(Suivi d'un gros malentendu dans le "milieu" footballesque)
Chaque
jour un nouveau bobard est inventé par la presse et les médias
bourgeois. Paraît, entre autres, que la majorité des tueurs
islamo-djihadistes ne seraient finalement que des athées
« convertis » à la dernière minute ! Que ne
ferait-on pas pour nier tout vase communiant entre une religion
violente, fourbe et criminogène, adaptée au modernisme impérialiste
et parfaitement circulaire pour les cervelles de piaf de petits
voyous arrivistes, avant tout attirés par le pognon déjà distribué
à partir de la France.
Le
président américain Barack Obama va pieusement dans le même sens :
le terrorisme comme facteur individuel de paumés qui salissent la
religion quand la masse a honte d'en désigner l'expression
envahissante. Comme point d'orgue à sa visite consulaire à Paris,
il est venu
exprimer
ses bobards dans une interview diffusée sur I-télé : sur les
relations franco-américaines1,
le
conflit
syrien, et la lutte contre l'organisation terroriste de l'Etat
islamique. Tout est bien préparé dans la cuisine d'I-télé. On a
apprêté la principale fan des débuts d'Obama, Laurence Haïm,
franco-israélienne, qui a bossé chez CBS avec Dan Rather, d'où
elle avait participé à la propaganda US depuis Bagdad. Plus servile
y a pas2.
La question que tout le monde attendait : pourquoi les Etats
Unis n'ont rien fait contre Daech depuis trois ans ? est éludée. Ou même plus précisément pourquoi ils interdisent de bombarder les puits de pétrole et les files de camions-citernes qui alimentent la Turquie, et pas seuelement la famille d'Erdogan...
La
journaliste accréditée, et considérée comme sûre (briefée pour
ne pas poser des questions troublantes pour l'auguste visiteur
américain) a de l'allant, du punching, mais le ballet à deux est
trop bien réglé... à l'américaine. Du sensationnel mais sous des
airs sans faconde, rien n'est dit ni avoué. Le principal scoop que
l'ensemble de la presse française va s'empresser de répercuter est
celui-ci : «la
vérité (sic), c'est que dans une société libre (resic), on ne
pourra jamais éliminer la possibilité d'actes terroristes isolés».
Sans vergogne, Obama, en visite dans sa province française, adoube
la théorie si utile aux impérialismes des « loups
solitaires », qui reste d'ailleurs l'interprétation dominante
des attentats particulièrement meurtriers et lâches à Paris. On
verra que la journaliste fournit par ailleurs plus tard un autre
scoop encore plus mensonger.
Obama
s'en tient à un discours pacifique. Ce n'est pas que l'impérialisme
américain se refuse à intervenir directement, il continue de toute
façon par d'autres moyens, via ses Etats compradores, leurs armées
(celle de la bourgeoisie française entre autres) et certaines bandes
armées terroristes, en pour ou en contre (car même un bon attentat
de Daesch est utile à la « victimisation démocratique »
de l'empire occidental). Obama a été élu, comme je le soutiens
depuis lors, pour calmer l'interventionnisme militariste de la
famille Bush et parer à un soulèvement prolétarien en Amérique
contre la guerre ; cette idée sera exprimée subtilement par la
journaliste Haïm lorsqu'elle rendra compte par après à son chef de
plateau, Galzi jusqu'à minuit, du fait que des boys par milliers
sont rentrés d'Irak avec pieds et bras amputés... En gros, Obama
n'aura été qu'un intermède avant l'élection d'un prochain grand
chef des armées US pour repartir à l'assaut de la guerre mondiale
toujours sérieusement envisagée par tous les QG militaires du
monde. Deux législatures pour laisser souffler le prolétariat
américain. Les réponses sibyllines et si diplomatiques d'Obama ne
sauraient négliger de soutenir son principal mirador la Turquie,
principale puissance régionale à avoir vraiment soutenu Daesch, ce
véritable allié contre les Kurdes, ainsi que ne le rapporte pas la
sous-merde qui résume : « Barack
Obama a aussi assuré de son ambition de "combiner" en
Syrie "diplomatie" et "pression" sur Daesh,
ajoutant que la Turquie, doit "renforcer ses frontières".
"Il est normal que la Turquie surveille ses frontières",
a-t-il insisté. Selon lui, la première étape est de "contenir
l'organisation de l'Etat islamique", la seconde de les
détruire".
Une petite touche de discours quaker
typique par là : « Les religions définissent une bonne
personne et une vie réussie par ce que l'on peut faire pour aider
les autres » ; tout à fait ce que fait le djihadiste
moyen pour aider Allah Alahou. Une petite touche de bla-bla
oecuménique creux : « la seule façon
de mettre un terme à la guerre civile, c'est une transition
politique ». Or, dans le bordel communautariste d'Irak, de
Syrie et de Libye, il ne reste que terre brûlée, confirmant la
thèse de la gauche maximaliste contre l'anarchisme neuneu qu'une
destruction de tout Etat, sans transition, ne peut produire que le
chaos, et que l'impérialisme américain se fout de toute transition
puisqu'il règne par le chaos, et que ce chaos n'est pas prête de
cesser là-bas, même avec les forces faiblement coalisées de
l'armée mexicaine de Hollande. Le but étant, via l'encouragement à
recevoir à bras ouverts migrants de guerre et leurs femmes voilées3
de la CIA et de l'Allemagne de foutre vraiment le chaos en Europe,
jusqu'à ce que les populations, classe ouvrière comprise, ne voient
de solution que dans une nouvelle der des der.
Il labellise
évidemment la théorie de l'islamophobie – réelle et justifiée
désormais en Israël en particulier où tout passant juif peut
recevoir un coupe de couteau comme en France aussi – avec une
remarque légère: « je pense que le sentiment anti-immigrés /
anti-réfugiés
provient en partie de la peur du changement »4.
La journaliste Haïm
a juste posé une question, qui frôle le lèse-majesté, mais juste
pour faire indépendante. A la question sur la fermeture éventuelle
de la prison de Guantanamo, Barack Obama n'a pas botté en touche
(ajout de la sous-merde qui ré-écrit l'interview) : « Je
le souhaite et j'y travaille activement », a-t-il expliqué,
indiquant: « C'est très difficile avec le Congrès actuel,
dont la majorité est républicaine. » (…) « Après
le 11 septembre, dans une atmosphère de guerre, le besoin n'était
pas de rassembler des preuves", a-t-il détaillé, avant de
poursuivre: « Guantanamo continue de servir d'outil pour les
djihadistes, cela doit s'arrêter ».
C'est pas moi, c'est
l'autre. Admirable duplicité de la démocratie américaine, les
fractions bourgeoises se partagent le boulot à l'international :
le président joue l'otage pacifiste et les zozos parlementaires les
frustrés de guerre !5
Mais le boulot de la
mère Haïm n'était pas fini, vu qu'elle n'avait au fond posé
aucune question gênante à son idole. N'importe qui pouvait
s'interroger sur l'absence de question sur le chaos généré à
chaque fois par les départs de l'armée US du « théâtre des
opérations » aléatoires, ou par exemple sur leur petit
dominici Sarkozy et ses dégâts en Libye. Haïm, rendant compte à
Galzi jusqu'à minuit, expie sa faute : « oui c'est vrai
que je n'ai pas posé telle ou telle question... on n'avait que dix
minutes avec quand même le Prééésident des Etats-Unis... et puis
vous savez, je n'y ai pas pensé, j'avais tellement de questions à
lui poser ». Sans doute, mais elle lui sert admirablement la
soupe par après sur Guantanamo : « Cher collègue je vais
vous révéler un scoop pour vous. En fait la loi pour fermer
Guantanamo était prête depuis 15 jours lorsque sont arrivés les
attentats de Paris, qui ont tout bloqué. Pourtant Obama était
fermement décidé à la faire appliquer ».
«On nous avait dit, lorsque nous
avons quitté le sol natal, que nous partions défendre les droits
sacrés que nous confèrent tant de citoyens installés là-bas, tant
d'années de présence, tant de bienfaits apportés à des
populations qui ont besoin de notre aide et de notre
civilisation.
Nous avons pu vérifier que tout cela était vrai, et, parce que c'était vrai, nous n'avons pas hésité à verser l'impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien, mais alors qu'ici cet état d'esprit nous anime, on me dit que dans Rome se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l'abandon et vilipendent notre action.
Je ne puis croire que tout cela soit vrai et pourtant des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d'âme et où il pouvait mener.
Je t'en prie, rassure-moi au plus vite et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent comme nous protégeons nous-mêmes la grandeur de l'Empire.
S'il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert, alors, que l'on prenne garde à la colère des Légions !»
Nous avons pu vérifier que tout cela était vrai, et, parce que c'était vrai, nous n'avons pas hésité à verser l'impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien, mais alors qu'ici cet état d'esprit nous anime, on me dit que dans Rome se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l'abandon et vilipendent notre action.
Je ne puis croire que tout cela soit vrai et pourtant des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d'âme et où il pouvait mener.
Je t'en prie, rassure-moi au plus vite et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent comme nous protégeons nous-mêmes la grandeur de l'Empire.
S'il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert, alors, que l'on prenne garde à la colère des Légions !»
Marcus Flavinius
Centurion à la 2e Cohorte de la Légion Augusta à son cousin Tertullus à Rome.
Exergue de Jean LARTÉGUY, Les Centurions, Presses de la Cité,1960
UN
« GROS » MAL ENTENDU (ou comment ne pas devenir
djihadiste)
Dès potron minet, ouvrant internet à la page du Monde,
je suis stupéfait de l'annonce introductive.
« Alors que Karim Benzema, mis en
cause dans l’affaire de la « sextape » de Mathieu
Valbuena, « doit publiquement s’exprimer », mercredi
2 décembre lors du « 20 heures » de TF1,
Le Monde publie en exclusivité l’essentiel des
déclarations de l’attaquant du Real Madrid recueillies par la juge
de Versailles Nathalie Boutard, le 5 novembre, lors de son
interrogatoire de première comparution ».
Il est sept heures du matin, en réalité
il n'était pas écrit « doit publiquement s'exprimer »
(comme cela a été corrigé après le dépôt de plainte immédiat de Benzema)
mais le membre de phrase suivant : « s'est exprimé sur
TF1 ». Simple coquille ou culot du pigiste pour faire passer
après un avant. Certes tout le monde de la gent journalistique
connaissait l'enregistrement déjà mis en boite hier du footballeur,
mais prétendre que l'enregistrement du soir est passé le matin est
non seulement rigolo, mais témoigne d'un acharnement curieux. Ou d'une compétition opaque avec le trust TF1...
On nous annonce ensuite que Benzema parle d'un "malentendu" mais ses réponses à la juge sont bien consternantes (et fort bien entendues), plus il parle plus il s'enfonce et pas de chance, malheureusement pour lui en ce moment où l'opinion publique est remontée contre les arabes « en général » et qui fait le lien voyous-terroristes peut être tenté par cet autre : le voyou-footballeur.
On nous annonce ensuite que Benzema parle d'un "malentendu" mais ses réponses à la juge sont bien consternantes (et fort bien entendues), plus il parle plus il s'enfonce et pas de chance, malheureusement pour lui en ce moment où l'opinion publique est remontée contre les arabes « en général » et qui fait le lien voyous-terroristes peut être tenté par cet autre : le voyou-footballeur.
Quel est l'objet de cette bagarre dans
les médias ? L'intérêt national ? Un combat pour un
sport national propre ? Une vraie justice pour la victime
Valbuena ? Rien de tout cela. Des règlements de compte entre
clans, celui qui soutient Benzema est clairement une partie des
officiels qui s'engraissent sur la planète foot (les Pascal Praud,
l'entraîneur Deschamps soumis à la loi des caïds de vestiaire
comme Domenech, les potes joueurs milliardaires, le journal L'Equipe
et la banlieue a-ban-don-née) ; ensuite le clan des officiels qui
jouent leur va tout électoral (le premier ministre et le journal
gouvernemental Le Monde, les nageurs blancs (quoique...), et une
majorité d'internautes qui veulent croire à un foot propre, à l'esprit d'équipe et à une Marseillaise sans crachat.
Cette affaire eût pu rester du domaine
du fait divers, c'est tout ce qu'elle méritait. La voilà cause
nationale. Ce qui ne nous empêche pas de nous rendre compte de la
piètre défense de cet individu parvenu et arrogant, comme la
plupart de ses semblables (à sa décharge) ; mais combien de
vedettes de la chanson ou de la politique, parfaits faux-culs
méprisent aussi leurs milliers de fans enamourés sans qu'on les
poursuivent en justice ? Et tentent le tout pour le tout pour s'enrichir un peu plus ou "favoriser les potes"?
Les écoutes policières (manière scandaleusement anti-citoyenne pour les bobos gauchistes) fournies par Europe 1
début novembre accablaient le personnage, malgré cela le « milieu
du foot » prenait position sans fard pour ce caïd de vestiaire
et voulait faire comme si rien ne s'était passé. Le conseil de
passer se justifier brièvement sur TF1 n'arrangera pas son cas (ni celui de TF1 qui se fait complice d'une bande de maîtres chanteurs et/ou maîtres footballeurs). Bien
au contraire. Tous ceux qui sont passés par la case Bouygues ont
fait pitié, les Tapie, Sarkozy, DSK et l'ex-maire de Toulouse.
DE L'AFFAIRE DE LA SEX TAPE AUX
CRAMPONS DANS LE TAPIS
Voyons la gradation qui conduit à la
mise en examen.
Résumé introductif du Monde :
« Karim Benzema est soupçonné d’avoir pris une part active
– par l’intermédiaire de son ami d’enfance Karim Zenati – à
des manœuvres, orchestrées par différentes personnes gravitant
dans l’entourage des footballeurs, destinées à soutirer de
l’argent à son coéquipier en équipe de France, Mathieu Valbuena,
en échange de la destruction d’une vidéo
intime mettant en scène le milieu de terrain de l’Olympique
lyonnais ».
Le Monde prend bien soin de dire que
Benzema est « soupçonné », mais lorsqu'on lit ses
réponses à la magistrate il est plus que coupable, mais pris la
main dans le sac. Djibril Cissé a déclaré qu'il faut le ménager
et « lui laisser le bénéfice du doute » ; un
bénéfice le doute ? Pas clair celui-là non plus.
Plus c'est gros moins ça passe... en
l'occurence, si les enregistrements policiers révélaient combien
Benzema avait pris Valbuena pour un con, là c'est la totale !
On comprend qu'il se soit précipité (ou qu'on l'ai précipité)
pour porter plainte ; après ça il n'y a même plus besoin de
l'avis de la magistrature. Benzema en fait des tonnes mais se
ridiculise, je laisse de côté un langage désolant en effet atroce
mutilation de la langue française mais qui permet toutes les
fourberies dignes du parler racaille, qui est à la fois un verlan
moderne et la preuve de l'échec scolaire entretenu par l'Etat
bourgeois:
« Je voulais le mettre au courant
de cette histoire et discuter (sic)
avec lui pour lui faire part que moi aussi ça m’était arrivé et
voir (sic) ce qu’il en pensait ».(discuter en langage racaille = marchander)
Le maître chanteur Karim Zenati est un
ami d'enfance, un frère et son employé sauvé de la prison et
souvent gracieusement aidé financièrement pour amitié indéfectible
et parce qu'il n'a pas réussi. Benzema ne sait même pas ce que fait
Zenati dans sa société et son association (?) ni s'il est payé à
rien foutre.
Quand reçoit-il l'info sur la
sextape ? Après un match et MDR, on lui offre... : « Une
personne est venue me remettre un coussin Louis Vuitton et m’a
parlé d’une vidéo sur Mathieu Valbuena ». J'ignorais
l'existence de coussins Louis Vuitton, mais j'en sais le prix
désormais : 386 euros ! C'est
pas un café ou un verre qu'il s'est fait offrir le champion « désintéressé » ! Le zigoto qui offre le coussin pour riches, il prétend ne le connaître ni de Rachida ni de Mahomet. Le zigoto il s'est invité à sa table à Madrid, a « mangé » comme un vieux pote, et cela n'a pas offusqué Benzema et on ne sait pas qui a réglé le repas ; c'est en tout cas une bonne nouvelle pour les fans, on peut s'inviter à la table de Benzema quand on veut et il rince la gueule gratis !
pas un café ou un verre qu'il s'est fait offrir le champion « désintéressé » ! Le zigoto qui offre le coussin pour riches, il prétend ne le connaître ni de Rachida ni de Mahomet. Le zigoto il s'est invité à sa table à Madrid, a « mangé » comme un vieux pote, et cela n'a pas offusqué Benzema et on ne sait pas qui a réglé le repas ; c'est en tout cas une bonne nouvelle pour les fans, on peut s'inviter à la table de Benzema quand on veut et il rince la gueule gratis !
Lorsque Benzema en parle dans une
chambre d'hôtel à Valbuena, on redouble de rire : « Je
lui ai dit que tout dépendait de lui et que c’était à lui de
décider (...). Je lui ai dit qu’il y avait quelqu’un qui pouvait
voir avec lui et essayer de l’aider aussi. C’est M. Zenati ».
Quand on veut vous faire chanter, on ne
va pas vous dire : ça dépend du maître chanteur, tu as
intérêt à écraser. On ne lui dit pas non plus : je t'ai
organisé un rendez-vous avec le maître chanteur !
Face à Valbuena qui tombe de haut,
Benzema entreprend de lui expliquer (ou d'expliquer à la magistrate)
qu'il s'agit d'une « aide » : « . Il m’a
demandé ce qu’ils voulaient. Je lui ai dit que je ne savais pas,
que ce n’était que d’une aide dont je lui parlais et de rien
d’autre ».
Malgré son coussin doré à 386 euros,
et des amis conseilleurs désintéressés, Benzema va traiter
Valbuena de tarlouze (= pédé) auprès de ses amis parce qu'il a
porté plainte à la police (alors qu'il avoue lui-même avoir été
pleurer chez les flics pour un chantage semblable). Il prend plaisir
à décrire auprès de l'ami d'enfance un Valbuena décomposé (ils
se marrent à fond la caisse au téléphone) et ne cesse de répéter
à la magistrature qu'il a voulu l'aider... à cracher son pognon oui
pour le poteau ! Et il a le culot de dire (amicalement?) qu'il
conseille à Valbuena d'aller en discuter avec le maître chanteur
« s'il le veut » :
« il peut en discuter avec mon
ami ». Un ami sincère, si désintéressé, à qui il fait si
confiance qu'il ment à Valbuena en lui disant qu'il a vu la vidéo.
La suite révèle un gamin de douze ans qui ne sait pas comment se
justifier et veut faire passer son délit pour une blague de
vestiaire :
« LA JUGE :
Est-ce vraiment un conseil d’ami de mentir sur l’existence
d’une vidéo crédibilisant ainsi le chantage mis en œuvre ?
K.B. : Non, c’est pas ça. Je ne sais pas
comment vous expliquer On est joueurs de foot. Je le connais, ça
fait longtemps que je le connais. Ce qui s’est passé, c’est un
truc pourri, c’est n’importe quoi. Je le connais en équipe de
France, on est souvent ensemble. Il y a eu une histoire en 2012,
je l’ai défendu. Après, comme j’ai parlé au téléphone, c’est
pas bon. C’est quelqu’un que j’apprécie. Ce n’était que de
l’aide, je n’avais rien d’autre derrière la tête, de chantage
ou d’argent. De l’argent, j’en ai. Je n’en ai pas besoin.
Karim non plus. Je lui en donne de l’argent, il est employé dans
ma société. Après, au téléphone, on a abusé, je m’en veux de
parler de cette manière, parce que c’est pas bien. »Le chantage lui pète au nez : « si tu veux que la vidéo soit détruite mon ami il vient de voir à Lyon », sans doute Benzema pouvait payer le train dans la foulée à son ami désargenté. Il s'enferre ensuite sur les demandes d'argent qui hérissent Valbuena et ses imbéciles « j'en sais rien moi ce qu'ils veulent ». En plus traiter quelqu'un de pédé (dixit tarlouze) c'est amical pour la nouvelle génération des potes : «Forcément, je suis énervé. Je me suis dit qu’il [Valbuena] était allé me dénoncer à la police, alors que j’étais allé le voir. Après, « tarlouze », on peut le dire à tout le monde, à ses amis, à ses potes. Pour moi, pour la nouvelle génération, c’est amical. Ce n’est pas une question d’être inquiet ou je ne sais pas quoi, c’est juste énervé ».
En conclusion, pas un mot « d'aide » pour la victime, la « tarlouze » Valbuena, mais compassion renouvelée pour son pote de toujours, le maître chanteur qui dort en taule à nouveau : « çà me fait chier pour mon ami.Franchement j'ai la haine ». L'amitié c'est beau comme un chantage réussi.
La défense, avocats et conseiller médiatique, du « gros » milliardaire Benzema est assez lamentable, c'est entendu. Karim le pote de quartier n'a-t-il plus qu'à se reconvertir en Syrie ? Et les fans de foot se retourner vers le ballon ovale ?
NOTES DE L'ARTICLE SUR OBAMA:
1Question
pipole intéressante de la journaliste : qui préférez-vous
Hollande ou Sarkozy ? Obama s'esclaffe (et nous avec lui) et
prend la tangente. On comprend parfaitement son choix in fine.
Hollande est assurément agréable et convivial, l'autre est taré.
Lire :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/12/02/attentats-bygmalion-nicolas-sarkozy-dit-faux_4822222_4355770.html
2Si,
Médiapart ! Site collabo ; grand prêtre de
l'islamologie, qui vient de se voir attribué une réduction
d'impôts par l'assemblée nationale, et qui ressort le dossier
Rwanda (la culpabilité de l'armée française, qui n'a pas bougé
en effet pour empêcher les massacres) au moment où l'Etat
« d'exception » n'a pas besoin qu'on le poignarde dans
le dos. Mitterrand savait bien qui était Plenel et Cie : des
agents de la CIA, qui avaient été chargé de balancer l'affaire du
Rainbow Warrior et de jouer les anges blancs (comme Greenpeace,
cornaquée par la bourgeoisie teutonne).
3Sur
la radio d'Etat, France intox, on entend régulièrement des
témoignages comme celui-ci, ce matin : « nos
correspondants dans l'île de Lesbos... un réfugié irakien
témoigne ses remerciements aux jeunes marocains d'avoir sauvé
femmes et enfants qui vont rejoindre leurs maris en Allemagne, quand
le bateau gonflable aurait coulé à une dizaine de mètres du
bord ». Les jeunes marocains, fumaient cigarette sur
cigarette, « certains on témoigné qu'un ou deux individus
payaient le voyage pour tous les autres ». Ce qui n'est pas
dit, est que les bateaux gonflables sont crevés ou dégonflés à
l'approche du rivage pour justifier des appels au secours auprès
des gardes grecs !
4Il
est clair que la présence visuelle de l'islam – les bonnes femmes
voilées – symbolise le drapeau noir de Daech – mais contribue
bien à l'atmosphère de terreur généralisée dont ont besoin les
Etats bourgeois pour justifier l'union nationale anti-terroriste ;
en gros on annonce la chasse aux terroristes mais on doit prendre le
métro environné de leur symbole le plus soumis et le plus
humiliant pour la femme. La presse dominante approfondit l'esquive,
s'interroge sur la proportion des couches moyennes ou populaires ou
athées qui composent les bandes d'abrutis djihadistes (soutenues
par le philosophe provincial Onfray). Libé désintox contredit des
chiffres douteux de TF1 sur une majorité « issue des couches
moyennes », ce qui est en effet discutable, mais peu importe
l'origine sociale quand triomphe une mentalité petite beurgeoise.
Etonnant que sur ce plan on fasse mine de s'intéresser aux classes
sociales et pas au fait que la plupart des tueurs sont d'origine
arabe, n'ont jamais été athées par tradition familiale, et s'en
réclament fièrement, brûlant au passage leur passeport français,
en attendant, pour les survivants,de revenir au pays et d'être
« déradicalisés » ; stupide action de curés car,
comme les anciens du Vietnam, ces types auront connu la gloire de
porter un uniforme, pris du galon, senti la puissance sociale de
posséder une arme, tué des humains , croyants comme eux, comme des
mouches... et pour se retrouver à pôle emploi, avec les bisous des
divers curés + un possible CDD dans les services !
5Obama
ment sur cette histoire de transition politique, comme le petit
Védrines la semaine dernière, leur seule solution c'est la guerre
ininterrompue jusqu'à la générale. Un auteur a bien analysé
cette fausseté des prétendus diplomates. «En
Irak comme en Syrie, notamment à Tikrit et à Mossoul, l’armée
n’hésite pas à utiliser l’artillerie lourde et à larguer des
barils bourrés de TNT sur des quartiers d’habitation, des
hôpitaux et des écoles. Le recours à ces méthodes fait basculer
une population qui avait fait l’expérience des fameux conseils de
réveil (*), des milices arabes sunnites armées et payées par les
américains à partir de 2006 à condition qu’elles se retournent
contre Al Qaïda. Cette population constate que, de l’aveu même
du premier ministre Nouri Al-Maliki, les autorités de Bagdad
contrôlées par une majorité chiite ne sont pas disposées à
intégrer plus de 20% de ces miliciens sunnites, armés et payés
par les américains, dans l’armée irakienne, condamnant l’immense
majorité de ces combattants - qui avaient pourtant apporté une
contribution essentielle à la lutte contre Al Qaïda en Irak - au
chômage et à la marginalité (...) Outre ce sentiment d’exclusion
et de marginalité, il existait un profond rejet du niveau de
corruption spectaculaire... (...) L’exécution des organisateurs
des pénuries et de divers trafics est d’ailleurs largement mise
en scène sous l’égide de l’Etat islamique avec, notamment, des
décapitations et des crucifixions (...) L’avancée de l’Etat
islamique profite beaucoup de la «comunautarisation» de la scène
politique irakienne, qui se traduit dans ces régions par un accord
explicite entre certains dirigeants kurdes... et l’Etat islamique
(...) A l’Etat islamique le rôle de mettre en déroute l’armée
irakienne, en échange de quoi les peshmergas, les combattants
kurdes, ne feront pas obstacle à l’entrée des troupes
djihadistes à Mossoul (...).
Surtout
la coalition anti-daech n’a strictement aucune perspective à
offrir aux populations qui se sont ralliées à l’Etat islamique,
ou bien qui se sont résignées à sa domination comme un moindre
mal par rapport aux régimes oppressifs sous lesquels elles ont
souffert en Irak et en Syrie».
Pierre-Jean
Luisard: «Le piège Daech, l’Etat islamique ou le retour de
l’histoire» (ed La Découverte, 13,50 euros).
(*)
Lorsque les premiers conseils du Réveil («Réveil»
tribal, ou Sahwa en arabe, organismes tribaux) émergent en plein
chaos irakien, ils sont le fruit des attaques systématiques
perpétrées contre les tribus. L’Etat islamique leur dispute leur
autorité sociale et politique, ainsi que la mainmise sur la
contrebande pétrolière que Saddam Hussein leur avait concédée
dans les années 90, sous l’embargo, en contrepartie d’une
sécurisation des frontières. (voir l’article de Libération
«Contre l’Etat islamique la carte tribale» 14 sept 2014).