"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 5 septembre 2025

POURQUOI L'IMMIGRATION NE PEUT PLUS ETRE REVOLUTIONNAIRE ? (troisième partie)

 


Si au cours des première et deuxième parties on a pu mesurer les problèmes d'intégration depuis 1914 dans la classe ouvrière nationale d'une main d'oeuvre vue avant tout comme jaune puis comme rouge mais porteuse de l'idéologie de guerre versant antifasciste et non véritablement anti-capitaliste voici le troisième volet en ce début du XXIème siècle, où c'est une religion et des faits divers qui viennent compliquer plus gravement qu'avant la constitution et la fusion en classe unique des prolétaires de diverses origines.

Personne aujourd'hui, excepté des ignorants ou des bornés, ne peut contester ce qu’a représenté l’apport de la main-d’œuvre immigrée au processus de développement des économies européennes depuis la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu'aux trente glorieuses, ni une importante implication dans les grèves et manifestations en tant que classe ouvrière. En revanche, l'amplitude des flux migratoires des pays décolonisés (dits du Sud) vers les pays riches (Europe surtout)est aujourd’hui un problème par de nombreux secteurs de la population, y compris ouvrière, comme si ces migrants n’étaient que des intrus dangereux voire tous des criminels en puissance en même temps que les vecteurs d'une religion totalitaire dans la vie privée, venant en sus de la dégradation des conditions de vie des couches les plus pauvres.

On ne peut rien y comprendre si l'on part de ceux d'en bas qui subissent, dont on se fiche de l'avis, dont les contestations sont moralement condamnées par ceux d'en haut comme racistes ou « fachistes ». Il faut d'abord s'interroger sur l'intérêt d'afficher une telle morale par ceux d'en haut et leurs obligés gauchistes. La présence sur le territoire de migrants légaux comme en situation irrégulière est un moyen de constituer un réservoir de main-d’œuvre bon marché, taillable et corvéable à merci, grâce auquel fonctionnent des secteurs importants de l’économie tels que le bâtiment, la restauration, la confection-maroquinerie, les services aux personnes ou l’agriculture.

Par après, il faut aussi s'interroger sur cette importante partie de la population au chômage, qui vit d'aides sociales, qui refuse tout emploi subalterne ou sale, méprise ces gens qui travaillent dans de mauvaises conditions bien que parfois. Cette population est aussi devenue responsable d'une immigration croissante selon le patron petit bourgeois « ils ne veulent pas se salir les mains et les aides et allocations c'est pour boire », vivant en plus d'expédients (les cartels de la drogue en faisant leur nid) ; ne s'agirait-il pas plutôt d'un lumpenprolétariat moderne que de cette notion de « classe ouvrière raciste » que véhiculent les bobos gauchistes, eux-mêmes grands consommateurs de « l'herbe » ou de la poudre ? Ou de tout autre chose. Plus dérangeant pour la doxa wokiste. Nombre de petits patrons, en général paternaliste et anti-raciste, sont idéologiquement gauchistes et méprisant pour ceux d'en bas, ceux qui ne sont rien, ceux qui n'ont pas l'aptitude à penser. Ces ordures de patrons font mine de ridiculiser un refus du travail généralisé dans les petites entreprises avec patron de merde prêt à vous licencier à tout moment. C'est pourquoi on a créé le statut ridicule d'autoentrepreneur où les jeunes arrivistes pensent échapper au système.

Tout le monde ne peut pas être fonctionnaire et défendu par de gros syndicats corporatifs. C'est aussi pourquoi ministres et patrons veulent « dégraisser » la fonction publique.

Avec le même simplisme, la gauche bourgeoise bordel (LFI surtout) mène une défense sacralisante de l'immigration en général, par excellence (?) victimes désignées pour faire figure de bouc émissaire et pour contester des réductions gouvernementales pour des associations religieuses ou suppressions d'aide à des organismes caritatifs plus politiques que simplement aidant. 

LA CONSEQUENCE EMBLEMATIQUE WOKISTE EN ANGLETERRE

Début août de cette année, d’importantes manifestations contre l’immigration ont eu lieu en Grande-Bretagne. Lors de précédentes manifs ou émeutes, il s'agissait de protester et de s'indigner contre viol ou assassinat de petites filles par des « indiens » (les pakis) avec une propension assez débile à généraliser contre des populations immigrées1. Ces manifs ne reposaient pas cette fois sur crime épouvantable. L'idéologie woke antiraciste est encore plus prégnante en Angleterre qu'en France. Il suffit de remarquer des différences d’habitudes et de coutumes entre certains immigrés et l’essentiel de la population pour être qualifié de «sale raciste». L'idéologie pro-immigration est de plus très policée. La police britannique est différente de la police française  s’est entièrement convertie avec un enthousiasme (apparent) aux programmes de diversité, d’inclusion (policières voilées)2. D'où le sentiment d'étrangeté de l'anglais moyen, surtout ouvrier. Or ce n’est pas dans la tradition anglaise. Des prévenus immigrés ont écopés de peines légères pour violence physique quand des délits secondaires de la part d'anglais de souche sont plus durement condamnés. Par exemple le cas de Lucy Connolly, mère d’une fille de dix ans, condamnée à 31 mois de prison. Son tweet, dans lequel elle indiquait qu’elle ne serait pas dérangée si tous les hôtels abritant des requérants d’asile étaient incendiés, était naturellement passible de poursuites. Mais la condamner à plus de prison que des gens violents a énormément choqué. La police de l’Essex, également, est allée à six heures du matin chez Allison Pearson, pour un tweet beaucoup moins violent. Elle a été informée que son cas était étudié et qu’elle devrait en répondre... Bien que l’histoire lui donne matière à écrire, elle a été choquée que, chez elle, avec ses enfants, la police vienne lui dire qu’elle pense mal.

Bien que ce ne soit pas des hôtels de première classe, ceux d'en bas désapprouvent l’ouverture de ces hôtels aux migrants au point qu’il faille régulièrement changer de lieu d’accueil. Récemment, ainsi, des requérants d’asile ont été logés dans un établissement 4 étoiles à Canary Wharf, sorte de quartier de la Défense dans l’est londonien, ce qui a également suscité la polémique. Ces migrants sont logés et nourris le temps de la régulation de leurs papiers...qui n'arrive jamais.

Les protestations « populaires » ne sont pas racistes en tzant que telles, mais les exagérations en font un terreau pour l'extrême droite. Là encore, point d'alternative révolutionnaire. Des réfugiés, pas encore prolétarisé (en plus il leur est interdit de travailler) sont vus comme des assistés « payés par nous » tout en restant eux-mêmes dans une situation intolrable.

La colère méprisée comme « identitaire » et « raciste » est humiliée par un rapport de l'élite universitaire. Un rapport du «centre d’études sur la haine» de l’Université de Leicester portant sur le «racisme rural» estime que les minorités ethniques sont soumises à un «fardeau psychologique» à cause des «espaces majoritairement blancs». Des chercheurs (de quoi?) de l’université de Leicester, officiant au sein du «centre d’études sur la haine» (?) ont publié lundi 1er septembre un rapport portant sur l' « l'inclusivité »dans les campagnes anglaises. Sur 89 pages, ce document tient, notamment, à démontrer qu’il existe un «racisme rural», s’exprimant par le biais de «regards insistants et agressifs», d’«un langage corporel hostile»«d’intimidations physiques»... quasi exclusivement commis par l’«écrasante population blanche». Il faut, au demeurant en finir avec la version de « l'histoire blanche ». Etant entendu que la ruralité est un espace « raciste et colonial » 3

Comme en France il existe certes un ostracisme, terme que j'estime plus adéquat que celui de racisme à connotation étroitement raciale, face à l'arrivée ou au placement de travailleurs d'origine et de couleur de peau différente. Au lieu d'analyser cette réaction, le bobo moyen fait la leçon antiraciste.

La campagne ou la ville de province n'ont jamais été des lieux d'hospitalité naturelle ni des hauts lieux de culture universelle. On ne peut cependant mettre sur le même plan le mépris pour l'ouvrier espagnol ou italien (catholiques) dans les années 1930 et 1950, avec des réactions xénophobes amplifiées par un chaos social généralisé et une islamisation galopante.

Ce wokisme officiel n'hésite pas à dénoncer...les traditions populaires britanniques comme ces «coutumes monoculturelles», avec ces horribles établissements de type «pubs» et déplorant un manque de «bâtiments appropriés aux religions et cultures de chacun». Pour de nombreux individus en minorité, «les environnements ruraux, aussi magnifiques soient-ils, donnent l’impression d’être des lieux où la communauté, la culture et l’accueil sont absents». Constat scandaleux car freinant l'expansion « culturelle » musulmane.

Les recommandations du centre anti-raciste sont tout juste bonnes à amplifier l'ostracisme en grande partie fondé face aux nouveaux arrivants (cf. le terrorisme islamique) feraient hurler de rire en France (sauf dans la rive gauche bobo) . Pour mettre un terme à ce «racisme rural». Il faut créer des commerces «halal » et de salles de prières, grâce auxquelles les «communautés rurales» pourraient «revivre» avec des «communautés plus diversifiées», ainsi que la tenue de «festivals, de programmes artistiques, de rassemblements communautaires et de campagnes de sensibilisation».

PEURS IRRAISONNEES DES MAL-PENSANTS ?

On compte quotidiennement plus de meurtres au cri de « Allah Akbar » qu'au cri de « Vive la République » ou « crève salope » !4

L'ouvrier de base est con et raciste, expliquent subtilement nos sociologues de sciences-Po. Il n'est pas capable de voir l'action d'en haut de l'Etat bourgeois. Selon son esprit étroit l'immigré est plus dangereux que l'Etat. Alors le bobo haut diplômé va s'efforcer de le ridiculiser :

« Pêle-mêle, taux de chômage, déficit de la Sécurité sociale, insécurité, manque de cohésion sociale sont imputés aux immigrés, qui parfois, dans une inversion totale des réalités, sont accusés d’être les responsables de la précarisation et de la flexibilisation du travail ainsi que de la prolifération des bas salaires. Associés à la peur du terrorisme et au gré des amalgames successifs — et qui se multiplient de plus en plus — entre “étrangers”, “migrants”, “Arabes”, “musulmans”, “islamistes”, “terroristes”, “délinquants”, “profiteurs”, etc. , les migrants sont perçus par une part importante de la population comme une menace pour leur sécurité ».5

La cause ? Pour les esthètes dialectiques  : La fin de la toute-puissance de l'Etat-nation dans la mondialisation et les replis identitaires. Alors à quoi sert de crier au racisme de ceux d'en bas ?

Mais parce que l'Etat est complice avec : «  ses beaux discours sur l’“intégration” des immigrés — une intégration perçue souvent comme un devoir de l’étranger et presque jamais comme un processus dialectique entre le citoyen et la société, entre l’individu et la Cité — la logique qui préside à l’élaboration de la politique migratoire de l’Union européenne est celle du bouclage des frontières extérieures, accompagnée d’une “ouverture contrôlée” qui traduit une vision purement utilitaire des flux migratoires, la migration étant essentiellement envisagée comme provisoire »6.

Il n'y a pas de « crise de l'asile », en effet les hôpitaux français peuvent accueillir tous les malades du monde et les futurs milliers de blessés de guerre de toute l'Europe et même de l'Afrique du nord sans compter les milliers de faux étudiants! C'est une simple « crise des migrations » qui « vise le profit immédiat en jouant sur les sentiments de peur et d’insécurité des populations ; des politiques menées par les États riches du monde et, en Europe, vaille que vaille cautionnées par “Bruxelles”. Tout le reste n'est que racisme et haines irréversibles.

L'immigration générant insécurité et dissonances culturelles = question imaginaire

«  Selon Nonna Mayer, le problème réside dans "l’appréhension de la droite et de l'extrême droite" par les médias. Comme elle l'a noté, "on n'entend plus la perspective de la gauche", ce qui a conduit à une couverture biaisée des élections. Le fait que la droite soit plus présente dans les médias a donné l'impression que l'immigration était l'un des thèmes les plus importants de l'élection, alors que les statistiques utilisées tout au long de l'événement suggéraient le contraire ». (…) L'idée d'une "question d'immigration imaginée", mise en avant par Nonna Mayer, pointe vers la manière dont les discours politiques ont exploité les peurs économiques et culturelles pour créer un spectre de l'immigration. Bien qu'elle puisse être imaginée, selon Nonna Mayer, "la menace imaginaire est aussi importante que la menace réelle", dans la mesure où elle a toujours une influence sur les opinions et les discours politiques ».

« Qu'est-ce qui est, alors, à l'origine de cette menace imaginaire ? Selon Nonna Mayer, une réponse possible est que "la droite se présente comme les défenseurs des perdants de la mondialisation", s'appuyant sur des préoccupations économiques ("ils prennent nos emplois") et des craintes culturelles ("ils prennent le pouvoir"), toutes encadrées par le discours politique conservateur. James Hollifield a développé cette idée en ajoutant la perspective des États-Unis, en utilisant l'idée d'anomie de Durkheim – la théorie selon laquelle l'absence de normes communes dans une société résulte en une désorganisation sociale - pour comprendre les raisons de la montée des candidats d'extrême droite. "Dans les sociétés d'aujourd'hui, nous observons des niveaux très élevés d'anomie, en particulier parmi les personnes de la classe ouvrière, parce que les vies qu'elles connaissaient ont disparu", a précisé le professeur américain Pour lui, la phrase souvent employée par la classe ouvrière des États-Unis, "ce n'est plus mon pays", est une expression de cette anomie, qui consiste à avoir le sentiment que, selon ses termes, "votre monde a été mis sens dessus dessous et à l'envers".

C'est pourtant simple, les ouvriers sont aliénés et irrationnels, et l'extrême droite n'a qu'à reprendre ces âneries à ses fins politiques électorales. Suffisait d'y penser ! Et puis cette fausse impression que tous les problèmes sont liés à l'immigration n'est qu'une manipulation de l'extrême droite !7

L’oligarchie ne cesse pas de mépriser le prolétariat elle déstabilise les classes moyennes qui sont pourtant le garant électoral de la gauche bourgeoise. Au nom d'un multiculturalisme confus, étranger à l'universalisme comme aux classes sociales, l'Etat oligarchique impose un islamisme « syndical », justifie ou laisse s'étendre une immigration incontrôlée (et incontrôlable), conforte le révisionnisme wokiste, en même temps qu'il accroît la désindustrialisation et le chômage,

Avec l'encadrement policier préventif on n'est plus dans l'imaginaire. Courant derrière l'exemple anglais, la police française a dû surmonter des complexes de trahison possible.

« L’arrivée en nombre d’Adjoints de sécurité (ads) issus des quartiers sensibles a ainsi suscité de très vives craintes dans les commissariats lors du lancement de la mesure, les policiers évoquant des risques de « trahison », ou encore le risque que ces jeunes ads informent les délinquants , parallèlement, l’entrée dans l’institution policière, après une période plus ou moins longue d’accoutumance à la présence de ces « flics » pas comme les autres, a conduit à les adopter comme collègues. Il faudrait détailler l’historique et les mécanismes d’insertion des différents groupes dans la police nationale, depuis les Corses jusqu’aux policiers d’origine nord-africaine, dans une institution très fortement marquée en son sein par la guerre d’Algérie. (…) (mais il s'avère que l'intégration collabo fonctionne bien) Certains n'hésitent pas à utiliser leurs origines pour tenter d’amadouer des personnes de même origine qu’eux, mais ils exercent ce rôle le plus souvent en police judiciaire, c’est-à-dire lors des enquêtes et non dans des interactions en public au quotidien. Ils utilisent cette base de connivence dans leur bureau ou dans des espaces clos, c’est-à-dire hors de la rue, et hors du regard de leurs collègues : « Moi, quand il y a en face de moi des gens d’origine africaine, comme moi, qu’ils parlent et me disent “cousin”, je réponds en les appelant “cousin”, car comme ça, ils se sentent protégés. Ils se disent “Celui-là, il ne va pas me faire plonger”. Donc on rentre dans le jeu, ça les met en confiance » (policier d’investigation) ».

L'intégration de l'islam dans l'ordre social capitaliste peut être une sinécure pour bon policier musulman :

« ...depuis 2010, la France est le seul pays occidental à organiser chaque année le pèlerinage à la Mecque de ses soldats musulmans et de leur famille. Ce hajj militaire existe « en dépit » du modèle français. Il représente une exception et ne se retrouve dans aucun des pays habituellement décrits comme « multiculturels »8.

Avec la promotion ethnique et féministe en entreprise, c'est kif-kik bourricot. Il y a au moins trois décennies j'ai pu voir que, dans les services publics, ce genre de promotion prenait le pas sur la promotion canapé (tout en pouvant s'y confondre). Imagine si tu t'étais permis de râler parce qu'un collègue noir ou arabe t'avait doublé pour un poste envié ! Tu aurais révélé n'être qu'un sale raciste, alors tu l'as gardé dans ton for intérieur (mais on n'en a rien à foutre de ton faible intérieur) !

C'est devenu systématique désormais et c'est très efficace pour empêche ce penser rationnellement en politique, en restant coincé entre les mâchoires racisme/antiracisme. Le racisme n'étant plus que la propriété des jaloux.

Au cinéma, dans le journalisme et dans le sport on se fiche de quotas, pourtant certaines minorités sont plus présentes et c'est déjà un crime de l'évoquer de façon allusive. On évite au passage les origines de classe ; jadis un footballeur provenait en général de la classe ouvrière (aujourd'hui aussi mais pour devenir milliardaire), un ingénieur était issu de la classe bourgeoise. Aujourd'hui c'est racial par en dessous, c'est « issu de la banlieue », « immigré de la deuxième génération » ; mais plus c'est gros moins ça passe, et même ça vire au comique. Pierre Menès va se faire écharper pour avoir dit que l'équipe des bleus c'est onze noirs ; or les sociologues qui tentent d'expliquer cela prennent des traverses assez tordues sans rien éclaircir en laissant en l'état les pires fantasmes ou interprétations.

L'ostracisme comme le racisme n'est pas une maladie mentale, c'est la peur de l'étranger, laquelle est complètement compréhensible s'il y a menace, s'il y a négation non seulement de l'identité (gros mot) française mais surtout de l'identité de prolétaire. L'antiracisme, comme la promo primordiale de telle ou telle minorité ou race c'est la négation de la classe ouvrière, questions refoulées de la loi et censure antiraciste. Historiquement la classe dominante a toujours été méprisante contre ceux d'en bas, ceux qui résistent, de même que sa petite sœur la petite bourgeoisie ? Leur morale antiraciste est une pourriture parce qu'ils restent bien plus racistes que nous en faisant croire à des poignées d'humains que le système est égalitaire et antiraciste.

Quatre idéologies bourgeoises « moralistes » dominent l'opinion (les opinions) et servent à diviser, atomiser et nier la classe ouvrières (les exploités des chantiers aux bureaux) :

  • politiquement l'antifascisme sert à valider l'hypocrite démocratie bourgeoise :

  • socialement le féminisme, principale idéologie wokiste, sert à dissoudre toute conscience de classe indépendante du sexe ;

  • l'immigrationnisme, outre qu'il ne sauve pas des masses d'humains de la misère et de la mort, est un cul de sac idéologique sans solution, quand la société « déborde de forces productives » et n'a plus que le meurtre de masse à planifier ;

  • s'autorisant d'un projet commun à toutes les classes, l'écologie est la principale arme anti-révolutionnaire de l'ordre en place qui prétend sauver le monde de la pollution...pas des guerres ni de l'exploitation

Les anciennes mystifications (nationalisme, syndicalisme, électoralisme) demeurent mais restent désormais secondaires, voire inutiles pour dissoudre toute lutte de classe ?

LE PROBLEME MESSIEURS LES SOCIOLOGUES POLITICIENS n'est pas les immigrés mais la misère qu'ils amènent avec eux, outre la fuite des guerres et des persécutions, la pauvreté, l'arriération religieuse, le mépris des femmes, une faconde pour ruser contre la liberté de penser et de désobéir, etc, toutes choses qu'on peut aussi trouver chez les résidents. Leur premier problème devrait être la pauvreté et l'incertitude du lendemain, ce qui définit la plupart comme prolétaires, or on ne leur concédera que la misère, la prostitution ou la mort. Dans ces conditions nombre d'entre eux n'auront pour ouverture provisoire que la violence, le viol ou le meurtre. Cela les prolétaires, blancs ou pas, le savent mieux que vous et c'est pourquoi ils ont raison d'avoir peur d'une immigration de masse qui ne peut pas être révolutionnaire mais terrorisée et livrée à elle-même, mais tout de même inquiétante pour les rebuts d'humanité qu'elle contient9.

A rebours d'une banalité éculée, on peut constater qu'une majorité d'immigrés ou de descendants, policiers ou non, s'intègrent très bien à la société capitaliste dans l'état où elle se trouve aujourd'hui . Ce qui ne signifie pas que leur communautarisme (quant à soi ethnique) disparaisse, ni un racisme partagé qui ne disparaîtra jamais des sociétés divisées en classes.

Enfin et hélas, l'immigration de masse exprime plus le chaos qu'un développement dangereux de la classe ouvrière qui n'est plus la classe dangereuse mais catégorie inférieure décriée, découpée en morceaux racistes et antiracistes, supposée être intrinsèquement chauvine et raciste, et qui a parfois des raisons de l'être toutes races confondues...contre les salauds qui nous gouvernent.



NOTES

2À lire aussi «On s’est perdu dans le progressisme» : le voile islamique, symbole du morcellement identitaire du Royaume-Uni Pour Fatiha Agag-Boudjahlat, ces Françaises cherchent en tout cas à « démontrer leur hyper-religiosité, à se distinguer » même si « elles n’ont pas à subir le cortège des vexations et des violences qui va avec ces tenues ». « On devrait les inviter à aller vivre en Afghanistan pour voir leur réaction. Elles sont très hypocrites car elles sont contentes de vivre avec la sécurité et les protections que leur offre la loi française. Elles peuvent s’émanciper », ajoute l’auteure du livre Abaya, hijab, burqa, combattre le voilement.

3Selon le débile Wildlife and Countryside Link, «les héritages coloniaux racistes continuent de définir la nature au Royaume-Uni comme un “espace blanc” et la perception que les espaces verts sont dominés par des personnes blanches peut empêcher les personnes issues de minorités ethniques de les fréquenter.» 

4Avec les résultats pour statistiques des faits divers criminels. Suivez l’évolution en temps réel des crimes commis en France : nombre d’homicides et tentatives d’homicides, viols, vols à main armée, attaques à l’arme blanche. 2,6 homicides par jour en France, soit 980 par an (+18,6% depuis 2017 et +47% depuis 2012) Horloge de la Criminalité | Crimes | France https://interieur.openstats.fr/liste.html

5La question migratoire : un enjeu politique pour l'Europe, de Pedro Vianna.

6ibid

9Avec le soutien des Etats gangsters d'Afrique du nord comme ce tunisien qui s'est mis à larder de coups de couteau les gens dans le rue à Marseille faisant plusieurs blessés pui abattu logiquement par la police, comme cela se fait couramment là-bas : La mort d’un de ses ressortissants, abattu par la police à Marseille, le mardi 2 septembre, après l’attaque au couteau qui a fait cinq blessés, est un « assassinat », un « meurtre injustifié », a dénoncé la Tunisie ce mercredi 3 septembre. On reste résolument hostile à récupérer ses propres tueurs arabes vivant mais mort il a été exigé par la Tunisie (sic) un rapatriement accéléré de la dépouille du défunt vers la Tunisie dans les plus brefs délais ».

mardi 2 septembre 2025

10 SEPTEMBRE : QUI MANIPULE QUOI ?

 


LES AGENTS DE L'ETRANGER : FOUTRE LE BORDEL OU LE FAVORISER ?

OU QUAND LES COMPLOTISTES NE SONT PAS CEUX QU'ON CROIT



Un récent rapport officiel sonne l'alarme :

« La vitesse de propagation (de la propagande étrangère) s'est considérablement accrue. Il a fallu quasiment quatre ans au KGB pour diffuser globalement la rumeur selon laquelle le virus du sida était une création du Pentagone (la fausse nouvelle est plantée dans un journal indien en 1983 mais n'atteint la presse soviétique qu'en 1985 puis les médias occidentaux en 1987). Aujourd'hui les réseaux sociaux réduisent ce temps à quelques minutes ou quelques heures comme le montrent l'exemple des « Macron Leaks » . Il faut le déplorer : internet n'a pas de frontières et donc des puissances étrangères peuvent donc y infiltrer facilement des communautés et y répandre de fausses nouvelles ».

En parcourant cet ouvrage de plus de 200 pages on apprend que le monde entier est manipulé désormais plus subtilement que la grossière propagande de 1914 surtout par les réseaux sociaux et de nous égrener des banalités connues de tous : fake news, darknet, usines à Troll, wokisme sur passé colonial français, désinformation par les images , détournement et simplification, informations biaisées au niveau stratégique et géopolitique, haine des élites (surtout militaires), métissage culturel, crise de la communication politique, individu égocentré ou infosaturation. L'exemple le plus emblématique d'espionnage falsificateur dénoncé est « Macron lEAKS » avec coup de chapeau au patron du projet (voir plus bas).

On est mis en garde en premier lieu sur les manipulations terroristes effrayantes :

« le Geneva Centre for Security Police estimait que la campagne de Daech sur les médias sociaux lui avait permis d'attirer plus de 18.000 soldats étrangers, venus de plus de 90 pays. La propagande mise en place par Daech est multidimensionnelle, multisectorielle et ciblée. Elle est multidimensionnelle tout d'abord car elle s'appuie sur une vision du monde manichéenne simple et complotiste visant à expliquer l'ensemble de la vie sociale. Les contenus médiatiques comprennent ainsi des cours d'histoire (réécrivant les accords Sykes-Picot, la colonisation, l'intervention en Irak en 2003) ».

Ce rapport se veut très cultivé allant jusqu'à citer le célèbre Karl Popper qui naguère aurait si bien décrit le complotisme :

« Il existe une thèse que j'appellerai la thèse du complot, selon laquelle il suffirait, pour expliquer un phénomène social, de découvrir ceux qui ont intérêt à ce qu'il se produise. Elle part de l'idée que tout ce qui se passe dans une société, guerre, chômage, pénurie, pauvreté , etc., résulte directement des desseins d'individus ou de groupes puissants ».

Passons sur le constat que Popper était un anti-marxiste patenté, le rapport insiste lourdement sur le fait incontestable que les thèses conspirationnistes se nourrissent notamment des crises et des événements violents ». Cette dernière réflexion semble soudain plus intelligente que ce qui précède mais nos oreilles commencent à siffler lorsque le rapport commence à évoquer comme emblématiques les »Macron Leaks ».

Aussi quand suit l'info suivante :

« Par exemple, le 4 février 2017, un article de Sputnik présentait Macron comme un « agent des États-Unis » soutenu par « un lobby homosexuel très fortuné». Le Kremlin n’était pas cependant le seul joueur. D’autres attaques ont ainsi émané de la « légion étrangère » de trolls américains d’extrême droite de Marine Le Pen. Le dernier élément, et non des moindres, en a été la rumeur #MacronGate. Deux heures seulement avant le dernier débat télévisé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, soit le mercredi 3 mai 2017 à 19 heures, un internaute utilisant une adresse IP lettone a posté, sur le forum américain 4Chan, deux documents truqués suggérant que Macron détiendrait un compte offshore. In fine, la fuite n’a pas eu d’influence significative sur les électeurs français, en dépit des nombreux efforts des acteurs précédemment mention né. Pourquoi ? Le succès français résulte d’une combinaison de facteurs structurels, d’une dose de chance, et d’une bonne anticipation et réaction par l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, le gouvernement et la société civile, en particulier les médias traditionnels ». Ouf, et vive l'équipe macronesque !

Ensuite, réjouissons-nous :

« Ensuite, l’environnement médiatique français est plutôt robuste : il y a une forte tradition de journalisme sérieux (sic) La population consulte principalement les sources d’information conventionnelles, et les médias du type tabloïds et autres sites alternatifs sont beaucoup moins populaires qu’ils peuvent l’être aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Enfin, et sans tomber dans les caricatures nationales, le « cartésianisme » joue également un rôle : la rationalité, la pensée critique, et un certain scepticisme sain font partie de l’ADN français et sont encouragés, dès l’école primaire et durant toute la vie professionnelle (merci à notre éduque naze!).

Merci aussi aux régimes parlementeurs occidentaux :

« Les États-Unis et le Royaume-Uni ont entamé des enquêtes parlementaires particulièrement approfondies pour établir les responsabilités dans les ingérences dont ils ont été victimes. Le caractère public de ces enquêtes, très suivies par les médias, permet de sensibiliser la population, de l’informer de manière très précise (les connaissances accumulées sont impressionnantes) et sans doute d’avoir un effet dissuasif ».

L'Europe sait aussi se défendre contre les conspirations étrangères :

« Les conclusions du Conseil européen des 19-20 mars 2015 soulignaient ainsi « la nécessité de contrer les campagnes de désinformation menées par la Russie » et invitaient la haute représentante à élaborer un plan d’action sur la communication stratégique » (…) les journalistes étaient en première ligne (sic ! Termes militaires) contre les manipulations de l'information et la vérification des faits ».

La lutte contre les contenus terroristes relève naturellement de la censure de guerre ainsi que la personnalisation des  attaques:

« Il convient bien évidemment de distinguer ce qui relève de la lutte contre les contenus terroristes de la lutte contre les manipulations de l’information. Si, dans le cas de la lutte contre le terrorisme, le principe de liberté d’expression ne prime pas sur l’impératif de sécurité, les termes du débat sont moins clairs pour les manipulations de l’information ».

« La personnalisation des attaques n’est pas nouvelle, en témoigne l’utilisation par les services soviétiques puis russes de la méthode du kompromat, c’est-à-dire la compromission d’une cible qui est ainsi tenue et manipulée. Dans le domaine informationnel qui nous intéresse ici, cette tendance pourrait, dans les années à venir, prendre les formes suivantes. Des attaques personnalisées pourraient viser des militaires en opération, comme c’est déjà le cas en Ukraine : la version moderne du largage aérien de tracts est l’envoi de messages textuels par téléphone (SMS). Les sol dats ukrainiens reçoivent déjà des messages qui visent à altérer leur moral ou leur cohésion, leur signifiant par exemple qu’ils sont « encerclés et abandonnés ». Puis, quelques minutes plus tard, ce sont leurs familles qui reçoivent un message leur annonçant la mort de leur fils, leur frère ou leur père, tué par l’ennemi – ce qui suscite généralement des appels des familles vers les soldats, et permet par la concentration de signaux de détecter leur localisation pour ensuite les bombarder3 – faisant des SMS envoyés une sorte de prophétie autoréalisatrice ».

Vous l'avez compris le rapport ci-dessus a été commandité par le principal va-t-en guerre européen, le général Macron, au bien nommé Ministère des armées, connu pour son indépendance intellectuelle et son internationalisme. En toute neutralité, le plumitif de la propagande macronesque ne fait que cibler prioritairement la Russie.1

Cette campagne de déstabilisation venue de l’étranger qui se cache (aussi) derrière le mouvement du 10 septembre

Un site secondaire et brouillon, Atlantico, s'est inquiété pour la journée du 10 septembre, présentée comme un appel citoyen contre l’austérité, s'interrogeant déjà par son origine et sa nature. « Des acteurs politiques ne cherchent-ils pas à la récupérer, tandis que « certains experts » évoquent la possibilité d’influences extérieures, notamment russes, profitant d’un climat social tendu pour amplifier les colères ».

Le site de TF1, société à très hauts salaires aussi indépendante de l'Etat que l'armée, sonne aussi l'alarme :


Quand la Russie s’invite dans le débat français

« Selon l’enquête de TF1-LCI, très rapidement après l’apparition des premiers messages, des comptes suspects ont commencé à propulser l’appel vers un public plus large. Pas des comptes anonymes classiques, mais des profils typiques des campagnes d’influence pro-russes : Images de profils floues, historiques incohérents, diffusion massive de contenus politiques, relayés à des heures étranges. Ces comptes ont repris le slogan « Bloquons tout » .

Né sur les réseaux sociaux, le mouvement "Bloquons tout" a une origine nébuleuse.

    • Toutefois, selon les informations de TF1-LCI, ces appels à la mobilisation ont été très vite relayés et mis en avant par des réseaux russes.

    • En l'amplifiant, Moscou chercherait ainsi à déstabiliser la France.

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« Vladimir Poutine essaie-t-il de semer le chaos en France ? Selon les informations du service police-justice de TF1-LCI, des réseaux russes ont largement relayé les appels à la manifestation du mouvement "Bloquons tout". Ils ne seraient cependant pas à l'origine du mouvement. Celle-ci est nébuleuse. Le rendez-vous aurait été lancé sur les réseaux sociaux, par des mouvements plutôt d'extrême droite. Le compte TikTok "Les essentiels", connu pour être un relais de contenus complotistes, aurait été le premier à publier l'appel. C'est dans un second temps que Moscou se serait emparé du sujet pour le faire grossir et prospérer. De faux comptes liés à l'écosystème pro-russe l'auraient ainsi largement et rapidement relayé. "

"Si la France n'est pas directement en guerre vis-à-vis de la Fédération de Russie, nous sommes quand même en guerre informationnelle", rappelle Arthur Kenigsberg, fondateur d’Euro Creative et spécialiste de l’Europe centrale. Selon lui, les sondages et le propos des propagandistes qui le relaient sont destinés à "pénétrer dans nos débats publics" européens et "polariser les opinions publiques à la fois sur ce qu'il faut faire face à la Russie et ce qu'il faut faire en aide à l'Ukraine".2 


UNE AUTRE REUNION TRES PARTICULIERE LE 10 SEPTEMBRE

Un conseil de défense a été programmé le 10 septembre pour faire le point sur la stratégie française en matière de lutte contre les manipulations de l'information et les tentatives de déstabilisation venues de l'étranger. [...]

Le mouvement de colère du 10 septembre, présenté comme une émanation purement populaire, serait en réalité une manipulation russe de plus. Nos brillants experts militaires des plateaux TV l'affirment : l'origine est "signée" et "décelée" par les structures dédiées.3

Or, comme l'écrit celui-ci : « La recette est désormais connue : on sort un « expert » comme Michel Goya (ancien conseiller de Macron) pour agiter le spectre de la désinformation moscovite d’un air suffisant qui en dit long sur le mépris des élites pour le bon sens populaire. Aucune preuve, bien sûr, mais le doute est insidieusement semé : et si les Français étaient trop idiots pour penser par eux-mêmes ? Cette fable usée jusqu’à la corde permet surtout d’éviter soigneusement le débat de fond sur les raisons d’une colère si profonde qu’il faut immédiatement la disqualifier en l’attribuant à l’étranger »4.

Un classique rappellerait presque « le wagon plombé » contenant Lénine et ses camarades juifs que l'Etat allemand avait laisser transiter à travers l'Allemagne pour foutre le bordel en Russie, erreur cependant funeste puisqu'ayant contribué à la révolution mondiale. Ibid mai 68, commencé comme une émeute petite bourgeoise emmenée par pas mal de petits chefs étudiants juifs (futurs ministrables)5 à cause d'une violence policière désordonnée, mais qui finit par affirmer unev renaissance du prolétariat.

S'agit-il de cette bonne vieille opposition guerre ou révolution ?

Le général Macron se préparerait-il à une guerre civile plutôt qu'à son noble projet d'envoyer notre jeune chair à canon défendre l'Europe capitaliste contre les chars et les drones russes ?

Au cœur de la démarche, une volonté affichée de faire collectif  (ce que déteste le RN): créer des caisses de grève, organiser des assemblées de quartiers, soutenir ceux qui s'engagent dans des actions de désobéissance civile. Le mot d'ordre : "Boycotter, désobéir, oui - mais pas chacun dans son coin". Car selon certains de ses initiateurs interclassistes et populistes, "le mouvement ne tiendra que si on se soutient les uns les autres, concrètement, jour après jour." 

La comparaison avec les péquenots gilets jaunes de 2018 contraste pourtant : aucun souci pour la bagnole, aucun symbole fédérateur de classe ni revendications claires susceptibles d'unifier les colères. L'initiative reste encore cantonnée à la sphère numérique sans une force d'encadrement syndicale crédible et en tout cas dubitative au point de programmer tout de même par après une série de grèves ultra-corporatives pour éviter toute attaque contre l'Elysée 6.

On exagère une peur étatique en vue de ce 10 septembre anarchique. Snowden a révélé que les Etats n'avaient pas perdu la main avec la « révolution informatique».

Bien que se joignant aux choeurs des pompiers macronistes, Le Figaro, si attaché à défendre le criminel de guerre Netanyahou fournit d'intéressantes infos sur des connards qui veulent tout bloquer sans savoir où ça mène. Exemple l'assemblée de la Villette :

« Yen a marre ! Marre de quoi ? Des «fascistes» d’abord, mais aussi de «la guerre, lutte entre puissants», et puis des «mères solitaires, qui galèrent seules», de «l’écologie jamais prise en compte», sans oublier «Bruno Retailleau ».

LES ESSENTIELS DE LA PETITE BOURGEOISIE


Etre essentiel c'est être cadre, qu'on oit de gauche ou de droite. Les auteurs de ce magma de doléances, qui convoquent des revendications classées à la gauche radicale, se rencontrent ce soir pour la première fois. Mais ils échangent quotidiennement depuis des semaines des canaux de discussion virtuelles, dont l’objet, lapidaire, se résume à 
«Tout bloquer le 10 septembre» .

Mais bloquer quoi et pourquoi ? Qui sont ces Français sur les réseaux sociaux qui se préparent désormais à participer au 10 septembre ? Plutôt jeunes, diplômés, militants antifas et partisans de la violence : le profil sociologique du mouvement, soutenu par 64% des Français, tire la barre très à gauche, à l’antipode de ses origines plutôt marquées à droite, souligne une étude de la Fondation Jean Jaurès publiée ce lundi matin que le Figaro s’est procurée.


Le premier appel du 10 septembre semble effectivement avoir été lancé en mai par le groupe «Les Essentiels», classé à droite et souverainiste, sans qu’il ne soit beaucoup relayé. Il a été aussitôt relayé et amplifié par les cadres « essentiels » du gauchisme et du gauchisme syndical.

 Sur les quelque 1000 électeurs petits bourgeois interrogées, près de 69% déclarent ainsi avoir voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle de 2022. Et au total, plus de 80% semblent provenir de la gauche radicale.

Listes des revendications potentielles du mouvement du 10 septembre “Indignons-nous”», partagé sur le canal «Indignons-Nous - GENERAL» et ouvert aux contributions de ses 12.000 membres, pleuvent des doléances de type «expropriation des moyens de productions»«Dessaisir les politiques des choix d’attribution budgétaires et les remplacer par des comités citoyens»«abrogation des lois d’exception pour éviter la répression politique»...

Il faut désarmer la police municipale et exiger une formation aux questions antiracistes. «On est bien d’accord que vu que c’est la gauche qui a récupéré le truc, on dégage tous les racistes et les fachos républicains de notre mouvement ? Ils n’ont pas leur place ici !», s’est-il époumoné. En réponse, l’auditoire a entonné l’Internationale communiste. 

Sur les canaux Telegram, les internautes parlent pêle-mêle de «tout péter», de «marcher sur l’Élysée», bloquer les «lieux de pouvoir», les «portes de Paris», les banques, les rédactions de presse... 44% des participants interrogés par l’étude estiment qu’il est «normal que certaines personnes usent de la violence pour défendre leurs intérêts», soit deux fois plus que dans l’ensemble de la population. Le 10 septembre n’exclut pas la radicalité, sans qu’on ne sache vraiment quelle forme elle prendra.

Le moindre écart est surveillé, certains internautes alertent des risques de surveillance. «On m’a dit que la DGSI était sur le groupe, t’en fais partie ?», invective un membre du canal Telegram à un autre qui demande si des réunions «en vrai» ont déjà eu lieu. Le malheureux sera immédiatement supprimé du groupe.

Une rupture nette avec le mouvement des Gilets jaunes auquel il s’apparentait souvent à ses origines. Là où ces derniers avaient mobilisé de nombreux primo manifestants et citoyens plutôt précaires, éloignés de la classe politique, aux convictions très hétérogènes, «Bloquons Tout» recrute parmi les jeunes (beaucoup de 25-34 ans), surdiplômés et très politisés, compare l’étude. Et parmi eux, seuls 27% ont été eux-mêmes membre de la contestation populaire de 2019.

Ce qui en décourage plus d’un. «Ça devient n’importe quoi, personne ne sait où on va», souffle «Gil42», l’un des seuls membres du canal Telegram à avoir accepté de nous répondre. Il regrette le tournant qu’a pris le mouvement. «Moi j’étais gilet jaune en 2019. J’ai voulu participer parce que je ne voulais pas du budget de Bayrou. Mais les luttes anticapitalistes, antifascistes, féministes, écologiques, anticolonialistes, ça me parle moins. Je n’étais pas là pour ça.»


Conclusion, quelle que soit la tournure de cette jacquerie programmée, il y a une grande malchance qu'elle tourne à l'émeute de bobos floués par la crise, sans être suivie (heureusement) par la classe ouvrière, encore déboussolée, certes en colère contre les attaques du clown Bayrou, mais pas prête à suivre le carnaval insurrectionnaliste des champions (étudiants-nian-nian et syndicrates) des classes moyennes flouées par un système en déshérence et...populistes.


Incontestable enfin que Russie, USA et Chine sont ravis du bordel made in France et de tout ce qui peut affaiblir l'Europe, comme le petit Plenel et sa merde Médiapart payé par le camarilla algérienne pour ressortir les viols de l'armée française en période colonialiste, au moment où ces généraux gangsters refusent de récupérer leurs tarés et détiennent cruellement Boualem comme otage, en oubliant que Jeanne d'Arc a été cramée sous parapluie britannique. Mais ceci est une fake new !





NOTES


1LES MANIPULATIONS DE L'INFORMATION : Un défi pour nos démocraties

Lancement du rapport conjoint CAPS / IRSEM « LES MANIPULATIONS DE L'INFORMATION Un défi pour nos démocraties »

Lire aussi : Déstabilisation d’une démocratie : guide pratique à l’usage des tyrans – Charlie Hebdo

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La CIA semble aussi être de la partie :

« Très vite, l'appel a essaimé sur les réseaux sociaux, en particulier sur X - la plateforme d'Elon Musk où le collectif a ouvert le compte Bloquons Tout ! -, mais aussi TikTok et Facebook : des visuels circulent, des hashtags (#10septembre2025, #10septembre) gagnent en popularité, et l'idée d'un blocage national commence à faire son chemin. 

4« Certains observateurs et médias français affirment que le groupe est lié à des milieux d'extrême droite et conspirationnistes. Une visite sur la chaîne TikTok des Essentiels révèle que le collectif soutient la sortie de la France de l'Union européenne et s'oppose au soutien militaire de l'Ukraine, avec une vidéo relayant une déclaration du vice-président de la Douma d'État russe, qui affirme que l'implication française pourrait entraîner le pays dans une "troisième guerre mondiale ».

5cf. Les juifs d'extrême gauche en mai 68 de Yaïr Auron (Albin Michel 1998)

6Pour Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT, interrogé par L'Humanité, "le seul endroit pertinent pour bloquer le pays, c'est l'entreprise, là où se créent les richesses. Et il ne peut y avoir de grève sans syndicat".