« L'écologie
sans la lutte des classes, c'est du jardinage ». Députée LFI
en rupture avec ce parti
« Manifestation du 22 mars : le carnaval grotesque des antifascistes d’opérette ». JDD
« ...partir de cette réalité, celle qui nous a été transmise par les Françaises et les Français qui n’en peuvent plus des gens qui parlent à leur place sans jamais les écouter». Olivier Faure1
« L’immense étendue de ses connaissances superficielles lui faisait croire que sa science était profonde et précise. On ne pouvait prévoir la veille où son imagination le conduirait le lendemain. » (C'est ce que disait Reginald Bacon à propos de l'ivrogne Churchill, et qui peut s'appliquer à Trump aussi malin que lui)
Lire Mais où est passée la gauche arabe ? - La Libre
Pendant un siècle, depuis 1914 plus précisément, la gauche officielle, soutenant guerres nationales surtout celles devenues coloniales2 et intérêt national de la classe dominante participant aux gouvernements de la droite bourgeoise, ne fût qu'un faux ami de la classe ouvrière. Mais avec le réveil du prolétariat mondial à la fin des sixties elle ne pouvait continuer à jouer les marioles oppositionnels. Elle fût conduite dans les divers pays européens surtout à « vérifier » ses promesses au pouvoir. Avec l'expérience, plutôt accidentelle des années Mitterrand en particulier, la désillusion, électorale d'abord, sociale ensuite, convainquit non seulement d'infimes minorités révolutionnaires de la pourriture politique de cette gauche bourgeoise une masse grandissante des travailleurs, même ceux de l'aristocratie ouvrière des services publics, avec leur sécurité de l'emploi et une confortable retraite très anticipée par rapport à la moyenne.
Puis ce fût le tour (ou la parade) de cette gauche bourgeoise plus avenante pour les masses de se tourner carrément (mais subtilement) contre ce prolétariat qui ne l'aimait plus du tout. A la suite de nombre de sociologues (de gauche) une think tank vers la fin des années 1980 décréta, à la suite des anglo-saxons et des saxons US, la disparition du prolétariat autrement dit haro sur cette plèbe « ingrate » vouée à cocufier social-démocratie et confréries stalino-trotskiennes. On ne peut hésiter d'y ajouter l'effondrement du bloc de l'Est où le prolétariat ne joua aucun rôle noyé dans la publicité mondiale pour une retrouvaille bienheureuse avec la démocratie occidentale.
La crise économique également apporta son tribut à sa fausse rémission quand le prolétariat se dispersa dans de simples luttes corporatives entraînées par le syndicalisme collabo depuis des décennies, effaçant un peu plus sa nature dite révolutionnaire, sans redevenir le principal souci des classes dirigeantes. Les guerres locales se sont poursuivies un peu partout sans que le prolétariat y fasse opposition sauf par les quelques têtes du maximalisme marxiste classique, séparées du corps mais pas encore décapitées, qui défendent mordicus sa « mission » de plus en plus contredite par sa passivité et sa docilité idéologique.
Tout ne se passa pas comme prévu par les sectes maximalistes (et moi-même) : le prolétariat ne bascula pas vers une insurrection « de classe ». La petite bourgeoisie (si bien flattée et encouragée naguère par le sieur Raymond Barre) embraya sur cette « disparition » et pensa que son tour était venu de prendre la place. Elle se mit e effet à occuper le devant du terrain électoral avec des idéologies (pas négatives en soi) mais coupées de toute référence de classe : écologie, féminisme, démocratie participative, antiracisme, etc.
Cette orientation vint renforcer cette ambition traditionnelle des petits bourgeois, comme simples valets de la bourgeoisie : éveiller les ploucs des masses ouvrières, faire la leçon politique3 sur ce qu'il faut penser, morigéner comme la gauche bourgeoise au pouvoir le fît avec des accusations à objectif paralysante mais hors sol : « fasciste » et « islamophobe » tout contradicteur de cette doxa des petits bourgeois. Il faut noter que l'accusation de fasciste était déjà vieillotte à la fin des sixties mais compréhensibles puisque la fin de la seconde boucherie mondiale ne datait que d'une quinzaine d'années et que le fascisme était encore au pouvoir en Espagne, au Portugal et en Grèce. De nos jours, le populisme est multiple. L'extrême gauche n'est plus que l'extrême hystérie populiste stalino-écolo, hitléro-musulmaniaque et sans orientations crédibles ni du point de vue du capital national ni du point de vue historique du prolétariat ; elle n'est bonne qu'à faire du bruit et à recruter ces braves étudiants des vraies couches moyennes qui conçoivent la politique comme une religion, laquelle a toujours fonctionné par anathèmes et crucifixion de l'individu. Aucunement sur la base d'un raisonnement logique et conscient de qui et quoi mène le monde. Il n'y a d'ailleurs pas de discussion possible sur le sujet, comme c'était le cas pour le stalinisme et le nazisme. Celui qui contredit ou pense autrement est un mécréant. Point à la ligne. Ou au gibet comme chez les vrais nazis des cartels de la drogue4.
L'explication méprisant de l'antiracisme bobo ne se centre pas sur l'Etat, car l'Etat bourgeois ne peut pas être raciste vu ses énormes besoins en main d'oeuvre, mais vise implicitement « la montée du fascisme » dans le monde c'est à dire ces masses électorales ouvrières (et aussi certes la petite bourgeoisie commerçante et artisanale) qui se seraient laissées berner par les racistes d'un éternel « front national ». Ce qui est faux. Le RN a su simplement reprendre un souci, compréhensible, qui s'est répandu depuis des décennies : l'insécurité est particulièrement due à une immigration massive, formatée par une religion qui justifie le meurtre religieux.
Ce n'est pas nouveau cette liaison du crime et de l'immigration, et je l'ai écrit déjà il y a belle lurette, sauf que jadis cela n'avait pas une telle ampleur. On ne peut oublier par exemple la mafia italienne dans les années 1930. Attention je ne nie pas la normalité du recours à la délinquance voire pire pour les arrivées d'immigrés. La plupart des nouveaux arrivants sont maintenus dans la misère par l'Etat national antiraciste.Comme notre propre société ils contiennent des salauds.A cette différence près qu'ils sont désormais plus nombreux. A cette différence que la plupart des voyous immigrés sont soutenus par la gauche débile, et ces magistrats en effet de formation gauchiste, qui, plus souvent qu'on ne les en accuse, n'ont plus assez de place en prison pour y envoyer un nombre grandissants5, exonèrent les pires criminels adolescents et autorisent les malfrats prisonniers à renouveler le permis de séjour à la veille de leur sortie de taule. Le scandale des OQTF ne serait qu'une ignominie de l'Etat raciste. Orwell rougirait de voir une telle application de son nouveau monde hyper aliéné. Pas le prolétariat dans à peu près tous les pays. De ce constat lucide, et pas spécialement haineux (ce sont même souvent les populations locales qui portent secours aux migrants en dépit de la police), le RN s'est emparé effectivement à visée électorale, mais pas du tout à la manière fasciste. Au pouvoir il serait dans la même merde que les cliques ministérielles successives. En Italie « l'extrême droite » au pouvoir ne diabolise plus mais freine, et cela est plus intelligent. Le populisme version droite nationale, au plan social, est aussi désuet, c'est un remake du programme commun de la gauche antique. Il n'y a que les populistes gauchistes pour en avoir peur.
Démonétiser Le Pen et Mélenchon : une politique à risque
Les masses « invisibles », une classe ouvrière « inexistante » opposent abstention ou vote « facho » à ces crétins conseilleurs en interdiction de penser. Et elles font bien, souvent très dubitatives en plus sur l'après si toutefois ces cliques supplantent les autres au pouvoir, Quand même les journalistes bourgeois taxent les gueux d'adhérer voire de suivre les gentilles outrances du RN qui la joue modeste et victimaire en toutes occasions.
Tout est fait par les larbins actuels des financiers et des industriels pour empêcher les cliques petites bourgeoises de gauche et de droite de parvenir au pouvoir mais avec la méthode dictatoriale grotesque de Erdogan qui fait mettre en prison son principal opposant démocratique avec des fautes inventées, ou Tebboune qui n'emprisonne pas seulement politiquement le médiatisé Boualem Sensal mais des centaines d'opposants.
C'est la même méthode en France. Aussi bien pour la chasse au Sarkozy qui n'a tué personne (à part Kadhafi) et n'a pas plus magouillé que tous les autres présidents de la République. Opération pilotée par le centre gauche au pouvoir pour torpiller une renaissance de la droite. Idem avec l'accusation obsessionnelle contre la mère Le Pen qui, dans cette histoire concernant les assistants parlementaires n'a pas fait pire que tous les autres députés. Son éventuelle inéligibilité électorale du fait de cette magouille politico-juridique sera aussi scandaleux et mal accepté par les masses des gueux que le viol électoral des foules au moment du traité de Lisbonne. Bonne chose, mais pas au sens des collabos antifas gauchistes, mais parce que cette nouvelle ignominie préparera à nouveau l'obligation de descendre dans la rue.
Idem pour les campagnes odieuses contre Mélenchon et sa clique systématiquement, surtout par tus les journalistes de télé, tellement serviles que la plupart d'entre nous coupent l'image en voyant leur tronche. L'affiche du pitre Hanouna n'est pas plus antisémite que ma gueule quand je fronce les sourcils.Le pouvoir s'appuie alors sur les lobbies juifs et les journalistes nationalistes juifs (interdit de dire du mal de Netanyahou dans le Figaro) pour diaboliser Mélenchon avec une affiche interprétée à dessein : serait-il fasciste ? C'est lui qui l'a dit, c'est lui qu'il l'est !
Lamentable campagne ! Mélenchon n'est pas antisémite mais a pris le parti du Hamas présumé acteur pour refiler au peuple palestinien un nouvel Etat régional enclavé et ghettoïsé à nouveau. La propagande des fachos autour du criminel de guerre en chef peut compter sur Trump, Macron et leurs affidés du beau monde élitaire de la presse veule et des salons « socialistes ». On peut se demander par contre, contrairement au danger d'accession au pouvoir des « nazis » avec Bardella, qu'il s'agit d'une revalorisation, mais je ne trouve pas le mot, d'un Mélenchon en perte de vitesse, pour lui redonner une crédibilité suffisante pour tenir la dragée haute aux « fachos ».
Mais surtout en fin de compte de favoriser plus encore le chaos gouvernemental. Aux proches élections municipales il ne sera pas question de nous refaire le coup de l'union antifasciste qui a permis l'élection de plus de députés LFI que macroniens. Macron ne voudra pas être baisé une seconde fois. Là aussi la diabolisation de Mélenchon va se retourner contre la magouille macronesque vu que la petite bourgeoisie artisanale et la classe ouvrière se fichent de ce sponsor perpétuel, le mal antisémite, surtout destiné à soutenir l'Etat nationaliste juif. Dont les actions criminelles sont les vraies causes du regain de l'antisémitisme.
Une des clés pour rivaliser aux municipales avec les anciens amis antifas (le temps d'une élection foireuse) semble être trouver avec la campagne de peur face au nouvel Hiler russe qqui se prépare à une blitz kriege sur Paris. En effet, et c'est risible et pitoyable, une partie des couches moyennes petits bourgeoises se sont déclarées prêtes à épargner 500 euros pour un projet débile de renforcer l'armement franchouillard. Pas sûr que cela tienne longtemps la route. Surtout pour les diverses couches des gueux. D'abord, pour les couches petites bourgeoises, LFI se garde d'en appeler à l'union nationale, coincés qu'ils sont par rapport à une guerre locale terroriste qui ne donne pas envie aux prolétaires français de soutenir, mais qui a tout pour séduire les immigrés, leur base électorale en partie mais surtout idéologiquement pour les encadrer. Vu que l'appel à payer pour une guerre confuse, imaginaire et surtout « impayable (au deux sens), est une plaisanterie pour la classe ouvrière, historiquement anti-guerre, les maires Rennaissance risquent fort l'avortement politique complet.
Quant à la guerre en Ukraine les négociateurs russo-américains font des miracles ridiculisant chaque jour les va-t-en guerre européens (sauf les intelligents : Hollande, Espagne et Italie) aveugles au fait que la clique bourgeoise ukrainienne a perdu la guerre. Trump et Poutine apparaissent soudain au contraire comme des faiseurs de paix, déplorant sans rire des milliers de morts des deux côtés. Et Macron de se retrouver dans la pose de Hitler ! Luc Ferry a tapé juste en disant que cette histoire d'envoyer un contingent européen protéger les ukrainiens est une connerie inapplicable. Il a insisté, à mon avis très justement, pour dire que Trump est intelligent. Le projet d'installer des entreprises US en Ukraine et sur les lieux d'extraction des terres rares est le meilleur moyen d'arrêter Poutine, quelles que soient les autre concessions crapuleuses, injustes et de nature gangstériste.
Contre ces divers mensonges bourgeois puant et l'agitation débile de Mélenchon, il faut saluer les manifestations courageuses en fantastiques qui ont lieu en Israël, merci au peuple juif. Mélenchon a choisi les tueurs du Hamas et du 7 octobre, qu'il aille se faire foutre avec ou par Trump qui soutient la barbarie du criminel juif en chef !
« Ils marchent à Tel Aviv, à Jérusalem, à Haïfa, mais aussi dans toutes les villes d’Israël. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues du pays ce samedi soir, pour réclamer, encore et toujours, la libération des otages toujours retenus à Gaza, mais aussi pour s’opposer au Premier ministre Benyamin Nétanyahou et à sa politique de terre brûlée, faisant fi, jour après jour, du respect de l’Etat de droit et des piliers de la démocratie israélienne ».
NOTES
1Je dois constater ici que Faure a suivi mon conseil. Je l'avais hélé lors des olympiades près de Notre Dame : « Vous êtes l'otage de Mélenchon, barrez-vous au plus vite de cette clique ! ». A l'heure actuelle c'est le seul moyen en se séparant de la gauche débile, comme Mitterrand le fît contre la gauche colonialiste de Mollet, de reconstruire un PS crédible.
2Il est tragi-comique de voir aujourd'hui les lardons de cette gauche colonisatrice devenus « ennemis de l'intérieur » du gouvernement actuel pour se faire les porte-paroles des Etats dominants (qui colonisent eux en ce moment avec les mêmes actions terroristes que la bourgeoisie française jadis) lesquels souhaitent affaiblir aussi de l'intérieur ce pays. Depuis au moins cinquante ans c'est d'ailleurs la fonction de l'extrême gauche, au début avec le soutien aux mirifiques « indépendances nationales », donc soutien à 'URSS par les trotskiens et aujourd'hui soutien débile aux tarés du Hamas en vue de la création toujours plus totalement improbable d'un nouvel Etat islamiste. En confettis.
3Ce que Gilles Dauvé avait justement décrit dans les années 1970 et qui reste la tare de tous les militants des sectes politiques, y compris surtout LO et les groupes maximalistes. La plupart sont sociologiquement membres culpabilisés de la petite bourgeoisie et leur prosélytisme ne vise qu'à se déculpabiliser eux-mêmes dans leur rôle de saints. Le prolétariat n'a pas besoin qu'on lui explique sa condition ou l'horreur des guerres et de l'exploitation, mais qu'on lui parle comme un adulte qui a déjà fait les trois quart du chemin par lui-même. En ne fixant pas systématiquement des objectifs soit lointains et fumeux soit immédiats et noyés dans l'islamo-réformisme. Le seul vrai révolutionnaire sur la question de la religion, au-dessus des minables bigots gauchistes, reste le marquis de Sade.
4Lire l'article effroyable du Figaro : Au Mexique, l’horreur et la sauvagerie des cartels au «camp d’extermination» de La Estanzuela. Et si vous en doutez allez donc faire un tour sur les égorgements et massacres de familles entières sur les sites « inhumanity » (sic) et consorts. Le grand mensonge déconcertant n'est jamais décrypté : l'innocence des Etats à éradiquer ce fléau. C'est comme l'immigration massive incontrôlée, ces Etats sont « antiracistes » et peuvent compter sur la collaboration des populistes d'extrême gauche pour aller dans le même sens et se foutre de la classe ouvrière
5C'est au ,nom d'un humanitarisme hors sol que la gauche au pouvoir avec cette pauvre Taubira a fait cesser la construction de nouvelles prisons, et les premières victimes sont...les prisonniers eux-mêmes entassés comme des bêtes. Merci Taubira, seule ministre à ne pas fredonner la Marseillaise lors des parades ministérielles, preuve de son statut de révolutionnaire créole ennemie de l'intérieur elle aussi car en lutte dans les confortables salons « socialistes » contre un capitalisme dilatoire, qu'elle défend pourtant si bien dans sa posture parlenenteuse bourgeoise
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