Dans
la seconde moitié du XVI ème siècle, l'infanterie, qui avait été
démoralisée par les guerres civiles, refusa d'endosser côte de
mailles et casque. Au moyen âge, l’infanterie, qui était composée
de gens pauvres et de basse condition, porta presque toujours des
boucliers en bois, sans ornements et de petite dimension ; à
l'époque on habillait les fous en jaune pour pouvoir les rattraper
lorsqu'ils s'échappaient. A
la mobilisation en 1914, l'uniforme français en vigueur est
totalement dépassé pour la guerre moderne. Les soldats sont
affublés d'un képi et d'un pantalon rouge garance qui fait d'eux
des cibles idéales pour la mitraille allemande, et leurs équipements
sont inconfortables, archaïques et inadaptés. Malgré une réforme
le 9 juillet 1914 qui avait remplacé le pantalon rouge par un drap
tricolore bleu, tout aussi voyant, les pioupious restèrent des
cibles idéales face à une armée allamande déguisée déjà en
kaki. Ce sera la même chose en 1940 où les soldats de l'armée
française seront encore alourdis par les pesants uniformes des
années 1920, quand les troupes allemandes fonçaient en short.
NOUS
NE SOMMES PAS DES PETITS SOLDATS EN UNIFORME
L'habit
ne fait pas le moine. Le gilet jaune ne fait pas un homme honnête.
L'analogie avec les uniformes ridicules des temps passés, finalement
rejetés, s'impose soudain après une longue série « d'actes
manqués ». Tel queconque personnage a pu régulièrement se
faire inviter sur les plateaux TV affublé de ce gilet des ouvriers sur les chantiers ou d'automobiliste en détresse1.
On en a vu défiler de toutes les sortes. Si les premiers nous
émurent par leur sincérité pour décrire souffrance et
paupérisation, très rapidement d'autres s'intronisèrent
spécialistes pour ne pas dire autoproclamés porte parole d'une
indignation venue des couches les plus pauvres de la classe ouvrière
mais emmêlée dans la grogne des bobos entrepreneurs. Ces
personnages, toujours assis en coin comme balayeur de service,
servirent à faire monter les audiences, quand ils ne jouaient pas
en même temps les doublures des journalistes « commentateurs
sportifs » lors du visionnage des manifestations.
Cette
idée de se séparer du gilet jaune n'est pas de mon fait, elle a
germé aujourd'hui dans la tête de plusieurs internautes, car je
persiste à dire que le mouvement est intelligent. C'est une idée
simple mais logique et plus intelligente que le godillot député
Legendre : puique la police nous fouille sans arrêt sur les
lieux de manifestations, à Paris ou ailleurs, et que jusqu'à
présent on se faisait b^tement repérer au moins trois kilomètres
avant de se rendre sur les lieux de manifestations, il suffit de ne
plus l'arborer et même de ne plus en posséder dans son sac à dos.
Aller manifester en civil et sans uniforme est d'ailleurs plutôt
une méthode typique de la classe ouvrière et pas des couches
moyennes fétichistes et adeptes du drapeau nationaliste. Les
barrages finissent par gonfler tout le monde, mais les réunions en
assemblée ne sont pas interdite par la loi et les manifestations non
plus surtout en civil et sans besoin de se déguiser en jaune. Il
n'est pas obligatoire de laisser défiler les slogans nationalistes
comme le RIC et le drapeau chauvin, ni non plus d'afficher nos
revendications de classe ouvrière et de mouvement social contre
l'Etat.
L'idée
apparaît alors que le gouvernement a cru, à cause de
l'affaiblissement du nombre de manifestants à Paris, sonner l'heure
de la retraite, qu'il reste persuadé que l'opinion comprend que de
« gros sacrifices » financiers seraient en cours face à
un certain irréalisme des « obstinés » ou dives
« irréductibles ». Les ronds-points ne sont-ils pas
dégagés plus rapidement qu'un vulgaire piquet de grève ou un
barrage de fumier d'éleveurs en colère ?
Ce ne
sont pas les plus obstinés mais certainement les plus limités qui
crient à la catastrophe, et en appelent à reprendre les blocages
quoi qu'il en coûte. Cette obstination n'est pas méprisable. Ce
sont encore les plus pauvres qui avaient débuté le mouvement et qui
se rendent compte qu'ils sont encore les dindons de la farce. Combien
de milliers ont été salement blessés, estropiés, rendus aveugles
par la violence policière, comment oublier « nos morts » ?
D'ailleurs les actions violentes dans les manifestations, qui ont été
systématiquement mises sur le dos des casseurs, étaient surtout le
fait de ces prolétaires les plus pauvres, les plus abandonnés par
la charité de l'élite. La grande majorité des personnes arrêtées
qui défilent devant les tribunaux sont en majorité des ouvriers et
des chômeurs. Idem pour les derniers incendies de péages, une
majorité de sans revenus, de chômeurs, peu de marginaux.
Comme
on les comprend quand la parole des plus démunis est muselée par la
hiérarchie sociale, la difficulté à s'exprimer, quand tant de
godillots parlementaires et de journalistes « pédagogues »
font hurler chaque fois qu'ils étalent leur mépris dans le poste.
Le pouvoir très craintif qui ne manie plus avec arrogance ses
attaques, marche sur des œufs, revient sur ses pas, tâtonne et
nomme ses propres représentants gilets jaunes en choisissant les
Mouraud et Cauchy. Les sociétés privées d'autoroute sont priées
de ne pas se goinfrer à nouveau en pourchassant les automobilistes
opportunistes des péages béant. Non seulement les caisses de l'Etat
sont vides mais il faut trouver l'argent quelque part, ce qui était
le but des réformes à visée écologique...et qui le sera encore
pour la dangereuse nouvelle réforme des retraites à venir.
Un
malheur n'arrivant jamais seul, en déshabillant Paul pour habiller
Jacques, c'est Pierre qui est lésé à son tour. Comme si le système
était pris lui-même dans l'étroitesse de ses marges de manœuvres
sociales et politiques. Le gouvernement se serait bien passé de la
fronde des policiers, des syndicats policiers. Quoique. Là rien de
spontané contrairement au gilet jaune. Une manœuvre en uniforme !
Ou l'utilisation par après et opportuniste d'un événement imprévu
comme l'attentat de Strasbourg.
Soyons
sérieux, il n'y a pas pires toutous de n'importe quel gouvernement
capitaliste que les syndicats de policiers qui sont au syndicalisme
ce que la CGT est à la police, un oxymore2.
Leur colère et leurs menaces de « développer les actions »
nous font sérieusement penser aux menaces de la CGT de durcir ltout
mécontentement ou d'en appeler à la grève générale selon son bon
plaisir, ce qu'elle a fait pendant un mois mais sans effets sur les
gilets jaunes, tellement ils sont vaccinés contre la pourriture
syndicale, sauf quelques neuneus qui ont cru trouver un vrai
défenseur dans le comédien cégétiste Mathieu, voire même dans la
girouette Lalanne.
La
colère policière tente de jouer l'éteignoir, d'un côté en
laissant croire qu'elle pourrait basculer du côté des gilets
jaunes, de l'autre parce qu'elle implore l'opinion de la plaindre et
de reconnaître sa place de gardienne des biens et de la propriété
bourgeoise.
On me
permettra un long intermède sur une figure d'aventurier assez
comique ; que n'aura-t-on pas jeté dans les pattes du mouvement
pour soit le ridiculiser soit le détruire...
La
veille, Cnews avait invité un curieux gilet jaune, batteleur de
foire pour jeu télévisé, ancien chanteur ruiné qui assurait venir
apporter une forte somme pour lancer une liste « gilets
jaunes » aux élections européennes. Sans gilet de base, un
keffieh autour du coup et une longue barbe de pope, le personnage
nommé Francis Lalanne, outre amis de tous les présidents et
animateur du club de supporters du PSG, faisait le beau. Il lançait
une citation par là ou un mot compliqué, sans doute pour se
démarquer des gilets bouseux : « Pascal (Praud) vous
changez de paradigme » clama-t-il avec ce geste noble du
pervers narcisique enfin sous les sunlights. Il déplora les
conditions de travail « terriblement pénibles de policiers ».
Il se dit indigné par la violence et la dénonce avec forec, faisant
mine d'oublier qu'au début de sa carrière il avait eu maille à
partir avec ses futurs amis flics. Il avait été pris en flagrant
délit de transport de barres de fer pour ses amis gauchistes lors
des manifestations de l'époque.
Quelques
vieilles groupies ou poufiasses des réseaux se sont presque
évanouies de plaisir à la vue du matamore, pour lequel j'ai composé
la chanson « Pirouette, girouette, cacahuètes ». Qu'il
me suffise de vous recopier ici la carrière de ce cuistre.
Un
pouet-pouet qui s'aventure en politique...
De
même que le barde Macron fût l'auteur du livre intitulé
« Révolution », le chanteur Lalanne est l'auteur de
l'invendu et invendable « Révoltons-nous »,
voyons la description nunuche qui lui est réservée par un magazine
people.
« Chanteur,
homme
politique,
pourfendeur des « ronds de cuir », personnage
de Fort
Boyard,
activiste, supporter
de football "très engagé »…
L’artiste est un habitué des grands gestes romanesques et des
décisions radicales.
Et c’est justement l'une de ces dernières qu’il a annoncée ce
mardi 16 octobre sur Europe 1. Invité dans Plan
B,
l’émission de Laurence Boccolini, il a fait une grande annonce qui
a grandement étonné l’animatrice et les auditeurs : «
Je
vais rentrer au mois de janvier dans la réserve nationale de la
gendarmerie,
a révélé Francis Lalanne.
Je
vais rentrer dans la réserve nationale avec le grade de chef
d'escadron, c’est-à-dire commandant dans la gendarmerie. »
Il s’agit-là d’un choix mûrement réfléchi, comme il l’a
expliqué sur la station.
Francis
Lalanne ressent aujourd’hui le besoin de servir son pays. «
Je réfléchissais à comment je pouvais faire une sorte de service
national tardif »,
a-t-il raconté à Laurence Boccolini. C’est à ce moment-là qu’un
ami général lui a soufflé l’idée de rejoindre l’armée en
intégrant la réserve de la gendarmerie nationale. « J’ai
dit “D’accord, mais alors je veux le faire vraiment”,
a-t-il expliqué sur Europe 1.
Je vais faire une semaine par mois pour vraiment rendre au pays le
service militaire, ou plutôt le service que je ne lui ai pas rendu.
»
Avant de refermer le sujet, le chanteur a promis à Laurence
Boccolini qu’il lui enverrait une photo de lui en uniforme. On a
hâte de voir ça.
Le
18
mai
2007,
il a annoncé sa candidature aux élections
législatives de juin 2007,
dans la deuxième
circonscription du Bas-Rhin
avec l'investiture du Mouvement
écologiste indépendant
d'Antoine
Waechter.
Il obtient 3,51 % des voix.
Le
27
août
2007,
Antoine
Waechter,
président du MEI, Francis Lalanne, Stéphane Poli, membre du collège
exécutif des Verts,
Michel Villeneuve, porte-parole de Génération
écologie,
Georges Fandos, membre du Bureau national de Cap21
ont appelé à la création « d'une Alliance
écologiste indépendante
non politicienne mais éminemment politique ». Autrement dit
l'aile imposable de la macronie et résolument hostile aux fumeurs,
alcooliques et conducteurs de diesels puants.
Le
29
janvier
2008,
il annonce son engagement sur une liste indépendante (sic) hors des
logiques partisanes menée par Sylvie
Soulié,
ex-comédienne, pour les élections municipales de 2008 dans la ville
de Montauban.
La liste est nommée « Montauban autrement » et obtient
[%]
des voix.
En
juin 2009, il est porte-parole de l'Alliance écologiste indépendante
dans la circonscription
Sud-Est
lors des élections
européennes.
Cette alliance regroupe trois partis : le Mouvement
écologiste indépendant,
Génération
écologie
(écologistes de droite) et La
France en action. .
Il est également tête de liste dans la région Sud-Est.
En
2015, en réaction à la crise
migratoire en Europe,
son producteur met en ligne sur YouTube sa chanson Ouvrir
son cœur.
Le chanteur est alors critiqué, moqué et taxé par des titres de
presse comme L’Express
ou Le
Figaro
d’opportuniste9.
Il menace de porter plainte.
Il
se déclare candidat aux élections
législatives de 2017
avec le mouvement écocitoyen « 100 % », en tant que
suppléant du candidat divers gauche Jacques Borie, dans la 1re
circonscription
de Essonne12,
où Manuel
Valls
est le député sortant. La candidature recueille 1,08 % des
suffrages.
En
2018, il est un des porte-parole du parti AEI chargé de contacter
les autres partis écologistes français en vue des élections
européennes 2019 .
Le
18 décembre 2018, se ralliant au mouvement
des Gilets jaunes,
il lance une liste « rassemblement gilets jaunes » pour
les élections européennes de 2019, déclarant : « Il n'y
aura pas de tête de liste, on s'en fiche ».
Il
n'y en aura pas puisque la tête de liste c'est lui, enfin c'était
lui parce que tous les projets de parti gilet jaune semblent tombés
à l'eau sous une avalanche de dénonciations sur les réseaux des
divers saltimbanques arrivistes et divers sous-marin du projet facho
le RIC.
Un type qui veut entrer en politique par la porte des pires taxeurs
verts pour ensuite se faire parachuter, pas gendarme de base, mais
commandant pour ensuite proposer ses services aux grouillots gilets
jaunes qui n'ont pas son beau langage de poète, ne peut pas être
totalement honnête. Ni complètement malhonnête pour son ego, car,
comme le dit un de ses fans sur les réseaux « ce n'est pas la
tune qui l'intéresse ».
L'âne
Lalanne représente bien l'apolitisme prétendu, l'indépendance
« écologique », c'ets à dire une des pires politiques
de restriction budgétaire et d'attaque contre la classe ouvrière au
nom de la « transition écologique » !
UNE
JOURNEE DE SOUTIEN PITOYABLE DES MEDIAS A LA POLICE : UNE PRIME
POUR LES FLICS, LA DEPRIME POUR LES MANIFESTANTS ?
Toute
la journée du 18 le smédias furent inconsolables sur la fatigue et
les sacrifices de la police, comme un écho à la courageuse
déclaration du commandant Lalanne : « on s'en prenant à
la police on s'en prend à un des quatre principes principaux des
droits de l'homme » ! Diable. On mesure le drame des
policiers droitdel'hommistes via le témoignage de leurs femmes à
l'arrière :
« Cette
crise «n'a pas de pareil», estime Perrine S. «Pendant les
manifestations, dans les quelques messages qu'il arrivait à
m'envoyer, il disait qu'on leur lançait de l'essence dessus alors
qu'ils étaient près d'une voiture en flammes… J'ai déjà connu
des situations de stress mais, là, c'était particulier.»
Comme
elle, Nadine a été étonnée par le niveau de violence des
rassemblements. Depuis le début de la crise, elle vit dans
l'angoisse et attend lors de chaque manifestation le message qui lui
dit que tout va bien. «J'évite de rester trop longtemps devant les
chaînes d'information en continu car c'est une source supplémentaire
de stress», explique-t-elle. Cette épouse de gendarme mobile a
constaté une recrudescence de la «haine anti-flics» et a eu
beaucoup de mal à gérer ses opinions: «Il fallait une révolution
mais je ne peux pas accepter qu'on insulte et qu'on s'en prenne à
mon mari de la sorte à cause de son métier».
Cette
«haine anti-flics» a créé une réelle crainte au sein des
familles. «J'ai été obligée d'enlever mes publications Facebook
‘touche pas à mon CRS' et ‘je soutiens les gilets bleus'»,
raconte Émilie, mère d'un jeune CRS de 25 ans. Au travail, «des
collègues ont appris que mon fils est force de l'ordre et ils m'ont
insultée. Ils m'ont dit que mon enfant est un bat**d et un fils de
p**e».
Depuis
le début de la crise des «gilets jaunes», le groupe Facebook de
l'association Femmes de forces de l'ordre en colère «a dû prendre
quatre modérateurs de plus pour gérer les messages de haine.
Habituellement on se débrouille entre nous», relève Perrine Sallé.
Les menaces, les insultes et les messages appelant à
Certains
commentaires appellent même à «identifier et dénoncer [les]
voisins CRS, gendarmes mobiles ou flics qui se comportent en
traîtres». Sur Facebook, la capture d'écran d'une vidéo sur
laquelle apparaissent des forces de l'ordre a été publiée. Le
visage de l'un d'entre eux a été entouré de rouge. Il est surmonté
d'un message appelant à le dénoncer. «Certains passent à l'acte.
Nous avons trouvé une personne qui a publiquement écrit: ‘Je
connais une famille de CRS, je peux vous donner son adresse'»,
déplore Perrine Sallé.
D'après
la jeune femme, des enfants de forces de l'ordre auraient également
été victimes de moqueries ou insultes. L'association a prévu
d'adresser un courrier au ministre de l'Éducation nationale,
Jean-Michel Blanquer, pour dénoncer des actes de harcèlement
scolaire ».
Terrible misère et persécution des corps policiers ! Par
contre pas un mot, pas un reportage sur les milliers de blessés
pauvres ouvriers au SMIC ou au chômage, ces retraités brutalisés
sans respect pour leur âge, jeunes mère sde famille ou étudiantes
éborgnées parce que des salauds de robocop visaient
systématiquement la tête. Les médias se sont confirmées comme les
putains du système, et sont désormais traités avec le même mépris
que les partis et les syndicats.
UNE LETTRE NUNUCHE AU PRESIDENT
Dernière notation pour aujourd'hui. MlLe Priscilla Ludosky continue à
me faire parvenir ses notes, puisque j'étais parmi les premiers
signataires de la pétition, voici ce que je lui ai répondu après
avoir lu sa lettre au président, lue samedi sur les marches de
l'Opéra :
C'est
le terme de la pétition des bobos entrepreneurs surchargés de taxes
qui rêvent d'un capitalisme équilibré, d'une économie capitaliste
fonctionnant bien avec une juste rémunération du travail. Vous
empruntez cette théorie du référendum à l'aile historique la plus
réactionnaire de la bourgeoisie, et ce n'est pas un hasard si vous
êtes soutenus par Le Pen et Soral. Mais vous êtes des tricheurs pas
seulement parce que vous vous fichez de la classe ouvrière mais
parce que vous n'avouez pas que vous fonctionnez en clan, une secte
qui ne veut pas dire son nom et prêche la non-organisation pour la
masse; ignares comme vous l'êtes en histoire tous les trois, vous en
référez à 1789, révolution bourgeoise et petite bourgeoise qui
accepta la loi Le Chapelier qui interdisait aux ouvriers de
s'organiser! Non seulement vous posez aux représentants de la petite
bourgeoisie commerçante et artisanale mais vous voulez pérenniser
le système pourri du parlementarisme bourgeois. Vous n'êtes plus
que des clowns ridicules de l'ordre existant et de son impossible
amélioration.
NOTES
1On
m'excusera de la référence historique, mais à l'époque de la
domination stalinienne en milieu ouvrier dans les années
d'après-guerre, il était notoire que les dirigeants du PCF arrivés
en voiture aux meetings, se déshabillait pour revêtir un bleu de
chauffe ou ôter leur cravate avant de venir parler au public. On
imagine que tous ces petits personnages qui ont été invités pour
porter la parole des gilets jaunes, revêtaient leur gilet dans le
studio avant de venir faire face aux caméras.
2Je
ne veux pas faire comme Lalanne l'âne parader avec des mots snobs,
mais là c'est de source, oxymore = rappreochment de deux termes que
le sens devrait éloigner !
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