"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mardi 31 mars 2020

COVID-19. Polémique des charlatans VRP des labos : mourir peut attendre !


Qu'il n'y ait pas encore de révolte frontale contre le mensonge d'Etat refusant de reconnaître sa responsabilité criminelle dans l'absence de protections contre une épidémie de l'ampleur du Covid-19, découle de la situation épidémiologique où le confinement est une première solution de bon sens, mais temporaire et contre productive pour la survie de l'économie du marché capitaliste. Cela ne signifie pas pour autant que la classe dominante ne vive pas dans la crainte des réactions ultérieures des « humbles » (Redeker) ni qu'elle n'espère les canaliser comme simple « ressentiment populaire » à la manière des « méprisables » gilets jaunes ou autres enclins au « souverainisme » coupable. Les cancres de Médiapart nous alertaient à la fin 2019 sur l'arrivée du virus fasciste, mais c'est le coronavirus qui est venu ridiculiser le mensonge gauchiste alarmiste.

C'est la première fois, dans l'histoire de France, depuis au moins la guerre de 1914 que la bourgeoisie met en danger des millions de gens en mentant dûment et sans vergogne, qu'elle appelle à se confiner (avec un enfermement de type hitlérien!) mais en même temps à se rendre au travail, en délaissant cette peur au ventre qui n'est que poison de souverainistes ou brexiters, bien entendu pour ne pas parler de traîtres au bon profit de l'Europe des patries. C'est la première fois qu'on lance autant d'injonctions à la population et qu'on sermonne avec des gestes barrage dignes d'une cours d'école, en faisant lanterner « avec méthode » sur les possibilités de se soigner avec d'autres moyens que ceux des grottes du moyen âge. La population civile reste privée de masques. Il est interdit d'en vendre. De nombreuses entreprises, une partie de la poste est "en retrait" parce que les patrons ne sont pas fichus de protéger les professions exposées de la principale classe au front, la classe ouvrière. Le pouvoir choisira toujours l'ordre, même s'il faut laisser crever une bonne partie de la population, contre la protection des travailleurs. La hiérarchie de la Poste vient de refiler 300.000 masques aux flics plutôt que de les remettre à ceux qui travaillent réellement.

AUX ORIGINES DE LA CABALE CONTRE LE DOCTEUR RAOULT

Sur son blog, Laurent Mucchielli, comme je l'ai déjà signalé, répercute la contribution de Ella Roche qui décrypte en détails la cabale et les manoeuvres répétées des lobbies pharmaceutiques qui gouvernent aussi Macron et son sous-fifre borné Salomon devenu insupportable pour la population tous les soirs (il fait penser à Mussolini1). Raoult est aussi un charlot omnipotent, sans l'humilié qui distingue les grands découvreurs; au fond il ne fait que piquer les découvertes des médecins chinois et joue à la starlette; son seule mérite restera probablement d'avoir mis un pied dans la fourmilière des impotents mandarins. L'affolement normal de la population en a fait trop vite "notre héros" pour tous les ignorants obscurantistes qui pullulent sur les réseaux sociaux.
 En 1914, on envoyait les masses d'ouvriers et de paysans à une guerre « courte et joyeuse ». En 2020 le masque de protection était inutile pour les millions d'humbles, selon les experts médicaux que personne ne devait contredire sur les plateaux de télévision. Puis les mensonges de l'Etat escargot se sont focalisés contre une solution proposée en urgence par ce docte docteur rocker vantard de Marseille, la chloroquine (mais associée à un antibiotique et en milieu hospitalier) : il avait officié sans LA METHODE. La méthode on en parlait depuis des semaines : vous attendrez bien un an ou deux avant que nous, savants et oligarques de la médecine nous nous soyons concertés gravement et en prenant notre temps pour délivrer le label « certifié conforme par une noria obscure de carabins scientifiques ». Ce qui était clairement se ficher du monde, en tout cas de l'angoisse généralisée qui saisit alors la population au vu de l'inconsistance des premières déclarations médicinales doctes et omnipotentes, mais erratiques. Toute la morgue bourgeoise avançait sa bedaine pour conchier le bon peuple des minus « invisibles » et de peu d'importance humaine comparée à la santé économique du pays.
Chaque jour qui passe, Le Parisien, l'AFP, l'agence du médicament, le moindre toutou toubib de province assène, « avertit » que « les traitements testés contre le Covid-19 pouvaient entraîner des effets indésirables graves et ne devaient « en aucun cas » être utilisés en automédication, alors que trois décès potentiellement liés à ces traitements ont été signalés ». Les trois décès cardiaque potentiel c'est bien sût la fake new gouvernementale la plus radotée. C'est comme pour les masques, ça ne sert à rien, puisque le gouvernement le dit. On devient livide quand on apprend que, seulement ce jour une étude à Angers est lancée non pas pour soigner mais pour « clore le débat sur la chloroquine » et seulement mercredi prochain ! Résultat dans des semaines, par le mandarin Vincent Dubée du CHU d'Angers et l'étude se nomme Hycovid, de quoi être livide. Seulement maintenant ? Alors que cela dure depuis des semaines et qu'on nous avait daubé avec une étude européenne en cours ! De plus la première fois dans l'Histoire qu'une étude médicale est lancée pour « clore un débat ». Il faut dire que le débat est étrangement infecté. Incidemment, j'ai noté une anecdote sur la chaîne parlementaire, d'une vieille journaliste du journal le monde, qui raconta que, dans les années 1990, dans la rédaction de ce journal, ils étaient priés de ne pas utiliser dans leurs articles les notions de classe et de clique. Intéressant. Vraiment intéressant au moment où cette classe, qu'on disait disparue, réduite à quelques 5 ou 6 millions de cols bleus sans importance et sans diplômes, noyée sous couches moyennes et encravatés, permet à toute la société de vivre et même de survivre ! On a tout fait pour lui mettre la tête sous l'eau et voilà que les classes dominantes lui crient « au secours », la diplôme en « héros du quotidien » et la fait applaudir tous les soirs du balcon, et se complaît en merci répétitifs et onctueux. Des merci, j'en ai donné à mon chien et il en est crevé.

DAMNED ! Le Covid-19 est, politiquement, un ami des exploités et des milliers de morts en sursis. Le prolétariat a déjà vomi tout le personnel politique depuis des années, il peut légitimement vomir à leur tour experts, économistes et scientifiques à la noix, plus carabins masqués, pourvoyeurs des mensonges d'Etat. Ce sont d'ailleurs les mensonges économiques répétés des « experts » britanniques qui ont poussé à la révolte du Brexit, sauf qu'une autre révolte sourde est en train d'être planétaire. Les révoltes dans les pays arabes l'an passé ont été amplifiées parfois par de fausses rumeurs (mais surtout de vrais mensonges d'Etat) et on a exagéré l'impact des réseaux sociaux pour la généralisation d'une révolte consciente. Si le virus continue de semer des ravages et de déshabiller mensonges et impuissance gouvernementale (il faut sauver l'économie capitaliste pas la vie) les conditions seront réunies pour une généralisation mondiale de la conscience de la nocivité du capitalisme d'Asie en Europe. Rappelons-nous du slogan « Oeil pour oeil » repris par les manifestants de Hong-Kong en dénonciation d'un tir de police qui avait provoqué l'énucléation d'une des leurs, faisant très fortement écho aux plus de vingts éborgnés par les flics français.

COMMENT FAIRE SORTIR LE PUS DE LA REVOLTE ?

La révolte reste sourde, confinée (en effet), de portée limitée comme toute révolte en général, ne peut pas encore éclater, restant confinée comme nous dans un confinement carcéral trop oecuménique. La situation que nous subissons tous n'est pas une guerre mais le vaste hôpital de la charité publique où tout le monde s'affole et où la hiérarchie est anxiogène et inapte. On n'en est pas encore à des émeutes de la faim pour le jour où routiers et caissières cesseront de nous approvisionner nous heureux sédentaires de l'arrière, mais des pharmacies, des voitures d'infirmières sont de plus en plus cambriolées pour y récupérer, ni argent ni drogue, mais des masques ! La première grande livraison de dizaine de millions de masques chinois à Orly nécessite l'envoi d'une importante protection policière pour une marchandise posssiblement douteuse !2 Les entrepôts de masques doivent être sévèrement gardés jour comme de nuit !
Trois constats, les gens ont peur et sont prêts à faire n'importe quoi, et deux la parole mensongère de l'Etat sur les masques « inutiles » est désormais carrément bafouée et considérée comme criminelle, et de trois, « la solidarité nationale » s'est dégonflée comme baudruche.

En général les révoltes historiques éclatent quand les classes dominantes ne s'y attendent pas. L'hôpital France si pathétique, en sera-t-il le prochain champ de bataille ? Des révoltes peuvent se produire par suite de fausses nouvelles (de tout temps il y a eu des fake news même sans internet). Elles peuvent se produire face à une hausse inconsidérée des prix, comme dans le cas de la jacquerie en veste jaune. Elles se produisent et se généralisent à partir de la question économique, des crises de subsistance mais en lien avec une question politique; c'est le cocktail explosif indispensable ; c'est le cas tout au long des siècles passés, c'est le cas en Russie en 1917 (la paix et le pain); c'est ce qui est en train de se produire en Italie du sud, avec le début de pillage de magasins pour ceux qui n'ont plus une tune.
L'imprévision des Etats est une condition à de telles explosions, en particulier la carence à prévoir les conséquences de décisions brutales, même motivées par des soucis budgétaires ; en 1848 la fermeture des Ateliers nationaux3, qui ne servaient plus qu'à fournir un travail inutile, entraîne la fameuse explosion révolutionnaire qui a mis le prolétariat au premier plan de l'histoire moderne, réveillant pourtant une peur ancienne des classes dominantes... au seizième siècle les travailleurs industriels étaient déjà considérés comme plus dangereux pour la paix sociale que les travailleurs agricoles, car ils devenaient soudain nombreux et se coalisaient en période de chômage4.

Les périodes révolutionnaires touchent toutes les classes et, en général ; c'est la petite bourgeoisie qui se porte à leur tête, avec ses avocats. Mais le jeu entre les classes est fluctuant. Dans les jacqueries, des féodaux purent pousser les paysans à se révolter, d'autant plus que la révolte ou la barricade ne débouchent pas en soi sur une révolution. Les oppositions actuelles au gouvernement Macron ne sont que des figurants sans relief et les syndicats des laquais avec plumeaux bleu-blanc-rouge. Le petit moustachu de la CGT peut bien appeler à la grève, elle restera confinée mais il espère qu'on imaginera qu'il fait partie des révoltés. On devrait miser aujourd'hui sur un soulèvement de la population civile face à l'Etat des banquiers et des trusts pharmaceutiques, de l'aide-soignant au boueux, du routier au flic, du cadre à la caissière. Ce n'est pas gagné car, à terme, le confinement exaspère la violence parmi les populations, ici des femmes sont brutalisées par leur mari, là on s'affronte dans les quartiers « ethniques », on veut y tuer pompiers ou flics...

La véritable infection est politique, comme le fait remarquer cette amie, médecin, dont je joins la lettre plus bas.

DES SOLUTIONS NATIONALES... FACE AU VIRUS  « accélérateur de l'histoire » ?

La soumission des intérêts financiers à la mondialisation a conduit, en France, les gouvernements bourgeois successifs à tout vendre à l'encan, surtout à la Chine, moyens de production en particulier de la plupart des médicaments, ce qui est un non-sens pour un pays aussi important que la France, du point de vue médical, industriel et rationnel. Dans le même esprit, pour combattre la famine et protéger le faible potentiel industriel du pays, Lénine, à la suite des conseils de Trotski, avait proposé la mise en place de la NEP, provisoirement ; ce qui lui valut la critique de tous les ultra-gauches anarchistes et maximalistes rêveurs. La démarche de Lénine n'était nullement animée par le souci national mais social dans une zone délimitée par la force des choses où l'Etat reste partout avant tout national. Il n'existe pas et il n'existera jamais un super Etat international jusqu'à la révolution internationale, si celle-ci doit avoir lieu.
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Affublé de la charlotte, Macron a proposé de lancer des « grands travaux »... usines de production à outrance de masques, etc. d'ici à la fin de l'année. Cette décision prise dans l'affolement ne remédiera pas au désossement industriel de la France opéré sous l'impulsion des précédents gouvernements tous otages des financiers sans scrupules ; Stavisky était un petit rigolo à côté de nos grands bandits anonymes.

La maigre opposition de gauche bourgeoise propose de RESTAURER L'AUTORITE DE L'ETAT NATIONAL « gaulliste ». Le guru des quatre ou cinq députés de LAFRANCEINSOUMISE, Mélanchon s'en est vanté, mis en vedette par la télé gouvernementale BFM. Pâle copie de Marchais il a proposé de restaurer la planification gaulliste,en associant les mafias syndicales pour ranimer les PME mortes, produire des masques, etc. Le redémarrage de la production nationale, l'association des syndicats à une nouvelle planification nationale, voilà de quoi faire concurrence à peu près sur le même terrain au souverainisme et à Marine Le Pen. En bon néo-gaulliste néo-colonialiste, Mélenchon a proposé une production massive à destination du monde francophone, l'Afrique en particulier, qui aura bien besoin de masques sous peu.
L'autre aile bourgeoise, plus ou moins issue de la gauche, le parti écologique de Jadot, qui croit avoir le vent en poupe, indique s'inspirer carrément «du Conseil national de la Résistance» plutôt que du «Front populaire». C'est une réponse aux Insoumis, dont Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin, qui réclament la constitution d'un nouveau front populaire avec les forces de gauche, dont les écologistes. Jadot se croit encore en pleine campagne municipale : «  «Nous devons convaincre qu’avec les forces vives de notre pays nous pouvons réparer la société, respecter et protéger les femmes, les hommes et la nature, et promouvoir une économie résiliente, innovante, puissante et juste», a-t-il réclamé. «Que nous sommes capables de rassembler les Français et de les mobiliser autour d’une nouvelle espérance, d’un projet solidaire qui nous projette plus sereinement dans l’avenir». Il y ajoute toujours le couplet final antifa qui ravit les bobos électeurs de la principale ville bourgeoise en France, contre « les stratégies de repli nationaliste », donc « Face à l’option dangereuse du populisme, face à un modèle libéral qui s’est perdu dans les sables de la mondialisation, la voie écologiste est la seule légitime».
De solution dans ce système, même une alternative à la globalisation forcenée d'un capitalisme sans tête, il n'y en a pas !
Un célèbre économiste fait un constat indiscutable. Cette bulle a éclaté le 12 mars. On a constaté la chute des bourses, pourtant le virus n’est pas passé du mode pathogène à destructeur de richesses. Il n’est que l’accélérateur de l’histoire économique mondiale. Cette crise était prévisible. Et nous sommes aujourd’hui au cœur d’une crise financière et économique mondiale. « Crise que certains de mes confrères et analystes sous-estiment encore ». Qui aura pour conséquence une explosion du chômage en France (probablement 30%!!!) comme partout ailleurs dans le monde, qui réduira la consommation et bloquera l'investissement dans les activités productives. Des milliers de TPE et PME vont couler. Il n'y va pas mollo :
« Cette situation qui est historique sera la pire récession mondiale de tous les temps ». Dans la projection la plus courte, cela va durer une année, et encore si un vaccin est reconnu. Les sauvetages du passé ne peuvent plus servir d'exemple :

« Si nous devions suivre la logique de Keynes, à ce stade, une intervention de l’État pour préserver l’activité économique est attendue. Mais avec un endettement public français de 2358,9 milliards d’euros, soit 99,6% du PIB, même avec la meilleure volonté, la France ne peut voler au secours de son économie, des PMEs et des employés sur une période courte (moins de 1 à 3 mois). L’urgence économique et sociale ne pourra pas être soulagée longtemps. Le virus n’est que le facteur déclencheur. Tout autre événement majeur aurait eu le même effet. Nous sommes arrivés à la limite élastique de la mondialisation ».
Enfin, les chevronnés économistes raisonnent toujours sur le schéma de la crise de 2008, alors que la crise actuelle est autrement gravissime. Ils tablent sur une reprise de la croissance avec la locomotive Chine et une Amérique pas trop abîmée. Or les plus prudents envisagent un scénario du pire pourrait bien se concrétiser. Et la croissance du géant asiatique dégringoler à presque rien, 0,1%, a prévenu lundi l'institution de Washington. "Reste à voir si le gouvernement (chinois) peut réactiver l'activité économique aussi brusquement qu'il l'a arrêtée", indique la Banque mondiale dans un rapport, sur la base de données collectées jusqu'au 27 mars. Le document relève que de nombreuses grandes entreprises industrielles disent avoir repris la production. Mais sur le terrain, un grand nombre de petites et moyennes entreprises sont toujours en difficulté.  "Des estimations indirectes, telles que les indicateurs de pollution, montrent que l'activité ne s'accroît que progressivement en Chine", fait remarquer l'étude. Pour autant, des éléments tangibles accréditent la thèse d'un ralentissement vertigineux. L'ampleur du choc est inédit: celui-ci affecte à la fois la demande et les chaînes d'approvisionnement et il secoue les marchés financiers.
C'est pourquoi la polémique sur la chloroquine et les actuels discours de câlinothérapie, de promesse de « bout du tunnel », d'une fin du confinement « envisageable à terme », du maintien des « vacances d'été », sont des rideaux de fumée, plutôt inquiétants, pour ce qui nous attend ou ce qui attend la bourgeoisie de tous les pays. Economiquement, socialement et politiquement.






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AU COURRIER

OU EST-ELLE LA SOLUTION QUI RAPPORTERA DE GROS DIVIDENDES AUX LABOS ?

Bonjour Jean-Louis

Voici mise par écrit les éléments de réflexion que tu m as livrés hier soir et qui ont nourri la mienne.

La chloroquine est tombé dans le domaine public, donc ne rapporte plus rien aux labos pharmaceutiques et c'est peut être là le problème . Car ces labos essaient de trouver une autre solution, qui elle, rapportera de gros dividendes. Aussi il fallait freiner l'usage de la chloroquine et la dénigrer par tous les moyens.
Si l'étude du Pr RAOULT a eu une méthodologie plus que discutable, qu'est ce qui empêchait au vu du nombre de patients hospitalisés ou même seulement suivis à domicile, de la refaire rapidement et de vérifier ses résultats. Seulement c'était prendre la place qu'espère avoir les labos pharmaceutiques avec la découverte d'un nouvel anti viral .
Aussi, l'intérêt financier, n'est peut être pas à chercher du côté RAOULT mais plutôt du côté des infectiologues parisiens dont les conflits d'intérêts avec les labos pharmaceutiques ne manquent pas.   Pourquoi n'ont ils pas refait cette étude et publié les résultats, plutôt que de se contenter de critiquer. Soit disant l'étude Discovery est en place, mais sur un longue durée, aberrant en situation d'urgence, sauf à en freiner la publication.
Donc une étude de méthodologie discutable, mais qui aurait pu être rapidement refaite, pour un produit connu, peu cher, a été bloquée par une polémique dont il est possible qu'elle ait été orchestrée par des intérêts financiers pharmaceutiques. Ce ne serait pas la première fois, rappelle-toi comment ces mêmes intérêts ont bloqué la sortie des médicaments génériques anti HIV pendant des mois, que l'inde pouvait produire et distribuer aux pays pauvres...

Maintenant, le risque du produit est un trouble du rythme cardiaque; un ECG avant traitement, puis au cours du traitement, était-ce plus difficile à faire que l'ouverture de lits de réanimation avec la nécessité de matériel et de professionnels qui va avec ? Peut être pouvait-on faire les deux? 

Le Pr RAOULT a eu l'avantage de démontrer une nouvelle fois (peut être à son insu), que la recherche pharmaceutique est d'abord une histoire d'intérêt financier et de lobby de gros groupes
Pas question devant un pareil marché de laisser la place à une vieille molécule.
Ce n'est pas l'intérêt des patients et le résultat d'études bien menées qui règlent la production et la distribution de médicaments  et c'est cela que le « débat chloroquine » met en évidence.

Rappelons le battage des labos sur des médicaments contre ALZHEIMER. Quand on recevait les délégués médicaux, on nous disait qu'on faisait perdre des chances aux patients si on ne prescrivait pas ces substances, pour qu'au bout de 10 ans, l'Etat considère que le coût était trop élevé au vu des maigres bénéfices et en retire le remboursement... Même pour les patients qui en tiraient un petit bénéfice. A ce moment là, pas de polémique sur les études menées.... Donc 10 ans de bon rendement jusqu'à ce que, vu la multiplication des produits,  cela devienne moins intéressant.
Idem pour les statines, largement prescrites, malgré effets secondaires, avec des tas de publications financées par les labos... Il fallait les donner même aux personnes dont le taux de cholestérol était normal, en prévention!!!

Dans le même ordre d'idée, il est très mal vu maintenant, de donner du Gardenal comme anti-épileptique, trop d'effets secondaires, mais le moins cher au monde, le plus répandu et les autres ne sont pas non plus sans inconvénients (ex Depakine)

Bref la polémique CHLOROQUINE n'est pas que scientifique ...




NOTES


2 Les chinois sont des menteurs pour le nombre réel de morts chez eux mais aussi malhonnête sur leur production de masse. Petit bémol concernant ces masques FFP2 chinois, les Pays-Bas, qui en ont commandé 1,3 million ces dernier jours, ont eu à en renvoyer 600.000 pour des défauts détectés au niveau des filtres. En Espagne mais également en République Tchèque, certains des masques produits et fournis par des sociétés chinoises se sont là aussi révélés défectueux. A Louvain, en Belgique, une cargaison de 3000 masques en provenance de Chine a même été tout simplement refusée par un hôpital universitaire, car ils n'épousaient pas correctement le nez et que les filtres n'étaient pas de bonne qualité. Cette qualité médiocre des masques peut notamment s'expliquer par la prolifération de nouveaux producteurs, près de 9000 en Chine depuis le début de la crise sanitaire... qui font travailler les enfants...
3C'est juste un jour après la suppression des Ateliers nationaux (qui fournissaient du travail devenu inutile, paver les rues de Paris) que les premières barricades apparaissent. Noter que la police est impuissante, c'est l'armée qui assurera une répression féroce. Poutou a eu tort de se moquer des flics. Ils ont actuellement autant de raison de se révolter que le personnel soignant, et, en tant que salariés ils sont plus proches de la population que de cet Etat cynique. Personnellement je ne militerai jamais pour une révolution hyper violente et vengeresse, mais pour un désarmement pacifique des divers corps de mercenaires d'Etat. La police a lâché Pétain en 1945 (quoique opportunément mais tous les flics n'ont pas été collabos). Dans la foulée de la prise de la Bastille, cinq régiments des gardes françaises se sont mutinés, c'était pourtant un corps d'élite chargé de protéger le roi.
4« Les gens qui vivent de l'industrie du drap sont plus difficiles à gouverner que les laboureurs » Lord Burleigh.

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