« L’aristocratie
financière, dans son mode de gain comme dans ses jouissances, n’est
pas autre chose que la résurrection du Lumpenproletariat dans les
sommets de la société bourgeoise ». Karl
Marx
« Il
ne suffit pas d’être non raciste, nous devons être antiracistes!
Dites-le à haute voix !!! ». Yannick Noah (représentant et
rabatteur du vedettariat)
« Virez
les flics racistes », « Le suprémacisme blanc est le
virus », « Le racisme est la pandémie ». Aux
Etats-Unis la maire afro-américaine de Washington, Muriel Bowser, a
décidé de rebaptiser l’avenue qui donne sur le parc Lafayette et
au-delà sur la Maison Blanche. Le slogan a été peint en
gigantesques lettres jaunes sur toute la largeur de la chaussée. La
visualisation de l'étouffement de George Floyd avait provoqué
l'indignation unanime et mondiale. Il ne restait plus qu'à
formaliser cette indignation dans l'idéologie et empêcher la
réflexion politique. Certains croyaient déjà à un nouveau
« soulèvement universel de la jeunesse » comme en cette
antique année 1968, et se profiler une véritable indignation
anti-capitaliste quand l'affaire se dégonfla aussitôt par l'appel à
se comporter en citoyen électeur et à revendiquer une police
gentille et désarmée, laissant toute latitude à la récupération
pipolesque et grotesque. Toute la nouvelle campagne idéologique
antiraciste des gilets noirs est pourtant clairement une campagne de
déviation de la lutte de classe à venir autrement subversive et
inquiétante pour l'Etat bourgeois. Ces gilets noirs sont pourtant
aussi réacs que les gilets jaunes puisqu'ils ont banni de leur
défilé une nonne CGT qui venait quêter avec fanion CGT pour une
boite en grève, malgré sa fonction de femme-sandwich cette pauvre
fille était pourtant une (faible) référence au prolétariat, mais
encore trop choquante pour le lumpenprolétariat totalitaire1.
Alors
que la pandémie du covid est toujours aussi menaçante pour
l'humanité, une autre pandémie est venue tenter de s'y substituer :
la pandémie de l'antiracisme. Laquelle a déjà fait deux victimes,
reines de l'attentisme, du fait de leur étrange silence :
Macron et le CCI (pour ceux qui ne connaissent pas tapez :
revolutioninternationale)2.
Certes on nous a « réveillé » sur le fait que le
racisme est méchant, qu'il doit être interdit d'y penser, d'autant
qu'il nous a été permis de voir qu'il tue avec un genou de
policier. On a vu un homme agoniser en un peu plus de huit minutes,
mais on met des jours à nous enterrer toute sérieuse réflexion
politique. Sur facebook, j'ai commis une erreur d'appréciation
immédiatement en écrivant « on tue un frère de classe »,
or ce n'est pas vrai pour les deux cas qui ont été subitement
exhibés comme victimes du « racisme policier ». Floyd et
Traoré étaient des éléments du lumpenprolétariat3.
Cela ne légitimait pas de les tuer par étranglement (quoique Traoré
se soit connement débattu) mais imaginez si cela avait été le cas
de deux ouvriers blancs ou roux d'une usine en grève ; est-ce
que nos bobos universels auraient été autant indignés ?
Chercherait-on à nous livrer un remake d'une affaire Dreyfus
noire ?4
On
met illico l'accent sur le fait que c'étaient des victimes toutes
désignées par leur couleur de peau, des hommes noirs ! et la
mayonnaise prend : voilà la preuve une nouvelle fois du
« racisme institutionnel », et de nous lister un nombre
de noirs victimes de l'acharnement policier. Pourtant, même en
moindre nombre, ont existé des victimes « blanches » des
violences policières aussi criminogènes jusqu'à la simple torture,
celle du petit Gabriel paralysé au sol par une policière (la femme
est enfin l'égale de l'homme) et massacré à coups de tatane dans
la gueule par un lâche tortionnaire en uniforme. Hélas pour les
racialistes qui drivent l'indignation antiraciste, Gabriel est blanc,
comme est blanc l'homme âgé qui se fait renverser brutalement par
une cohorte de nains robocops US, et finit à l'hôpital la tête en
sang. Le 22 janvier dernier, le livreur blanc Cédric Chouviat est
tué par plaquage ventral par des policiers bien de chez nous sans
que le clan familial Traoré ne s'en émeuve, ce n'était sans doute
qu'un blanc de moins... La répression policière létale des pays
démocratiques n'est donc pas un « privilège » réservés
aux noirs ! Je n'ai jamais entendu aucun de ces petits bourgeois
communautaristes de banlieue victimaire dénoncer les LBD de monsieur
Macron, lesquels ne crevaient les yeux que des petits blancs
« racistes » en vestes jaunes. Le lumpen de banlieue
riait de voir les flics s'en prendre aux « français de
souche »5.
Je
n'ai pas vu la soeur d'Adama ni aucun des braillards racialistes
noirs de la grande manif interdite (qui fait croire au triomphe de la
noble racaille du 93) lors de l'enterrement de Sarah Halimi au
cimetière de Bagneux, où j'ai croisé ce jour-là Macron portant
kippa en compagnie de son toutou Alexandre Benalla. La vieille dame
juive avait été assassinée dans des conditions atroces par un
clochard noir. En décembre 2019, la cour
d'appel (antiraciste) de Paris
a conclu à l'irresponsabilité pénale de Kobili Traoré (sic!),
« auteur des faits ». On ne sait pas s'il faisait partie
de la famille d'Adama et d'Assa. Le condamner comme criminel à des
dizaines d'années de prison aurait certainement été dénoncé
comme « jugement raciste » ! Voire aurait provoqué
la naissance d'un nouveau comité « vérité pour Kobili ».
Si
l'on en croit le principal ami des policiers actuels en France, et
leur principal porte-parole sur Cnews (mieux que les syndicats
policiers aussi traîtres à leur base et collabos que les syndicats
pour ouvriers), Eric Zemmour le constitutionnaliste, seule la police
a le droit d'exercer la violence. Ce qui est vrai mais ce qui n'est
pas normal, car elle doit pouvoir être violentée à son tour si
elle abuse, or, avec la plupart des victimes récentes, noires ou
blanches, il n'y avait pas rébellion mais acharnement sur personne
sans défense. Ce constat ne part pas donc principalement du fait que
telle victime était victime parce que noire mais du fait qu'il
s'agit d'une violence arbitraire d'Etat et de l'Etat d'une classe
exploiteuse. Ce qui ne relève point d'un racisme quelconque mais de
l'abus d'autorité du principal instrument d'une classe dominante,
qui a pour habitude de se décharger sur ses grouillots si cela
tourne mal.
Les
deux meurtres emblématiques des deux côtés de l'Atlantique ne
concernaient pas des innocents passants comme le prétend le clown
Omar Sy, mais des types qui vivaient d'expédients et dans le milieu
interlope de la petite délinquance, de ce qu'on appelait jadis la
populace. Le garde du corps Alexandre Benalla est d'ailleurs la
quintessence du lumpenprolétariat parvenu au sommet de la société
bourgeoise, pour reprendre la formule de Marx en exergue de cet
article. L'attrait des gens du pouvoir pour les milieux interlopes
est une lapalissade : affaire Markovic, la françafrique, etc.
Macron est le peu discret continuateur de ce clientélisme :
visite au guru Raoult, coups de fil aux pipoles, et comme on va le
voir aux familles de « repris de justesse », comme aurait
dit San Antonio.
Au
XIXe siècle la distinction entre populace et peuple restait floue ;
contrairement à ce que nous serinent certains doctes marxistes
bègues, à notre époque encore, les frontières entre les classes
ne sont jamais limpides. Le marginal qui vit d'expédients peut très
bien être marié avec une femme prolétaire femme de ménage et des
enfants qui vont sagement à l'école. Le problème avec ce genre
d'individus est qu'ils sont instables, ont une propension familiale à
la délinquance et sont toujours prêts à franchir les limites, et
avec la plus grande violence... mais qui peut dire de nos jours avoir
toujours envie de rester dans les limites ? Leur instabilité
sociale les rapproche d'ailleurs des factions d'extrême gauche,
composées surtout de blancs bobos très versatiles en politique,
prêts à voter pour le diable et sa grand-mère dès qu'on leur
agite sous le nez le chiffon Le Pen. Dans cette mouvance, ils
retombent tous un jour ou l'autre dans l'invention du voyou comme un
révolutionnaire qui s'ignore. Post-68, plusieurs brûlots
s'intitulèrent « Négation » ou « Le Voyou ».
Pour le philosophe tiers-mondiste Franz Fanon, seul le lumpen
prolétariat était à même de se rebeller contre l'ordre établi,
or, tout a démontré depuis 50 ans que le lumpen a servi à
maintenir l'ordre établi, soit comme punching-ball soit par son
enrôlement sous l'uniforme de flic, ce qui explique aussi en partie
pourquoi des flics – plus autant issus de la paysannerie mais de la
« banlieue » multiraciale - se conduisent comme des
voyous dans la façon de s'emparer des personnes et de les
brutaliser.
La
masse des braves bobos antiracistes qui se sont agités de par le
monde n'a pas jugé utile de relever le CV des victimes emblématiques
– des lumpens - ni nos flics d'extrême gauche moraliste de Libé
et Médiapart, flics moralistes politiques bien entendu ; la
majorité de la population et des ouvriers si, (n'oubliant pas que
les flics risquent leur vie aussi dans les quartiers où règnent
dealers et gurus islamistes divers). Personne n'a oublié que les
flics étaient applaudis à l'époque des attentats et même au début
de la pandémie. La double nature des flics n'est pas insaisissable
comme la flagornerie anti-raciste : le CRS maître nageur est en
même temps celui qui crève les yeux des manifestants avec un LBD.
La flagornerie anti-raciste s'autorise d'insulter les flics blancs
trop zélés tout en couvrant tous les petits trafics parasitaires
menaçant et rançonnant la classe ouvrière en banlieue. Cet
antiracisme totalitaire si bien incarné par le gang de Médiapart
est allé trouver un réseau privé où des flics se défoulent des
insultes et de l'ostracisme dont ils sont systématiquement l'objet,
aussitôt le commis de Macron, le déontologue Castaner, pour
contenter le lumpenprolétariat et la bobocratie, s'est précipité
pour annoncer que ces moqueurs allaient être pourchassés et
« suspendus » systématiquement comme délictueux6.
La
Vox populi, elle, n'est pas dans le déni de réalité et sait
pourquoi il y a une surreprésentation de noirs et d'arabes en
prison, et pourquoi cela n'est pas dû au racisme... c'est pourquoi
Trump n'a pas été ébranlé comme garant de l'ordre et Macron pas
encore. Nos « gilets noirs », made in America, révoltés
démocratiques, très impérativement et sans honte, promettent une
nouvelle fois « plus jamais ça » et agitent ce curieux
slogan « les noirs ont le droit de vivre » qui pourrait
tout aussi bien être remplacé par celui-ci : « les flics
en tant que représentants de l'Etat national ont le droit de
tabasser de la même façon tout le monde, toutes races
confondues » ! Ce qu'ils font pourtant ordinairement,
sans aucun racisme contre tout manifestant rétif à « circuler ».
POURQUOI
LES « GILETS NOIRS » ONT-IL FAIT PEUR COMME LES « GILETS
JAUNES » ?
Il
est clair qu'une partie des politiciens américains et français
s'est faite porte-parole du lumpenprolétariat, en faisant de
nécessité vertu, au tournant de cette campagne antiraciste mondiale
totalitaire qui efface les classes et les questions fondamentales en
politique de l'heure et de leurre. On peut même considérer que le
sommet de l'Etat se sert du lumpenprolétariat comme le
lumpenprolétariat se sert de l'Etat. Le plus frappant - ce qu'on
avait déjà remarqué au moment le plus inquiétant du mouvement des
gilets jaunes en France en décembre 2018 - c'est que la motivation
de l'Etat bourgeois à saluer et à approuver les pires âneries
populacières est la PEUR. Pas la peur de perdre les élections ni
d'une véritable insurrection, mais la peur du chaos que certains
dépeignent comme une future guerre civile communautariste. En 2018,
même le grand patronat avait pris peur, pourtant le mouvement
hétéroclite et colérique des gilets jaunes n'était ni subversif
ni dangereux pour la pérennité de l'Etat. La peur de l'élite
bourgeoise témoigna du niveau de décomposition du contrôle de la
société par l'Etat. C'est pourtant grâce à la peur non d'une
indignation particulière, mais du covid, que la bourgeoisie
française a pu imposer deux mois durant silence et discipline à
l'ensemble de la société. Ce n'était que décomposition remise
sous couvert des simagrées d'un vivre ensemble sanitaire, si je peux
le formuler ainsi. Pour calmer les gilets jaunes, il avait fallu
lâcher du lest (financier) alors que la doxa était encore « combler
la dette » quand aujourd'hui la mode est à faire exploser la
dette sans complexe à des niveaux faramineux. Par quel moyen calmer
les gilets noirs ? Tirer dans le tas ? Les dénoncer comme
communautaristes néo-islamistes ?
La
méthode du principal professeur agrégé et bourgeois apeuré,
nommé Luc Ferry, n'avait pas été suivie lors de l'épisode en
jaune ; il avait fait appel aux flics pour pacifier le pays :
« Qu’ils
se servent de leurs armes une bonne fois »
contre « ces
espèces de nervis, ces espèces de salopards d’extrême droite ou
d’extrême gauche ou des quartiers qui viennent taper du
policier ». La
bourgeoisie ne pardonne jamais à ceux qui lui ont fait peur, ses
valets, quand la menace s'éloigne, les couvrent de boue7,,
.
Elle me peut plus « tirer dans le tas » no par peur de
l'émeute des banlieusards plus ou moins maqués par les fadaises
islamiques, mais par un prolétariat qui, apparemment atone, a quand
même été choyé par un salaire garanti par l'Etat durant le plus
fort de l'épidémie, et qui, en guise de reconnaissance, est plus
ingrat que celui de 1945, puisqu'il ne veut pas entendre parler de
baisse des salaires ou de partage du travail « pour
reconstruire ». Et dieu sait si on a flatté ses premières
lignes dites « invisibles », surtout ceux du 93 dont on
se régale de les englober dans la mystification antiraciste
victimaire pour mieux les couper du reste du prolétariat, et leur
faire croire à une réforme de la police.
Trump
a eu également peur des « gilets noirs », et a dû faire
se replier ses cohortes en uniforme. C'est en France que la lâcheté
étatique vient de se révéler au grand jour, moins subtilement
qu'aux Etats-Unis. Autant les gilets jaunes furent couverts de boue,
autant les gilets noirs sont couverts d'éloge pour leur antiracisme
« systémique » et leur « haine »
systématique de la police et de la France en particulier. A leur
place je me serais méfié du retournement étatique et de son
extraordinaire capacité de récup.
Ce
lundi les chaînes d'info en continu nous apprenaient que Macron
aurait dialogué avec la famille Traoré, quand la ministre de la
justice Belloubet avait essuyé un refus de cette même famille de
repris de justesse8.
On courtise ouvertement le lumpenprolétariat désormais ? Comme
Hitler courtisa les petits commerçants ? Peur de perdre des
points à l'échelle de la popularité ? Peur d'être obligé
d'envoyer l'armée ? Peur de perdre les voix des centaines de
milliers de bobos qui ont voté pour lui pour faire barrage à la
pandémie Le Pen ?
Du
point de vue juridique, comme l'ont expliqué des avocats, c'est une
hérésie. Un président de la république comme un parlementaire
sont rigoureusement interdits de communiquer avec quiconque est sous
le coup d'un jugement ou dans une procédure juridique ; et la
famille Traoré les collectionne les affaires judiciaires, à tort ou
à raison, en atténuant avec arrogance ses zones obscures sous
l'argument victimaire des frasques réelles ou en reprochant à la
justice et aux flics de les persécuter. Dans la décomposition du
capitalisme l'Etat ne peut que se livrer au népotisme le plus
éhonté, aux flatteries du lumpen, et tenter de couvrir toujours
plus la corruption et le suivisme de ses élus et débauchés de tous
les partis.
Plus
grave est le fait de valider une prétendue représentation des
gilets noirs, avec une cohorte de voyous certifiés et de
prédicateurs hystériques - (comme tous ces médecins de pacotille
qui nous expliquaient que le masque ne servait à rien) - quitte à
se mettre à dos une bonne partie de sa propre police et surtout à
faire grimper le vote FN. Personne ne doutera que, malgré son
silence, Macron est revenu à la manœuvre après avoir été aussi
attentiste qu'au début de l'esclandre des gilets jaunes. Il sait que
l'antiracisme est le levier pour ficeler la protestation et la
dissoudre dans le temps. Mieux encore, en donnant son aval au vœu
des parangons de l'antiracisme – car le racisme n'est pas prêt de
cesser et surtout pas par des injonctions morales de racistes
anti-blancs – la démarche clientéliste contente les
communautarismes en même temps qu'elle divise le prolétariat, entre
autochtones et « racisés », cette nouvelle fleur de
rhétorique inventée par le racialisme banlieusard.
La
peur du chaos se guérirait-elle par la racialisation des questions
sociales, comme Macron s'était fait fort de dissoudre la colère des
gilets jaunes par un bla-bla ininterrompu et la crise des retraites
en laissant la vie sociale étouffée par des grèves corporatives
sans fin ?
La
lourdeur bureaucratique de l'Etat, que l'on avait nettement subie
avec la longue négation de l'absence de masque et la chloroquine, se
reproduit avec la question des violences policières. Alors que, même
si l'antiracisme en masque l'importance, gilets jaunes et gilets
noirs ont porté comme premières revendications : la
suppression des LBD et du plaquage ventral, le petit Castaner vient
nous annoncer qu'il sera mis fin à la technique de l'étranglement
dans les écoles de police. On est d'abord sidéré que dans nos
écoles policières on leur apprenne à... étrangler ! Mais
c'est comme l'inutilité des masques ou la nocivité de la
chloroquine : il ne fallait pas en porter ni chercher à se
servir d'un vieux médicament possiblement salvateur, ce qui était
inconcevable et ultra dangereux. Donc le plaquage ventral, pas
question de le mettre en cause. Par défaut on supprimera
l'étranglement et le serrage du cou. Pourtant le livreur blanc
Cédric Chouviat, comme tant d'autres noirs ou presque blancs, n'est
pas mort étranglé mais sous l'effet du plaquage ventral. Combien de
nouveaux morts sous le poids de cinq cerbères faudra-t-il pour que
le ministre de la flicaille demande qu'on cesse de l'apprendre aux
apprentis policiers ?
Des
racialistes pilotés par les services secrets ?
Pour
combattre le mouvement dit d'émancipation des noirs au cours des
sixties, la répression n'aurait pas suffi. Je pense que les
exagérations et délires des « pires » racialistes sont
fortement encouragés voire inventés par des professionnels
adéquats. Je ne suis pas du genre à aimer les théories
complotistes, quoique les complots soient toujours possibles, mais
l'étude de Gary T.Marx – L'agent provocateur et l'indicateur –
m'a interrogé sur le fonctionnement des mafias antiracistes
actuelles en comparaison avec le racialisme des blacks panthers dont
une chanteuse nunuche pour enfants a cru intelligent de reprendre une
des chansons d'appel à zigouiller les policiers :
« Un
pourcentage appréciable de civils ont été indicateurs politiques
et indicateurs criminels, soit simultanément, soit successivement,
en particulier dans le mouvement noir. En fait, la contestation
politique qui est légale et les drogues qui sont illégales
procèdent de la même culture de la jeunesse : certains groupes
comme les Panthers ou les Black Muslims cherchaient à recruter parmi
les gens d'origine modeste et ayant un passé criminel ; certaines
actions frôlèrent d'ailleurs les limites du crime, ou tout au moins
réclamaient des compétences propres au monde hors la loi. Lorsque
la frontière entre le crime et la contestation devint floue, vers
1965, avec l'apparition des émeutes noires, les sit-in d'étudiants
et les groupes tels que le Weatherman, la police qui avait déjà des
images, un discours et des procédés pour les cas criminels
(spécialement ceux où l'Etat est le plaignant et non un individu)
les appliqua aussi aux cas politiques. La rhétorique de la Guerre
Froide qui liait, à partir de 1960, la politique et le crime (cf.
les références de J. Edgar Hoover au «monde communiste souterrain
») a également poussé la police à agir. La
méthode du FBI était d'encourager les indicateurs entraînés au
monde du crime à changer de spécialité pour s'occuper de la
contestation raciale ».
« Peu
de groupes contestataires sont composés de blancs, diplômés, ayant
dépassé la trentaine, de religion chrétienne, du sexe masculin,
nés américains, menant une existence conformiste, tous éléments
qui caractérisent les bons policiers. Quand on a utilisé la police
régulière, ce furent en général de jeunes recrues. De tels agents
ont moins de chances d'être reconnus et leur jeunesse leur facilite
l'entrée. Ces caractères liés que sont la classe sociale et
l'expérience des membres ont probablement plus facilité
l'infiltration de la police dans le mouvement syndical, les groupes
de droite, et les groupes noirs tels que les «Muslims » et les
«Panthers » au statut plus bas, que dans la «Nouvelle Gauche »
qui drainait des étudiants et des membres de l'intelligentsia. Il
semble que les autorités ont eu moins de succès pour trouver les
responsables de la violence dans les groupes blancs du type
Weatherman que parmi les groupes noirs extrémistes de droite ».
« Des
civils sont indicateurs pour de multiples raisons et ont des passés
différents. Certains sont des Américains moyens, d'autres à la
recherche d'un statut civil avec des motivations patriotiques ;
d'autres viennent des milieux criminels urbains et sont intéressés
par les récompenses de différentes natures ».
« L'insécurité
de statut, qui a été longtemps considérée comme un facteur
d'incitation à l'extrémisme, peut également pousser à la
délation, au patriotisme exacerbé, au conformisme comme moyen
d'accès vers les groupes dominants. Par exemple, alors qu'il était
bien connu que les Juifs étaient très nombreux dans les groupes
révolutionnaires en Russie, il est probable qu'ils abondaient aussi
dans la police secrète. Ceci semble se vérifier pour plusieurs
affaires contemporaines, comme celle de Tommy the Traveller qui est à
moitié Thaï et celles de quelques nouveaux Américains originaires
de pays communistes ».
« Ceux
qui ont des motivations idéologiques ou personnelles ont plutôt
tendance à aller offrir d'eux-mêmes leurs services bénévoles à
la police. Ceux que la police «enrôle » sont, au contraire, des
stipendiés : la police marchande l'infiltration avec ce qu'elle peut
monnayer — immunité contre des poursuites judiciaires, argent,
libération, aide pour naturalisation ou pour résoudre des problèmes
avec les autorités administratives ».
« Quand
une société se sent de plus en plus menacée par des groupes
dissidents — peut-être aidée en cela par les cris d'alarmes de la
police — elle développe son appareil de contrôle social et ainsi
aide à la naissance d'une nouvelle dissidence et de la violence. Des
actes, qui jusqu'alors étaient tolérés, ne le sont plus
(rassemblements spontanés dans certains quartiers de la ville,
présence dans les rues la nuit, meetings et marches, achat d'armes
et de munitions, etc.) ».
« Si
l'on considère cependant les agents provocateurs et l'éventualité
du traquenard, on peut ajouter une nouvelle dimension à l'analyse du
comportement déviant. Non seulement les parangons de la morale ont
joué un rôle dans la définition de certains comportements comme
illégaux, mais aussi les «parangons du respect de la loi » peuvent
inciter alors certaines catégories de gens à enfreindre ces règles
ou à se vanter de l'avoir fait. La tendance des autorités à créer
le phénomène qu'elles contrôlent se retrouve à nouveau ».
« Si
la distinction entre le crime et la politique est rendue floue, la
police, qui a déjà une expérience de l'utilisation des
indicateurs, de l'infiltration et occasionnellement du guet-apens en
matière de crime traditionnel, peut simplement déplacer ses
ressources et utiliser son expérience passée et ses méthodes pour
les appliquer aux groupes politiques, en dépit des différences
importantes entre les deux phénomènes. Ce doit être plus
particulièrement le cas à l'encontre des «Black Muslims » et des
Panthers dont les mouvements recrutent des activistes au statut
social bas et souvent avec un passé criminel. La police fera,
semble-t-il moins facilement de la provocation avec d'autres
militants comme ceux du mouvement des Droits Civils ou des mouvements
de la paix dont le recrutement est plus bourgeois ».
« On
a souvent noté la responsabilité des autorités dans une société
démocratique quand poussant des groupes à la clandestinité, elles
les rendent révolutionnaires (ou plus révolutionnaires qu'ils
n'auraient dû l'être) en leur refusant l'occasion d'être autre
chose. La position de plus en plus révolutionnaire et le recours à
des formes de violence telles que l'autodéfense et le coup-pour-coup
des Black Panthers (qui démarrèrent avec des idées de réforme
locale) sont un bon exemple. Leur développement ultérieur n'a été
qu'en partie le simple épanouissement de leur idéologie interne et
des caractéristiques et vœux de ses membres. Des Panthers tués par
la police, des perquisitions dans leurs locaux, une surveillance
extensive et l'utilisation d'agents clandestins, le refus des
libertés civiques fondamentales comme le droit de faire des discours
politiques et de diffuser leur littérature, des arrêts abusifs pour
entrave à la circulation, un acharnement général et la
stigmatisation par les leaders politiques nationaux, eurent un effet
important sur leurs convictions et sur leur comportement, et
contribuèrent à rendre enfin véridiques les affirmations de la
police qui les accusait d'être un groupe révolutionnaire
violent »9.
Plus
généralement, on peut dire, en résumé pour la bruyante campagne
actuelle, que l'Etat provoque la contestation antiraciste qu'il
combat tout en profitant de leur idéologie et des exactions
policières qui conduisent des groupes du lumpenprolétariat à
contester pour mieux participer à la lutte des places.
La
misère idéologique de Omar SY
Omar
Sy s'est fait connaître en jouant le grand benêt du SAV sur Canal+.
J'adorais. C'est souvent le propre des grands comiques de se faire
passer pour le crétin de service dont on se gausse. Bourvil, le plus
grand probablement de nos acteurs comiques, resta interloqué toute
sa vie que le bon populo le considère dans la vie privée comme le
crétin qu'il jouait si bien dans ses films. Je ne doute pas que Omar
Sy soit un garçon intelligent dans sa vie privée de parvenu qui
s'est sorti de la classe ouvrière dont ses parents étaient membres,
grâce à un film démagogique magnifiant l'aide à un handicapé. Il
a pris néanmoins le risque (si c'est vraiment lui le
commanditaire...) en jouant le rôle de VRP de l'idéologie
multiraciale américaine, aux côtés du sergent recruteur Noah, de
passer à son tour pour le crétin de service, surtout si 100.000
naïfs ont cru bon de signer sa pétition confuse et mensongère.
Qu'il
endosse la place de prédicateur racialiste10
comme n'importe quel politicien est doublement hypocrite :
profitant de sa célébrité de gentil clown, il tente de faire
passer un message d'union universelle mièvre et mensongère, et
prétend faire la leçon de morale pour une police propre dans un
monde généralement corrompu et odieux. Sa pétition « antiraciste »
fût sponsorisée via l'organe le plus bourgeois de la gauche
caviar : l'OBS.
Quand
on lit que Omar Sy est la deuxième personnalité préférée des
français depuis 2013 sans interruption, qu’il était premier en
2012, détronant ainsi Yannick Noah, on peut s'interroger sur ce
prétendu racisme envers les « blacks » dont sont taxés
les français par la noria racialiste et leurs amis gauchistes.
La
pétition commence par des approximations et sans lien de cause à
effet. Le boutiquier aurait pris le billet de 20 dollars tendu par
George Floyd pour un faux. Peu importe, pourquoi a-t-il appelé la
police et pourquoi ce boutiquier ne fait l'objet d'aucun reproche des
indignés gilets noirs si prompts à dénoncer les « bounty » ?
Sans
souci de logique, mais pour faire masse, on saute dans la « marée
humaine », protestataire à Paris et « de tous
horizons ». Avant d'analyser on passe à l'action sans
réfléchir ? On évoque ensuite quatre ans de détermination de
la famille Traoré « dans la solitude », ce qui est
notoirement faux, la sœur d'Adama avec son clan familial n'ont pas
cessé de se faire voir et de glaner de multiples soutiens, voire à
obtenir de parader dans tout meeting gauchiste au titre d'association
victimaire number one et sans discussion.
Le
déontologue Omar Sy livre ensuite une version nunuche et tronquée
de l'arrestation de Adama : « Adama
Traoré, un habitant de Beaumont-sur-Oise, qui fêtait son 24e
anniversaire le 19 juillet 2016. Il
a roulé à vélo, bermuda, bob sur la tête,
sourire aux lèvres, tranquille, dans les rues de sa ville,
accompagné de son frère, Bagui. Gendarmes, contrôle. Adama
Traoré n’avait pas ses papiers sur lui.
Il
a fui ». Quid
du contrôle de son frère délinquant et des raisons de sa fuite qui
n'est pas due à l'absence de papiers d'identité. Sur le film de son
arrestation on ne voit pas de plaquage ventral. On passe ensuite à
la « peur sans nom, peur injustifiée (?) qui enfle dans nos
vies » des grands noirs d'un mètre quatre vingt dix. Parce que
l'éveilleur Omar Sy croit que nous, blancs ou moitié blancs, nous
n'avons pas peur lorsque nous croisons un groupe de cerbères
policiers et que la fonction de la police d'Etat devrait être
d'apparaître gentille et suave comme une infirmière sexy ?
Au
nom de quel « nous » parle-t-il en nous englobant dans un
camp vaporeux et inexistant ?
«
Il n’y a qu’un seul et même camp, celui de la justice. Nous
aspirons tous à une police digne de notre démocratie, une police
qui protège sa population, sans distinction de couleur de peau ou de
provenance sociale, la même pour tous, qu’on habite dans les
centres-villes ou dans les quartiers populaires ».
Où
habite Omar Sy ? Dans un décor rose des studios d'Hollywood ?
Dans un monde sans racailles de financiers ni racailles lumpens ?
Peut-il nous définir comment fonctionne ce qu'il appelle « notre
démocratie » et à quoi et à qui elle sert ?
Et
comme il protège bien ses arrières en défendant la majorité des
policiers, qu'il invite, bon prince à s'exprimer comme si la masse
des forces mercenaires de l'Etat en avait le loisir dans leur
situation d'exécutants des basses œuvres. Il aime poser en photo
avec de gentils gendarmes qui font partie des spectateurs de ses
films, comme il pose avec des copains petits voyous notoires pour la
sainte cause de l'antiracisme qui abolit les classes et vante le
maintien de la société actuelle. Tel un vulgaire représentant de
commerce il garantit que le « soutien massif » de la
manif française a été : « un tremplin
de nos engagements
unis, déterminés, raisonnés,
pour un combat qui ne souffre en réalité aucun débat : celui
de nos droits à tous.
La cause est juste, je
vous garantis qu’y adhérer emplit de ferveur ».
« Qui
ne souffre aucun débat », on hume déjà la dictature du
lumpenprolétariat, pur et sans tâche, sermonneur et hâbleur,
censeur et réveilleur des sportifs blancs et des téléspectateurs
bouffis. Sa ferveur de barde antiraciste il peut se la garder, c'est
niais. Avec son réveillez-vous il réveille qu'il veut nous endormir
lui aussi : « On dormira tous mieux. J’appelle au
changement, à la remise en cause d’un système qui ne peut
prétendre à la justice sans mettre fin à l’impunité organisée
qui sévit depuis des décennies. Cet
ordre établi n’est plus tenable. Unissons-nous ».
En
aucune façon le système n'est remis en cause puisque notre
milliardaire faux naïf imagine une police forcément gentille,
puisque comme ses frères antiracistes de l'élite embourgeoisée il
prétend parler à notre place. Il va continuer à nous faire croire qu'un réel démantèlement de la police réglerait tous les problèmes? Il milite pour tenir l'ordre établi
et la soumission à celui-ci. Il est content de lui, pour une fois
qu'il n'a pas été acteur et s'est contenté de faire de la
figuration.
« Omar
m'a tuer »... de bêtise.
notes
1Lire :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/celine-pina-comment-l-affaire-adama-traore-est-instrumentalisee-pour-entretenir-le-communautarisme-20200604
2
Je ne résiste pas à vous livrer la perle de l'année du groupe
concurrent (la dite Tendance communiste internationale), qui tente
de plaquer une interprétation prolétarienne sur
l'instrumentalisation du lumpenprolétariat ; le meilleur
antivirus c'est le parti à venir -pourquoi pas ? Les
racialistes ont bien le leur et le gouvernement le sien : « Le
virus qui nous attaque est le capitalisme. Lutter contre cette
maladie signifie construire l'alternative communiste à ce système
d'exploitation et de mort. Cela signifie travailler pour construire
et s'ancrer parmi les travailleurs pour construire et obtenir
l'instrument politique de la lutte de la classe ouvrière: un parti
de classe internationaliste et révolutionnaire, la future
Internationale ».
4Je
rappelle que l'Affaire Dreyfus avait divisé les socialistes entre
eux et, aussi injuste la dégradation et condamnation par la
camarilla militaire du capitaine, motivée par l'antisémitisme -
Dreyfus avait fini par être innocenté - cet événement contribua
à cimenter l'union nationale interclassiste nécessaire avant
l'hallali de 1914. Tout autre fût le cas de l'ouvrier syndicaliste
Jules Durand, « le Dreyfus du mouvement ouvrier »,
condamné à mort et quoique gracié, détruit par une fausse
accusation de meurtre, et qui mourut fou sans être soutenu par
aucune foule d'indignés de la petite bourgeoisie.
6Où
l'on retrouve cet aspect totalitaire du gouvernement étatique qui
s'est exercé plus encore durant le confinement, et qui n'a échappé
à personne, pas même aux flics eux-mêmes envoyés au case-pipe au
début. Que des flics aient leur propose réseau de défouloir ne me
choque pas et est même nécessaire à mon avis pour qu'ils
« décompensent » au lieu d'avoir plus encore la hargne
dans la confrontation physique. Ce refus de leur laisser un endroit
où décompenser, avec le soutien des amis du lumpen Médiapart et
cie, correspond au dressage classique des flics par les
gouvernements successifs face à une population en colère :
par ex on les laisse enfermés le plus longtemps possibles dans
leurs cars ou subir le plus longtemps possibles insultes et crachats
pour leur donner ordre ensuite de se défouler sur les
manifestants ; par après il suffit de faire condamner ceux qui
ont tapé trop forts, et de faire la morale gouvernementale d'une
police propre. Sur Cnews, seul le courageux journaliste Dimitri
Pavlenko a eu le courage de définir cette idée (dans sa première
partie) face au zélé chef du syndicat policier collabo David Le
Bars, chargé de faire la lèche gouvernementale antiraciste sur
tous les plateaux. J'ai déjà dit qu'il reste aux flics leur pote
Zemmour, mais c'est bien chétif. En face, les clubs de clowns pour
se gausser de la police sont nombreux et contrôlés par les
islamistes soft, Djamel grand ami de Hollande a institutionnalisé
le comique musulman anti-France et anti-flic avec son Djamel comédie
club, et tous les soirs sur canal + le poussah Mouloud Achour
conseille comme arme de filmer les flics en permanence, homme
d'affaire à multiple jaquettes qui est le vrp de téléramadan,
trust qui prétend conscientiser les français idiots sur les
bienfaits de l'islam. Il y plein d'autres professions qui
mériteraient d'être filmées en permanence dont celles des
donneurs d'ordre, et les rencontres patronat/syndicats. Les fenêtres
d'expression du lumpenprolétariat sont donc nombreuses et relayées
totalement par le trotskisme réactionnaire, qui détient la
paternité politique de l'antiracisme stalinien.
7« Mouvement
de beaufs poujadistes et factieux »
(Jean Quatremer), conduit par une « minorité
haineuse »
(Denis Olivennes), est volontiers assimilé à un « déferlement
de rage et de haine »
(éditorial du Monde)
où des « hordes
de minus, de pillards »
« rongés
par leurs ressentiments comme par des puces »
(Franz-Olivier Giesbert) donnent libre cours à leurs « pulsions
malsaines »
(Hervé Gattegno). « Combien
de morts ces nouveaux beaufs auront-ils sur la conscience ? »,
s’alarme Jacques Julliard.
Inquiet
lui aussi des « détestations
nues et aveugles à leur propre volonté »,
Bernard-Henri Lévy condescendit à signer dans… Le
Parisien
une pétition, agrémentée des noms de Cyril Hanouna, Jérôme
Clément et Thierry Lhermitte (mais sans Yannick Noah ni Omar Sy)
pour inviter les « gilets
jaunes »
à « transformer
la colère en débat ».
Avec un soulagement certain soupira Pascal Bruckner, « la
police, avec sang-froid, a sauvé la République »
contre les « barbares »
et la « racaille
cagoulée ».
8
L'Union syndicale des magistrats gauchistes (USM, majoritaire) a
déploré que le président de la République «oublie
encore une fois le principe de séparation des pouvoirs»
et
«récidive
en sollicitant une intervention directe de la ministre de la
Justice».
«Comme
il avait déjà pu le faire dans l'affaire Halimi, par exemple, il
sort de son rôle institutionnel qui est de garantir l'indépendance
de la Justice et non de se mêler du traitement d'un dossier
particulier»,
sauf que dans l'affaire de Mme Halimi tuée par un autre Traoré
(excusé par ladite justice magistrale), les magistrats gauchistes
étaient justement interpellés par Macron...
9Des
mouvements sociaux parcellaires ou partiaux peuvent être victimes
des manœuvres de surenchère policière de l'ombre mais aussi
n'importe quel petit parti, aux idées plus subversives que les
nationalistes racialistes. Le CCI a bien été victime de ce type de
sabotage, comme ne l'explique pas le texte vindicatif encore présent
sur le site indymédia – le CCI machine à écoeurer
les militants - https://nantes.indymedia.org/articles/38890
– et qui met mal à l'aise, tant par sa naïveté que par son
interprétation avec un mode de penser bourgeois.
10
Gobineau a des héritiers dans le milieu qu'il n'imaginait pas parmi
les éternels colonisés du dit parti des Indigènes de la
République (PIR) dans un pire texte intitulé "La race
existe", parodie n'importe quelle extrême droite « blanche » :
« Les gauches du monde occidental persistent à nier
l'existence des races sociales au nom de l'inexistence des races
biologiques, de l'universalisme et du "plus jamais ça !"
né de la conscience du génocide des Juifs. Ce déni ne fait que
précipiter l'inéluctable rupture qui aura lieu entre les couches
populaires non blanches et le reste de la société car la race
existe. Elle structure nos sociétés depuis le fait colonial et se
poursuit aujourd'hui comme le prouvent les discriminations raciales
et leur ampleur sur le territoire français ». Mais ce concept
de « races sociales » est totalement fantaisiste et
antimarxiste ; c'est pourquoi Rachida Dati, bourgeoise
parisienne et immigrée parvenue, le reprend à son compte comme
« racisme social ».Tout
laisse à penser que ces « indigestes » de la république
sont une création policière et bien ficelée
(cf.https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1973_num_15_3_1755),
et un type de structure « maquée » qui interdit toute
discussion.
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