"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

dimanche 7 décembre 2025

VOICI LES REVELATIONS INATTENDUES DU LIVRE DE SARKOZY

 


EN EFFET LES PRINCIPALES REVELATIONS DU TAULIER DEVENU TAULARD


Le personnage de taulier devenu taulard est de ceux qui vous précipitent dans une faille temporelle. Avec ses talonnettes et son pif aile de corbeau, son regard perçant de gaulliste illuminé, son invariable costume d'empoyé de bureau égaré à la prison de la santé. par faveur des juges gauchistes, l’homme semble tout droit sorti d’une France bling bling remontant à Johnny Hallyday voire au Fouquet's . On peine à admettre que Nicolas III (acun lien a    vec le russe Nicolas II) y trinqua il n’y a guère plus de deux décennies, et qu'il ait été réduit à bouffer du yaourt et du saumon en boite pour éviter que ses codétenus prolétaires ne crachent dans sa soupe. Cette distorsion s’était aggravée dans les années 2020 lorsque, à quelques mois de sa mise derrière les barreaux, (par l’instigateur de son embastillage, le prince Dominique de Villepin, (plus connu sous le nom de Galouzeau) Nicolas zéro avait raconté il y a peu dans l'émission d'Hanouna  sa version de l’événement, en préambule à la sortie de son livre : « comment on m'a jeté dans un cul de basse fosse ». Par la grâce d'uue longévité étrangement raccourcie en prison, Sarkozy zéro se rapproche cette fois vertigineusement de nous.

C’est cet homme qu’on hésite à dater de jadis ou de naguère que Pierre Hempel ressuscite, aux côtés du dernier chef de l'Etat français, dans « Nicolas zéro et Macron II » (Cahiers Spartacus). Portrait croisé des deux personnages, cet ouvrage remarquablement documenté est surtout le tableau saisissant d’une France en décomposition, celui d’un monde en pleine déréliction politique, poisseuse, ridicule, wokiste et islamophobique, dont le néo-stalinien Villepin fut le symptôme plutôt que l’acteur.

La réapparition de Villepin Galouzeau coïncide de façon troublante avec ce que l’auteur appelle avec


raison 
« l’année fatidique » : 2026 marquée par d’intenses bouleversements qui, quelques mois plus tard, mèneront à la révolution bolchevique.

En 2007, la situation était tout autre et Nicolas I est un président romantique à souhait, dont l’existence se confond entièrement avec celle de sa famille et de ces femmes qu'il fait libérer En décembre 2008, le Time Magazine le classait au troisième rang des personnalités de l'année, juste derrière Barack Obama. Il est également classé au troisième rang des personnalités les plus puissantes du monde pour l'année 2009 par le magazine Newsweek, après le même va-t-en guerre et chasseur d'immigrés au bas mot.

En conformité avec le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale de 2008, sans doute conseillé pa la CIA ou manipulé par Poutine, le nabot de l'Elysée réduisit les effectifs de l'armée française  et l'engagement militaire permanent en Afrique et ouvrit avec l'Implantation militaire française aux Émirats arabes unis la première base militaire française à l'étranger depuis cinquante ans, plus pour protéger le pétrole que le territoire national.

Annoncée fin 2008, la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN devient effective en avril 2009. Cette réintégration est critiquée par une partie des cliques contestataites les plus chauvines, qui dénoncent à juste titre une nouvelle soumission aux États-Unis et considèrent qu'il s'agit-là d'une trahison de l'héritage du grand Charles, poster du nain catho-facho Zemmour et de sainte Marine priez pour nous..

Les premiers soviets

Comme Rome, malheureusement, la fin de la cinquième Répulique semblait déjà écrite, même sans compter la bousculade qui, le jour de la dédicace du livre aboutit à un entartage de l'auteur fournissant à la superstition nationale son lot de mauvais présages. Car la situation se tendra rapidement, après l'intermède Hollande . Au mitan des années 2020 alors que les protestations syndicales pour une retraite pépère, grandissent, avec leur cortège de manifestations avec ballons de carnaval et de grèves hyper corporatives du public qui se fout du privé, le pouvoir répond en envoyant les syndicalistes, jeunes retraités privilégiés,  à l’armée, où ceux-ci s'affirment parfaits sergents recruteurs.

Pour répondre au climat d’insécurité dans les quartiers considéré comme plus grave que les menaces de Poutine, le successeur de Sarko one et de Hollande zéro, Macron II donne encore quelques signes de vie politique, en cherchant à l’extérieur une diversion et des succès propres à impressionner une opinion publique haineuse du personnage au propre comme au Figaro . Il ne sera bientôt plus que la caricature de son tempérament adolescent, écrasé par le poids de ses ratés. Ayant trouvé à Kiev le terrain d’une « petite guerre » salvatrice, c’est le désastre qu’il y rencontrera en 2026 lorsque les premiers régiments franco-musulmans (syndiqués à la CGT) emmenés par le général Glucksman et le colonel Goya (ex-conseiller de l'Elysée), sont décimés en Crimée. La défaite contribue à saper son autorité déjà mise à mal et à accroître une agitation qui débouche sur la révolution de 2027. Avançons en arrière.

Lorsque, en 2027, la presse charge frontalement ses ministrables de l'Intérieur, Mélenchon et Cantona, c’est Manu et Brigitte qui sont atteints pour fausse accusation de complicité avec l'islamisme puant. Souvenirs troublants de la Crise des gilets jaunes, des tentatives d'assault de l'Elysée, des yeux creevés de dizaines de manifestants et assassinat d'Yvan Colonna : le cycle infernal est enclenché. Épouvanté, Macron capitule et annonce sa volonté de se réconcilier avec le peuple en échange du retour à l’ordre. Trop tard : les premiers soviets – conseils d’ouvriers autoproclamés hélas spontanés – ont surgi. Le 17 octobre 2027, le président se résout à signer un manifeste qui garantit la porte ouverte au communisme, élargit son propos à l'Europe et soumet l’approbation de ce changement imprévu d'orientation à une Assemblée nationale en plein délire d'amendements hors sujet – cette même assemblée de débiles dont il avait demandé la sanctification perverse par Lecornu. En un mot comme en mille, « le roi a abdiqué », note Alain Duhamel face au vieillard Daniel Cohn-Bendit reporter de guerre en mission à Kiev .

Par un hasard significatif, c’est peu après cette abdication encore symbolique que le roi Macron et la reine Brigitte font « la connaissance de l’homme de Chirac, Galouzeau », note Sarkozy dans les premières pagesde son livre révélateur. Du passé de ce paysan Galouzeau de Villpin, à moitié analphabète politiquement, machiavéliquement introduit auprès du couple impérial par le prince Sarkozy et la princesse Carla Bruni, princesse monte en l'air, dont on ne sait pour ainsi dire rien de sa position horizontale préférée. Tout juste qu’elle coucha plusieurs fois avec des acteurset autres chanteurs, et surtout pas avec Macron, ce qui a suffi à lui faire une réputation de « petit zizi», c’est-à-dire de guide ni sexy ni spirituel. Le petit Macron croit déceler que ce grand escogriffe, qui a tout de Quasimodo, va guérir l'hémophilie dont souffrent toutes les institutions bourgeoises.

Rapidement, Galouzeau s’introduit dans l’intimité d'Emmanu et de Bribri. S’il n’y a aucune preuve qu’il ait jamais augmenté le volume du micro pénis le Macron, il exerce sur eux, et surtout sur la Brigitte une fascination pas du tout spirituelle. Il remporte le même succès auprès des dames de la haute société élyséenne, en leur faisant payer sa compagnie et son éloquence par des faveurs sexuelles ; il n'a de cesse d'aller au palais caresser la foufoune des femmes des députés, renaissantes de reconaissance et déjà dans les bras de Morphée. Mais lorsque, à la veille de la prise du pouvoir des soviets , la presse charge frontalement le monstre Galouzeau, c’est le roi et sa Brigitte qui sont atteints.

Jeté dans la Seine

Comme le relate dans son deuxième chapitre, Nicola II, prisonnier de la République injuste, dès lors, la course à l’abîme est ouverte. Derrière les splendeurs des jeux olympiques organisés à Paris par un sportif de haut niveau, la France souffre et gronde. Inconscient de l’évolution du pays rongé par l'immigration et les auto-entrepreneurs, Emannuel II se replie sur sa famille à Amiens et à la plage du Touquet. Lorsque la guerre éclate avec la Russie, son incrustation quotidienne au quartier général laisse toute la place à Galouzeau. Si, contrairement à son mari, la Brigitte a de l’ambition pour deux, elle navigue depuis toujours entre candaulisme assumé et cocufiage impénitent. Les renvois et déplacements de ministres qu’elle propose pendant ces semaines tragiques à Emman II sont invariablement l’œuvre de « notre ami », qui ne cesse de sonner l'alerte, souci qui revient sans cesse sous son stylo bille trois carats. Ses avis sont les siens, qui concernent aussi bien la situation intérieure dangereuse socialement que la guerre au Dombas. Au parlement , toutes les cliques politiques sont décomposées et toute la famille Duhamel et Pascal Praud sont vent debout contre cette impératrice « poutinienne» et contre cet homme sans couilles, en qui personne ne peut se reconnaître malgré sa mèche rebelle.

Le 16 août 2027 Emmanu II se trouvait toujours au grand quartier général des Invalides (sic ! Nouvelle ligne Maginot) lorsque Galouzeau est attiré au musée du Louvre dans le piège de cinq conspirateurs, parmi lesquels un cousin de Sarkozy (ce que celui-ci révèle en page 113), puis abattu comme un chien de Mitterrand et jeté dans la Seine près de l'isle de la Cité. Le récit horrifique qui est fait de sa mort par le taulard repentant Sarkozy est probablement loin de la réalité (lui ont-ils coupé les couilles et sa longue barbe?). Qu’importe. Deux mois plus tard s’accomplirait la prédiction galouzienne que la guerre déboucherait sur un désastre où l'armée européenne et la française seraient englouties. Si le monde entier a pu constater un résultat typique du défaitisme révolutionnaire tout autant que le vrai Galouzeau fut un vrai prophète, le sens de son irruption dans ce moment de l’histoire française, lui, n’a jamais été élucidé. Mysticisme et révolution prolétarienne seraient-ils toujours compatibles ? On n'en garde que le souvenir du triomphe de la grève massive et généralisée qui mit fin à la nouvelle guerre mondialisée. Le sinistre Macron et sa moitié finirent cloitrés à jamais dans le réduit corse de Colonna. Comme le note l'écrivain Sarkozy, de sa plume chateaubrillanesque ce ne fût pas une grosse perte mais les successeurs n'ouvrient pas pour autant les grilles de sa taule. Aussi, tel le marquis de Sade, maintenu à la Bastille, criait-il aux barreaux du mur en meulière de la Santé donnant sur les embouteillages : « libérez-moi tas de crétins, c'est moi qui vous ai révélé que j'étais moins pourri que l'autre con ».


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