ET SI ON COMPARAIT AVEC LES BRIGADES INTERNATIONALES DE 36 EN ESPAGNE...
"L'essence d'une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses".
"L'essence d'une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses".
Ernest Renan
Depuis plusieurs mois, voire même plus, la population mondiale est "informée" au quotidien sur des faits de guerre maquillés en simple exhibition d'égorgements où d'Ukraine en Syrie la barbarie serait à nos portes si nous hésitions à désigner le seul ennemi qu'on nous pointe du gros doigt médiatique (1). Par une simplification grossière l'attention est centrée sur les frasques de "l'Etat islamique", nouvelle connotation obligée du "terrorisme international", quand sont passées sous silence les horreurs militaires en Ukraine. Bruits de guerre mondiale managée au long court? Cela mérite une sérieuse comparaison avec la guerre d'Espagne.
Depuis plusieurs mois, voire même plus, la population mondiale est "informée" au quotidien sur des faits de guerre maquillés en simple exhibition d'égorgements où d'Ukraine en Syrie la barbarie serait à nos portes si nous hésitions à désigner le seul ennemi qu'on nous pointe du gros doigt médiatique (1). Par une simplification grossière l'attention est centrée sur les frasques de "l'Etat islamique", nouvelle connotation obligée du "terrorisme international", quand sont passées sous silence les horreurs militaires en Ukraine. Bruits de guerre mondiale managée au long court? Cela mérite une sérieuse comparaison avec la guerre d'Espagne.
Dans cette saga militariste, chaque épisode apporte
de "nouvelles révélations" sur "la progression"
de la barbarie de "l'islam radical". Les zooms télévisés
vont emmène là où vous pensiez être épargné par les risques de
contagion de la barbarie. Qui l'eût cru? Champigny sur Marne, une
médiocre banlieue parisienne projetée en pleine vitrine mondiale où
un obscur Mickaël Dos Santos (ex-portugais au prénom de vedette de
feuilleton US comme tous les prénoms d'enfants portugais)
"... apparaît, barbe drue et en uniforme
militaire, dans la vidéo diffusée dimanche par le groupe jihadiste,
mettant en scène la décapitation de 18 soldats de l’armée
syrienne faits prisonniers par EI et de l’otage américain Peter
Kassig. «L’homme concerné est connu par son engagement
terroriste en Syrie et son comportement violent revendiqué sur les
réseaux sociaux», a déclaré mercredi, sans le nommer, le
Premier ministre, Manuel Valls. En fin de journée, le parquet de
Paris a confirmé son identité, sur la base d’«indices précis
et concordants». Dos Santos affiche un profil similaire à
celui du Normand Maxime Hauchard (lire Libération de mercredi),
lui aussi filmé dans la même vidéo de propagande. Même âge,
même conversion à l’islam à la fin de l’adolescence, même
radicalisation express, via notamment des sites extrémistes. Né à
Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) de parents d’origine portugaise
aujourd’hui séparés, Mickaël Dos Santos déménage ensuite
dans la très résidentielle commune voisine de
Saint-Maur-des-Fossés, avant de revenir vivre avec sa mère à
Champigny. Ils habitent dans un petit immeuble de quatre étages, au
cœur d’un quartier pavillonnaire des bords de Marne. En 2009, il
est naturalisé français. C’est à cette époque aussi qu’il
devient musulman, avant de s’engager en quelques mois sur la voie
d’un islam radical. «Avant, c’était un jeune normal,
explique un habitant se présentant comme un "ami".
Il jouait au foot, allait au lycée, draguait les filles".
Questionnements,
supputations, on est perdu en conjectures et conjonctures. On fait
appel aux spécialistes pour tenter de nous aider à comprendre cet
engagement inattendu, poignant voire suicidaire de jeunes récemment
barbus. Tiens prenons le plus bête, Filiu, dont j'ai eu l'occasion
de me payer la tête (de con) à l'université populaire d'Arcueil
devant 500 profs retraités. Filu piaffe d'impatience de faire un
coup éditorial à la pouffe Trierweiler; depuis deux ans, ce
franc-mac des Amis de la Syrie dont F.Hollande est aussi membre,
peaufine un futur ouvrage possiblement intitulé "la fin du
régime Assad", lequel ne se résout point à disjoncter.
Peut-être est-ce en préparation du dernier chapitre qu'il a lancé
la mode de la "sectarisation" chez les journaleux pour
comprendre ces petits paumés bien de chez nous qui vont se sacrifier
au profit des ennemis de la civilisation occidentale. Ces djeuns
déclassés un jour, paumés un autre, seraient embrigadés dans des
sectes avant de partir au front. Tout s'éclaire enfin, et surtout
pas besoin de raisonner politique ni social. Le fanatisme, comme
chacun sait conduit au meurtre, au meurtre là-bas et à la
destruction de réputation ici. Heureusement notre télévision
démocatique peut nous servir un repenti chargé d'aller catéchiser
les banlieues glauques: "À
19 ans, Mourad Benchellali s'est laissé embarquer en
Afghanistan dans
un camp d'entraînement d'al-Qaida.
C'était en 2001, et très rapidement, le gamin de Vénissieux est
tombé aux mains de l'armée américaine, vendu par l'armée
pakistanaise. Trente mois à Guantánamo, avec son lot de tortures et
d'humiliations, puis dix-huit mois à Fleury-Mérogis... Benchellali,
condamné, avec quatre autres Français de Guantánamo, pour
"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise
terroriste", est ressorti traumatisé de ces cinq ans de tunnel.
Aujourd'hui, Mourad Benchellali a changé de combat. À 33 ans, père
de famille et toujours vénissian, il a entrepris une bataille contre
le djihad, à la rencontre des jeunes, dans les écoles, les clubs de
sport, les associations, pour les dissuader de partir rejoindre les
islamistes en Syrie". Le repenti devenu collabo vient rassurer
polices et gouvernants: "Je comprends ce qui peut se passer dans
leurs têtes" "Je leur raconte simplement mon parcours et
les conséquences que ça a eues sur ma vie", résume
Benchellali". Il ne comprend rien du tout et vient simplement
servir lui aussi la soupe idéologique du camp militariste
occidental.
Un autre journaleux, fervent fan de l'impérialisme
US, et également franc-mac dans les hautes sphères vient gaffer
dans le point avec son arrogance coutumière du mec qui sait tout,
dans l'hebdo pro-US Le Point:
"Alexandre Adler
: C'est-à-dire... il faut se mettre à leur place, toujours. Les
islamistes font la distinction entre les convertis qui restent des
espions des États-Unis
- le travailleur humanitaire (Peter Kassig), qui était converti à
l'islam, était en fait quelqu'un qui essayait d'infiltrer de
l'intérieur l'islam - et, par contre, les bons, les vrais convertis
qui, eux, n'hésitent pas à donner de leur personne et à combattre
dans les rangs de Daesh (Maxime Hauchard). Et, c'est le symbole
qu'ils ont peut-être voulu, ici, mettre en scène. En réalité, il
s'agit d'une démonstration propagandiste - une de plus - pour dire
"Voyez notre combat est le bon, un certain nombre
d'Européens, parmi les plus conscients, nous rejoignent, et ce sera
inexorable !" .
Adler comme Filiu nous assurent qu'en fait c'est parce que le djihadisme est affaibli et qu'il n'en a plus plus longtemps, exactement comme on a expliqué à nos millions d'ancêtres sacrifiés pour le capital il y a un siècle que c'était "la der des der".
L'hémorragie
nationaliste islamiste est à tempérer néanmoins plaide un autre
intoxicateur public, Libération:
"Fin 2012, trente Français étaient
« concernés » par les filières
irako-syriennes. Sous cette désignation, les autorités regroupent
ceux qui sont sur place, ceux qui sont revenus, ceux qui sont en
transit, ceux qui préparent activement leur départ mais aussi les
recruteurs ou ceux qui font des faux-papiers. Ils étaient 500 début
2014, ils sont 1136 aujourd’hui. C'est une centaine de plus qu'il y
a trois mois : un nouveau cas tous les jours en moyenne. Ce chiffre
est encore supérieur lorsqu'on inclut ceux qui pourraient vouloir
partir ou qui inquiètent en tout cas suffisamment leurs familles
pour qu'elles appellent le numéro de signalement mis en place par le
ministère de l'Intérieur. Cette plateforme est informée de 3 à 4
nouveaux cas par jour. Mais signalement n’est pas pour autant
synonyme de départ systématique. Sur les 650 signalements reçus
depuis sa création il y a six mois, le numéro Vert a recensé 110
départs. Ce nombre souligne que le phénomène est toujours bien
réel. « Le mouvement de départs vers la Syrie ne se tarit
pas » assure le préfet Pierre N’Gahane, responsable du
volet prévention dans le plan gouvernemental de lutte contre la
radicalisation et les filières jihadistes dans un entretien au
Figaro, ce mardi. Marque-t-il néanmoins une inflexion ?
Selon les chiffres du procureur de Paris, ce sont actuellement 376
Français qui ont rejoint les groupes extrémistes de Syrie et
d'Irak : une dizaine de plus qu'il y a un mois. Ce nombre est à
mettre en parallèle avec un autre : l’été dernier, les
services de renseignement disaient perdre alors trois personnes
surveillées par jour. Des chiffres sur un mois ne permettent pas de
dégager une tendance et, faute de recul, difficile d’en analyser
les raisons. Mais du côté des autorités françaises, la réponse à
ce phénomène commence à s’organiser. Il faut du temps pour
adapter le Code pénal, faire voter une loi. Le juge antiterroriste
Marc Trévidic le reconnaissait sur RFI : le combat entre des
groupes armés et une démocratie est inégal. Le gouvernement a
d’abord renforcé ses contrôles dans les aéroports : les
jeunes partants seuls ou en petit groupe vers la Turquie sont plus
régulièrement interrogés sur le motif de leur voyage. Sans avoir à
légiférer, le ministère de l’Intérieur a aussi pu mettre en
place, le 1er mai dernier, son numéro Vert de signalement. Il permet
aux familles inquiètes de se manifester, d'obtenir des conseils et
éventuellement de faire surveiller leur proche qu'elles soupçonnent
de vouloir partir.
Puis, la loi défendue par Bernard Cazeneuve est
entrée en vigueur vendredi dernier. Elle prévoit notamment une
interdiction administrative de sortie du territoire mais elle crée
aussi un délit d'entreprise individuelle terroriste : deux
mesures très attendues par les magistrats anti-terroristes qui se
sentent désormais mieux armés pour combattre le phénomène.
L’arsenal répressif s’est donc étoffé et c’est désormais
sur la question de la « déradicalisation » que
les efforts se portent. Cet aspect-là de la lutte anti-terroriste
n'en est qu'à ses débuts. Le gouvernement a entamé, l'été
dernier, une formation des hauts fonctionnaires : préfets et
recteurs d'académie en tête".
DES PERSONNES EN RUPTURE AVEC LA SOCIETE?
"Il faut ensuite former les échelons du
dessous - services sociaux, enseignants, conseillers d'éducation...
- pour pouvoir détecter ces personnes en rupture avec la société
et répondre à leur malaise. Et pouvoir contrer aussi le discours
radical alors que les recruteurs expliquent à leurs recrues que les
efforts faits pour les retenir sont des épreuves d'Allah sur le
chemin de la vérité. Se pose enfin la question de ceux qui
parviennent totalement à dissimuler leur évolution religieuse et
qui ne sont donc pas détectés. Pour les toucher et contrer le
discours extrémiste, l'une des pistes étudiées est le recours à
l'arme des groupes jihadistes : les réseaux sociaux".
Ouf Big brother est à l'oeuvre pour nous protéger.
Le gaz sarin apparaît comme un conte pour enfant face à ce
conditionnement planétaire et plantaire qui semble se choquer de
l'embrigadement militaire plus que religieux de nos bambins
"extrémistes", quand, de façon pachydermique c'est un
embrigadement massif préparatoire à un engagement tout aussi
barbare que les populations prolétaires (majoritaires) sont conviées
subliminalement et minablement.
Décryptons d'abord par le petit bout de la
lorgnette au niveau de Trifouillis-les-Oies ce que nous comprenons
face à l'hystérique propagande militariste bourgeoise, pétrolifère
et financière.
DES PRENEURS D'OTAGES PRIS EN OTAGES
Permettez entre parenthèses que je fasse allusion à
mon blog annihilé par les instances secrètes et étatiques de
Google. Big Gogolito agit comme toujours agissent les polices
secrètes des Etats depuis e Préfet Lépine et l'Okhrana (police du
tsar). Ils ne s'intéressent pas prioritairement aux groupuscules
maximalistes ou anarchistes qui pratiquent la langue de bois ou la
même dénonciation sempiternelle de la guerre impérialiste avec la
même langue de bois que les bolcheviks ou Kropotkine. Lisez les
ouvrages qui racontent les histoires des barbouzes, ils expliquent
que la police n'est pas idiote et flique surtout ceux qui pensent et
écrivent hors des sentiers battus, même isolés ou sans influence
notable, mais qui approfondissent ou mettent le doigt où ça fait
mal à l'idéologie dominante. Quelqu'un parmi eux a certainement
attiré l'attention sur ma petite personne, car ce que j'écris est
étudié ou consulté régulièrement par des gens de l'extrême
gauche à l'extrême droite, sans évidemment en référer jamais à
votre serviteur. Je pourrais retrouver telle déclaration de
Besancenot conforme à une de mes remarques; s'il y est parvenu tout
seul avec son CC tant mieux. Lorsque j'ai rédigé un billet sur la
prise de position va-t-en guerre de l'OCL aux côtés de l'armada US,
j'ai pu constater l'écho, en particulier chez les bordiguistes qui
ont ensuite rédigé un article très profond et qui tape juste
contre l'avachissement historique répétitif du courant anarchiste.
Le CCI qui professait il y a peu la nécessité d'un banquet en voie
de nouvelles tentatives d'épousailles avec l'anarchisme s'est tenu quoi et se
contente de radoter que le capitalisme est en décomposition ou à la
veille de sa mort. Mais tant mieux si certains trouvent matière en
me lisant, même à d'autres fins. Je pense que deux de mes articles
ont dérangé la convivialité impérialiste dominante:
"Une propagande de guerre qui vous prend à la
gorge, derrière la mise en scène des égorgements islamistes la
trouille de l'impérialisme américain" et "Dans la peau d'un
égorgeur islamiste (et le chapitre: le facteur clé de l'anonymat).
Peut-être peut-on me
prendre pour un égocentrique, ce que je ne serai jamais, mais en
tout cas, il est plausible que des djihadistes me lisent aussi, ou en
tout cas les formateurs au djihad de la CIA. Peu importe, j'ai souri
au vu du renversement de tendance – où ils ont pris la mesure de
leur ridicule avec ces cagoules de tueurs lâches. Il est convenu à
présent d'exhiber les tueurs dévoilés, bédouins de souche ou
français naturalisé, avertissement et prise d'otage pour les
impétrants tenté ultérieurement de retourner sauver leur peau en
Europe.
Voici, dans ce dernier
article l'explication que je fournissais:
"Comprendre la
psychologie du tueur anonyme ne peut se situer au niveau du simple
examen du type frustré par une société cynique et inégalitaire.
Il faut saisir à quel moment et comment le futur tueur ou égorgeur
peut passer à l'acte débarrassé de tout sentiment humain.
Le premier moment
d'insensibilisation est le port de l'uniforme. Doté d'une tunique
commune à une foule d'autres individus, l'impétrant ne s'appartient
plus. Il ne peut plus obéir à une conscience de classe ou même à
une simple conscience individuelle cartésienne. Il est
dé-sindividualisé. C'est cette dés-individualisation qui le rend
violent sans remords. Il agit pour tous et au nom de tous en raison
de l'honneur qui lui est confié d'exécuter la besogne (sale de
préférence). Son sentiment des responsabilité individuelle est
quasiment dissous. Est altérée la conscience normale de tout
individu en temps de paix civile. Ses comportements sont conditionnés
par les circonstances de la situation immédiate, qui est souvent
très simple: sauver sa peau. Car si vous n'obéissez pas dans la
foule en uniforme vous êtes cuit, aux ordres d'un Durruti comme aux
ordres d'un quelconque djihadiste barbu. C'est ce bon Gustave Le Bon
qui avait parfaitement identifié le mécanisme: "dans la foule,
tout sentiment, tout acte est contagieux", "La qualité
mentale des individus dont se compose la foule ne contredit pas ce
principe. Cette qualité est sans importance. Du moment qu'ils sont
en foule, l'ignorant et le savant deviennent également incapables
d'observation". A cet égard il n'est pas étonnant que des
adolescents, qui ont vécu en Europe riche au milieu de bandes,
régies par le même principe de contagion suiviste, filent s'enrôler
dans les zones de combat (impérialiste masqué), vues comme moments
révolutionnaires. On retrouve le même phénomène dans les émeutes
primaires qui culminent dans des lynchages. Le spontané est vite au
second plan de l'explosion. Les individus les plus actifs, les plus
cruels (donc les plus "radicaux") sont en situation de
précarité économique et sociale. Les brutes épaisses et les
dictateurs sont en général des déclassés ou des arrivistes
bafoués. Sous le régime de Vichy en France, comme en Allemagne sous
Hitler, les pires tortionnaires pervers se retrouvèrent promus aux
postes de commandement des organismes policiers et militaires. Le
développement du phénomène terroriste n'est donc pas le propre de
la seule religion d'Allah (traditionnellement belliqueuse) mais
intrinsèque à la guerre moderne dès lors qu'on ne peut plus
trouver de justification crédible pour les millions de prolétaires
internationalistes. Les individus paumés, sans identité collective,
en trouve une lorsqu'ils sont embrigadés. Il y a leur groupe, leur
camp, leur troupe militaire et le reste du monde. L'esprit de corps
est une source puissante de désinhibition comportementale, porte
ouverte à l'acte de tuer, comme affirmation de la force du groupe.
On remarquera enfin que
l'uniforme est le même chez les super flics dits ninja comme chez
les tueurs de l'Etat islamique. Et au passage la gradation en terme
d'Etat pour des cartels hétéroclite de pillards, qui confirme
"l'état" du monde à feu et à sang, officialisant des
bandes armées telle une entité nationale officielle. Les
"combattants" de l'Etat démocratique comme ceux de l'Etat
islamique sont masqués. On ne sait plus qui est le chef dans les
bandes d'assassins armés comme on ne sait plus qui sont les
financiers qui ordonnent des manoeuvres économiques criminelles.
Pour un peu on dirait qu'il le faut pour ne plus avoir à se regarder
devant la glace. Au fond, cet anonymat est pourtant bien symbolique
de la guerre moderne capitaliste: elle doit masquer des combattants
sans vergogne et sans autre but que la jouissance de violer et tuer
l'autre".
Et pire, je ridiculisais
cette engeance terroriste qui veut se faire passer pour
révolutionnaire; notez bien qu'à une autre dimension du champ de la
guerre mondiale larvée le spot de recrutement des "brigades
internationales" pro-Poutine d'Ukraine défile ses numéros de
téléphone avec la tronche de Guévara en toile de fond. Je
rappelais simplement l'idée fondamentale de Marx "la lutte de
classe ne peut se dérouler qu'à la lumière du jour":
"LE PROLETARIAT
LUTTE LUI A VISAGE DECOUVERT
Tout autre est le
comportement de la "foule prolétarienne". Si elle est
capable de discipline, elle s'oppose férocement aux actes
délictueux, quoique dans son enfance le mouvement ouvrier n'ait pas
toujours su discerner des actes de violence normaux contre les
institutions d'actes déplorables contre des personnes. On peut
regretter des exécutions sommaires pendant la Commune de Paris et en
Russie en 1917, mais on ne fut pas capable d'égaler à ces époques
la cruauté qui régit les guerres inter-capitalistes actuelles.
Mieux les exactions regrettables furent sanctionnées par la défaite
des révoltes et révolutions de la foule prolétarienne, et
obligèrent à tirer des leçons fondamentales sur les limites de la
violence, alors que la bourgeoisie de nos jours, non seulement
démultiplie des actions de ses bandes armées, mais opère de mille
façons pour continuer à les "masquer", ou à en faire
porter la responsabilité aux mercenaires d'en face. (3
septembre 2014)
Le système
d'embrigadement dans les guerres de la bourgeoisie n'a pas varié
depuis un siècle, il n'est en rien original chez les djihadistes,
faussement humanitaires chez les grandes puissances, et toujours
binaire avec un ennemi diabolique désigné où tous les pharisiens
de la bourgeoisie font mine de se choquer du choix d'un camp
belliciste par tel ou tel individu isolé. C'est justement parce que
la plupart des individus, prolétaires surtout, sont isolés,
atomisés qu'il est compréhensible qu'ils puissent être la proie
d'un camp de la résistance, de la "revanche", de la
"libération de l'oppression".
Les vieux partis
staliniens sont exemplaires pour celer la supercherie. Ainsi l'actuel
dit parti communiste espagnol s'est positionné publiquement pour la
défense armée du Dombass face aux "fascistes ukrainiens".
Javier Parra (le bien nommé) secrétaire général de la fédération
de Valence de ce parti défend la lutte armée des pro-russes de
l'Est ukrainien. Est-il financé comme au temps de l'or de Moscou par
les "réseaux européens" de Poutine? . Le PCE,
ex-européiste, y va fort:
"Là
où le fascisme attaque, le peuple doit se défendre comme il sait le
faire. En Ukraine, les nazis se sentent forts, ils sont arrivés à
la tête du gouvernement, ils ont interdit le Parti communiste et
massacrent avec leurs armes les habitants de l’est. Évidemment,les
habitants de l’est doivent défendre la paix les armes à la main,
c’est la seule voie possible, comme cela s’est passé en Espagne
en 1936. Ce qui se passe en Syrie et au Venezuela sont également des
exemples, chaque pays avec ses propres spécificités., mais le
fascisme s’étend de plus en plus dans plusieurs pays. Plus que
jamais, il est indispensable de créer une grande alliance
antifasciste mondiale".
Les PC tiennent à
confirmer que la bourgeoisie mondiale peut compter sur eux pour le
futur embrigadement généralisé! Surtout le PCE qui a tant à se
faire pardonner sur la fausse révolution espagnole, tout en gommant
littéralement l'histoire; il n'existe aucun livre sérieux en
Espagne, exeptés les brûlots des Amis de Munis et une ou deux
brochures des Cahiers Spartacus, pour approcher un tant soit peu la
vérité de cette terrible guerre civile, mythifiée et mystifiée un
peu partout dans le monde. Le dernier Goncourt attribué à Lydie Salvayre perpétue la mystification en jouant à aligner le camp "fâchiste" sur "l'innocence anti-fâchiste" où le père Bernanos sert de passerelle.
Cette terrible guerre où furent harponnés tant d'ouvriers ne supporte cependant pas la comparaison avec les bandes armées terroristes djihadistes,lesquelles pratiquent plutôt les sinistres méthodes de l'ombre des résistances nationalistes. Un jour les véritables historiens reconnaitront l'apport fondamental et le courage de la revue de la Gauche communiste maximaliste, BILAN.
Cette terrible guerre où furent harponnés tant d'ouvriers ne supporte cependant pas la comparaison avec les bandes armées terroristes djihadistes,lesquelles pratiquent plutôt les sinistres méthodes de l'ombre des résistances nationalistes. Un jour les véritables historiens reconnaitront l'apport fondamental et le courage de la revue de la Gauche communiste maximaliste, BILAN.
Tout semble concourir
avec la pachydermique propagande de tous les partis officiels
coalisés dans un mensonge universel pour plaquer le déroulement de
la guerre non civile d'Espagne de 36 à 39. Tout comme en Espagne
meurtrie par Franco, on invoque partout l'engagement "international"
de jeunes volontaires. Des grecs et des français combattent dans les
rangs de la "République populaire d'Ukraine". Sur
facebook, la référence pour une majorité de jeunes de tous les
pays, on apprend avec spots à l'appui que: "L'unité de
partisans anarchistes Batko Makhno est parvenue à intercepter un
groupe du bataillon Donbass (Pro-Kiev) en route pour Novoazovsk"!
Les anarchistes ont toujours à l'avant-garde des troupes bourgeoises
au dernier moment, même pour la figuration, comme ceux, anarchistes
espagnols, qui ont libéré Paris en 1944, assis sur les premiers
chars des bataillons Leclerc.
LA PANTALONNADE DE LA
"GUERRE REVOLUTIONNAIRE" EN ESPAGNE
Comme toujours, après la
tragédie, la farce. Ce revival de "brigades internationales"
révèle des similitudes confondantes avec 1936, mais des similitudes
seulement, car c'est en connaissant bien la supercherie des
engagements impulsifs de cette année-là et l'aboutissement du
sacrifice de tant de naïfs qu'on pourra réellement dénoncer ce que
trament les élites mondiales du capitalisme depuis n bon moment et
les généraux avant tous.
L'Etat islamique n'est
pas le gouvernement républicain de 1936. La démocratie occidentale
n'est pas le nazisme au pouvoir. La démocratie impérialiste
actuelle n'est pas une victime d'un nouveau stalinisme. L'Etat
islamique n'est pas un gouvernement révolutionnaire de la classe
ouvrière. Les engagements sont picrocholins comparés à 1936.
En 1936, les partis
staliniens du monde entier recrutent: "La passivité des pays
démocratiques indigne les antifascistes du monde entier". La
première opération de recrutement du premier noyau de "brigades
internationale" débute le 1er octobre 1936. Ils seront plus de
trente mille à accourir d'Europe et d'Amérique pour "sauver la
révolution espagnole".
Rémi Skoutelsky écrit:
"Les études
récentes menées sur les contingents nationaux des Brigades
convergent sur un point: c'est une majorité écrasante d'ouvriers
qui s'engagent en Espagne, dans une proporion bien plus importante
que dans le mouvement ouvrier politiquement organisé. Pas
particulièrement jeunes (29 ou 30 ans de moyenne d'âge), ils militent
pour la plupart dans les organisations communistes, mais des milliers
d'entre eux ne sont pas dans ce cas. Solidarité ouvrière et
antifascisme, auxquels peuvent être mêlés des aspirations
révolutionnaires, résument les motivations de ces hommes. Enfin,
dernier élément totalement effacé de la mémoire collective: en
raison des problèmes de recrutement (sic), de plus en plus
d'espagnols intégrèrent les brigades internationales. A el point,
qu'à partir de l'automne 1937, et à la suite des pertes énormes
subies par les étrangers, on doit parler d'unités espagnoles à
encadrement international. Là aussi une image faussée a été
véhiculée: la guerre d'Espagne ne fut pas l'épopée romantique de
"L'Espoir" ou de "Pour qui sonne le glas?" C'est,
toutes proportions gardées, dans l'enfer de Verdun que les
volontaires se trouvèrent plongés".
Cet historien
extraordinaire avait-il lu BILAN? En tout cas son mémoire est
extrêmement éclairant (cf. L'Espagne après l'Espagne, la mémoire
des Brigades internationales, sur le site Persée). Il décrypte
magnifiquement l'instrumentalisation de l'histoire, en référant
aussi aux Brigades de Tito en 1949 (soutenues par les trotskiens de
l'époque), et aux appels (vains) à en fomenter de nouvelles en
Bosnie il n'y a pas si longtemps à la veille du génocide de
Sarajevo. Il rappelle aussi que c'est une forte immigration politique
qui s'est chargée d'organiser l'enrôlement et l'acheminement de
dizaines de milliers d'hommes. Plus récemment aussi, il rappelle
l'utilisation cinématographique du mythe espagnol par des artistes
anarchistes et trotskiens comme Ken Loach avec le navet "Land
and Freedom"; j'avais rédigé un article dénonçant ce film à
sa sortie, mais qui avait été refusé par la rédaction de R.I.
"En définitive,
pendant des décennies, les brigades internationales, dans les
ouvrages historiques, étaient fréquemment instrumentalisées. Elles
constituaient, selon la couleur politique des auteurs, un aspect de
la trahison de la République (qui voulait vendre l'Espagne aux
"rouges") et de celle de l'URSS (qui avait détourné les
aspirations sincèrement révolutionnaires des volontaires pour les
mettre au service de la contre-révolution stalinienne). Chez les
communistes, elles servaient à accuser les démocraties
occidentales, et selon les périodes, les sociaux-démocrates, au
sujet de la politique de non-intervention".
"La mémoire de
l'Espagne est restée vivace chez beaucoup d'anciens brigadistes.
Parce qu'ils étaient jeunes, parce que c'était leur premier combat,
parce qu'aussi – et cela n'est pas négligeable – ils se
déroulaient au grand jour. Autant de différences avec les combats
de la résistance, où l'on se retrouvait souvent isolé, caché".
Les historiens Broué et
Témine explique un mode de recrutement qui demeure individuel
(typiquement d'actualité!) et nuances les propos de Rémi Skoutelsky
qui n'y voit que des ouvriers indifférenciés: "les engagements
sont reçus dans les permanences installées aux sièges des
organisations syndicales ou des partis de gauche -, c'est le parti
communiste qui contrôle l'ensemble de l'opération. (...) Au
lendemain d'une crise économique qui a bouleversé l'Europe et dont
les séquelles subsistent en dépit d'une repris économique que
stimulent les fabrications de guerre, il existe encore en France un
lumpen-prolétariat qui s'engagera en Espagne pour des motifs pas
toujours désintéressés". Malraux témoigne des conflits entre
"volontaires" majoritaires dans cette armée mexicaine face
aux "mercenaires".
Les émigrés allemands,
italiens sont en grande partie des "cadres" des partis
staliniens, voire officiers de carrière. Le centre de recrutement
d'Albacete est sous le contrôle des chefs staliniens français en
lien avec les militaires espagnols. Le massacre des volontaires
internationaux sera énorme.
Même avec des
explications différentes, la plupart des historiens contemporains,
bien après les courageuses prises de position de la Gauche
communiste (Bilan et la fraction italienne et française) ont
reconnu que la guerre d'Espagne fût une répétition de la toute
prochaine guerre mondiale. La délimitation en deux camps
belligérants dans tous les pays, divisant donc même le prolétariat
exclu de l'équation, se manifeste par l'existence d'autres brigades
internationales, ainsi que l'a bien souligné Sylvain Roussillon. Les
légions étrangères venues secourir Franco comptèrent presque
autant de membres que les Brigades mythifiées: russes blancs,
troupes allemandes, italiennes, marocaines, irlandais (avec le
célèbre Eoin 0'Duffy, héros de la lutte nationaliste
irlandaise),anglo-saxons, roumains,portugais, juifs immigrés et
français, la "Bandera Jeanne d'Arc" avec le fils de
Bernanos, ainsi qu'en témoigne Sygmunt Stein. S.Roussillon explique
dans une interview que les nombreux combattants arabes n'étaient pas
spécialement des mercenaires mais obéissaient à un engagement
politiquement très conscient; ils avaient quitté à leurs risques et
périls les zones sous contrôle français (Maroc, Algérie,
Tunisie); la Bandera phalangiste comptait près de 4000 hommes.
200
nationaux-syndicalistes portugais s'étaient également enrôles dans
les milices phalangistes.
Roussillon ajoute: "Pour
les russes, comme pour les italiens et les allemands, l'Espagne a été
un cjamp d'expérience. L'épreuve, ici, a été surtout matérielle.
Ils ont pu obtenir de précieux renseignements sur la valeur de leurs
armes par rapport à celles des puissances fascistes, des Ratos
russes par rapport aux Messerschmitt par exemple. Ils ont tiré de
sérieuses leçons de l'expérience de la guerre: utilisation massive
de l'artillerie, nécessité de manoeuvres en profondeur adaptées
aux nouvelles techniques du combat, utilisation des partisans contre
une armée organisée. Bon nombre de cadres militaires russes ont
fait en Espagne un stage plein d'enseignements".
Les historiens Pierre
Broué et Témine dans leur excellent ouvrage ajoutent: "L'Espagne
n'est pas seulement le terrain d'expérimentation des armes neuves,
elle fournit aussi le moyen de liquider à bon prix le vieux matériel
qui encombre les parcs militaires. Il ne faut pas oublier que ce
trafic a un aspect commercial. Pas plus que l'Allemagne à Franco,
l'URSS ne donne ses armes à la République; dès les premières
négociations, il a été prévu que l'or de la Banque d'Espagne
financerait les fournitures".
Déniaisement de l'aide
"communiste" aussi, ajoutent ces auteurs: "On doit
également tenir compte de l'action de la propagande franquiste qui a
systématiquement "gonflé" l'aide soviétique. Même si on
néglige certaines énormités, il n'est pas rare d'entendre parler,
du côté nationaliste, de milliers d'hommes envoyés en Espagne. Ce
qui est au contraire remarquable, c'est la faiblesse des troupes
russes en Espagne. Dès 1939, Brasillach et Bardèche estiment qu'ils
n'ont jamais été plus de cinq cents. D'autres, comme Krivitsky ou
Catell, admettent des chiffres un peu supérieurs; les russes en tout
cas, n'ont jamais été plus de mille, essentiellement des
spécialistes,tankistes et aviateurs, conservant, comme les allemands
du côté nationaliste, leur commandement et leurs installations
propres, tenus à l'écart de la population".
La tragique guerre
d'Espagne témoigne aujourd'hui encore finalement de la supercherie
de toute ces "guerres révolutionnaires" qu'on nous ressert
tous les 30 ou 50 ans. Il n'y a pas plus de guerre révolutionnaire
en Ukraine que de djihad révolutionnaire en Syrie, mais un massacre
sans fin pour ceux et celles qui auront été harponnés pour une
libération frelatée qui n'a rien à voir avec l'insurrection
prolétarienne et l'armement du prolétariat. Il nous intéresse plus
de savoir les nombreux réfractaires à tout embrigadement des deux
côtés en Ukraine, comme de saluer les nombreuses désertions
partout où sévit la guerre en Afrique et au Moyen Orient, mais pour
réaffirmer que la solution, l'interdiction des guerres, suppose une
révolution internationale qui ne peut commencer sur les lieux des
massacres ni dans les immenses camps de réfugiés, ni dans les
barques fragiles des boat-people.
La responsabilité du
prolétariat des grandes puissances est clairement posée, avant
qu'on ne le soumette lui aussi à un embrigadement pervers.
(1) Sur un blog du Le Monde, le docteur Pierre Barthélémy nous apprend que la mort par égorgement ne prend que 7 secondes, ouf! (article: que ressent une personne exécutée?):
(1) Sur un blog du Le Monde, le docteur Pierre Barthélémy nous apprend que la mort par égorgement ne prend que 7 secondes, ouf! (article: que ressent une personne exécutée?):
"On ne sera pas surpris de
constater que les procédés les plus archaïques sont aussi ceux qui font
le plus souffrir les personnes exécutées. Ainsi, la lapidation
entraîne-t-elle la mort la plus lente, d'autant qu'elle manifeste
clairement une intention de torture. Harold Hillman cite dans son étude
un article des lois pénales islamiques en vigueur en Iran en 1980,
consacré à la taille des projectiles utilisés : "Les pierres ne
doivent pas être trop grosses, pour empêcher que la personne meure après
avoir été atteinte par une ou deux d'entre elles." L'idée est donc
que le supplice dure. La mort est obtenue par une hémorragie massive
extra et intra-crânienne puisque, dans une lapidation en règle, le ou la
condamné(e) est enterré(e) jusqu'au cou et que seule sa tête dépasse du
sol.
Je ne vais pas entrer dans les détails de chaque modus operandi mais
ce travail d'Harold Hillman a le mérite de mettre sur la table ce
qu'est, essentiellement, une peine capitale : un moyen de stopper le
fonctionnement du cerveau en coupant son approvisionnement en oxygène.
Passer devant un peloton d'exécution (qui vise en général à la poitrine)
détruira votre cœur ou les gros vaisseaux qui lui sont connectés ; la
version chinoise (une balle dans la nuque) a pour but de détruire le
bulbe rachidien où sont régulés la respiration et le rythme cardiaque ;
la pendaison se terminera par une asphyxie, que l'on vous rompe les
vertèbres cervicales ou pas ; la chaise électrique, mise au point à la
fin du XIXe siècle pour trouver un mode d'exécution plus
"humain" que la pendaison, n'a pas forcément fait beaucoup "mieux", car
elle tue plus en portant le cerveau à très haute température et en y
détruisant le centre de la respiration qu'en arrêtant le cœur.(...) Si le chercheur britannique Harold Hillman fait une exception pour
l'injection létale, qui est désormais le mode d'exécution principal aux
Etats-Unis, c'est parce qu'elle est censée anesthésier le condamné avant
de le tuer. Toutefois, la mise en pratique de ce protocole laisse
parfois à désirer, ce qui peut transformer l'exécution en séance de
torture, comme l'a montré en avril le cas de Clayton Lockett dans
l'Oklahoma : la sédation ayant été ratée, l'homme a agonisé pendant 43 minutes
avant que son cœur ne s'arrête. En juillet, l'exécution, dans
l'Arizona, de Joseph Wood a elle aussi tourné à l'horreur, le condamné
ne succombant à l'injection qu'au bout de deux heures, après avoir
grogné et haleté durant 90 minutes". Le docteur Patrick Pelloux nous révèle que Jésus en croix, pendu à bout de bras a mis une heure pour clamser (On ne meurt qu'une fois et c'est pour toujours).
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