DERRIERE LES JEREMIADES CARITATIVES DES GAUCHISTES ET DE LA GAUCHE CAVIAR...LA BIG CATASTROPHE QUI VIENT
remerciements à Hélène ;
RETOUR AUX CAUSES DE L'IMMIGRATION MODERNE ET DE MASSE
« Il faut renvoyer les clandestins » Mitterrand en Conseil des ministres le 31 août 1983 :
« Nous ne devons pas accepter le retour de l'esclavage en France. Or l'immigration clandestine, c'est la possibilité d'un esclavage en France. Insupportable sur le plan moral, l'immigration clandestine est, en outre, dangereuse et injuste sur le plan économique. Elle fausse les règles de la concurrence au profit des employeurs qui exploitent les travailleurs dans des conditions indignes de la France et du XXIe siècle. C'est, enfin, un facteur de déstabilisation de la société. Je n'ai pas peur de l'affirmer : l'immigration clandestine favorise la ghettoïsation de toute une partie de la population vivant sur le territoire français, condamnée à l'exclusion, à la privation de tous droits et à vivre dans des taudis insalubres ».
SARKOZY (déclaration à la commission du Sénat alors qu’il était ministre de l’intérieur dans le gouvernement Chirac 2)
« A Rome, sous les sourires de son hôte (mais non du parlement ni des journaux italiens) sans craindre d’emboîter le pas à l’extrême droite la plus raciste, il a exigé que l’Union lui fournisse 5 milliards d’euros par an, faute de quoi « demain peut-être que l’Europe ne sera plus européenne et même noire car ils sont des millions à vouloir venir » d’Afrique. Chose « très dangereuse », ajoute-t-il, car « nous ne savons pas ce qui se passera, quelle sera la réaction des Européens blancs et chrétiens face à ce flux d’Africains affamés et non instruits ».
Déclarations de feu Kadhafi
Les deux derniers compères au pouvoir en 2004 ont dit des vérités gênantes, percutantes et proprement iconoclastes face aux mensonges éhontés des historiens et des politiciens de la gauche bourgeoise menteuse et wokiste. A mon sens les vérités de ces personnages équivoques sont toutes justes et fondées, résumant les CONSEQUENCES d'un mondialisme capitaliste sans-frontiériste, officialisant une « libre circulation » (certes pleines d'entraves et de drames humains) que réclament à tue-tête toutes les cliques islamo-gauchistes et même l'ancienne ultra-gauche gériatrique ; sans-frontiérisme qui a pour double effet de remiser le vieil internationalisme au placard des idéologies utopistes et d'assurer que le prolétariat est indifférents, voir xénophobe en général, en tout cas bon à rien face aux drames de celles et ceux qui fuient les dictatures...installées par la Russie et l'Amérique et leurs gauchistes souteneurs au début de ce qui fût appelé « l'ère de libération nationale des peuples », autrement dit non comme libérations du « tiers monde » devenu le Sud comme dans la chanson de Nino Ferrer, mais comme simple repartage d'un monde dominé par le capitalisme d'Ouest en Est. Je reviendrai plus loin sur la manière de la gauche bourgeoise de dissoudre le véritable internationalisme.
L'autre vérité qui démontre la mauvaise foi de la gauche bourgeoise, et ses résidus merdiques (LFI, bobos écolos, trotskiens déjantés, etc.) c'est leur transformation idéologique en observateurs secouristes s'appuyant moralement sur les diverses compagnies professionnelles spécialisées et rétribuées pour l'aide aux migrants, telles que Médecins Sans Frontières. L'opinion universelle partagée même par les directeurs d'opinion de la bourgeoise est que tout est de la faute au capitalisme, sans nuances, ce meilleur moyen de diluer les responsabilités, sans oublier une culpabilisation permanente des anciens pays colonisateurs européens, téléguidée par le pouvoir US et missi dominici islamo-gauchistes ; je traiterai aussi de cette constance des faux radicaux déclamatoires qui, en choisissant de se faire les porte-paroles de l'impérialisme dominant confirment qu'ils ont toujours choisi un camp bourgeois externe contre la France, pour se faire passer pour « internationalistes » voire « défaitistes révolutionnaires » notion caduque1 ; en 1944 les trotskiens étaient aux côtés des armées américaines et russes : dans les années aux côtés de la Russie stalinienne au nom des frauduleuses « libérations nationales » qui servirent à installer des dictatures sinistres adoubées par cette puissance impérialiste. Je démystifierai aussi par après cette honteuse position du choix de l'ennemi de leur pays d'origine qui était tout sauf internationaliste, et ce tiers-mondisme laisse en héritage un wokisme anti-colonial qui se permet des leçons de morale évitant de rappeler le colonialisme et le racisme encore omniprésent du capitalisme du farwest.
LA FOCALISATION CARITATIVE DES GAUCHISTES SUR LES CONSEQUENCES, ET QUI SE MOQUE DES CAUSES
L'identification du capitalisme à la révolution industrielle, largement répandue, a pour conséquence de centrer la réflexion sur le rôle de la machine et de la production industrielle de masse. Elle est soulignée par Engels, pour qui « l’histoire de la classe ouvrière anglaise » commence avec « l’invention de la machine à vapeur » 2. Pas si simple ! Et pourquoi cette révolution industrielle n'a-t-elle pas démarré en Afrique ? Parce que le bon dieu était raciste ? Parce que Jeanne d'Arc n'y était pas née ?
DATE DE LA NAISSANCE DU CAPITALISME ?
Je l'ai rappelé dans mes articles précédents, le capitalisme s'est développé de manière inégale pour des raisons historiques particulières sur lesquelles je n'entrerai pas dans les détails. Or, le début où la considération de ce mode de production, avec accumulation du capital, est considéré dominant à a lieu à la fin du XVIIIe siècle, et d’abord seulement en Angleterre. Peut-on affirmer, alors, que le capitalisme, c’est-à-dire une économie orientée vers la recherche effrénée et indéfinie du profit, n’a pu exister avant cette date ?On pourrait poser la question du pourquoi il ne s'est pas développé en Amérique latine ou bien à partir de l'Algérie ?
« Où et quand un tel processus a-t-il débuté ? Brenner considère que seule l’Angleterre, à partir du XVIIe siècle, a connu ce processus de mise en place d’une agriculture capitaliste. Son argumentation suit ici le récit développé par Marx dans le chapitre du Capital sur la « prétendue accumulation initiale », y ajoutant simplement une comparaison avec la France et la Pologne. Partout en Europe, à la fin du Moyen Âge, les paysans ont cherché à échapper au servage. L’issue de leur lutte a dépendu du rapport de force entre seigneurs et paysans. « En Europe orientale, les seigneurs vainquirent » et un second servage s’ensuivit. En France et en Angleterre, en revanche, « la résistance paysanne » l’a brisé. L’issue de cette lutte n’a cependant pas été identique dans les deux cas[1] ».
Dans les embryons d'industrie les premiers ouvriers ont fui la misère dans les campagnes et viennent grossir la population urbaine avec leurs « bras nus », à la suite de l'invention de la machine à vapeur puis des chemins de fer. Par ailleurs, c'est le jeune capitalisme qui posa les conditions du développement inégal bien avant d'en passer à la colonisation.
« Le capital s’accumula en Europe occidentale, où se concentraient les activités les plus capitalistiques nécessitant une main-d’œuvre hautement qualifiée (industrie textile, construction navale, métallurgie), au détriment des régions comme la Pologne ou les Amériques, spécialisées dans l’exportation de matières premières ou agricoles (argent-métal, sucre, bois, coton, céréales). Pour maintenir et pérenniser le caractère inégal de l’échange, les capitalistes du centre s’appuyèrent sur les États centraux, qu’ils renforcèrent afin de « protéger » leurs « intérêts, […] garantir » leurs « droits de propriété » et leurs « divers monopoles ». Ces États furent chargés de prévenir toute constitution d’États forts dans les périphéries. Le système-monde capitaliste implique donc autant l’inégalité que la multiplicité des États. Également forts, ils « seraient en mesure d’empêcher l’action d’entités économiques transnationales situées dans d’autres États», ce qui bloquerait toute perspective d’accumulation et entraînerait l’effondrement du système. L’accumulation exige des États forts sur lesquels les capitalistes du centre puissent compter et des États faibles ou défaillants qui ne puissent empêcher leurs populations d’être exploitées »[2].
Dans la constitution originelle du capitalisme, Max Weber (1864-1920) a voulu faire entrer une causalité religieuse dont Marx ne s'est pas préoccupé, et je pense que cette analyse mérite qu'on s'y arrête. Weber a cherché à expliquer le développement du capitalisme en Occident en y incluant la religion. L’explication se trouve selon lui dans l’esprit du capitalisme. Il correspond à un système de valeurs spécifique à l’Occident, défini par la recherche rationnelle et systématique du profit par l'exercice d'une profession :
« Entreprise capitaliste et entrepreneur capitaliste sont répandus à travers le monde depuis des temps très anciens, non seulement en vue d'affaires isolées, mais encore pour une activité permanente. Toutefois, c'est en Occident que le capitalisme a trouvé sa plus grande extension et connu des types, des formes, des tendances qui n'ont jamais vu le jour ailleurs »[3].
Weber soutient l'idée que le capitalisme naît au xvie s. dans les milieux calvinistes. La morale puritaine favorise la recherche du rendement et du profit, parce que ceux-ci sont perçus comme des signes de la bénédiction divine : la réussite économique est la marque d'une vocation.
Le protestantisme se caractérise par sa croyance en la théorie de la prédestination selon laquelle chacun est par avance prédestiné à la grâce ou à la damnation sans qu’il ne puisse connaître et changer le choix divin. Chaque croyant est ainsi poussé à adopter une conduite de vie où l’assiduité au travail de même que son organisation méthodique et ascétique servent de moyens pour confirmer son salut. Ainsi le calvinisme encourage un comportement économique nouveau, marqué par la valorisation d’un ensemble de valeurs comme le goût de l’épargne, l’abstinence et le refus du luxe, la discipline du travail et la conscience traditionnelle. Le refus du luxe ? Heureusement pour l'agioteur ou le spéculateur aucune religion n'est dénuée d'hypocrisie ! En général il a été considéré que Weber réfutait la théorie marxiste par sa fixation sur le rôle de l’individu dans l’histoire, ce que je conteste ; on peut considérer l'analyse de Weber comme complémentaire face aux diverses interprétations[4]. L’investissement en capital, favorable à la croissance économique, est devenu une valeur pour « prospérer ». La preuve que les valeurs religieuses, certaines, ont contribué à l'éruption du capitalisme moderne, est prouvée à l'encontre du monde musulman dont la religion irrationnelle et rigide bloque tout progrès dès le 12ème siècle[5]. Ibn Khaldûn fut le premier à avoir saisi de façon rigoureuse les causes du déclin, à partir du XIVe siècle du monde arabo-musulman. En analysant en profondeur les enchaînements régressifs engendrés par le développement de comportements tyranniques et prédateurs du pouvoir politique surtout religieux. Sans conteste l'époque de rayonnement de la culture musulmane avait transmis l'héritage des grecs et inventé l'algèbre, pour finir par réapparaître comme réactionnaire à chaque époque de déclin de l'humanité. La progression exponentielle du culte irrationnel musulman dans les pays dits développés depuis au moins 50 ans confirme la décadence du capitalisme.
Cette croyance n'est pourtant pas majoritairement arabe. Les Arabes sont minoritaires parmi les musulmans. Les musulmans indonésiens (204 millions) sont, à eux seuls, presque aussi nombreux que les Arabes musulmans du Maghreb et du Machreq réunis. La majorité des musulmans se situe en Asie (environ 62 %), en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (environ 21 %). En Afrique subsaharienne (environ 15 %), les 2 % restants vivant en Europe ou sur le continent américain. Particulièrement depuis la chute du mur de Berlin, la « religion socialiste » (stalinienne) a été supplanté par le retour nihiliste et irrationnel des religions en général.
(lire aussi, Aux origines religieuses du capitalisme (lefigaro.fr)
Les mêmes vieux gauchistes qui soutinrent les frauduleuses « libérations nationales » - soutenant ainsi du coup les factions islamistes, en Algérie en particulier, qui y étaient prégnantes - adoubent de manière sectaire la croyance islamique et ses oripeaux dans une optique cyniquement électorale3. Oubliant comme l'a rappelé Jean Birnbaum, qu'ils crurent longtemps que leur idéologie tiers-mondiste était le Graal supposé d'un nouvel internationalisme porté par le pauvre colonisé capable de briser la domination de l’Occident, persuadés qu'ils étaient que, tôt ou tard, la religion serait abandonnée au profit de l’émancipation sociale et politique.
Pendant de l'interprétation de Weber, il existe une école américaine wokiste opposée à la critique de l'islam comme religion arriérée. Le wokisme est un révisionnisme de l'histoire racialiste du même type que celui qui niait les chambres à gaz, et ce genre d'idéologies persiste à polluer toute sérieuse réflexion avec les fake news de nos jours. On conteste l’introduction dans le monde occidental d’« institutions formelles », comme la firme, les droits de propriété, le crédit, les tribunaux du commerce, etc., quand le monde arabo-musulman n’a pas réussi à entreprendre de telles innovations institutionnelles et organisationnelles.
Mais, au-delà des scories culturalistes, la question invite à s’interroger sur l’économique musulmane en référence aux textes et aux récits fondateurs (le Coran et le hadîth), et aux arrangements institutionnels élaborés au fur et mesure du développement des activités et de l’intensification des échanges. On y dénonce un « procès du sous-développement », refusant une causalité entre islam et sous-développement. Face aux chercheurs qui maintiennent les obstacles au développement capitaliste par l'islam ( archaïsme des structures sociales, inertie des institutions, absence de réformes économiques et sociales, défiance à l’égard du changement et de l’innovation, statut inférieur des marchands, système éducatif basé sur la mémorisation, etc.) le wokisme islamophile rétorque :
« Les prescriptions d’ordre économique, éclatées dans le vaste corpus du fiqh et procédant des mêmes registres traditionnels, demeurent dédiées aux « moyens de gagner sa vie » et ne définissent, par conséquent, qu’une « forme mineure » de gouvernementalité. Un « biopouvoir » non pas politico-économique mais théologico-politique : le gouvernement des corps par le biais et le dispositif du gouvernement des âmes »4
Or, l'arriération religieuse ne peut être seule mise en cause. Le facteur principal, surtout après 1945 est le pillage généralisé par les nouveaux colonisateurs impérialistes, surtout via le découpage en nations qui n'existaient pas avant, principalement sur le continent africain. Les ressources ont continuée à être pillées, plus subtilement si on peut le dire, par la complicité des dictatures locales pilotées par les grandes puissances capitalistes, au détriment des peuples et des prolétaires africains. Les nouveaux dictateurs ont été et sont pires que les Européens contre leur propre peuple , baignant dans la corruption et le terrorisme contre les civils ; c'est ce que les secouristes gauchistes et divers assocs « humanitaires » mettent sous le tapis pour nous resservir la dénonciation hystérique d'un néo-colonialisme anti-migrants et nous faire leur morale de curés de même nature que la prude éthique des bourgeois arrogants du 19ème siècle.
PERIODE DE LA REORIENTATION CARITATIVE DE LA GAUCHE RIDICULE ET DE SES GAUCHISTES
L'idéologie tiers-mondiste, présentée comme idéologie de « résistance à la présence française » (donc utile aux USA) est encore cultivée par la secte CEDETIM, composée à son origine de militants africains et coopérants français, chrétiens de gauche et maos, membres du PSU ou de la LCR, réseaux d’aide aux luttes armées et ONG humanitaires . Ce Cedetim « créé par des hommes et des femmes qui se sont rencontrés autour du soutien à la résistance du peuple algérien en lutte pour sa libération », a contribué à la construction du travailleur immigré comme figure centrale de la lutte anti-impérialiste, précédent l'apologie du migrant, nouvelle figure universelle. Ce qui permet de se passer d'une réelle action politique dénonçant d'abord la barbarie des dictatures de leurs pays d'origine et toutes les puissances impérialistes qui sont derrière. Les pleurnicheries de ces spectateurs de la misère des migrants ne sont que des pourvoyeurs de nouveaux bras pour soutenir les économies occidentales en manque de main d'oeuvre ! Mais aussi rabatteurs d'électeurs pour le RN, quand, en particulier le pitre numéro 1 du marais inconsistant et hétéroclite de la Nupes, Mélenchon croit malin de déclarer : « si j'étais au pouvoir je procéderais à des régularisations massives » ! D 'abord il ne sera jamais au pouvoir et sa prétention est invraisemblable et ridicule.
Après mai 1968 qui ridiculisa les « guerres émancipatrices des peuples colonisés » et le repli de la coopération stalinienne, le Cedetim se réintitule « Centre d’études anti-impérialistes ». Sa ligne anti-impérialiste aura du mal à résister aux indépendances portugaises d’une part, au reflux du gauchisme d’autre part. Les « nouveaux philosophes », bien longtemps après « Socialisme ou Barbarie »5 et Révolution Internationale » se mettent à tirer avec humour sur un tiers-mondisme accusé déjà de « sangloter ». Quant aux principaux bateleurs des libérations nationales , ils en étaient réduits à fermer leur gueule face au drame africain, famine au Biafra, guerres atroces entre ces « nouvelles nations », et plein de nouveaux Etats fantoches, le plus souvent intermédiaires dans la compétition dite de « guerre froide » en Europe mais « chaude » en Afrique6.
Le gauchisme depuis lors a tenté de suppléer à la longue et inexorable liquéfaction des partis staliniens, en particulier en fournissant les cadres du renouveau des partis socialistes bourgeois. Les recalés de la hiérarchie des PS ont pu vieillir en s'adaptant aux modes successives de la petite bourgeoisie. Ils ont conservé une fonction d'opposition contestataire au même niveau que l'extrême droite maintenant en permanence, et entre eux, le spectacle théâtral de la contestation superficielle et perverse du gouvernement. Mais le gauchisme, par ses prétentions à être révolutionnaire, avec ses modes idéologiques successives , s'avère être le pire ennemi du prolétariat, en tout cas comme artisan majeur de sa dissolution7.
ASSURER LA DISSOLUTION DU VERITABLE INTERNATIONALISME
Lisons ce satisfecit...dans la continuité : « Le mouvement anti-mondialisation, lui, est peut-être en voie de réaliser ce qu’espérait le Cedetim dans les années 1970 : la construction d’un internationalisme tirant sa force non de la seule dénonciation consensuelle d’un adversaire (l’OMC, la Banque mondiale, l’argent-roi), mais de la dimension internationale des mouvements sociaux qu’il engage. Quant à la lutte contre le sida telle que la mène un groupe comme TAC (Treatment Action Campaign) depuis l’Afrique du Sud, il se pourrait bien qu’elle jette les bases d’une autre sorte d’internationale, dont les alliances ne se noueraient plus entre révolutionnaires du Nord et révoltés du Sud, mais de séropositifs à séropositifs, de femmes à femmes, de groupes sociaux à groupes sociaux — une internationale mineure (sic) ».
Il faut prendre note avec pitié des justifications a posteriori des souteneurs des nationalismes locaux (que Mohamed Harbi a dénoncé en leur temps)8 :
« Surtout, nous verrouillons nos rapports aux États : quand nos amis arrivent au pouvoir, nous mettons un terme à nos relations avec eux. Nous avons d’emblée forgé une ligne de soutien aux peuples, mais pas aux États, ce qui, à l’époque, n’était pas une pure évidence. C’est une chose que l’histoire du FLN nous a apprise assez vite : « Vous avez soutenu la lutte de libération, maintenant vous allez soutenir tout ce que fait l’État » — l’Algérie nous a vaccinés contre l’instrumentalisation.Cette expérience s’interrompt après 1968, sous le coup d’une double répression : dans les pays africains, et en France, où le ministère de la Coopération se livre à la chasse aux coopérants rouges (?). Des militants nationaux sont emprisonnés, des coopérants expulsés. Nous décidons alors de faire une chose assez radicale : nous brûlons nos fichiers pour prévenir les infiltrations, nous demandons aux nationaux de ne pas entrer dans les groupes du Cedetim, et nous interdisons la création de nouveaux groupes. Résultat : nous passons de 3 000 membres à une cinquantaine. Bref, on arrête. Mais les membres et sympathisants de cette période nous en gardent une très grande fidélité, pour avoir su faire passer leur sécurité avant des intérêts d’organisation. C’est aussi là que nous apprenons, avant la lettre, à travailler en réseau plutôt qu’en association ».
Cet « inter-nationalisme » mue ensuite en luttes pour l’immigration, dans l’idée de « faire le lien entre les luttes dans les pays d’origine et les luttes en France. C’est ce qui marque notre différence avec la Gauche Prolétarienne, qui défend la révolution arabe(?). Dans la lutte des foyers Sonacotra (1975-1979), nous intervenons en appui technique, ce qu’Assane Ba appelle le service des luttes (sic), en mobilisant architectes, experts-comptables, cadres d’entreprise, etc. Le Cedetim fait également partie de la coordination de soutien des grévistes des foyers Quelques années plus tôt, en 1971, nous avions créé une école des cadres de l’immigration, qui regroupait six ou sept associations de l’immigration : l’UGTSF (Union Générale des Travailleurs Sénégalais en France), la Fédération des Travailleurs d’Afrique, les Réunionnais, les Portugais et les Espagnols, les Antillais, les Marocains, les Tunisiens. La formation comportait trois entrées : culture et théorie ; immigration ; techniques militantes ».
En gros un internationalisme multi-nationalisé !
Puis, précurseur du wokisme, le tiers-mondisme invente de nouveaux critères « révolutionnaires : « Le Chili avait posé la question du rapport de la réforme et de la révolution, l’Afrique du Sud pose celles du racisme et de la géopolitique ».
Une excellente brochure publiée en par le Collectif Lieux Communs9 a vu cette dissolution de l'internationalisme avant tout le monde :
« Il semble clair que l'afflux d'immigrés accru depuis la fin des décolonisations, recoupait pleinement l'utilisation simplement capitaliste de cette « armée de réserve », traditionnellement utilisée pour briser les mouvements autochtones et organiser une concurrence mondiale parmi les travailleurs. C'est d'ailleurs très conscients de ces objectifs, notamment, que les organisations syndicales et politiques du mouvement ouvrier visaient explicitement l'internationalisme. De même, ma manière dont l'oligarchie, d'abord surprise, a finalement accompagné le surgissement des revendications communautaires ne pouvait avoir qu'un seul objectif ! Détruire ce qu'il restait des cultures ouvrières, morceler les institutions qui en sont héritées, et, au-delà, en finir définitivement avec l'héritage émancipateur de l'Occident. Inutile de montrer ici en quoi tout le fatras du relativisme post-moderne et du gauchisme culturel, sans parler de l'islamo-gauchisme, à la fois symptômes et causes de ces délitements, n'en sont qu'une rationalisation plus ou moins verbeuse ».<10
QUAND LE TIERSMONDISME SE MOQUE DU CARITATIF
« Il nous faut alors sortir d’une position très critique vis-à-vis des « caritatifs », chrétiens pour l’essentiel, dont nous caricaturions la ligne comme étant « faire des puits, adopter des enfants ». Nous les traitions de « basistes », eux nous traitaient de « politistes ». Ils nous accusaient de trop soutenir les États, ce qui n’était pas tout à fait vrai (sic!). On les accuse d’être apolitiques, ce qui n’était pas vrai non plus . Le rapprochement se produit sous les attaques dont le tiers-mondisme a été l’objet au tournant des années 1970/1980, notamment quand Liberté sans frontières, fondation issue de Médecins sans frontières, s’en prend au « sanglot de l’homme blanc ». En riposte, avec François Gèze et Yves Lacoste, nous organisons un meeting à l’Assemblée nationale. Mais nous n’avions pas besoin des anti tiers-mondistes pour analyser nos problèmes et dégager d’autres perspectives. Il suffit d’écouter Julius Nyerere (Tanzanie), dont les interventions illustrent bien les transformations endogènes de la politique africaine. Ce grand homme sait que « (sa) principale erreur, c’est d’avoir légitimé le parti unique en Afrique ». Mais il sait aussi que la fin de l’apartheid a ouvert la possibilité d’une géopolitique africaine. Après le Rwanda, à propos du Congo, à la question : « Que préférez-vous, l’influence française ou américaine ? », il répond : « Mais pourquoi ne me parlez-vous pas de l’influence africaine ? C’est elle que je préfère. » « Ce qui est très bien, ajoute-t-il, c’est que les Africains sont aujourd’hui capables de ruser. »
Leur renouveau de l’internationalisme ?
« Par ailleurs, grâce à la mondialisation d’une certaine façon, les mouvements sociaux sont obligés de se poser la question de leur dimension internationale, et donc de la réinvention de l’internationalisme, même si c’est un peu à rebours (sic). Des mouvement de citoyens interviennent directement au niveau mondial, comme à Seattle. Mais c’est vrai aussi en Afrique, sur la question des médicaments génériques : cette revendication a été d’emblée internationale. Il y est d’ailleurs curieux de noter qu’elle émane de ce qu’Ignacy Sachs appelle les « pays-baleines » (l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud), là où on croyait un temps que l’avenir était du côté des « pays requins » (Taïwan, Corée). Bref, les trois dimensions d’un nouvel internationalisme sont aujourd’hui réunies : la dénonciation des dominations externes et impériales ; la dimension internationaliste de tous les mouvements sociaux ; un mouvement citoyen mondial porteur d’une conscience universelle ».
Leur nouvel internationalisme sera donc antiraciste, non par humanité, mais à la fois parce que les patrons occidentaux font face à une pénurie de main d'oeuvre, surtout pour les métiers pénibles et répétitifs mais enfin parce cet antiracisme officiel (dit racisme systémique) sert de leçon de morale pour cette population blanche d'en bas forcément raciste et xénophobe11.
Pourtant l'intégration heureuse selon les bourgeois immigrationnistes antiracistes par intérêt, foire contrairement aux attentes de ces membres de l'élite intellectuelle contrairement à ce qu'écrit un certain Yvan Gastaud en 2004 :
"La gestion de l’immigration durant la décennie de crise 1974-1984 s’est quant à elle révélée paradoxale. La volonté de résoudre le problème d’une trop forte immigration par le rejet, voire l’exclusion, a en fait débouché sur la réalité de la présence d’une population étrangère en voie d’intégration. Dans cette France multiculturelle qui s’imposait, l’opinion publique, désorientée, s’engageait dans un débat virulent, aux conséquences encore actuelles, sur l’identité nationale et les principes républicains »12.
Régis Debray lui, caméléon de toutes les supputations et inventions sociologiques déconcertantes, s'est mis à glorifier les frontières, dénonce fort bien pourtant le faux internationalisme de MSF13.
QUAND LA GAUCHE AU POUVOIR FAIT LA MEME CHOSE QUE LA DROITE
« Si j'étais au pouvoir je procéderais à une régularisation massive de l'immigration ». Mélenchon
«Etant un pays qui nous a colonisés, qui vient chez nous et qu’on accueille à bras ouverts, je pense quand même que, normalement, la France doit m’accueillir», a expliqué l’un d’eux ». ledit migrant
En 1984, la ministre « socialiste » Georgina Dufoix estimait impossible d’accueillir de nouveaux immigrants ; en 1989, le Premier ministre Michel Rocard estima que la France ne pouvait plus « accueillir toute la misère du monde » et confirma en Conseil des ministres que la France n’était plus une terre d’immigration .. Valéry Giscard d’Estaing pour la droite, et Jean-Jack Queyranne pour la gauche parlèrent d’un « quota zéro » d’immigration en 1991
Différence entre expulsion et accueil !
"Les migrants n'envahissent pas", "ils cherchent l'hospitalité" (tressaillements du pape gauchiste à Marseille)14
La gauche en opposition peut se permettre d'être déclamatoire, surtout hors du pouvoir de décision) et apte à sermonner comme les curés ou le pape, mais ce n'est toujours pas la classe ouvrière qu'elle défend. Elle est dans le mode accusatoire non pas des dictateurs des pays d'origine, ni des manipulations des gangs islamistes mais du gouvernement de la droite xénophobe « proche du RN raciste et fasciste ». La résolution d'une immigration massive, pas partout en chiffres globaux, mais surtout dans les plus importantes cités, ne trouverait sa solution que dans une sorte de « défaitisme gouvernemental » ou, avec des frontières grandes ouvertes on pourrait partager toute la misère du monde...dans un seul pays ! Décidément le subconscient gauchiste reste très stalinien !
Le migrant plus que l'immigré de longue date est en quelque sorte le stade suprême du citoyen sans patrie, mieux que « l'aristo ouvrier blanc électeur de Le Pen ». L'expulsion lorsqu'elle a lieu, pas souvent (vu les refus de les réintégrer dans leur pays d'origine) est une honte pour « le pays des droits de l'homme »...pas pour les Etats religieux ou les dictatures sadiques.
L'accueil a été décrété obligatoire par les institutions islamo-europénnes
L'attraction de la couverture sociale en France est patente. Certes le migrant clandestin n'a pas de droit au séjour, mais il a droit à l'accès aux soins à travers l'aide médicale d'Etat, droit à la scolarisation de ses enfants et droit à l'hébergement d'urgence. L'expulser est une atteinte au prestige de notre « pays », à ses traditions démocratiques qui lui ont valu d’être une terre d’accueil et de liberté. L'immigré est devenu la principale victime du capitalisme dont se fout la classe ouvrière blanche et xénophobe ! Ce péché punissable par la « communauté internationale » antiraciste !
Enfin installé en France la plupart ne vont connaître que l'errance. Prenant souvent le train à la gare du Nord, j'en vois certains, au sol, havres et sales, les yeux malheureux, alignés au milieu des clochards. Il n'y a plus un seul antiraciste pour s'occuper d'eux.
FAILLITE DU CAPITALISME ET COMMENT REORGANISER UNE SOCIETE DETRUITE ET EN VOIE DE DESINTEGRATION ?
« Que doit-il advenir de ces millions d'êtres ne possédant rien, qui consomment aujourd'hui ce qu'ils ont gagné hier ? » ENGELS
Ne peut-on pas parler en même temps de faillite de la classe ouvrière après tout ? Incapable de s'opposer à la guerre en Ukraine, complètement hors jeu face aux migrations massives qui éliminent de fait la notion de lutte de classe pour la remplacer par les sanglots longs de la bourgeoisie gauchiste. Mystère !
« Ce hiatus entre la désindustrialisation qui pose de façon patente la question sociale et la réaction politique qui s'est déplacée sur le terrain culturel est un mystère que chacun essaie de résoudre à sa manière »15.
Géniale interrogation de cet homme extraordinaire Daniel Cohen, décédé le mois dernier. Et il y répond :
« Une autre explication est que la lutte des classes qui portait hier sur des questions de redistribution se joue désormais sur le terrain de l'immigration. Celle-ci est prise comme un fait objectif, majeur, qui a déstructuré les identités ouvrières et que les partis de gauche, en vertu de leur tropisme internationaliste, ne sont pas parvenu à admettre. »(p.108)
La situation que nous vivons n'a rien à voir avec les expulsions des polonais, des italiens et des espagnols dans les années 1930 contrairement aux mensonges des historiens et sociologues islamo-gauchistes, et leurs torchons Libé et l'OBS. Alors ces expulsions eurent lieu dans la marche à la seconde boucherie mondiale et un plein emploi. Aujourd'hui c'est même l'inverse : le capitalisme ne peut aller à nouveau à la guerre sans régler la question sociale dont l'immigration, pas les migrants eux-mêmes, pose des questions troublantes, exigeant...une révolution internationale, et, comme je vais en parler grâce à la bombe à retardement de l'IA, intelligence artificielle.
Auparavant, je me permets une remarque sarcastique sur un fossile maximaliste, le CCI qui radote la même chose à chaque édition de son blog depuis des années, le mantra « vive la lutte de classe », sans jamais proposer rien de concret pour l'immédiat (ce qui est normal sinon ce serait du réformisme). Je me suis moqué en encart de leur formule selon laquelle les migrants devaient attendre un secours de cette classe en observant ses luttes économiques. Mais surtout j'ai démontré leur impuissance politique à se différencier du gauchisme moralisateur simple anti-gouvernement français et antiflics primaires, avec les mêmes sanglots compatissant pour ces migrants jetés à la mer. Sans une seule fois inister sur le fait, hélas, qu'il n'y aura aucune solution dans le capitalisme, et qu'il faut absolument montrer que seule une réorganisation de toute la société mondiale, et vite, est historiquement posée.
Leur comité de rédaction, ou l'histrionne en chef, se sont mis subitement à introniser le terme dans un article sur la pollution, terme qu'ils n'ont utilisé que ou cinq fois et encore il y a longtemps tout au long de leur demi-siècle d'existence16. Cela me fait pourtant plaisir et confirme que je suis aussi un influenceur des mes lecteurs, lectrices et résidus du courant maximaliste.
Revenons à la gravité du monde actuel. Nos révolutionnaires de salon raisonnent encore en lutte de classe immédiate, en lutte pour les salaires, tout cela reste à un niveau trèsv trade-unioniste. Il n'en sort plus rien qu'une accumulation de revendications corporatives désuètes et à la réflexion limitée. Alors qu'on vit dans un monde au bord de l'implosion !
C'est donc Daniel ,Cohen qui nous aura laissé l'avertissement final, ce qui va contribuer à l'implosion, en quelque sorte le troisième cycle dans l'histoire du capitalisme : les ravages de l'intelligence artificielle et inhumaine. Les épopées industrielles de la machine à vapeur puis de l'électricité voient leur succéder la révolution numérique, une catastrophe mondiale où le capitalisme va même exploser sa chaise roulante.
« La contradiction entre l'essor des technologies que l'on voudrait toujours croire favorable au progrès économique et l'appauvrissement des classes populaires au XIXème siècle n'a cessé de troubler les économistes. Robert Allen a parlé de « pause Engels », en référence au passage cité, pour caractériser cette explosion de misère au sein d'un monde réputé plus productif. La révolution numérique en offre un nouvel exemple. Elle est au cœur d'une nouvelle paupérisation sans en être toutefois la cause première ». (p. 93)
Autrement dit, et j'aurais pu multiplier les remarques géniales de l'auteur, il faut s'attendre à des centaines de millions de chômeurs, y inclus les migrants. Implosion puis explosion ?
Imaginez ce qu'on pourra faire des ces millions sans plus de travail utile...la société de transition pourrait bien devenir surtout une société ludique où il faudra organiser la distraction de certaines de millions de femmes et d'hommes hors travail salarié, ou libérés étonnamment du travail ?
NOTES
1Déjà lors de la création de cette formule par Lénine elle fût sujette à caution, défaite de son propre pays et victoire de l'autre ? Objectaient certains bolcheviques, mais est-ce que cela n'avait pas été le cas en octobre17 ? Et Liebknecht qui avait proclamé « l'ennemi est dans notre propre pays », oui mais cela ne peut pas conduire à faciliter la tâche à l'autre ennemi extérieur comme nos gauchistes ex souteneurs de la Russie stalinienne, passés au soutien total au wokisme US. Quant à la notion de défaitisme, Lénine la laisse tomber après Brest Litovsk...
3Lueur de lucidité dans le PCF, un Léon Feix renvoyait dos à dos les « nationalistes » qui considèrent qu’il existe une nation algérienne fondée sur la race, la religion, et formée avant la conquête française, et les « colonialistes » qui nient l’existence d’une nation algérienne ».
4Les délires wokistes sont sans fin et renouvelés : « La colonisation de l'Amérique a provoqué un refroidissement climatique. Le génocide causé par les conquistadors a eu un effet concret sur l'environnement et réduit la quantité de CO² dans l'atmosphère relève Slate ». (cf.in Le Point)
5 « Dans leur numéro de janvier-mars 1956, les rédacteurs de Socialisme ou Barbarie se demandaient si le FLN, « en l’absence de toute conscience prolétarienne, ne se constituera pas en embryon de bureaucratie militaire et politique à laquelle seront susceptibles de se rallier les éléments épars de la couche musulmane commerçante et intellectuelle »
7Il existe cependant encore des sectes trotskiennes qui tiennent encore un langage sensé « de classe » comme LO avec de très bons articles contre les dérives idéologiques débiles des NPA, Révolution permanente, etc. Sauf que LO dégage un malaise, sur le fond cela reste une micro-secte stalinienne.
8Et surtout des girouettes trotskiennes qui ne craignent pas la forfanterie, effaçant les dictatures des partis militaires, dits léninistes, de leurs premiers « héros » sur posters: En 2005, feu Daniel Bensaïd, brave professeur chefaillon idéologique de la LCR, constatait que les dirigeants anticolonialistes de jadis, ceux qui se réclamaient souvent du marxisme, avaient été remplacés par des profils inquiétants : « L’heure n’est plus aux luttes de libération des années 1950 et 1960, et à leurs grandes promesses. Les leaders n’ont plus pour nom Ho Chi Minh, Guevara, Cabral, Lumumba, Ben Bella, Ben Barka, Malcolm X, mais Ben Laden, Zarkaoui ou Mollah Omar. »Un parmi d’autres, Daniel Bensaïd regrettait les grandes heures de ce qu’on a appelé le « tiers-mondisme ». Dans les années 1960, les révolutionnaires occidentaux avaient constaté que le « grand soir » se faisait attendre aussi bien à l’Est, où le stalinisme étouffait toute révolte, qu’à l’Ouest, où le capitalisme semblait avoir plus d’un tour dans son sac. Ils avaient alors placé leurs espoirs dans les insurrections d’un monde « tiers », dont l’Algérie indépendante. (la gauche et l'islamisme : retour sur un péché d'orgueil, novembre 2020 )
9Islamismes, islamogauchisme, islamophobie '2015).
10Cette brochure fourmille d'appréciations intelligentes et judicieuses contre cette gauche bourgeoisie moraliste qui a abandonné toute compassion pour une classe qualifiée et réduite à être « blanche » comme une tare et xénophobe comme si cela suffisait pour la crucifier définitivement ! Oui je peux être xénophobe à tel ou tel moment si je constate que je suis le seul blanc dans la rame de métro, et si je vois défiler des élèves de CM2 à l'Häys les roses tous noirs avec une seule petite fille blanche au milieu, et des barres d'immeuble peuplées que de noirs. Où est la mixité et vive les ghettos ! La brochure fourmille de constats de ce genre, tout ce que ne veut pas voir la gauche bourgeoise et ses suivistes gauchistes.
11Il ne faut pas confondre racisme et le péché de xénophobie. Les définitions de wikipédia sont une véritable tartufferie. Chacun sait la stupidité raciste première (la présumée infériorité de certains peuples) or wiki assortit d'abord cette définition de la remarque visant un péché punissable « postulat de l'existence de races », qui n'existeraient pas grâce à la suppression du mot dans la française constitution sous le roi fainéant et gogol Hollande Ier. Doxa imbécile , il y a bien des races (couleurs, traits, etc. ce qui n'est nullement péjoratif) mais une seule espèce humaine à l'exception des martiens de la gauche caviar et bobo. Le péché xénophobie est plus troublante et pas simple, même si, paraît-il il est interdit d'être xénophobe, wiki la définit comme le rejet de l'étranger par principe, avec une tartine terroriste sur le fait d'en contester la définition diabolique. Or c'est un mot utilisé à tout va pour mépriser et ridiculiser les couches pauvres et oubliées, tout comme la classe ouvrière. Utilisé à tort et à travers, par les moralistes gauchistes et le CCI, ce terme signifie plutôt à mon avis plus la peur de l'étranger (donc pas par principe) sa méconnaissance, l'inquiétude professionnelle, des peurs irrationnelles, etc. En outre ce n'est pas obligatoirement un sentiment ni une pulsion permanente; comme le racisme il peut être apparu à la suite d'un incident personnel, agression physique ou menace de mort par un arabe 'j'ai eu plusieurs témoignages de ce genre par des amis victimes). Autre sujet troublant (et abstraction) dont se fout le bobo antiraciste et le journaliste de CNEWS ou BFM: la non prise en compte de la sexualité du migrant...ou plutôt son absence!
12Français et immigrés à l'épreuve de la crise (1973-1995) Yvan Gastaut dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2004. Gastaud fait partie de la bande hystérique qui assimile toute critique des problèmes posés par une immigration qu'ils n'estiment ni massive ni posant des problèmes de compatibilité culturelle et cultuelle, les Pascal Blanchard, Renaud Dély et;le fou furieux Askolovitch. Ils assimilent toute critique ou interrogation comme un retour aux années fascistes. Cet anachronisme de nature wokiste ils ont toute l'attitude de l'étaler sur Médiapart, RTL, France Inter, France 5, I.Télé, Europe 1, Arte, LCP, France culture, France 24, Oumma Tv, Beu FM. Askolo. tel un pyromane reconverti en pompier, étrangement devenu "islamophile", dénonce -depuis 2011- la stigmatisation des musulmans, notamment celle à l'encontre des femmes voilées ou en abaya, C'est pas une propagande pachydermique pour la classe industrielle affolée que les ouvriers blancs ne veuillent plus faire des boulots de merde ?
13« L'ancien guévariste Régis Debray, via son livre sur la nation défendue par un langage obscur et ésotérique, s'est mis à penser la "frontière"(comme Attali dernièrement), ou plutôt ce qu’il en reste, en cette période où le sans-frontiérisme est devenu autant un slogan qu’une formule incantatoire. Debray. Curieux paradoxe: alors même que les vertus d’un monde unifié sont chantées, il ne s’est jamais autant créé de frontières que dans les dernières décennies. Le paradoxe est ainsi résumé : "Chacun d’exalter l’ouverture, tandis que l’industrie de la clôture décuple son chiffre d’affaires. Debray peut souligner que l’expression "communauté internationale" est une coUquille vide, puisqu’elle ne peut revendiquer aucune extériorité. Dès lors, le mouvement sans-frontiériste, dont MSF reste la référence, est-il aussi sans frontières qu’il le prétend ? Dans quelle mesure l’organisation MSF se départit-elle des frontières nationales, des frontières organisationnelles ou culturelles ? Quels éléments rhétoriques, quels outils, quels arguments l’organisation et ses porte-paroles utilisent-ils pour dépasser les frontières ? Quelles sont finalement les limites du sansfrontiérisme ? «
14J'ai été baptisé à Notre Dame de la Garde.
15Homo numericus, la « civilisation » qui vient, ed Albin Michel, 2022. Livre que tous les prétendus révolutionnaires devraient lire de toute urgence !
16« Le temps ne joue clairement plus en faveur de l’avenir et le capitalisme pourrait, à terme, considérablement compromettre l’existence de la civilisation, voire de l’humanité tout entière. Mais les moyens humains et matériels existent pour réorganiser à l’échelle mondiale une production respectueuse de l’environnement et de la vie humaine. Les possibilités inexploitées de la science et de la technique sont encore immenses ». CCI