"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mercredi 22 février 2017

LA CHASSE ANTISEMITE AU TROTSKI (suite)

fan de tsar! soif de prières anti-communistes!
(Les contorsions grotesques de Loupiat II et ses iconneries)

"Le père Coughlin qui, apparemment, essaie de démontrer qu'une morale idéaliste n'empêche pas l'homme d'être le plus grand des coquins, a déclaré à la radio que, par le passé, j'ai reçu de la bourgeoisie juive des Etats-Unis d'énormes sommes d'argent destinées à la révolution. J'ai déjà démenti dans la presse. Je n'ai pas reçu cet argent, non pas bien sûr parce que j'aurais refusé un soutien financier à la révolution, mais parce que la bourgeoisie juive n'a pas offert ce soutien. la bourgeoisie juive reste fidèle au principe de ne rien donner quand bien même sa vie est concernée comme à présent". TROTSKI (Appel aux juifs américains menacés par le fascisme et l'antisémitisme, 22 décembre 1938).

 Le révisionnisme réac n'a peur de rien en histoire, laquelle n'étant pas une science permet à tout représentant d'une classe, d'un clan ou d'une secte, de l'arranger ou la modifier à sa façon. Il faut reconnaître un certain culot au vieux pope Loupiat II de s'attaquer à la réputation universellement perdue du tyran Staline. Après avoir pour les deux tiers de son pensum de basse police espéré décrédibiliser le ministre Trotski en le décrivant poches et talons bourrés de dollars et au service de la finance juive américaine, il faut parvenir à démontrer comment un russe pur jus Staline n'aurait pas été mille fois pire que le massacreur de Kronstadt. C'est ce que nous propose le dernier tiers du pensum impérial pour éclairer un « mystère » de « portes historiques verrouillées » : L'ascension de Staline et les origines du stalinisme.

Le ton est donné dès les premières phrases, malgré le coup de piolet, Trotski n'a-t-il pas été qu'un « révolutionnaire mondain » ? Alors que Staline, qui n'est pas vraiment à l'origine des premières volontés de déchoir le tsar, « a toujours joui de la confiance de Lénine », Lénine sachant que « Staline est un bolchevik solide, et d'une fidélité à toute épreuve », j'ajouterai, même dans les attaques de banques du tsar. Alors que Trotski « a fuit la Russie » pendant dix bonnes années, Staline lui est resté sur le sol natal. La preuve, Trotski ne rentre qu'en mai 17, soit : « trois mois après la chute de la monarchie, alors que Staline est un des rares membres du Comité central du Parti à être resté en Russie »1. D'ailleurs, ajoute notre loupiat béni-oui-oui des mannes tsarcomiques, il eût suffi que la venue de l'ignoble agent de l'étranger eût été retardée pour que Staline joue le premier rôle. Suffisait de l'imaginer ! Loupiat II émet son émotion à l'égard de Staline « qui vit mal cette ascension fulgurante de Trotski... nommé aussitôt numéro deux » ! L'espion bourgeois Trotski se pavane orgueilleusement :
« Confortablement installé à Petrograd, Trotski se jette à corps perdu dans la tourmente révolutionnaire. Il tient tous les jours d'interminables meetings enflammés à des meetings de masse, discours pas toujours cohérents sur le plan conceptuel, voire sur celui de la logique
, mais qui plaisent aux « masses révolutionnaires ». Staline remarque rapidement cet enthousiasme et ce défaut de cohérence et saura en jouer plus tard ». Le jugement de valeur du Loupiat II ne cite évidemment aucun discours de Trotski, non parce qu'il n'était pas né ni témoin, mais parce que les discours de Trotski ont certainement un défaut en général, celui d'être très cohérent dans la défense du communisme internationaliste.
Trotski, en s'alignant aux côtés de Lénine , et non pas en se soumettant (car il a été plus lucide sur la période avant Lénine), devient pour Loupiat II et son pote Staline une girouette qui révèle un simple arriviste opportuniste.
Question cohérence, Loupiat II est imbattable, comme le fil conducteur de sa pensée est la haine du juif apatride, il n'analyse rien, il ignore le massacre mondial auquel se mêle son père spiritual Nicolas Poulidor, et la misère et le meurtre des milliers de prolétaires et de paysans sont le cadet de ses soucis. Pour dénier toute légitimité au soulèvement des masses (qu'il ne conçoit qu'entre guillemets) il trouve pour parade, non pas le soutien des milliers de socialistes et prolétaires conscients du monde entier, mais un célèbre inconnu, décrit historien et journaliste juif (membre de la direction du Congrès juif russe...hé hé)2 qui « affirme qu'aucun leader des bolcheviks n'est un agent de l'état-major allemand, comme on le dit à l'époque » ; déjà « on le dit à l'époque », « on » sait pas mais « on » le dit, voici une nouvelle preuve pour Loupiat II.
Staline, le brave bolchevique du terroir, sait lui : « Il sait que l'argent peut venir tant des industriels russes sympathisants3 que des banques étrangères ou des attaques de trains postaux »4.

On passe encore et toujours du coq à l'âne avec Loupiat qui s'énerve de la complicité des trois marioles de l'internationalisme dans une filiation très juive, un truc très capitaliste mondialiste au fond : « Tout comme Karl Marx, Lénine et Trotski sont des mondialistes, des globalistes ». Trotski veut carrément faire péter la sainte Russie. Staline ferme sa gueule à la veille de l'insurrection, donc ne se rend pas complice des Lénine et Trotski. C'est Trotski qui fait tout le sale boulot. Pour atténuer son obsession anti-juive, Loupiat fait un rond de jambe assez incroyable, il saute une explication qui ficherait encore par terre son discours antisémite incohérent, il ne dit pas pourquoi Trotski refuse le poste de premier personnage de l'Etat prolétarien, mais il glisse une banane pour ses lecteurs fachos plus instruits : « Ce beau geste est apprécié de tous et en premier lieu de Lénine, qui sait au fond de lui-même que Trotski a raison »5. Puis on note sans analyser que le ministre des affaires étrangères (sic) Trotski « ne signe qu'avec l'Allemagne, parce que les pays de l'Entente souhaitent que la Russie reste dans la guerre ». Loupiat II est du côté des gauchistes aventuristes apôtres de la fable de la guerre révolutionnaire lors de cette « obscène » paix de Brest-Litovsk, même si Staline s'est fait tout petit lors de cet épisode, il y avait au moins un vrai russe non juif pour la poursuite de la guerre.
Aucune analyse, il faut égrener toujours d'incessants jugements de valeur, et faire porter tous les crimes à Trotski, sautons maintenant, sans transition, dans la séquence guerre civile : « Pendant la guerre civile, Trotski fusille, gaze (?), marche sur les cadavres (?), au propre comme au figuré. Rien ne l'arrête ». En tout cas rien n'arrête notre loupiat menteur concernant les exactions du général révolutionnaire Staline à Tsaristsyne, où Lénine se solidarise avec Trotski contre les exactions du moustachu au bras court et fait rappeler le tortionnaire Staline6 et ses séides.
L'épisode suivant touche à la réorganisation du parti. Exit le juif Jacob Sverdlov, celui qui, depuis son cabinet secret « nommait les bolcheviks méritants à ses yeux aux postes-clefs de l'Etat », et qui possédait « un carnet mythique »... Pendant que ce gros bête de Trotski se distrait à la chasse, et qu'une série de nuls a été incapable d'assurer la succession de Jacob S. un brave russe naturel, méprisé de cette cohorte d'intellos occidentalistes, va être à la hauteur de l'ingrat et rude labeur de commis d'Etat : «  Beaucoup de dirigeants bolcheviks, surtout ceux qui ont connu l'exil dans les capitales d'Europe ou à New York, gardent des réflexes gauchistes, bohèmes, hédonistes. Le travail quotidien, administratif, leur paraît fastidieux, ennuyeux, et ils l'évitent. Alors que Joseph Staline est tout différent. Issu d'une famille pauvre des frontières lointaines de l'empire, il est parfois snobé par ses « camarades » aux origines bourgeoises7, voire aristocratiques8, ayant fait de bonnes études et sachant jouer au piano Les Nocturnes de Chopin ».
Comment ne pas vanter, à l'instar du célèbre (?) historien poutinien Oleg Nazarov, cet admirable « travail de fourmi » de ce fils de pauvre. Staline n'a peut-être pas le bagage scolaire des juifs du CC, mais il est plus malin. L'histoire ne va pas tarder à rendre hommage à cette fourmi russe garantie : « Un mois après la nomination de Staline au poste de secrétaire général, Lénine subit son premier AVC ». Manque de pot pour « l'orgueilleux Trotski », toujours à se distraire à la chasse, « plongé dans une vie de repos et de loisirs », Staline présumé bureaucrate sans envergure va manipuler deux autres juifs du CC pour empêcher ce jouisseur de Trotski d'accéder au poste où il vaut mieux ne pas avoir d'AVC. Rebond ! Lénine qui se remet de son premier AVC et « voit la nature bureaucratique du pouvoir grandissant de Staline sur le parti ». Loupiat II ne se relit pas, il démolit complètement la fable qu'il nous avait contée une cinquantaine de pages auparavant, selon laquelle le testament de Lénine était un faux, or il valide là le fond dudit testament !
Incapable intellectuellement d'analyser la prégnance croissante de l'Etat-parti sur la révolution décroissante – et qui ne se résume pas à la méchanceté de Staline ou à la juiverie de Trotski – Loupiat nous fait passer désormais le tyran plouc chauvin pour plus intelligents que ces idiots d'intellectuels juifs, qui font du bla-bla face aux foules et pis c'est tout. Or, seuls des prolétaires conscients et des combattants marxistes de nos jours peuvent analyser ce renforcement de l'Etat anti-ouvrier contre une révolution prolétarienne qui s'amenuise, et cela on ne peut l'expliquer en observant (superficiellement) des itinéraires individuels. La réalité n'est pas en soi l'incapacité de Trotski à magouiller pour continuer à diriger un Etat – qui échappait déjà à Lénine et au parti – mais de féliciter Trotski pour rester avec les masses contre un Etat qui ne pouvait pas rester prolétarien, et où le parti avait commis l'erreur fatale de s'identifier à lui.
Loupiat, ce fan des tyrans russophiles, félicite Staline malgré son « système inédit » car les « plans quinquennaux » ont fait de la Russie « un pays industriel ». Les gens du tsar n'ont-ils pas triomphé finalement grâce au pope Staline ?
« Les idées cosmopolites, internationalistes, globalistes de Trotski sont totalement étrangères (sic) à ces gens qui ne rêvent ni de révolution mondiale, ni de révolution permanente, ni de guerre totale à livrer au capitalisme, mais qui veulent « vivre normalement, ici et maintenant ». Bé ouais quoi !

Creusons un peu plus avec notre cher nationaliste Loupiat II. Ou résumons plutôt. Heureusement dès le début de la révolution, il y avait deux sortes de bolcheviques : les mondialistes « issus de l'immigration politique » et les autres, passés du front tsariste à l'Armée rouge ! C'est à dire des étrangers profiteurs et ceux qui avaient risqué leur peau. Suivez le regard alcoolisé de Loupiat. La preuve ? Cette trouvaille provient de l'« l'historien Serguei Kara-Mourza », un impartial bonze de l'académie des sciences de la Russie éternelle, les seconds c'est cette base « qui a fait Staline » ; donc d'authentiques russes qui, eux, avaient risqué leur peau pour leur beau pays.Le « chef naturel » Staline avait mieux compris que Lénine les intérêts de la Russie éternelle. D'ailleurs un autre historien indiscutablement russe, un certain Oleg Nazarov, bien connu des émissions d'Hanouna et de C'est à Lire, résume la situation « en disant que Staline est, tout simplement, beaucoup plus organisé et intelligent que Trotski ». Et il faut le dire, finalement c'est Trotski qui a inventé Staline avec ce culot et cet orgueil (typiquement juif?) : « Jamais il ne reconnaîtra sa responsabilité historique dans l'invention et la mise en œuvre du stalinisme »9.

Loupiat II, trouvant n'en avoir pas fait assez, va nous en rajouter une louche : Réalité et métaphysique de la terreur. L'idée de terreur est inséparable, comme chacun sait, de l'idée de 'communisme'. Il y eût bien sûr la « terreur blanche », mais il ne faut pas la confondre avec la « terreur rouge », laquelle : « ...violence bolchevique n'était pas dirigée contre une résistance concrète, ciblée, mais contre des couches de la population dont la seule faute était d'exister. Des couches proclamées d'emblée hors la loi : les aristocrates, les propriétaires terriens, les officiers, les prêtres, les koulaks, les industriels et même les savants »10. En effet c'est sans doute la raison pour laquelle, comme nous l'avait expliqué Loupiat II tant de patrons avaient financé le parti de la terreur bolchevique !
La jeunesse des historiens poutiniens est une garantie de recul historique et de colossales découvertes : Pour ces historiens dont bon nombre sont jeunes et n'ont pas d'expérience personnelle adulte de la réalité soviétique, les bolcheviks adeptes de la terreur suivent les développements théoriques de Karl Marx qui disait que « seule la terreur révolutionnaire peut abréger les souffrances sanglantes du peuple ». En toute objectivité l'histrion de radio Notre-Dame commence ses révélations : « Les gardes rouges n'hésitent pas à exécuter des personnes âgées, des femmes et même des enfants. En province, dans les villages un peu reculés... ». « Nul ne le nie aujourd'hui », nouvelle version du « on dit que » !
Nuançons : « Quels que soient les chiffres exacts, tous les historiens sont d'accord (sic) pour dire que la barbarie et l'étendue de la terreur généralisée menée sur fond de guerre civile de tous contre tous, ont rendu folle la société russe ». Tiens tiens ! La terreur était donc tombée du ciel ? Pourquoi « tous les historiens » (y inclus les poutiniens) ne réfléchissent-ils pas plutôt au fait que la boucherie mondiale qui a rendu folle toute la société11, guerre qui n'était pas terminée, quand pendant qu'elle durait – sans compter que la paix ne fut jamais signée pour mieux recommencer en 1939 - un million d'arméniens étaient massacrés par les turcs, des millions tués sur le champ de bataille principal en France, et que l'isolement de la Russie - plus les attentats anarchistes (adoubés par les puissances impériales et capitalistes) – impliquait de laisser les russes mijoter dans leur sang ? C'est la politique d'étranglement impérialiste de l'Entente (impérialiste) qui pourrit la situation en Russie, pas même la théorie défensiste violente et légitime du parti bolchevique, au début.
Loupiat II ne pouvant pas justifier la pérennité de la tchéka et son héritière le FSB, où il a tant de potes, se contente encore du plus plat jugement de valeur, toujours pas démontré, qui dit tout mais ne dit rien : « Personne ne peut s'imaginer aujourd'hui ce qu'a représenté pour la Russie l'horreur de la révolution et ses conséquences ». C'est pas vrai, nous on réalise l'étendue des mensonges et falsifications de notre brave loupiat si orthodoxe dans les clichés religieux et conservateurs du capitalisme pieu.
Après un dernier coup de pied au derrière à Staline (il ne faut pas croire que Staline aurait soutenu les blancs croyants orthodoxes), et pour ne pas passer pour antisémite en fin de compte, Loupiat II s'appuie sur la « juive » (cf. c'est précisé en note) Angelica Balabanoff qui dénonça le sadique Félix Dzerjinski, hélas pas juif, mais peut-être pire, polonais !

Enfin, tout est révélé au final, comme on le subodorait tout le long, le féodal Loupiat II ne pouvait qu'être en même temps admirateur du tsar Staline : « La plupart des problèmes auxquels a dû faire face la Russie... ne viennent pas du stalinisme...mais de la révolution en elle-même ». La révolution et la guerre civile ont divisé les peuples ; il est précisé en note qu'il n'existait pas de classes ni de bourgeoisie ni de prolétariat : « La Russie a toujours été un pays multiethnique et multiculturel ». Le pope brandit le crucifix soudain : « la foi des révolutionnaires russes était un peu la foi des démons » ! Gare ! Gare aux blasphémateurs ! Méfiez-vous !: « d'autres révolutions sont en cours ou à venir. Comme la révolution russe, elles ont et auront le soutien du grand capital, des banques, du capitalisme mondialisé ». La modernité de la révolution russe est djihadiste, qu'on se le dise : « Comme les djihadistes modernes, les révolutionnaires russes aimaient la mort... Mourir pour la révolution est le suprême et le plus sublime des sacrifices. Tuer pour la révolution c'est la plus magnifique des transgressions ».

Le pope Loupiat II reposa alors le saint crucifix, front en sueur et bave aux lèvres, pendant que les bigotes orthodoxes, voilées en couleur contrairement à leurs soeurettes en religion mahométane, se penchaient frénétiquement d'avant en arrière, en murmurant « Victor on t'aime, tu nous fais trop jouir à la fin de chacun de tes sermons, Dieu bande grand mais pas communiste ».


NOTES PEU ORTHODOXES:

1Ce qui signifie que la plupart des autres (tous juifs) réfugiés hors de Russie poue échapper aux geôles de son altesse urbi et orbi Nicolas II, étaient devenus des … agents de l'étranger !
2Et évite de rappeler que les principaux chefs du Bund, ou les mencheviks comme Martov se sont opposés à la prise du pouvoir bolchevique et sont partis à l'étranger.
3Le lecteur ne doute pas un seul instant que ces patrons humanistes et sincèrement bolcheviques devaient être nombreux !
4Loupiat nous fait passer Staline pour un second couteau, effaçant le fait qu'il était à la tête des attaques de banques, avec l'aval de Lénine, et que, tiens donc, les juifs Rosa Luxemburg et Trotski, parmi d'autres socialistes, dénoncèrent ces méthodes fort peu socialistes, et que le théoricien Lénine dût renoncer à soutenir ces pratiques à la suite d'une résolution d'un congrès socialiste international.
5Or, tout lecteur qui a lu au moins deux ou trois histoires de la Révolution russe, sait que Trotski a refusé ce poste pour ne pas favoriser l'antisémitisme encore très présent dans ce pays arriéré, encore sous l'influence des popes fachos.
6Je dévoile cet épisode dans mon livre « La guerre révolutionnaire de Robespierre à Lénine ».
7Comprenez : juives...
8Venant d'un suce-boule du tsar cela vaut le parfum d'un samovar ou son poids d'iconneries.
9Comprenez : stalinisme n'étant pas équivalent au « chef naturel » Staline ! Mais encore un sale coup des juifs !
10Et pour ceux qui n'auraient pas compris que le camp de terreur que le petit télégraphiste du tsar aurait choisi , il l'indique clairement p.186 : « Jamais les services des Blancs n'atteindront le niveau de cruauté, ni le professionnalisme de la Tcheka ».
11D'ailleurs même Loupiat a pu concevoir cette idée puisqu'il l'évoque sans discernement dans sa conclusion : « le mépris pour la vie humaine hérité de la Première Guerre mondiale » (p.174).

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