La journée d’action des
fonctionnaires : une grève de merde contre les ouvriers d’Amiens
Une petite centaine de
rassemblements maigrichons et manifestations pâlichonnes étaient organisés dans
toute la France, jeudi 31 janvier, à l'appel de trois syndicats de la fonction
publique (CGT, FSU, Solidaires, la secte LO et la mafia lambertiste) pour
dénoncer les suppressions de postes dans les ministères "non prioritaires",
et demander notamment, des revalorisations de salaires et un « bon déroulement de carrière » (la promo des
Stakhanov et des suce-boules). L’employé d’Etat a droit a un « indice »
comme l’employé du privé n’a que le droit de fermer sa gueule. Le point
d'indice, commun à tous les « salariés » par l'Etat, est en général
revalorisé chaque année pour tenir compte de
l'inflation. Mais après avoir été augmenté de
0,8 % chaque année entre 2007 et 2009, puis de 0,5 % en 2010, il a été gelé
"en valeur" en 2011 et 2012. La politique
du gouvernement Ayrault ne diffère donc pas sur ce point de celle du
gouvernement Fillon. De quoi qu’ils se plaignent ceux qui z’ont la garantie de
l’emploi ? La grévette d’une journette n’est certainement pas le fait des
employés fonctionnaires, la preuve, ils l’ont boycottée. Pour décider d’une
grève il faut des assemblées souveraines or ces dernières ne sont plus que les
cartels de bonzes syndicaux qui décident à la place de nous tous pourquoi,
quand et dans quelles limites légales. S’il y avait eu véritablement des
discussions « permises » seulement dans des AG non autorisées et non
contrôlées par les flics syndicaux gauchistes et anarchistes, nul doute que les
« conversations » entre prolétaires n’auraient pas portée sur ce
crétinisme juridique, ni sur le fond de la sauvegarde des « privilèges »
de la fonction publique. Nul doute que des voix se seraient élevées pour crier :
« ils ont pas honte les chefaillons syndicaux de nous balader avec ce
minable « indice » et la non-suppression de postes, toutes choses qui
arrangent leur cogestion et sur lesquelles on n’est jamais consulté de toute
façon que l’indice avance ou pas ! Il ont pas honte des faux derches de
nous exhiber à la misère publique avec des chamailleries ministérielles
concernant notre petit « indice » ? Ici, dans cette assemblée
qui peut dire qu’il n’a pas un enfant au chômage, un enfant devenu adulte qui
ne sera jamais « fonctionnaire » ni assuré de garder toute sa vie un
emploi ?
Et le plus honteux, c’est
pas qu’ils nous fassent balader tous secteurs séparés de la fonction publique –
on a l’habitude de leur stratégie ultra-corporative – mais ils ont le culot de
programmer cette journée de petits fions au même moment que l’annonce du
millier de licenciements à Goodyear à Amiens ! Que vaut la défense de
notre petit « indice » pour ceux qui sont promis à la rue et à l’assistance
méprisable ? Au syndicaliste anar de service qui vient de me crier que la
lutte contre les suppressions de poste fait partie de la lutte contre le
chômage, je lui réponds que la lutte contre les fermetures de gares à la
campagne n’offrira jamais les emplois manquants aux licenciés de Goodyear !
Faire grand bruit avec l’aide
de l’AFP et internet sur « les fonctionnaires maltraités », « le
service public en danger » ou ce pauvre slogan de syndicaliste de base « Hollande,
rends-nous la monnaie », c’est ne pas avoir peur du ridicule mais c’est
surtout ridiculiser toute solidarité de classe ! Qu’est-ce qui est plus
urgent, que bonzes et ministres traînent ou pas à discuter de notre prépuce, ou
qu’on monte tous les dents contre les licenciements massifs ? Imaginez
braves et courageux camarades grévistes d’un jour que nous ayions envoyé des
centaines d’entre nous en car, à cheval ou en avion en délégation à Amiens pour
apporter non un soutien de foire comme les Besancenot/Mélenchon/Arthaud – ces figurants
des impasses nationales et syndicales – mais pour DISCUTER de ce qui est
possible ou impossible, non de l’avenir de nos petites entreprises respectives
mais du sort que nous réserve à tous la crise capitaliste répercutée par l’Etat
bourgeois. Et une série de questions concrètes pas du bla-bla sur un touzemble
foireux et syndicrate :
-
Comment s’organiser puisque syndicats et gauchistes désorganisent
systématiquement ?
-
Comment se rencontrer pour discuter de ce qui est revendiquable ou du
foutage de gueule corporatif ?
-
Quelles alternatives dans un monde en crise : les patrons et l’Etat
sont-ils des méchants intrinsèques ? Peut-on vraiment les faire « reculer »,
même en masse, comme dans les années 1970 ? Un Etat national peut-il
empêcher ad eternam une entreprise étrangère de mettre la clé sous le
paillasson ?
-
Comment se coordonner après maturation des discussions sur comment
orienter la lutte contre autre chose que des moulins à vent, et empêcher que
les sous-marins de la gauche bourgeoise, syndicaux gauchistes et politiciens anars,
ne viennent court-circuiter les initiatives de lutte indépendante de classe et
fourvoyer toute centralisation de la lutte ? ».
Evidemment vous n’avez rien
vu de ce genre, et si une telle intervention a eu lieu dans une AG, que l’auteur
se signale et je lui paye un resto ! Sur
Le plus du Nouvel Obs (qui remplace Le Post du Monde vendu à la secte autiste
et élitaire Hunfington), celle-là écrit : « Je suis fonctionnaire
mais ne fais pas grève : les syndicats mélangent tout », s’agit-il d’une
prolétaire indignée des parades de l’aristocratie syndicale qui exhibe ses emplois
garantis alors que des milliers sont jetés à la rue lors de ses journées
d’action pour petits fions syndiqués? Hélas non, la dame n’est dérangée
que par l’ajout
par les syndicats de l’Education nationale de la réforme du rythme scolaire.
Encore un raisonnement de petit fion de base.
Merci au passage à not’ministre du chômage improductif de nous donner espoir pour les amiénois comme le confirment les camarades de l’AFP :
« Le ministre du
Redressement productif, Arnaud Montebourg, souhaite lui "ramener tout le
monde à la table des négociations". Outre l'Etat, il veut réunir les
syndicats, la direction de Goodyear et le repreneur potentiel Titan, avec qui
les négociations ont échoué en juin. "Nous ne sommes pas sûrs d'y
arriver" a toutefois précisé le ministre qui a indiqué avoir contacté
lui-même le repreneur américain, sans avoir de réponse pour l'instant ».
La droite est toujours aussi
naze et nous fait pitié, après le taré Copé, qui s’est explosé lui-même, voici
Dupont-Faignant qui monte au créneau de l’AFP :
« Le député et président de Debout la
République, Nicolas Dupont-Aignan, a quant à lui jugé que l'annonce éventuelle
de la fermeture de l'usine d'Amiens Nord serait "un énième symbole de
l'échec du gouvernement", estimant que "pour l'instant, seul le
chômage est 'made in France ».
Manque de pot pour les gauchistes et staliniens
jusqu’au-boutistes le patronat de Goodyear n’a pas fait exprès de programmer la
fermeture, et ne peut être qualifié de patronat voyou :
« Entre 2008 et 2011, Goodyear, dont
l'activité est cyclique, a enregistré des pertes de 87 millions de dollars en
moyenne par an, a indiqué une porte-parole de la direction. Le groupe était
endetté à hauteur de 3,4 milliards de dollars en septembre 2012 et les
actionnaires n'ont pas touché de dividendes depuis 2003, a-t-elle ajouté. Elle
a précisé que l'usine d'Amiens Nord coûte quelque 60 millions d'euros de pertes
par an au groupe ».
La palme de l’imbécilité jusqu’au-boutiste
revient – au dire des ouvriers eux-mêmes – à un certain Wamen : « « Il
y aura peut-être un projet de fermeture mais il n'y aura pas de
fermeture", a assuré à l'entrée du CCE Mickaël Wamen, délégué syndical CGT,
majoritaire sur le site. "On va mettre le gouvernement en face de ses
responsabilités ».
Ce jusqu’auboutisme typique
du vieux stalinisme et du vieux trotskysme n’est pas simplement un leurre pour
démoraliser à terme les plus obstinés et naïfs, il EST un partage du travail de
démoralisation des ouvriers avec les autres syndicats qui la jouent « raisonnables »,
« tristes mais lucides ». Voici le tableau de notre aimable camarade
anonyme de l’AFP :
« Trop, c'est trop. Trois syndicats, la CFE-CGC, FO et la CFTC ont tenu jeudi une
conférence de presse au siège de PSA
pour dénoncer les agissements de la CGT
à Aulnay. «Tous les jours, il y a des agressions verbales et physiques à
Aulnay. Les salariés en tombent malades. Le taux d'absentéisme atteint
désormais 30 % sur le site», alerte Christian Lafaye, délégué syndical
central FO. «Il y a un véritable harcèlement d'une minorité sur la majorité»,
ajoute Anne Valleron, son homologue à la CFE-CGC ». (l’hyper-lien maintenu
vous permet de joindre immédiatement le site où vous pouvez choisir votre carte
syndicale). «PSA perd 7 millions d'euros chaque jour. Nous sommes à
l'agonie. Ce plan est nécessaire. Si la thérapie est trop lente, le malade peut
mourir», estime Christian Lafaye. Pour l'intersyndicale, le jusqu'au-boutisme
de la CGT est très dangereux. «Nous, nous travaillons pour obtenir les
meilleures conditions de départ pour les salariés concernés», souligne Anne
Valleron. La direction de PSA a d'ailleurs salué «l'attitude responsable de
l'intersyndicale CFE-CGC, CFTC, FO».
D’un côté un syndicat
gueulard refuse toute concession (et en soi il a raison, on est toujours baisé
par les concessions aux patrons) et terrorise les ouvriers qui ne sont pas sous
sa coupe, de l’autre côté les syndicats mielleux « regrettent » qu’on
n’ait pas saisi en septembre 2012, après « dix-huit mois de discussions »
SVP ! , « le retrait d'un projet de plan de départs volontaires sans
licenciements ». Dans l’un et l’autre cas les ouvriers étaient de toute
manière floués : le jusqu’auboutisme sert à éviter la généralisation (on
casse tout dans l’usine ou on défile autour) et la concorde de partenaires
sociaux convenables ne sert qu’à jeter en définitive chaque prolétaire à la
misère et à la solitude sociale.
A Amiens comme à Aulnay, le sabotage de la lutte
sous couvert de jusqu’auboutisme est assuré par la secte LO qui a acquis ses
galons de traîtrise depuis 40 ans que cette bande de déclassés dirigés par un
quarteron de profs couve ses petits syndicaux dans les dernières usines :
« Dénoncer les dérives à Aulnay, tout en ne
discréditant pas la CGT au niveau national: telle est la ligne des trois
organisations (syndicales). «À Aulnay, le combat des leaders CGT est politique.
Tout se fait sous l'impulsion de Lutte ouvrière. L'intérêt
des salariés, ils n'en ont rien à faire», souligne Franck Don, délégué syndical
central pour la CFTC. De fait, le leader CGT d'Aulnay, Jean-Pierre Mercier, est
l'ancien porte-parole de la candidate LO Nathalie Arthaud à la présidentielle,
et a été candidat local du parti. Le même genre de schéma se reproduit chez Goodyear à Amiens. Le
responsable CGT du site, Mickaël Wamen, a été candidat communiste aux dernières
législatives. Et, à Amiens, le blocage créé par l'attitude de la CGT, dans la
durée, a précipité la catastrophe. Au grand dam des autres syndicats. «Pour le
plan de départs volontaires et le projet de reprise, la CGT s'est passée de la
décision des salariés. Ils ont dit: nous avons la science infuse, notre lutte
est juridique», regrette Virgilio Mota Da Silva, délégué syndical Sud, de Goodyear
Amiens-Nord » (cf. Fig ou Libé, je sais plus mais toujours « avec le
camarade AFP).
« L’intérêt des salariés », dit le
bonze apolitique de la CFTC, n’intéresse ni LO ni la CGT, c’est vrai mais pas
dans le sens « économiste » qu’il suppose. Le jusqu’auboutisme en
prêchant abstraitement « on a raison de lutter » façon LO ou « il
faut prendre l’argent là où il est » façon chauvine CGT, sont des poisons
anti-prolétariens, où il n’est question que de luttes de pouvoir des divers
apaches syndicaux pour se servir des prolétaires comme masse de manœuvre et au
final leur faire porter le chapeau de l’échec. La direction nationale de la
bonzerie CGT se chargeant elle de relativiser la nocivité de ses « enfants
terribles »
« Aujourd'hui, le futur secrétaire général
de la CGT, Thierry Lepaon, défend ses troupes d'Aulnay et d'Amiens. «Les
salariés sont en colère et leur colère s'exprime», déclare-t-il. Mais
l'approche du prochain congrès de la CGT n'y est pas pour rien. «En réalité,
ces jusqu'au-boutistes sont minoritaires à la CGT. Mais, à deux mois du
congrès, ils font monter la pression», explique un expert en questions
sociales. Qui ajoute: «dans le fond, la CGT veut durcir le ton face au
gouvernement Ayrault.
Mais sans être extrémiste et se couper des autres syndicats. Thierry Lepaon
devra trouver un subtil équilibre.» (tjrs not’ camarade anonyme de l’AFP, qui
dit sacrément la vérité parfois sans s’en rendre compte).
Les commentaires Réacs sur le Figaro ont en
partie raison, mais s’ils manifestent une éclatante lucidité sur le pot de
pourriture syndicale, contrairement aux activistes gauchistes qui barbotent
dedans ; ces lecteurs qui ont réussi à franchir la censure du Figaro
(grâce à leur propre confusion) ne comprennent rien à la fonction…
gouvernementale du syndicalisme et sont aussi des nazes chauvins :
« Encore
une usine qui appartient à un groupe étranger qui se retire de France ! Il faut
que les salariés qui travaillent dans ces industries prennent conscience que
les délégués CGT qui ne sont connus que pour leurs imprécations et pour les
violences dans lesquels ils entraînent ces naïfs deviennent suicidaires, non
pas pour les délégués CGT qui ont tous des points de chute, mais pour les
travailleurs, qui n'ont pour recours que d'aller à Pôle Emploi. Et il faudrait
que le gouvernement arrête de tolérer ces débordements néfastes à l'industrie
en France et se désolidarise nettement de ce genre de syndicalisme ».
Ce n’est pas
la lutte de classe que le syndicalisme coule mais… le pays et haro sur le communisme
(des khmers rouges syndicaux de LO ? OK alors) :
« La
CGT n'a pour unique bilan que celui d'avoir coulé et de continuer à couler le
pays. Et ces deux exemples d'entreprises et de salariés pris en otage par une
poignée de radicaux montrent encore une fois à quel point le communisme n'est
ni rien d'autre qu'une menace pour la société toute entière. À l'heure des
économies, soi-disant, en tous genres, plutôt que de nous imposer un matraquage
fiscal, quand l'État, supposément neutre, va-t-il SUPPRIMER le financer public
des syndicats ? ».
Est-ce un
prolétaire « réveillé » qui écrit au Figaro ? Et à qui s’adresse-t-il ?
« Les syndicats c'est comme les ministres,
leur beau salaire contre l'insécurité et la perte d'emploi des ouvriers. Voilà
où mène un deal "Etat-Syndicat". Plus de courage et surtout une
chose, vous avez laissé un virus vous et l'Etat qui ne s'arrêtera plus. Tirez
vous, et laissez faire seul les ouvriers qui se font berner par votre faute ».
Avec l’Edito de Libé de Éric Decouty, nous
sommes confronté à la « première guerre sociale » de Hollande (merci
d’avoir laissé hors jeu la journée de petit fion des fonctionnaires) :
« Ils
étaient en train de retrouver des couleurs. Salué pour son volontarisme
militaire au Mali, François Hollande a gagné en quelques jours une stature
présidentielle que six mois de pouvoir avaient à peine esquissée. (…) Seulement
voilà, le coup de froid lancé par Goodyear a rappelé que la crise sociale
demeurait la première réalité politique du pays. Il a surtout renvoyé le
Président à ses engagements de campagne et à cette promesse que l’Etat pouvait
agir sur le réel. Car à Amiens, comme à Florange, chez Peugeot, Renault ou
ailleurs, c’est ce volontarisme qui est attendu mais que ne perçoivent pas les
salariés menacés. Si l’Etat ne peut pas tout, partout, il y a pour le
gouvernement une urgence politique à donner une traduction concrète aux
promesses sociales du candidat Hollande. La loi sur les licenciements
boursiers, évoquée sur le parking de l’usine d’Amiens en octobre 2011,
doit revenir en débat, comme les autres solutions avancées avant les élections.
La délégation d’une partie des responsabilités aux partenaires sociaux, si elle
constitue une formidable avancée dans la démocratie sociale, ne suffira pas à
affronter la réalité. La première guerre du gouvernement ».
Le
journaliste (avec AFP) se moque de nous, personne n’a cru à la « croissance »
inventée par Hollande pendant sa campagne présidentielle promotionnelle,
fallait surtout virer le blaireau Sarko, qui, s’il était resté, aurait déjà mis
à feu et à sang le pays – et il déconne franchement en nous ressortant la
prétendue solution soluble dans un bol de soupe aux restos du cœur : la
crémeuse loi sur les licenciements boursiers, nuage gauchiste pour suppléer à
la nationalisation rangée dans les cartons.
Très
embrouillé le blogger mais pas loin des questions de fond, laissons s’exprimer
à notre place ce commentateur sur Libé :alpacks
STOP !
« J'en ai assez de ces conneries déblatérées
a longueur de journée sur les yaka et ceci et cela sur les fermetures des
usines : Y EN A MARRE ! Des millions de français ont subit et subissent
TOUJOURS le chomage, pensons déja d'abord a ceux qui le sont ! J'en ai assez de
ces démagogies a chaque fois qu'une usine ferme ou on attend un
interventionisme d'état impossible en réalité !Tout ce qu'on peut faire quand
les usines ferment : c'est tempérer pour l'instant et point a la ligne : Si on
commence de l'interventionisme massif sur des fermetures d'usines symbolique :
le principe d'égalité vaudrait alors qu'on le fasse pour le moindre licencié
éco jusque chez les artisans : vous savez, ces précaires, ces intérimaires qui se
font jeter de chantier en chantier, de CDD en CDD chez des petits patrons
indélicats (et croyez moi, + on plonge dans les myriades de petites pmi-pme :
plus des cas d'indélicatesses patronales sont nombreux : Dans les grands
groupes, les directions n'ont pas d'autres choix que de faire les choses comme
la loi le dicte, mais dans les petites entreprises inconnues, avec souvent aux
manettes des gens comme vous et moi : c'est magouilles et impayés, clients
escroqués, salariés qui ne peuvent rien espérer indélicatesse de partout !) Nous
sommes en crise économique grave, a un moment donné il faudrait pouvoir s'en
rappeler ! NON A LA DEMAGOGIE sur l'emploi ! D'autant + que nous n'allons plus
avoir le choix tot ou tard que de changer de modèle social d'emploi ... Le
chomage étant ce qu'il est, les gens, notamment les ouvriers dans les usines
sont tellement téléguidés par l'angoisse qu'ils n'en voient même pas qu'ils ne
font que défendre un modèle social de travail d'aliénation par le contrat de
travail Je pense que tout ces problèmes sociaux nous font perdre le nord sur ce
qui était le + important : la mise en lumière que le modèle du travail est
l'une des dernières formes d'esclavage (oui le travail sous ce modèle est un
esclavage) et le modèle de l'embauche l'une des pires aliénations sur laquelle
les modestes gens s'aveuglent comme si c'était le saint graal a ne surtout pas
lacher : Alors qu'il n'est qu'enfermement autour d'une forme de travail ou on
est quasi condamné a travailler pour une évolution extremement faible ...Il est
temps de changer les choses, mais certainement pas par du + CDI ou autres
conneries qui n'apportent rien ». Et il en rajoute une couche :
« Il existe d'autres voies, d'autres
solutions ... A l'heure ou il n'existe absolument plus aucun ascenseur social
dans les entreprises sous la forme du contrat de travail du CDI qui vous
maintient a des postes sans valeur pour les non qualifiés a ce qu'ils font : je
ne vois pas en quoi le modèle du CDI alors est a sauver Tout ça pourquoi ?
Parce que les gens ont peur, peur de l'avenir, peur de pas pouvoir faire des
crédits, peur de ne pas pouvoir être propriétaire un jour d'un pavillon au
crépi moche dans un lotissement périurbain ... Alors ils ne veulent pas
regarder la réalité en face, ils s'accrochent a des boulots pathétiques qui les
rendent aussi con qu'une mule car ce sont des boulots pour 85% des cas qui
n'apportent aucun enrichissement personnel et culturel : juste un stupide
salaire a la con pour le rapport a la dépendance a la consommation ! Il faut en
finir avec ce modèle la ! Vous êtes des hommes ... Déja pourquoi diable traiter
entre patronat et salariat en des entités "non uniques" ? La
représentation salariale aujourd'hui ne sert strictement plus a rien : vous
avez vu ces 20 dernières années des syndicats décrocher des avancées vous ? Ca
fait + de 20 ans que le modèle social n'avance plus : car les marges de
manoeuvres économiques liées au modèle sont devenues trop étroite : on l'a bien
vu avec les 35h Les 35h ont été une avancée salariale énorme, mais qu'il fallu
payer par des contreparties lourdes de blocages salariales qu'on paye très cher
aujourd'hui : même si dans les faits pour ne rien au monde il ne faudrait
revenir en arrière ... Car nous devons vivre pour nous, pas pour nos
"boulots" A peine 15% de la population bénéficie de conditions de
travail ou les gens peuvent s'épanouir culturellement, socialement ... ».
Pas mal, il est moins convainquant ensuite, mais
peut-on lui reprocher de ne pas connaître les positions communistes maximalistes
après un si grand pas en avant ?
« La meilleure solution pour en finir avec
cela, c'est de créer une nouvelle forme de contrat de travail libre, ou
l'employé deviendrait systématiquement une entité entrepreunariale en capacité
de négocier lui même ces conditions de salaire et travail, et libre de faire
comme il l'entend ...Comment peut on se réjouir de se faire enfermer dans un
CDI ? Ou sont passé vos rêves de liberté ! Le peuple a oublier manifestement d'emporter
ces couilles avec lui. Parce que nous approchons des limites de fracture totale
du modèle actuel que les ouvriers voudraient défendre mordicus par angoisse
d'être écarté de la société de consommation, ils se piègent eux même dans une
relation aliénante par le travail ! Les entreprises négocient avec leurs
clients un a un, avec leur fournisseur un a un, je ne vois pas pourquoi il n'en
serait pas de même avec les salariés sous la forme d'une entité de vente de sa
propre main d'oeuvre comme une micro-entreprise et négocier soit même sa
manière de bosser, son salaire, ses horaires, son cadre de travail Pourquoi ?
Parce que nous allons vers une société ou le chomage systématique va faire
craquer le modèle ... Oui c'est une forme libéraliste que je propose, mais
attention : un libéralisme absolument pas en faveur des entreprises bien
qu'elles y trouveront leurs comptes, mais en faveur de la LIBERTE DU
TRAVAILLEUR DE JOUIR DE SON TRAVAIL COMME IL L'ENTEND ! Et ça passera par la
création déja du revenu universel de société, une nouvelle forme de RMI-RSA
mais a traitement bien + élevé : car nous allons craquer sous le chomage, et si
nous craquons sous le chomage : la société perd alors chaque jour des entités
de circulation d'argent sclérosant petit a petit l'économie interne tel un
problème sans fin, sans solutions ni queue ni tête et a effet boule de neige
En créant un revenu universel : on briserait déja la peur du chomage et de l'exclusion du modèle social de consommation que les gens ont tellement peur de perdre : mais cela forcément avoir un taux de traitement nettement supérieur a celui du RSA pour que cela ait un sens : au moins le double, entre 80 et 90% du smic Regardez déja en Europe du nord comment ça se passe, certes le modèle social nordique est loin d'être parfait, mais la réalité est une gifle pour les défenseurs du CDI angoissés du bulbe : le libéralisme sous la forme du contrat libre est la seule solution a long termes ... Non pas pour assurer des conditions libérales aux entreprises, le but n'est pas la : mais surtout, surtout assurer la véritable liberté aux travailleurs qui ne voient même pas les alliénations du contrat de travail qu'ils défendent jusqu'a s'en rendre malade ! Ca vous plait a vous, de bosser au smic pendant 20 ans a l'usine parce qu'il faudrait se réjouir d'avoir un CDI et que ça resterait une soit disant couverture sociale insérante dans la société de consommation ? C'est un esclavage ! Le seul moyen de s'en sortir : le modèle nordique a évolution. Il y a depuis bel lurette que les syndicats sont devenus incapables de protéger les salariés, au contraire : leurs actions les enfoncent notamment quand ils refusent systématiquement les évolutions du statu du travail par idéologie en refusant de voir la réalité et les aliénations en conséquence du modèle ! ».
En créant un revenu universel : on briserait déja la peur du chomage et de l'exclusion du modèle social de consommation que les gens ont tellement peur de perdre : mais cela forcément avoir un taux de traitement nettement supérieur a celui du RSA pour que cela ait un sens : au moins le double, entre 80 et 90% du smic Regardez déja en Europe du nord comment ça se passe, certes le modèle social nordique est loin d'être parfait, mais la réalité est une gifle pour les défenseurs du CDI angoissés du bulbe : le libéralisme sous la forme du contrat libre est la seule solution a long termes ... Non pas pour assurer des conditions libérales aux entreprises, le but n'est pas la : mais surtout, surtout assurer la véritable liberté aux travailleurs qui ne voient même pas les alliénations du contrat de travail qu'ils défendent jusqu'a s'en rendre malade ! Ca vous plait a vous, de bosser au smic pendant 20 ans a l'usine parce qu'il faudrait se réjouir d'avoir un CDI et que ça resterait une soit disant couverture sociale insérante dans la société de consommation ? C'est un esclavage ! Le seul moyen de s'en sortir : le modèle nordique a évolution. Il y a depuis bel lurette que les syndicats sont devenus incapables de protéger les salariés, au contraire : leurs actions les enfoncent notamment quand ils refusent systématiquement les évolutions du statu du travail par idéologie en refusant de voir la réalité et les aliénations en conséquence du modèle ! ».
Ce type donne au moins l’envie de discuter, même
s’il ne se rend pas compte combien une révolution est indispensable, et dans
les termes où il le formule (stop !). Cette société de misère et de
chômage est une société de destruction où le travail aliéné et l’aquoibonisme
face aux licenciements sont entretenus par les protestataires de la gauche
protestataire, contestataire et concordataire.
SEMPRE SBORRATO IN CULO: LUIGI BERLUSCONI (CON FIDANZATA: "UN NOTO MASSONE MAFIOSO CON LA BARBA" .. GUARDATE QUI COME LO SLINGUA, STO SEMPRE PRENDI CAZZI IN CULO DI LUIGI BERLUSCONI http://www.sostenitori.info/wp-content/uploads/2017/07/luigi-berlusconi-681x357.jpg - AVENTE COME PADRE, IL BASTARDO STRAGISTA SPAPPOLA MAGISTRATI, MANDANTE DI CENTINAIA E CENTINAIA DI OMICIDI MASCHERATI DA FINTI MALORI, SUICIDI, INCIDENTI, DITTATOEE NAZIFASCISTA, MEGA LAVA SOLDI LERCISSIMI, CAMORRISTA, MAFIOSO, NDRANGHETISTA, LADRO, TRUFFATORE, SEMPRE FALSO, POR-CO-RRUTTORE, MEGA COCAINOMANE, NOTISSIMO PEDOFILO SILVIO BERLUSCONI - WIKIPEDIA - FACENTE LAVORO DI TIPO DELINQUENTISSIMO). DI CRIMINALISSIMA MEDIASET ALIAS MAFIASET, CAMORRASET, NDRANGASET, NAZISTSET, SPACCIATORIDICOCAINASET, PEDOFILIDIRIGNANOFLAMINIOSET. DI CRIMINALISSIMA FININVEST ALIAS (MA)FI(A)NINVEST. DI CRIMINALISSIMA MOLMED. DI CRIMINALISSIMA HOLDING ITALIANA QUATTORDICESIMA SPA (GIA' CASSAFORTE DI COSA NOSTRA DI STEFANO BONTADE, PRIMA E TOTO RIINA, POI). DI CRIMINALISSIMA BANCA MEDIOLANUM MAFIOLANUM CAMORRANUM NDRANGOLANUM LAVALAVAPERCOCALEROSCOLOMBIANUM NAZISTANUM... COME PURE E STRA PURE ... DI CRIMINALISSIMA SOLDO LTD ROMA, DI CRIMINALISSIMA SOLDO FINANCIAL SERVICES LTD, DI CRIMINALISSIMA ELIGOTECH AMSTERDAM, DI CRIMINALISSIMA CGNAL DI TOPO DI FOGNA BERLUSCORROTTO MARCO CARRAI, DI CRIMINALISSIMA ALGEBRIS DI MEGA RICICLA SOLDI MAFIOSI DAVIDE SERRA. E DI ALTRA MERDA "FINANZIAR-CRIMINALE", BERLUSCONICCHIA VARIA!
RépondreSupprimerTROVATE OGNI VINCENTISSIMO DETTAGLIO, A TAL PROPOSITO, QUI
http://mybatis-user.963551.n3.nabble.com/CRIMINALISSIMA-SOLDO-LTD-FINANCIAL-SERVICES-LONDON-DEI-RICICLA-SOLDI-MAFIOSI-ANDREA-GAUDENZI-E-LUIGI-td4030101.html
http://jenkins-ci.361315.n4.nabble.com/SEMPRE-SBORRATO-IN-CULO-GIOVANNI-PIROVANO-BANCA-MEDIOLANUM-MAFIOLANUM-CAMORRANUM-NDRANGOLANUM-NOTO-P-td4895940.html