"Gardez-vous
des faux prophètes. ils viennent à vous en vêtements de brebis,
mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. cueille-t-on des raisins sur
des épines, ou des figues sur des chardons (..) un bon arbre ne peut
porter de mauvais fruits (...) ?" (Cf. Évangile
selon Matthieu,
7, 15-20)
Fin
de l'indifférence dans les relations sociales marchandes sous le
régime capitaliste ? Tu parles Charles !
Paradoxalement
les mesures de confinement si elles ont prolongé l'idéologie d'Etat
de la sauvegarde individuelle par une régression des relations
quotidiennes entre les humains, avec quelques « barrières »
répulsives, elles ont posé la question de notre dépendance les uns
des autres. Virus pervers, et pourtant si humain trop humain, qui
fait que je peux tuer simplement par l'exhalaison de mon souffle
l'être qui m'est le plus cher, mon amour, mon enfant, mon ami.
Comment ne pas penser un instant qu'il aurait pu être une invention
diabolique du cruel humain ? Accident du labo de Wuhan comme le
martèle la propagande américaine avec papy Montagnier ?
Félonie des chauve-souris ? On s'en fout, la pandémie est là
et aura été là comme preuve du recul de civilisation, parvenir à
pérenniser ce truisme : l'altruisme n'existe pas sauf dans les
infirmeries capitalistes, les hommes doivent se méfier les uns des
autres.
Ce
qu'il nous faut relever comme primordial c'est la TERREUR qui a été
instillée dans la population mondiale, terreur de la mort soudaine
au coin de la rue, en croisant un quidam dans le supermarché, pour
avoir touché une poignée de porte, pour avoir discuté avec un vis
à vis à moins d'un mètre. Au fond le capitalisme décadent AVAIT
BESOIN DE CE VIRUS pour continuer son règne de l'individualisme
frileux. La notion d'état d'exception, de prétendu sauvetage de
l'humanité, est venue conforter l'esprit capitaliste égotiste. La
terreur est un ingrédient indispensable à la domination par l'Etat
des sept milliards d'individus plus finement que le nazisme ou le
stalinisme. On aura assisté de façon transitoire et incertaine, non
pas aux hypothétiques mutations du virus, mais à la mutation de la
démocratie libérale en dictature « sanitaire » avec la
déification de l'Etat sauveur.
Pendant
un demi-siècle l'école idéologique dominante américaine a surfé
sur la théorie du totalitarisme étant entendu comme produit
idéologique forcément issu de 1789 et de 1917, par les «livres
noirs » des réacs Hannah Arendt, François Furet et
Soljetnitsyne. L'échec de 1789 n'était pas l'échec temporaire
d'une bourgeoisie progressiste mais de l'idée de révolution du
genre humain. L'échec de 1917 n'était pas seulement l'échec d'une
révolution « prématurée » mais la confirmation de la
vocation totalitaire de toute révolution. La stigmatisation des deux
principales révolutions de l'histoire moderne renvoyait à une
terreur immanente qui vient automatiquement mettre en cause les
bonnes relations « habituelles » indispensables à la
survie de tous sous un capitalisme globalement « libéral »
mais totalement destructeur. Les historiens de l'école américaine
dominante, unilatérale et féroce, et leurs relais universitaires
européens ont été tous des menteurs qui, à chacun de leurs contes
de terreur, oubliaient volontairement le facteur de la guerre en 1792
comme en 1914, le colonialisme comme l'impérialisme, et la trahison
des théories de l'émancipation. De tout temps la guerre a été la
source du sentiment de terreur, et pas des exactions ponctuelles de
la populace de septembre 1792, ni de l'inadmissible répression de
Kronstadt par l'Etat-parti bochevique.
Le
même mensonge est perpétré par tous les chefs d'Etat avec la fable
selon laquelle « nous sommes en guerre », une guerre de
tous contre tous pourtant où il n'est nullement question de se
« serrer les coudes » et où les Etats impérialistes
continuent à se cracher dessus. Le facteur de la guerre n'a jamais
été un élément d'unification du monde mais la preuve de
l'existence de la barbarie de la société à telle époque et de
l'incapacité d'évoluer vers l'unification universelle sur des
principes humains. La pandémie actuelle n'est pas une guerre. Pas
une guerre classique en tout cas. C'est aussi une guerre... des
classes. Elle n'est une guerre « sacrée » que pour les
dominants qui sont en guerre « prophylactique » contre
une population mondiale qui ne veut pas être considérée comme un
troupeau infecté qu'on parque en nations et en continents séparés,
pour tenter de la déconfiner le plus vite possible pour la reprise
« normale » de l'exploitation de l'homme par l'homme.
Il
faut le constater sans émoi, la terreur du virus « chinois »
participe du chaos du capitalisme actuel et de l'actualité du chaos
capitaliste ; en même temps cette terreur est bonne conseillère
pour la conscience des hommes d'en bas : dans quel monde
sommes-nous appelés à « survivre » ? Pour les
dominants, dans ce chaos il faut encore donner espoir dans la
continuation d'un capitalisme protégé et vacciné. Mais la terreur
a suscité, au début, l'urgence d'un protection et d'un sauvetage
avec cet esprit du sacrifice qui sied si bien aux nations
bourgeoises, surtout en commençant par ceux d'en bas. Elle ne peut
plus suffire.
COMMENT
L'IDEOLOGIE POLITIQUE REPRIT SES DROITS FACE A L'OPPOSITION MALADIVE
DE LA CLASSE OUVRIERE
« Merci
pour cet éclairage », ou « dans l'entourage du premier
ministre on nous informe que », selon les formules du « chef
du service politique » du journalisme de commentaire (qui pense
à notre place), la description du paysage infecté a très
rapidement été « encadrée » dans le prisme de la
figuration politique traditionnelle. Face au gouvernement
louisphilippard de Macron, la droite bourgeoise a opposé ses
solutions « urgentes » à la pandémie, avec en premier
lieu ses édiles du sud de la France, avec Douste-bla-bla, qui ont
formés le choeur des pleureuses autour du druide Raoult, et sermonné
Macron et son Philippe sur ce qu'ils auraient dû faire. La gauche
restait muette derrière une CGT grognon ; le populiste
Mélenchon alla tâter le terrain auprès du docteur starlette de
Marseille, et des musulmaniaques toujours voilés sur les réseaux
sociaux, mais sans plus. Le clivage droite/gauche finit par
s'exprimer plus nettement en vue du déconfinement du 11 mai.
Artisans et petits commerçants, clientèle électorale de la droite
classique et du RN, ruaient dans les brancards depuis un bon moment :
« Ce confinement est une honte, nous voulons reprendre le
travail », « nous sommes en larmes devant la faillite
probable de la moitié d'entre nous ».
Stupeur
lorsque l'on apprit que les enseignants (ces fainéants, dixit
P.Praud) annoncèrent leur hostilité à une reprise du collier
éducatif au milieu des milliers d'enfants infectiologues ! Ils
ne font pourtant que rejoindre l'opposition muette de ces millions de
prolétaires fainéants qui ne veulent pas reprendre le travail
nosocomial sans matériel minimum de protection ni monter dans les
wagons de la mort de la RATP et de la SNCF. Le clivage droite/gauche
retrouvait ainsi ses fondements électoraux : à ma gauche les
fonctionnaires fainéants avec garantie d'emploi à vie et ces
salauds d'ouvriers qui veulent continuer à être payés à rien
foutre, à ma droite la principale entreprise qui produit la
« richesse nationale » sans compter ses heures, le
secteur privé. La campagne électorale municipale a donc résisté
aux affres de l'épidémie. Jamais on n'avait vu autant de doctes
docteurs donner autant de détails stupides pour ne pas porter un
masque chirurgical, inutile ; puisqu'ils l'expliquaient de
toutes les manières imaginables. Un temps la police reçu consigne
de mettre à l'ombre les promeneurs masqués et non membres du corps
médical.
Pourquoi
cette hâte à redéployer le ringard « paysage »
politique bourgeois ? Ils n'ont pourtant pas eu le temps de
bâtir une union nationale, un « gouvernement d'union
nationale », comme en période de guerre classique où tous les
partis bourgeois de droite et de gauche s'unissent pour envoyer le
prolétariat au casse-pipe. Tout le monde l'a compris sans qu'un
parti révolutionnaire vienne nous l'expliquer : pour redémarrer
au plus vite « la production ». En effet, le monde
capitaliste tout entier tremble depuis des semaines, gravement
infecté par sa pandémie économique qui secoue ses bourses et frôle
la castration. En ce début de printemps, les millions de chômeurs
poussent comme des champignons et on se fiche du suicide de nombreux
petits et moyens entrepreneurs.
La
course poursuite pour l'Etat qui déconfinera le premier est
sérieusement engagée, même au risque de bricoler les chiffres
funèbres des Salomon de tous les pays. Le Capital ne rigole pas. Le
principal pays gauchiste reste l'Allemagne dont la chaîne
propagandiste vante tous les jours ses efforts « solitaires »
pour accueillir les migrants, et surtout afficher son désespoir que
les autres pays (vassaux économiques) ne veuillent pas se charger du
reste de la misère migratoire. Tard concernée par le virus, la
reine de l'Europe déconfite veille à faire croire qu'elle s'en sort
mieux mais tremble autant que les autres en confinant la plupart de
ses petits commerces.
Pour
ce weekend de la mi-mars un spectre hante les médias gouvernementaux
ici : ces cons d'ouvriers vont-ils encore persister dans leur
droit de retrait ? Sur les plateaux de télévision, les experts
économiques se succèdent pour peser le pour patronal et le contre
des ploucs invisibles. Voire pour « relancer l'économie sans
relancer la pandémie », comme l'ergote une oie blanche, ravie
de son jeu de mot. Songez que l'équation est cruelle. Le confinement
n'a servi à rien. Il eût fallu que toute la population (plutôt les
banlieues pauvres et à boulot de merde) ait été contaminée dans
les, disons 60%, disent les mathématiciens de la virologie véhémente
et de l'infectiologie savante, pour qu'on puisse délivrer
l'industrie capitaliste sans souci de deuxième vague. Fallait pas
confiner aussi bêtement, disent d'autres...
CONCLUSION "française"
La bourgeoisie française est la seule au monde "des riches" à avoir aussi honteusement fliqué la population "confinée" mieux qu'au goulag avec de nouveaux ausweiss, où le flic borné fût d'abord le représentant du percepteur mais pas de la charité hospitalière; et nous qui nous ventons d'être évolués, peuple supérieur au monde, "libres d'esprit" et indépendants, avons accepté sans honte cette vilenie. Mais il y aura toujours plus minables que nous, les larves de BFMTV (cf. Macron le grand leader, aritcle de Daniel Schneidermann dans Libé). Ces larves de journalistes acceptent aussi l'humiliation des policiers et des pompiers en banlieue islamisée sans ou pendant la pandémie.
Les 8000 morts des EPHAD sont mis en avant de façon exagérée; certes les gouvernementeurs assuraient qu'il fallait protéger "les plus fragiles d'entre nous", tout en les laissant s'infecter les uns les autres enfermés qu'ils étaient dans leurs mouroirs réceptacles à virus en mode confiné. On doit nuancer qu'il faut noter que les plus graves, en état déplorable (Alzheimer, jets d'excréments), sont morts de leur "belle mort", et, de source médicale sûre, se sont éteints sans cris et sans douleur. Par contre les morts "au front du travail" partout dans la classe ouvrière (par ex. les chauffeurs de bus à Londres), c'est aussi inadmissible que les accidents du travail..
La lourdeur administrative de l'Etat français (gouvernement + administrations diverses) est incommensurable, plus lourde et arriérée que celle de n'importe quel pays "sous-développé". Ce n'est pas simplement la faute à une politique libérale comme le lui reproche la gauche stalinienne, c'est en effet la tradition de la centralisation parisienne très hiérarchisée et coincée. Le mensonge éhonté sur les masques restera aussi honteux que l'affaire du sang contaminé. Toute une série de manquements au plus élémentaire bon sens ne seront pas oubliés à l'heure des comptes, certainement pas parlementaires. Un exemple ancien: depuis 3 mois une entreprise française a mis au point un test ultra-rapide, qui répond à l'urgence de l'inqualifiable inaptitude de la bureaucratie étatique française à se servir de ce moyen, il est en voie d''homologation". Entre-temps plusieurs pays se sont portés acquéreurs, et l'entreprise pourra répondre aux homologateurs bureaucrates qu'ils peuvent aller se faire… homologuer!
La même bureaucratie juridique se permet d'humilier en permanence sa propre police, dès que les paumés de banlieue islamisée provoquent un crash ou un accident grave, on annonce aussitôt qu'une enquête va être menée sur le comportement policier (ainsi pendant l'union pandémique où les cons ont continué à faire les cons, on les entendait, menaçants et insultants, crier aux flics en train de soigner un excité à moto qui s'était viandé: "tu vas le payer"!); la noria des réseaux asociaux comme les comiques de "Décolonial news" s'était ruée sur place avec permission de filmer avec portables les "crimes policiers", alors que les attroupements sont interdits. Le message victimaire de la magistrature gauchiste aux "paumés" est clair: "faites confiance à la justice bourgeoise et oubliez que vous êtes des laissés pour compte à la marge du prolétariat, et finalement aussi membres du prolétariat!".(*) C'est la politique de Marie-couche-toi-là d'une puissance déchue prête à tous les reniements pour ne pas être abandonnée par ses anciennes colonies (cf.https://www.cnews.fr/monde/2019-11-06/pierre-vermeren-il-y-un-melange-dignorance-de-naivetes-et-de-condescendance-dans). Osons croire que les pays déchus avec une bourgeoisie impuissante sont le terreau des futures révolutions, à condition qu'elles ne soient pas "nationalistes".
Plein de poncifs bureaucratiques ont volé en éclats: la centralisation à la française n'est plus qu'une croquemitaine, le fédéralisme en régime capitaliste une autre fable (la gonflante Allemagne ment aussi sur les chiffres et ne fait pas mieux, elle prévoit des millions de masques… pour le mois d'août), la protection des travailleurs aura été une farce ministérielle depuis le début, les bobos sont partis à la campagne avec un total mépris pour les prolétaires du 93 et de Bagneux, etc. L'union pandémique n'aura exhibé que la plus méprisable arrogance de l'élite bourgeoise pour ceux d'en bas, mais aura révélé aux yeux de tous l'incompétence congénitale des exploiteurs, et la nécessité de les renverser tôt ou tard de leur piédestal vermoulu.
(*) Sur l'incident de Villeuve-la-Garenne, les racoleurs sous-politiques du NPA, après avoir soutenu la vente démocratique de la drogue, apportent un grossier soutien aux apaches (en capuches) qui doivent rester maîtres des quartiers pauvres, qu'ils renomment étrangement « de nombreux habitantEs de Villeneuve-la Garenne » (qui) se révoltaient contre les forces de police. Ces courageux confinés et cons finis saluent en plus les émeutes du dimanche soir : « révoltes (qui) éclataient dans plusieurs quartiers populaires d’Île-de-France (Saint-Denis, Fontenay-sous-Bois, Gennevilliers...) alors que le journaliste Taha Bouhafs était violemment interpellé par les forces de l’ordre ». (NB: Taha Bouhafs est autant journaliste que ma grand-mère était CRS).
CONCLUSION "française"
La bourgeoisie française est la seule au monde "des riches" à avoir aussi honteusement fliqué la population "confinée" mieux qu'au goulag avec de nouveaux ausweiss, où le flic borné fût d'abord le représentant du percepteur mais pas de la charité hospitalière; et nous qui nous ventons d'être évolués, peuple supérieur au monde, "libres d'esprit" et indépendants, avons accepté sans honte cette vilenie. Mais il y aura toujours plus minables que nous, les larves de BFMTV (cf. Macron le grand leader, aritcle de Daniel Schneidermann dans Libé). Ces larves de journalistes acceptent aussi l'humiliation des policiers et des pompiers en banlieue islamisée sans ou pendant la pandémie.
Les 8000 morts des EPHAD sont mis en avant de façon exagérée; certes les gouvernementeurs assuraient qu'il fallait protéger "les plus fragiles d'entre nous", tout en les laissant s'infecter les uns les autres enfermés qu'ils étaient dans leurs mouroirs réceptacles à virus en mode confiné. On doit nuancer qu'il faut noter que les plus graves, en état déplorable (Alzheimer, jets d'excréments), sont morts de leur "belle mort", et, de source médicale sûre, se sont éteints sans cris et sans douleur. Par contre les morts "au front du travail" partout dans la classe ouvrière (par ex. les chauffeurs de bus à Londres), c'est aussi inadmissible que les accidents du travail..
La lourdeur administrative de l'Etat français (gouvernement + administrations diverses) est incommensurable, plus lourde et arriérée que celle de n'importe quel pays "sous-développé". Ce n'est pas simplement la faute à une politique libérale comme le lui reproche la gauche stalinienne, c'est en effet la tradition de la centralisation parisienne très hiérarchisée et coincée. Le mensonge éhonté sur les masques restera aussi honteux que l'affaire du sang contaminé. Toute une série de manquements au plus élémentaire bon sens ne seront pas oubliés à l'heure des comptes, certainement pas parlementaires. Un exemple ancien: depuis 3 mois une entreprise française a mis au point un test ultra-rapide, qui répond à l'urgence de l'inqualifiable inaptitude de la bureaucratie étatique française à se servir de ce moyen, il est en voie d''homologation". Entre-temps plusieurs pays se sont portés acquéreurs, et l'entreprise pourra répondre aux homologateurs bureaucrates qu'ils peuvent aller se faire… homologuer!
« Le
sentiment de déclassement de nombreux Français masquait une vérité
que peu voulaient connaître: la cinquième ou sixième puissance
économique mondiale est un pays déclassé. L’ancienne première
puissance politique, économique, militaire et démographique
occidentale (selon les domaines entre les XVIIe et XIXe siècles) est
devenue une puissance moyenne. Soit. Mais la promesse faite aux
Français d’un État protecteur, éducateur, visionnaire et
architecte, en un mot stratège, dont les premières dépenses
publiques au monde sont acceptées du fait de notre contrat social,
est rabaissée au rang de gestionnaire endetté et dépassé. Si la
tiers-mondisation parfois dénoncée est excessive, la France est
revenue à sa condition de pays méditerranéen aux côtés de ses
sœurs latines, l’Espagne et l’Italie, littéralement fauchées
par la crise du coronavirus ». (Pierre Vermeren).
Plein de poncifs bureaucratiques ont volé en éclats: la centralisation à la française n'est plus qu'une croquemitaine, le fédéralisme en régime capitaliste une autre fable (la gonflante Allemagne ment aussi sur les chiffres et ne fait pas mieux, elle prévoit des millions de masques… pour le mois d'août), la protection des travailleurs aura été une farce ministérielle depuis le début, les bobos sont partis à la campagne avec un total mépris pour les prolétaires du 93 et de Bagneux, etc. L'union pandémique n'aura exhibé que la plus méprisable arrogance de l'élite bourgeoise pour ceux d'en bas, mais aura révélé aux yeux de tous l'incompétence congénitale des exploiteurs, et la nécessité de les renverser tôt ou tard de leur piédestal vermoulu.
(*) Sur l'incident de Villeuve-la-Garenne, les racoleurs sous-politiques du NPA, après avoir soutenu la vente démocratique de la drogue, apportent un grossier soutien aux apaches (en capuches) qui doivent rester maîtres des quartiers pauvres, qu'ils renomment étrangement « de nombreux habitantEs de Villeneuve-la Garenne » (qui) se révoltaient contre les forces de police. Ces courageux confinés et cons finis saluent en plus les émeutes du dimanche soir : « révoltes (qui) éclataient dans plusieurs quartiers populaires d’Île-de-France (Saint-Denis, Fontenay-sous-Bois, Gennevilliers...) alors que le journaliste Taha Bouhafs était violemment interpellé par les forces de l’ordre ». (NB: Taha Bouhafs est autant journaliste que ma grand-mère était CRS).
Pour aggraver son cas, la secte petite-bourgeoise d'une
démagogie sans limite, mais dans la simple figuration, assimile quelques racailles - qui viennent jouer au père la morale - aux « habitants
des quartiers populaires », et demande la dissolution de la
police. On regrette qu'ils ne demandent pas aussi la dissolution du
corps des pompiers, ce bras armé de lances d'incendie ! qui est régulièrement aussi la cible de leurs amis racistes islamistes et les trafiquants. En soutenant la voyoucratie barbare et écervelée la secte NPA a perdu toute dignité politique. Ce qui n'élimine pas le fait que des policiers peuvent se comporter comme des voyous, ni d'être d'anciens voyous. C'est en revanche anti-marxiste, et étranger à la conduite du mouvement ouvrier d'imaginer une solidarité entre prolétaires et lumpenprolétariat (mais le sujet est plus complexe et j'y reviendrai).
« Le
NPA apporte son soutien à toutes les victimes des violences
policières et aux habitantEs des quartiers populaires qui se
révoltent contre la police, bras armé d’un État
autoritaire. Nous réclamons immédiatement : L'arrêt
des amendes, Le désarmement de la police et la dissolution de
la brigade anti-criminalité. »On présume que ces admirateurs de Bakounine espèrent ainsi épauler la LFI de Mélenchon comme « médiateur
social » afin de garder la main sur décoloniaux et autres
délirants, médiation radicale inversée dont l'Etat justement
besoin pour entretenir ce genre de population dans le culte de la violence
impuissante et l'anti-flic primaire. La fonction de ces trotskiens
bien de chez nous, est donc de « réussir l'intégration »
des inintégrables en leur vendant une indignation, certes
outrancière et caricaturale, mais au moins pour les appâter à un
esprit de justice électoraliste, jusqu'au moment où une partie des
excités aura grandi dans sa tête et se sera aperçu que le NPA n'est qu'une bande de rigolos immatures qui appellent, en quelque sorte, au meurtre des policiers par la mafia des "quartiers populaires". Le spectacle de la mafia des apaches sert en même temps l'Etat en renvoyant au "besoin de sécurité" … mais sous le contrôle des mercenaires bourgeois. Le NPA contestataire et odieux sert à introniser un tel spectacle.
«
Le lumpenproletariat, cette lie d'individus corrompus de toutes les
classes, qui a son quartier général dans les grandes villes est, de
tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est absolument
vénale et impudente [...] Tout chef ouvrier qui emploie ces
vagabonds comme défenseurs ou qui s'appuie sur eux prouve qu'il
n'est qu'un traître au mouvement ». Engels
LE
GENIE « REVOLUTIONNAIRE » DE TRUMP
Le
mot révolutionnaire ne veut rien dire et n'importe qui peut s'en
accaparer, mais avec Trump je
le réutilise dans le sens provocateur et plus subtil politiquement qu'il n'y paraît. Si Macron a l'allure du dernier roi de France Louis-Philippe, roi bourgeois avec la petitesse d'esprit des rentiers, Trump figure assez bien un dernier Napoléon, III, parvenu et coureur de jupons. En 2017, j'avais nuancé ma comparaison :
le réutilise dans le sens provocateur et plus subtil politiquement qu'il n'y paraît. Si Macron a l'allure du dernier roi de France Louis-Philippe, roi bourgeois avec la petitesse d'esprit des rentiers, Trump figure assez bien un dernier Napoléon, III, parvenu et coureur de jupons. En 2017, j'avais nuancé ma comparaison :
« Trump
n'est pas Napoléon III ni Bismarck. Les ouvriers américains n'ont
rien à attendre de lui. S'il leur promet le plein emploi c'est pour
mieux les ressouder à la Nation, ressouder la Nation c'est la
préparer à la pleine guerre. Trump ne transgresse pas les lois de
l'ordre bourgeois. Trump n'est pas plus immonde que ses
contradicteurs de l'Alt Left et ses confrères de l'Alt Right, il
veut par tous les moyens, même militaires, préserver et agrandir
l'hégémonie américaine partout dans le monde ». (...)
« Partout
dans l'Occident "évolué", chefs d'Etat et caciques de la
gauche bourgeoise traditionnelle ont mis en garde le nouveau et
"imprévisible" maître du monde sur sa politique de
fermeture à l'immigration. Après avoir été décrit des mois
durant comme un clown "imprévisible", Trump est à présent
qualifié d'incompétent manipulé - par le "léniniste"
Bannon - selon les élites journalistiques de Washington et New-York.
Du nom de ce conseiller politique issu de l'extrême droite
américaine qui a déclaré être fier du qualificatif avec un
mélange d'humour et d'amalgame outrancier: "Lénine voulait
détruire l'Etat et c'est aussi mon objectif. Je veux tout mettre par
terre et détruire l'establishment". En France, un abonné au
soutien sans faille à Israël et à la diplomatie US, Alexandre
Adler saluait l'intelligence de Trump : « ...
Trump n'est ni dénué d'astuces ni dépourvu d'intelligence, il
parvient, dans son déluge verbal à faire des propositions parfois
de bon sens. Je ne suis ni totalement hostile à son protectionnisme,
ni totalement opposé à son idée de se replier de théâtres
d'opération dans lesquels la puissance américaine a été mal
engagée ».
J'ajoutais aussi : « Trump
exprime la vraie nature de la bourgeoisie, qui n'est pas et ne sera
jamais internationaliste malgré l'affichage de ses chants
islamophiles et antiracistes; il exprime moins les couches populaires
et à un niveau moindre les couches ouvrières qui ont commis un vote
protestataire qu'un changement de cap obligé qui fait voler en éclat
la notion de mondialisation, non pour un simple repli sur un soi
national, mais pour une réorientation impérialiste ».
Un sous-titre suivait : « COMMENT SERA LE MONDE EN 2020? »
où je notais les prévisions de la CIA (une explosion du problème
de l'immigration). CIA et Attali se sont donc gourrés en beauté sur
tout. Moi-même j'étais loin d'imaginer une crise sanitaire. Je
revenais cependant à ma comparaison avec Badinguet (Napoléon III) :
« Le
populisme de Trump s'apparente en effet plus à un bonapartisme
bâtard (alliance virtuelle du Chef de la Nation et de la plèbe)
qu'à ce concept vague et confusionniste de populisme agité par les
élites politiques bourgeoises pour désigner comme proto-fasciste
meilleur démagogue qu'eux. Trump
peut toute.fois s'inspirer de la manière « ouvriériste
» avec laquelle Badinguet soignait sa popularité, en se rendant
dans les écoles, les hôpitaux et les casernes, mais aussi en
province ; et de sa manière de se jouer des institutions
bourgeoises classiques ; le 30 octobre 1849, Napoléon le
petit se sentit suffisamment fort pour renvoyer son gouvernement et
le remplacer par un autre, composé de parlementaires de moindre
envergure, des « seconds couteaux ».
Trump
renvoie régulièrement tel ou tel ministre et ne s'en porte pas plus
mal. L'insécurité de ses promus de l'establishment ravit ses fans.
Macron en a pris de la graine en se moquant de son parti fantoche
lors du vote pour la pension de veuvage, en rendant visite au
pestiféré docteur Raoult, et en balayant d'un revers de manche le
confinement éternel de 18 millions de retraités. Dans le chaos
capitaliste, le chef suprême inspire plus confiance que la
quincaillerie parlementaire et syndicale, parce qu'il peut trancher
sans bla-bla assembléiste et sans délais bureaucratiques.
Les
dernières décisions de l'empereur Trump tombe sous... le bon sens.
Je recopie l'analyse du Huff Post concernant le lâchage de
cette outre vide l'OMS:
« Naturellement,
le président américain, critiqué aux États-Unis pour sa gestion
tardive de la pandémie, cherche des boucs émissaires, extérieurs
comme l’OMS et intérieurs comme les gouverneurs démocrates des
États les plus touchés. Par ailleurs cette décision s’inscrit
dans la continuité du logiciel America
First qui
guide le président américain: unilatéralisme et nationalisme,
utilisation sans tabou de l’arme économique pour appuyer la
poursuite des intérêts américains. Le budget américain pour 2021
prévoyait déjà une baisse considérable du soutien américain à
l’organisation. Donald Trump met le doigt brutalement sur des
tabous et faux-semblants de l’ordre international. Mais
il serait trop simple de se focaliser sur la méthode sans
s’interroger sur le fond de la critique trumpienne. L’OMS n’a pas été exemplaire dans sa
gestion de crise. Dans les premières semaines de l’épidémie,
l’organisation a répété sans distance les éléments de langage
de Beijing. Ainsi le 14 janvier, dans un tweet, l’OMS affirme
«qu’il
n’existe aucune preuve claire de transmission d’homme à homme».
Le Dr Tedros a loué la réponse chinoise offrant, selon lui, «un
nouveau standard»
dans la lutte contre les épidémies, malgré l’opacité et les
mensonges du régime chinois. Certes, les organisations
internationales doivent, par définition, trouver un équilibre entre
les intérêts des États qui les composent, en particulier les
grandes puissances, mais la proximité entre la propagande chinoise
et le langage officiel de l’organisation mérite débat ».
Les
commentateurs s'accordent à noter que le repli nationaliste et
protectionniste après la crise de 1929 a accéléré l’effondrement
du système international déjà précaire issu de la fin de la
Première Guerre mondiale. Basta le passé et la focalisation sur le
soit disant imprévisible Trump, la crise des masques démasque en
particulier l'incurie et surtout la soumission à l'impérialisme
chinois de la bourgeoisie française.
La Chine, avec la nouvelle mise en place de la Route de la
Soie ou de la Banque Asiatique de Développement, a créé ses
propres rapports de dépendance avec ses partenaires, en dehors des
institutions post 1945. Les Etats-Unis sont cependant complètement
imbriqués dans les rapports commerciaux avec la Chine, laquelle
était encore à la veille du coronakrach la locomotive de l'économie
mondiale. Au
grand dam des deux impérialisme dominants, la crise sanitaire
renforce déjà les appels de toutes les fractions bourgeoises
nationales, en Europe, à un reflux de la globalisation, déjà
alimenté par les diverses pleureuses écologiques, en faveur du
rapatriement de certaines chaînes de production. Et par conséquent
porter atteinte au profit chinois. Je n'ai là aussi qu'à recopier
la presse économique :
« Le
PIB chinois plonge de 6,8 % pour la première fois depuis
quarante ans. Même pendant la crise financière de 2008 qui a frappé
l’Occident, la Chine n’avait pas connu de récession. Pour la
première fois depuis plus de quarante ans, la Chine a vu au premier
trimestre 2020 son économie effectuer un grand bond en arrière. Le
produit intérieur brut (PIB) a officiellement plongé de 6,8 %,
comparé au premier trimestre de 2019, selon les données publiées,
vendredi 17 avril, par le Bureau national de la statistique. Ce
chiffre est historique. Même pendant la crise financière de 2008
qui a frappé l’Occident, la Chine n’avait pas connu de
récession. A l’époque, grâce à son gigantesque plan de relance
équivalent à 13 % de son PIB, elle avait même été l’une
des principales locomotives de la reprise mondiale. Cette fois, que
cela soit fondé ou non, une bonne partie des Occidentaux l’accusent
au contraire d’être à l’origine de la pandémie et donc de
cette crise mondiale, la plus grave depuis les années 1930.
Survenue en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, cette
crise pourrait être celle de trop".Autre
conséquence : il n’est pas certain non plus que la Chine
parvienne à mettre
un terme cette année à la grande pauvreté,
comme le président, Xi Jinping, s’y était engagé. Alors que des
millions de diplômés vont rentrer sur le marché du travail dans
les mois à venir, la situation de l’emploi est inquiétante".
Le
fanion de la direction idéologique mondiale dans la tourmente de la
pandémie d'un capitalisme décadent reste américain. Depuis le
début de la crise engendrée par le Covid-19, Donald Trump n'a pas
caché pas la motivation principale das Kapital: voir le continent US
et son économie redémarrer au plus vite. Les quinze jours de
confinement national conseillé (et non imposé) étant désormais
passés, il est donc grand temps de rouvrir big America. Cela ne peut
avoir lieu sans une mystification à vocation mondiale. Il n'est pas
nécessaire d'être grand clerc depuis le début de la pandémie pour
supputer ou voir venir des révoltes "globales", des
émeutes ou une "prise d'armes". La terreur mondiale
infusée par l'obsession permanente de la présence du virus et de la
mort, incite tout naturellement les peuples et le prolétariat à
penser à un renversement violent du système d'une façon ou d'une
autre, avec le diable ou sas grand-mère. L'ennemi est et reste
invisible. Pas pour Trump. Il a désigné la Chine, plus fort que
Hitler désignant les juifs?
La
mise en accusation du laboratoire de Wuhan a envahi les plateaux
télé, avec exégèses et supputations diverses aussi farfelues les
unes que les autres, et où les journalistes ont brillé par leur
veulerie habituelle. Versant occidental ainsi qu'un vieux machin ex
prix Nobel de la paix. Trump a été plus génial encore en apportant
son soutien aux zozos qui manifestent "en armes" SVP, avec
casquettes marqués "Trump" contre le déconfinement. On ne
sait pas en général ici que le président
des Etats-Unis a moins de
pouvoir qu'un président européen, et que si le fédéralisme
américain est lamentable du point de vue sanitaire, il est excellent
pour l'encadrement du prolétariat. Les figurants armés gomment
ainsi face au monde entier, ou plutôt ridiculisent toute
"insurrection armée", ou "prise d'arme",
laquelle ne peut être considérée par conséquent que comme "grogne
populiste" et "antidémocratique". Subtil le Trump qui
laisse dire ses médias démocratiques outrés, mais se garde de
remettre en cause le
droit au port d’arme et des régions “en état de siège”,
soutenant implicitement ses supporters nullement subversifs pour
l'ordre capitaliste, contre l'injustice et l'oppression de leur
gouverneur régional. Trump est toujours du côté de la plèbe
contre l'élite ! En désignant la Chine et ses concurrents politiques, IL EXCUSE LE CAPITALISME.« Plusieurs dizaines d’opposants à la quarantaine s’étaient en effet retrouvés jeudi devant le Capitole de Richmond, siège du gouvernement de l’État de Virginie où déjà 208 personnes sont mortes. La veille, environ 3000 personnes avaient manifesté en voiture à Lansing, la capitale de l’État du Michigan, qui compte près de 2000 décès, défiant le décret de confinement émis par la gouverneure démocrate Gretchen Whitmer. Parmi les manifestants, des groupes portant des armes automatiques, des gilets pare-balles, agitant des drapeaux des États confédérés d’Amérique, des vêtements portant le nom de Trump et son slogan pour l’élection présidentielle de 2020. Des démonstrations de force qui contreviennent aux consignes de confinement et que le président s’est soigneusement abstenu de condamner. “Je pense qu’ils m’écoutent. Ils ont l’air d’être des manifestants qui m’aiment bien”, a-t-il commenté jeudi ».Des groupes portant armes automatiques et gilets pare-balles étaient mêlés aux familles venues protester contre les mesures jugées trop restrictives mises en place jusqu'au 30 avril. Ils fustigeaient notamment la fermeture des commerces considérés comme «non-essentiels», qui ont plongé propriétaires et salariés de ces magasins dans la crise. Deux plaintes ont été déposées contre la gouverneure, au motif que son décret violerait la Constitution. La gestion de la crise par Gretchen Whitmer est pourtant saluée par une majorité des habitants du Michigan, un Etat remporté de justesse par Donald Trump en 2016. Ailleurs dans le pays, des manifestations pour mettre fin au confinement ont eu lieu ces derniers jours en Caroline du Sud, dans le Kentucky ou dans l'Ohio. D'autres rassemblements sont prévus samedi à Concord (New Hampshire) et à Austin (Texas).Toujours est-il que chez le reste des Américains, l’ombre d’une seconde vague d’infections à l’automne fait craindre le pire. Aussi difficile soit la situation économique, avec 22 millions de personnes à avoir perdu leur emploi ou subi une baisse drastique de leur activité avec le confinement, un sondage Pew publié jeudi note en effet que la grande inquiétude pour deux tiers des habitants serait que la levée des différentes restrictions se fasse trop rapidement.
NOTE
1Les
contestataires étaient mobilisés sur la place Al-Nour, épicentre
des manifestations à Tripoli (nord), alors que ces derniers mois le
mouvement s’est essoufflé. Ils ont incendié des pneus et sont
restés même après l’entrée en vigueur à 19H00, heure locale,
d’un couvre-feu
imposé par le gouvernement pour enrayer la propagation de la
maladie du Covid-19. Les manifestants ont scandé des slogans
dénonçant le gouvernement mais aussi les banques et le gouverneur
de la Banque centrale. Rares étaient ceux qui avaient un masque sur
la bouche. « On
meurt de faim ou on meurt du corona ? »,
s’est par exemple plaint Karim, jeune homme de 24 ans qui fustige
une hausse des prix. Le pays connaît depuis des mois sa pire crise
économique depuis la fin de la guerre civile en 1990, marquée par
une forte récession, une fonte des réserves en devises étrangères
et une dépréciation de la monnaie nationale ayant entraîné une
forte inflation. Le Liban croule sous une dette de 92 milliards
de dollars, soit 170 % du PIB.
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