Au pilori l'infâme!
Bis repetita après la
crucifixion de Quatennens
ou comment une diversion
peut succéder à une autre
L'impulsivité en politique n'est pas bonne conseillère. Le
député RN Grégoire de Fournas aurait pu faire son interpellation plutôt contre
un député...blanc car mettre en cause un noir sur n'importe quelle question
c'est du racisme. Notons en passant que ce type arrondit fort largement ses fins de mois avec le gros salaire de député car c'est surtout un plouc exploiteur viticole. Je suppute que la provocation ne vient pas de là où on veut
nous le faire croire. Pourquoi LFI ont-ils choisi de faire intervenir un de
leurs députés noir sur une question qui ne questionne pas spécialement les
noirs mais l'humanité ? N'était-ce pas plutôt que la simple interruption
du député RN, une façon de favoriser le racisme en faisant donc de la question
de l'immigration une question « noire » ? Et elle est noire en
effet la question, pas au sens de la couleur mais au sens de la manipulation et
de dévier des vraies questions. Pour se faire une idée de l'hystérie générale
qui a saisi tous les partis politiques bourgeois et petits bourgeois, il suffit
de lire l'édito du NPA, toute l'indignation feinte gouvernementale y est. Les
huissiers du Parle-ment ont eu beau confirmer que le Grégoire avait utilisé le
pluriel et que son concurrent LFI n'était pas visé personnellement, rien n'y
fît. L'infâme « tentait de se justifier », « le raciste n'a même
pas voulu s'excuser », toutes les gazettes en firent des tonnes, sans
oublier le répugnant Hanouna qui flatte systématiquement sa clientèle racaille
« anti-système » alors que lui est bien grassement rétribué par ce
même système.
D'entrée de jeu, je voudrais dire combien gouvernement, laquais parlementaires et journaleux sont ridicules, non simplement à mes propres yeux mais à ceux de l'opinion en général qui ne peut s'exprimer dans des médias plus totalitaires que Poutine. Les gens que j'ai rencontré secouent la tête. On sent un mutisme général tellement la connerie gouvernementale et oppositionnelle fait pitié, comme elle se dévoile si hypocrite à déformer ou dissoudre la réalité.
Le débat sur l'immigration s'annonçait âpre et sanglant.
Comment le gouvernement allait-il se sortir de ce miroir aux alouettes[1],
de ce puits sans fond ? En gros cela débutait de manière classique et si
simpliste:d'un côté les racistes qui veulent empêcher les migrants de venir
massivement travailler en France et en Europe, de l'autre les humanitaires
antiracistes relais des assistantes sociales politiques de toutes les fractions
de la gauche disparue. Le gouvernement annonçait des mesures plus restrictives
mais pas pour ceux qui veulent vraiment travailler, et éventuellement(quand
c'est possible la reconduite à la frontière des assassins et des violeurs.
Autrement dit du pipeau ! Comme l'opinion générale anonyme et sans voix le
considère avec affligeance. « Incident raciste », les députés
gouvernementaux quittent la salle avec fracas, Mélenchon, pourtant affaibli par
le même genre de détournement concernant son petit protégé rouquin, hurle avec
les loups gouvernementaux qui «ne reviendrons pas dans l'enceinte du Parle-ment
« tant qu'une sanction lourde n'aura pas été prononcée » contre le
vilain canard raciste et génocidaire !
LES MIGRATIONS UNE CHANCE POUR LE PATRONAT...ANTIRACISTE
L'interjection, au pluriel « qu'ils retournent en
Afrique » du député RN ne peut aucunement passer pour raciste aux yeux de
l'opinion silencieuse (surtout ouvrière). Imaginez 50 français dans une
embarcation légère sauvés par la Royal Navy au large de l'Angleterre, on
considérerait normal qu'ils soient rapatriés en France. Pourquoi est-ce
différent pour les pauvres africains ? A cause de la misère,
« héritée du colonialisme blanc » ? Pas seulement, ni à cause du
bateau « réchauffement climatique », mais parce qu'il y a une DEMANDE
PATRONALE ! Et cette demande pose question à plusieurs niveaux :
–
pourquoi y-a-t-il pénurie d'ouvriers (de base)
dans un certain nombre de corporations ?
–
Est-ce la simple cause de l'incapacité de
l'Eduque Naze à fournir le minimum intellectuel aux jeunes générations
actuelles ?
–
L'immigration joue-t-elle le même rôle de
complément pour le capital et de solidarité internationaliste pour le mouvement
ouvrier ?
–
quelles solutions au chaos ?
PENURIE D'OUVRIERS ?
Une étude résume assez bien le problème du patronat
antiraciste[2].
« L'étude dévoile d'abord que "sur le seul champ des offres déposées à Pôle Emploi en 2012, 116
000 recrutements ont été abandonnés faute de candidats et 215 000 offres sont
restées non satisfaites après trois mois d'annonce." Parmi les
secteurs les plus touchés, on trouve le tourisme, notamment les métiers de
l'hôtellerie et la restauration, mais aussi les industries mécaniques,
l’électricité, la maintenance, l’informatique, les métiers de bouche, la santé
et les aides à domicile. Dans notre secteur, les serveurs de cafés et de
restaurants sont les plus difficiles à recruter. En 2013, sur 66 446 projets de
recrutement, 30 632 ont été jugés difficiles par les employeurs, soit 46,10%.
Les employés de l'hôtellerie sont également en tension, avec 14 476
recrutements difficiles sur 29 970 soit 48,30%. La plus récurrente reste
l'inadéquation entre la formation des candidats et les besoins du marché,
invoquée par 82,5% des employeurs. Une problématique bien connue dans le monde
du tourisme. Certains métiers souffrent également d'un manque d'attractivité, à
cause de conditions de travail difficiles, d'horaires atypiques, ou d'une image
négative, comme c'est le cas dans l'hôtellerie et la restauration. Les territoires
peinent également à trouver des salariés, surtout en raison de "problématiques liées au coût élevé des
logements ou des transports, notamment en haute saison."
Les 10 métiers où les
difficultés de recrutement sont les plus élevées :Aide à domicile et aides
ménagères , 2. Serveurs de cafés, de restaurants, 3. Animateur socio-culturel
:4. Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine5. Viticulteurs,
arboriculteurs, cueilleur 6. Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles :7.
Cuisiniers8. Agents d'entretien locaux : 9. Ingénieurs cadres étude, R&D,
informatique10. Aides-soignants (médico-psycho, auxiliaire puériculture).
Vous l'aurez remarqué, 95 % de
ces métiers sont des métiers de merde, non pas qu'il y ait de sots métiers du
point de vue de la marche de la société, mais des métiers de merde parce que
méprisés par les bourgeois, sous-payés, qui favorisent les attitudes de
persécutions par les petits chefs ou les petits patrons (de merde). ET donc ce
n'est pas principalement parce qu'ils sont sous-payés comme syndicalistes et
petits bourgeois les plaignent mais parce que ce sont des boulots où l'humilité
devient humiliante ! On pourrait d'ailleurs que notre gauche bien-pensante
et antiraciste pense qu'n puisse naturellement réserver ces emplois « de
merde » aux migrants et aux noirs en général, et comme quoi, au fond, ils
sont plus racistes que le RN !
Une autre question qui découle
de la première et apparaît plus intéressante au-dessus de la cour d'école
parlementaire et qu'on évite de mettre sur la table. Bien sûr on est tombé sur
nombre d'articles décrivant le spleen des ingénieurs qui méprisent le travail,
qui songent à s'évader dans leur résidence secondaire te quelques heures
par jour pianoter pour un patron sur ordinateur. Mais ce refus du travail de
merde, généralisé dans la classe ouvrière, doit être pris en compte plus
sérieusement que les états d'âme des bobos romantiques. Le refus du
travail...aliéné de la part des masses de prolétaires s'est manifesté pour la
première fois au niveau historique (car jadis dans le mouvement ouvrier le
travail avait un aspect honorable voire respectable jusqu'à ce que le
stalinisme le sanctifie) à la fin des années 1960. Des groupes gauchistes comme
Potere Operaio en avaient fait leur cheval de bataille dans d'un point de vue
encore petit-bourgeois. L'abrutissement au travail répétitif, si bien démontré
dans le film d'Elio Petri (La classe ouvrière va au paradis), avait pour
conséquence que les ouvriers poussèrent leurs progénitures à faire des études.
Un enseignement plus poussé et plus long
accompagnait d'ailleurs les modernisations successives du capitalisme qui avait
moins besoin de manœuvres mais de plus d'employés de bureaux, d'ingénieurs, de
profs, etc. Mais le retour de bâton est vite venu, et, en milieu ouvrier le
must est devenu : fuir e travail manuel méprisé et mal payé et humiliant.
Le bleu de chauffe n'était même plus le stade suprême du marxisme-léninisme,
lequel s'est reconverti en antiracisme et en stalino-féminisme. Un antiracisme
d'ailleurs raciste et un féminisme débile.
Or la majorité des enfants
d'ouvriers ne réussissent pas dans les études. Un million d'élèves au moins
sortent chaque année de l'Eduque Naze mais sans diplôme. La reproduction des
inégalités sociales est donc assurée. Mais voilà que ces sans diplômes ne
veulent pas pour autant s'incliner dans des travaux où ils savent qu'ils seront
méprisés et maltraités. Vendeur de came est la première porte de sortie,
surtout pour les fils d'immigrés, pas jolie-jolie comme alternative avec tant d'autres
trafics en tout genre, mais qui peut
rapporter gros. La majorité, français ou immigrés va trouver plus normal de
faire durer, même si c'est aussi mal payé, le chômage ou les minuscules aides à
une réinsertion de plus en plus impossible.
Le problème est que ce rejet
des travaux les plus aliénés ne s'accompagne pas d'un regain de conscience de
classe mais favorise la démerde individualiste. Les vrais révolutionnaires ont
raison de maintenir que la conscience de classe réside surtout dans le milieu du
travail, mais on verra que même dans ce milieu cette conscience peut
disparaître. La pose anticapitaliste ne garantit pas qu'on est un vrai
révolutionnaire contre le système ni, surtout, capable d'envisager son
remplacement. Pars conséquent, le fait que la bourgeoisie embauche des migrants
sans défense, confirme que ces boulots n'étaient pas « pour moi français
de souche », que je méritais mieux qu'on me foute au chômage et qu'on ne
m'offre pas d'emplois dignes !
Pourtant c'est bien le
capitalisme qui détruit l'honorabilité de tous les métiers sous le règne du
salariat inique, qui généralise des emplois bureaucratiques et franchement
inutiles tout en favorisant un massif travail au noir avec un total mépris de
milliers de migrants tenus en otage une fois débarqués en Europe ou en Arabie
Saoudite (ou de nombreux prolétaires ont été tués pour la beauté olympique
bourgeoise).
Donc, encore une fois, le refus
du travail n'est pas révolutionnaire s'il est confondu avec sa seule
exploitation.
QUAND LE SYSTEME SE DEVOILE AUX
YEUX DE TOUS
La limite de l'antiracisme
patronal est atteinte lorsqu'il constate « une immigration trop peu
qualifiée » ; cette considération faisait aussi partie de la
pantalonnade gouvernementale proposant « un choix » de migrants
qualifiés » (rêve!). Les sociologues gauchistes peuvent tenter de voiler
la réalité mais l'immigration qui
arrive habituellement en France n'est pas nécessairement la plus à même de
répondre aux besoins de l'économie. Si de nombreux étrangers arrivent chaque
année sur le territoire, très peu y viennent pour de strictes raisons
économiques ou pour remplacer les français au travail. Les motifs d'admission
des titres de séjours l'attestent. En 2019, 39.000 titres ont été délivrés pour
des raisons économiques contre 91.000 pour motif familial et 90.000 pour raison
scolaire et universitaire. Venir pour mener des études en France est la
meilleure porte d'entrée du territoire, puis il suffit de passer des diplômes à
la con comme celui sur le tourisme, pas bien compliqué, pour arguer de rester
enseigner ou « animer ».
De plus, vu le faible niveau scolaire de nombre
d'arrivants... ils vont rejoindre les refuseurs du travail ingrat pour toucher
le chômage, avec un gouvernement démagogue antiraciste qui assure qu'il va se
démerder pour trouver des « solutions d'emploi » pour les étrangers
déjà présents en France ; et moi, franchouillard raciste, je m'indigne
qu'on ajoute ces derniers arrivés « incompétents » (comme moi) à ma
queue à pôle emploi. Conclusion d'un enquêteur : « En résumé, faire venir de la main-d’œuvre étrangère
s'avère une solution en trompe-l’œil qui permettra de soulager les entreprises
sans pour autant prendre à bras-le-corps la vraie nature du problème des
tensions de recrutement »[3].
Parce que ces « tensions de recrutement »
reflètent quand même, et paradoxalement, un refus croissant de « se
sacrifier pour le système d'exploitation », même inconscient, même rendu
plus dissolvant et complexe grâce à l'antiracisme. Les arrivants en plus
bourrés de superstitions comme jamais ou ficelés par l'idéologie islamique,
sont encore moins enclins « à croire » à une conscience de classe.
LES MARCHANDS D'ILLUSIONS QUI VISENT A DISSOUDRE LE PROLETARIAT
Avec ma troisième question - « L'immigration
joue-t-elle le même rôle de complément pour le capital et de solidarité
internationaliste pour le mouvement ouvrier ? » - nous irons au fond
du sujet, qui est bien plus qu'une manipulation mais une mystification des
idéaux les plus chers du mouvement ouvrier : solidarité de classe,
internationalisme au-delà des races ou des origines.
Sur le plan économique le travail des migrants n'est pas
vraiment indispensable au capital, il lui est utile accessoirement pour les
emplois de merde, ce qui reste périphérique. Certes la nounou africaine à
Neuilly est adorable, serviable et tout, mais ses enfants n'iront jamais se
mêler aux blancs bourgeois à Jean de Sailly.
L'utilité de l'immigration est surtout idéologique. On
sert d'abord systématiquement une morale interclassiste, l'antiracisme qui
prouve chaque jour que les ouvriers « blancs » sont des beaufs
racistes grâce à la démonstration des petits bourgeois trotskiens et de nos
maîtres à penser mélenchoniens ; il faut noter au passage que l'idéologie
stalinienne était basée sur la culpabilisation morale et la menace de l'enfer
capitaliste pour celui qui voulait penser par lui-même et à refuser d'obéir aux
ordres des petits chefs de parti. Héritage putatif de nos moralisateurs
antiracistes et stalino-féministes.
Le débarquement de la misère ne peut que choquer tout le
monde, y compris les racistes, et cette errance a été d'abord causée par les
pillages colonialistes, qui continuent et surtout par des grandes puissances qui
se vantent de n'avoir jamais été colonialistes. Deuxièmement, avec cet
humanitarisme dégoulinant, le Capital cache le plus grave, il est et a été incapable de développer
économiquement et industriellement les zones les plus déshéritées de la
planète, arguant que les rétifs aux fuites massives de la misère africaine, en
communion avec les clowns LFI et NPA, sont la cause de cette misère.
Raisonnement certes antiraciste mais si poutinien !
Les particules de la gauche disparue ont pour fonction
d'encadrer (illusionner) les nouveaux arrivants, en les accompagnant auprès des
services sociaux ou en les racolant dans leurs syndicats. En réalité le migrant
se retrouve le plus souvent seul et reste démuni. C'est le même genre de
campagne « humanitaire « que les parents gauchistes, activistes façon "extension rebéllion", menaient
pour les immigrés des années 1970, mais une fois les lumières éteintes, les
« braves » immigrés étaient abandonnés à leur sort. Là où le passeur "clandestin" échoue (s'il n'a pas lui-même perforé le bateau gonflable) le passeur "humanitaire" officiel (rétribué par l'Europe "humanitaire et antiraciste") réussit; sauvés de la mer les pauvres bougres ne seront pas sauvés du chantage capitaliste. Toute obtention de papiers légaux sera soumise au bon vouloir du patron, si un patron "a bien voulu" l'embaucher; et ce sera encore le cas même si Darmanin a promis de supprimer ce chantage. Pour obtenir des papiers légaux c'est la galère sans fin. Pire, une bonne partie d'entre, après certes avoir reçu couvertures et vibres, puis des cours de langue, et contrairement à ce que dit l'extrême droite, se retrouvent errants sans un sou, à la rue, sous les ponts de Paris ou à traîner dans l'espoir d'un larcin pour survivre.
C'est au niveau du quotidien, le plus important, que les dégâts de l'immigrationnisme bourgeois sont les plus néfastes. Il aboutit à détruire la classe ouvrière en remplaçant l'internationalisme par un antiracisme qui devient l'idéologie humanitaire de référence, qui ne peut être défendue que pas des bourgeois éclairés puisque les ouvriers blancs sont racistes. D'ailleurs le terme de crétin à l'encontre de l'ouvrier blanc a été remplacé par impulsif; c'est le mot prisé par les petits bourgeois pour effacer tout contradicteur de sa morale capitaliste.
Un autre univers est inventé avec les histoires de mixité sociale, de multiculturalisme, voire de créolisation. Bien sûr pour "faire évoluer" les "impulsifs" on va procéder à un saupoudrage de la population noire qui est vécu comme une intrusion utopique,
chaque village devrait avoir désormais son quota de noirs en vertu d'une devise
trilogique hypocrite inscrite au fronton des édifices bourgeois (sans doute pour extirper le racisme de nos
campagnes) ; et ça ne marche pas ! Des familles de noirs n'ont pas
fait de vieux os en Seine et Marne et en Lozère. En Bretagne des villageois ont protesté, hélas pour eux soutenus par les méchants fachos. On trouve une plus grande
concentration de noirs en région parisienne et dans les grandes cités
régionales. Une plaisanterie, certes exagérée, dit que Paris est désormais la
principale ville du Mali, au-dessus de Bamako ; on peut le penser
lorsqu'on se promène dans le dix-neuvième. En soi cela ne me pose aucun
problème, il faut constater souvent que les noirs sont mieux vus que les arabes
et qu'ils conquièrent assez rapidement l'empathie avec leur chaleur humaine.
Mais pas que. Je prends le métro parfois, et, à chaque fois, par exemple si
nous ne sommes que quelques blancs, je remarque une grande solidarité entre les
personnes noires et considérations, tandis que nous les méchants blancs on ne
nous regarde pas voire on est toisé. On dira mon observation impressionniste,
voire raciste, et je m'en fous. En plus dans les transports en commun, noirs
comme blancs, enfants comme adultes personnes ne fait plus attention à personne
qu'à son portable. Mais il subsiste un sentiment d'étrangeté : que j'aille
au resto, faire réparer ma voiture ou faire mes courses je ne vois plus que des
employés noirs, certes compétents, aimables, et que je respecte, mais
pourquoi ? Et les vigiles, tous noirs, pourquoi leur réserver ce type de
protection ? Parce que si un vigile est blanc et qu'il rabroue un jeune
voleur noir, il se fera rapidement traiter de raciste !
J'ai déjà évoqué par ailleurs un autre aspect, plutôt primordial dans la perception commune des problèmes sociaux et criminels lié à une immigration "mâle": l'irresponsabilité de la bourgeoisie antiraciste de faire venir des masses d'hommes sans femmes, méprisant ainsi des besoins sexuels humains, comme son indifférence (et celle de ses islamo-gauchistes) face aux quotidiennes agressions sexuelles de la "femme blanche" et même au viol de femmes immigrées; comme on peut le lire dans la presse chaque jour, le scandaleux fait partie du quotidien, par exemple "encore tel soudanais" violeur multirécidiviste qui a récidivé à sa sortie de prison puis est relâché à nouveau parce que son pays d'origine se refuse à le reconnaître (ce chaos est lié volontairement au marchandages avec des pays fournisseurs de ceci et de cela, quand les salaires versés en France servent aussi au pays étranger), je ne peux développer sur le sujet ici; les dits faits divers sont bien sûr liés à une partie de l'immigration, et que les élites croient, en le niant, abuser le bon peuple, est sidérant de médiocrité.
C'est dans le cadre du travail que les choses sont plus
graves. La majorité des migrants de couleur ou pas sont employés dans de
petites entreprises, chez le beauf artisan, dans la restauration exploiteuse à
clientèle bobo, dans le bâtiment. Des lieux qui ne sont pas les endroits rêvés
pour développer une conscience de classe. Ils restent interdits d'embauche dans
les réservoirs à syndiqués hautains des « services publics » et
autres administrations, même si un effort de panachages est effectués par les
directeurs antiracistes pour embaucher ceux de la deuxième ou troisième
génération.
Le découpage des embauches en plus est soigneusement
délimité et programmé. Par exemple dans le bâtiment sont utilisés des
travailleurs turcs saisonnier non destinés à parler la langue française, et
qui, une fois le travail terminé retournent au pays, à la manière bananière
allemande. Aucun contact possible avec nos propres ouvriers. Les petites unités
de production, du commerce ou du nettoyage n'ont jamais été des lieux
favorisant la lutte de classe face aux tout nouveaux patrons si soudainement
« antiracistes ».
Enfin tout le « combat antiraciste » qui affiche
un désir effréné de « réussir l'intégration » de nos frères en
humanité, se retourne en lutte hypocrite visant à faire croire que le
capitalisme serait porteur d'une justice possible, et, comme la gauche
réformiste le proclamait naguère (pour « sauver le niveau de vie »)
« sauver l'intégration de l'immigration fusse-t-elle massive et
désespérée ; notons qu'il est facile d'être immigrationniste total en
opposition, mais une fois au pouvoir ces hâbleurs font comme la droite et
Macron ; cf. Obama aux Etats-Unis qui a procédé à beaucoup plus
d'expulsions que ses collègues successifs à la Maison blanche (sic).
La ghettoïsation des travailleurs multiraciaux - le
renforcement des communautarismes, la charité désordonnée et parfaitement
cynique (et sélective, et pleine de chausse-trappes des migrants) -
flingue toute conscience de classe, détruit tout réel internationalisme
au nom de ce cosmopolitisme éclaté, mou et incohérent, qui élève la charité au
rang de la principale qualité capitaliste.
De solution il n'y a point. C'est le chaos. Mais la
bourgeoisie sait régner par le chaos et un des principaux carburants du chaos
est l'antiracisme officiel et gauchiste. L'idéologie humanitaire a ceci d'indiscutable qu'elle permet de jouer avec le reproche à un colonialisme toujours présent, qui a pillé l'Afrique, de ne pas vouloir continuer à piller, non pas les matières premières, mais les ressources "humaines". Tout ;le monde sait que le capitalisme moderne a empêché le développement nationalo-industriel d'une série de pays artificiellement créés tardivement au nom d'une libération nationale les ficelant à tel ou tel impérialisme dominant. Quant à la solution agitée, pour tarir les flux de populations et prétendre aider à la lutte contre la pauvreté - L'aide au pays du Sud - ce n'est qu'une sinistre plaisanterie. La plupart des pays du sud sont cornaqués par des gouvernements dictatoriaux et corrompus qui détournent toute aide "humanitaire" à leur profit.
En effet il n'y a pas d'autre solution que le chaos dans ce système capitaliste et mieux encore sa capacité à voiler les causes du chaos en détruisant toute conscience de classe.
•
[1]Dans une certaine imagerie populaire
africaine, Paris ne représente pas moins que le paradis terrestre ; le
lieu de concrétisation de toutes les idées de bonheur. C’est la panacée de la
misère. Que de rêves pourtant se sont brisés contre ce miroir aux alouettes ! — (Jean-Marie Mollo Olinga)
[3] « Mieux, les
employeurs semblent prêts à signer des contrats durables. Plus de la moitié des
recrutements sont envisagés en CDI ou CDD de 6 mois ou plus (+12 points),
essentiellement pour remplacer un salarié après un départ ou afin de lancer une
nouvelle activité. Parmi les métiers qui vont recruter : ceux des services aux
particuliers comme les aides ménagères ou les aides à domicile, les animateurs
socio-culturels, les serveurs de café, les employés de l'hôtellerie. Pour les cadres, ce sont les profils ingénieurs, R&D
notamment dans le domaine de l'informatique qui ont le vent en poupe. Dans son
dernier Guide des secteurs qui recrutent, le CIDJ a ainsi recensé 60 secteurs
porteurs et 280 métiers qui recrutent. Le hic, c'est que
beaucoup de ces jobs ne passionnent pas les foules : conditions de travail trop
difficiles, déficit d'image ou rémunération trop faible comme nous l'avions
déjà écrit dans une enquête publiée en 2013 par Capital. Et quand il s'agit de
boulots plus en vogue, ce sont les profils qualifiés qui manquent. "Les
jeunes ne sont pas formés aux bons métiers, ce qui entraîne une inadéquation
entre les offres et les profils sur le marché", constate Isabelle Bastide,
directrice de Page Personnel, l'un des plus géants du recrutement en France.
Résultat : 60% des recruteurs peinent à embaucher. Pire, plus de 277.300 ont
carrément préféré abandonner leurs recrutements, faute de candidat ».
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