"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

samedi 12 mars 2011

L’ATTENTISME CRIMINEL




(Les aventures du Colonel Sarkozi, suite 1)


Comme le tremblement de terre en Iran au moment de la prise du pouvoir des ayatollahs, le dramatique tsunami au Japon est venu comme un bonheur pour les requins impérialistes européens, américains et russes pour faire passer au second plan de l'actualité l’avancée irrésistible du boucher Kadhafi .Les cris diplomatiques contre le massacre des « populations civiles » ont quasiment disparu. L’initiative du colonel Sarkozi a fait long feu tant ce pauvre vantard tient à confirmer qu’il n’a aucune parole. Tout ce qu’il a promis en politique intérieure, diminution du chômage, sécurité des personnes, etc. rien n’a été tenu comme rien ne sera tenu puisqu’il est aussi considéré comme une merde au niveau international. On ne peut s’empêcher de remarquer que depuis trois jours déjà, personne, aucun de ses habituels opposants hystériques du PS ou des particules gauchistes n’ait donné de la voix contre sa prétention à faire « cavalier seul » pour tenir haut le drapeau de l’hypocrite occident. Cette retenue, que je n’ai cessé de dénoncer sans écho, est propre non au souci de ménager un effort en apparence louable que du fait du sujet lui-même : la préparation à la guerre. Historiquement toutes les fractions de la bourgeoisie de droite à gauche se positionnent invariablement le doigt sur la couture du pantalon quand les intérêts nationaux sont en jeu. Ce silence assourdissant de la gauche caviar et des gauchistes en dit plus long sur leur complicité dans la défense de l’Etat-nation que toutes leurs alternances depuis 30 ans. Une première explication s’impose : naturellement hostiles au dictateur « fou » la gauche caviar et succédanés écologistes n’eussent pu qu’approuver l’initiative faussement solitaire du colonel Sarkozi = fâcheuse position belligène pour l’opinion prête à crucifier tous ces politiciens prêts à envoyer au casse-pipe nos pioupious même engagés rétribués. La deuxième explication est la stratégie de l’attente, laissez Sarkozi se planter pour lui reprocher son soi-disant individualisme, comme le fait le national-chauvin torchon Marianne.
Mais revenons à ce qui caractérise l’attitude des grands requins internationaux, l’attentisme et l’art de ne rien faire pour ne pas faire tomber par terre le jeu d’échecs obscur qui se joue.
Fort heureusement pour les requins capitalistes et le plaisantin Sarkozi, le tsunami dramatique au Japon est venu remiser au second plan de l’actualité le tsunami militaire de l’ancien fou de Tripoli.
Pour démêler l’écheveau du suspense libyen il faut remonter aux fondamentaux qui ont présidé aux réactions des principaux requins face au « printemps arabe » : le laisser-faire et le refus de s’en mêler militairement. La gentille vague démocratique des populations paupérisées mais indistinctes, de la petite bourgeoisie diplômée aux masses de jeunes chômeurs, ne pouvait recevoir qu’un amical appui verbal sans aller jusqu’à encourager à dissoudre les armées et bourgeoisies locales. Il ne faudrait pas prendre les bourgeoisies américaine et française pour des névrosées suicidaires !
De la Tunisie à l’Egypte (comme actuellement au Yémen, au Barheïn, etc.) jamais les bourgeoisies dominantes n’ont levé le petit doigt pour retenir la main criminelle des Ben Ali et Moubarak. Jamais Kadhafi n’a été immédiatement stoppé dans ses massacres successifs. La diplomatie internationale capitaliste ne connait ni la pitié ni la souffrance des martyrs. Plus que le souci des intérêts des uns et des autres, comme tous les dictateurs encore en place ou les armées maintenues qui conservent le pouvoir à la bourgeoisie en promettant au peuple gogo des élections pour les rouler encore dans la farine et empêcher toute révolution, DEMEURE LA VOLONT COMMUNE DE STOPPER CE TSUNAMI SOCIAL.
COMMENT S’Y PRENDRE EN SAUVANT LA MINE CONTRITE DE L’HUMANITAIRE OCCIDENTAL COMPATISSANT ?
Le débat sur la question souffreteuse d’une zone d’exclusion aérienne a agité les différents diplomates criminels. Pas méchant mais inutile ce contrôle aérien, la force des soudards de Kadhafi n’est pas dans le ciel (comme les faucons US l’ont expliqué, des douze Mirage vendus en 1973, deux seulement sont en état de marche). Les hélicos de fabrication russe capables de voler à basse altitude sont imprenables du haut des airs. En vérité c’est par une réelle intervention terrestre, coûteuse en vies humaines « alliées » qui est apparue comme inévitable. Même les faucons US reculent. La bourgeoisie française (qu’il ne faudrait pas confondre avec le seul colonel Sarkosi) se cabre à son tour quand l’émissaire US Robert Gates somme France et Italie d’assurer la no fly zone. Juppé est chargé de répondre par la négative. La tribu à Berlusconi n’a même pas répondu tant son soutien à l’ami de Tripoli lui est naturelle. Il se produit ensuite un curieux glissement. La diplomatie française se tournant vers Londres pour constituer un tandem plausible face aux réticences allemandes qui gouverne l’apparente « mollesse européenne ». Le glissement est habile mais insuffisant. Pendant ce temps les journalistes et les politiciens en France laissent les blogueurs et les idiots de Marianne se déchaîner contre l’individualiste colonel Sarkozi. La Maison blanche soutient les pétitionnaires anglais et français au Conseil de sécurité de l’OTAN. Mais une fraction probablement des plus avisés spécialistes en diplomatie fait signe à Obama et Sarkozy que l’OTAN fait mauvais genre si elle met ses gros pieds kakis en Afrique. Sarkozi se déclare aussitôt hostile à une intervention de l’OTAN mais continue à plaider pour mouiller l a farouche Europe, laquelle ne veut toujours pas se laisser pénétrer par les désidérata américains.
L’équation est simple à ce niveau et compréhensible même par un non diplomate : l’impérialisme US ne peut pas dégarnir ses fronts afghan et irakien. Ils demandent des efforts à tous ses amis européens, lesquels poussent des cris de pucelle effarouchée impréparée à l’acte… de guerre. Le viril général Obama continue à poser ses conditions. Il a obtenu de haute lutte le ralliement de la France sarkozienne à l’OTAN mais veut toujours plus. Il a essuyé une rebuffade du colonel Sarkozi il y a quelques mois à peine ; il ne demandait pourtant que 500 trouffions ou trouffionnes de plus en Afghanistan. Quoique alléché par l’idée d’être le décoré d’un nouveau pont d’Arcole, Sarkozi n’est pas prêt à l’action solitaire où trop d’amis européens verraient avec joie la bourgeoisie française penaude s’embourber. La reconnaissance des quelques représentants de tribus libyennes coûte moins cher qu’un cavalier seul, est même opportune puisque dans l’ordre énuméré, Sarkozi a été suivi par les Etats-Unis et la farouche europe empruntée.
POURQUOI LA BOURGEOSIE US TEMPORISE
Si le « printemps arabe » n’était pas encore en développement, nul doute que le choix ancien de la bourgeoisie US d’éliminer Kadhafi, aurait été réglé. La plupart des monarchies arabes + Israël + les nuls de « l’unité africaine » (incapables d’endiguer l’horreur en Côte d’Ivoire) n’auraient pas levé le petit doigt pour sermonner l’empire US. La ligne d’Obama obéit à la même logique que Bush père, sans sentiment et qui va vers la même catastrophe. L’impérialisme US ne peut pas s’empêcher de généraliser le chaos qui sert si bien le maintien de l’ordre bourgeoise et la prospérité de l’industrie d’armement, dont la Palestine est le joyau.
Il suffit de rappeler qu’après l’invasion du Koweit le 2 août 1990 par l’armada de Saddam Hussein, les « forces multinationales » pachydermiques aux ordres du gendarme américain viennent remettre « à sa place » Saddam dont le régime est sauvé par ceux-là même qui lui avaient déclaré la guerre. La décision du général Bush de stopper la guerre choque. L’argument est pourtant le même que pour la boucher Kadhafi aujourd’hui : il fallait éviter le risque d’éclatement du pays et du renforcement de l’Iran par l’intermédiaire des chiites irakiens. Ce coïtus interruptus doit aboutir à la nécessité d’une deuxième opération chirurgicale, puis d’une troisième. L’imitation du scénario irakien des années 1990 en 2010 en Libye contient les mêmes ingrédients, jusqu’à la farce des armes chimiques… supputées.
Pour aller vite, je reprends le résumé de Wikipédia d’un passé récent forcément oublié :
« La guerre d'Irak, parfois connue sous le nom de troisième guerre du Golfe, a débuté le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak (dite « opération Iraqi Freedom ») par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein. Le président George W. Bush a officiellement déclaré son achèvement le 1er mai 2003, sous la bannière Mission accomplie. L'invasion a conduit à la défaite rapide de l'armée irakienne, et à la capture et l'exécution de Saddam Hussein. La coalition et l'Irak occupé ont tenté d'établir un nouveau gouvernement. Toutefois, la violence contre les forces de la coalition a rapidement conduit à une guerre asymétrique entre les insurgés, l'armée américaine et le nouveau gouvernement irakien. En mars 2011, Iraq Body Count, qui fonde son analyse sur des données publiées dans les médias], estime que 99.980 à 109.230 civils irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d'attentats], et au moins 250.000 civils irakiens auraient été blessés, auxquels il faut ajouter 4439 morts (selon Globalsecurity) et 32.050 blessés dans les rangs américains (4757 morts pour l'ensemble des troupes de la coalition et plus de 36 000 blessés), les morts des sociétés militaires privées et parmi les combattants irakiens (armée irakienne et insurgés). La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens, réfugiés à l’étranger depuis 2003 (principalement en Syrie et en Jordanie, mais également en Europe et aux États-Unis). L'organisation National Priorities Project estime à plus de 778 milliards de dollars le coût de la guerre.
La guerre d'Irak a été la seconde guerre après celle d’Afghanistan caractérisée par la doctrine Bush de « guerre préventive » et concernant ce que certains appellent le « nouvel empire américain ». Cette guerre intervient dans la Global War On Terrorism (GWOT) que George W. Bush a déclarée en réponse aux attentats du 11 septembre 2001. La deuxième guerre d'Irak a été menée sous l'impulsion des États-Unis. Après avoir lancé une offensive en Afghanistan, lieu où Ben Laden se serait réfugié, et suspectant des liens entre l'Irak et al-Qaida, George W.Bush charge Donald Rumsfeld et Tommy Franks de constituer un plan d'attaque contre l'Irak. C'est le plan d'opération 1003V, qui est une « évolution » du plan de guerre de la première guerre du Golfe.
Les raisons invoquées officiellement étaient principalement :
• la « lutte contre le terrorisme », l'Irak étant présenté comme un État soutenant al-Qaida, responsable entre autres de l'attentat contre le navire militaire USS Cole, des attentats contre plusieurs ambassades des États-Unis en Afrique et des attentats du 11 septembre 2001
Ces accusations ont depuis été démontrées comme non fondées, y compris par le sénat américain, Saddam Hussein (comme Moubarak et Kadhafi) considérant l'extrémisme islamiste comme une menace pour son régime.
• l'élimination des armes de destruction massive qu'était censé détenir l'Irak.
La possession de missiles longues portée et leurs prolifération sont démontrées depuis les années 1990 mais L'Irak Survey Group chargé par le gouvernement américain de trouver ces armes déclara en septembre 2004 qu'il n'y avait plus aucune arme chimique depuis 1991, ni aucun programme en cours en vue d'en obtenir de nouvelles (voir plus bas), et que seules ont été collectées dans tout le pays 500 munitions abandonnées ou oubliées et dans un état dégradé, datant de la guerre Iran-Irakl'arrestation de Saddam Hussein, l'instauration d'une démocratie et la pacification de la région par un effet d'exemple.

Le maintien de Saddam par Bush est toujours largement présenté comme une erreur, or, comme Kadhafi qui n’a jamais cessé de plaider sa cause de collaboration à la lutte contre « l’ennemi islamiste »), Saddam avait encore à jouer le gendarme régional, et c’est pourquoi Bush lui laissa finir le boulot contre les kurdes. Fin février 1991, les villes sunnites du sud de l’Irak se soulèvent comme nos tunisiens et égyptiens d’aujourd’hui. Le mouvement est aussi spontané et sans programme. La population soulevée veut simplement le renversement du régime. Ce sont des révoltes d’espoir plutôt que des soulèvements révolutionnaires, comme l’écrit justement Hamit Bozarslan. Dans un premier temps les insurgés kurdes parviennent à chasser les soudards de Saddam. Mais très vite les deux révoltes kurde et chiite sans liens organiques, spontanées, sont écrasés sous les yeux passifs comme aujourd’hui de ladite « administration américaine ». Loin des caméras la « Garde républicaine » de Saddam commet un immense massacre, de 100.000 à 300.000 victimes.
Après le renversement de Saddam, comme en Afghanistan, la bourgeoisie US encourage la retribalisation de la société, ce qu’elle envisage sereinement à nouveau pour la Libye avec le classique, raciste, et colonialiste bien connu argument que ces peuples « ne sont pas mûrs pour la démocratie ».
On connait le résultat 8 ans après, le chaos qui n’en finit pas en Afghanistan comme en Irak, où l’impérialisme américain se heurte sans fin à des groupes terroristes écrans d’autres grandes puissances dont nous ne révèleront pas les noms pour l’instant.
Comme Saddam, même avec ses prolongations coûteuses, une prolongation de Kadhafi (de toute façon condamné à être éliminé tôt ou tard par l’Oncle Samuel) s’avère profitable pour l’heure pour la bourgeoisie mondiale, qu’une victoire hégémonique des « tribus unies » de Benghazi. Kadhafi a promis de pardonner aux dits insurgés, comme Saddam avait promis la grâce à ses deux beau-fils qui avaient désertés, en leur coupant le kiki à leur retour. Obama, Merkel et le colonel Sarkosi pourront toujours compatir sur les monceaux de cadavres qu’ils avaient voulu réagir mais qu’on les en empêché. Quoique personne ne sera dupe cette fois-ci de la lâcheté et impuissance de la vieille europe ni du triple jeu US et leur absence totale de sincérité (avec leur ami Sarkozi) de leur discours sur la démocratie.

Dans son éditorial, Le Temps, de Genève, appelle à son tour les Etats à "se méfier des solutions simples", même s'ils "ont eu parfaitement raison" de privilégier jusqu’ici sanctions économiques, interdiction de visa, embargo sur les ventes d’armes, isolement diplomatique et menaces militaires. Mais, avertit-il, "l’heure des solutions difficiles approche". "Sauf miracle, les pays susceptibles d’intervenir devront choisir dans de brefs délais entre une intervention militaire périlleuse et l’abandon d’une population en danger. Avec, dans les deux cas, l’assurance que leur décision pèsera non seulement sur la Libye mais sur tout le 'printemps arabe'".
Ce journal bourgeois oublie d’ajouter que l’option victoire de Kadhafi est la « solution difficile » de l’heure diplomatique présente pour geler le printemps arabe.

A suivre…

3 commentaires:

  1. le desastre japonais et ses consequences lundi sur les bourses mondiales, estomperont le retournement de veste de l’Oligarchie mondiale,caché dans les gesticulations mediatiques.

    L’aveu de la journaliste du Monde: il faut sauver le gendarme Kadhafou:

    .....La demande des insurgés libyens, analysent les milieux diplomatiques, est d'obtenir une aide (et des armes) pour combattre eux-mêmes M. Kadhafi, et non la présence de troupes étrangères sur le territoire.

    Or, l'opération supposerait une destruction des défenses antiaériennes du pays : il faudrait déployer – même sans le dire – des forces spéciales au sol. Ces préalables comportent un risque politique, celui de victimes civiles ou de dégâts collatéraux. D'autant qu'une no fly zone peut déboucher sur un engagement plus massif : "Il est impératif d'accepter une éventuelle escalade, car la no fly zone peut être violée", explique Paul Smyth, ancien commandant de la Royal Air Force, dans une analyse du think tank londonien RUSI.

    Un autre inconvénient a été pesé. Parce que sa crédibilité se joue sur la permanence de la surveillance du ciel, l'opération réclame beaucoup d'avions (200 en Bosnie en 1992) : des chasseurs, des ravitailleurs et des avions radars. Un effort qui aurait détourné l'attention de fronts prioritaires, Irak et surtout Afghanistan, où l'année est considérée comme cruciale.

    Au fond, certains doutent de la pertinence de la no fly zone. La situation réelle de l'armée libyenne pose question. Elle affiche près de 400 avions, 800 chars lourds et un stock conséquent de munitions, mais les experts s'accordent sur le côté obsolète de ces matériels.

    Parce qu'il retient sa force ou parce que celle-ci est peu opérante, le colonel Kadhafi n'a pas, à ce jour, causé des dommages assez massifs sur des civils pour convaincre la communauté internationale d'agir.

    L'idée de la no fly zone aura été un instrument de pression parmi d'autres.

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/03/10/paris-est-favorable-a-des-frappes-aeriennes-en-libye_1491024_3212.html

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  2. JLR >>> "On connait le résultat 8 ans après, le chaos qui n’en finit pas en Afghanistan comme en Irak, où l’impérialisme américain se heurte sans fin à des groupes terroristes écrans d’autres grandes puissances dont nous ne révèleront pas les noms pour l’instant."

    Là, Jean-Louis, tu en as trop dit, ou pas assez : des noms ! On veut des noms ! ^_^

    Amicalement,

    Hyarion.

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  3. l'attentisme criminel partout:

    Grace a l’information internet qui a explosé au Japon depuis le seisme,les pouvoirs ne peuvent plus dissimuler la realité et doivent avouer la gravité des faits.

    un rappel aux medias mensonges:

    Fukushima-Daiichi 1 : 439 MWe, mis en service en 1970, construite par General Electric ; l'exploitation de ce réacteur, dont la durée de vie était initialement estimée à 40 ans, a été prolongée de dix ans en février 2011.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucléaire_de_Fukushima_Daiichi

    Tous les sismologues savent que la Californie risque de connaitre un evenement similaire prochainement.

    Il est temps que les USA arretent leurs centrales sur la cote Ouest avant .....

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