L'éternelle faillite du trotskisme mais une nocivité anti-révolutionnaire patente
« La connerie c'est comme le judo, il faut savoir utiliser la force de l'autre ». Jean Yanne
Le 23 septembre 1938, dans son article « La lutte anti-impérialiste », le judoka Trotsky tient les propos suivants : « Il règne aujourd'hui au Brésil un régime semi-fasciste qu'aucun révolutionnaire ne peut considérer sans haine. Supposons cependant que, demain, l'Angleterre entre dans un conflit militaire avec le Brésil. Je vous le demande : de quel côté sera la classe ouvrière ? Je répondrai pour ma part que, dans ce cas, je serai du côté du Brésil "fasciste" contre l'Angleterre "démocratique". Pourquoi ? Parce que, dans le conflit qui les opposerait, ce n'est pas de démocratie ou de fascisme qu'il s'agirait. Si l'Angleterre gagnait, elle installerait à Rio de Janeiro un autre fasciste, et enchaînerait doublement le Brésil. Si au contraire le Brésil l'emportait, cela pourrait donner un élan considérable à la conscience démocratique et nationale de ce pays et conduire au renversement de la dictature de Vargas ».
Sans nous intéresser du tout aux méandres de la pensée du Trotsky en kimono déchiré1, il faut reconnaître que ses ouailles ont toujours eu une réputation en berne, qu'ils n'ont pas de chance en tout cas pendant leur exceptionnelle longévité politique de caméléon (...Trotsky!) et de girouettes politiques. On les a toujours affublé d'une étiquette sous forme de deux mots composés : hitléro-trotskistes selon les staliniens pendant et après la guerre (et il y a effectivement eu un clan trotskien qui avait choisi la collaboration mais toujours avec la même tactique foireuse, duper l'allié circonstanciel2) ; puis, plus près de notre époque, trotskistes-guévaristes quand d'autres étaient mao-spontex. De nos jours sans pouvoir interdire au public d'entendre le sobriquet « islamo-gauchiste » qui les met à poil et leur hérisse le poil, ils préfèreraient certainement des sobriquets diversifiés, adaptés à leur traditionnelle politique girouette : trotskistes-féministes ou trotskistes-antiracistes, ou trotskistes-écologiques, etc. Heureusement seuls des fascistes se permettent d'user du sobriquet infâmant même pour Allah, qui n'est pas trotskiste et encore moins gauchiste ; notons en passant qu'ils ont eu droit aussi au qualificatif de « lepénotrotskistes »3. On a le droit infini de composer avec les sobriquets comme avec les lego.
Depuis l'après-guerre, en effet, le trotskisme avec ce judo politique renversant et débile qui lui sert de base politique référentielle, a toujours été le Poulidor de l'extrême gauche bourgeoise, en tout cas l'éternel perdant qui se démenait, à chaque concours, pour rester dans la course même en sachant qu'elle était truquée.
Le sobriquet fait partie de l'histoire politique, il est un raccourci facile, pas toujours clair ni explicite, mais il est de bonne guerre dans la guerre des mauvaises fois. Il est à ce jour la meilleure réponse, destructrice même, à cette autre invention plus vicieuse, le terme islamophobie, qui du coup est affaibli même si les troupes activistes gauchistes le hurlent désespérément de façon incantatoire comme leurs dénonciations dérisoires d'un fascisme inexistant, à moins qu'ils ne sachent pas qu'ils sont assis sur... l'islamo-fascisme.
C'est une autre histoire sur laquelle je ne m'apesantirai pas aujourd'hui, convenant que sur le fond islamisme et fascisme ont la même caractéristique : celle de tuer indistinctement au couteau ou à la hache.
LE CADAVRE DU TROTSKISME BOUGE ENCORE MAIS CE N'EST QU'UN EFFET D'OPTIQUE
Je n'ai cessé de le dire et de l'écrire depuis 50 ans, l'extrême gauche moderne n'aura été qu'un bâtard du stalinisme moribond, dont la pourriture finale a donné lieu à la survivance des microbes gauchistes mais surtout à cette tâche verte (islamiste) – dont j'ai parlé dans l'article précédent - qui apparaît une vingtaine d'heures après le début de putréfaction du cadavre sur la paroi de l'abdomen, à peu près là où se situe l'appendice. Cette tache verte est l'un des premiers signes visibles de la putréfaction. « Elle correspond à la migration des pigments des matières fécales qui traversent les parois et qui apparaissent en surface », nous dit un spécialiste. Et ça pue de plus en plus.
Une parenthèse sur le sobriquet « gauchiste », qui est en tous les cas utilisé depuis aussi 50 ans péjorativement. Le rédacteur du site anarchiste « Sans patrie ni frontières » (de classe) se croit malin de poser au professeur d'histoire en rappelant que le terme est un label déposé, qu'il désignait de vrais opposants à Lénine quand les trotsko-gauchistes ultérieurs ne sont devenus que de vrais opposants à la laïcité (j'exagère mais il y a du vrai concernant la mystique militante antifa). On s'en fout, chaque époque met ce qu'elle veut dans les sobriquets anciens ou nouveaux. Zemmour se définit bien comme gaulliste alors qu'il est plutôt pétainiste. On a longtemps désigné comme ultra-gauche le mouvement maximaliste actuel, résiduel, qui se réclame de la tradition révolutionnaire « allemande et italienne », alors que ce sobriquet désigne aujourd'hui un ramassis de marginaux, adeptes de l'émeute, distraction de bobos bien nourris, sponsorisés par les éditions de l'insurrection qui venait via La Fabrique de l'incendiaire Eric Hazan, qui brûle à sa façon tout passé révolutionnaire sérieux. La décadence de la société actuelle systématise la destruction de la mémoire comme on avait caché le massacre des juifs même après 1945.
En 2015 Daech brûla 2000 livres au sein de la bibliothèque de la ville irakienne de Mossoul. Cette destruction systématique des biens culturels par ce genre de fanatiques a été pratiqué par Hitler et Staline. La pratique d'effacer le passé troublant de tel chef de parti (Marchais au STO, le pote de Mitterrand Bousquet chez Pétain, etc.) est courante dans la plupart des gouvernements et partis politiques, mais elle est généralement démasquée par l'histoire au long cours.
APRES LA CENSURE STALINIENNE L'EFFACEMENT ISLAMO-TROTSKIEN
Les grossières falsifications photographiques du régime stalinien viennent à l'esprit mais en oubliant tant de livres réécrit sur commande, censures sur des classiques de Marx et Engels, réinterprétation de faits historiques à la faveur de tel ou tel potentat ou bureaucrate ? Il s'agissait pas simplement de minimiser le rôle effectif de telle ou telle personnalité, mais également de montrer que les dirigeants adorés n'avaient jamais été en contact avec certains leaders devenus infréquentables.
C'est ainsi que par exemple, la secte néo-stalinienne Lutte ouvrière avait fait disparaître son affiche
la plus honteuse « Le 10 mai, sans illusion mais sans réserve, VOTONS MITTERRAND », que je me suis soucié de reproduire en quatrième de couverture de mon histoire du trotskisme moderne en 2002 (inégalée à ce jour).
Pour le principal parti islamo-gauchiste, le NPA hystérique, c'est bien pire tellement il y a de couleuvres à éliminer pour les décennies écoulées. On choisissant de laisser tomber le prolétariat pour les peuples et les sexes libérés, ce courant trotskien ne renie pas que la révolution russe mais ne sait pas ou fait mine d'oublier qu'il a fallu des années aux bolcheviques pour calmer les nationalismes musulmans locaux , croyance arriérée qui fut un des pires ennemis de la révolution prolétarienne. Les bolcheviques ne firent aucune concession au port arbitraire du voile, et furent très durs face aux viols ou assassinats ou emprisonnements des femmes qui refusaient de porter le voile, loin de la soumission actuelle des rigolos féminsites du NPA : « A partir de 1920, la lutte contre les préjugés religieux se matérialisa dans les mesures relatives à l'émancipation de la femme musulmane, souhaitée dès le lendemain de la révolution par différents congrès féministes. Ils émirent des vœux réclamant l'abolition de la polygamie, de la claustration, du port du voile, du mariage des mineures. En dépit des décrets pris dans le même sens par le pouvoir central, ces réformes se heurtèrent à l'hostilité des mollahs, des vieillards, et quelquefois même à celle des membres musulmans du parti communiste »4.
On va se contenter simplement ici de ressortir de nos archives la compromission de nos trotskiens de la dernière heure avec l'islamisme, qui démontre bien la collusion de ces cuistres depuis le début des années 2000. Vous n'en trouverez nulle trace sur leur site, soigneusement nettoyé après chaque virage, sans compter les photos de meetings compromettant avec un violeur bien connu désormais et des apologistes du crime islamiste qui veulent continuer à taxer l'Etat français sous prétexte d'action humanitaire communautariste mais catéchèse islaminguante (CCIF et Cie).
Vous ne trouverez pas le compte-rendu de la présence du NPA en 2003, (parce qu'il est encore dans les limbes, il naîtra en 2009), mais sa maman la LCR est bien là à l’occasion du Forum social européen de Saint-Denis. Des centaines d’ONG, des dizaines de milliers de militants sont réunis lors de ce grand rassemblement altermondialiste. Mais c’est la présence d’un homme qui va créer à elle seule la polémique : le théologien musulman Tariq Ramadan, invité à débattre avec José Bové, de la Confédération paysanne, et Daniel Bensaïd, de la Ligue communiste révolutionnaire. Vous ne retrouverez pas la photo de Bensaïd aux côtés du justiciable Ramadan, devenu la honte des féministes bcbg du NPA5.
Vous ne trouverez pas plus le compte rendu ni les clichés de ce qui s'est passé le vendredi 6 mars 2015 à la Bourse du travail de Saint-Denis. L’appel à tenir meeting « contre l’islamophobie et les dérives sécuritaires », avait été signé par 88 associations (et relayé par Mediapart). La salle était pleine avec un public, genre jeune lycéen éduqué, des keffiehs et un certain nombre de femmes voilées, plus quelques tee-shirts « Va t’faire intégrer » ou « Free Palestine ».
Les organisateurs : l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), Oumma.com, le collectif Mamans toutes égales et l'organisme louche, pas encore déniaisé, le CCIF (Comité contre l’islamophobie en France). Les associés : le NPA, Attac, le Syndicat de la magistrature, Alain Gresh du Monde diplo, l’Union juive française pour la paix, le PCF, le FDG. Au centre l'oecuménique jeune Parti des indigènes de la République, qui préside en sous-main la soirée. EELV s'était intelligemment retiré de l'invitation à cette sordide rencontre de faux-culs.
Avant de ressortir des cartons d'autres effacement, revenons en arrière. C'est à la fin des années 1970 qu’on a commencé à observer des "liaisons dangereuses", partout en Occident, entre des franges de la gauche et l’islam politique. Tout aurait commencé, selon certains, avec le "péché originel" de l’extrême gauche, à savoir le soutien aveugle et naïf à la « révolution iranienne » de 1979. Je vais y venir plus bas, en réalité il faut remonter au scandaleux soutien, physique et intellectuel, à l'intronisation des pires potentats du tiers-monde au début des sixties. À la fin des années 1970, les trotskysmes, avec des intellos comme Foucault, ont cru voir en Khomeiny, ainsi qu’en l’islamisme, une nouvelle radicalité politique à même de prolonger voire de se substituer au marxisme-léninisme. "Certains ont ensuite cru, a dit un Jean-Yves Camus, et croient toujours, que l'anti-occidentalisme de Sayed Qutb, ou l'anti-impérialisme, même lorsqu'il se limite au rejet des États-Unis, d'Israël et de l'Occident, suffisent à faire d'un islamiste un homme de gauche ».
Comme je le raconte dans mon histoire du trotskisme, la LCR venait de sortir échaudée d'une lutte armée fantasmatique, ridiculisée par la bande à Baader et avait révisé sa cuti dans un sage syndicalisme autogestionnaire. Le Chili avait été une parenthèse pour s'époumoner encore et toujours contre un fascisme disparu. Certes la réaction d'ampleur du prolétariat iranien à la chute du Shah nous avait tous épatés. Pas pour longtemps. Des articles paraissent, enthousiastes, la description fait penser à la révolution de 1905 en Russie. Mais comme je l'écris dans mon bouquin (p.89) : « Les trotskiens de tout bord adhèrent à cette merveilleuse description, comme ils s'étaient laissé bercer à l'idée d'un printemps bolchevique portugais, mais sont vite refroidis par la chape de plomb de la dictature des mollah. La section iranienne de la IV ème Internationale, le HKS (Hes Karigar Socialiste), comme les autres partis de gauche, avait soutenu le possible Kerensky de la révolution iranienne, l'ayatollah Khomeiny dont le seul mérite était de s'opposer à l'impérialisme américain. Lors de la guerre Iran-Irak, les trotskiens iraniens participèrent à l'effort de guerre : « … non pour soutenir le gouvernement de Téhéran mais pour défendre une révolution dont ils espéraient, vu les immenses manifestations qui parcouraient le pays, qu'elle pourrait transcroître en débordant les intégristes ».
Bourseiller complète le tableau avec l'autre branche trotskienne la plus louche et la plus bizarre : « En 1979, quand les mollahs s’emparent du pouvoir en Iran, l’Organisation communiste internationaliste (OCI), trotskiste, apporte son soutien à l’ayatollah Khomeiny : « La crise révolutionnaire est ouverte en Iran. La révolution est inévitable », s’écrie l’organe du mouvement, La Vérité, en février 1979. Derrière la révolution islamiste se profile la révolution prolétarienne... ».
Conclusion du drame des militants iraniens qui y laisseront leur peau, on les salue honorablement et on passera à l'ordre du jour de la nouvelle pirouette un nouveau comme-back vers le prolétariat européen. Dans sa présentation au XI ème congrès mondial de la IV ème internationale, Michel Lequenne (que j'ai eu l'occasion d'interviewer longuement) est cynique : « il fait passer sous la table la position nationaliste de ses jeunes camarades iraniens en saluant leur combat initial aux côtés des prolétaires « les plus avancés » de l'industrie pétrolière puis leur emprisonnement final », avec cette fleur de rhétorique digne d'un judoka à la manque : « (la section iranienne) a été le premier courant du mouvement ouvrier à subir la répression la plus dure des khomeinistes ». Et je fais la remarque suivante à laquelle Lequenne ne pourra pas répondre : « Où est donc le triomphe révolutionnaire prolétarien face à la victoire de l'intégrisme islamiste ?(page 90).
Dans mon histoire des trotskismes français j'ai oublié de mentionner un élément important, ces anti-US primaires sont en général devancés et cornaqués par leurs collègues américains et anglais à chaque coup de barre politique.
Comme le raconte brillamment Christophe Bourseiller6, les gauchistes Britanniques avaient été les premiers à pratiquer les alliances avec l’islam politique. « Après les attentats de 2001, et en réaction au présumé racisme grandissant, des trotskystes du Socialist Workers Party (SWP) s’allièrent aux islamistes de la Muslim Association of Britain (MAB) au sein d’une coalition électorale nommée Respect Party . D’un même mouvement, on verra alors dans plusieurs pays francophones d’étranges ponts se former entre gauche radicale et islam politique, que ce soit à l’occasion de manifestations contre la loi de 2004 sur les signes religieux à l’école, de marches contre la politique de colonisation d’Israël ou de conférences contre le racisme. L’évènement faisant date à l’époque étant la participation de Tariq Ramadan au Forum social européen de 2004 – un évènement pourtant porté par des altermondialistes ».
LA REDEMPTION DES LIBERATIONS NATIONALES
Pour comprendre les revirements et modes trotskiennes successives, il faut remonter, comme je l'ai signalé plus haut, à la vogue des indépendances nationales orchestrées par les deux blocs de la guerre froide pour régenter désormais le monde sous leurs seuls auspices. Abandonnant tout défaitisme révolutionnaire avec le même mépris pour la classe ouvrière des pays développés, mépris que leurs petits fils afficheront à nouveau en agitant le drapeau de l'islam dans nos années 2000, les activistes trotskistes européens ont été porter les valises des nationalistes arabes et africains. La libération de ces colonies européennes fût non une révolution moderne, ni une quelconque libération des peuples, mais une catastrophique succession de dictatures parfois pires que celle des anciens colonisateurs, où population démunie et classe ouvrière furent traités comme des chiens par les nouveaux bureaucrates étatiques. Pas de quoi être fier d'avoir collaboré à l'installation de potentats cyniques aussi exploiteurs que les colons, mais un trotskiste, en bon stalinien, sait qu'il n'est rien de plus facile que d'effacer la mémoire7. Mais effacer la mémoire n'est pas forcément suffisant. Par exemple les vieux staliniens vous objectent jusqu'à la tombe que l'URSS a tout de même écrasé Hitler (sans préciser... grâce au prêt-bail et aux chars US repeints avec l'étoile rouge). Macron fait passer Jean Moulin pour un libérateur de la France sans préciser que son martyre a surtout servi la bourgeoisie ni que le Front populaire a servi à annihiler la force de la classe ouvrière. On verra que les vrais inventeurs du décolonialisme sont forcément les trotskistes désireux de faire oublier leur sordide collaboration à l'intronisation de faux régimes « socialistes » s'abreuvant du sang de leurs classes « inférieures » tout en restant soumis, avec ce lâche « soutien critique » aux puissances capitalistes dominantes dont la Russie capitaliste de Khrouchtchev.
EN CONTINUITE AVEC LA LIBERATION NATIONALE, LA LIBERATION ISLAMISTE
Vous l'avez compris le judoka trotskien se fiche de ses comparses islamistes et de leur cinéma religieux, il feint et joue au « défenseur du peuple opprimé », plaide pour le respect « dans la démocratie » de la culture musulmane. Seul compte le jour où il va damer le pion à ces imbéciles (dixit idiots utiles) comme il en a rêvé face au FLN, au FNL, à Khomeini... Quoiqu'on se doute de qui baisera finalement l'autre, mollah et islamistes portant un kimono plus large.
Voyons le langage hystérique d'aujourd'hui qui est le même qu'hier au temps de la IV ème internationale tiers-mondiste :
« Hier soir, on a appris que le ministère de l’Intérieur venait de notifier, par courrier, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) de son intention d’engager un projet de dissolution. Gérald Darmanin met ainsi ses menaces à exécution et affirme agir « conformément aux instructions du Président de la République et du Premier ministre ».
En s’en prenant de la sorte à une organisation dont le rôle est de combattre les violences et discriminations islamophobes, entre autres et notamment par un accompagnement des victimes et par la publication d’un rapport annuel dressant un état des lieux de l’islamophobie en France, le pouvoir franchit un cap supplémentaire dans sa politique autoritaire. Alors que le contenu du pré-projet de loi « séparatisme » (rebaptisé « confortant les principes républicains ») vient d’être rendu public, confirmant que le gouvernement poursuit sa fuite en avant autoritaire et islamophobe, la volonté de faire taire le CCIF et, à travers lui, celles et ceux qui se dressent face à la stigmatisation et aux discriminations contre les musulmanEs, est révoltante. (…) Le NPA condamne cette attaque contre le CCIF et assure ses animateurEs et ses bénévoles de tout son soutien dans leur indispensable action contre l’islamophobie. C’est l’ensemble du mouvement social et du mouvement ouvrier qui devrait aujourd’hui se dresser contre cette nouvelle mesure autoritaire : il en va de l’avenir du combat antiraciste et, plus globalement, de l’ensemble des luttes de notre camp social ».
On a rameuté tous les particules, sectes de gauche et divers assocs communautaristes, et le communiqué suivant est publié sur le site policier Médiapart :
« Suite aux assassinats de Conflans et de Nice, plus de 30 syndicats, associations et forces politiques prennent position pour que ces attentats ne soient pas « instrumentalisés pour stigmatiser ». (…) Prendre le prétexte de convictions religieuses ou politiques pour attenter à la vie de celles et ceux qui ne partagent pas les mêmes idées met en danger toute la société, en premier lieu les femmes. Nous défendons la liberté d’expression et d’association.(...) Nous affirmons aussi notre soutien aux personnes, collectifs, associations, syndicats qui sont accusé∙es par leurs actions contre le racisme de collusion avec cet attentat, notamment à travers la qualification d’« islamo-gauchiste », terme qui ne repose sur aucune réalité. Nous dénonçons la vague médiatique et sur les réseaux sociaux contre toutes celles et ceux qui luttent pour la liberté et l’égalité et assurons en particulier les personnes directement menacées par l’extrême droite de toute notre solidarité. Ces assassinats ne doivent pas faire le jeu des forces réactionnaires qui souhaitent les utiliser pour diviser la société. Nous réitérons notre opposition au projet de loi « séparatisme » qui n’a rien à voir avec la laïcité et tout à voir avec une campagne raciste et liberticide visant à diviser la société française » (…) « Mais il n’est pas trop tard : face à ce déchainement de haine, une riposte unitaire, alliant organisations syndicales et politiques, associations antiracistes et collectifs musulmans, est plus que jamais à l’ordre du jour, pour combattre l’islamophobie, d’où qu’elle vienne, des sommets de l’État ou de l’extrême droite la plus rance. Montreuil, le 26 octobre 2020. ».
Avec la stratégie « parle à mon cul, j'ai mal à ma tête », ce type de communiqué pratique l'art bête et méchant de l'esquive ; il faut noter que les bonzes de la CGT s'associent désormais systématiquement à cette islamophilie galopante. On commence pas dénoncer l'instrumentalisation du crime comme ce pompier qui assure que le feu a été éteint avant de s'allumer. En même temps est dénié la revendication du crime, pas catholique mais islamique, pour ensuite introduire deux choses qui n'ont rien à voir, la liberté d'association n'est nullement interdite et l'extrême droite n'a tout de même pas égorgé les personnes agenouillées ! Ah si la liberté d'association des potes islamistes qui est défendue, comme était défendue la libération de Khomeini, qui allait ouvrir la voie à la révolution iranienne... bolchevique.
Le Communiqué du PIR en soutien aux assocs (et escrocs) larguées par l'Etat français, aurait pu être rédigé aussi par le NPA, c'est le même raisonnement « anticapitaliste » nunuche avec ce chatoyant ton islamiste et alarmiste: « Nous tenons à saluer la dignité, l’intelligence et la combativité dont ont su faire preuve Barakacity et le CCIF face à la machine répressive de l’Etat confortée par une ignoble campagne médiatique. Nos frères et soeurs ont raison d’internationaliser leurs activités. Les musulmans ne se laisseront pas enfermer dans ce face-à-face provincial avec un gouvernement ayant fait le choix de la course au racisme avec les mouvements d’extrême droite, représenté par des provocateurs vulgaires défendant un chauvinisme suprémaciste. L’islamophobie d’Etat, au-delà des spécificités nationales françaises, est un phénomène global. La résistance des musulmans et des peuples du Sud aussi ».
Quelques mots sur la liberté d'association que devrait conserver l'honorable CCIF, par un journaliste qui se veut non sectaire, et qui défend sa conservation « utilitaire »8 :
« De même, l’étude des rapports annuels du CCIF est particulièrement révélatrice de sa propension à faire passer pour «islamophobe» n’importe quel événement mettant en cause des musulmans ou affectant d’une manière d’une autre l’image de l’islam. Car l’association ne ne se contente pas, comme elle le prétend, de dénoncer des actes tombant déjà sous le coup de la loi française. Bien au contraire, sa conception très personnelle du «délit d’islamophobie» l’amène non seulement à contester les limites traditionnelles de la liberté d’expression, mais aussi à prendre fait et cause pour des individus en délicatesse avec la justice. Ainsi le CCIF a-t-il recensé comme «actes islamophobes» les expulsions de Orhan Arslan, Omer Oztürk et Midhat Güler (membres du mouvement «Kaplan» prônant le recours à la violence et au terrorisme); la fermeture de l’école coranique de Grisy-Suisnes (suite à l’agression particulièrement violente de trois journalistes); la fermeture à Levallois d’une mosquée utilisée comme centre de recrutement djihadiste; ou encore l’expulsion d’Abdelkader Yahia Cherif (accusé par les Renseignements généraux d’appel au jihad et d’apologie du terrorisme suite aux attentats de Madrid), lequel avait notamment déclaré au Télégramme de Brest: «Quant aux attentats américains et espagnols, il n’y a pas de preuve absolue de l’implication d’islamistes. Cette version a été contestée. Et si c’était eux, s’ils ont fait ça, chacun ses convictions…» ? Le CCIF ne se pose pas uniquement en défenseur de la liberté de religion: il prétend également mener son combat au nom des droits des femmes. En effet, farouchement opposé à la loi du 15 mars 2004 (sur l’interdiction des signes religieux ostentatoires à l’école) et à la loi du 11 octobre 2010 (sur l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public), le CCIF en réclame l’abrogation au nom de «l’égalité des sexes et [de] l’autonomisation des femmes». Le Collectif laisse entendre que ces législations seraient responsables de «la mise à mort sociale des femmes musulmane. Or, ce procès de la législation française –entièrement tourné vers la défense du «choix» des femmes voilées– fait litière de l’expérience des jeunes filles et des femmes contraintes de porter un voile. Le CCIF veut donc ignorer que la loi de 2004 a fourni une excuse légale à certaines jeunes filles pour échapper aux pressions familiales et/ou communautaires, en dépit de la somme de témoignages accablants recueillis par la commission Stasi. Ainsi l’historien Patrick Weil, au départ défavorable au principe de l’interdiction, a justifié son revirement au regard «des témoignages de parents musulmans qui [avaient] dû retirer leur fille des écoles publiques et les placer dans des établissements privés catholiques où elles n’étaient pas soumises à une pression constante pour porter le voile». Dans le même registre, le CCIF prétend qu’«aucun de ceux et celles qui prétendent que les femmes portent le voile intégral contre leur gré n’a été en mesure de démontrer la réalité de cette contrainte». Or, si les rares études sociologiques sur le sujet montrent que le port du niqab procède généralement d’une démarche personnelle, la réalité judiciaire atteste cependant que les cas de contrainte ne sont pas un fantasme islamophobe ».
DANS LA FABRIQUE DE L'IDEOLOGIE ISLAMO-GAUCHISTE
Obono, Mélenchon et tutti quanti viennent du bain trotskien. La député LFI Danièle Obono, elle même ex-bébé trotskien, s'est vu reprocher d’avoir participé aux 10 ans du Parti des indigestes de la République (PIR). Elle s’est ensuite défendue auprès du Monde, disant ne jamais avoir «été adhérente du PIR» : «Je ne suis pas d’accord avec eux, mais ce n’est pas l’enjeu des discussions qu’on doit avoir sur l’antiracisme.» Avant d’expliquer que «le PIR fait partie du mouvement antiraciste. [...] Je défends l’idée de se battre à côté de gens qui ont des désaccords avec moi». C'est le même monde de la fabrique exutoire du honteux passé politique du trotskisme girouette. Des voisins/voisines qui s'entraident pour enfanter des théories farfelues toujours au nom d'un droit des peuples à être... dupés et sommés de désigner autre chose que le capitalisme mais les blancs « colonisateurs » au profit du règne du nouveau bonheur humain, le communautarisme qui a le droit de réinventer l'histoire du point de vue du plus petit dénominateur commun aux opprimés des siècles et des siècles, les non-européens. Le monde ne doit plus être sauvé du capitalisme, mais du racisme, de la laïcité sectaire et rembourser au mieux les descendants des esclaves. Dirons-t-il un jour ce qu'ils doivent au grand théoricien multiculturaliste, cuisinier idéologique et fondateur de la LCR, feu Daniel Bensaïd ? Toute cette marmite sent la soupe arriviste.
Il y a une petite bourgeoisie diplômée, dit Nicolas Lebourg, qui a des obsessions identitaires qu’elle exprime, avec beaucoup de bruit pour y trouver un capital social, sous la forme d’un bien culturel que ses ennemis nomment "islamo-gauchisme".
Retour en arrière encore sur des événements qu'on pouvait voir célébrer sur le web., laboratoires en quelque sorte de l'idéologie islamo-gauchiste Avec le concours de notre ami Bourseiller, toujours aussi précis et percutant :
« ...en octobre 2004 lors du Forum social européen de Londres, un rassemblement altermondialiste qui voit converger des militants de toute l’Europe. Ceux-ci observent avec circonspection une réunion de femmes voilées, protégées par un service d’ordre trotskiste. Mieux encore : la vedette du Forum social européen, qui prend la parole et recueille une ovation, est le théologien Tariq Ramadan.
Le surgissement de Tariq Ramadan en 2004 mérite une explication. Nous savons que dans l’esprit des activistes d’extrême-gauche, les islamistes sont les victimes d’une islamophobie injustifiée. Les soutenir, c’est par ailleurs se mêler aux masses arabes. La TSI appelle ainsi à défendre « le droit des femmes à porter le voile ». L’ennui, c’est que les islamistes sont très divisés entre eux. Lesquels doit-on soutenir ? Le choix de la TSI se porte rapidement sur les Frères musulmans, et principalement sur Tariq Ramadan. Les révolutionnaires veulent en effet privilégier les islamistes qui leur semblent porteurs d’un message social. Or, la stratégie des Frères musulmans est celle de l’islamisation progressive des sociétés laïques.
Dans la mouvance des Frères musulmans, Tariq Ramadan passe en outre pour un « gauchiste », car il met en avant la stratégie des dispositifs d’aide. Si quelqu’un mérite le qualificatif d’islamo-gauchiste, c’est alors sans doute lui. Il incarne aux yeux des islamistes une « aile gauche » des Frères musulmans. Il constitue en tout cas dans les années 2000 la principale passerelle entre l’extrême gauche trotskiste et les Frères musulmans.
En France, le mouvement le plus impacté par la nouvelle convergence est donc la Ligue communiste révolutionnaire, qui devient en 2009 le Nouveau Parti anticapitaliste. En mars 2010, le NPA présente aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) une candidate voilée, Ilham Moussaïd. Karl Marx a pourtant écrit : « La religion est l’opium du peuple ». Comment des marxistes peuvent-ils soutenir le voile ? À la suite du scandale provoqué par cette candidature, la jeune femme scissionne du NPA, avec une poignée de militants issus des « quartiers ».
L’initiative la plus importante est toutefois la création du Parti des indigènes de la république (PIR) en 2010. Cette formation sans équivalent est l’aboutissement d’un processus initié en 2005 avec le texte : « Appel pour les assises de l’anticolonialisme postcolonial : « Nous sommes les indigènes de la République ! » Dans ce manifeste qui tient la France pour un pays demeuré intrinsèquement colonial, on glane cette remarque : « Discriminatoire, sexiste, raciste, la loi antifoulard est une loi d’exception aux relents coloniaux. »
Non seulement la LCR signe immédiatement l’appel des Indigènes, mais ses membres s’inscrivent activement dans la construction du parti, qui regroupe plusieurs collectifs antiracistes et antisionistes. Le PIR, dont la devise est « le PIR est à venir », se trouve ainsi principalement structuré par des militants du NPA et par des membres du Collectif des musulmans de France (CMF), un mouvement animé par des Frères musulmans proches de Tariq Ramadan.
Nuit Debout, une initiative blanche et donc raciste ? Le PIR n’hésite pas à organiser de son côté des « réunions racisées », c’est-à-dire interdites aux blancs, au nom du droit d’expression des minorités. On observe même des « réunions racisées non-mixtes », réservées aux seules femmes non-blanches. Nous voici dans une logique clairement séparatiste ».
Beaucoup d'images ont encore disparu sur cette années 2015 si troublantes, où on est restés sidérés par l'attentat contre Charlie, sans voir ce qui se tramait dans notre dos en milieu islamo-gauchiste.
Le 11 décembre 2015, une réunion contre l’état d’urgence « pour une politique de paix, de justice et de dignité », rassemble enfin Tariq Ramadan, la « féministe pro-voile » Ismahane Chouder, et Marwan Muhammad du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Ces islamistes se retrouvent à la même tribune qu’Omar Slaouti du NPA, Alain Gresh du Monde diplomatique, Laurence Blisson du Syndicat de la magistrature, ou Michel Tubiana de la Ligue des droits de l’homme, sans oublier une ancienne dirigeante du Respect Party, l’activiste voilée Salma Yaqoob.
WANTED PHOTO DE BESANCENOT ET RAMADAN
Le 18 décembre 2016 se tient ensuite à la Bourse du travail de Saint-Denis une « conférence internationale contre l’islamophobie et la xénophobie », sous l’égide conjointe du Parti des indigènes de la République et du NPA. Il s’agit d’une importante réunion, relayée en vidéo dans plusieurs pays, qui rassemble un grand nombre d’intervenants : outre Lila Charef, Ismahane Chouder, Marwan Muhammad et Said Bouamama, on remarque Philippe Marlière, Stathis Kouvélakis, Christine Delphy, Omar Slaouti, Pierre Tartakowski, Thomas Coutrot, Verveine Angéli de l’Union syndicale Solidaires et Olivier Besancenot du NPA. L’appel initial est d’ailleurs cosigné par Olivier Besancenot et Tariq Ramadan.
Un dernier mot
Dans
son dernier article sur le nombre désastreux de licenciements
annoncé, le CCI dénonce l'habituelle fragmentation des luttes par
les divers clans syndicaux et gauchistes et crucifie leur
nationalisme. Mais ce sont des vieilleries, des saloperies qui ont
encore court, mais le CCI ne voit pas l'essentiel, qui est l'objet de
mon article, la division générale politique qui est petit à petit
instillée par l'islamo-gauchisme, autour de revendications de plus
en plus communautaristes et qui ne se posent pas comme nationales
mais comme questions « internationales » pour lutter non
contre le capitalisme politque et financier mais contre ces entités
que sont l'islamophobie et le racisme, sans nuance accolées à une
victimisation systématique de couches « racialisées »
ou victimes plus victimes que le prolétariat tout entier. La CGT
s'associe désormais à toutes les pétitions ou communiqués
anti-racistes, bien sûr pour une démocratie française plus blanche
que le persil et une police clean et laissant les banlieues dans leur
merde. Avec l'Adresse de la CGT au monde du travail, et les autres
communiqués en compagnie du NPA, qui doit croire avoir supplanté le
PCF, on s'aperçoit que l'idéologie islamo-gauchiste vient faire de
la lutte de classe un combat anti-raciste stérile, qui vient plus
sûrement opposer ouvriers « blancs » contre ouvriers
musulmans. Pourtant l'auteur de l'article cite le passage de l'appel
CGT qui contient pourtant la merde susdite : « Après
l’effroyable assassinat de Samuel Paty et les attentats de Nice,
des positionnements politiques qui cumulent les amalgames, la
stigmatisation des musulmans et les remises en cause de l’État de
droit se multiplient. On ne défend pas la République en la vidant
de ses valeurs ! »
Le CCI ne comprend donc rien à cette attaque idéologique et craint d'utiliser le terme islamo-gauchisme, parce que des méchants de l'autre extrême l'utilisent aussi, quoique pas dans notre sens. A contrario, ce cinéma islamo-gauchiste permet de réactiver ponctuellement l’opposition gauche-droite sur des bases sociétales confuses, et de permettre au gouvernement de jouer l’inlassable lutte contre "les extrêmes". Dans un contexte de déliquescence de la société civile et de crispation identitaire, le débat politique est ainsi simplifié et résumé à une confrontation entre "islamophobes" et "islamo-gauchistes", les premiers étant accusés de soutenir les "islamo-fascistes". De surcroît, la participation syndicale obère la réalisation du fait que l'islam se sent le droit de revendiquer dans l'entreprise sa légitimation. A la remorque de l'islamo-gauchisme, le syndicalisme flatte les identités religieuses pour glaner des voix parmi les travailleurs, comme LFI le fait dans les quartiers défavorisés, en assignant donc des populations et des ouvriers à une identité présupposée et qui les distingue des autres prolétaires. En les marginalisant dans le communautarisme imbécile.
NOTES
1Un de ses noms de clandestinité était Gourov, ce qui faisait bien rire les réfugiés italiens en Belgique de la revue Bilan, qui constatèrent toute la régression politique de la « plume de paon » en une phrase : « Gourov s'est gouré » !
2Le guru de la future secte lambertiste (OCI puis PCI), vieil aventurier très louche, Pierre Boussel, membre du Parti communiste internationaliste (PCI) de la fin des années 1930, prônait l'entrisme au Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat, l'un des principaux partis collaborationnistes. Henri Molinier, lui aussi, frère de Raymond Molinier, prit même la parole lors d'un congrès du RNP. Le qualifcatif du PCF n'aurait pas été dénué de fondement dans ce seul cas, mais en vérité le parti nationaliste stalinien visait surtout d'autres minorités révolutionnaires, y compris trotskistes, qui restant sur les positions de classe, défendaient toujours la position internationaliste qui impliquait de s'adresser au soldat allemand qui, sous l'uniforme « restait un ouvrier ». Lambert sera exclu de la CGT comme hitléro-trotskiste, en effet comme pour l'entrisme dans le parti pétainiste, les trotskistes n'avaient aucune honte à entrer dans le principal syndicat stalinien qui, en 1945, encacrait la classe ouvrière pour la « bataille de la production » afin de mieux réinstaller la bourgeoisie française.
3« Hitléro-trotskyste » | Le Club de Mediapart . La pauvre Greta Thunberg est elle qualifiée d'hitléro-maoïste : Haro sur Greta Thunberg, la démoniaque vestale hitléro-maoïste (telerama.fr)
5Peut-on accuser les députés FI d'«islamo-gauchisme» comme l'a fait Valls ? - Libération (liberation.fr)
6 POUR UNE BREVE HISTOIRE DE L'ISLAMOGAUCHISME | Actualités | L'Antiblog de Christophe (christophebourseiller.fr). J'ai connu Bourseiller quand il était venu nous rejoindre à la Gauche Marxiste, encore lycéen, il est surtout connu pour son livre foutage de gueule des maoïstes, mais les autres, sur l'ultra-gauche sont faiblards, et il me donne un rôle plus important que je n'ai eu.
7Un auteur a déjà émis l'idée mais n'a pas été aussi loin que moi dans la déduction. Laurent Lévy dans son livre la Gauche, les Noirs et les Arabes (la Fabrique, 2010), "des personnalités de la gauche radicale" sont accusées par ce sobriquet d’être les "idiots utiles" de l’islamisme, des "gauchistes en mal de combat tiers-mondiste".
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