« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux ».
Genèse
« Tu mangeras à la sueur de ton front ». Saint Augustin
« N’attendez rien d’Allah, les cieux sont vides, et les dieux n’ont été créés que pour servir l’exploitation et prêcher la résignation. Ne recherchez le salut qu’en vous-mêmes car votre libération sera votre œuvre, ou elle ne sera jamais. » . Mohamed Saïl (La Voix libertaire, 23 mars 1935).
« La colonisation n’est donc pas, en fait, ce qu’elle paraît être à première vue ; elle n’est pas affaire de races et elle est encore bien moins affaire de religion ; elle n’a pour raison ni d’exterminer une race ennemie, ni de convertir des « infidèles » ; elle est simplement l’extension à d’autres parties de la planète du système à fabriquer des prolétaires que la bourgeoisie a commencé à appliquer chez elle dès sa naissance. » Robert Louzon (La Révolution prolétarienne, 1er mars 1930). in /www.revue-ballast.fr/nedjib-sidi-moussa/
Vous ne m'en voudrez pas d'avoir imaginé, au milieu de ces appels européens et de tous les bouffons des médias français une soirée réunissant le décolonial Maacron, flanqué de son serviteur le lambertiste Benjamin Stora professionnel de la rente mémorielle, le maigrichon Pascal Blanchard professeur en repentance de la mouvance décoloniale jouant de la flûte, la mère Obono altermondialiste »,« afro-féministe » et « anti-raciste », faisant la danse du ventre avec Houria Boutelja. Bientôt rejoints par une foule de rappeurs et influenceurs qui s'excitent à cultiver la haine de la France à l'unisson avec le rappeur muezzin marseillais Akhenaton (aquilestcon). Le récipiendaire Macron, à l'apéritif, avait présenté son pardon à l’ancienne colonie où les « libérateurs » en 20 ans de terrorisme externe et interne ont tué autant de leurs propres coreligionnaires que nos colons en 120 d’occupation. Macron confia dans cette fête privée sa vérité : « je n'ai pas principalement peur des émeutes des racailles, même si je tiens à sanctionner mes policiers tueurs. En vérité je n'ai qu'un seul souci, le même d'ailleurs que Houria Boputelda : unir beaufs et barbares dans l'union nationale pour sauver l'Ukraine. Il faudra de toute façon envoyer au casse-pipe ukrainien notre jeunesse multiraciale et multiculturelle comme en 14 où si les « nègres » furent autant respectés ce fût pour servir de chair à canon au profit du patriotisme français, certes encore trop colonialiste mais charitable ». Le subtil bourgeois Macron utiliserait-il cette brisure entre beaufs et barbares, en caressant la mafia d'Alger, comme une nouvelle affaire Dreyfus qui, en sont temps, avait si bien divisée la société française au point de l'incliner à se soumettre à la marche à la guerre ?
« Beaufs et barbares, le pari du nous » de Houria Bouteldja, gentil euphémisme et surtout contrepèterie qui pourrait se traduire ainsi à la manière soralienne : « ouvriers de souche et immigrés, notre parti », si l'ouvrage n'était pas un simple ramassis répétitif et sournois de la théorie « radicale » wokiste raciale.
CITATIONS ET CONTRITION
« Un bloc qui réussirait l'unité de ses classes populaires, fort d'une stratégie de conquête du pouvoir et de l'Etat ? S'il y a bien une unité qui s'affirme dont le triomphe est annoncé, c'est bien celle de la suprématie blanche, dernier et ultime recours du bloc bourgeois occidental ébranlé de toutes parts par les crises sociales et politiques qu'il ne cesse de provoquer et qu'il aggrave jour après jour ».
La vraie révolution contre « le bloc impérialiste, la voilà :
«La révolution iranienne, la montée de l'islam politique, puis les attentats djihadistes en ont fourni l'occasion, où s'est élaborée la base idéologique de cette unité. Car cette guerre nécessite l'union nationale du peuple avec ses dirigeants ou, pour le dire autrement, l'alliance de la bourgeoisie avec les classes subalternes blanches contre les damnés de la terre à l'extérieur, et contre les indigènes à l'intérieur » (…) il devient urgent de renouveler nos analyses sur l'Etat et sur le caractère organique de la race comme technologie d'organisation de la société ».(...) L'idée gramscienne d' « Etat intégral »peut nous aider à comprendre ». (…) Je propose de faire la démonstration suivante : l' « Etat intégral » est un Etat racial intégral ».
Pour ce faire : « il faut d'abord croire (NDLR) Sans croire qu'une foi, qu'un objectif (sic) et qu'une stratégie sont capables de former une nouvelle communauté politique, un « nous » révolutionnaire ? A cette fin, il m'a fallu identifier deux sujets révolutionnaires : les Beaufs et les Barbares ne sont pas que des mots ».
Avant de conclure cet opus par un dernier salut à Allah, Houria nous aura expliqué que le rapport de race, fondamental pour expliquer la marche du monde, est le vol et le viol des « peuples de couleur », de l'accumulation, foi de Marx cité au début du livre. Ce rapport de classe est un rapport qui lie historiquement les patrons blancs à des prolétaires blancs dans lequel le patron doit concéder une partie, certes infimes, de son bénéfice. C'est ce qui distingue radicalement l'esclave du prolétaire ». Première erreur, le prolétaire moderne est aussi un esclave du capital.
On apprend ensuite que : « la lutte des races est une modalité de la lutte des classes. Il s'ensuit aussi que la lutte des classes est une modalité de la lutte des races » car « sans la race point de classe ouvrière postindustrielle ». Tout cela est de la faute à Christophe Colomb qui a permis la formation des Etats raciaux. L'Etat « précède la race ». « On ne s'étonnera pas que le sort réservé aux juifs puis aux africains soit devenu un modèle parfaitement assumé par Hitler et Mussolini »1.
« Le salaire de la blanchité deviendra l'arme la plus redoutable de la contre-révolution », séparant les beaufs des noirs. Au passage l'Etat racial s'en prend aux cultures ethniques : « Cette nouvelle étape de la racialisation se fait aussi au détriment des cultures régionales et traditions de smultiples populations européennes et bien entendu de tous les non-blancs de la planète ».
La notion de peuple « occulte les contradictions de classe au profit du sentiment national. Il faut considérer ce moment comme une étape clef de la formation de l'Etat racial qui se matérialisera par ce que Sadri Khiari appelle « le pacte racial ».2 Dauber la notion de peuple, à la manière ultra-gauche ne manque pas de sel de la part d'une groupie de la lutte « des peuples de couleur » et soutien de son Etat national, l'Etat voyou en Algérie.
Quand le prolétariat se diversifie : « la gouvernementalité devient proprement raciale au moment où l'indigène apparaît dans la métropole, comme soldat ou force de travail, et qu'il menace l'homogénéité raciale (?) ». « Le racisme devient une pièce maîtresse de la relation sociale car il faut désormais protéger l'espace français ». Après 1945, « le privilège de la classe ouvrière blanche » n'est pas remis en question : « Les révolutions vietnamienne et algérienne viennent ébranler l'architecture de l'Etat racial sans pour autant l'achever ».
Et ne pas oublier de comparer avec la controverse de Valladolid : « Les questions du type : « l'islam est-il compatible avec nos valeurs ? » ne sont-elles pas la manière républicaine des se demander si les indigènes de France, à l'instar des indigènes des Amériques, ont bien une âme ? ».
Toujours après 1945 on assiste à une « nationalisation du prolétariat », pas des entreprises publiques. L'histoire de la bourgeoisie est ausssi celle « de l'identification du prolétariat à l'Etat-nation ». Le< peuple français est dès lors « pétri de sa contradiction de race ».
Toute une partie de l'opus, page 69 à 132, est ensuite consacré à une analyse, en grande partie vraie et cohérente de l'histoire du mouvement ouvrier et de ses partis au début du Xxème siècle, où au passage Rosa Luxemburg est quand même gratifiée d'une vision politique « mécanique ». Or ce n'est pas elle qui l'a écrit. Or de l'histoire du mouvement ouvrier et révolutionnaire, lors de ses précédents ouvrages , Bouteldja avait démontré qu'elle n'y connaissait rien. Toute sa maïeutique avec phrases absconses, néo-situ et raciste ne s'appuie sur aucune réalité historique ni la genèse réelle de l'Etat, ni la constitution de la classe ouvrière, ni les conditions de lutte du prolétariat aujourd'hui ne sont réellement comprises ni appréhendées. Elle laisse entendre que tout « vivre-ensemble » ou un « nous », très interclassiste et proudhonien, ne serait réalisable qu'après une éradication du racisme blanc 3. On ne peut s'empêcher de penser que son « nègre » a été le proudhonien éclectique feu Eric Hazan, promoteur et commercial des éditions la fabrique (des mensonges marginaux et wokistes...). Hazan était un érudit, fort bonne plume ; il a écrit un bon livre sur la révolution française. Il a dû suer pour compléter les énormes lacunes de Bouteldja, qui, en guise de remerciement le qualifie de « mon frère ».
L'ignorance va parader une nouvelle fois par après. Et les mensonges. Les grèves des années1970 et 1980, quand la droite dénonce une alliance entre « la faucille et le coran » auraient démontré chez les mineurs et à Longwy une « cassure nette entre beaufs et barbares ». Les seuls internationalistes sont les militants de la CGT. C'est dans le mouvement syndical « que l'unit é de classe a pu en tout premier lieu s'affirmer ». Quoique, « par expérience toutes les organisation autonomes non blanches » craignent que « la direction de la lutte leur échappe ». Heureusement que les coups de boutoir de la puissance indigène » ont bousculé « l'Etat racial et le communisme nationaliste » ».
Quand les gauchistes trahissent leur race
Scandale électoral : « Voter dans une démocratie occidentale, c'est voter blanc ». La contrepèterie pourrait être drôle si elle ne reprenait pas les poncifs débiles des gauchistes : « voter pour l'extrême droite, c'est voter pour le suprémacisme blanc, chien de arde de la bourgeoisie (..) voter pour l'extrême gauche, c'est rare ». Un petit coup de maximalisme, pourtant anti-gauchiste (mais il faut éviter toute récupération des trotskistes blancs) ne fait pas de mal : « que le suffrage universel soit l'instance ultime de légitimation de l'ordre... ». (…) « il reste fortement déterminé par les passions blanches ».
Quelle fraternité avec les blancs ? « Les damnés de la terre le savent bien, eux qui peuvent dire « frère » à n'importe qui sauf à un blanc . Faites l'expérience d'appeler un blanc « frère » et vous verrez qu'il se sentira agressé ». Heureusement l'extrême-gauche « représente certainement le courant politique le plus dévoué aux intérêts des prolétaires et le plus cohérent dans sa critique du système capitaliste (…) elle est trop internationaliste et trop antiraciste. Elle ne défend pas que l'intérêt des « beaufs », elle défend aussi celui des « barbares », « bref elle trahit sa race ».
La démonstration est aussi merveilleuse que la fable du corbeau et du renard, sauf que le renard s'appelle Houria. Bémol ! L'extrême gauche « est incapable de capter les affects des petits blancs », « elle ne sait pas faire partie du peuple ». Houria offre pourtant la solution : tout ira pour le mieux « quand la blanchité aura été abolie ». Les gauchistes actuels ne sont ni internationalistes ni porte-parole de la classe ouvrière mais un ramassis de petits bourgeois sans-frontièristes, la plupart arristes au cul de la gauche caviar antifachiste !
GRAMSCI MAÏTRE A PENSER DE BOUTELDJA
C'est toujours très chic dans les milieux huppés de se dire gramsciste, de Sarkozy à Bouteldja. On va pouvoir parler de bloc et débloquer... : « A commencer par ce nœud qu'est la suprématie blanche qui unit le grand capital, l'Etat moderne et les classes populaires blanches ». « la race est, on l'a vu, l'un des piliers de cette « logique géopolitique du pouvoir ». « Le consentement des masses blanches est acquis par leur intégration dans le circuit de la redistribution des richesses, par un rapport authentique à la nation » ; « en ces temps de crise, les classes populaires blanches défendent leurs acquis et l'un de ces acquis est d'être blanc ». Dans l'esprit de Gramsci avec son « optimisme de la volonté », il faut imaginer : « une stratégie globale de rupture avec le parti racial (?) condition absolue d'une alliance des « beaufs » et des « barbares » et d'un nouveau pacte politique d'unification des classes populaires qu'on pourra appeler « bloc historique » ou « majorité décoloniale ». Un certain Yves Benot est appelé aussi à apporter sa brève parole néocoloniale concernant le bouleversement de la « conscience blanche ».
Suit un panégyrique se son autre « frère » en débilité, Alain Soral, lequel lui aussi, à sa manière veut l'unité entre royalistes et classe ouvrière. Et son grand-père est indubitablement l'autre débile politique : Sartre. Je vous épargne tant d'autres considérations pathétiques, totalement confuses avec des phrases longues comme mon bras et paranoïaques où finalement les barbares sont aussi méprisés que le beaufs car ils sont « en manque de patrie ».
Les descriptions qui visent à inventer un « Etat racial » sont fausses et ridicules. On cite brièvement Marx sur un autre sujet et on évite d'en référer à « L'origine de la famille , de la propriété et de l'Etat» d'Engels.4 Trop darwinien et pas assez islamique ?5 L'Etat a une histoire et qui n'est pas raciale. Entre l’État moderne qui se met en place et l’État traditionnel, les différences sont considérables. L’État moderne est pleinement souverain. Cela résulte de l’évolution des techniques de guerre, de la monétarisation croissante de l’économie et d’idéologies qui justifient l’usage illimité que le souverain fait de son pouvoir. Comment a émergé l’état : la famille royale des capésiens va progressivement s'imposer sur les Seigneuries et centraliser ses pouvoirs, par la conquête armée, par mariage, achat. Avant même d’étendre son emprise sur le reste du royaume, il va devoir mener une lutte dans son propre domaine.
L'Etat n'a rien à voir avec la race mais avec l'argent. La monnaie, en prétendant faciliter des échanges marchands sur un vaste territoire, a besoin de la garantie d’un État. Le monopole fiscal : s'opposer aux autres types de prélèvements dans le royaume. Ce qu'on observe progressivement à mesure que l’état moderne est élaboré c'est que la zone du prélèvement fiscale correspond aux territoires nationaux, l'impôt devient national. Il apparaît un type de prélèvement proche du prélèvement fiscal moderne.
Ce que l’histoire nous apprend, c’est que la disparition très progressive et encore inachevée de l’esclavage doit plus au pragmatisme qu’aux grandes idées et aux déclaration généreuses, idéalisme proudhonien façon Bouteldja. Dès la fin de l’antiquité romaine sont apparus les « colons » du latin « colonus » qui sont – par décret – des hommes libres et des citoyens romains depuis l’an 212 de notre ère et qui sont attachés à une terre appartenant à un propriétaire auquel ils doivent un quart de leur récolte. Les colons sont devenus des serfs au Moyen Âge puis des métayers à l’époque moderne. En fait les Romains avaient déjà compris ce qui ne sera théorisé que bien plus tard par John Millar et Adam Smith, qu’un homme libre est bien plus productif qu’un esclave »
« Machiavel est le grand théoricien de l’Etat. Il montre fort bien à quel point celui-ci est au service de sa propre conservation. L’homme d’Etat n’a donc pas la logique de monsieur tout le monde. Il doit avoir une éthique bien… particulière. Il sera avare, cruel s’il le faut, sans aucun respect pour une quelconque propriété privée, fidèle ou parjure, selon les circonstances. Surtout, quelle que soit la manière dont il arrive au pouvoir, le prince doit faire en sorte que les citoyens dépendent de l’Etat. C’est le prince qui crée une demande d’Etat chez les citoyens, comme les théoriciens du Public Choice l’expliqueront au XXe siècle ». « Philippe Simonot
L'État athénien était gouverné par le Conseil composé des cinq cents élus des dix tribus et, en dernière instance, par l'assemblée du peuple où chaque citoyen athénien avait accès et droit de vote; de leur côté, les archontes et autres fonctionnaires pourvoyaient aux différentes branches de l'administration et de la juridiction. Il n'y avait pas, à Athènes, de fonctionnaire suprême du pouvoir exécutif. Avec cette constitution nouvelle et l'admission d'un très grand nombre d'étrangers ayant droit de séjour, soit immigrés, soit esclaves affranchis, les organes de l'organisation fondée sur les liens du sang étaient écartés des affaires publiques; ils tombèrent au rang d'associations privées et de confréries religieuses. Mais l'influence morale des anciens temps gentilices, leur manière traditionnelle de voir et de penser se perpétuèrent longtemps encore et ne moururent que peu à peu. On le vit à propos d'une autre institution d'État. Un caractère essentiel de l'État consiste en une force publique distincte de la masse du peuple.
Abrégeons. Bouteldja se dit gramsciste comme moi pape à Rome et anti-wokiste avec le pacifique Trump. Elle ne connait rien non plus à la trajectoire de Gramsci, membre de l'aile droite de l'Internationale et un des pères du stalinisme montant. Intellectuel éclectique, ila écrit des brouillons de lettres en prison, plutôt notes que théorisation définitive, mais ces notes sont devenues bible pour l'interclassisme bourgeois. Et il débloque complètement au niveau marxiste.
Son concept d'hégémonie culturelle où les intellectuels ont le beau rôle wokiste (éveiller les masses indistinctes suivant tel ou tel autre wokisme) part du postulat réformiste et pacifiste que la conquête du pouvoir passe par l'opinion publique et plus une classe ouvrière, incapable désormais d'assumer sa « mission historique ». La lutte sociale n'étant plus qu'une lutte culturelle. De quoi ravir cette âne de Bouteldja.
J'en ai assez dit pour aujourd'hui.
NOTES
1Nouveau disciple sur RTL de la théorie décoloniale, le crâne d'oeuf Jean-Michel Aphatie a accusé la France d’avoir commis en Algérie « des centaines d’Oradour-sur-Glane ». « Nous nous sommes comportés en Algérie comme des nazis ? » Ah, non. C’est pire : ce sont « les nazis qui se sont comportés comme nous les Français ». Autrement dit, les colons français sont les inspirateurs d’Hitler (et pas Nietzsche). Cet aplati journaliste du wokisme est pourtant aussi inculte en histoire que Bouteldja.
2Ce Sadri n'est pas un grand penseur mais un acolyte de sa secte décoloniale.
3Gare aux gauchistes qui voudraient s'allier avec elle, Mélenchon n'est qu'une « prise de guerre » et le collabo mémoriel Pascal Blanchard un ennemi « blanc ».
4« Morgan est le premier qui ait essayé de mettre en connaissance de cause un certain ordre dans la préhistoire de l'Humanité ; tant que des documents plus abondants n'obligeront pas à le modifier, son groupement des faits restera sans doute en vigueur. Des trois époques principales : état sauvage, barbarie, civilisation, les deux premières, cela va sans dire, l'occupent seules, avec le passage à la troisième. Il divise chacune des deux en stade inférieur, moyen et supérieur, des moyens d'existence. » (début de L'orig. de la famille, traduction de Bracke