à Samuel Paty,
« le trotskisme de nos jours n’est pas un courant politique dans la classe ouvrière, mais une bande sans principes et sans idéologie de saboteurs, d’agents de diversion et de renseignements, d’espions, d’assassins, une bande d’ennemis jurés de la classe ouvrière, une bande à la solde des services d’espionnage des Etats étrangers ». STALINE
« Quand on insulte un libéral, il s’écrie : Dieu merci, ils ne m’ont pas frappé ! Quand on le frappe, il remercie encore la Providence de n’avoir pas été tué. Et quand on le tue, il remercie le Ciel d’avoir délivré son âme immortelle d’une dépouille périssable » LENINE
Désormais plus aucune organisation ou secte ne se réclame du stalinisme ni ne reconnaît une éventuelle accointance avec son passé et ses méthodes dictatoriales, exceptées quelques merdes maoïstes. Quoique rien ne soit impossible ni irréversible en notre époque irrationnelle et kafkaïenne ! Des foldingues affichent des posters de Hitler dans leur chambre comme d'autres le
stalinien Guévara ; un de mes jeunes lecteurs est intraitable dans sa défense du bandit criminel Poutine, ce qui est déversé sur lui n'e ; st qu'une « propagande de masse », comme il aurait été aussi un ardent défenseur de Pétain ; nombre de jeunes laissent leur cervelle imbibée par les âneries des réseaux complotistes, se croyant à l'abri de la propagande officielle en marge et rétifs à ses mensonges. Or cette propagande est plus subtile Elle ne ment pas spécialement, elle rend confuse toute réflexion qui se voudrait indépendante. elle peut fournir des informations brutes, mais les noyer au milieu d'autres, en éliminer tout contenu subversif avec ses milliers de commentateurs larbins, révéler des révélations sans importance, etc. Par contre le système de bourrage de crâne échoue à revaloriser toutes les cliques des partis bourgeois de gauche comme de droite ; et jusqu' à l'extrême gauche et l'ultra gauche fossile. Prudal et Pennetier résume assez bine ce que le régime intérieur des ces partis ont de similaire au stalinisme prétendu disparu lorsque ce dernier se servait du trotskisme comme bouc-émissaire :
« …désormais, tout désaccord est susceptible d’être interprété comme le symptôme d’un délit, et dans ce seul registre. Cette redéfinition va enfin irriguer l’ensemble des pratiques de vigilance faisant de la lutte anti-trotskiste un “ test ” de l’esprit de parti d’autant plus décisif qu’il concerne la vigilance des camarades, la capacité à dépister l’homme à double face, ie le traître qui demeure tapi dans l’ombre sous les traits avenants du camarade de parti. Toute relation au sein du Parti sera désormais médiée par une distance psychologique et politique que peut habiter la peur de l’autre : de l’ “ autre ” en soi comme de l’ “ autre ” qui peut s’abriter, à son insu, chez un “ camarade ”. Sous la fraternité de parti, ce mécanisme nous introduit à la “ solitude ” des militants, et surtout des cadres permanents, solitude dont ils pourront mesurer parfois toute l’étendue à l’occasion de mesures disciplinaires ou dans une répression sans logique apparente. Cette criminalisation enfin tend à justifier la férocité de la répression et le développement d’un imaginaire du complot que viendront alimenter les pratiques de délation caractéristiques du fonctionnement politique du stalinisme ». (in Revue Contre temps)
Mais c'est bien le stalinisme qui a poussé le plus loin cette paranoïa et ce flicage interne qui fait fuir tout le monde aujourd'hui, sauf les arrivistes et les lâches ; et qui ne peut nous empêcher d'en voir une réédition Du sinistre temps de la domination stalinesque on peut rappeler leurs méthodes Les contestataires ou dissidents sont désignés comme traîtres, voyous, policiers ou instruments de la police. et les traîtres -soit des éléments soupçonnés de renseigner. Les trotskistes des années 1950 faisait Ils font l’objet de listes noires Une brochure spéciale d’exclus trotskistes, “avec leur photo”, préfacée par Jacques Duclos était annoncée :
« Nous l’enverrons gratuitement à toutes les organisations et aux militants. ». La divergence politique est rabattue sur la provocation policière, ce que des citations des “deux procès qui ont lieu ici (à Moscou) montrant leur liaison avec la Gestapo” devront attester. Les évaluations des cadres tiendront le plus grand compte du rapport au trotskisme et tout militant qui laissera entendre que la dissidence trotskiste serait d’ordre politique sera immédiatement suspect
L’évitement de la discussion critique ouverte d'un texte hors sentiers battus, devient procédurale quand l'organe central vise la disqualification des auteurs avec des qualificatifs sont aussi grossiers qu'humiliants: policier, transfuge, renégat, apostat, espion, ancien nazi voire fasciste (en milieu gauchiste), traître, etc. Ces qualifications portent sur les “personnes”, esquivant les tares du système, ses oeillères, sa paranoïa, et l’on comprend par conséquent que le procès judiciaire ait été l’un des outils du répertoire de la disqualification inaugurée par la contre révolution stalinienne.
La criminalisation est la méthode du stalinisme : elle achève le processus d’éradication de la “ différence politique ” interne à 'organisation » et conduit à la liquidation de tous les opposants - après avoir étalé leurs propres contradictions -, sans meurtre ni goulag en France 2023 (heureusement sinon j'aurais déjà été liquidé d'une balle dans le citron). La criminalisation justifie les appels à la discipline et ridiculise toute mise en cause. Les textes du CCI contre un « simulacre » de critique d'une de ses progénitures bâtardes (le GIGC)1, n'est pas une critique raisonnée ni argumentée, mais de la haine déversée à longueur de colonnes et propre à faire fuir tout lecteur peu intéressé par ces querelles de boutiques sans réelle influence. Même si je pense que leur notion de parasitisme n'est pas complètement idiote. J'y reviendrai. Ce concept de parasitisme sert avant tout de repoussoir sectaire envers tout groupuscule externe, certes quelques fois issus de la matrice CCI, ou même d'authentiques aventuriers. Le créateur néo-léniniste du Courant, Marc Chirik avait donné le la : « il faut liquider tous des petits groupes ou les intégrer » ; sauf que lui savait être magnanime, il avait poussé ardemment à la réintégration de Robert Camoin bien que celui-ci ait démissionné.
On se gargarise de l'importance de la Gauche Communiste de France qui publia des textes ronéotés qui ne sont pas le summum politique des revues révolutionnaires publiées au début du XXème siècle ; présentée comme un fleuron de la « gauche communiste », elle fait bizarre, c'est quoi la gauche désormais et le communisme même en associant ces deux termes ? ( je préfère nous qualifier de maximalistes marxistes) Les leçons lourdingues et qui se veulent historiques sur la notion de parasitisme sont plus de l'ordre de la discrimination qu'une analyse profonde de ce phénomène, et surtout comme ciment à usage interne. Tout suinte de mépris et la calomnie face à ce mini-groupe nommé GIGC, une poignée de profs emmenés par un brillant orateur ouvrier. Quolibets et insultes ne nous empêchent pas de voir que c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Si le GIGC a pris des positions gauchistes sur certaines questions avec pour fond politique un économisme crasse, le CCI lui aussi ne dépare pas dans un soutien de type gauchiste aux promenades syndicales et sur la base du même économisme.
C'est la quadrature du cercle, le CCI ne pourra jamais réintégrer un militant important en son sein naguère sauf à se désavouer (nonobstant que Lénine et Trotski pendant des années ne se sont pas envoyé des fleurs) ; ni le lider maximo du GIGC, qui s'est rallié aux pires délires bordiguistes, faire machine arrière. L'indignation du CCI « aux nerfs fragiles » a cependant un aspect nunuche qui eût bien fait ricaner Lénine peu choqué par des querelles autrement plus dures en son temps et sans enculer des mouches2
En vérité tout en niant le culte de la personnalité, la discipline organisationnelle n'est que la fabrication de petits Staline de substitution qui au nom de la dissolution de l'individualisme affirment sous couvert du militant exemplaire...bien que mutin de Panurge du pouvoir central, -ce qui ne le distingue pas du flic infiltré - apte à ce déguisement conformiste tel Malinovski qui en est l'exemple type, et typique du fait qu'il y a un flic ou une fliquette dans toute organisation3 Au nom du fait que le système de domination bourgeoise « privilégie l’individualisme » (dissolvant en réalité l'individualité du prolétaire), l'individu ne doit plus exister du fait du fétichisme organisationnel L'organisation sanctifie la perte d'identité du militant subordonné à l'appareil, lequel reste toujours dominé par ce conservatisme qui va comme un gant au fétichisme de l'organisation. (danger souligné par le génial Lénine mais seulement au début de sa carrière). Leurs militants passent leur temps à se moucharder les uns les autres, tétanisés à la croyance que « un traître est en toi qui sommeille » !
LES IDEES REVOLUTIONNAIRES sont-elles propriété privée ?
Le CCI est dénigré par son bâtard comme « économiciste et fataliste », or le même qualificatif peut être retourné au GIGC, le résumé de leur étroitesse et mépris du prolétariat est d'ailleurs résumé par le CCI soi-même : « , la lutte revendicative constitue le socle de granit du développement de la lutte de classe. Cela fait partie, en effet, de l'ADN de notre organisation puisque cette conception était déjà au cœur de la compréhension marxiste du groupe précurseur du CCI, Révolution internationale en France ». (…) « : "Le processus à travers lequel la classe ouvrière s’élève à la hauteur de sa tâche historique n’est pas un processus distinct, extérieur à sa lutte économique quotidienne contre le capital. C’est au contraire dans ce conflit et à travers lui que la classe salariée forge les armes de son combat révolutionnaire".Notre plate-forme ne dément pas une telle position de notre part » !
Or la lutte revendicative si elle est un aspect de la lutte de classe n'a jamais été révolutionnaire en soi ni favorisant la r évolution. CCI et FGCI ont été tout feu tout flamme à la manière des gauchistes pour les 14 randos syndicales inutiles. Ou sont les manifestations politiques du prolétariat en tant que prolétariat comme au début du XXème siècle ? Et des manifs contre la guerre en Ukraine ? Et combien de temps dormira le prolétariat russe ? Les manifs à la veille de la révolution de 1905 n'étaient pas en général économiques mais politiques contre le tsar. Une révolution éclate souvent face à la répression ou de petites choses, en 1905 cela pète à cause du licenciement de quatre ouvriers, puis se généralise face à l'ignoble répression.
L'économisme des deux sectes est hors de la réalité de la classe et de ce qu'elle subit. Outre que le nombre d'ouvriers proprement dit a grandement diminué, que les tâches manuelles les plus simples sont réservées aux immigrés sans attache et sans défense, que les banlieues sont dominées par le communautarisme islamique qui interdit toute solidarité de classe, que la domination wokiste fait éclater en multiples luttes sociologiques toute référence de lutte de classe, que le sort des migrants s'il indigne ne crée aucun désir d'internationalisme.4
On se traite de gauchiste, de conseilliste, de policier, de voyou. Leur confrontation sur l'intégration des syndicats à l'appareil relève du chat et de la souris, de la recherche de poux dans la tête, et on s'en branle !
Ce qu'il en ressort est que le CCI réclame ses droits d'auteur ! Mais les positions révolutionnaires sont gratuites et accessibles à tous. De même le CCI n'est pas maître de sa propre histoire et d'anciens militants peuvent, peut-être aussi bien que l'historien professionnel en fournir leur version avec leur témoignage. Le CCI voudrait-il une commission de censure de l'Etat de Macron ou s'imagine-t-il pouvoir l'imposer après son improbable prise du pouvoir...comme Staline. ?
FETICHISME CONTRE CLANISME ?
« clanisme nihiliste », « pire variété de parasitisme », « comportements de voyou », la liste des qualificatifs est sans fin, ici six fois le mot policier, ailleurs sept fois le mot parasite ! Au moins partagent-ils la croyance en la viabilité du "parti unique", qui est une connerie héritée du stalinisme totalitaire.
On oppose aux renégats « l'esprit de parti» version Lénine ; pourtant Lénine récuse à plusieurs reprises ce dit « esprit de parti ». Iles mis en minorité à plusieurs reprises avec ses conceptions à géométrie variable mais il ne s'attaque ni ne s'attarde sur des individus en général mais cible une classe particulière :
« « … le bolchevisme a grandi, s’est constitué et s’est aguerri dans une lutte de longues années contre ce révolutionnarisme petit-bourgeois qui a un air de ressemblance avec l’anarchisme ou lui fait quelque emprunt, et qui pour tout ce qui est essentiel, se dérobe aux conditions et aux nécessités d’une lutte prolétarienne conséquente (…) Le petit-bourgeois pris de rage devant les horreurs du capitalisme est un phénomène social propre, comme l’anarchisme, à tous les pays capitalistes. L’instabilité de ce révolutionnarisme, sa stérilité, la propriété qu’il a de se changer rapidement en soumission, en apathie, en vaine fantaisie, et même en engouement « enragé » pour telle ou telle tendance bourgeoise « à la mode », tout cela est de notoriété publique ».
Ce n'est pas la notion de parasitisme qui sert à comprendre dérives anarchistes, conseillistes, etc C'est l'être même de la petite bourgeoisie. Lénine a génialement souligné que là où il y a une majorité d'ouvriers on ne trouve pas les diverses dérives petites bourgeoises. Au début des années 1900 il se bat pour qu'il y ait au moins 80% d'ouvriers dans les diverses organisations du parti car là où prédomine la gent intellectuelle c'est bataille de chiffonniers garantie. Le CCI cache son impuissance et sa nature sociale par le recours à cette notion superficielle de parasitisme, creuse puisqu'elle signifie que d'autres groupes avec défense de positions similaires sont des voleurs ; le parasite c'est le coucou gris et le parasite fiscal. Non CCI ! Les idées révolutionnaires ne sont pas une propriété !
Le CCI, comme tout le vieux milieu ultra-gauche n'a jamais été composé composé que d'étudiants devenus cadres et de petits bourgeois enseignants et soit devenue dangereuse (quoique la profession se soit prolétarisée, peut-être de deux ou trois ouvriers retraités, et il est pitoyable avec ses rêveries de grand soir après les pitreries syndicales comme son homologue « policier » qui croit pouvoir organiser mondialement des comités contre la guerre avec un marais gauchiste. Notre ami Lénine décrit depuis sa tombe leur piteux état :
« « Lorsque les révolutionnaires sont isolés de tout soutien véritable de la classe ouvrière, les conditions sont mûres pour le gauchisme. Plus ils sont isolés, moins ils sont ouverts à des corrections de la part des ouvriers en lutte, et plus s’exacerbe l’attrait pour des slogans extrêmes5. Puisque personne ou presque n’écoute, pourquoi ne pas lancer des phrases révolutionnaires enflammées ? Dans le vide, la pression pour s’ajuster à une nouvelle situation est infime ».
Le GIGC a bien eu une politique clanique dans et en dehors du CCI par des petits mecs qui se prenaient pour l'élite, négligeant l'avis de la piétaille dont je fais toujours partie.
La réaction de défense du CCI au début pouvait être louable mais finalement s'est installé un véritable « fétichisme d’organisation », puisque celle-ci est devenue à elle-même sa propre fin, vaut en elle-même et pour elle-même, indépendamment de son lien présumé avec un prolétariat encore endormi.
. Dans cette situation, même avec des militants honnêtes et efficaces, la logique bureaucratique finit par prendre le dessus. La conservation et la puissance imaginaire de l'organisation deviennent les seuls motifs de son action, et l’horizon de l’abolition de l’organisation disparaît (prévue par Marx après la victoire de la révolution); le parti conseiller, conseilliste ou dirigeant la plèbe devient Godot.
LONGUE VIE AU CCI....
Le fantasme de tous nos révolutionnaires « organisés depuis des décennies reste la parodie du parti bolchevique. Quelle plaisanterie ! Alignons maintenant les chiffres. Le CCI est parti de 5 militants (68 à Toulouse) pour atteindre les 120 à 140 militants au seuil des années 1990. En 2023 je présume, toute filiale étrangère incluse, ils ne doivent pas être plus d'une cinquantaine, et plus significativement : plus personne à Paris qui fut des décennies durant le noyau central ! Avec un faible renouvellement, sans compter les décédé(e)s, cet organisme aura végété tout au plus avec cent militants pendant 50 ans! Pas brillant en regard de leur ambition et prétention à incarner le parti mondial, successeur vde l'IC et du glorieux POSDR!
UN GOUFFRE HISTORIQUE ET NUMERAIRE LE SEPARE DE L'ELEPHANT BOLCHEVIQUE !
Pour Saint Petersbourg :
1903 : le POSDR compte 360 membres
1905 : 737
1907 : 2105 adhérents bolcheviks, 2156 mencheviks
Au total pour le pays cela se chiffrait en dizaines de milliers !
A l’époque du IVe Congrès, on estimait que les chiffres atteignaient 13.000 pour les bolcheviks et 18.000 pour les mencheviks.7 En 1907, les effectifs totaux se montaient à 150.000 : bolcheviks : 46.143, mencheviks : 38.174, Bund : 25.468, parti polonais : 25.645, et parti letton : 13.000.
Donc on voit que, en seulement quatre années, le POSDR a bondi (et pas en 50 ans)d'une poignée de militants à un parti de masse comportant des milliers d'ouvriers en majorité écrasante, même si Lénine précise que clochards et prostituées peuvent aussi en être membres"
"Le parti était devenu une organisation fondamentalement ouvrière, avec vraiment peu d’intellectuels : « … [les] jeunes ouvriers russes (…) représentent aujourd’hui, en Russie, les neuf dixièmes des marxistes organisés », écrivait Lénine en mai 1914.
Et en 1912 :
… la masse des représentants « cultivés » et « intelligents » de ce qu’on appelle la société (…) ne jouent pas au renégat avec une chance aussi forcenée et ne deviennent pas millionnaires, mais les neuf dixièmes, si ce n’est les quatre-vingt-dix-neuf centièmes, jouent justement ce jeu, à commencer par les étudiants radicaux, pour finir par les titulaires de « places lucratives » dans telle ou telle administration ou affaire »6.
Quelques dizaines d'activistes sans activité du CCI pourront continuer à diagnostiquer un réveil du prolétariat malgré la guerre qui vient et leur groupe bâtard déclarer fièrement : « voyez qu'on avait raison » !
NOTES
1La pseudo-"critique" de la plateforme du CCI par le GIGC - Un simulacre d’analyse pour discréditer le CCI et sa filiation politique (la Gauche communiste), et « Les fondements marxistes de la notion de parasitisme politique et le combat contre ce fléau »
2« Aucune lutte pour les principes entre groupes à l’intérieur du mouvement social-démocrate ne s’est déroulée où que ce soit au monde sans une série de conflits mettant en jeu des questions personnelles ou organisationnelles. Aller repêcher les expressions les plus « conflictuelles » est un agissement de sale type. Etre troublé par ces conflits, leur tourner le dos par désespoir ou mépris — comme pour dire : chamaillerie que tout cela! — est un agissement propre aux dilettantes aux nerfs fragiles qu’on trouve parmi les « sympathisants » LENINE
3Aux origines RI en avait viré un, mais depuis des années nombreux sont ceux qui soupçonnent la femme du chef, ce qui a toujours été une forte probabilité selon moi qui l'ai vue de près (j'étais un peu son garde du corps à l'organe central au début de;la chasse aux sorcières dans les années 1990, quand elle chiait dans son froc) et j'étais sidéré par ses virevoltes opportunistes qui restaient invisibles pour la plupart. Je n'ai jamais fait mystère de ma méfiance vis à vis de ce couple, c'est pourquoi ils me calomnient ainsi dans leur mouchardage public à mon encontre : « « Tout y passe, la description des couples et de leurs rapports, des précisions sur leurs enfants… La vie des militants étalée sans retenue. ». Affabulations grotesques. Je n'ai jamais décrit des couples (au lit?) ni donné précisions sur leurs enfants (et lesquelles?), mais la manip politique de ce couple obscur oui. L'espion de la police se doit d'être toujours le meilleur militant, ce que n'a pas compris Lénine en rappelant que Malinovski avait tout de même été efficace, tout en étant un salaud qui avait livré à la police des dizaines de militants. Idem il admirait Gapone pour son rôle de guide en 1905, mais lui aussi instrument de la police tsariste.
4Dans un de ses derniers articles sur la misère des migrants, le journal RI ne se foule pas, en première partie on décrit le malheur des migrants (la faute au capitalisme » et enfin, sans évoquer la complexité du problème et le rejet de ces arrvées massives par les prolétaires français en général, on conclut à une seule solution « la lutte de classe » ; tous les articles se closent par ce gimmick qui finit par être ridicule et incantatoire ; c'est aussi toujours le même titrage de leur journal plus lu sur le web qu'acheté dans la rue.
5Ou répétitifs et simplistes « une seule solution la lutte de classe ».
6https://www.marxists.org/francais/cliff/1975/construire/cliff_umg_16.htm