.
« Ce
n'est pas le ciel qui tranche prématurément le fil de la vie des
hommes ; ce sont les hommes qui, par leurs égarements,
s'attirent eux-mêmes la mort au milieu de leur vie ».
Proverbe
antique chinois
Chaque
fois que je vais pisser je ne me demande pas si cet acte va nuire à
l'empreinte carbone ni si un jeune excité d'Extinction Rebellion
s'occupera de tirer la chasse d'eau. Par contre j'ai envie de
dégueuler sur les trotskiens de LO et du NPA qui, comme à chaque
attentat islaminguant (disons le mot), à chaque tuerie perpétrée
par des assassins envoyés d'Allah, bottent en touche en se fichant
du crime et des litres de sang, pour dénoncer l'utilisation des
actes terroristes par le gouvernement ce salaud afin de mieux diviser
les travailleurs entre autochtones et immigrés1.
Du
point de vue de la gouvernance à vue, les gouvernements bourgeois ne
se gênent jamais depuis toujours pour tirer profit des attentats et
s'en servir historiquement contre le prolétariat. Mais ces marxistes
bègues n'ont pas encore compris qu'on vit dans un autre temps, celui
d'un monde en décadence. Jadis la bourgeoisie gouvernante tirait
totalement profit des attentats anarchistes par exemple et faisait
l'unanimité parmi la population moutonnière. Aujourd'hui, non
seulement l'attentat islamiste (nommons-le) – comme idéologie de
guerre sœur du nazisme – révèle les failles de l'Etat de droit
et son impuissance à protéger la population civile. On compte près
de 300 morts civiles depuis l'accumulation d'une série de tueries à
motivation islamique en France. Les islamo-gauchistes ont déjà
oublié comme leur ami Harpon (créole colonisé)2
la tuerie de la rédaction de Charlie hebdo, le massacre à Nice, à
Strasbourg, etc. A chaque fois ils dénoncent les pleurnicheries
post-massacre de l'Etat, pour nous resservir le même discours
abstrait, angélique et mythologique d'une union des travailleurs
français et immigrés qui sauvera le monde. Après le soutien
critique au stalinisme ils sont passés au soutien critique à
l'islamisme. Cette fois-ci leur silence sur le sort des massacrés
vaut approbation de l'hommage au tueur par le violeur Tariq Ramadan,
remis en liberté et avec lequel ils ont souvent joué les bateleurs
d'estrade, et la clique Traoré de « démocratie
participative » qui appelle à une manif jeudi en hommage au
tueur Harpon devant la mairie de Gonesse car avec
« son handicap auditif, il n'est pas un terroriste mais il
a craqué sous la pression de conditions de travail et surtout d’une
vie difficile ». Vous allez voir... moi demain si je craque je
bute quatre voisins de palier, et j'espère que vous tiendrez compte
de mon handicap auditif à moi aussi ! Peut-être crierai-je
« Marx est grand ».
Gonflé
le Traoré ! Personne n'avait osé agir de manière aussi
indécente ainsi après la tuerie de Charlie Hebdo3,
gageons que les flics auront pour consigne de laisser manifester cet
petit aventurier de banlieue médiocre pour l'apologie du tueur
« victime » ! Pour la paix des banlieues tourmentées
car, comme Hadama (nouvel Eric Drouet?) l'a proclamé : « On
a le bras long. Toutes les communautés persécutées on va faire la
guerre ensemble, aux politiques et aux médias. Et on commence ce
jeudi ».
Ce zozo s'était présenté comme le candidat des banlieues aux
européennes, sans programme (car ce n'est pas ça qui compte) mais
des valeurs... racistes communautaristes. Ce clan de clowns
communautaristes a toujours une place réservée et respectueuse au
sein des processions islamo-gauchistes et une tribune d'honneur à
Médiapart4.
Les
islamogauchistes participent d'ailleurs du même dénislamisme, cette
traditionnelle omerta qui habite les fonctionnaires de la Préfecture
concernant un collègue mal dans sa peau et aigri par manque de
promotion. En général, dans la fonction publique comme dans
l'armée, même s'il se produit une grave agression physique, motus
bouche cousue, rien de doit sortir au dehors. Paix des tombes. Le
même dénislamisme qui conduisit le premier flic de France a dénier
tout «signe de radicalisation » et à taire pendant une
journée et demi la prétention islamiste du tueur sourd. Le Figaro,
qui est le journal qui se vend le mieux (on ne le trouvait plus dans
les kiosques dès la mi-journée du lundi 7), qui a inventé fort
justement ce terme, est lui-même emberlificoté par sa défense des
miasmes néo-religieux du capitalisme, il souhaite la « totale
transparence » sur cette cécité volontaire, le
« dénislamisme ». Mais au moins s'indigne-t-il des
morts injustes, certes abstraites pour l'embrigadé islamo-gauchiste.
Les tarés tueurs restent des tarés, ils ne croient pas plus que moi
aux fables religieuses islamistes, ils perpètrent simplement une
vulgaire vengeance contre une société où ils se sentent étrangers
mais dont ils se rêvent conquérants5.
Probablement leur dernière jouissance perverse. Allons bon, plus
personne ne se fait respecter désormais. Faut surtout éviter d'être
enseignant, policier ou pompier. A part ça, circulez y aurait rien
de nouveau !
MENACE
ISLAMISTE OU MENACE CAPITALISTE ?
Les
deux ! L'islamisme n'est qu'une aile conquérante de
l'impérialisme capitaliste ; comme le nazisme il n'est pas
étranger au capitalisme. Il rallie peu à peu de plus en plus
d'adeptes, certes mécontents de la société capitaliste française,
plutôt arabes et noirs, mais pas pour des raisons sociales et de
classe, au profit de l'abstraction et des charlatans de telle
religion communautariste excluante et barbare. Ces aigris sont
évidemment produits à la pelle par les conditions de vie excluantes
et barbares qui nous sont imposées par la compétition capitaliste
sans âme ; victimes renouvelées d'un racisme toujours
omniprésent et qui ne passe pas parce qu'il ne risque pas de
trépasser dans la société des classes sous le capitalisme, sinon
comment expliquer, hors du vertueux antiracisme ministériel, qu'il y
ait autant de noirs en prison aux Etats Unis et en France ?
On
oublie trop que c'est la politique bourgeoise qui, en niant
systématiquement tout droit à une existence politique de la classe
ouvrière depuis un demi-siècle et en ouvrant grandes les portes aux
curés de toute obédience, et aux recruteurs islamistes, a empêché
et empêche encore aux masses de croyants attardés, post-colonisés
ou néo-colonisés de se considérer comme autre chose que des frères
en religion et non plus des frères de classe indépendamment des
croyances de celle-là ou de celui-ci.
Les
réponses de l'Etat bourgeois de France sont à chaque fois...
dérisoires et n'ont aucune solution pérenne pour empêcher le
renouvellement des tueries ; même ses propres gardes armés,
les flics, sont aussi exposés que nous les civils sans armes. La
conjoncture n'est pas si favorable à l'Etat moralisateur que le
croient les gauchistes mais la conjecture islamiste a mis du temps à
être mise sur la table. Par pudeur dénislamiste on se perdit en
conjonctures et conjectures, pour les uns on a affaire à des fous
obstinés, pour les autres à des exécutants barbares manipulés par
les Etats pétroliers. Pour couronner la parade pantelante de l'Etat,
humilié en son sein, il ne manquait plus que l'appel à la délation
de Macron qui fît cucul la praline. Contrairement à ce qu'en disent
les islamophiles du NPA, cela ne servira à rien qu'à aviver le
dégoût de la pollution visuelle des uniformes de l'armée
intérieure islamique, peut-être à calmer un temps la chasse au
Zemmour.
Plus
grave que Zemmour est cette politique autiste qui est conduite par
les médias et leurs artistes parasites, avec l'assommante complainte
carbone et les radotages anti-Le Pen ; il faut subir ce
crétinisme néo-chrétien du microcosme médiatique qui, comme le
décrit un journaliste sur Atlantico : « est acquis
au culte de l’immigration radieuse. Les mêmes étaient jadis
marxistes. Aujourd’hui, le migrant a remplacé le prolétaire dans
l’idéologie progressiste et la grande migration s’est substituée
à la lutte des classes comme moteur de l’histoire ». On voit
même apparaître, via le principal bastion de la nouvelle domination
idéologique, Médiapart, des marxistes généralisateurs de poncifs
éculés et si simplistes :
« Car
le capitalisme tend toujours vers l'utilisation d'une main-d’œuvre
bon marché quelque soit sa nationalité, sa religion etc. D'autant
plus que les travailleurs immigrés, notamment la frange la plus
vulnérable («clandestins», sans papiers, réfugiés etc.), n'ont
pour ainsi dire aucun droit, alors qu'une partie des ouvriers
« nationaux » sont plus ou moins corrompus par des
salaires plus élevés. Les analyses de Marx non seulement restent
d'une étonnante actualité, mais surtout permettent de mieux
comprendre pourquoi la main-d’œuvre immigrée reste une nécessité
vitale pour le capitalisme mondialisé.(...) Le développement du
capitalisme accentuera davantage encore cette tendance en effaçant
progressivement les frontières, en brisant les préjugés nationaux
créant ainsi une sorte de classe ouvrière planétaire à l'instar
de la bourgeoisie. Les migrations de la main-d’œuvre vont
s'amplifier et se généraliser. Les rideaux de fer, les nouveaux
murs et les polices des frontières ne pourront jamais empêcher de
nouveaux migrants, chassés par la misère et les guerres provoquées
par le système lui-même, de venir frapper à la porte des pays
riches.
(…)
Pour s’emparer du pouvoir politique indispensable à leur
émancipation, les prolétaires doivent s’organiser au niveau
planétaire, même si la classe ouvrière doit d’abord lutter
contre sa propre bourgeoisie, car l’internationalisation du capital
conduit nécessairement à l’internalisation du travail. C’est
dans ce sens qu’il faut comprendre l’appel de Marx à l’union
de tous les travailleurs : « PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS,
UNISSEZ-VOUS ! ».
Ce
Mohamed Belaali, qui a les honneurs du magma moralisateur Médiapart,
est un marxiste de pacotille, du genre de la génération spontanée
avant Pasteur. Ce gentil progressisme par le nombre croissant de
migrants débarquant sur la planète bobo imaginaire de
l'islamo-gauchisme aboutissant à on ne sait quelle émancipation
radieuse grâce à l'internationalisation du capital et
« l'internalisation du travail », tient plutôt de la
farce moderniste que d'une unification mondiale et certaine du
prolétariat. Quoique si Greta Thunderg reprend le rôle de
Bernadette Soubirous avec le soutien de l'écologie décoloniale6
et le grand con végan qui défend les insectes, Bernstein risque de
se retourner dans sa tombe et d'ahaner : « merci d'être
venus avec l'extincteur Rebellion7 ».
Le
dénuement du prolétariat mondial est ce qui fait son universalité,
mais ce dénuement sans conscience politique n'est rien que la proie
des religions infantiles. La révolution prolétarienne n'est pas le
renversement de tel mode d'existence mais de tout mode d'existence
particulier pour rétablir l'humain dans sa plénitude. La révolution
vise à la suppression de toutes les classes et, dans le temps long,
de toutes les croyances aliénées. C'est une originalité du
prolétariat – qu'on a cru récente dans le milieu maximaliste –
d'être constamment nié comme classe, ce qui, disons-le
ironiquement, est un hommage rendu au fait qu'il est voué à
disparaître comme classe après sa révolution mondiale, si Greta
Thunderg lui en laisse le temps. Immigration ou pas, le prolétariat
est toujours plus nombreux si on le conçoit comme « bras nu »
et non pas comme catégorie sociologique ou syndiquée. Il tend même
à absorber la totalité des hommes dans une conscience de classe qui
n'est pas déterminée par les partis politiques ni des conseillers
intellos. Et dans une dynamique où il n'y a plus d'acquis à
préserver ou de forteresse professionnelle à défendre, la classe
bourgeoise tend de plus en plus à le démunir de tout, à le priver
même de ses moyens d'existence (c'est pourquoi le migrant nu est le
prototype du prolétariat réduit à néant et sans défense). La
bourgeoisie, malgré son machiavélisme antiraciste et antifa et ses
ultimes manigances impérialistes se coupe l'herbe sous les pieds :
« Elle produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire
du prolétariat sont inévitables » (Manifeste communiste... en
1848).
La
période que nous vivons n'est pas encore du tout une période
d'affirmation du prolétariat ou de fin de ses divisions. Il est au
contraire plus parqué que jamais, plus abstrait que jamais de son
rôle historique d'émancipateur de l'humanité. Des villes, des
quartiers périphériques entiers n'ont plus rien à voir avec les
anciennes banlieues ouvrières mais sont des « territoires
conquis par l'islamisme », zones étrangères où il y a un
supermarché islamique, des mosquées et une piscine avec séparation
hommes/femmes. Le gouvernement bourgeois n'a même pas besoin de
montrer du doigt les immigrés ou ex-immigrés non intégrés qui
vomissent la « France blanche », qui conchient l'école
républicaine, ils s'exhibent eux-mêmes. Je peux dire comme Hadama
Traoré que, dans ce magma moyenâgeux mais avec portable, les gens
sont victimes du chômage mais aussi du rejet qu'ils recherchent par
leur accoutrement et leur repli communautariste. Cette situation
déplorable autorise-t-elle à exercer sa vengeance en tuant des
civils innocents au nom d'une invention religieuse du lointain
jadis ? Que vient faire cette sornette de dite
« radicalisation » et pour quelle perte d'identité ?
Bigots d'un autre temps ou prolétaires aujourd'hui, il faut
choisir !
L'autre
déni des réactionnaires islamo-gauchistes est bien sûr le refus de
lier immigration et terrorisme, au nom du fait que le « gouvernement
s'en sert pour diviser les travailleurs », mais c'est tout de
même le lien impérialisme et immigration qui transparaît. C'est
non seulement le raisonnement borné de la « petite bourgeoisie
blanche » (ceux du comité invisible comme le remarque de
Lagasnerie, pote à Traoré bis) mais celui de l'élite qui ne
voisine pas avec les campements sauvages et malodorants des portes
d'Aubervilliers et de la Chapelle, et de tous ces militeux gauchistes
qui n'y changeront rien ni n'apportent nourriture et vêtements8.
Parce que aussi c'est risqué, ils finissent par devenir méchants,
et là on les comprend.
La
France reçoit la plus lourde quote-part et sert d'hôpital universel
n'en déplaise aux bonnes sœurs gauchistes aux yeux bandés. On
atteint la saturation, pas partout mais dans les lieux spécifiques
des grandes villes, gares, bordures de périphériques. La misère
n'a jamais été belle à voir ni à envier. Ni à partager.
Ce
n'est évidemment pas l'immigration comme telle, historique et
nécessaire dans des proportions raisonnables, qui est responsable du
terrorisme, mais elle est le vivier où peuvent puiser naturellement
les instructeurs de guerre pour les grandes puissances rivales. Il y
a de l'argent pour cela. Les corps francs en Allemagne ont
abondamment recruté eux aussi parmi les chômeurs et les exclus. Les
terroristes sont les soldats d'une nouvelle guerre mondiale qui ne
parvient pas à accoucher. Le pire est encore à venir.
LA
VIREVOLTE REVELATRICE DE TRUMP CONCERNANT LES KURDES
L'annonce
que l'Etat américain avait l'intention de lâcher les kurdes a
provoqué une émotion universelle, puis Trump a fait marche arrière
dans une déclaration assez illogique... de peur de perdre même des
soutiens dans son propre camp aux prochaines élections. La volonté
de trahison des kurdes n'est pas passée inaperçue. La
superpuissance a l'habitude, on n'a pas oublié 1975 et la soit
disante défaite au Vietnam et le massacre qui s'en suivit au
Cambodge, fermant même définitivement le bec aux gauchistes
néo-staliniens et cramant le mythe des « libérations
nationales ».
On
était parti pour un remake, quoique le plus sûr ne soit pas certain
avec Trump l'isolationniste9.
L'assassin Erdogan voulant réexpédier en Syrie deux à quatre
millions de réfugiés, quoique en massacrant au passage les kurdes.
Un tel lâchage permettrait aussi la reconstitution de Daech ou
équivalent, et permettrait aux petits caïds comme Hadama de
célébrer nombre de nouvelles vocations à tuer « le mécréant,
blanc et européen de souche ». Le terrorisme impérialiste
voilà bien le père de tous les terrorismes. Celui qui fait affluer
vers l'Europe des populations terrifiées par le carnage local entre
les Etats tueurs professionnels10.
NOTES
1LO :
« Profitant de l’attentat à la préfecture de police de
Paris et du débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale,
le Rassemblement National est reparti dans sa surenchère
sécuritaire et ses amalgames contre les musulmans et les
immigrés ». NPA : « « au lendemain d’un
nième débat nauséabond sur l’immigration, dont l’objectif est
une fois de plus de stigmatiser les immigrés pour détourner
l'attention de la guerre sociale menée par ce gouvernement, il
n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner qui sera
l’objet de la « vigilance » : ceux dont la barbe
est un peu longue et celles qui portent le voile ».
2Je
m'attendais à ce qu'ils portent plainte contre le policier
stagiaire qui a eu le bon réflexe de l'abattre, avec une
potentielle chance d'être entendus par la magistrature, dominée
désormais par l'islamo-gauchisme et un laxisme antiraciste et tout
et tout. Même un coupable ou demi-coupable peut porter plainte. Les
pires assassins des tueries précédentes sont bien logés, ont
droit à échanger du courrier avec leurs admiratrices. Ils sont en
quelque sorte victimes d'être coupables. Plusieurs témoignages de
fonctionnaires sous anonymat ont souligné que tel fonctionnaire
abusivement ou pas suspecté soit qu'il peut porter plainte et
obtiendra toujours gain de cause auprès du tribunal administratif.
Tel voyou chauffard invoque la loi, ou comme cette folle en province
qui est venue insulter et frapper l'institutrice de son fils, ne
cessant pas sur la vidéo de hurler : « je vais porter
plainte contre toi ». Il n'y a pas qu'en ce qui concerne les
flics que la population travailleuse n'a plus confiance... sans
oublier les lâches de la hiérarchie de l'Eduque naze. Sans oublier
qu'il y a aussi de sacrés tarés parmi la … population
travailleuse.
3Il
faut lire l'excellent témoignage du dessinateur Riss, rescapé
profondément blessé et marqué à vie : « Une minute
quarante-neuf secondes », chaque chapitre est émouvant. Il
rappelle plein de détails qui « tuent » ; au
dernier jour de sa vie Bernard Maris portait un tee-shirt avec écrit
dessus « Dieu est amour ».
4On
trouve toute une armada d'intellos délirants à la logique traître
bien plus dangereuse que les à peu près simplistes de Zemmour. Cf.
un certain Geoffroy de Lagasnerie – La conscience politique, chez
Fayard – qui collabore avec l'autre clan Traoré (la sœur d'Adama
assassiné par la police) où il n'est plus question que de concepts
néo-coloniaux, où c'est la police qui occupe les quartiers, où
les sectes antifascistes ont raison d'empêcher la liberté
d'expression, des délires post et néo-maoïstes finalement qui
visent à héroïser la clientèle intello-bobo-immigré.
5Les
cours coraniques des frères Kouachi sont doublés d'une instruction
militaire et ils ont reconnu travailler pour l'organisation
djihadiste opaque. Mieux vaut une vie courte mais glorieuse ont-ils
pensé sachant que dans certaines banlieues ils finiraient en
poster... Tous les analystes et soit disant spécialistes négligent
toujours cet aspect militaire de l'engagement des jeunes
djihadistes.
6« L’ambition
de l’écologie décoloniale, ce n’est pas seulement de changer
de récit, de protéger l’environnement, ni seulement de
reconnaître les luttes anti-racistes ou anti-esclavagistes, mais
bien plutôt d’instaurer un monde. De réparer la double fracture
qui sépare les luttes décoloniales des luttes environnementales,
pour retrouver la force nécessaire et enfin briser la cale du
monde ».
7Extinction
Rebellion est né au Royaume-Uni fin 2018 à l'initiative d'intellos
et de milliardaires, inspiré par la stratégie de lutte pour les
droits civiques aux Etats-Unis dans les années 1960. Ce
mouvement de rigolos naturiens s’est étendu grâce aux réseaux
sociaux et revendique aujourd’hui 500 groupes dans 72 pays.
Il est considéré comme violent et à abattre par une mère écolo,
Ségo Royal. Pourtant il faut bien des extrêmes dans chaque secte
bourgeoise, surtout quand il s'agit d'entraîner la « jeunesse »
exaltée et malléable.
8Lire
l'article édifiant de l'Obs :
https://www.nouvelobs.com/societe/20191007.OBS19430/comment-veux-tu-qu-ils-s-en-sortent-aux-portes-de-paris-3-000-migrants-a-la-rue.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20191007
9L’annonce
par Donald Trump du retrait des forces américaines du nord-est de
la Syrie a suscité une bronca au sein du Parti républicain. De
façon très inhabituelle, les
critiques les plus virulentes sont venues de son propre camp.
Certains sont même allés jusqu’à comparer Trump avec son
prédécesseur honni, Barack Obama.«Un
retrait précipité des forces américaines de Syrie ne
bénéficierait qu’à la Russie, à l’Iran et au régime Assad,
et augmenterait le risque de voir l’État islamique ou d’autres
groupes terroristes se réorganiser»,
a dit Mitch McConnell, le chef de la majorité au Sénat,
d’ordinaire l’un des fidèles partisans de Trump.
Le
sénateur Lindsey Graham, pourtant d’habitude l’un des fervents
laudateurs de Trump sur les plateaux de télévision, a qualifié de
«gaffe
majeure» la
décision de laisser les mains libres à la Turquie au Rojava, la
qualifiant de «décision
impulsive qui a des conséquences à long terme, et va à l’encontre
de toute saine réflexion militaire et géopolitique».
«Peu
importe ce que dit le président Trump de sa décision» a
ajouté Graham, «c’est
exactement ce qu’Obama a fait en Irak avec des conséquences
encore plus désastreuses pour notre sécurité. En abandonnant les
Kurdes, nous avons envoyé le signal le plus dangereux qui soit:
l’Amérique est un allié peu fiable et il n’est qu’une
question de temps avant que la Chine, la Russie, l’Iran et la
Corée du Nord agissent de façon menaçante.»
10Sur
le sujet l'essentiel est dit dans un vieil article du CCI de 2005 :
Le terrorisme au
service de la guerre impérialiste :
https://fr.internationalism.org/ri360/terrorisme.htm
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