d’attiser l’extrême droite pour mieux voiler ses
responsabilités.
Rien à dire, l’analyse
est impeccable. Puis on en revient aux rapports avec les « collègues »,
question qui taraude radioman et sa Carlita car cela touche à LEUR vie quotidienne
(dans les bureaux). Le « collègue » garapin nous informe que les
syndicalistes continuent (comme de mon temps) à « intimider », alors
que chacun d’eux est une courroie de transmission de tel ou tel groupe
gauchisto-trotskien.
Merde !
Radioman est choqué ! Pourtant il est pas facile de le surprendre
concernant la « gauche du Capital » en entreprise. Il demande des
précisions : quel objectif ?
Le garapin
bafouille un peu : « … des groupes d’entreprises « autonomes »
qui se coordonnent au niveau international… ».
Radioman est
choqué une deuxième fois mais, honnêtement rebondit : « …allez je
fais l’avocat du diable… vous vous enfermez dans l’usine ? Lieu de
production lieu fermé et où le travail dit productif est externalisé ?
Le garapin botte
en touche mais ne s’avère pas très mature : « on n’est pas
ouvriériste… il y a une déshumanisation des rapports sociaux… une autocensure
au travail ». On est dans un fouillis inextricable d’intervention sur le
quartier, dans des boites vagues, toutes les explications garapines laissent
sourdre qu’il s’agit d’un tout petit cercle qui voudrait être une vache mais n’est
qu’un œuf sans grand avenir pour son plumage théorique.
Un aparté final
évoque un banquier nommé Galar qui aurait financé le dernier livre de Bitot,
radioman ricane d’un air entendu qu’il ne va pas nommer les éditions
concernées. Or dans leur comportement de fils prodigues nos garapins, perdus
dans Paris et empruntés, qui avaient été demander aux « collègues »
des Cahiers Spartacus le leur trouver une salle pour accueillir le doux
plumitif conseilliste Loren Goldner – dans l’espoir de cueillir un peu d’étoiles
de sa notoriété en milieu nanar – se sont soudain rebellés contre les aimables
spartacistes éclectiques, leur tournant subitement le dos comme le gosse qui
veut pas obéir aux adultes, et, mielleux comme d’hab, radioman Paulo prolonge
le racontar sur Galar le banquier capitaliste qui a financé Bitot[5]. C’est
bien de critiquer la hiérarchie léniniste, les chefs informels des CNT et FA,
mais Paulo et les garapins ne sont-ils pas tous à leur manière des chefs
déguisés en gentils démocrates basistes ?
La conclusion de
près de quatre heures d’interview laborieuse – je n’ai pas dit prolétaire – de type
intellectualiste par radioman est affligeante, de personne à personne : « …ce
que tu proposes c’est répondre à l’imagerie prolétarienne, essayer de
structurer une nouvelle façon de vivre ».
Ebaubi de tant
de flatterie nos garapins croulent sous la reconnaissance baveuse et sortent un
dernier commérage convivial tant il est vrai que dans ces milieux anarchoïdes on se console par des courbettes mutuelles à défaut de principes politiques : « vous êtes le groupe dont on se sent le plus
proche ». Rideau sur le militantisme de consolation narcissique.
COMMENTAIRES NON
SARCASTIQUES
Evidemment tout
groupe nouveau, à chaque génération, s’imagine qu’il va vraiment AGIR
contrairement aux prédécesseurs qui ont fait beaucoup de théories, beaucoup de
projets sur la comète et qui ont tous faillis, et avertisseurs de révolution
laquelle n’a point eu lieu. On ne peut pas reprocher aux militants du Garap de
vouloir recommencer ce que nous sommes quatre à cinq générations à avoir déjà
tenté, en se disant que nous serions sur le bon coup, que l’histoire ne nous
mordait plus la nuque mais que nous la chevaucherions mieux que Lénine, Jaurès,
Rosa et tous les autres. Invoquer "l'autonomie italienne" des années 1970, c'est comme en référer aux cowboys et aux indiens; la classe ouvrière transalpine était encore trop paysanne et séduite par les frasques anarchistes et maoïstes, sans colonne vertébrale politique; la référence est tout juste bonne pour les braves petits profs de Temps critiques et autres ergoteurs onanistes d'un passé mythifié à outrance et vide d'exemplarité politique et sociale, pour nous resservir les vieilles fadaises sur la révolution universelle du genre humain.
Le problème avec la naïveté et la générosité évidente des garapins et même du couple Vosstanie c’est qu’ils sont ringards, dépassés. Ils en sont encore à essayer de se prouver quelque chose « en entreprise ». Cela me rappelle notre génération soixantehuitarde où à chaque fois qu’on entrait dans un groupe gauchiste ou maximaliste on n’était reconnu ou validé que suivant l’impact qu’on avait dans « son entreprise », cf. la gloriole de tout militant qui venait rendre compte de la grève à laquelle il avait participé ou eu un impact non négligeable. Du pipeau pour syndicaliste gauchiste ! On leur laisse la gloriole des grèves syndicales où ils étouffent toute vie de classe ! On s’en fout des grèves ultra-corporatives et du Lénine qui psalmodiait que derrière chaque grève se cachait l’hydre de la révolution ; cela n’a jamais été vrai et c’est carrément désuet aujourd’hui. Le capital aime les grèves corporatives contrairement à Proudhon !
Le problème avec la naïveté et la générosité évidente des garapins et même du couple Vosstanie c’est qu’ils sont ringards, dépassés. Ils en sont encore à essayer de se prouver quelque chose « en entreprise ». Cela me rappelle notre génération soixantehuitarde où à chaque fois qu’on entrait dans un groupe gauchiste ou maximaliste on n’était reconnu ou validé que suivant l’impact qu’on avait dans « son entreprise », cf. la gloriole de tout militant qui venait rendre compte de la grève à laquelle il avait participé ou eu un impact non négligeable. Du pipeau pour syndicaliste gauchiste ! On leur laisse la gloriole des grèves syndicales où ils étouffent toute vie de classe ! On s’en fout des grèves ultra-corporatives et du Lénine qui psalmodiait que derrière chaque grève se cachait l’hydre de la révolution ; cela n’a jamais été vrai et c’est carrément désuet aujourd’hui. Le capital aime les grèves corporatives contrairement à Proudhon !
L’idée d’autonomie
est une billevesée anarchiste où l’ouvrier artisan ou masse, protégé par l’autonomie
locale, pourrait prétendre être demain le ministre en son village, voire un co-gestionnaire
de coopérative péquenaude. Je préfère le terme indépendance ou délimitation de
classe, mais là encore rien n’est figé, certains petits bourgeois agissant sont
moins cons que certains ouvriers bornés.
Nos
ultra-ultra-gauches juvéniles bien mal inspirés de se rattacher à l’anarchisme
mondain situ, prônent un activisme impuissant à la queue du gauchisme. Ce
militantisme de porte à porte néo-léniniste est mort et enterré. Les tracts,
les affichettes, les auto-collants c’est totalement ringards à l’époque des
réseaux sociaux (cf. Les cocus de la révolution arabe de M.Guidère). Mais la
plus grande faiblesse des garapins et du galopin Paulo c’est qu’ils ont voulu
jouer aux gamins ingrats.
Sans pères bande
de farceurs vous êtes sans repères.
Votre discours
est pépère dans votre repaire imaginaire.
Vous n’avez
aucune filiation réelle avec le mouvement ouvrier maximaliste vous êtes bêtes au point de ne pas faire la différence entre Lénine et Mao. Les garapins
avec les situs comme le pape de Gallimard, Sollers ! Ouaf ! Paulo et
sa femme qui se targue « gauche communiste » avec comme base le texte
sirupeux de Pannekoek et le révisionnisme moderniste de Barrot !
Vous n’avez,
généreux indignés de la dernière heure, aucun cadre ni dynamique pour contrer
tant d’ennemis du prolétariat ni réussir là où vos aînés ont échoué. C’est
bien dommage et c’est aussi la faute à notre génération et à la classe ouvrière
qui rate souvent la locomotive de l’histoire, à croire qu’elle est masochiste.
[1] On était encore en plein automne
et depuis le Garap n’a pas cassé des briques ni mis le feu aux poubelles de
votre HLM.
[2] Revue oecuméniste démocrate du
célèbre jazztrotsko Y.Coleman, dont la vieille flûte parvient à complaire à nos
jeunes rockers garapins en mal de reconnaissance d’aïeux sauf celle des
tombeaux de situationnistes.
[3] Je n’ai pas trouvé leur
bulletin, bien que j’imagine sans mal une soupe coopérativo-paysanne et sans
centralisation ; leur site est à chier et d’une tristesse affichant quatre
rubriques : Communiqués, lectures, matériel, glossaire.
[4] Là Paulo Drucker va trop loin.
Les auto-collants proposés par les garapins sont tout juste bons pour les
galopins des collèges et des lycées. Pour « sensibiliser » les
prolétaires adultes il n’y a pas besoin d’images pour enfants, les attaques du
Capital suffisent amplement.
[5] Je
connais bien depuis au moins trois décennies Jean-Paul dit Galar, sémillant
septuagénaire, distingué mais pas snob, qui a travaillé dans une banque pas
comme capitaliste, compagnon de route du maximalisme (il est le seul cas à mon
avis à avoir assisté sans défaillir et
sans perdre son sang-froid pendant au moins 4 décennies aux réunions de
la secte CCI, leur portant la contradiction sans façon. Au demeurant,
actuellement ile ne finance que ses propres enfants ; et les Cahiers
Spartacus dont le livre de Claude Bitot s’autofinance naturellement par leurs
ventes limitées mais nullement par une sponsorisation du grand capital. Paulo
et les garapins, comme tous les insurrectionnalistes (vosstanipoilautchao)en
herbe, aiment bien les racontars pour les répandre et se donner de l’importance.