Promotion planétaire pour une merde typique de l’idéologie de chiottes de la droite bourgeoise, une biographie de Trotsky « basée sur des archives » prétend démontrer la « méchanceté » et l’ignominie cachée du révolutionnaire russe. Toute la presse bourgeoise de Marianne à Libération célèbre une biographie totale, essentielle et « définitive » de Trotsky, par un universitaire britannique, Robert Service, qui porte bien son nom pourtant, au… service des pires infamies contre-révolutionnaires et qui suintent du cadavre stalinien, preuve que celui-ci est encore utile à l’ordre dominant. Je ne connais pas Vincent Presumey, et je ne cite que pour partie sa réponse (excellente) à cette nouvelle infâmie de trou du cul universitaire dans la lignée des faussaires du « livre noir du communisme » et du petit télégraphiste, ex-lambertiste parvenu Benjamin Stora. Vous pouvez vous reporter sur le web au nom de Vincent Presumey pour lire l’intégralité de son analyse précise et impeccable qui démonte une nouvelle merde éditoriale destinée à ridiculiser l’histoire du mouvement révolutionnaire, et d’un de ses meilleurs représentants (malgré les critiques que lui a porté la Gauche communiste de Bordiga à Chirik) et qui vient à point pour épauler l’idéologie bourgeoise démocratoque bien en peine pour se sortir de sa crise économique finale… à la veille du soulèvement des prolétariats de tous les pays !
Analyse d’un cas clinique : le Trotski de Robert Service.
Le bruit court d’éditos en éditos dans la presse française, aux rubriques « culture », « livres » ou «histoire » : une biographie de Trotsky est parue qui serait LA biographie définitive !
Dans L’Express, un certain Emmanuel Hecht exulte : « Le britannique Robert Service publie la première véritable biographie du fondateur de l’armée rouge. » Dans Le Point, c’est le glossateur Patrick Besson qui pousse le cri de joie, oyez bonnes gens : « Staline avait raison » (c’est le titre) et poursuit : « Le trotskysme c’était bien. Avant Service ». A bien le lire, le billet de Patrick Besson peut être pris pour de l’humour : son auteur est l’un des très rares éditorialistes à avoir ainsi un tant soit peu assuré ses arrières. Nulle ironie, nulle précaution, par contre, chez un Marc Riglet dans Lire, dans une presse qui se présente comme plus spécialisée et moins pipole : « Nous tenons en main la grande biographie critique que Lev Davidovitch Bronstein, tout simplement, méritait. » C’est vrai, quoi, il ne l’a pas volé, le saligaud, les meilleurs châtiments arrivent sur le tard, mais attention, « Non qu’il s’agisse d’une biographie à charge - ce qui serait absurde tant les enjeux de cette sorte n’ont plus cours aujourd’hui », mais, voyez vous, le grand historien d’Oxford (pensez-vous ! Oxford ! ), a percé en Trotsky (M. Riglet écrit Trotski, comme Service) « les « misérables petits tas de secret » qui font la vente d’un homme. » (sic). Involontairement le chroniqueur nous en dit plus qu’il ne voudrait : de misérables petits secrets plutôt que de la grande histoire. Nous allons voir qu’en effet, c‘est bien de cela qu’il s’agit : à Trotsky la grande histoire, à Service ses petits tas. On pourrait continuer cette énumération : plus nuancé, Philippe Cohen dans Marianne s’interroge quand même un peu sur les sources de R. Service, remarquant que « les notes en russe non traduites ne facilitent pas la vie du lecteur qui est curieux », mais il ne va pas, et on peut le comprendre, jusqu’à soupçonner que ceci serait la plupart du temps fait exprès pour que le lecteur veuille bien admettre qu’il y a une source (il aurait pu, cela dit, remarquer la fréquence de l’absence pure et simple de notes après les affirmations les plus graves) … P. Cohen appelle donc de ses vœux un « révisionnisme salutaire ». Le révisionnisme, au bon sens du terme, c’est le quotidien de la vraie recherche historique. Disons tout de suite que de ce point de vue le livre du dénommé Service Robert, professeur à Oxford, ne révise rien (et copie beaucoup sans jamais le dire) des deux grands biographes de Trotsky qui l’ont précédé, et qui à la différence de lui méritent tous deux d’être appelés « grands » et « biographes », Isaac Deutscher et Pierre Broué. Aucun des éditorialistes et chroniqueurs précédemment cités n’a à l’évidence lu Deutscher et Broué et l’on peut douter que certains aient lu Service. A priori, il ne devrait pas en aller de même de Benjamin Stora, véritable historien que son histoire personnelle a de plus sans doute porté à lire Deutscher et Broué. Que celui-ci, tout en formulant quelques réserves et en signalant quelques erreurs de taille, en arrive néanmoins à écrire, dans son compte-rendu du Monde des livres, que « Les partisans et les admirateurs de Trotski auraient tort de passer à côté d’un tel livre » en dit long sur le degré d’abdication de la pensée et d’abaissement moral qui sévit aujourd’hui dans la presse « culturelle » en France. Les partisans de la révolution socialiste aujourd’hui ne passeront pas, en effet, à côté d’un livre présenté comme important, émanant des sommets de l’université britannique (Oxford, mon cher ! ) et consacré à Trotsky. Mais de là à faire pénitence et contrition comme le suggère en quelque sorte Benjamin Stora, malgré les réserves qu’il fait sur ce livre, il faudrait qu’une condition nécessaire soit remplie : que ce livre soit un livre d’histoire, écrit par un historien. B. Stora avait-il connaissance, en rédigeant sa chronique pour le Monde, du jugement définitif porté dans l’Américan Historical Review par Bertrand Patenaude, qui n’est ni un partisan ni un admirateur de Léon Trotsky, mais qui est un historien honnête, sauvant ce qui reste d’honneur à l’Université : « Dans son enthousiasme à abattre Trotsky, Service commet de nombreuses distorsions de l’histoire ainsi que de véritables erreurs factuelles à tel point que l’on peut s’interroger sur l’intégrité intellectuelle de l’entreprise. » « Service ne parvient pas à étudier d’une manière sérieuse les idées politiques de Trotsky dans ses écrits et ses discours -il ne semble pas non plus s’être jamais donné la peine de se familiariser avec elles. » (…)
Victimes collatérales de Service.
Au passage, Service trouve moyen d’insulter le secrétaire de Trotsky, Jean Van Heijenoort, militant trotskyste jusqu’en 1947, puis mathématicien et logicien de première importance. Nous apprenons que Van, comme on l’appelait, « utilisait ses fonctions auprès de Trotsky pour se procurer les documents dont il avait besoin. » en vue de préparer sa future carrière universitaire ! C’est là une interprétation « de celles dont Service est capable » : Van utilisait évidemment ses fonctions avec Trotsky pour se procurer et lui procurer des documents, il réfléchissait aux rapports entre mathématiques, dialectique et pragmatisme, et était très loin d’envisager sa future carrière, n’envisageant que son combat militant devant des années certaines de guerre, de révolution, de lutte à la vie à la mort. Mais bon, nous dit Service par ailleurs, il sortait la nuit, pour rencontrer des femmes, et cela c’était contre Trotsky, bon sang de bien sûr ! Il faut croire que Service voue une aversion particulière aux jeunes hommes proches du Vieux. Plusieurs chapitres auparavant, p. 454, il parle de la mort tragique de Jacob Blumkine, qu’il orthographie Blioumkine - l’orthographe est erronée, mais elle fait plus Juif … Blumkine est une belle et héroïque figure. Militant socialiste-révolutionnaire ayant tiré sur l’ambassadeur allemand pour tenter de briser le traité de Brest-Litovsk, il est gagné dans une longue conversation par Trotsky, officiellement exécuté pour ne pas susciter de représailles allemandes, et devient l’homme clef du contre-espionnage soviétique. En 1929 il va voir Trotsky fraichement exilé, et est fusillé à son retour en URSS. C’est le premier « trotskyste » officiellement exécuté (d’autres avaient été liquidés discrètement avant lui). Service a son petit avis bien à lui, et bien digne de lui, sur ce lascar : « Blioumkine jouait double jeu, mais cela ne lui pas évité pas la mort. Quel qu’ait été le fin mot de l’histoire, une nouvelle étape venait d’être franchie dans l’escalade de la répression … » Blumkine agent double, venait donc espionner Trotsky … Pas de source, pas de preuve, comme d’hab’. Pour Service le fait d’être un haut gradé du Guépéou est sans doute suffisant.
Service tel qu’en lui-même.
Ces notes approchent de leur fin. Il est temps pour nous d’en venir aux choses qui intéressent vraiment Robert Service, éminent professeur à Oxford. Nous pouvons sincèrement le plaindre : à l’évidence, tout ces livres de ce Trotsky qui ne pouvait pas s’empêcher de dire ce qu’il pensait, toutes ces tentatives de « coup d’Etat », l’ont beaucoup ennuyé, lui qui, bien au dessus de tout cela, a percé à jour le vrai Trotsky. Le vrai Trotsky: un Juif, ne manquant pas de sous, et attirant les femmes ! Oh certes, le Service petit-bourgeois antisémite prend soin de camoufler ses traces, bien que nous ayons déjà rencontré pas mal d’entre elles. Le chapitre Trotsky et les Juifs ne contient pas de traits antisémites, ou alors au second degré et entre les lignes, alors qu’on peut en trouver au premier degré et en toutes lettres ailleurs dans ce livre. Il s’agit de nous démontrer que Trotsky avait un problème avec ses « origines », qu’il les assumait mal. La preuve : le fait qu’il les ait invoquées pour refuser d’être, de fait, le n° 2 ou l’égal officiel de Lénine, dans des conversations avec celui-ci rapportées par Trotsky. Il semble vraisemblable que cette raison n’était pas la seule et, surtout, il est avéré que Trotsky, pendant toute la période de la révolution et la guerre civile, a de fait occupé les fonctions les plus exposées, de toute façon. Ce chapitre est un chapitre de camouflage. Le Service antisémite se présente par touches discrètes mais insistantes et répétées. Nous l’avons vu judaïsant les noMr, le prénom de Trotsky ; il transforme aussi son oncle Spenzer en Chpenzer, et ne rectifie pas une citation où le vrai nom de Zinoviev est présenté comme étant Liberman, alors qu’il s’appelait Radomilsky. Comme l’a noté David North, la judéité de Trotsky est une question centrale pour Service. Il l’affuble d’un instituteur qui lit la Torah, se référant au petit livre d’Eastman sur la jeunesse de Trotsky, où il n’est pas question de Torah, mais bien de Bible. Il définit les traits de caractère de Trotsky comme typique des Juifs émancipés voulant faire oublier et oublier eux-mêmes qu’ils sont Juifs. Les illustrations de l’édition de langue anglaise comportaient une caricature nazie de « Leiba Trotzky-Bronstein » ainsi commentée par Service : « En réalité, son vrai nez n’était pas aussi long et aussi tordu, et il n’a pas laissé sa barbiche ni ses cheveux devenir aussi hirsutes et mal entretenus. » Cette illustration et ce commentaire ont disparu de l’édition française. Après avoir fait mourir Natalia Sedova en 1960 (au lieu de 1962), proclamé une dernière fois que la plupart des proches de Trotsky « trouvèrent la mort à cause de lui » (hé oui, puisque Staline, qu’il avait tellement « agacé », les a tués ! ), Service se penche sur certains des descendants de Trotsky (écartant Sieva Volkoff, qui vécut au Mexique et est resté dans une certaine proximité politique avec le trotskysme), rectifiant au passage dans l’édition française (grâce à ses critiques américains qui avaient dénoncé la bourde, et sans le dire bien sûr) sa confusion sur celui des fils de Trotsky dont Genrietta Rubinstein avait été l’épouse (Serguei et non pas Lev, Service les ayant inversés à plusieurs reprises). Le but de ces derniers mots est de nous conduire à l’un des descendants qui est devenu, paraît-il, un hassidim pieux en Israël, portant menorah et kippa (ces précisions essentielles sont de Service ! ). La leçon est claire et n’a pas à être explicitée : chassez le Juif, il revient toujours (et ça se transmet par les gènes).
Associé à cette obsession rampante de la judéité de Trotsky, nous avons vu aussi les allusions continuelles au fait qu’il ne manquait de rien, en clair : qu’il était riche, ce qui fut loin d’être en réalité le cas. Il est vrai qu’il a généralement évité la misère noire, ce que tous les émigrés révolutionnaires furent loin de faire, mais faut-il le lui reprocher ? Pour Service la réponse est oui. Le diable allant se nicher dans les détails, voici un petit exemple frappant de petite falsification. Le jeune Bronstein a commencé à se politiser dans sa dix-septième année, de manière rapide, en fréquentant un petit cercle qui se retrouvait dans la cabane d’un jeune ouvrier jardinier, Franz Chigovsky. Bien. Vous ne le trouverez pas dans l’index, mais sachez que p. 63, à l’occasion de la mention d’un informateur de la police fréquentant aussi la cabane, celui-ci est présenté par Service comme « l’un des ouvriers de Chvigovsky ». Qu’est-ce à dire ? Chvigovsky, d’ouvrier jardinier, a été subrepticement transformé en patron jardinier employant des ouvriers ! On pourra donc dire que le jeune Trotsky fréquentait de riches patrons … Tel est le niveau, tel est le caniveau, où l’histoire oxfordienne aujourd’hui se vautre. Au même niveau, il nous reste un dernier aspect important, pour Service : les femmes ! Nous avons un chapitre carrément titré Trotsky et ses femmes. Juif, riche, et entouré de femmes ! Quel fils de pute comme aurait dit le brave colonel Robbins ! Que nous ramène au juste Service en dehors de l’impression qu’il cherche délibérément à donner sur Trotsky attirant les femmes comme un aimant ? Rien de plus que ce que l’on savait déjà, une maigre moisson : Trotsky a eu deux femmes dans sa vie, son initiatrice en marxisme Alexandra, mère de ses filles, et Natalia, mère de ses garçons, militante elle aussi et qui fut son ange-gardien pendant des décennies, et il a fait une petite crise de « démon de midi » comme on dit en France, crise psychique (et il y avait de quoi) vues les conditions de son exil, après avoir reçu un accueil extraordinaire au Mexique, avec un beau météore, Frida Kahlo. Mais Service voudrait ramener d’autres prises, alors il cancane. Trotsky courrait les jupons du quartier à Coyoacan, si, si. Et pendant la guerre civile, Larissa Reisner, surnommée - entre autres par Trotsky, qui avait de l’admiration pour elle en tant que franc-tireuse de l’armée rouge - la « Pallas de la révolution », l’a dragué. Diantre ! Et, surtout, il y a eu Clare Sheridan, sculptrice, qui fit son buste et, dans une moiteur torpide et feutrée, fut séduite par la bête … N’en jetez plus !
Dans les illustrations, Service a mis une photo, un peu ridicule mais envers laquelle Trotsky n’est pour rien, de Clare Sheridan en pamoison devant le fameux buste. A vrai dire, il la fait passer pour une idiote, alors qu‘il s‘agissait d‘une forte personnalité. Le récit de Clare Sheridan, publié en français dans le Cahier Léon Trotsky n°2 (Service connait pas), montre quelqu’un de spirituel et contient des remarques fines sur la personnalité de Trotsky. Tout indique d’ailleurs qu’ils n’ont pas « couché » … Goddam ! Mais je me risquerai à avancer la vraie raison qui émoustille tant le Service à propos de Clare Sheridan : quand même, elle, la cousine de Winston Churchill, a failli coucher avec lui ! Really shocking et tellement exciting ! Allez, finissons de faire pleinement connaissance avec Service ! Comme il n’a pas grand-chose à se mettre réellement sous la dent sous le titre Trotsky et ses femmes, il parle d’Alexandra Kollontai, sans rapport avec son sujet, mais Kollontai, il a dû apprendre au cours de sa folle jeunesse que ça fait très « sexe et révolution ». Et il se lance, attention c’est du lourd : « L’âge n’y fit rien : elle fréquenta à l’approche de la cinquantaine un homme deux fois plus jeune qu’elle, au nom évocateur : Marcel Body. » (« corps » en anglais). La Kollontai, la garce, à cinquante ans, elle couche avec un type qui s’appelle body, By Jove ! Goddam et bouteille de rhum ! C’est bolchevique mais ça lève la cuisse ! On ose à peine imaginer le Service se tapant sur les cuisses de sa magistrale découverte (il ne sait pas, par ailleurs, qui est Marcel Body, militant ouvrier français), une bouteille de whisky frelaté à la main ! Ah quand même, prof à Oxford, c’est quelque chose ! Cela en procure, des jouissances intellectuelles ! Laissons là, maintenant, notre cuistre à sa cuistrerie. Il est temps de conclure : l’affaire est grave.
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Il y a un handicap à démolir comme il se doit un tel ouvrage. C’est que bien des honnêtes gens, nigauds ou pas, entendant dire que ce livre est vraiment, vraiment mauvais, risquent de penser qu’après tout, c’est là déclaration de trotskystes dont on a brûlé l’idole : ils auraient reniflé le blasphème ! Défendre Trotsky, on y est habitué. La colère, la sainte colère qui m’a pris en lisant Service, n’est pas spécifiquement « trotskyste ». Au bout de quelques dizaines de pages, quand vous réalisez que les points d’exclamation que vous alignez sur les marges n’ont plus un sens de critique historique, de discussion politique, voire de polémique idéologique, mais sont des annotations de professeur indigné devant l’ignorance, la maladresse, la mauvaise construction d’un devoir exceptionnellement nul et exceptionnellement prétentieux, alors il ne s’agit plus seulement de Trotsky qui, en tant que tel, n’a, relativement à Service, nullement besoin d’être défendu. Il s’agit de la culture, il s’agit de la science, il s’agit de l’intelligence, il s’agit du respect. L’exceptionnalité du livre de Service n’est pas sa tentative ratée de « déboulonnage » de Trotsky. Elle est que nous avons affaire à un livre indigne du nom de livre d’histoire, et, en fait, indigne du nom de livre. Le dernier degré de la négligence, de l’ignorance et de la crasse. Dans l’absolu, il semblerait concevable d’écrire un livre contre Trotsky qui respecte les sources, les règles élémentaires de l’édition et de l’histoire, la véracité et la vérification des faits. Ce livre, force est de le constater, n’existe pas, et quand l’université d’Oxford et un bataillon de laudateurs nous annoncent sa parution, il s’avère qu’il frise littéralement l’illettrisme. Plus grave encore, des légions d’éditorialistes n’y voient que du feu, et même un Benjamin Stora ne sait plus renifler la barbarie. Quel est ce signe politique et moral qui nous est ainsi adressé, par lequel l’ordre social en place prétend nous annoncer qu’on en a fini avec Trotsky ? Fallait-il que pour en finir avec Trotsky ils en finissent aussi avec ce qui fut leur propre culture, avec le fait de savoir écrire et de savoir lire ? Il semblerait que oui. Involontairement, ces messieurs fixent les enjeux du siècle actuel.
Vincent PRESUMEY, mi-octobre 2011.