Les
masques de protection « oxymore »
« Nous
sommes en guerre ».
Macron
« J'ai
demandé au Seigneur d'arrêter le coronavirus avec sa main ».
Le
pape
« Les
Françaises et les Français sont très attachés aux hôpitaux et
aux soignants, je lance un appel
à la mobilisation générale
contre ce virus et pour faire barrière (porter un masque dans la rue
ne sert à rien) ».
Jérôme
Salomon (directeur général de la Santé)
« Il
ne faut pas hésiter à donner un système d’informations inexactes
et retardées ».
Paul Meunier
(député de Bar-sur-Seine en 1914)
La
loi martiale classique en temps de guerre signifie que la population
civile passe sous le contrôle de l'armée, pour l'heure nous ne
sommes encore soumis qu'à des lois d'exception d'un gouvernement qui
navigue à vue, mais qui, néanmoins, chaque jour ment et ment
résolument. Il ne ment pas sur la gravité de la situation mais sur
son imprévision, mais du même coup sur l'imprévision de ses
prédécesseurs, et ses sous-fifres, scientistes ou docteurs,
s'efforcent journellement d'atténuer les ridicules de son
improvisation sous des leçons de morale aux rétifs au confinement
généralisé nationalement. Comme la loi martiale, ce régime
d'exception, à coups de menaces policières et judiciaires, et sous
couvert de l'idéologie sanitaire, se traduit aussi par la suspension
totale ou partielle des libertés républicaines dites citoyennes,
notamment celles de se rassembler, de manifester et de ne pas être
emprisonné sans fondement judiciaire.
Le
choix de confiner toute la population française, pour inévitable
qu'il paraisse, ne doit pas être vu comme ayant été la seule
solution possible. Le dépistage généralisé comme en Corée du Sud
aurait pu être une option . (https://www.huffingtonpost.fr/entry/contre-le-coronavirus-comment-la-coree-du-sud-a-evite-le-confinement_fr_5e70cc74c5b60fb69dde4a08)
La forme qu'a revêtu l'appel au confinement a été des plus dérisoires et ridicule, au nom d'une « union nationale » au goût rance et avec cette navrante et impuissante fermeture des frontières deux mois après le début de prise en compte de la catastrophe. En plus on a laissé sous la table, tout à fait lâchement, les personnes à la rue et les concentrations de misère des migrants, pour lesquels l'idée de confinement individuel fait se pincer le nez aux bourgeois (Encore heureux qu'ils ne s'en servent pas pour les stigmatiser comme faciles propagateurs de microbes).
La forme qu'a revêtu l'appel au confinement a été des plus dérisoires et ridicule, au nom d'une « union nationale » au goût rance et avec cette navrante et impuissante fermeture des frontières deux mois après le début de prise en compte de la catastrophe. En plus on a laissé sous la table, tout à fait lâchement, les personnes à la rue et les concentrations de misère des migrants, pour lesquels l'idée de confinement individuel fait se pincer le nez aux bourgeois (Encore heureux qu'ils ne s'en servent pas pour les stigmatiser comme faciles propagateurs de microbes).
La
charitable campagne gouvernementale et médiatique pour la « santé
publique nationale »
fonctionne sur les mêmes principes de
bourrage de crâne qu'en 1914 pour laisser une grande partie de la
population aller au casse-pipe1 :
le personnel médical, les flics et les militaires; voire surtout déshabiller ceux qui ne veulent prendre le métro ou aller faire leurs courses qu'avec un masque de protection.
Vous
allez m'objecter que j'exagère. Je m'explique. Tout le monde
convient que ces catégories sont « au front ». Les
sous-fifres du gouvernement ne cessent de proclamer urbi et orbi que
les personnels soignants doivent être protégés en priorité.
Salomon, le sous-fifre général de la santé ne cesse de nous
« expliquer » que le masque de protection FFP2 ou
chirurgical ne sert à rien pour le quidam dans la rue2.
Un hiérarque policier a même été jusqu'à donner ordre au flic de
base de faire ôter ce masque aux promeneurs refusant d'obtempérer.
L'explication du pontifiant Salomon est pourtant fumeuse. Les
professionnels dans l'hôpital auraient droit « exclusivement »
au port de ce masque de protection car, évidemment, confrontés aux
malades. Ce que l'on admet. De même que l'on comprend qu'il faille
garder une distance d'un mètre avec les autres consommateurs sauf
que dans les allées des supermarchés il est quasi impossible de
garder une distance d'un mètre avec celui ou celle qu'on croise,
dont rien ne nous dit qu'il n'est pas asymptomatique. Puis Salomon
ajoute qu'il faut que toux ceux qui sont en possession de masques les
rapportent à la pharmacie du coin... question de civisme !
C'est
la même technique de bourrage de crâne qu'en 14 ! L'Etat doit
apparaître comme le père tout puissant de la patrie dont les ordres
sont indiscutables (et basés sur des avis « scientifiques »).
C'est toi le petit individu frileux, qui croit se protéger tout seul
qui est coupable. Comme la guerre, la campagne de charité sanitaire
constitue
« la
continuation de l’économie par d’autres moyens ».
Et une économie capitaliste mal en point et qui va l'être de plus
en plus, à coups de milliards d'endettement sans fin. Comme l'Etat a
délibérément mal géré les stocks de masques (je vais le
démontrer) il en est réduit à réclamer des masques (en nombre
futile) dans les fonds de tiroir de chez toi pauvre hère.
YOU… TOI...
Comme
en 14, les injonctions (sanitaires) reposent sur le mode injonctif
(je fais un pléonasme je sais). Elles en appellent toutes à
l’esprit de responsabilité. Elles mettent le spectateur devant un
dilemme aux enjeux simples : interrogeant sa conscience, il doit
décider, seul, s’il s’engage ou pas. Elles nouent un dialogue
privilégié avec le spectateur : comme l’affiche de 14 qui
s’adressait à chaque individu (« you » ;
« yourself » ; « selfish »). Elles
jouent sur les valeurs que chaque français se doit d’avoir et de
défendre (ton côté sensible et humaniste : « be
honest ») et sur le caractère de devoir et de raison. Afin de
convaincre définitivement, l'injonction s’appuie sur la
culpabilisation : générer un sentiment de honte, une honte
« éternelle » pour quiconque refuserait de consentir.
Dans
les locaux du ministère de la Santé, bien avant que le pontife
Salomon n'obtienne son grade de général santé, les masques
chirurgicaux (pas les masques à gaz) ont toujours fait partie du
stock dit "stratégique" du gouvernement. Lequel en avait
commandé quelque 550 millions d'exemplaires au lendemain de la crise
de la grippe A, il y a une dizaine d'années. Une partie inutilisée
de ce stock a été détruite au bout des cinq années, soit disant
en vertu de leur date limite d'utilisation (ce qui est faux, seuls
les élastiques auraient dû être changé). La plupart d'entre eux
était de fabrication française, mais, comme le reste de l'industrie
française bradée (y inclus la production des médicaments) toute
cette production avait été refilée à la Chine. En décembre, la
Chine et Taïwan, qui assurent en temps normal 80 % de la production
mondiale, ont stoppé brutalement leurs exportations face à
l’épidémie, provoquant une pénurie sur le marché. A ce
moment-là, Salomon ne s'est pas plus inquiété que Macron et
Buzyn). Il en faudrait maintenant 200 millions3.
Les
différents types de masque de protection ne sont selon moi pas très
fiables, il faut en changer souvent, ne les ôter que du côté de
l'élastique près de l'oreille au risque, sinon, de se contaminer.
La question de la protection contre tout contact, sur fer blanc, sur
cuivre, sur ton portable, est de toute manière devenue un
arlésienne, un fantôme pour paranoïaque ! Et le lavage des
mains une obsession frénétique qui aboutit à rendre obsédante la
situation et la présence de la mort. Il ne faut pas prendre au sérieux tous ces petits rigolos, épidémiologues, virologues et autres puçologues qui paradent sur les plateaux de télévision en assurant que les gants ne servent qu'à propager le microbe, et souhaitent donc que les vendeuses de supermarché les ôtent à la caisse...
La
comparaison s'impose là encore avec la pénurie de masques à gaz en
1914 et à la polémique sur leur utilité. Il y avait eu des brevets
déposés avant la guerre mondiale mais le développement du masque à
gaz n'a pu avoir lieu que durant la guerre4.
Au
début de la première guerre mondiale les troupes sont très mal
protégées contre les attaques au gaz. Le masque à gaz moderne
n’existe pas encore, les soldats bricolent alors des systèmes
de protection respiratoires
de fortune. En 1914 seuls les soldats allemands étaient équipés de
protections respiratoires (en réalité de simples baillons).Face
aux armes chimiques, et plus particulièrement au chlore, il est
recommandé aux troupes de placer sur la bouche et le nez un tissu
épais imbibé d’une solution
d’eau, de bicarbonate de soude et d’urine.
L’ammoniac contenu dans l’urine réagissant avec le chlore
permettait d’échapper aux effets des nuages de chlore.
Suite
à la première grande attaque chimique d’Ypres en 1915, la France
et ses alliés se lancent véritablement dans une course
à la conception de protections respiratoires
pour les unités combattantes. Le développement du le masque à
gaz première guerre mondiale pour les soldats devra se faire à
grande vitesse. Les systèmes de protection respiratoire par
compresses se développent rapidement. Les Alliés créent tout
d’abord des baillons
copiés sur les modèles allemands trouvés sur le front. Ils se
composent d’une enveloppe de tissus contenant des cotons imbibés
de solution d’hyposulfite.
Mais cette enveloppe qui tient sur le visage grâce à quatre
lanières ne suffit pas pour protéger entièrement les voies
respiratoires car ces masques ne sont pas étanches. On meurt beaucoup sans masque sérieux.
L'INVENTION
DU MASQUE OXYMORE
Mardi
dernier le tout nouveau ministre de la Santé, a annoncé
triomphalement que "dix millions de masques ont été déstockés,
sont partis dans des camions aux quatre coins du pays et sont
repartis dans toutes les pharmacies d'officine", s'ajoutant
ainsi à "cinq millions de masques chirurgicaux" déjà
distribués "dans les agences régionales de santé et auprès
des établissements de santé et des Ehpad pour les personnes âgées".
Il n'a pas été précisé si les masques serviraient aussi pour les
personnes âgées, ni non plus objecté qu'on pourrait très bien
laisser venir les proches à un enterrement sous réserve qu'ils
soient masqués comme le personnel des Ehpad ou le moindre des aides
soignants de base. A moins que le masque de protection ne soit un
masque oxymore, qu'il protège uniquement le personnel soignant, les malades infectés mais
pas la veuve ou le jogger ?
Tout
ce prêchi-prêcha ne vise qu'à masquer l'imprévoyance de l'Etat,
et qu'on ne vienne pas m'objecter qu'il ne pouvait pas faire
autrement, ou alors il faut nous expliquer que chinois et coréens
sont des imbéciles pour avoir imposé le port du masque à toute la
population.
Le
masque est inutile pour le citoyen lambda radotent Salomon et ses
séides journalistes. Comment pourrait-il être utile alors et
efficace pour le personnel soignant ? On objecte que le
consommateur qui marche dans la rue, avec sa permission de sortie (*) pour les
flics tronche au vent, ne croisera personne de contaminé ! Qui est sûr de
cela ? Et les flics, qui se colletent en se penchant sur un
automobiliste ou avec un encapuchonné qui vient de leur cracher
dessus ?
(*) Décidément le capitalisme infecté reprend toutes les méthodes industrielles du nazisme, revoilou le sinistre Ausweis!
(*) Décidément le capitalisme infecté reprend toutes les méthodes industrielles du nazisme, revoilou le sinistre Ausweis!
Depuis
le début du confinement (mardi midi) j'observais en me marrant les
flics « au front », sans distance « respectueuse »
comme d'hab, collés aux consommateurs contrôlés ou aux
« irresponsables » (possibles meurtriers de leurs
congénères), et je me disais : « combien de coronavirus
dans leur famille ? ». Et je m'en foutais, car ils ont
sans honte crevés les yeux des manifestants gilets jaunes et
tabassés les pompiers en grève. J'ai surtout pensé que les flics
sont en général très méprisés au fond par l'élite bourgeoise,
et qu'ils subissent la hiérarchie la plus putain de la République.
Les galonnés supérieurs raisonnent comme Pétain et De Gaulle :
« s'ils sont mécontents qu'on leur donne de la gnôle » !
L‘objectif
des masques est avant tout de réduire l’émission de
gouttelettes infectieuses de celui qui le porte afin de protéger son
entourage, et dans la "géniale" stratégie politico-policière de limiter la propagation du virus et surtout de retarder l'engorgement des urgences. Ce qui rendra service à tout le monde si ça marche. C'est donc valable pour tout le monde.
Des
travaux récents d'experts ont démontré que la contagiosité des
cas asymptomatiques a été largement sous-estimée. Au vu du nombre
croissant de malades et de la vitesse de propagation du virus, plus
d’une contamination sur deux serait en fait due à des personnes
qui ne présentent pas ou peu de symptômes. Si les personnes
asymptomatiques ne toussent pas, le virus est tout de même présent
dans leur salive. Il suffit alors d’un postillon au hasard d’une
conversation animée pour contaminer quelqu’un d’autre.
La
généralisation des masques est donc une hypothèse de plus en plus
plébiscitée par certains médecins. «C’est totalement opposé à
ce que je pouvais dire il y a trois semaines, mais ces études me
font militer pour la généralisation du port du masque, ou au moins
dans les transports en commun», raconte par exemple le Dr
Jérôme Marty, président du syndicat Union française pour une
médecine libre
(UFML). Tout individu devient potentiellement un agent contaminant
même s’il ne tousse pas. La loi martiale, ses flics idiots et ses
journalistes perroquets nous auraient expliqué de la même manière
au front en 1915 que les masques à gaz ne peuvent servir que pour
les généraux.
NOTES
1Cette
expression, utilisée à juste titre par un journaliste du Figaro,
lui a valu la mise à l'index de l'animateur populiste Pascal Praud,
qui s'est ainsi révélé comme un des meilleurs souteneurs de
l'hypocrisie régnante et dont on peut se passer de regarder les
facéties quotidiennes. Je n'oublie ni les vendeuses, ni les livreurs, ni mes potes boueux. Et lire: https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200319.OBS26270/on-nous-envoie-au-casse-pipe-le-coup-de-gueule-d-une-infirmiere-desarmee-face-au-coronavirus.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20200319
2Et
tous de le répéter en sermonnant comme ce petit chef de clinique :
« «Si
vous ne présentez aucun symptôme et que vous n’êtes pas un
soignant, porter un masque n’a aucun intérêt». Il aurait pu
rajouter «pour la collectivité».
Même
message du côté du ministère: «l’usage à titre préventif
pour les personnes n’étant pas en contact rapproché des malades
est inutile».... pour endiguer l’épidémie!
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-covid-19-pourquoi-la-france-est-en-penurie-de-masques-ffp2-2148489.html
4L’escalade
dans la guerre chimique est lancée en 1915 par l’emploi d’obus
à gaz
sur le front Est le 31 janvier 1915. Cette attaque allemande échoua
à cause de la température très froide sur le front polonais qui
étouffa la dispersion et les effets du gaz. Cependant le 22 avril
1915 dans les Flandres et plus précisément dans le secteur
d’Ypres,
l’Allemagne lance la première
attaque aux gaz à grande échelle en
déversant
plus
de 150 tonnes de chlore sous
pression.
Le
gaz se diffusera vers les tranchées ennemies sous l’action du
vent. Le nuage de gaz intoxiqua près de 15000
soldats
et on dénombra plus de 1000
morts
dus à cette attaque chimique. Après cette date, la recherche et
l’usage des armes chimiques s’intensifie des deux côtés de la
ligne de front. Fournir un masque à gaz première guerre mondiale à
tous les soldats devient alors une priorité.En mai 1915 des
attaques au phosgène,
mixtures de chlore et oxyde de carbone font 6000
morts sur le front russe.
Les Allemands développent une nouvelle substance à base de Brome.
Dès septembre 1915, les français font leur première attaque
massive aux gaz en utilisant des obus
avec du disulfure de carbone (élément
très toxique à forte concentration mais qui devient inefficace
lorsqu’il est diffusé dans l’air). En 1916 les obus français
remplis de de phosgène provoquent de lourdes pertes dans les
tranchées allemandes. Et à partir de juillet
1917 le gaz moutarde
utilisé par les allemands, puis re-synthétisé par l’armée
française fait de nombreuses victimes des deux côtés du front
jusqu’à la fin de la guerre.
Tout
au long de la première guerre mondiale
l’acide
cyanhydrique, l’arsine, le brome, le chlore, le phosgène
et autres éléments chimiques composent des artilleries chimiques
de plus en plus meurtrières. On estime à plus de 130000 tonnes les
quantités d’armes chimiques utilisées lors de la première
guerre mondiale, et on dénombre plus de 90000
morts
dues à ce type d’armes durant le conflit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire