« Quelle
tambouille. Tous ces foutriquets veulent leur quart d'heure de
gloriole en oubliant au passage la lutte des classes, sous les
sourires goguenards des maîtres des forges et de leurs serviles
animaux de compagnie » (internaute anonyme)
Ils
auraient pu tout aussi bien défiler derrière la banderole « Non
à la cacophonie », à cette manif dominicale, aussi subversive
qu'un défilé trade-unioniste, avec ce « non à
l'islamophobie », concept fumiste inventé par un quelconque
djihadiste, à l'appel de l'extrême droite musulmaniaque, du triste
CCIF et des pires racistes dits Indigènes de la République1.
Je ne m'intéresse aucunement à tous ces bateleurs d'une religion
arriérée qui appelle au meurtre des incroyants et à l'humiliation
des femmes. Je vais plutôt me pencher simplement sur les
islamo-collabos de la gauche et de l'extrême gauche bourgeoise, les
clans trotskiens du Besancenot et d'Arthaud, singes des sectes NPA et
LO. On laissera ici de côté, avec un entier mépris le parti de la
France soumise à l'islam (surtout en période électorale) avec le
petit clan de députés néo-staliniens qui escortent leur gourou, ce
pauvre Mélenchon.
LES
TROIS PECHES CAPITAUX DU TROTSKOLLABORATIONISME
Le
trotskisme qui se pare du nom du grand révolutionnaire russe, sous
les positions girouettes du NPA ou néo-staliniennes de Lutte
ouvrière, n'a plus rien à voir avec Trotski évidemment, non pas
qu'on puisse se contenter – comme le maximalisme le fît pendant 50
ans – de considérer que ce trotskisme serait passé à la
contre-révolution par le fait que ses plus importantes sectes sont
passées du côté de la résistance nationale bourgeoise, mais en
plaçant au premier plan de la récupération bourgeoise de cet
ancien courant révolutionnaire, le long « soutien critique »
au stalinisme, jamais considéré d'ailleurs comme un camp de l'ordre
capitaliste, mais simplement dégénéré en conservant une vague
odeur prolétarienne. Trotski aurait franchement honte s'il était
encore vivant de ces bâtards islamos-kollabos2, passés du soutien critique au stalinisme au soutien acritique à l'islam.
Ce
fût le premier et irrémédiable péché qui, toujours au nom d'un
internationalisme idéaliste, devait générer un deuxième péché,
nommé « soutien aux luttes d'émancipation nationale »,
qui, comme chacun l'a compris dès avant la chute du mur de Berlin,
n'a abouti qu'à des massacres successifs et à la prise en main
militaire par des dictateurs impavides, avec étoile rouge ou
casquette de soldat, de territoires arbitrairement découpés par les
colonisations successives, autant islamo-arabes qu'occidentales.
N'oublions pas de rappeler que durant ces « guerres locales »
simples pions dans le jeu inter-impérialiste, nos bateleurs de la
« libération des peuples » du « joug de
l'impérialisme », usaient de la même phraséologie qu'ils
utilisent de nos jours pour « combattre le racisme »
(présumé contenu dans la tambouille « islamophobie ».
L'accusation de « menées fascistes » était le refrain
régulier de leur fonds de commerce idéologique, alors même que les
pires actes terroristes des « libérateurs nationaux »
étaient considérés comme du domaine de la « violence
révolutionnaire », concept très stalinien, néo-stalinien et
complètement stalinien. La brillante et courageuse Oriana Fallaci
rappelle d'ailleurs fort justement le type de justification naguère
du meurtre « révolutionnaire », de la part d'une bâtarde
du gauchisme des sixties, cheffe brigadiste « rouge »
italienne, qui lui avait répondu : « je n'ai de compte à
rendre à personne sauf au prolétariat urbain ».
Le
troisième péché trotskien coule de source. De même que selon
Pierre Frank, les cocos staliniens étaient en avance sur le
capitalisme avec la réussite du vol des premiers spoutniks, la
civilisation mahométane a tout inventé, et selon certain même le
siècle des Lumières et les pizzas.
Comment comprendre ce caméléonisme trotskien à travers ces trois péchés
successifs, et de type idéaliste ? Je précise que l'idéalisme
a toujours une dimension religieuse, et comme le dit un jour un
éminent généticien : « l’idéalisme est un outil
particulièrement utile pour nous permettre d’accepter le malheur
des autres, et en particulier leur pauvreté ». Cet
idéalisme est en tout cas typique de l'esprit bourgeois,
néo-chrétien, en ce qu'il consiste à considérer les pauvres, les
déshérités, les ex-colonisés, etc. comme simples victimes, jamais
coupables de veulerie ou de complicité avec leurs rois ou divers
despotes, et hors de toute la problématique des classes si
tenacement mise en avant par le marxisme. D'ailleurs, concernant la
question de l'immigration bordélique actuelle dans le monde, les
gauchistes de tout acabit ne font que raisonner comme des curés,
voire des imams
UNE
CARICATURE DU VIEIL INTERNATIONALISME
Contrairement
à ce que nous radotent médias et suivistes de la gauche disparue et
trotsko-islamingants, le danger dans notre monde en décomposition et
depuis la mort de tous les partis de gauche et de droite n'est pas le
nationalisme ni un repli généralisé vers un retour (salvateur?) au
cadre nationale, c'est la compétition entre sectes et clans
idéologiques à qui donnera la meilleure définition du « village
mondial ». Cette volonté de s'accaparer l'universalité vient
de loin. Chaque empire puis chaque impérialisme jadis rêvait d'une
conquête totale de la surface terrestre. Le capitalisme a été
jusqu'ici le grand gagnant, après avoir éliminé fascismes et
stalinisme (sauf le chinois). Vous ne le savez peut-être pas, mais
le concept d'union européenne est directement issu de celui de
supranationalisme, qui caractérisait l'époque du colonialisme
européen, et il nous est resservi juste après 1945 non seulement
pour faire pendant à l'internationalisme stalinien, mais surtout
pour dissoudre la vieille théorie communiste de l'abolition des
frontières en faisant croir qu'elle était désormais
tendanciellement possible, quoique dans la seule vieille zone
industrielle du capitalisme. La chute du mur de Berlin a servi à
leurrer une nouvelle fois sur ce mensonge « supranational ».
Laissons
au petit roquet Zemmour - même s'il fait des constats très
dérangeants pour le politiquement correct3,
qui se prend pour un futur grand homme néo-gaulliste – proposer
comme solution de recours unique à la bourgeoisie française une
alliance entre partis de droite et rassemblement national avec
blocage des frontières. Le libéralisme décomposé et au bord de
l'apoplexie économique ne peut lui-même plus contrôler frontières,
flux de capitaux et flux migratoires. D'un côté Zemmour en preux
chevalier gaulliste ringard appelle à bloquer les frontières, et de
l'autre les puces gauchistes idéalistes néo-staliniens beuglent
avec tous les curés et imams qu'il suffit d'ouvrir encore plus
largement les frontières.
L'islam
impérialiste et racoleur n'ayant pas de frontières, les gauchistes
en concluent qu'il s'agit d'un trait commun. Comme leurs ancêtres,
fort décatis, de la « 3ème période ». Or il n'y a plus
de véritables frontières dans le capitalisme décadent ; elles
sont aléatoires, variables, infranchissables là, mais si poreuses
partout ailleurs. La seule alternative ce serait la révolution
internationale qui seule peut abolir véritablement les frontières
mais pas pour laisser migrer des masses paupérisées ou terrorisées
par les guerres ni refiler les soins gratuits à tous les paumés des
zones désertiques. L'idéalisme démagogique et idéaliste du
trotskisme réactionnaire est encore plus incrédible et
irresponsable que toutes les sectes anarchistes.
LE
SOCIAL-ISLAMISME DU NPA
L'histoire
reste lancinante si on parvient à en restituer la vérité du point
de vue du prolétariat pas de l'antiracisme, du féminisme, de
l'écologisme, de l'homosexualité et autres catégories
sociologiques qui remplacent la politique dans le bazar idéologique
dominant que les kollabos-trotskiens servent à la jeunesse4.
Le web est inondé de wikirouge à un tas de sous-sectes trotskiennes
d'un historicisation de leurs lubies ou trucages idéologiques.
Enfumage universel garanti et comme le propre du militant lambda est
l'absence d'esprit critique et un mode de pensée émotionnel et
irrationnel, bien qu'il se croit supérieur au non-encarté, il
brasse du vide et avale des couleuvres.
Le
soutien aux pires fractions de la bourgeoisie contre révolutionnaire
l'ancêtre (opportuniste) du trotskisme, d'ailleurs le stalinisme
plus que Trotsky et ses partisans de l'époque, a déjà) fait le
coup au prolétariat au début des années 1930. Au cours de la dite
« 3ème période », l'ennemi principal était désigné :
la social-démocratie (ce qu'elle était aussi puisqu'elle avait
massacré Rosa Luxemburg et tant d'ouvriers révolutionnaires
allemands), mais pas le nazisme montant car, comme l'islam de nos
jours, il se prétendait « anti-capitaliste ». Il y eût
même des grèves communes aux communistes et aux
nationaux-socialistes.
La
base sociale du KPD se montrait particulièrement réceptive à la
thèse du social-fascisme, d’autant plus que la politique du SPD
était marquée d’un profond anti-communisme (le SPD mettait par
ailleurs également le KPD et le NSDAP sur le même plan). Le chef du
SPD, Otto Wels, expliqua – par exemple – à l’été 1931 lors
du congrès du parti à Leipzig : « Le bolchévisme et le
fascisme sont frères. Ils se fondent sur la violence, sur la
dictature, puissent-ils encore se prendre pour des socialistes et des
radicaux ». La tactique du SPD pour contrer le parti d’Hitler
consistait à tolérer l’autoritarisme du Präsidialkabinett
de Heinrich Brüning (devenu chancelier en Mars 1930) et à soutenir
nombre de ses décisions. C’est cette même logique qui fit que le
SPD soutint la candidature de Hindenburg aux présidentielles de
1932. Le SPD donnait donc des arguments au KPD pour étayer la thèse
du social-fascisme. Cette période vit le parti communiste allemand
régresser assez largement (que ce soit au niveau de ses membres ou
de son influence dans le mouvement ouvrier allemand).
On
retrouve le même raisonnement « unitaire » envers les
islamo-fachos du CCIF et du PIR, comme si ces tristes racistes
tiers-mondistes et misérabilistes pouvaient permettre de « gagner
lesd banlieues » au moins électoralement, en attendant que les
trotskiens réclament la liberté de création de partis
islamo-fachistes pour conquérir des parts de vote en faveur des
ex-colonisés. De même qu'il fût longtemps de bon ton de tenir des
conférences communes avec le violeur Tariq Ramadan, ou d'interviewer
complaisamment les nazislamistes du PIR (par la Tendance claire), il
était indispensable de recruter pour venir défiler, aux ordres de
l'éditorialiste du NPA Julien Salingre (au phrasé politiquement
correct et totalement antimarxiste), ce dimanche derrière le comique
terroriste Bellatar, les fachos du CCIF, les râclures du PCF et de
la CGT, et une masse de bonnes femmes voilées avec drapeau
tricolore : «
Pour contre-balancer ces pressions, il faut faire de la journée
du 10 novembre un succès et une démonstration de force. Une
démonstration d’unité face à une violente offensive raciste, de
solidarité avec les populations qui en sont victimes, et de refus de
se laisser entraîner sur le terrain de la haine et des divisions
face à un gouvernement dont les politiques visent l’ensemble des
salariéEs, des classes populaires et des jeunes. Sans toutefois
tomber dans la rhétorique de la « diversion », qui voudrait
que la lutte contre l’islamophobie soit un piège qui nous
détournerait de la « véritable » lutte des classes. La lutte
contre l’islamophobie, comme la lutte contre tous les racismes, est
au cœur de la lutte des classes, et elle doit être une tâche
essentielle pour tous ceux et toutes celles qui, aujourd’hui,
veulent en finir avec toutes les politiques antisociales du pouvoir.
La contre-offensive antiraciste est en effet non seulement nécessaire
pour faire cesser les discriminations et les violences, mais elle
participe en outre pleinement de l’unification et du renforcement
de notre camp social, indispensables pour infliger une défaite
globale à Macron et son monde ».
Ce qui s'appelle se ficher de la classe ouvrière qui ne veut ni des
prières quelconques sur le lieu de travail ni des barbus machos et
poilus. De plus les attentats ou exactions contre les accoutrements
islamistes sont très peu nombreux comparativement aux meurtres
terroristes et exactions des racailles de banlieue. La gauche
résiduelle et ses islamo-gauchistes soutient l'ennemi intérieur
djihadiste comme jadis les cagoulards préparaient la visite des
nazis. Les cagoulards étaient à leur façon des
« internationalistes » fascistes, comme les staliniens
étaient des « internationalistes » staliniens5.
Les « porteurs de valises » trotskiens et divers étaient
au service des tueurs du FLN pour permettre l'accession au pouvoir
d'une sanglante caste militaire « libérée ». Depuis
plus d'un demi-siècle les diverses sectes trotskiennes ont toujours
soutenu un camp militaire.
C’est
le NPA qui a d’abord expliqué que la guerre menée par l’État
islamique à l’Occident n’était qu’une réponse aux
bombardements menés par l’armée française contre l’organisation
terroriste. L’argument pouvait s’entendre dans son communiqué
comme quoi le parti d’Olivier Besancenot mettait sur un pied
d’égalité la violence des attentats parisiens et les
bombardements de l’armée française. Ces gens choisissent toujours
le camp ennemi de la France au prétexte de n'être pas...
nationaliste, comme les députés pétainistes choisirent l'Allemagne
de Hitler.
La
gauche bourgeoise syndicale épaule l'islamisation de l'Europe avec
les islamotrotskiens sans gêne, comme ses ancêtres dans l'Allemagne
pré-hitlérienne. Les
bureaucrates syndicaux de l’ADGB, Allgemeine Deutsche
Gewerkschaftsbund (Confédération Générale Syndicale Allemande)
membres du SPD vont adopter une attitude aussi couarde face à
Hitler. Après avoir supprimé les manifestations du 1er mai avant
l’arrivée d’Hitler au pouvoir (pour éviter les provocations),
ils vont appeler au 1er mai national-socialiste de 1933 sous Hitler
pour essayer de conserver leurs postes de permanents. Cette trahison
n’empêche pas Hitler de dissoudre cette confédération syndicale
le lendemain. Les locaux syndicaux sont investis par les SA, de
nombreux syndicalistes présents bousculés ou même battus, quatre
assassinés à Duisbourg6.
Ce
constat du rôle désormais assumé par l'extrême gauche bourgeoise
du soutien à la fraction bourgeoise mondiale pro-islamique, qui
n'est qu'une aile de la préparation non à une guerre civile mais à
une guerre mondiale urgente pour le capitalisme au bord de l'abîme,
nous conduira à analyser dans un prochain article la vacuité des
gloses marxistes sur l'espérance d'une extinction gentille et
pacifique de l'aliénation religieuse, en révélant les mensonges
sur une prétendue diplomatie des bolcheviques vis à vis des
arriérés et des présumés colonisés éternels.
«
plus nous fusillerons de clercs, mieux ce sera » (Lettre secrète de
Lénine à Trotski du 19 mars 1922).
"De
fait, je me suis mis à demander à tout le monde: "Tu as
compris, toi, vous avez compris, vous, pouquoi la gauche est du côté
de l'islam?". Et tout le monde me répondait: "C'est
pourtant clair. La gauche est tiers-mondiste, anti-américaine,
anti-sioniste. L'islam aussi. Elle voit donc dans l'islam ce que des
Brigades rouges appellent leur allié-naturel". Ou bien: "C'est
simple, après l'écroulement de l'Union soviétique et l'apparition
du capitalisme en Chine, la gauche a perdu ses références. Elle
s'accroche donc à l'islam comme à une bouée". Ou bien: "C'est
évident. En Europe, il n'existe plus de vrai prolétariat, et une
gauche sans prolétariat, c'est comme un boutiquier sans marchandise.
La gauche trouve dans le prolétariat islamique la marchandise qui
lui manquait , autrement dit un réservoir potentiel de voix à
mettre dans sa poche". Mais bien que chacune de ces réponses
contint une vérité indiscutable, aucune ne tenait compte des
raisonnements sur lesquels étaient basées mes questions. (...) La
gauche n'existe plus depuis un demi-siècle (...) La gauche est une
église semblable à l'islam. De fait, comme l'islam elle s'estime
bénie par un dieu détenteur du bien et de la vérité. Comme
l'islam elle n ereconnait jamais ses fautes et ses erreurs (...)
Comme l'islam elle n'accepte pas que tu penses autrement, et si tu
penses autrement, elle te méprise. Elle te dénigre, elle te
poursuit en justice, elle te punit, et sir le coran ou le parti lui
ordonne de te fusiller, elle te fusille".
Oriana
Fallaci (La force de la raison, ed du Rocher, 2004) Cette
formidable polémiste du début du XXI e siècle, si décriée et
menacée de mort en permamence par les musulmaniaques de la terre
entière
meurt d'un cancer des poumons à Florence, à l'âge de 77 ans, dans
la nuit du 14 au 15 septembre 2006. Elle attribuait son cancer à des
gaz toxiques respirés pendant la guerre d'Irak.
ANNEXE:
une interview d'un connard nazislamiste par la Tendance Claire du
NPA, ou comment faire fuir la classe ouvrière face à une arrogance
de marginaux étrangers au prolétariat et à la lutte des classes,
repoussoirs si utiles au gouvernement français !
Extraits:
"tendance
claire du npa : à la question du naïf trotskien sur le rôle
de la classe ouvrière, réponse du pire connard déconnant:
« Face
à cette hypocrisie, nous devons réaffirmer le droit à la liberté
de circulation et d’installation pour tou-te-s. Il est souhaitable
que l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier, des
organisations antiracistes et de soutien aux migrant-e-s s’unissent
pour défendre cette revendication par un mouvement massif de
solidarité. Notre classe ne doit pas se laisser diviser par le
racisme et la xénophobie. Les travailleur-e-s français-e-s, en
particulier, ont la responsabilité de se battre aux côtés de
celles et ceux qui sont nés du mauvais côté de l’impérialisme.
Pour
réaliser cette revendication centrale, à commencer par la
régularisation immédiate des sans-papiers, il faudra réduire le
temps de travail sans toucher aux salaires, ce qui permettra de
donner un emploi aux migrant-e-s et en même temps aux chômeurs. Il
faudra également réquisitionner les logements vides, ce qui
permettra de loger les migrant-e-s aussi bien que les SDF. Faire tout
cela, c’est s’en prendre frontalement au capitalisme, ce qui
implique que les travailleur-e-s s’organisent pour prendre le
pouvoir à tous les niveaux de la société.
« sur
le plan politique, le PIR a ouvert une nouvelle séquence dans
l’histoire des luttes de l’immigration qui n’en est encore qu’à
ses préliminaires. Nouvelle séquence dont l’expression sur le
terrain a été la révolte de novembre 2005. Il est la première
forme qui n’est pas une simple organisation de revendications. Il
est un mouvement politique posant la question du pouvoir indigène,
d’une part, en intégrant, dans une dynamique autonome, les
différents secteurs de la population indigène, d’autre part, en
les liant avec les autres luttes décoloniales, non pas seulement en
termes de solidarité mais dans le cadre d’une approche stratégique
articulée. Le PIR agit certes pour la satisfaction des
revendications les plus urgentes de la population indigène, même si
elles relèvent d’une démarche intégrationniste. Toutefois, il
s’évertue à les intégrer au sein d’une alternative globale à
la civilisation dominante, c’est-à-dire à la modernité
coloniale. Le PIR n’a pas pour seule ambition la conquête de
l’égalité individuelle, il dit « le
monde dominé par la blancheur est pourri ; nous travaillons à
l’émergence d’un nouveau monde ». Tout
cela nous n’aurions pas pu le concevoir sans commencer par la
critique du caractère colonial de la République et sans mettre au
jour les rapports de pouvoir raciaux et impériaux sur lesquels elle
repose. Cette lecture permet au PIR d’apporter des réponses
novatrices ou, en tout cas, de tracer des pistes inédites qui ne
sont pas la simple répétition des problématiques droits de
l’hommistes comme elles se distinguent des réponses habituelles de
la gauche ».
Notre
capacité à construire une organisation indigène autonome, à
développer notre capacité d’action et d’insertion au sein de la
masse indigène. notre « Non » décolonial est
l’événement intellectuel le plus important depuis la
quasi-disparition du parti communiste.
Quel
rôle joue l’islam dans la puissance indigène ? Quelles
contradictions vois-tu entre les résistances en son nom et les
formes de terrorisme s’en revendiquant ? Comment penser un islam
décolonial ?
L’islam
EST décolonial, je n’ai rien à dire d’autre.".
NOTES
1« L’islamophobie
ne désigne nullement la haine des musulmans. L’islamophobie,
inventée par les islamistes pour interdire toute critique de
l’islam, est une arme redoutable pour assimiler à du racisme
anti-musulman cet esprit critique, légitime, à l’égard de
l’islam. Il est hors de question de tomber dans le panneau !
(Michel Taube) Je
ne manifesterai pas le 10 novembre parce que l’islamophobie n’est
pas le problème. Or
disons-le clairement : Oui à la critique de l’islam (comme
de toutes doctrines religieuses ou philosophiques), non à la haine
des musulmans !
2Comme
il l’écrivait l’échec futur du KPD allait s’ancrer dans un
contexte plus général de « dégénérescence » des
partis communistes :« Jusqu’en
1923, presque sans arrêt, l’I.C. a progressé dans tous les pays,
affaiblissant et évinçant la social-démocratie. Dans les dix
dernières années, non seulement elle n’a pas fait de conquêtes
quantitatives, mais elle a subi une profonde dégénérescence
qualitative. Le naufrage du parti communiste officiel en Allemagne
est l’aboutissement fatal de la « ligne générale »
qui passa par les aventures de Bulgarie et d’Estonie, par la
théorie et la pratique du « socialisme dans un seul pays »,
par la capitulation honteuse devant le Kuomintang en Chine et par la
non moins honteuse capitulation devant la bureaucratie
trade-unioniste en Angleterre, par l’aventure de Canton, par les
convulsions de la « troisième période », par la
scission avec les syndicats de masse, par la théorie et la pratique
du « social fascisme », par la politique de la
« libération nationale » ou de la « révolution
populaire », par le refus du front unique, par le bannissement
et la persécution de l’Opposition de gauche, enfin par le complet
étouffement de l’indépendance de l’avant-garde prolétarienne
et par la substitution au centralisme démocratique de la toute
puissance d’un appareil sans principes et obtus. ».
3Je
ne peux que souligner au passage la très grande lâcheté des dits
« insoumis » du clan Mélenchon et des rigolos du NPA
pour leur zèle à hurler avec les apprentis tueurs islamistes et
les juges (gauchistes) contre ce journaliste ; la charge
générale de tous ces cire-pompes du politiquement correct tient de
l'Inquisition... néo et même tout à fait stalinienne classique,
apparemment indémodable. Des critiques « insoumis » du
système si « soumis » à lui. Pauvre manip ce dimanche
avec un personnel politique et syndical « grillés »
depuis longtemps pour le prolétariat. En
répondant massivement à l'appel d'organisations islamistes pour
défiler contre "l'islamophobie" avant d'opérer un
semi-repli embarrassé, les têtes d'affiche de la gauche ont exposé
l'ampleur de leur inconséquence sur ce sujet essentiel. Les
manifestants qui défileront de la Gare du Nord à la place de la
Nation seront tout de même en bonne compagnie. Parmi les
signataires de la
tribune à l'origine de la marche,
on trouve par exemple Rachid Eljay, ex-imam de Brest qui demandait
en 2015 aux enfants de ne pas écouter de musique sous peine d'être
changés en singes et en porcs, et justifiait lui aussi le viol des
femmes "sans
honneur"
(comprendre : celles qui sortent de chez elles sans hijab).
Eljay Rachid (Imam, conférencier)qui justifiait le viol de femmes
non-voilées!
le prêcheur aux côtés de qui vont défiler bras dessous bras dessus LFI, le PCF, EELV, LA CGT et consorts , avec qui ils ont cosigné la tribune contre l'islamophobie Dimanche prochain. Pas oublier de mentionner l'habituel aréopage d'universitaires et militants indigénistes, qui justifient de pousser les musulmans à revendiquer une vision fondamentaliste de leur religion au nom de la "lutte des races". Eux ont évidemment signé la tribune, ils sont à leur aise avec les islamistes. Le Parti des Indigènes de la République, par la voix de sa porte-parole Houria Bouteldja, a indiqué qu'il soutenait la marche et serait présent le 10, même s'il a été exclu des signataires. Mais que font les nombreux hommes et femmes politiques de gauche dans cette galère ? Leur participation n'est pas anodine. Olivier Besancenot, du NPA, Benoît Hamon de Génération.s, Elsa Faucillon, Stéphane Peu et Ian Brossat du PCF, Yannick Jadot, Esther Benbassa et David Cormand d'EELV, mais également Lutte Ouvrière, Jean-Luc Mélenchon et tous les députés de la France insoumise - c'est une nouveauté - ont signé le texte. L'appel ne se contente pas de compter de nombreux islamistes parmi ses signataires. Il est également initiée par eux : le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) et la plateforme L.E.S. Musulmans (contrôlée par l'ex-dirigeant du CCIF Marwan Muhammad), sont deux organes étroitement liés aux Frères musulmans. Ils sont à l'origine de la tribune et de la marche. Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis acquis aux thèses indigénistes, ainsi que Taha Bouhafs, jeune journaliste et militant, ont fait le trait d'union entre le monde de la gauche pétitionnaire et celui des associations fréristes. Symbole important, l'association Musulmans de France, l'ex-UOIF, appendice principal des Frères musulmans en France, a appelé à participer à la marche ce 10 novembre. La tenue d'un "rassemblement majeur contre l'islamophobie, réunissant toutes les bonnes volontés" est le treizième point du "plan de lutte" de l'organisation L.E.S. Musulmans.
le prêcheur aux côtés de qui vont défiler bras dessous bras dessus LFI, le PCF, EELV, LA CGT et consorts , avec qui ils ont cosigné la tribune contre l'islamophobie Dimanche prochain. Pas oublier de mentionner l'habituel aréopage d'universitaires et militants indigénistes, qui justifient de pousser les musulmans à revendiquer une vision fondamentaliste de leur religion au nom de la "lutte des races". Eux ont évidemment signé la tribune, ils sont à leur aise avec les islamistes. Le Parti des Indigènes de la République, par la voix de sa porte-parole Houria Bouteldja, a indiqué qu'il soutenait la marche et serait présent le 10, même s'il a été exclu des signataires. Mais que font les nombreux hommes et femmes politiques de gauche dans cette galère ? Leur participation n'est pas anodine. Olivier Besancenot, du NPA, Benoît Hamon de Génération.s, Elsa Faucillon, Stéphane Peu et Ian Brossat du PCF, Yannick Jadot, Esther Benbassa et David Cormand d'EELV, mais également Lutte Ouvrière, Jean-Luc Mélenchon et tous les députés de la France insoumise - c'est une nouveauté - ont signé le texte. L'appel ne se contente pas de compter de nombreux islamistes parmi ses signataires. Il est également initiée par eux : le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) et la plateforme L.E.S. Musulmans (contrôlée par l'ex-dirigeant du CCIF Marwan Muhammad), sont deux organes étroitement liés aux Frères musulmans. Ils sont à l'origine de la tribune et de la marche. Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis acquis aux thèses indigénistes, ainsi que Taha Bouhafs, jeune journaliste et militant, ont fait le trait d'union entre le monde de la gauche pétitionnaire et celui des associations fréristes. Symbole important, l'association Musulmans de France, l'ex-UOIF, appendice principal des Frères musulmans en France, a appelé à participer à la marche ce 10 novembre. La tenue d'un "rassemblement majeur contre l'islamophobie, réunissant toutes les bonnes volontés" est le treizième point du "plan de lutte" de l'organisation L.E.S. Musulmans.
4Un
exemple, de la prééminence du personnel gauchiste à la tête de
la propagande éditoriale , la compagne de Besancenot, Stéphanie
Chevrier
est
une éditrice
française,
née le 12
janvier 1969
à
Menton
(Alpes-Maritimes).
Elle a fondé les éditions Don Quichotte (sic) puis les a dirigées
pendant dix ans. Elle préside les éditions La
Découverte
depuis
2018. Stéphanie
Chevrier a un fils avec Olivier
Besancenot.
En 2013,
le magazine L'Express
l’a classée parmi les 30 femmes les plus remarquables.
Les ed La Découverte sont le prêt à penser, il faut le rappeler,
de la plupart des bobos gauchistes.
5Comment
ne pas citer le maître à penser de l'époque, Staline
: "Le
fascisme est l'organisation de combat de la bourgeoisie qui s'appuie
sur le soutien actif de la social-démocratie. La social-démocratie
est objectivement l'aile modérée du fascisme ».
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