« Le
clientélisme est plus efficace que la loi, le vote étant devenu un
rituel spectaculaire ».
Spinoza
(17 ème siècle)
« Je
l'ai entendue parler au téléphone avec le noir. Tu veux être une
autre, tu veux t'approprier la souffrance des autres pour être
différente de ce que tu es. Tu crois que personne ne souffre plus
que les Noirs. Quand vas-tu comprendre, conne, que la souffrance est
universelle, qu'elle touche aussi les Blancs ? (…) Elle
voulait répondre à l'oppression par autre chose que la politique, à
laquelle elle n'entendait rien. Elle croyait que la sexualité et le
romantisme serait son rapport à un monde qui justement n'en avait
que trop ». Carlos
Fuentes (Diane
ou la chasseresse solitaire, Gallimard 1994)1
« Le
pouvoir ne continue pas seulement à intoxiquer, il exalte encore ».
Clifford
Geertz
Enfin
un nouveau scandale sexuel en politique en France pour ranimer une
vie politique si morose après une post grève corporativo-syndicale
chiante et inutile ! Il fallait bien que les viols de mineures
dans le milieu « sportif » chauvin de la danse
« artistique » viennent relayer les menaces de viol
(aussi) et de menace de meurtre de la jeune lycéenne Mila - qui a
fort justement conchié l'islam terroriste – pour que le fait
divers soit élevé au rang de scandale d'Etat avec la dénonciation
lâche de la simple branlette exhib d'un élu de la République,
simple compétiteur macroniste de l'enviable sinécure de chef de
ville parisien (ouf!). Vidéo masturbatoire pas fière que pourtant
personne n'a vu !
Décomposition,
m'objecte un ego militant du CCI ! Non
américanisation-etnicisation du mode de vie politique du capitalisme
décadent, triomphe de la morale féministe et de la bienséance
multiculturaliste. A quoi vient s'ajouter un prétendu freinage du
séparatisme islamiste, qui permet d'esquiver les termes de
communautarisme musulman.
La
capitale politique de la France n'étant plus qu'une cité
bobo-pédalo-trottinette, il faudrait plutôt en faire dépendre la
gestion d'un scrutin national que la laisser se dévergonder en cité
de pâturages et de covoiturages qui se moque des transports
diesel-décadents d'une classe ouvrière ringarde et polluante, au
nom de « Paris m'habite ». La branlette en question qui
mit fin à la trajectoire d'un énième carriériste n'est pourtant
qu'une bluette comparée à l'obscénité de l'électorat des
banlieues et arrondissements bourgeois qui n'élisent que des
gangsters professionnels impunis, les Balkany, Sarkozy et Dati, pour
ne citer que les plus proéminents. Et les bœufs électeurs
complices friqués en redemandent à chaque échéance.
Emoi
unanime de la « classe politique » donc face à un
onanisme privé si slavophilement exhibé ! Pourtant si mal
résumé par le pudibond Le Monde : « A
terme, la menace la plus grave est bien celle-là : un
dramatique assèchement des vocations politiques, qui provoquerait un
funeste affaissement de la vie démocratique ».
Elle
est bien bonne celle-là ! Les vocations politiques bourgeoises
de la gauche niqab, de la droite bling bling et du centre macronien
ne sont pas prêtes de s'éteindre tant les places sont bonnes pour
les multiples népotismes autochtones et arabophones(cf. excellent
numéro du Point sur « Ces élus qui ont vendu leur âme »).
Les
élections municipales étant de peu d'intérêt généralement (les
maires sont des petits cons de plus en plus culpabilisés pour
laisser place à de petites connes bourgeoises), n'avaient pas
vocation à enthousiasmer les masses abstentionnistes. Voilà-t-il
pas du grain à moudre pour que le brave peuple moutonnier, soumis et
consumériste se mue en voyeur salace ? Et pour que ce
prolétariat alzheimer qui s'est laissé berner par des promenades
pour des retraites fictives ne bande plus comme classe virilement
révolutionnaire ?
Bon
sang mais... c'est immédiatement le thème de la « rue arabe »
qui reprend le dessus à la veille des élections, comme si ce
n'était qu'un vulgaire enjeu électoral pour damer le pion à la
secte Le Pen, où une petite histoire de cul aurait balayé
l'essentiel. Le séparatisme nationaliste agité par Macron contre
l'invasion, il faut bien le dire, islamiste, sans se soucier de la
déconfiture masturbatoire de son colistier, est peu crédible et
arrive trop tard pour régler le chaos de la propagande scolaire
djihadiste ou même tarabuster le déni de la gauche niqab ;
gauche et extrême-gauche me font penser aux collabos pétainistes,
au temps où nazisme et islam procédaient de la même religiosité
barbare ; ils nommaient cela la naziphobie.
Les
religions n'ont jamais vraiment disparu des divers pouvoirs dans le
monde. Toutes sont restées associées au pouvoir des Etats
bourgeois, version dictature ou version démocratie, avec une
implication variable. Le fascisme
a été la confirmation de la sacralisation de la politique moderne
expliquait en 1993 Emilio Gentille, et en même temps une limitation
à l'optimisme du projet marxiste2 ;
c'est assez vrai lorsque l'on revisite les prétendues « libérations
nationales » en Afrique où l'islam est resté en embuscade ;
en Iran les staliniens qui conduisirent la révolte contre le Shah
furent très vite supplantés et éliminés par les corbeaux de la
révolution chiite. Le monde vit toujours dans le paradoxe
incompréhensible que ce sont les peuples les plus opprimés par les
religions qui ont le plus envie de se débarrasser de leurs
contraintes et oripeaux les plus ridicules, quand dans les nations
les plus rationnelles se répand un obscurantisme hypocrite où
pourtant le casque audio recouvre la tête de la femme voilée. Monde
dans lequel parler encore de classe ouvrière est un blasphème.
Plus
sordide qu'une exhibition sexuelle anodine est l'élimination de la
classe ouvrière comme acteur principal de tout changement social et
politique dans une querelle perverse et très nationale :
intégration ou désintégration non pas à une société dénuée
d'obscurantisme mais aux valeurs « nationales »
françaises. A rebours du politiquement correct de la gauche
bourgeoise, un journaliste de l'OBS, isolé et décrié, Hervé
Algalarrondo avait sauté la nuance et sonné l'alerte en 2002, bien
avant nos bébés gilets jaunes3 et
le petit lycéen Zemmour:
« L'intelligentsia
a « changé de prolétariat » selon l'heureuse formule de
Jacques Julliard, remplaçant l'ouvrier par l'immigré. Là,
croyons-nous, réside le secret de cette nouvelle trahison des
clercs. Mai 68 a totalement modifié le regard des intellectuels de
gauche sur le peuple. Avant, la classe ouvrière était réputée
détenir la clef de la révolution. Aujourd'hui elle est suspectée
d'être la matrice de tous les fascismes. Le « prolo »
s'est métamorphosé en « beauf ». L'ouvriérisme a cédé
la place à la dénonciation récurrente du populisme. Toute demande
émanant de « la France d'en bas » est désormais tenue
pour suspecte ».4
Sauf
que le pouvoir, pour les besoins d'une énième et banale compétition
municipale finit par sembler prendre en compte des lanceurs d'alerte
aussi diabolisés que Zemmour5,
petite pioche à côté des nombreux ouvrages autrement sérieux qui
dénoncent depuis longtemps, statistiques à l'appui et constats sur
le terrain, l'envahissement de l'aliénation religieuse, à
prépondérance musulmane, dans les entreprises et, qui plus est dans
des écoles patronnées par le Qatar et Cie, subventionnées même
par le gouvernement français et les municipalités de la gauche
niqab. Heureusement Le Monde veille pour toute la bourgeoisie de
gauche bien-pensante et « inter-nationaliste » (surtout
face à la porosité de l'idéologie US) et dénonce une fixation
anti-musulmane, au profit de cette idéologie religieuse belliciste
et mortifère :
«Restent
une impression : le président de la République s’y perd ;
une certitude : les Français aussi ; et un goût amer :
celui, pour les citoyens de confession musulmane, d’avoir le
sentiment d’être sans cesse « instrumentalisés »
au
nom d’un « jeu
politicien qui nous dépasse », déplore
Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte
musulman (CFCM). Et pour les quartiers populaires, d’être en
permanence montrés du doigt ».
Quoique
les quartiers populaires ne se montrassent pas du doigt eux-mêmes
avec un meurtre par jour ou des menaces de meurtre d'une gamine
athée, et que les centaines d'assassinés par les tueurs islamistes
doivent être irrémédiablement oubliés... Pourtant cette chasse au
vote musulman par les élites bourgeoises n'a rien d'étonnant. Elle
participe du chantage à l'intégration « républicaine ».
Les édiles staliniens avaient le plus souvent donné l'exemple
naguère face aux ouvriers français dubitatifs et abstentionnistes :
« si vous n'êtes pas inscrits sur les listes électorales, si
vous ne votez pas au jour dit, pas de logement, pas de travail, pas
d'allocs, circulez » !
Ouvrier
immigré ! Sache que si tu te vois refuser un crédit par la
banque, elle, elle se couche devant ton député ou ton maire.
Pourquoi
des banques privées acceptent-elles de rendre service aux élus dans
une économie de marché avec un faible niveau de corruption comme la
France, contrairement à l'Algérie ou au Mexique ? Parce
qu’elles bénéficient d’un retour d’ascenseur. Les banques qui
ont aidé un candidat en place à être réélu gagnent des parts sur
le marché des prêts aux collectivités locales et aux entités
publiques les années suivantes.
Mais
revenons au sexe de l'Etat.
Une
féminisation de la vie politique bourgeoise
Le
sexe bcbg serait-il prédominant désormais dans le spectacle
politique de la bourgeoisie démocratique sous le signe du vagin
démocratique et du goupillon théocratique ? Avec la trinité
idéologique écolo-anti-racismo-anti-fascismo, la
féministerie-fumisterie d'une idéologie dominante défaillante
serait-elle en passe de remplacer le défunt socialisme électoral ?
L'éditorialiste du NPA Julien Malingre y perd même son latin dans
sa novlangue bobo « inclusive » contre les « bourgeois
hétéros catholiques blancs de droite »6.
Si l'amante présumée du petit Grivaux avait révélé une vidéo la
représentant en train de s'exciter la foufoune avait été diffusée
en lieu et place publique, le scandale aurait-il été le triple avec
les enragées bourgeoises de #MeToo ?
Auraient-elles
exigé que l'on châtre l'impétrant député ?
Plus
trouble donc, un complot poutinien s'est-il glissé dans la
politicaillerie française comme lors de la bouffonnerie juridique
impuissante face ce vilain Trump ? Une cloche d'artiste russe
porno moraliste a-t-il été utilisé par le propre camp de gris veau
pour annuler le plan macronien panthéonesque sur Paris ? Le
gang de Rachida Dati ou les glands de Hidalgo ont-ils mûri le
forfait ? Le fantasque branleur Grivaux, et du fait de sa
démesure pharaonique n’était qu’à 15% dans les sondages soit
10 points derrière la mère Hidalgo. La parvenue Rachida Dati
l’avait même doublé au seul titre de sa candidature en tant que
femme, cette nouvelle catégorie reine qui va même jusqu'à
surclasser le migrant sacré. Bref, comme aucun journaleux ne consent
à le noter, Grivaux était suspendu dans le vide depuis qu'il était
devenu impopulaire comme simple toutou de Macron, lors qu'il avait
pissé dans son froc assailli à demeure par ces vestes jaunes en
insurrection d'opérette dans le quartier des riches l'an passé. Les
gros plans des journaleux de BFM faussement compatissant sur son
visage marqué par la petite vérole en disaient long. L'arriviste
était « vérolé » depuis le début de son plan pour
ravir Paris à la reine des bobos. Même le Huffpost américanophile
ne fût pas tendre avec lui.
Mais
voilà le CV idéal réuni dans le political-tape de la mère Dati :
femme et fille d'immigré !
La
classe éligible et qui plaît tant à Neuilly. Grivaux n'était en
réalité pas assez « femme », l'occasion a été belle
de le remplacer par une ministre de la santé (mais pas une ministre
de la sexualité). Il avait senti le vent du boulet le pauvre avec
ses faibles stats7.
Les bobos parisiens n'élisent plus que des femmes à vélo parce
qu'elles ne représentent aucun risque pour la couche d'ozone.
L'obscénité
des parvenus issus de l'immigration
« Lorsque
les arbres virent arriver la hache, ils se dirent « le manche
est des nôtres » (proverbe turc)
Les
« personnalités issues de l'immigration » constituent un
personnel utile à l'Etat bourgeois pour « émanciper »
une population travailleuse non autochtone et lui faire croire que la
République bourgeoise va leur donner gratuitement le coucher et le
manger. Les rabatteurs islamiques ne font après tout que le boulot
de n'importe quel militant gaulliste ou trotskiste : votez pour
un gars de chez nous ! Sauf que le « gars » de chez
nous il va plaider pour plus de lieux de prière, plus de versets du
coran dans la vie civile. Erreur de casting au pays de Voltaire.
Une
élue de LREM a cru bon de dénoncer Rachida Dati et Samia Ghali, en
lice pour Marseille, en des termes qui tombent sous le coup de la loi
morale et son censeur Castaner, as des yeux crevés en
manifestation : « Vouloir
que Paris et Marseille soient dirigées par des Maghrébines de
confession musulmane, c’est trahir la France, son identité et son
histoire ».
Elle aurait mieux fait de réfléchir avant d'éructer. Gratifiée de
l'étiquette infamante d'islamophobie, elle s'est pris 4000 euros
d'amende et du sursis. Elle est tombée formellement « sous le
coup de la loi », pourtant, quoique formulé à la façon d'un
banal élu du RN, elle exprimait un souci largement répandu que
certains qualifient de perte d'identité, d'autres d'insécurité,
d'autres encore de luttes des places entre politiciens de toute
origine.
Sauf
que Dati, une fois obtenu ses galons de femme du pouvoir, a pris ses
distances avec ses origines et que Samia Ghali est certainement bien
plus française qu'algérienne, mais bien plus près de ses intérêts
(immobiliers) que des divers électeurs qu'elle prétend défendre.
Le problème dépasse ces deux femmes, et peu importe leur origine.
C'est le pouvoir qui, par son clientélisme, a favorisé le
développement des communautarismes et même y a vu un intérêt
anti-prolétariat, par un fractionnement de la société qui dissout
tout esprit rationnel et convivial enfin surtout toute conscience de
classe. Et qui généralise tristement une dissidence religieuse
marquée par un rejet des règles de la société française de
l'enfance à l'âge adulte, l'imposition de normes culturelles d'un
autre temps et une aliénation indubitable de la perception du monde
capitaliste.
La
parvenue corrompue
Rachida
Dati (wikipédia dit tout et pis que pendre sur son compte)
s'est contentée (hourra hourra...) de « prendre acte » de cette
démission. « Les Parisiens méritent
une campagne apaisée et digne, à la hauteur des enjeux majeurs pour
l'avenir de Paris », a déclaré la faux-derche. On oublie tout dans
la presse pipole. Ancienne star du clan du président des riches, la
mère Dati s'est grillée pour sa passion du luxe ostentatoire. On
peut être issue des quartiers dits populaires mais adorer les
magouilles politiciennes, les bagues en diamant de chez Chaumet :
« La
gauche caviar et la droite bling bling se noient dans les mêmes
bulles de Champagne. Elles ont les mêmes goûts du luxe et de
l'argent (…) En pratique, au sommet du pouvoir, les caviar et les
bling-bling se retrouvent dans les mêmes gouvernements, les mêmes
ministères, aux tables des mêmes industriels »8.
L'ancienne
star ministre d'Etat possède un beau carnet d'adresse d'huiles
patronales et politiques. Elle est rompue aux pire magouilles, donc
digne de ses fréquentations de haut niveau et de ses accointances
même avec sa principale concurrente. En 2014,
selon L'Express, Anne
Hidalgo et Rachida Dati auraient notamment eu des contacts réguliers
pendant la campagne municipale. Rachida Dati n’aurait pas hésité
à donner à Anne Hidalgo « des informations précises sur
l’agenda » de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Loin
d’être une alliance politique politicienne, comme le sous-entend
Benjamin Griveaux, Anne Hidalgo et Rachida Dati – toutes les deux
issues de la diversité et aux
origines sociales modestes
– évolueraient davantage dans un affrontement bienveillant. De
quoi énerver une vieille (ou une vieille récente) classe politique.
Quand Rachida Dati dézingue, il y a rarement d’attaque
personnelle visant Anne Hidalgo. En réalité la mère Dati n'a
aucune chance, la droite est désunie et diminuée. Pécresse ne peut
pas souffrir baby Sarkozy. Elle se pavane pour l'heure mais ne va
servir que de sparring-partner. Son cynisme est parfaitement décrit
par une de ses concurrentes moins amène que Hidalgo :
« Entre
indifférence, approximation et amateurisme, elle ne poursuit que son
propre intérêt. Le 7ème
arrondissement ne suffisant pas à ses besoins, elle brigue la Mairie
de Paris où si d’aventure elle était élue, elle pourrait se
révéler dangereuse. La
méthode Dati est faite d’un mélange d’impréparation et
d’incapacité à anticiper les dossiers qu’elle tente ensuite de
récupérer par une communication agressive qui mêle le culot et
l’emberlificotage, tout ceci avec aplomb et dédain. C’est ainsi
qu’elle gouverne »9.
Une
femme de pouvoir peut d'avérer aussi au fond « très virile »
contre son meilleur ennemi dans le clan Sarkozy. Ainsi qu'elle le
raconte elle-même :
«
Pendant la dernière campagne présidentielle, parce qu’il fallait
se réconcilier, je montais dans l’avion avec lui, mais je le
saluais en disant "Bonjour
le guignol" puis
je disais :
"Vous ne trouvez pas que ça sent le nazi ici ?",
raconte l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Le
grand facho se cachait derrière son journal et les hôtesses
étaient mortes de rire ! »
L’autre confrontation a eu lieu en attendant un ascenseur. «
Je lui dis
: "Alors le facho ça va ?", ajoute Rachida Dati, sourire
aux lèvres. Il
me répond :
"Ça va, intrigante. " Là,
je me retourne et lui mets un coup de poing dans la gueule, et il se
mange le miroir ! »10.
RECRUTEMENT
ELECTORAL VIA VOYOUS ET RELIGIEUX SALAFISTES
La
gauche bourgeoise n'a pas le monopole de la flatterie islamique
Le
clientélisme à Bobigny du politicien Jean-Christophe Lagarde,
soutenu par LREM : « il a fait un triomphe lors d'un
meeting à Bobigny, en flattant le désir de reconnaissance des
enfants d'immigrés et en jouant sur le registre de l'émancipation
et de la décolonisation d'un pouvoir blanc, identifié à la gauche
laïque ».
« Pour
trouver quelques centaines de voix, certains candidats n'hésitent
pas à prendre la direction de la mosquée, de l'église évangélique
ou du local de l'association portugaise du coin, bref de « tout
vivier électoral » déjà un peu organisé. Cette facilité
est rendue possible par les niveaux inégalés d'abstention qui
touchent les quartiers populaires » ; décisions
municipales appelant à la reconnaissance d'un Etat palestinien où
les bretteurs et menteurs du NPA sont rois, point de convergence avec
les élus islamiques...
Pourtant
nombreux sont ceux qui commencent à tiquer à l'extrême gauche et
dans le milieu maximaliste. Les anciens cryptos moralistes rageurs
d'une immigration débridée, Daeninckx et Moix ont viré leur
cuti... : « J'ai interrogé un dirigeant communiste
pour lui demander comment un dealer notoire de cocaïne était devenu
le principal agent électoral de son parti... Il m'a opposé un
silence poli, signifiant qu'il était au courant ». « La
démocratie a disparu à cause d'une politique de ghettoïsation, de
désindustrialisation et de gestion de la pauvreté qui transforme
les citoyens en clients, qui les réduit parfois à la seule identité
de croyants ». La municipalité socialiste de Anne-Lise
Dufour-Tonini s'est entourée des carriéristes salafistes. A
Grenoble les activistes religieux prospèrent en particulier dans les
clubs sportifs sous égide de la municipalité écolo.
C'est
sûr, à comparée pour comparer, la prestation électorale de
Rachida Dati serait presque rassurante.
L'extrait ci-dessus de Propaganda n'est hélas pas pris en compte sur ce blog (trop peu de mémoire?). Il montre la population allemande sous le régime nazi défilant pour voter où l'officier nazi conseille de voter pour le "bon candidat" et termine en disant: "et surtout arrivez à l'heure". Peu de différence avec le bourrage de crâne de la démocratie bourgeoise, sauf que, sans uniforme, les candidats "républicains" sont tous corrompus ou de toute façon corruptibles. Le chantage et le clientélisme qui vise actuellement les jeunes (qui s'en foutent) essaie de les appâter avec l'antifascisme de salon; par contre les mêmes procédés ont plus de chance de "faire marcher" les derniers arrivés sur le territoire français, surtout en leur promettant des salles de prière et des emplois de pizzaïolos pour leurs enfants. A condition d'être à l'heure devant les urnes!
1L'ouvrage
de Fuentes est un décryptage ancien de l'idéologie gauchiste bobo,
et même de l'idéologie bourgeoise moderniste post-coloniale tout
court. Il décrit en réalité la décadence de l'actrice Jean
Seberg (un temps son amante), icône de la nouvelle vague de cinéma,
qui, suite à une éducation très chrétienne, plonge dans
l'irénisme tiers-mondiste des sixties, couche avec les chefaillons
black panthers et surtout se couche devant l'idéologie
révisionniste anti-blanc par esprit de culpabilité post-coloniale,
bien avant que soient nés les tarés indigénistes. Elle a la
particularité de se mettre très en colère lorsque l'on combat son
idéologie gauchiste de soumission à une variante de
post-stalinisme. Ce roman est très intéressant au sens où il met
en évidence ce que j'ai constaté depuis une quarantaine d'années :
le petit bourgeois gauchiste ne supporte pas qu'on lui démontre
qu'il n'est pas révolutionnaire du tout. L'aile marchante dominante
du gauchisme, le féminisme bourgeois ne voit pas non plus l'aspect
révolutionnaire de la pornographie, qui ne permet pas la tricherie
et se fiche du sexuellement correct. La pornographie
est, avec la prostitution, l’industrie qui fait le moins consensus
parmi les défenseuses du droit des femmes. D’un côté, des
féministes hard s’opposent à la pornographie même privée,
qu’elles considèrent comme une exploitation de la femme. De
l’autre, des néoféministes pensent, au contraire, que
le bizness du X est constitutif de la révolution
sexuelle et qu’il émancipe les femmes.
2« Le
déclin de la suprématie des religions traditionnelles et la
laïcisation de la société et de l'Etat n'ont pas conduit, comme
le prévoyait et le souhaitait le rationalisme laïc et scientiste,
à une disparition progressive du «sacré » dans la vie
collective. Il y a eu, tout au contraire, ainsi que le montrent les
nombreuses expériences historiques situées en tous lieux du monde,
une transfusion fréquente du « sacré » des religions
aux mouvements politiques de masse, aussi bien de droite que de
gauche, qui a donné naissance à de nouvelles religions séculières.
Depuis l'époque de la révolution américaine, mais surtout avec la
révolution française et la naissance de la politique de masse, les
frontières entre la politique et la religion, qui n'ont jamais été
réellement instituées, se sont souvent confondues : mais
c'est la politique qui a assumé une dimension religieuse autonome,
devenant l'un des lieux principaux où s'est réalisée la
métamorphose du sacré dans le monde contemporain ». (…)
Et parmi les différentes manifestations de la sacralisation de la
politique dans le monde moderne, le nationalisme constitue très
certainement la plus productive et la plus universelle d'entre
elles, une religion dotée d'un puissant attrait, d'un
extraordinaire pouvoir syncrétique d'assimilation et de
métamorphose, et d'une formidable force de construction et de
destruction ».Gentille
n'a fait en réalité que recopier Gustave Le Bon.
3Je
l'ai signalé dans mon livre « immigration et religion ».
4« Sécurité,
la gauche contre le peuple », ed Robert Laffont. L'étranger a
remplacé l'ouvrier et il s'affirmait déjà un « racisme
anti-policier » (cf. chap 3) qui sert de propagande islamique
basique au navet « les misérables » qu'Hollywood a bien
fait de conchier.
6Illustration
de la misère de l'antiracisme, il vaut de lire comment le vieux
courant caméléon trotskien se bat contre le racisme contre les
chinois, ce fantasme délirant du fait de l'expansion du
coronavirus ; la solution pour cette queue de l'idéologie
dominante est la solidarité planétaire, plus nunuche y a pas :
« Loin
de ces délires racistes et protectionnistes, l’article publié le
28 janvier sur notre site (« Santé : le retour des
épidémies »)
se conclut par un appel à la solidarité : « Sida,
coronavirus, ebola, zika, dengue hémorragique. Entre mondialisation
capitaliste, réchauffement climatique, mégapoles et systèmes de
santé inégalitaires, nous vivons le retour des épidémies. Rien
qu’en 2019, l’Asie aura connu plus de d’1,3 million de cas de
dengue, saturant les hôpitaux, ponctionnant les ressources des plus
modestes. Un nouveau virus est né. Dans un monde global où tout
circule plus vite, il sonne comme un rappel pour une solidarité
globale, car les virus se rient des frontières, et se développent
grâce aux inégalités, aux injustices, à l’absence de pouvoir
sur nos vies. »
J'avais
contré naguère un de leurs gourous (M .Lequenne) qui
véhiculait depuis des lustres ces insanité bourgeoises. Mais
contre une analyse marxiste les trotskiens ni Zemmour ne font le
poids.
7« Rachida
Dati et Anne Hidalgo sont manifestement complices. Toutes deux
veulent préserver le statu
quo.
Elles ont besoin l’une de l’autre pour enfermer les Parisiens
dans l’affrontement gauche-droite qui les a tant servies. Or, ça,
les Parisiens n’en veulent plus », se plaignait le blaireau
(genre d'expression dont Dati est friante) Grivaux bien avant sa
destitution masturbatoire.
8cf.
L'argent
des politiques, de Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet (albin
Michel, 2009).
9https://www.huffingtonpost.fr/entry/quand-le-culot-cache-limpreparation-les-coulisses-de-la-gouvernance-dati-a-paris_fr_5e18856ec5b6640ec3d2f433
Valérie
Lecasble Tête
de liste "Parisiennes, Parisiens" dans le 7ème
arrondissement de Paris aux municipales, Directrice Générale de
Hill&Knowlton . Hélas le même genre de personnage existe dans
le milieu maximaliste !
10https://www.voici.fr/news-people/actu-people/rachida-dati-raconte-la-fois-ou-elle-a-mis-un-coup-de-poing-a-brice-hortefeux-637805
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