«
La Commune se débarrasse totalement de la hiérarchie politique et
remplace les maîtres hautains du peuple par des serviteurs toujours
révocables, remplace une responsabilité illusoire par une
responsabilité véritable, puisque ces mandataires agissent
constamment sous le contrôle du peuple. Il sont payés comme des
ouvriers qualifiés » K. MARX
«
Comment donc nos constituants (disent ces vertueux et
incomparables Marseillais ), vos prédécesseurs, ont-ils pu établir
que la royauté soit déléguée héréditairement à la race
régnante, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture? Quelle
peut-être cette race régnante dans un temps où tout doit être
régénéré ? Qu'a t-elle fait cette race régnante pour être
préférée à toute autre? Etait-il besoin de faire une loi pour
l'inviolabilité de personne »?
Le
présentation, l'éclairage, la tenue du corps du roi et le déroulé
du discours avec prompteur, tout fût impeccable. Il avait commencé
par morigéner ce peuple d'en bas qui s'est livré à des violences
inadmissibles et qui a fait le jeu des opportunistes et des
irresponsables politiques. Car « aucune colère ne justifie
qu'on s'attaque à un policier ou à une boutique », comme
d'ailleurs aucun coup de matraque d'un policier n'est justifié sur
un manifestant à terre. « Quand la violence surgit, la liberté
cesse » (voulait-il parler des arrestations brutales des
premiers prolétaires qui n'avaient même pas eu le temps de
manifester?).
Certes
il y eût au début une indignation que beaucoup d'entre nous peuvent
partager (pas lui?), contre une taxe qui a été annulée par le
Premier ministre (lequel avait promis mordicus qu'elle serait
maintenue). Mais il y a plus une profonde colère qui peut être
particulièrement entendue (même par des sourds) : ce couple
aux fins de mois difficiles, cette femme divorcée avec deux enfants
(qu'avait-elle besoin de divorcer pour se retrouver bêtement avec un
seul salaire?), toute cette détresse aux rond-points, ces retraités
qui ne s'en sortent pas. Ce sont les plus fragiles qui sont atteints.
Puis
il faut de l'aplomb pour ajouter : « C'est en pressentant
cette crise que je me suis présenté ». Comme cette assassin
les mains encore pleines de sang qui aurait dit : « c'est
en pressentant ce crime que j'ai voulu y parer » ! Puis,
faux modeste :
« Je
décrète l'Etat d'urgence sociale ». Sur le coup on se dit
qu'il aurait dû écouter le maire de Lyon plus que le serrer la
ceinture aux plus pauvres par le maigre Hulot, et on oublie pourtant
qu'il repique sa copie à Hollande qui, en 2016 nous avait déjà
fait le coup de « L'état d'urgence économique et sociale ».
Un état d'urgence « pour nos enfants », même s'il n'en
a pas et se fiche des enfants actuels des couches paupérisées.
L'argument des enfants par les batteleurs bourgeois dans les
campagnes électorales faisait déjà rire Lénine en son temps. « Ne
pas faire payer la facture énergétique à nos enfants »,
combien de fois ne l'a-t-on pas entendu pour justifier les taxes sur
le gazole ? Mais, dans l'affolement pardon dans l'urgence
sociale il faut marteler que le pays a besoin d'écoles,
d'universités et surtout de formations, de formations encore et de
formations toujours. Pour nos enfants. Surtout quand les parents ont
besoin d'essence à un prix abordable pour conduire les enfants à
l'école dans les lieux les plus reculés du pays.
Enfin
on doit pouvoir vivre de son travail (et non pas travailler pour
vivre ou vivre sans travailler ). Sur le prompteur il lit les
mesures « chocs » pour laisser enfin la pédagogie au
musée des farces et attrapes et et faire retentir le tiroir-caisse.
Et que je te jette par là 100 euros de plus pour le SMIC alors que
le Cap n'en voulait point. Et que je te promets des heures sup payées
comme au temps de Sarko. Et que j'espère que le patrons gentils te
refileront une prime en fin d'année. Et que je te jure que les
retraites en-dessous de 2000 euros seront exonérées de la CSG en
2019 (seulement car je ne suis pas le père Noël). Et que je te
promets de discuter avec les riches pour qu'ils donnent leur obole.
Puis
il fait à nouveau le fier : « Nous devons maîtriser nos
dépenses et pas faire des reculs. La réforme profonde de l'Etat est
à continuer ». Or, il sait qu'il ment comme un dentiste à cet
endroit et laisse deviner que ce qui sera donné de sa main gauche il
le reprendra de sa main droite ; pas possible autrement puisque
les caisses de l'Etat sont vides contrairement à ce que prétend
Besancenot et la mafia CGT.
Encore
une idée d'un prédécesseur, une nouvelle histoire de débat
national. Avec Sarkozy le débat sur l'identité nationale avait déjà
fini à la corbeille. Sous l'égide de la lapalissade « devoir
de produire pour distribuer » et du comportement pieux envers
la « dette climatique », il est proposé, dans tous les
bars du pays, de causer :
- d'une loi électorale plus juste, avec un codicille à faire rougir les sectes staliniennes « ultra-gauche » : le droit des citoyens n'appartenant pas à un parti politique de donner leur avis ;
- de mettre la nation en accord avec son identité, que la question de l'immigration fasse l'objet d'un débat au niveau national (brève allusion à un sujet sulfureux qui aura mis en fureur Sopo de l'assoc gouvernementale SOS racisme)
- de développer partout le débat avec ces hommes de terrain que sont les maires pour ce qui concerne le socle de la nation (les maires interlocuteurs du peuple, la fable avait été inventée par Hollande ; les maires sont vu généralement par le petit peuple comme des PDG ou des potentats locaux qui agissent à leur guise...).
« Moment
historique nous ne reprenons pas le même chemin » (en effet il
prend un sacré virage!)
« Mon
seul souci c'est vous. Mon seul combat c'est vous ».
L'EFFET
D'ANNONCE D'ABORD DESTABILISANT
Le
secret du contenu du discours avait été bien gardé. Parmi les
grosses surprises la hausse du SMIC et les exemptions d'impôts pour
les couches les plus basses. Bien joué, le principal porte-parole de
l'Etat posait un pansement d'urgence sur cette partie de la classe
ouvrière à l'origine de la « jacquerie », et en même
temps divisait les gilets jaunes, la couche « moyenne »
étant oubliée une fois de plus, et qui était dans le mouvement
celle qui donnait le plus la voix pour être reconnue, son aile
petite bourgeoise la plus représentée sur les plateaux TV avec la
station BFM créatrice d'une série de pseudo-représentants des
gilets jaunes.
Les
services de l'Etat, qui sont tout de même moins bêtes que des
marxistes prétendus orthodoxes, avaient observé une très nette
augmentation des retraités et des chômeurs aux barrages et
l'éloignement de plus en plus des petits entrepreneurs qui
caracolaient au début. Les chaînes d'infos montraient, à la fin du
discours, quelques prolétaires hâves, les yeux mornes, la barbe
longue et sale, dubitatifs mais rapidement pas pingres comme les gros
bouseux CGT (ah que ouais vaut mieux 10 euros que rien du tout!) :
c'est déjà ça... mais c'est pas beaucoup...faut voir. Mais peu à
peu la colère monta à nouveau, pas des ouvriers mais d'un histrion
chef d'entreprise1,
invité plus souvent pour ses propos « compréhensifs »,
« mesurés », avec l'étoffe d'un futur délégué
syndical ou d'un possible député poujadiste2 :
« enfin... 18 mois d'incompréhension plus un mois de colère
pour en arriver là ! Il répond trop peu ! Il va falloir
qu'on se structure même si on voit qu'on a été écouté.
Les
commentateurs économiques ne cessent de répéter que cette hausse
du SMIC ne va pas profiter aux salaires qui commencent vers les 1400
euros, et le paiement des heures supplémentaires ne fait pas baisser
le chômage. Les deux remarques sont justes n'en déplaise aux
batteleurs de la gauche trotsko-bobo. De même que l'invention de
l'ISF par le grand révolutionnaire Mauroy ne fût qu'un gadget de la
démagogie de l'époque mitterrandienne, et que sa suppression n'est
pas plus une recette miracle à la désindustrialisation française.
Mais le plus gros n'est pas dit, cette hausse du SMIC était déjà
programmée pour le milieu de l'année 2019 vers 1300 euros, c'est à
dire plus encore que la mendicité de 100 euros !
PUIS
LE DETRICOTAGE DU DISCOURS
Plus
drôle, les sommes faramineuses pour embaumer pour la paix sociale ne
sont pas encore trouvées ! Personne, parmi tant d'émérites
spécialistes ne fut en mesure de nous dire si Pierre allait prendre
dans la poche à Jacques (sic) afin de le remettre à Jacline
(resic). Qui va payer cette augmentation du SMIC ? Un député
mosellan de droite eût ce bon mot : « les cadeaux de ce
soir sont les impôts de demain ». Bien vu pour le
rétropédalage macronien.
Jupiter
redevenu terre à terre avec un inévitable dépassement de la règle
des 3% en Europe ne pourra plus se la jouer grand manitou de l'Europe
« internationaliste » et « antiraciste ».
On
a trouvé le moyen d'inviter une gilet jaune petite bourgeoise de
l'Oise (jeu de mot involontaire) car les derniers arrivés dans le
mouvement, surtout en région parisienne, sont généralement des
bobos. Elle housppille, s'énerve bien plus que les gilets jaunes
ouvriers : « hein ! Des mesures spectaculaires ?
On nous parle du SMIC mais on touche pas à l'ISF ! Rien pour
nos étudiants hein, rien sur les rendez-vous citoyens... et la
juste répartition des richesses hein !».
Les
députés de droite sur plateau assurent qu'ils resteront vigilants
pour veiller à l'application de mesures qu'ils avaient proposé
depuis des mois. La présidente du groupe socialiste à l'assemblée
sourit car « on avait bien prévenu le gouvernement ».
Les journalistes n'ont pratiquement pas invité de syndicalistes,
excepté un mémère de la CGT qui ne la ramène pas trop sauf pour
défendre la mauvaise interprétation « historique » des
sifflets contre Séguy en 68. La présence des corrompus du
syndicalisme aurait encore avivé la haine des chaînes de l'info
gouvernementée.
PUIS
DE NOUVELLES EXPLOSIONS DE RAGES MAIS DES PROLETAIRES MARSEILLAIS
Après
un discours tout le monde reste un peu sonné, pas évanoui mais
interloqué. Il faut digérer. Cela n'a pas été forcément bon à
avaler ni à déguster. Certains déglutissent quand d'autres se
mettent soudainement à vomir. Les sondeurs manipulateurs connaissent
bien cet effet. Un consultant immédiatement après le discours il y
a plus de chances que le oui l'emporte. C'est ce qui est effectif
avec le sondage du Figaro : le président vous a-t-il
convaincu ? Le oui l'emporte sans mal. Je dois dire que si
j'avais dû répondre sur le coup moi aussi, sans avoir eu le temps
d'analyser la fausseté du montage économique aléatoire et peu
fiable, je me serai prononcé positivement, enfin comme ça pour
calmer le jeu, laisser passer les fêtes de Noël, souffler un peu
avant de reprendre le combat. C'est d'ailleurs plutôt l'opinion des
premiers gilets lambda consultés par les journalistes : « …
peut-être, c'est une avancée, mais 100 euros c'est très peu... on
n'a pas gagné grand chose.
Les
experts tentent de relativiser, eux qui tournent entre six à dix
mille euros par mois, considèrent que 100 euros « c'est pas si
mal que ça ». Et puis... c'est toujours pareil ces français :
« ils se tournent toujours vers l'Etat comme s'il était
responsable de tout ! ». La grosse de la CGT ajoute que :
« … en plus on oublie les grilles de classification dans nos
métiers » (et nous on s'en branle de ses grilles de
classification).
L'auguste
Jérôme Jaffré, tel l'amant de la reine, Fersen, croit pouvoir en
conclure que le roi « échappe à la guillotine » car le
mouvement va s'effilocher mais « au prix d'un nouvel
affaiblissement de la parole politique » ! Comment cela
va-t-il être financé et la dette va se creuser. Le triste périscope
de LCI pondère et pontifie : « les mesures sont
insuffisantes mais les caisses publiques ont leur limite ».
Le
temps que spés et politciens échangent la température est montée
chez les camarades gilets jaunes : « on a faim et froid en
France ». Mais c'est les marseillais qui sont les plus enragés,
en voici un au premier rang :
- je vais vous dire deux choses moi sur le bla-bla du président, la première, il nous jette des miettes et il nous dit mangez-les ; et la deuxième, pourquoi vous ne nous parlez jamais de la violence policière ?
Arrive
un deuxième au milieu de l'agitation des autres à l'arrière, et
qui ont allumé des fumigènes rouges :
- Macron, t'as entendu parler de Louis XIV (il voulait dire Louis XVI), t'as vu ce qu'on lui a fait, eh bé nous on va faire pareil et on va renverser ton gouvernement. On veut plus de cette msière. Dehors. Les gens qui travaillent valent plus de mille euros ! Il se fout de notre gueule !
Au-delà
de cette peinture anecdotique de la réception du discours de Macron,
destiné à éteindre le feu, mais sans y parvenir, il nous faudra
revenir sur le plus important, la plus grave crise politique de la
bourgeoisie française depuis 1968, et qui annonce une extension, si
je puis dire, de la crise politique de la bourgeoisie européenne, et
par conséquent une extention de la lutte des classes, sans solutions
nationales...
Le
mouvement a jusqu'à présent un peu trop fantasmé sur l'imagerie de
la révolution française, qui correspond assez à la vision
simpliste du petit-bourgeois en colère et sert au pouvoir macronien
à rendre l'évolution de la situation anxiogène pour l'opinion
publique chérie, quoique les révolutions se fichent en général de
l'opinion publique et des sondeurs ; en 68 c'était
sondeurs-menteurs !
La
descente des Marseillais à Paris le 29 juillet 1792
(par
Cadoudal)
Le
29 juillet, on annonce l’arrivée des Marseillais. C’était un
bataillon de cinq cents hommes organisé à Marseille par les soins
du maire de cette ville, Mouraille, ami intime de Barbaroux. Mais les
vrais volontaires marseillais se trouvaient aux frontières, et les
fédérés enrôlés par les clubs n’étaient, en réalité, qu’un
ramassis de malfaiteurs étrangers, les uns échappés aux bagnes et
aux prisons, les autres les mains rouges encore du sang de la
Glacière.
Voici,
sur cette bande cosmopolite, qui a joué un rôle prépondérant dans
la journée du 10 août, le témoignage d’un contemporain
(Laurent-Lautard) :
« Animé
d’un beau zèle, et bien aise peut-être aussi, de soulager le
pavé, le maire réunit, dans l’espace de quelques jours, cinq
cents hommes sous le drapeau : Savoyards, Italiens, Espagnols
chassés de leur pays, spadassins, suppôts de mauvais lieux, tout
fut trouvé bon. La physionomie de cette troupe répondait de son
esprit. Les véritables Marseillais y étaient en petit nombre ;
mais il y en avait, et j’en pourrais citer, qui ne sortaient pas
absolument de la classe prolétaire ; ceux-là furent
accueillis, à leur retour, par la réprobation des honnêtes gens.
La tache resta sur leurs fronts en caractères ineffaçables. Les
hommes du 10 août, commandés par un ancien militaire, nommé
Moisson, se mirent en route dans la soirée du 2 juillet, avec deux
pièces de campagne, malgré la défense du ministère. On les avait,
au préalable, solennellement rangés autour de l’arbre de la
Liberté du Marché-aux-Fruits, pour y recevoir les adieux et les
exhortations du club. »
Un
député des Bouches-du-Rhône, Blanc-Gilli, s’exprime sur le
compte des fédérés napolitains d’une manière plus
significative. Il ne voit en eux qu’une « horde de
brigands sans patrie, » et « l’écume des
prisons de Gênes, du Piémont, de la Sicile, de toute l’Italie… »
Tels
étaient les dignes auxiliaires que les girondins allaient mettre aux
mains du jacobinisme pour accomplir le crime de lèse-nation qui se
préparait.
Le
lundi 30 juillet, la colonne marseillaise fait son entrée à
Charenton. Elle y est reçue par Barbaroux, Fournier l’Américain,
Rebecqui, Pierre Bayle, Bourdon (de l’Oise) et Héron. Le plan des
meneurs était de se porter immédiatement en force à l’Assemblée,
pour enlever la déchéance ou la suspension du Roi. Ce plan manqua,
dit-on, par la faute de Santerre, qui avait promis, pour l’exécuter,
quarante mille hommes de Saint-Antoine et de Saint-Marceau, et qui,
au moment décisif, ne parut point. En réalité, la population
parisienne, même celle des faubourgs, n’éprouvait qu’un
médiocre enthousiasme pour cette troupe de bandits dont les bonnets
rouges, les vêtements déguenillés, les regards farouches, la peau
bronzée, les propos sinistres, répandaient partout l’épouvante.
Au lieu de l’armée des faubourgs qui leur avait été annoncée,
les Marseillais ne trouvèrent que deux cents fédérés des
départements et deux douzaines de Parisiens armés de piques et de
coutelas ».
VERSION
DE JEROME PETION DE VILLENEUVE
2
juillet : De Marseille, les premiers soldats fédérés de la région
Midi dit les « Marseillais » (500 hommes) démarrent leur marche
vers la capitale et pour 4 semaines de route.
30
juillet : A Paris, c’est l’arrivée des fédérés dit
marseillais, en réalité le bataillon sera rejoint par divers corps
volontaires et même de Bretagne, des 500 partis de Marseille, ils
seront en tout 5.000 à prendre pied dans la capitale de différentes
régions. Les citoyens actifs (ou électeurs) de la section du
Théâtre-Français (section de Georges Danton) : « déclarent
hautement leur répugnance pour leur ancien privilège, appellent à
eux tous les hommes français qui ont un domicile quelconque dans
l'étendue de la section, leur permettant de partager avec eux
l'exercice de la portion de la souveraineté qui appartient à la
section, de les regarder comme frères, concitoyens, co-intéressés
à la même cause et co-défenseurs nécessaires de la Constitution,
de la déclaration des droits, de la liberté, de l'égalité et de
tous les droits imprescriptibles du peuple et de chaque individu en
particulier
».
A l’Assemblée, l’on décide que les citoyens passifs pourront
rejoindre la garde nationale. Louis XVI cesse de rédiger son
journal.
31 juillet : Emission de trois cents millions d'assignats. A Paris, la section de Mauconseil a décidé, que pour le 5 août, ne voulant reconnaître Louis XVI en tant que roi, elle se manifestera et appelle les sections du département à les rejoindre. Dans la soirée des heurts se produisent avec les fédérés Marseillais invités à dîner du côté de Champs Elysées avec des grenadiers royalistes
31 juillet : Emission de trois cents millions d'assignats. A Paris, la section de Mauconseil a décidé, que pour le 5 août, ne voulant reconnaître Louis XVI en tant que roi, elle se manifestera et appelle les sections du département à les rejoindre. Dans la soirée des heurts se produisent avec les fédérés Marseillais invités à dîner du côté de Champs Elysées avec des grenadiers royalistes
C'est
pourtant au cours de cette visite quelque peu patibulaire des
Marseillais qu'est chanté le futur hymne des stades de football.
Elle
est chantée devant la foule aux Tuileries en juillet 1792, par les
volontaires marseillais. Les Parisiens rebaptisent alors le chant de
Rouget de Lisle «Hymne des Marseillais», puis «La Marseillaise».
Signé :
un marseillais
NOTES
1Avec
deux salariés, et disposant lui-même d'un revenu de 1367 euros par
mois. Ce qui est assez courant pour les petits entrepreneurs au
début...
2Libération
a réalisé un bon décryptage de la sociologie des délégués
jaunes les plus connus et de leur intronisation successive par BFM,
sans souligner comme je l'ai fait que les jeunes à casquette
étaient progressivement remplacés par de vieux poujadistes, plus
faciles à flatter :
https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/08/eric-drouet-benjamin-cauchy-et-christophe-chalencon-les-trois-gilets-jaunes-les-plus-vus-a-la-tv_1695414
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