Georges Malbrunot écrit : « Asma ne flâne plus au bras de son mari dans les ruelles de la vieille ville de Damas, avant d'aller dîner dans un de ces patios odorants, qui font le charme de la capitale syrienne. Depuis bientôt un an que la révolte secoue son pays, la première dame, vedette des magazines glamour il n'y a pas si longtemps encore avec ses colliers d'agates griffés Chanel, se fait des plus discrètes. Ses proches, au début de l'insurrection, la devinaient perturbée, gênée, sans doute mal à l'aise; elle qui a grandi dans les beaux quartiers de Londres. Comment l'étudiante du Queen's College que ses camarades surnommaient Emma pouvait-elle se taire devant tous ces jeunes, tombés en pleine quête de liberté? Comment la brillante avocate d'affaires pouvait-elle refuser de voir la réalité en face? Au grand dam de ceux qui ont longtemps espéré en elle, Mme Assad, 36 ans, n'est sortie que mardi de son lourd silence. Et encore pas directement, mais par le biais d'un courriel laconique que son bureau a transmis au quotidien britannique Times. «Le président est le président de la Syrie, non d'une faction de Syriens, et la première dame l'appuie dans son rôle.» Fermez le ban. On se croirait à un congrès du vieux parti Baas au pouvoir depuis quarante ans à Damas ».
Malbrunot soupèse des circonstances atténuantes à la péripatéticienne de luxe, lissée en occident, avant de devenir la poule de luxe du génocidaire Assad : « À plusieurs reprises, Asma participe à des réunions aux côtés de femmes venues lui raconter l'horreur de la répression. «Elle sait ce qui se passe», assure une diplomate occidentale, qui se rend fréquemment à Damas. Pourtant, devant ses hôtes, le visage d'Asma ne montre aucun signe de compassion, encore moins de réprobation devant la répression féroce qui s'abat sur les insurgés, y compris à Homs, la ville d'où est originaire son père, le Dr Fawas Akras. Des rumeurs l'ont annoncée en fuite avec ses trois enfants. «Elle n'a pas de marge de manœuvre au sein du système, constate Ignace Leverrier. Elle ne peut ni communiquer, encore moins sortir du pays.» Unie pour le meilleur et pour le pire avec Bachar el-Assad ». Et le peuple syrien, massacré, enfants égorgés, il est uni « pour le meilleur et pour le pire ?
Notons au passage que l’on ne sait jamais ce que deviennent les femmes des dictateurs déchus. Qu’est devenue la poule n°1 du harem à Kadhafi ?
Elle peut raisonnablement finir comme Marie Antoinette. Le temps joue toujours à terme pour la vérité. Quelle que soit l’amplitude des armes russes et chinoises pour massacrer le peuple syrien – et même si une partie des opposants contient encore les tarés islamistes, quand un peuple n'a plus rien à perdre car la vie n'a plus de raison d'être, renverser coût que coûte le tyran est le premier objectif noble, même si nulle révolution n’est à attendre dans ces pays arriérés où le prolétariat est inexistant, ou à peine en formation, ou simple main d’œuvre de réserve pour pays riches. La route est encore longue mais le sanguinaire tyran et sa pute seront massacrés, il est vrai qu'au prix d'énormes sacrifices. Voyez tous ces hypocrites de l’ONU qui se lamentent hypocritement quand les dictatures impérialistes de Chine et de Russie sont totalement complices du massacre inouï, et quand personne en occident n’incendie les ambassades d’Assad. Ces deux monstres de militarisme sont responsables de la durée du bain de sang, car ce n’est qu’un prolongement de leur propre politique : massacres terroristes répétés de Poutine contre sa propre population, massacre des Thibétains et des ouvriers insurgés par l’armée rouge chinoise.
Comme Eva Braun a suivi jusqu'au bout de l'horreur son Führer dans le bunker, celle là sera bien obligée de filer derrière son maître le nouveau fou syrien. On se doit de montrer du doigt ici enfin les chancelleries occidentales, y inclus le blaireau de l’Elysée (« sans surmoi », comme disent les journaleux), honte et déshonneur à tous ceux qui ont reçus en grande pompe la parvenue totalement complice d'un des pires dictateurs sanguinaires de l'histoire de l'humanité. Tout le monde savait parfaitement depuis 40 ans la nature de ce régime criminel, un des plus sanguinaire de l'histoire, cette girafe déglinguée, fils d'un des plus grand bouchers de l'humanité, ne pouvait agir autrement que papa - principal tueur de palestiniens - depuis son accession népotiste en 2001 au sommet de la mafia étatique syrienne !
Le principal bastion de l’ordre régional impérialiste, pisse le sang, et sa playmate rase les murs.
Cette femme est vraiment une pourriture, elle s'est marié à un dictateur sachant très bien ce qu'il se passait en Syrie. Elle a toujours soutenu le régime dont elle profite.
RépondreSupprimerUn peu comme l'autre garce de Aicha Kadhafi elle tente de se présenter sous un visage humain.
Mais c'est un monstre comme son mari, comment peut on être tranquille quand ont fait massacrer le peuple, comment peut on avoir l'esprit tranquille avec tant de crime.
Asma doit payer pour ses crimes comme son mari,qu'elle crève.
UNE GUERRE IMPERIALISTE DANS L'OMBRE
RépondreSupprimerQue se passe-t-il en Syrie ?
Pas plus de révolution de jasmin fâné (où les peuplades arabes ont honteusement voté pour de nouveaux exploiteurs plus bigots et misérabilistes que les dictateurs déchus) mais la même manipulation sous-jacente de l’impérialisme US, secondé par la mini armada sarkozienne, pour contrôler un peu plus la région. Et, surtout, éliminer le principal soutien de l’Iran, la Syrie autocratique, en envoyant des mercenaires comme en Libye sous couvert de la revendication, non de la démocratie (forcément islamisée désormais), mais des droits de l’homme faisandés, et où la population civile sert de chair à canon et de cible aux deux camps bourgeois.
On l’oublie carrément en général, mais toute guerre est environnée par un « rempart de mensonges », et celle, cruelle et faussement civile de Syrie, est soigneusement maquillée par les médias occidentaux et français (et le dévoilement de l’engagement souterrain de mercenaires de Sarkozy pourrait bien lui nuire, s’ajoutant à ses ridicules mensonges télévisés) sous un flot de commentaires sur l’hémoglobine et les égorgements d’enfants. Plus c’est gros et saignant, mieux çà passe. Mais on ne peut plus nous refaire le coup des « révolutions arabes » (mortes et enterrées par la connerie des électeurs soumis), ni de la Libye. C’est pourquoi le massacre doit traîner en longueur pour crucifier le seul boucher Assad.
La seule critique visible sur le web du mensonge universel sur la Syrie, vient malheureusement du site louche, pro-russe et pro-chinois, le réseau Voltaire, appuyé par le petit Dominique du blog Kalachnikov, lequel nous répercute justement ceci :
« Les Américains, s'ils veulent pouvoir faire la guerre à l'Iran, doivent commencer par détruire son allié principal dans la région : la Syrie. C'est donc par là que l'« on » commence. Et l'« on » veut bel et bien faire la guerre à l'Iran : actuellement, le tiers des avions de guerre à charges nucléaires sont au détroit d'Ormuz ainsi que trois porte-avions américains ». Et aussi ce qui vaut son pesant de manip US :
« Il se trouve que l'« Armée syrienne "libre" » est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli (Libye) qui est le chef d'al-Qaïda en Libye. Il est arrivé en Syrie en passant par la Turquie » (il joint les liens qui confirment la « qualité » de cet aventurier envoyé participer à la boucherie syrienne.
Meyssan, lui, remarque :
« Le plus étrange dans cette situation est d’observer les médias occidentaux s’auto-persuader que les salafistes, les wahhabites et les combattants de la mouvance Al-Qaïda sont épris de démocratie, alors que ces derniers ne cessent d’appeler sur les chaînes satellitaires saoudiennes et qataries à égorger les hérétiques alaouites et les observateurs de la Ligue arabe. Peu importe qu’Abdelhakim Belhaj (numéro 2 d’Al Qaida et actuel gouverneur militaire de Tripoli, Libye) soit venu personnellement installer ses hommes au Nord de la Syrie, et qu’Ayman Al-Zawahiri (numéro 1 d’Al-Qaïda depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden) ait appelé au jihad en Syrie, la presse occidentale poursuit son rêve romantique de révolution libérale. Le plus ridicule, c’est d’entendre les médias occidentaux répéter servilement les imputations quotidiennes de la branche syrienne des Frères musulmans diffusant des dépêches sur les crimes du régime et ses victimes, sous la signature de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme. Et d’ailleurs, depuis quand cette confrérie de putschistes s’intéresse t-elle aux Droits de l’homme ? ».
Remarques forts justes, mais partiales, insuffisantes, et qui ne peuvent paraître crédibles puisque Meyssan parle depuis radio Moscou et a pris parti pour l’impérialisme russe