C'est le capitalisme qui est malade
« Il faut savoir écouter ceux qui savent »
« Il faut savoir écouter ceux qui savent »
Macron
(discours du jeudi 12)
« « Il
nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons,
interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé
notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au
grand jour, interroger les faiblesses de nos démocraties ». Le
même
« Je
suis inquiet que la santé ne devienne un objet de communication
belliqueuse et de conflit comme un autre, alors qu'elle devrait être
une cause ultime de lutte dans le rassemblement (…) Ce sera alors
toutes les autres maladies que nous ne pourrons prendre en charge un
infarctus du myocarde, ou une appendicite ce sont toujours des
urgences, un virus rarement (…) la couverture médiatique est
anxiogène. Je suis inquiet que ce minuscule virus ne fasse que
dévoiler les immenses fractures et fragilités de nos sociétés».
Professeur
Gilbert Deray
Sus
au « virus étranger » !
En
octobre 1938, le futur acteur et réalisateur Orson Welles avait
affolé toute l'Amérique. Animateur de radio il avait fait croire à
une invasion de la Terre par les martiens. La panique fût telle que
des commissariats furent envahis et que les standards téléphoniques
des administrations furent débordés. De nombreux romans de
science-fiction ont traité de possibles catastrophes planétaires,
menaces s'abattant subitement sur le monde entier sans que les
gouvernements puissent y remédier, sans croire que leur imagination
pourrait être dépassée par la réalité. Aucun roman, aucun film
n'a jamais imaginé un scénario pareil, cette sorte d'Armageddon
sanitaire. En mars 2020 les peuples du monde entier ont raison d'avoir peur. Ce n'est ni une blague ni une maladie qui se guérirait à 98%.
Le
fameux classique – La nuit des morts vivants – inégalé dans le
genre n'était en fait qu'une parodie de la guerre froide où les
morts vivants n'étaient en fait que des « communistes »
envahissant pour la détruire une Amérique blanche et encore
raciste.
La notion de risque
de catastrophe
planétaire
ou de catastrophe
globale (pourtant pas nouvelle et prédite ou agitée par deux cent
ans de mouvement ouvrier)
est théorisée en 2008
par le philosophe Nick
Bostrom
pour désigner un événement futur hypothétique qui aurait le
potentiel de dégrader le bien-être de la majeure partie de
l'humanité, par exemple en détruisant la civilisation moderne ;
il avait proposé également dès 2002 d'appeler risque
existentiel
un événement qui pourrait causer l'extinction de l'humanité1.
Parmi
les catastrophes planétaires potentielles figurent les changements
climatiques,
les pandémies
et les guerres
nucléaires,
mais également des risques liés aux nanotechnologies
ou à une prise de contrôle par une intelligence
artificielle
hostile, ainsi que des événements d'origine spatiale
tels que des impacts de météorites. La crise du coronavirus peut
être corrélée à un type de catastrophe planétaire correspondant
le plus souvent à des causes endogènes (dues aux actions
humaines) :
- la rapacité, la violence, l'ignorance, le fanatisme, l'imprévoyance, la surexploitation à outrance de toutes les ressources disponibles ;
- une pandémie d'origine artificielle, soit accidentelle soit criminelle. (hé hé! Bravo les prévisionnistes!)
Evidemment, nous les derniers
communistes maximalistes avons fredonné un milliard de fois que le
capitalisme aboutirait un jour à « socialisme ou barbarie »,
« destruction de l'humanité ou émancipation communiste » et en pensant exclusivement à l'accident nucléaire, confiant dans les "progrès scientifiques" de la médecine moderne.
Ce qui se produit mondialement en ce moment avec la crise du
coronavirus est aussi inattendu qu'imprévisible, stupéfiant et
extraordinaire, si déstabilisant que les autorités régnantes comme
les meilleurs économistes y perdent leur latin, s'affolent mais en
même temps jouent les sages prévenant et confiant... dans les
caprices éventuellement non prolongés du virus. Les politiques
disent démagogiquement qu'il faut écouter ceux qui « savent »,
c'est à dire médecins et chercheurs, mais ceux-là même qui
pourtant assurent rester modestes et dépassés par l'ampleur du
phénomène. Le drame qui se joue sur toute la planète est
notoirement sous-estimé, journalistes superficiels et doctes
économistes font comme si tout, bientôt, allait repartir comme
avant.
Ce
n’est pas à une simple incapacité des gouvernants
mais à une
immense crise que l’humanité est confrontée, et le capitalisme
n'y peut pas grand chose, mais le poison politicien bourgeois ne
cesse pas pour autant de tenter de contaminer les esprits, avec cet
espoir fou comme le chamane conjure les démons, c'est à dire se
branle devant l'éternité insondable. Dans un bateau qui coule le
capitaine tient à sa fierté même lorsque l'eau est montée sous
ses aisselles. Les Trump,
Zemmour, Macron, Orban, et toutes les cliques réactionnaires en
appellent à fermer les frontières « nationales » pour
stopper l'extension du coronavirus. C'est moins drôle que le nuage
de Tchernobyl. C'est pitoyable comme sont pathétiques tous les
marginaux critiques en chambre du méchant capitalisme et de sa
médecine « chimique » moderne. Le porte-voix de
l'Amérique arrogante accuse l'Europe d'avoir échoué face au virus,
alors qu'il n'a rien vu venir, tout en reprochant à la Chine d'avoir
« étouffé le problème ». La bourgeoisie chinoise
désincarnée moque « la légèreté des mesures prises dans
les démocraties occidentales », et, avec la modestie impayable
qui caractérise le dernier dinosaure stalino-capitalo vous donne
l'envie de ficher tous les partis « nationalo-marxistes »
(PCF, Insoumis et NPA inclus2)
à la poubelle : « La bataille chinoise contre l'épidémie
a montré que le PCC est de loin le parti politique avec la plus
forte capacité de gouvernement dans l'histoire de l'humanité »3.
Un diplomate chinois en a rajouté une couche (qui courait déjà sur
les réseaux), affirmant que le virus a été créé par les
américains « pour faire une guerre économique à la Chine »,
une arme biologique inventée par la CIA4.
Un sous-secrétaire d'Etat US a lui, à son tour, accusé la Russie
de « semer la discorde et d'affaiblir de l'intérieur les
institutions » (nationales) sans aller jusqu'à la suspecter
d'avoir introduit ledit virus. La théorie du bouc-émissaire fait
pourtant bien partie des fakes news gouvernementales. Sibeth Ndiaye,
porte-parole du gouvernement Macron a provoqué un tollé en Italie
en déclarant : « les mesures prises par Rome n'ont pas
permis d'enrayer l'épidémie ».
En
réalité la bourgeoisie mondiale est affolée, dépassée par
l'ampleur du phénomène tout en jouant « perso national » sur le
chaud et froid, sur le paternalisme et la dramatisation, sur la
nation versus l'horrible globalisation, sur la faute aux autres. Comment pourrait-il y a avoir une guérison nationale à une pandémie universelle, comme s'il existait un vent national, un océan national, comme si la mise en quarantaine victorieuse d'une aire géographique empêchait une nouvelle contamination provenant d'une zone non protégée… L'argument sécuritaire et prophylactique "national" ne cache même pas la faillite structurelle du mode de gouvernance capitaliste dans sa prophylaxie délirante, mais aussi évidente de bloquer toute sa vie économique en prétendant sauver la vie "des plus fragiles d'entre nous" parce que bourgeois et prolétaires, en tant qu'êtres vivants, ministres ou chômeurs, peuvent être détruits par la maladie. Sauf que les principales victimes seront celles des classes inférieures, de la classe ouvrière et de tous ceux qui n'ont pas les moyens de se soigner, ni mutuelles avantageuses...
Dans les guerres aussi la bourgeoisie prétendait sauver "les plus fragiles d'entre nous"... la différence ici est qu'elle ne contrôle même plus comme en temps de guerre et qu'elle est menacée en son être même! Et par cet ennemi invisible qui n'a même pas de conscience ni de projet humain qui est celui, historique, des meilleurs défenseurs du prolétariat.
La communauté internationale est bien une communauté innommable, une fiction lamentable dans la tourmente où certains ont l'arrogance de prétendre qu'on hystérise un phénomène secondaire.. L'ennemi est invisible et on se comporte comme si nous étions en guerre mondiale, la troisième avec une incroyable et imprévue militarisation de la vie civile comparable au 1984 d'Orwell... La mobilisation des esprits n'est pourtant ni populaire, ni résolue, ni enthousiaste ni haineuse (quoique l'on ne cible pas encore sur les migrants, proies faciles à la peur de « l'étranger », mais cela ne saurait tarder)5.
Dans les guerres aussi la bourgeoisie prétendait sauver "les plus fragiles d'entre nous"... la différence ici est qu'elle ne contrôle même plus comme en temps de guerre et qu'elle est menacée en son être même! Et par cet ennemi invisible qui n'a même pas de conscience ni de projet humain qui est celui, historique, des meilleurs défenseurs du prolétariat.
La communauté internationale est bien une communauté innommable, une fiction lamentable dans la tourmente où certains ont l'arrogance de prétendre qu'on hystérise un phénomène secondaire.. L'ennemi est invisible et on se comporte comme si nous étions en guerre mondiale, la troisième avec une incroyable et imprévue militarisation de la vie civile comparable au 1984 d'Orwell... La mobilisation des esprits n'est pourtant ni populaire, ni résolue, ni enthousiaste ni haineuse (quoique l'on ne cible pas encore sur les migrants, proies faciles à la peur de « l'étranger », mais cela ne saurait tarder)5.
Le
réac de service au Figaro et chez Praud, Rioufol, y va de son
couplet : « N'en déplaise aux hallucinés du mondialisme,
l'addition des crises, sanitaire, économique- doit beaucoup à la
globalisation et à son éloignement des spécificités locales »6.
Le spectre de l'horrifique mondialisation viendrait se dissoudre
contre la blanche nation.
Le
petit télégraphiste de la finance sans fard et sans dignité,
actuel locataire de l'Elysée, s'est mis à parler de plus, contre la
« folie » coronarvirienne, comme un vulgaire bonze CGT,
ou un brexiter britannique, se faisant le
chantre, surprenant, du vieil Etat-providence, de la gratuité des
soins, et de la nécessité de ne plus « déléguer
à d’autres notre alimentation, notre protection, notre
capacité à soigner, notre cadre de vie » ;
et sans doute aussi à cesser de déléguer les délocalisations
d'usines...7
LA
CATASTROPHE QUI VIENT ET SANS REEL MOYEN POUR LA CONJURER
Le
journal du dimanche semble s'extraire de cet incroyable optimisme
sous-jacent à la propagande gouvernementale (on va s'en sortir... un
peu de patience...) tout en croyant à une sortie honorable comme
lors des précédentes crises économiques, simplement économique
dirais-je :
« La
crise du coronavirus est historique, non pas par l'ampleur de la
menace, mais par les conséquences qu'elle engendre. Jamais une crise
sanitaire n'a eu un impact financier et économique aussi important.
Deux précédents existent (la peste noire de 1347-1352 et la grippe
espagnole de 1918), mais, dans les deux cas, le système financier
n'était pas mondialisé. Aujourd'hui, le monde économique est dans
un équilibre précaire. Et c'est une double crise qui débute :
d'une part, la panique boursière va avoir des conséquences directes
sur l'économie réelle ; d'autre part, les mesures sanitaires prises
par les gouvernements (à commencer par le confinement des
populations) va mettre à l'arrêt de très nombreuses activités
économiques.(...) Le gouvernement est donc prêt
à s'endetter pour éviter le pire.
Mais, une fois la crise passée, il devra revenir dans les clous
budgétaires fixés par l'Union européenne, et ce pour éviter la
récession. Cela peut se traduire par d'importants plans d'économies
comme ceux qu'ont mené les gouvernements sous Nicolas Sarkozy et
François Hollande après la crise financière de 2008-2010) ».
Si
ce n'est plus une simple crise économique mais historique, comment
de simples opérations de colmatage financier bancaire à la
Hollande/Sarkozy pourraient-elles venir à bout d'un phénomène
porteur de mort généralisée, avec un moulinet à parole
ministérielle à l'évidence impuissant à éviter « le
pire » ; car le problème n'est pas fondamentalement
financier, mais sanitaire et social. En deuxième lieu, ce drame
humain qui détruit toute interaction entre les hommes, aboutit en
temps réel à la quasi paralysie...de ce qui fonde le capitalisme,
l'économie marchande. Les économies du monde entier plongent dans
« confinement social » où les milliards d'humains,
interdits de rejoindre les lieux de production, devraient « se
sauver » en se claustrant dans leurs nouvelles cavernes en
attendant le printemps, l'été ou que le virus veuille bien se
fatiguer d'exister et de se répandre.
Ni
chez le président ni chez son premier ministre il n'y a une
perception réelle des risques encourus et de la durée et extension
de l'épidémie. Ils sont en état de panique, comme le notent nombre
de médecins, premiers exposés. Ils sont comme des pompiers au
milieu d'un incendie géant qui pensent que de simples lances à
incendie suffiront à limiter les ravages. Le professeur Gilbert
Deray a en partie raison de souligner le rôle anxiogène des médias
et qu'on laisse de côté les autres maladies ou virus, mais ce virus
a justement la particularité de révéler toutes les fractures
sociales et de classe, même si tous les individus peuvent en être
victimes. L'affolement vient du sommet des Etats, ce que ne voit pas
le ponte Deray. Le Figaro a eu raison de titrer « la
technocratie est nue ». La bureaucratie étatique désincarnée
n'a pris en compte que la dimension financière. Et l'épidémiologie
qu'elle invoque est truffée de préjugés idéologiques
La
vérité est que le virus
est incontrôlable, comme est insondable l'ignominie du capitalisme.
Il vole où il veut. On ne lui oppose que des simagrées de
secourisme élémentaire et hasardeux : se laver les mains
(souvent), porter un masque (sélectivement et arbitrairement pour
certains), se tenir à distance de ses congénères. On pourrait dire
que c'est du secourisme militaire et aussi ridicule que les casques
de 14-18 pour arrêter les balles.
La
pandémie s’étend désormais dans 124 pays et territoires, avec
plus de 140 000 personnes contaminées et au moins 5 300
décès. C'est pas le sida qui ne touchait qu'une catégorie de la
population et on en savait le mode de contamination. L’Europe est
désormais l’« épicentre »
de
la pandémie du nouveau coronavirus, a averti, vendredi 13 mars,
le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé
(OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, expliquant que, en excluant la
Chine, le continent européen avait fait état de plus de cas et de
morts que partout ailleurs dans le monde.
Le
Danemark a annoncé la fermeture de ses frontières aux étrangers à
partir de samedi midi. La Pologne a pris une mesure similaire, ainsi
que Chypre, la Slovaquie et la République Tchèque, qui va fermer à
partir de lundi ses frontières tant aux étrangers voulant entrer
dans le pays qu’aux Tchèques voulant le quitter. La présidente de
la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a rappelé vendredi
que « les
interdictions de voyage générales ne sont pas considérées comme
très efficaces par l’Organisation mondiale de la santé »,
laquelle
s'est montrée jusqu'à présent impuissante et incapable de donner
des directives.
Les
vols vers et depuis l’Europe ont été suspendus dans de nombreux
pays d’Amérique latine. La Colombie va fermer sa frontière avec
le Venezuela et restreindre les entrées d’étrangers ayant voyagé
en Europe ou en Asie au cours des quatorze derniers jours, dans
l’espoir de freiner la propagation du coronavirus, a annoncé
vendredi le président Ivan Duque. Au Venezuela, les deux premiers
cas ont été détectés vendredi.En Nouvelle-Zélande,
la première ministre a annoncé qu’à partir de lundi tous les
nouveaux arrivants à la frontière, même les citoyens
néo-zélandais, devront se mettre en quarantaine durant 14 jours.
Le constat pays par pays est accablant. Chacun se débrouille comme
il peut. Plutôt
que d’interdire l’accès au pays, la Corée du Sud a mis au point
des “procédures spéciales d’immigration” pour les personnes
en provenance de Chine, précise le South
China Morning Post.
Les autorités prennent la température des voyageurs, s’informent
sur les personnes qu’ils envisagent de rencontrer et leur demandent
de remplir un questionnaire de santé.
Les
touristes provenant d’un pays à risque doivent également
installer une application mobile permettant de s’autodiagnostiquer.
Reste tout de même à voir si ces mesures seront réellement
suffisantes. L’épidémie n’est pas entièrement maîtrisée et
une résurgence est possible, en Corée du Sud comme en Chine.
LACRISE
ACTUELLE AURA DES CONSEQUENCES DIFFICILEMENT REPARABLES
Avec
le développement des technologies, la destruction, sinon du genre
humain, du moins de la civilisation moderne par les actions d'une
nation, d'une corporation, d'une communauté religieuse ou autre, ou
même d'un individu, est plus probable qu'auparavant d'un point de
vue statistique. La crise actuelle annonce un krach mondial supérieur
à ceux qu'on a connu. Bien
que les crises
financières,
telles que la Grande
Dépression,
aient souvent par le passé présenté un caractère global, on ne
pouvait jusque-là pas parler de risque de catastrophe planétaire au
sens strict. Mais l’accélération des communications et
l’utilisation massive d’Internet rendent désormais envisageable
un effondrement du système : d’une part une déstabilisation
des mécanismes financiers, provoquée par une paralysie généralisée
de l'économie mondiale. L'économie mondiale et les échanges commerciaux ne pourront plus fonctionner comme avant. Politiquement, socialement et philosophiquement tout sera à revoir; "confinement individuel", "distanciation sociale", ne plus se réunir en groupe ni tenir des fêtes familiales qui peuvent contaminer jusqu'à des issues mortelles… voilà qui fait déjà éclater un vieux poncif tel "travail, famille, patrie" dans un monde où on ne peut plus avoir confiance en personne, même pas à sa propre épouse ni à sa propre famille, ni à l'Etat national.
Le
danger relatif que posent d’autres menaces est beaucoup plus
difficile à estimer. En 2008, à la conférence sur les risques de
catastrophe planétaire organisée à l’Université
d’Oxford,
un groupe d’experts réputés regroupant leurs compétences sur
différents types de risques a suggéré une probabilité de 19 %
de l’extinction de l’espèce humaine durant le prochain siècle
(cependant, le compte-rendu de la conférence avertit que la méthode
utilisée pour synthétiser les réponses données ne prend pas
correctement en compte l’absence de réponse à certaines
questions. Le rapport annuel pour 2016 de la Global Challenges
Foundation faisait remarquer que même les estimations les plus
optimistes impliquent que l’Américain moyen risque cinq fois plus
de mourir dans une catastrophe planétaire que dans un accident de
voiture.
conséquences sur l’agriculture), mais elle
était soit disant anticipée
depuis plusieurs décennies,
et
les effets indirects inattendus pourraient la transformer en
effondrement global.
S'IL
Y A UN APRES LA CRISE DU COVID-19...
Le
petit Macron a au moins raison sur un point, rien ne sera plus comme
avant. Le système "capitaliste"a révélé
plus que jamais ses carences, injustices et fragilités toujours pour les plus pauvres (des machines respiratoires très coûteuses sont produite pour des cliniques privées…). Comment
s'extraire indemne d'une
gestion de la société « globale »(capitaliste) de type
économie de guerre, rationnement,
interdictions,
fermetures insensées mais aussi compréhensibles de la plupart des
commerces, donc
multiples,
fermetures des boutiques comme à l'époque des pires
bombardements des deux guerres mondiales,
hôpitaux débordant de malades en souffrance... que l'on laisse à
l'agonie sur le trottoir, terreurs dans les Ehpad, interdiction de
millions d'élèves de se rendre à l'école, terreurs des premiers
de cordées médecins et infirmières, conducteurs de train et
caissières de supermarchés,
vol des masques et produits de protection, carences des systèmes de
santé des pays « développés »,
impuissance des partis politiques et de leurs hérauts de carnaval
démocratique; le maintien des municipales sous la pression de l'aile droite de la bourgeoisie, confine au ridicule, d'autant que ce sont les vieux bourgeois qui, bien que minorité, vont y participer dans des bureaux de vote vides.
Le système capitalo-financier s'il sort de sa paralysie et de son incurie administrative actuelle va vouloir systématiser le télé travail, c'est à dire les pleins pouvoirs aux grands trusts financiers "globaux" en présentant cela comme un bilan positif de la crise du coronavirus… enfin hypothèse...
Comment reconstituer une unité sociale, une base sociale commune ? Restaurer l'Etat providence ? Cette bonne blague de solution « nationale » étroite. Arrêter de considérer le système hospitalier comme une entreprise comme les autres ? Du pipeau pour la mafia internationale désincarnée.
Attendre que des « gens qui savent » trouvent la solution miracle pour éradiquer tous les virus, mutant ou pas ? Et s'il n'était pas impossible de réorganiser toute la société - hors du capitalisme - sur de nouvelles bases qui excluent le profit, les guerres de rapine impérialiste (qui ne cessent pas pendant le coronavirus), qui rejettent la consommation à outrance et le gaspillage effréné de toutes les ressources humaines et terrestres. Et si le combat politique révolutionnaire venait ridiculiser tous ceux qui veulent continuer en espérant un capitalisme sanitaire, contre un monde qui a pour projet de favoriser à nouveau les interrelations humaines sans a priori, sans calcul. Et en sachant qu'il faudra déposséder une classe d'irresponsables par la violence car, même les pieds dans la boue et les microbes, ils y tiennent à leur place dominante et ils préféreraient qu'on crève tous d'un virus quelconque quitte à ne demeurer qu'une infime minorité de survivants.
Le système capitalo-financier s'il sort de sa paralysie et de son incurie administrative actuelle va vouloir systématiser le télé travail, c'est à dire les pleins pouvoirs aux grands trusts financiers "globaux" en présentant cela comme un bilan positif de la crise du coronavirus… enfin hypothèse...
Comment reconstituer une unité sociale, une base sociale commune ? Restaurer l'Etat providence ? Cette bonne blague de solution « nationale » étroite. Arrêter de considérer le système hospitalier comme une entreprise comme les autres ? Du pipeau pour la mafia internationale désincarnée.
Attendre que des « gens qui savent » trouvent la solution miracle pour éradiquer tous les virus, mutant ou pas ? Et s'il n'était pas impossible de réorganiser toute la société - hors du capitalisme - sur de nouvelles bases qui excluent le profit, les guerres de rapine impérialiste (qui ne cessent pas pendant le coronavirus), qui rejettent la consommation à outrance et le gaspillage effréné de toutes les ressources humaines et terrestres. Et si le combat politique révolutionnaire venait ridiculiser tous ceux qui veulent continuer en espérant un capitalisme sanitaire, contre un monde qui a pour projet de favoriser à nouveau les interrelations humaines sans a priori, sans calcul. Et en sachant qu'il faudra déposséder une classe d'irresponsables par la violence car, même les pieds dans la boue et les microbes, ils y tiennent à leur place dominante et ils préféreraient qu'on crève tous d'un virus quelconque quitte à ne demeurer qu'une infime minorité de survivants.
Cette
information, traduite de l'italien, vient de médecins actuellement
sur le front de lutte contre le virus qui peuvent aider un grand
nombre de personnes.
«
On n'arrête pas le virus avec la panique mais avec l’intelligence.
Voici
de nouvelles informations qui proviennent d’un chercheur de
Shenzhen transféré à Wuhan pour collaborer avec la task force
contre l’épidémie de Coronavirus.
L’infection
du Coronavirus ne se présente pas comme le rhume habituel, avec le
nez qui coule ou une toux avec cathares et crachats, mais au
contraire avec une toux sèche. C’est le premier signal à bien
identifier.
Important
à savoir : le virus ne résiste pas à la chaleur et il meurt si il
est exposé à des températures de 26-27°. Il est donc très
important de consommer durant la journée toutes les boissons chaudes
possibles comme le thé, tisane, bouillon, soupes, ou simplement de
l’eau chaude. Le liquide chaud neutralise le virus et il n’est
pas difficile de les absorber.
Important
: Surtout éviter de boire de l’eau glacée ou de sucer des glaces
ou glaçons ou la neige pour ceux qui sont à la montagne, en
particulier les enfants.
Pour
ceux qui le peuvent, il est important de s’exposer le plus possible
au soleil en accord avec vos conditions climatiques actuelles.
Numéro
1. Le Coronavirus est assez grand, il a un diamètre d’environ 400
à 500 nm. Cela signifie que tout type de masque peut l’arrêter.
Dans la vie normale, il n’est donc pas nécessaire d’avoir des
masques spéciaux.
La
situation est différente si vous êtes médecin ou personnel
sanitaire et que vous devez être exposés à de fortes décharges du
virus et dans ce cas il est indispensable d’utiliser des masques
spéciaux .
Si
une personne qui a été déjà affectée éternue devant vous, et
qu’elle se trouve à 3 m de distance, cela fera tomber le virus par
terre et donc l’empêchera d’arriver jusqu’à vous. C’est la
raison pour laquelle une distance de sécurité est importante entre
les personnes.
Numéro
2. Quand le virus se trouve sur des superficies métalliques, il
survit pendant environ 12 heures ! Il est donc extrêmement important
quand vous touchez des surfaces métalliques comme des portes ou des
poignées de porte, des appareils électroménagers, des poignées de
soutien dans les transports en communs, des rampes d'escaliers, des
dossiers de chaise, etc, de bien vous laver les mains et de vous
désinfecter avec soin.
Numéro
3 : le virus peut vivre caché dans les vêtements et sur les tissus
pendant environ 6 à 12h. Les produits de lavage normaux peuvent le
détruire. Pour les vêtements qui ne peuvent pas être lavés chaque
jour, si vous le pouvez exposez-les au soleil ou à une source de
grande chaleur ce qui tuera le virus.
Comment
se manifeste le virus :
1.
Le virus s’installe tout d’abord dans la gorge, provoquant une
inflammation et une sensation de gorge sèche : ce symptôme peut
durer 3 à 4 jours.
2.
Le virus voyage en utilisant l’humidité qui est présente dans les
voies aériennes respiratoires, il descend dans la trachée et il
s’installe dans les poumons en causant une pneumonie. Ce passage a
besoin d’environ 5 à 6 jours.
3.
La pneumonie se manifeste avec de la fièvre élevée et des
difficultés de respiration et elle ne ressemble absolument pas à un
rhume ordinaire. Vous pourriez même avoir la sensation de vous noyer
à cause de la difficulté respiratoire. Dans ce cas là il est
indispensable d’appeler immédiatement un service de soins
d’urgence.
Comment
éviter le virus :
1.
La transmission du virus arrive dans la majorité des cas par contact
direct, en touchant des tissus ou des matériaux sur lesquels le
virus est présent : se laver les mains fréquemment est absolument
fondamental.
Le
virus survit sur vos mains pendant environ 10 minutes, mais pendant
ces 10 minutes beaucoup de choses peuvent se passer : se mette les
ongles ou les doigts dans la bouche, se frotter les yeux ou se
gratter le nez par exemple, et permettre ainsi au virus d’entrer
dans votre gorge !
Donc,
pour votre bien-être et pour celui des autres, arrêtez ces gestes
et lavez-vous le plus souvent possible les mains et désinfectez-les
!
2.
Vous pouvez faire des gargarismes avec une solution désinfectante
qui élimine ou réduit le quota du virus qui pourrait peut-être
être entré dans votre gorge. En faisant cela vous éliminerez le
virus avant qu’il ne pénètre dans la trachée et ensuite dans vos
poumons.
- Désinfectez votre clavier de d’ordinateur (et piano) et votre souris, sans oublier votre téléphone portable, votre téléphone fixe. Attention aux claviers des cartes de crédits et boutons d'ascenseur (mettez des gants lavables ou un mouchoir en papier à vite jeter).
NOTES
1Ainsi,
un risque existentiel détruit l'humanité (voire toutes les formes
de vie supérieure) ou au minimum ne laisse aucune
chance à la
réapparition d’une civilisation, alors qu’une catastrophe
planétaire, même si elle tuait la majorité des
humains,
laisserait une chance de survie et de reconstruction aux autres ;
Bostrom considère ainsi les risques existentiels
comme beaucoup
plus significatifs ;
il fait également remarquer que l'humanité n'avait pas pu
envisager de risque
existentiel avant 1950, et que toutes les
stratégies conçues pour diminuer les risques de catastrophe
planétaire sont
inopérantes face à des menaces d’extinction
complète.
2L'édito
du NPA est minable, à côté de la plaque et ridicule, confirmant
que les islamo-gauchistes sont intrinsèquement irresponsables comme
ces pauvres black blocs défilant en jaune avec masque FPP1 aux cris
de « siamo tutti antifascisti », comme s'il valait mieux
masquer leur bêtise en langue étrangère ! Le gouvernement de
Macron fait ce qu'il peut, il est débile de l'accuser de mettre en
danger les personnes, comme il est lamentable de ressortir le blabla
stalinien d'embauche massive d'infirmières alors qu'il y a carence
de formation et qu'on n'en trouve pas vu le désintérêt pour ce
genre de métier ; après s'être ridiculisés dans le plus
total suivisme des mafias syndicales, ces mouches du coche de la
gauche disparue croient bon de réclamer le rasage gratis des
masses dans la tempête sanitaire dramatique qui va déstabiliser le
monde entier. Les gauchistes sont des puces et des bons à rien. Et
ils n'ont aucun droit pour parler au nom du prolétariat, qui ne
leur demande rien d'ailleurs. Sur le plan syndical, leurs acolytes
de Sud-Rail collaborent pleinement à l'Union sacrée en demandant
« une nouvelle organisation du travail », laquelle est
en cours sans avoir besoin des conseils syndicaux, ce qui s'appelle
enfoncer une porte ouverte.
3Editorial
du Quotidien du peuple.
4Je
me suis déjà fait l'écho de cette hypothèse qui, d'une part
confirme la théorie de plusieurs analystes géopolitiques peu
farfelus qui tablent sur une guerre contre l'Iran menée par les
Etats-Unis pour couper la route entre la Russie et la Chine, et
affaiblir successivement Russie et Chine sans avoir à confronter
les deux puissances ; d'autre part la guerre biologique n'est
pas une fake new : les gaz utilisés en 1914 sur le front...
Les ballons chargés de microbes par l'armée japonaise pour
survoler l'espace aérien US, les armes chimiques de Saddam, et
autres produits fournis par les marchands d'armes d'Est ou d'Ouest.
Ce qui met à mal cette hypothèse est que l'arme biologique peut se
retourner contre son utilisateur, et dans la situation actuelle
personne n'est épargné ; à moins que les inventeurs d'armes
létales au service des grands impérialismes soient tous de
véritables crétins inconscients et incontrôlables...
5Les
médias ont consigne d'éviter le sujet, en particulier un
contingent de migrants venus directos d'Italie à Calais.
6Le
Figaro du vendredi 13 mars. L'édito titrait après le discours
clémenciste de Macron : « Mobilisation générale »,
curieuse et bâtarde mobilisation !
La pitoyable doxa sanitaire et sécuritaire du capitalisme "malade" |
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