(la
drôle de guerre anti-terroriste de notre bourgeoisie)
"Vous ne serez pas en sécurité tant que vous combattrez Allah", déclare un responsable religieux d'Aqpa.
Un responsable religieux
d'al-Qaida dans la
péninsule arabique (Aqpa), dont
se réclament les frères Kouachi, auteurs de l'attentat contre
Charlie Hebdo,
a menacé la France de nouvelles attaques dans une vidéo diffusée
vendredi, a révélé un centre de surveillance américain des sites
islamistes. Dans ce message, Harith al-Nadhari, une autorité en
matière de charia, la loi islamique, au sein d'Aqpa, s'adresse aux
Français en ces termes : "Vous ne serez pas en sécurité tant
que vous combattrez Allah, Son messager et les croyants",
faisant trembler nos chaumières et vibrer nos oreillers en plume
d'Allah. Le général sur son chameau n'a toutefois pas revendiqué
au nom de l'organisation les attaques survenues en voiture volée à
Paris. Il plagia sans vergogne la commémoration du Président
Hollande devant les tombes des Poilus"Des soldats qui adorent
Allah et Ses messagers sont venus parmi vous. Ils ne craignent pas
la mort, ils cherchent le martyr au nom d'Allah", a conclu cet
irresponsable, dans une référence implicite aux auteurs de
l'attentat contre Charlie Hebdo,
Chérif et Saïd Kouachi, qui a fait douze morts.
Chérif Kouachi, qui s'est
dit missionné par Aqpa, et son frère, qui aurait suivi au Yémen
un entraînement au maniement des armes avec al-Qaida, ont été
abattus vendredi par les forces de l'ordre, après s'être
retranchés dans une imprimerie au nord-est de Paris. Un proche,
Amedy Coulibaly, a été tué dans l'assaut d'un magasin de la
capitale où il retenait plusieurs personnes en otages. Il s'était,
prait-il, revendiqué du groupe État islamique ou d'Al Qaida; on
n'en sait trop rien.
EPILOGUE
FOIREUX: la déclaration ci-dessus marque une incontestable
victoire militaire de la nébuleuse terroriste djihadiste. Couverte
de louanges poisseuses l'action dite courageuse, elle aussi, des
flics surarmés à 3000 contre un. Les démocraties doivent
apparaître comme des victimes, a dit quelque part Churchill je
crois. Que d'invraisemblances et de cafouillages de la part de nos
robocops nationaux si louangés. Pris dans l'ambiance de traque aux
terroristes, je serrais les poings en escomptant comme tout le monde
que ces tristes assassins soient zigouillés au plus vite. Ce ne sont
pourtant ni des fous ni des malades mentaux, comme on le croit ou
fait croire trop communément, mais des soldats; j'y reviendrai. Pas
très brillante la "gestion de la crise"! Au point que les
électeurs de Sarkozy songeaient qu'il eût été plus véloce. Les
invraisemblances d'abord:
- des tueurs aguerris et bien renseignés: pas tout à fait, les frères Kouachi encore cagoulés se gourent de porte d'entrée du local de Charlie Hebdo puis se font balader par une pauvre journaliste otage qui est contrainte de déclencher le code de l'unique porte blindée; ils déclarent ne pas tuer de femme mais en tuent une. Lorsqu'ils s'enfuient, la voiture de police qui pouvait les coincer dans l'impasse, recule et les laisse passer. Nos "soldats de l'islam" ne devraient pas tuer des "frères arabes", ils exécutent lâchement un pauvre policier d'origine maghrébine (les policiers arabes ou noirs ne sont-ils pas des "collabos"?). L'un des frères Kouachi avait perdu une godasse. Super bien entraînés au Yémen l'un deux laisse carrément sa carte d'identité dans la première voiture empruntée pour fuir1. Heureusement car – bien qu'on nous ait dit qu'on était un GPS ambulant avec tout portable perso2 – les zozos traversent et quittent Paris sans qu'aucun poulaga puisse le suivre à la trace: ils sont dans le nord, peut-être dans le sud, ou qui sait, à Pékin?
- Une préparation scientifique de l'assaut: après l'incroyable course poursuite où nos terroristes en herbe auraient continué à se téléphoner entre eux, puis par après avec leur complice Coulibaly – qui resta longtemps présumé être le tueur sans lien avec les massacreurs de Charlie - d'un jogger au parc de Sceaux puis d'une jeune policière municipale abattue de dos (il n'a même pas eu le temps de voir qu'elle était de même couleur de peau que lui). Plus inconséquent (je serre encore les poings et hurle et crache sur mon écran) le caïdat de l'élite gendarmesque laisse toute la journée les 1000 gosses des écoles environnantes (à 400 du local commercial où il s'avèrera qu'il n'y avait pas prise d'otage) cloîtrés derrière les rideaux vinyles de leurs bahuts. Alors qu'une kalasch a une portée de 1500 mètres et un lance roquettes je vous dis pas. Plus terrifiant, après avoir traînassé toute la journée, à la veille de la tombée du jour – alors que les deux massacreurs ont pris l'initiative de jouer les John Wayne du djihad et de s'exhiber pour "mourir au combat"- les troupes arrière du sieur Hollande sont en train de faire sortir les gosses pour les faire monter au grand jour dans les cars affrétés! En pleine fusillade!
- Une habile action simultanée à Dammarie et Porte de Vincennes: pas du tout. Une intervention plus rapide, interdisant tout chantage de Coulibaly, eût peut-être empêché ou amoindri le massacre dans le magasin Hyper Cacher! On ne sait pas ce que les robocops réunis branlaient, à part barrer routes et périph... On nous apprendra que la surveillance de Coulibaly était dûe au fait qu'il n'avait pas raccroché son portable! A mourir de rire si les pauvres otages du Super Cacher n'étaient pas déjà exécutés ou dans la terreur totale. A Dammarie le final se jouait déjà que les pandores se réveillent à Paris et enfoncent la vitrine. On nous fait croire au passage que Coulibaly avait déjà exécuté trois personnes, ce que l'on ne pourra jamais vérifier vu qu'en entrant et en tirant dans tous les sens, les robocops flinguent en général aussi des otages. Jusque là après la génialement lente découverte de la complicité entre "le noir et les deux arabes" (faut pas le formuler comme cela , ce qui est raciste, mais les photos exhibées sur les écrans étaient subliminales), RFM et iTV nous ont expliqué qu'il y avait chantage, que Coulibaly réclamait la libération de ses collègues massacreurs; ce qui sera démenti par la suite; iTV colle plus aux nouveautés successives distillées par la maison poulaga, RFM est toujours à la traîne et véhicule les plus fausses infos sans corriger ses erreurs antérieures, la télé sarkozienne est plus soucieuse du bla-bla de ses larbins. En réalité, l'intervention de Coulibaly est iée à la lenteur policière à Dammarie. Au lieu de protéger les enfants dès le début de la matinée en les évacuant, et au lieu de foncer sur les deux massacreurs (on pouvait très bien savoir qu'il n'y avait pas d'otage et cibler les deux tueurs avec les fameuses caméras militaires qui voient à travers les murs), l'état-major hollandais tergiversait, soupesait par exemple si une attaque trop prématurée avec dégâts collatéraux ne pouvait pas faire perdre les élections au général Camembert d'une armée mexicaine, et cachait cette tactique électorale cynique sous moult déclarations à propos d'un démarchage policier pour "faire garder son calme à la population".
Conclusion:
17 morts en deux jours, voire plus! Les forces mercenaires de l'Etat
paradent, ne nous protègent pas, même pas contre les incursions
meurtrières des ennemis, ou du moins du camp d'en face un peu flou
qu'on nous montre du doigt, en mettant en garde contre l'ennemi
intérieur : le beauf et le raciste anti-musulman. Difficile
d'échapper à la haine contre les soldats tueurs qui ont bousillés
tant de vies humaines. En souhaitant pourtant que les mercenaires de
la bourgeoisie en viennent à bout parce que les bêlements des
braves gens (Je suis Charlie) pacifistes sont débiles, je me
prenais à être terrorisé pour le prolétariat s'il lui vient la
nécessité d'accomplir une révolution, avec en face les milices
hyper-armées de l'Etat bourgeois – de "l'Etat blindé"
comme disent si bien nos amis bordiguistes – et je crois bien que
c'était là le sentiment de nombre de prolétaires, qui n'ont pas
oublié l'ahurissante répression de la Commune de Paris. La bande à
Bonnot et la Narodnaïa Volia ont pourtant précédé de peu des
révolutions qui n'ont pas réussi par le seul maniement des armes;
je reviendrai aussi sur le facteur terroriste plus loin,
survalorisant pour les déchets de la société blanche.
Enfin,
cette manif monstrueusement gouvernementale européo-belliciste a
quelque chose d'obscène. Ces messieurs de l'élite n'ont pas appelé
à manifester pour les enfants exécutés par le tueur Merah, ni pour
Ilan Halimi, ni protesté contre le triste bouffon Dieudonné qui a
cyniquement dansé sur le cadavre d'Ilan lors de plusieurs de ses
spectacles, faisant rire aux éclats sa "clientèle arabe"...
Non, soyons unis, bourgeois + prolétaires + juifs + arabes + qui
vous voudrez, même Marine si elle vient sans père. Les trotskiens
et LO et du NPA font bien eux aussi de se désolidariser de ce bal
des faux-culs. Le NPA dit "l'union nationale est un piège".
Non ce n'est pas un piège, c'est une mascarade. La ficelle ne peut
plus marcher comme en 14 et 38. Peut-être répétition générale
pour une future et rénovée "unité antifasciste" car la
guerre mondiale ne peut pas ancore avoir lieu vu, justement, la
fragilité du prolétariat, c'est à dire son faible encadrement
politique et social. Il est plus dangereux que jamais. C'est pourquoi
les dits extrêmes FN, LO et NPA restent à l'écart des festivités
de la mascarade hollandaise, reflétant malgré tout les doutes de la
grande muette contemporaine, cette classe ouvrière, si vilipendée
pour son alcoolisme au 19ème, niée à la fin des 30 glorieuses par
ces intellos qui espéraient hériter du char de l'Etat prolétarien,
enfin oubliée par tous les vieux machins radoteurs en retraite.
Sinon, pour en revenir à nos extrêmes d'opérette, ils seront bien
capables tous au jour J de se fondre dans la cuve de tous les
reniements et des pires confusions politiques.
Les
appels gouvernementaux et de toutes les mafias de partis, voire les
déguisements "spontanés" des bonzes élus locaux
n'expriment qu'un profond désir confusionniste de ne pas reconnaître
les divisions, entretenues, de classes surtout, de religions, de mode
de vie et d'espérances morales et militaires.
FOUS
FURIEUX DE LA BARBARIE OU SOLDATS D'UN CAMP IMPERIALISTE?
Avant
de revenir sur les principaux axes de la propaganda bourgeoise, je
tiens à opérer à un petit nettoyage du bourrage de crâne sur les
"martiens terroristes", qualifiés de fous, de tarés, de
débiles mentaux, de connards, ce qui ne fait jamais bien avancer la
compréhension des choses en société, mais place tous ces beaux
parleurs dans le camp arrogant de la civilisation (occidentale,
religieuse et laïque) contre "la barbarie" peut-être des
arabes "en général" ou peut-être des musulmans "en
général" (ne pas nommer la "minorité terroriste" ce
qui est raciste et un amalgame férocement "néo-lepéniste).
Les
gens de ma génération ne se rappellent même plus des fascicules
d'enquête de l'INSEE au début des années 1970 qu'il fallait
remplir aux trois jours et à l'embauche3:
c'était un tableau avec une case en face de chaque catégorie
socio-professionnelle, réalisé avec l'humour stalinien
d'après-guerre certainement puisque la case du haut indiquait:
ouvrier, personnage suprême du règne capitaliste surtout quand il
s'abstient de faire grève de façon indépendante des molosses
syndicaux.
La
case juste en-dessous indiquait: soldat. Puis après: contremaître,
policier, commerçant. Etc. Ce qui voulait dire clairement qu'on
hissait l'ouvrier au top de la société, bien que pour l'honneur,
pas pour la paye ni la véritable place sociale: tout en bas! Sous le
soldat, le commerçant et le flic. Déjà je vois que vous commencez
à comprendre. On nous a longtemps (les spécialistes) expliqué que
les enfants d'immigrés ne voulaient pas "finir" comme
papa, à l'usine, mais "monter" un peu, pas forcément
comme Rachida. Mais c'était aussi le désir de n'importe quelle
famille prolétaire de souche, les mineurs par exemple, de vouloir
faire échapper leur rejeton au plus bas statut social; un mouvement
de va et vient qui habite depuis toujours les diverses strates de la
principale classe exploitée et révolutionnaire.
Pour
les Frères Kouachi et Coulibaly c'est pareil. Les deux premiers
étaient pizzaiolos et l'autre petit voyou malin. Vous conviendrez
que face à la masse des diplômés de toute sorte, face à cette
petit bourgeoisie salariale portant beau et super intégrée avec
diplômes certifiés et salaires garantis, le vulgaire pizzaiolo ne
peut pas prétendre ni être respecté (un porteur de pizza ne pense
pas autre qu'à sa mobylette et à zigzaguer entre les caisses des
riches) ni tomber sur un employé de pôle emploi qui le regarde dans
les yeux en souriant. Socialement il n'existe pas.
François
Guery4
, philosophe présent lors de l'émission "Ce soir ou jamais"
le 9 janvier, fût à peu près le seul à fournir une approche dans
mon sens, étant au nombre des lucides qui se rendent compte "qu'on
est en guerre"5
plus interne qu'externe. Il fît un flash-back, qui nous intéresse
nous les marxistes qui n'avons pas renié nos convictions de jeunesse
pour le révisionnisme bourgeois négateur du prolétariat depuis
toujours, sur le début troublant du siècle dernier en Russie (le
terrorisme précède en général les révolutions). Etudiant et
comparant plusieurs périodes de nihilisme dans la société, il
rappelle un fait frappant: les nihilistes russes qui allaient poser
des bombes, avaient le sentiment de "n'être rien"; entre
parenthèses il faut se souvenir de l'immense travail théorique de
Plekhanov pour amener toute une jeunesse désespérée au seul combat
crédible et efficace en vue de renverser le capitalisme autrement
que par les prières creuses mais pas bénie de monsieur le curé
Bitot. On retrouve le même phénomène avec les djihadistes, ajouta
cet auteur: "l'explosion de rage vient de là, ce sentiment de
n'être rien". Il dit aussi, ce que tous les bobos antiracistes
et hyperécolos n'abordent même pas, centrés qu'ils sont sur leur
nombril: "il ne suffit pas que nous soyions libres mais que
d'autres ne soient pas dans la servitude de n'être rien".
Dans
le même ordre d'idée, il me faut ajouter l'idée essentielle: LE
DJIHADISME, pas simplement la religion musulmane – qui peut être
une pacisfiste religion de soumission civique et électoraliste pour
la majorité des croyants (jamais nommés comme prolétaires avant
tout) – A REMPLACé LE STALINISME. Ce dernier était le refuge à
l'espérance ouvrière, une partie du monde était réservée à une
croyance matérialiste; sans remonter aux affabulations sur le ciel
stalinien des années 1930 que des millions gobèrent, il suffit de
jeter un oeil sur la plupart des "libérations nationales"
des 60 et 70, pour constater que le Coran stalinien, document daté
et inapplicable parce que vieilli pour la partie tactique, était le
Manifeste communiste, que, de près ou de loin, les divers tenants du
"focos", du guevarisme, du maoïsme et même du trotskysme
modernisé n'auraient jamais songé à arguer d'une tolérance pour
les autres manifestes poussiéreux, compil de contes barbares et
irrationnels, le Coran, la Bible ou le Talmud, dont tous se servaient
comme papier Q6.
Dans le cadre des luttes dites d'émancipation nationale
(d'escroquerie nationale bourgeoise), le stalinisme, n'était pas
discutable. Il embrigadait pourtant, sans que ses thuriféraires ne
croient un instant à sa devanture "amitié des peuples" et
"paix dans le monde"7.
Après
cette parenthèse sur le substitutionisme de l'islam par rapport au
stalinisme, me voilà de retour avec mon propos principal: les dits
fous furieux sont avant tout des soldats. Ils s'embrigadent d'abord
parce qu'on leur dit qu'ils vont être rétribués et plus considérés
comme de pitoyables pizzailos. Il faut savoir que les queues en
banlieue pour recrutement pour l'armée française sont très longues
et que l'on y compte nombre de "racailles" d'apparence.
Mais beaucoup d'appelés peu d'élus, l'armée de souche trie et
rejette beaucoup. Merah avait été humilié d'être rejeté par les
galonnés de l'embauche. Naguère, ex-voyous, petite frappes ou
pré-situs (ne voulant jamais bosser) s'enrôlaient dans la légion
étrangère. Heureusement, ou malheureusement selon le bureau de
recrutement, on embauche pas mal en Syrie, en Irak, au Yémen, en
Palestine... La plupart de ceux qui partent, pas forcément d'origine
maghrébine mais de toute origine et nationalité, n'ont pas lu une
page du coran ni été s'agenouiller à la mosquée; et ne
connaissent pas un traître mot d'arabe8.
Or,
tout cela, vous avez pu forcément l'entendre ponctuellement ou en
partie de la bouche d'un sociologue ou d'un de nos ineffables
spécialistes qui ont un avis sur tout et possèdent même le nôtre.
Ce qu'il m'importe ici est de souligner le refus des larbins des
médias de reconnaître ce statut et ainsi de diaboliser les
"massacreurs", de rendre incompréhensible une démarche
"terroriste d'assassins". Ecoutez le roi des francs-macs et
l'ami intime de la maison poulaga, le gros Alain Bauer, subissez le à
la radio ou à la télé. Il sait tout. Explique tout: "ce ne
sont pas des soldats et il n'y a pas d'ennemi intérieur. Les tueurs
ne sont pas ceux qui ont été en Syrie et qu'on empêche de revenir
mais ceux qui ont dû rester ici" ; à agent double,
raisonnement double, il y a de la perversion narcissique à dire tout
et son contraire dans la même phrase. Ce que font tous nos donneuers
de leçon d'éthique politique, docteurs en supercheries et
professeurs de tours de magie électorale. Bauer a des tonnes de
mépris à déverser sur les pizzaiolos! Ces jeunes "qui ne
maîtrisent pas la richesse de l'islam". Et lui il maîtrise les
arcanes des magouilles policières de Minute? Il est relayé par le
petit con écrivain à "Ce soir ou jamais": "Il n'y a
aucune raison d'attribuer le statut de soldats à ces connards"!
En
attendant, en plus de ne plus être grouillots de base, nos
ex-pizzaïolos, sapés tout en noir et cagoule comme la troisième
couche au-dessus des ouvriers – les ninjas ou flics en civil –
nos non-soldats ont une fraction de pouvoir en main pour se faire
respecter: la kalach! Et là plus personne ne les ignore. Ils se
fichent alors de n'être pas reconnus par "les ennemis",
mécréants ou simples trouduculs de l'arrogante bourgeoisie
occidentale9.
Quant à l'explication la plus plausible pour l'exécution d'acte
sanglant qu'aucun homme à l'état normal ne peut admettre, ni même
nos ex-pizzaiolos lorsqu'ils étaient encore morveux, je renvoie à
mes articles sur le prestige de l'uniforme, la chape de plomb que
constitue pour la conscience l'embrigadement militaire, le fait
qu'ils n'exécutent pas des meurtres par vengeance personnelle (ni la
jeune policière municipale ni les dessinateurs de Charlie n'ont été
regardés dans les yeux) mais au nom d'un Etat, du mac qui les paye,
d'une mafia, de l'islam généraliste et qu'ils obéissent à une
hiérarchie de commanditaires qui leur promettent la gloire comme ce
fût le cas pour les terroristes arméniens ou nationalistes juifs
dont les photos d'eux, morts, seront compilées dans le grand livre
des martyrs que possèdent tous leurs admirateurs comme d'autres un
album de timbres.
Enfin
deux mots sur l'islam. Cette religion sans hiérarchie est
intéressante pour le méprisé, le rejeté, l'ostracisé. Il est
sensé avoir un rapport avec dieu indépendamment des autres hommes.
Face à dieu, il n'est ni ingénieur, ni chef de service ni grouillot
de service, il est lui. Cette croyance ne doute de rien, est
"scientifique", par conséquent elle est libre
d'interprétation; face à tous ces supérieurs galonnés ou
diplômés, le croyant est supérieur et indépendant de la
classification sociale. La religion musulmane est en ce sens
supérieure au marxisme, qui vous rappelle avec commisération votre
statut social, les sommités de votre parti qui décident pour vous,
et en plus le marxisme doute sur la perspective du paradis terrestre10
tandis que vous, simple croyant musulman, on vous attend avec 70
vierges au vrai paradis, là-haut.
JE
NE SUIS PAS CHARLIE:
COMBAT
POUR LA LIBERTE D'EXPRESSION, MAIS LAQUELLE?
Charlie
Hebdo, pile de feuillets colorés pas marrant, contrairement à ses
versions antérieures Hara-Kiri et Charlie Hebdo des années 1980,
par suite au meurtre ignoble de ses dessinateurs, est devenu le
symbole mondial de la "liberté d'expression"!?
Par
le fait que, suite à des dessins provocateurs, ses dessinateurs
étaient l'objet de fatwas, de menaces de mort depuis des années par
la noria djihadiste. Cette mode des fatwas avait été lancée à
l'époque de Khomeini. Il y a toujours eu des menaces de mort à
distance par le passé; avant par les nazis et les staliniens. Zola
avait reçu des menaces de mort et tant d'autres, juifs, italiens,
etc. Ce n'est pas le propre des islamisés. Cette menace est bien sûr
inacceptable, et elle a été partout bafouée, et il faut continuer
à la bafouer. Ce qui est nouveau est que l'Etat bourgeois ne vous
protègera pas vous dans votre coin face à telle ou telle menace, et
qu'il s'en fiche. Les quartiers bourgeois restent très protégés
et, c'est une vérité de la Palisse, vaut mieux être agresseur
qu'agressé face aux flics et à leurs supérieurs de la
magistrature. Mais venons-en à la liberté d'expression. J'aimerais
bien qu'on me dise où peuvent s'exprimer les prolétaires (cette
vile multitude pour tous ceux qui conchient cette classe ingrate qui
ne leur a pas servi le pouvoir sur un plat en 68) et les différentes
minorités révolutionnaires? A la télé? Chez "C'est à vous"
ou "ce soir ou jamais", lors des monocordes et même débats
sur les différents plateaux? Lors des élections? Non la télé est
réservée aux spécialistes des divers lobbies industriels et aux
accointances politiques des officiels ou semi-officiels.
Même
si certains d'entre eux, auront besoin de remettre en cause des
superstitions ridicules et se débarrasser de faux héros à la Mesrine, il me faut saluer ici les lycéens qui ont
montré que la liberté d'expression c'est toujours celui qui pense
autrement (cf. Rosa) et surtout liberté d'expression contre les
désidératas du pouvoir bourgeois. La dérision jubilatoire n'est
pas venue d'un quelconque de nos doctes littérateurs de gauche - ou
allumeur d'incendie anti-fasciste anars ultra-gauche, donneurs de
leçon d'antiracisme et de tolérance - mais des mômes qui, comme
les prolétaires ne peuvent jamais vraiment s'exprimer ni à l'école
ni dans les chasses gardées des médias, sauf à délirer dans les
antres à décerveler comme l'écurie Hanouna.
Si
vous avez été des milliers à bêler "je suis Charlie"
(slogan très idiot), des lycéens et d'origine maghrébine (je m'en
fous) ne sont pas tombés dans le piège oecuménique:
#JenesuispasCharlie,
c'est le hashtag qui a commencé à apparaître
sur Twitter, ces
dernières heures, comme un contre-pied – face la mobilisation
orchestrée par gouvernement et médias suite à l'attentat contre
Charlie
Hebdo,
mercredi 7 janvier.
Le
Monde déplora cette insubordination:
"La
plupart des élèves croisés, vendredi après-midi, à Saint-Denis
s'y reconnaissent. Ils condamnent l'assassinat des caricaturistes...
Mais presque autant que leurs caricatures. Pour tous, la vie est
sacrée, mais la religion aussi.
«Moi, la minute de silence, je ne voulais pas trop la faire,
lâche Marie-Hélène, 17 ans, je
ne trouvais pas juste de leur rendre
un hommage car ils ont insulté l'islam, et les autres religions
aussi. »
Plus
sympa dans la dérision.
Les
hashtag #JeSuisAhmed
vous êtes mignons mais c'est VOUS qui nourrissez la haine à
l'origine de ces passages à l'acte
ILS
AURAIENT PU NE TUER QUE LUI »
C'est aussi le
cas d'Abdel, 14 ans, en 4e
au collège Pierre-de-Geyter, un peu plus dans le sud de la ville. «
Bien sûr que tout le monde a participé à la minute de silence, et
il y avait tous les musulmans »,
insiste-t-il. Mais il ne cache pas sa motivation :
« Je l'ai fait pour ceux qui ont été tués, mais pas pour Charlie
[Charb], le mec qui a dessiné. Je n'ai aucune pitié pour lui. Il a
zéro respect pour nous, les musulmans. Mais ce n'était pas la peine
de tuer douze personnes. Ils auraient pu ne tuer
que lui. »
Abdel n'est pas
le seul collégien à penser en dépit des débats organisés par la
plupart des enseignants, un peu perdu dans le flot d'informations
déversés sur les réseaux
sociaux,
que « Charlie » était l'unique dessinateur de l'hebdomadaire
attaqué.
Difficile, pour
les plus jeunes, d' articulerle respect de la vie avec ce qu'ils
considèrent comme une atteinte à l'islam. «
J'ai jamais vu dans ma religion qu'il fallait tuer»,
explique Mehdi, 16 ans, croisé avec deux camarades non loin du lycée
Paul-Eluard, où tous trois étudient. «
Il y a des élèves qui disent qu'à Charlie,
ils l'ont cherché »,
le coupe Yohan.
« Je ne suis pas d'accord avec le contenu [des caricatures],
mais je suis contre l'attentat »,
affirme Yacine, avant d'ajouter
: « Mais
les dessinateurs, ils ne sont pas blancs dans cette affaire. »
C'est aussi le
sentiment de quatre toutes jeunes filles de 6e
à peine sorties de cours. « Des
deux côtés, il y a des torts »,
tente Erica, qui se dit catholique comme ses amies. « Retirer
la vie à douze personnes, c'est un crime contre l'humanité »,
croit-elle savoir «
et même s'ils l'ont un tout petit peu cherché, faut pas abuser... »
Les caricatures
du Prophète, ces adolescents reconnaissent qu'ils ne les avaient
jamais vues avant l'attentat. Ils se sont rattrapés depuis, prenant
connaissance de tous les dessins, y compris de ceux que Charlie
Hebdo n'avait
pas publiés dans ses pages.
« C'est de la rigolade,
lâche Yacine, mais
beaucoup de jeunes font la comparaison avec Dieudonné : lui, pour
les quenelles, on l'a sanctionné ; pour Charlie,
on invoque la liberté d'expression... »
Cette liberté d'expression, en dépit des explications que leur ont fournies leurs enseignants, reste pour la plupart des jeunes rencontrés à Saint-Denis un concept difficile à cerner, et qu'ils perçoivent comme incompatible avec leur foi. « On ne rigole pas avec la religion », affirme Allende, jeune majeur scolarisé au lycée professionnel Bartholdi, chrétien mais qui envisage une conversion. « C'est dangereux. S'ils ont tué Charlie, c'est parce qu'il ne respectait pas la religion. Ils ont attaqué l'islam, et là, ils voient un autre aspect de l'islam, la colère. Si Charlie continue, les jeunes ici vont bouger. » A ses côtés, Mohammed, majeur lui aussi, acquiesce. « La minute de silence, on l'a faite, dit-il, mais le débat avec les enseignants, je préfère pas calculer, ça va poser des problèmes si je ne suis pas d'accord. »
Du débat avec
leur professeur d'anglais, Nadia et Laura, collégiennes de 4e,
reconnaissent ne pas avoir
tout saisi. «
Il nous a parlé d'une France coupée en deux, entre croyants et pas
croyants... ou que les terroristes voulaient diviser
la France »,
hésite Nadia. Erica et ses trois copines de 6e,
en revanche, se sentent plus rassurées après en avoir
parlé dans le cadre scolaire. « Dans
certaines familles, les discussions
sont bannies,
expliquent-elles.
LE
MINISTERE amer et contrarié:
Minute de silence : des « cas de perturbation » traités « localement », dit le ministère
« Dans la
très grande majorité des cas, tout s'est bien déroulé lors de la
minute de silence, jeudi 8 janvier à midi »,
affirme-t-on au ministère de l'éducation nationale, en précisant
être
encore dans l'attente de «
remontées ».
« Les
personnels ont été à l'écoute des élèves »,
explique-t-on dans l'entourage de la ministre, Najat
Vallaud-Belkacem. « Néanmoins,
certains cas de perturbation de la minute de silence par des élèves
nous ont été signalés. Ils ont été traités localement par les
équipes éducatives, de manière proportionnée à la gravité
des faits. »
Les syndicats
d'enseignants et de chefs d'établissement sont sur la même ligne.
Pour le SNUipp-FSU, majoritaire au primaire, la minute de silence a
été « un
moment solennel largement respecté »,
explique son secrétaire général, Sébastien Sihr. Pour le SE-UNSA,
il y a bien eu «
des difficultés ici ou là »,
mais « les
professeurs gèrent au mieux en fonction des publics et des
territoires ».
Le SNPDEN, majoritaire parmi les proviseurs, évoque des «
contestations moins importantes que lors de l'affaire
Merah »,
même s'il fait état de « collègues
inquiets au point, dans certains établissements, de renoncer
au temps de recueillement et de débat ».
Dans l'enseignement
supérieur,
rien à signaler,
selon les présidents d'université.
L'exercice
n'a pas toujours été un exercice facile dans les écoles, collèges
et mêmes lycées. Prévisible, selon les enseignants exerçant sur
ces territoires où les tensions religieuses sont vives. Certains,
d'ailleurs, ont préféré éluder ce moment, pour éviter tout
trouble. «Impossible d'engager un débat sur le sujet», explique un
professeur de philosophie de l'Essonne. Ces minutes ont même parfois
dérapé. «Je te bute à la kalach», a lancé à Lille un élève
de quatrième à son enseignante, pendant cette minute de silence.
"Ma
génération choisissait l'extrême gauche, eux le djihad" (
Farhad Khosrokhavar, sociologue)
Aux
remarques qui suivent j'ai donné réponse dans la première partie
de cette contribution.
"Que
signifie cet engouement à rejoindre des combattants dont la majeure
partie de l’opinion ne retient que des têtes tranchées, des
otages exécutés et des localités entières martyrisées ? Comment
comprendre ce qui convainc des jeunes, parfois jugés bien insérés,
d’aller risquer leur vie – et même de vouloir mourir – pour
une cause à laquelle, parfois, rien ne semblait les prédestiner ?
Comment interpréter la vitesse à laquelle ces jeunes semblent se
décider, comme en témoignent des parents atterrés et impuissants ?
« Le
phénomène dépasse largement les communautés musulmanes.
Depuis un an et
demi, il est
beaucoup plus global. Il touche maintenant la tranche
des 15-17 ans, les classes moyennes »,Dans une école élémentaire de Seine-Saint-Denis, pas moins de 80 % des élèves d'une classe ont refusé cette minute de silence. «Certains reproduisent des discours complotistes», explique l'enseignant qui, à force de discussion, a finalement convaincu la moitié d'entre eux.
«Je te bute à la kalach». Un élève de quatrième à son enseignante
À l'image de
ce qui s'est joué sur les réseaux sociaux, avec des réactions
de soutien aux terroristes, certains élèves ont aussi fait entendre
leurs convictions. «Mais vous ne comprenez pas, le Prophète, ils
n'auraient pas dû le dessiner (…). Il est au-dessus des hommes»,
a lancé une élève de sixième à son professeur. Un élève d'une
enseignante de français dans le XIIIe arrondissement de Paris l'a
interpellée en ces termes: «Madame, c'est possible que je ne fasse
pas la minute de silence? Je ne veux pas me recueillir pour des gens
comme ça.» Un autre lui a lancé: «Ils l'ont bien cherché. On
récolte ce que l'on sème à force de provoquer.» Dans cette classe
de troisième comptant 26 collégiens, huit ont rejeté la décision
de décréter un jour de deuil national. Dans un collège de Roubaix,
un rassemblement de 400 élèves a été dominé par un «grand
bourdonnement» et les réflexions de certains qui «ne comprenaient
pas bien à quoi ça servait», rapporte un enseignant. Sur son
compte Facebook, une prof narre la difficile journée de jeudi,
expliquant vouloir demander sa mutation. Elle raconte avoir été
accueillie à 8 heures par des «Moi j'suis pour ceux qui l'ont tué»…
«Ce qui m'a plus
étonné, c'est que tant d'élèves ne savaient même pas ce qui
s'était produit», raconte sur Twitter cet enseignant de banlieue
parisienne. À la fin des cours, quelques élèves restent et lui
demandent: «M'sieur, on peut voir des dessins de Charlie Hebdo?
Personne ne veut nous en montrer.» Beaucoup en effet ont découvert
le journal et les caricatures de ce funeste 7 janvier. L'enseignant
leur a donc montré quelques dessins, dont le «C'est dur d'être
aimé par des cons», représentant Mahomet. «Moi, ma mère dit
qu'ils l'avaient bien cherché», lui glisse un élève.
Dans d'autres
classes, des élèves de confession musulmane se sentaient gênés,
racontent des enseignants. Dans l'Isère, un jeune homme de 17 ans,
originaire d'un pays du Maghreb, a été frappé par un groupe de
quatre ou cinq personnes à Bourgoin-Jallieu, en marge de la minute
de silence, dans son lycée.
L'UNIFORME
MUSULMAN
La fraîcheur de
ce reportage peut alimenter tous les fantasmes, parmi lesquels après
les syndromes de la "liberté d'expression", "l'amalgame"
est le second fleuron. L'élite ne cesse de nous expliquer que nous
devons rester uni face au terrorisme, lequel fantôme matérialisé à
Charlie Hebdo veut couper en deux la population française – on ne
nous dit pas pourquoi, ce qui s'appelle pourtant diviser avec un
projet politico-social différent. Oui mais notre propre gouvernement
le fait déjà en coupant la masse de manoeuvre électorale en
quatre, cinq ou six communautés comme autant de couches qui se
moquent des classes qui restent au fondement de la société:
bourgeoisie, classe ouvrière, classe paysanne, petite-bourgeoisie,
lumpen.
La tolérance à
toutes les formes de destruction de l'environnement jusque là
privilégié pour une population majoritairement athée ou avec des
signes religieux discrets, ouvre la voie, plus encore que les
attentats terroristes djihadistes, à l'acceptation de
l'envahissement religieux mahométan, si ardemment désiré par
Madame Merkel pour servir d'encouragement à supporter le travail en
usine avec un salaire qui ferait pleurer le Seigneur s'il savait lire
une feuille de paie. La tolérance reste traditionnellement la vertu
des puissants et l'intolérance celle de leurs sujets! On gouverne
des pauvres cons et en plus on peut leur faire la morale, disent les
puissants entre eux. On va leur faire croire qu'ils sont des citoyens
traités à la même enseigne... Collons-leur une minute de silence.
C'est quoi ces minutes de silence? Ils n'osent même pas dire le mot
"prière".. prière pour que la république bourgeoise ne
se divise pas (certes on connaît le sort des pays sans Etat) mais
surtout pour que la classe ouvrière ne se fasse pas entendre comme
rétive à se soumettre à ses exploiteurs, aux politiciens et aux
curés des diverses croyances, par delà des divisions de forme, de
surface et d'apparence.
Pour cette
première manche grave et dramatique, les djihadistes ont marqué un
point, les tenues religieuses apparaissent désormais pour ce
qu'elles sont : l'uniforme musulman.
Dimanche
la messe sera dite dans la rue, tous marchant du même pas. Puis,
lundi, comme les partis politiques en communion la veille, chacun
retournera à ses croyances, amalgames, haines rancies, tolérances
et intolérances, et espoir dans la politique de l'autruche.
1Dans
le Monde on peut lire le témoignage qui confirme l'improvisation
d'un des tueurs:" L’homme à la kippa se dit « sûr
qu’on était dans le viseur dès hier. Vous
croyez que le gars était à
Montrouge par hasard ? Moi je suis sûr qu’Amedy Coulibaly
voulait attaquer l’école juive qui était tout près du lieu où
il a tué la policière... Il a raté sa cible hier et a retenté
aujourd’hui. D’abord, il est entré chez le traiteur à côté
de l’hyper casher, mais il en est ressorti parce que lui ne lui
convenait pas pour une prise d’otage. Il lui allait une enseigne
avec écrit en gros le mot “casher” ».
Quel intérêt avait-il de tuer impulsivement la jeune policière
municipale? En solidarité avec ses potes massacreurs à Dammarie?
La focalisation sur les juifs comme exploiteurs du monde est le
principal point commun avec le nazisme. L'antisémitisme, ce
socialisme des imbéciles (c. A. Bebel) tient lieu de philosophie
politique pour les plus diminués et humiliés de l'ascenseur
social, mais le système ne peut que s'en féliciter puisque les
larbins gouvernementaux peuvent laisser libre cours à leur mépris
professoral à l'encontre de ces "illettrés", "racistes".
De nos jours on donne beaucoup de cours d'antiracisme mais peu de
cours d'anticapitalisme. Un des truismes du nationalisme juif est
"les arabes ne sont pas intelligents"; les "crétins"
le leur rendent bien.
2Alors
que la dire révolution informatique réduit la flicaille à des
emplois de fainéant de bureau, sans risque, toute la journée sur
écran d'ordi et que les reportages pipoles de D8 ou autres télés
accessoires nous montrent à chaque fois l'imposante batterie
électronique des flics informatisés dernier cri, la simplicité
des écoutes, le gros bobard de la journée (provenant sans doute de
la bonzerie syndicale flicarde) a été : il faut 15 fonctionnaires
pour surveiller un apprenti-terroriste, mais suivant la radio ou la
télé, ou le retraité flic, cela montait à 20 ou 30! Un ou deux
suffisent! Mais les effectifs, les effectifs... Et quand on pense
que la CIA et le NSA avaient déjà fiché "nos tueurs"
intra-muros...
3J'ai
été faire des recherches à l'INSEE à Maakoff et impossible de
retrouver les bordereaux d'enquête!
4Archéologie
du nihilisme : de Dostoïevski aux djihadistes, Grasset,
2015 . Je ne l'ai pas encore lu.
5Le
lendemain, 10 janvier, le robot Valls devait préciser "guerre
contre le terrorisme", ce qui reste encore parfaitement
imprécis. D'autres, contents du fiasco français, s'empressent de
faire la leçon: «Un
désastre» pour le renseignement français, selon le Centre
Wiesenthal
Pour le rabbin nationaliste juif Marvin Hier, fondateur et directeur du centre Simon-Wiesenthal, la France ne fait pas assez pour le nationalisme israélien et pour humilier les musulmans; les événements des derniers jours représentent «un désastre» pour les services de renseignement français et mettent ses failles en lumière. Il ajouta que des milliers d'imams en France devraient faire plus pour combattre l'extrémisme au sein de la communauté musulmane et crut bien de lancer un appel «solennel» à «tous les musulmans de France», estimés à entre 3,5 et 5 millions, pour participer en masse aux manifestations prévues dimanche en hommage aux victimes. Il paraît que des millions de musulmans lui ont tiré la langue.
Pour le rabbin nationaliste juif Marvin Hier, fondateur et directeur du centre Simon-Wiesenthal, la France ne fait pas assez pour le nationalisme israélien et pour humilier les musulmans; les événements des derniers jours représentent «un désastre» pour les services de renseignement français et mettent ses failles en lumière. Il ajouta que des milliers d'imams en France devraient faire plus pour combattre l'extrémisme au sein de la communauté musulmane et crut bien de lancer un appel «solennel» à «tous les musulmans de France», estimés à entre 3,5 et 5 millions, pour participer en masse aux manifestations prévues dimanche en hommage aux victimes. Il paraît que des millions de musulmans lui ont tiré la langue.
6Excepté
Dom Helder Camar , tous les curés étaient "à fusiller".
Inutile de vous rappeler ce que les khmers rouges pensaient des
livres saints... vous pourriez soupçonner que je sois OK avec eux
sur le sujet.
7De
la même manière qu'on fait réciter aux gosses musulmans que
l'islam est une religion de paix! Toutes les religions depuis leur
origine sont des idéologies de guerre! Des tas de gens, français
de souche et même pas électeurs de la gauche caviar, qui n'ont
jamais mis le nez dans le coran, vous assurent que c'est un livre de
paix!
8Le
sergent recruteur pour la manif gouvernementale de dimanche, le
sieur avocaillon Dupont-Moretti, étala chez Taddeï toute sa morgue
de bourgeois antiraciste en nous expliquant: "un déficit
culturel de nos gamins... têtes vides où des illuminés leur
racontent qu'on est mieux mort". Il n'y eût personne pour le
baffer! Vantant l'union nationale, ce con en rajoutant une couche
sur la navrante mystification du jour: "l'esprit critique
défendu par Charlie Hebdo"! Ah ah! Appuyé par un petit con
mal rasé présenté comme "écrivain" qui, après avoir
palabré que toutes les religions sont violentes et dit justement
que la barbarie est le produit de notre civilisation, évoqua "le"
terrorisme de "l'ultra-gauche" ..."en filiation avec
Rosa Luxemburg et ses textes qui ont un rapport violent avec la
démocratie alors qu'il faut avoir le sens de la nuance"! Comme
dans C' à vous, Taddeï n'invite plus que les suce-boules de
l'ordre bourgeois.
9J'ai
toujours aimé le qualificatif de "bouffon" utilisé par
les cailleras de banlieue pour dénoncer les tenants de la
hiérarchie sociale et politique.
10C'est
Engels qui a dévié de Marx en lui survivant, en prétendant que le
marxisme était une doctrine scientifique, embobiné par l'ambiance
de ladite deuxième révolution industrielle. Lénine avait corrigé:
"le marxisme n'est pas un dogme mais un guide pour l'action".